caisse de retraite – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 25 Sep 2024 11:05:54 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png caisse de retraite – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’économie locale ne séduit pas les caisses de retraite britanniques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/leconomie-locale-ne-seduit-pas-les-caisses-de-retraite-britanniques/ Wed, 25 Sep 2024 11:05:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102976 PLANÈTE FINANCE – Elles allouent de moins en moins d’actifs dans celle-ci.

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Les caisses de retraite britanniques se détournent toujours plus de l’économie locale. Elles y allouent ainsi de moins en moins d’actifs.

En 2024, les caisses de retraite britanniques ont investi moins de 5 % (4,4 %) de leurs actifs dans les actions nationales, marquant une baisse significative par rapport aux 6,1 % de l’année précédente, qui constituaient déjà un record historique à la baisse, rapporte Pensions & Investments.

Ces chiffres peuvent surprendre, surtout lorsqu’on se rappelle qu’en 2000, plus de la moitié des actifs des fonds de pension britanniques étaient investis dans des actions nationales.

Les régimes de retraite à prestations déterminées sont ceux qui tirent le plus cette moyenne vers le bas puisque seulement 1,4 % de leurs actifs sont investis dans des actifs britanniques. À l’inverse, les régimes de retraite à cotisations déterminées et les caisses de retraite du secteur public contribuent à augmenter la moyenne, investissant respectivement 8 % et 9 % de leurs actifs dans l’économie locale.

Pour tenter d’inverser la tendance, le dernier gouvernement conservateur du Royaume-Uni a mis en place en 2023 des mesures visant à stimuler les investissements britanniques dans les régimes de retraite à prestations déterminées et à cotisations définies, dans le cadre de l’initiative connue sous le nom de Mansion House Compact.

Le nouveau gouvernement travailliste, de son côté, a assuré que lui aussi cherchait des solutions pour encourager les caisses de retraite britanniques à augmenter leurs investissements en actions locales.

Parmi les pays industrialisés, seuls la Norvège, les Pays-Bas et le Canada ont une allocation plus réduite de leurs actifs de retraite dans leurs économies nationales.

Au Canada, un comité explore d’ailleurs les possibilités pour inviter les caisses de retraite à investir davantage dans l’économie de leur pays.

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Les caisses de retraite canadienne, un exemple https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-caisses-de-retraite-canadienne-un-exemple/ Mon, 19 Aug 2024 11:19:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102241 PLANÈTE FINANCE - Le Royaume-Uni compte s’en inspirer.

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Le gouvernement britannique envisage de s’inspirer de l’utilisation de l’épargne retraite par les caisses de retraite canadiennes pour dynamiser l’économie nationale. La chancelière de l’Échiquier du Royaume-Uni, Rachel Reeves, a effectivement rencontré des représentants des grandes caisses de retraite canadiennes pour étudier leur modèle, selon Pensions & Investments.

Rachel Reeves aurait ainsi participé à une table ronde avec :

  • l’Alberta Investment Management,
  • le British Columbia Investment Management,
  • la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ),
  • l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC),
  • le Healthcare of Ontario Pension Plan (HOPP),
  • le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (RREO),
  • Teachers,
  • et l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (Investissements PSP).

Cette rencontre entre la nouvelle ministre travailliste et ces huit caisses de retraite canadiennes s’est tenue à Toronto au début du mois d’août. L’objectif était de comprendre comment la consolidation des caisses de retraite en régimes plus importants peut favoriser les investissements dans les actifs productifs, notamment les infrastructures et les entreprises en forte croissance.

« La taille des régimes de retraite canadiens leur permet d’investir beaucoup plus que les nôtres dans des actifs productifs tels que les infrastructures vitales », a constaté Rachel Reeves.

« Je souhaite que les régimes britanniques tirent les leçons du modèle canadien et stimulent l’économie du Royaume-Uni, ce qui permettrait d’offrir de meilleurs rendements aux épargnants et de débloquer des milliards de livres sterling d’investissement », a-t-elle commenté par le biais d’un communiqué de presse.

À noter que, depuis près de dix ans, plusieurs caisses de retraite britanniques ont été regroupées pour améliorer le rendement des participants et stimuler les investissements au Royaume-Uni. Et le nouveau gouvernement travailliste envisage d’accélérer encore cette tendance.

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Les caisses de retraite misent sur le secteur du crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-caisses-de-retraite-misent-sur-le-secteur-du-credit-prive/ Tue, 06 Feb 2024 13:17:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98871 Nombre d’entre elles augmentent leurs allocations dans ce secteur.

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Profitant de la modération des banques, les caisses de retraite augmentent leurs allocations dans le secteur du crédit privé et pour certaines de manière considérable, rapporte Avantages.

Le Régime de pensions du Canada (RPC), le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (Omers), OPTrust, le Healthcare of Ontario Pension Plan (HOOPP), le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO) et la British Columbia Investment Management Corporation (BCI) ont tous affirmé qu’ils comptaient augmenter leur exposition au crédit privé, selon Reuters.

Investissement RPC compte atteindre environ 115 milliards de dollars (G$) doublant ainsi son portefeuille de crédit global et une bonne partie devrait être consacrée au crédit privé.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), de son côté, est la caisse de retraite canadienne qui a le plus augmenté ses allocations au crédit privé de 2019 à 2022.

Cette tendance s’explique notamment par le recul relatif des banques sur le marché du crédit privé. Les banques ont ainsi été forcées de respecter des exigences plus strictes en matière de fonds propres et ont dû renoncer à certains prêts.

Les caisses de retraite ne sont pas soumises aux mêmes obligations, c’est pour cela qu’elles continuent de profiter des opportunités dans ce secteur. Le crédit privé est particulièrement populaire, car il offre de meilleurs rendements que les produits à revenu fixe traditionnels et une meilleure protection contre les baisses que les actions.

L’écart de prix entre les actions et le crédit privé diminue, alors que les rendements du crédit privé sont très proches de ceux des actions et que le risque est moins élevé dans le secteur du crédit privé.

Les actifs de crédit privé sous gestion pourraient atteindre 2 800 G$ dans le monde en 2028, prédit le fournisseur de données Prequin, contre 1 500 G$ en 2022.

À noter que les autorités de régulation n’observent pas cette tendance avec sérénité. La croissance spectaculaire de ce secteur ne manque pas de les inquiéter, car avec l’explosion des coûts d’emprunt et la faiblesse de l’économie les risques de défaillance des entreprises augmentent sensiblement.

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Un mauvais trimestre pour les caisses de retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-mauvais-trimestre-pour-les-caisses-de-retraite/ Tue, 07 Nov 2023 11:36:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97218 Ces dernières ont enregistré des rendements négatifs.

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Le troisième trimestre de 2023 n’a pas été tout rose pour les caisses de retraite, loin de là. Les actions et les obligations ont obtenu des rendements négatifs. Et si ça continue, c’est l’année 2023, que les caisses voudront oublier le plus vite possible, souligne Avantages.

Au troisième trimestre, les caisses de retraite ont ainsi enregistré une baisse de 4,0 % de leur actif ce qui porte le rendement cumulatif annuel à 1,9 %, rapporte l’univers des régimes de retraite de RBC Services aux investisseurs. La RBC attribue cela aux pressions inflationnistes dues en partie à la hausse des coûts de l’énergie et aux tensions géopolitiques.

Les titres à revenu fixe sont les grands perdants de ce trimestre avec un repli de 6,6 % attribuable à la hausse des taux des obligations d’État. Les investisseurs s’attendent à ce que les taux à court terme restent élevés encore un moment, ce qui fait que les obligations à court terme de l’indice FTSE Canada ont cédé 3,9 %, et celles à long terme du même indice ont chuté de 9,5 %.

Les placements sur les marchés boursiers ont un peu mieux performé, mais eux aussi ont enregistré des rendements négatifs. Les actions étrangères des régimes de retraite à prestations déterminées ont ainsi enregistré une baisse de 1,7 % et les actions canadiennes détenues par les régimes ont aussi reculé (-2,2 %).

« Il convient de noter que, bien que la plupart des régimes aient offert des rendements négatifs au troisième trimestre, leur santé financière globale s’est accrue grâce à la hausse des taux, qui a réduit la valeur actualisée de leurs passifs, tient à préciser Niki Zaphiratos, première directrice générale et associée cliente à RBC Services aux investisseurs. La réaction du marché aux événements géopolitiques souligne l’importance d’un suivi vigilant et de décisions stratégiques pour les propriétaires d’actifs. »

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Patrimonica accueille deux nouveaux membres à son comité de placement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimonica-accueille-deux-nouveaux-membres-a-son-comite-de-placement/ Fri, 08 Sep 2023 10:37:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96012 NOUVELLES DU MONDE - Dans le marché du multi-family office.

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Patrimonica Gestion d’actifs accueille Michel Lemieux et Marc-André Binette à son Comité de placement. « La nomination de ces deux professionnels vient solidifier notre leadership dans le marché du multi-family office ainsi que nos valeurs d’excellence, d’innovation et d’indépendance », a indiqué la firme dans un communiqué.

Michel Lemieux est administrateur de sociétés et consultant. Il a effectué une carrière en investissement institutionnel. Au cours des 11 dernières années, il a été directeur, Placements pour la Fondation Lucie et André Chagnon. Il a également été pendant plus de 20 ans gestionnaire de portefeuille obligataire, d’abord à la caisse de retraite d’Hydro-Québec, puis dans les filiales de gestion de portefeuille du Mouvement Desjardins, et finalement chez Fiera Capital.

Détenteur d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Montréal et CFA, il siège à plusieurs comités de placements, dont ceux du régime de retraite de l’Université Laval, de l’Université du Québec, de la Financière des professionnels et de deux communautés religieuses.

Marc-André Binette, quant à lui, œuvre depuis plus d’une dizaine d’années chez Fondaction. Il y occupe depuis 2019 les fonctions de chef adjoint, placements immobiliers, fonds privés et co-investissements, et supervise à ce titre l’intégration des processus d’évaluation reconnus en matière de développement durable pour l’ensemble des actifs sous sa gouverne.

Avec plus de 25 ans d’expérience en placements alternatifs, Marc-André Binette a travaillé pendant 6 ans chez Groupe Maestro, où il a été directeur des investissements. Il a également dirigé la stratégie et le développement de Beauward immobilier et a débuté sa carrière comme avocat d’affaires en infrastructure immobilière. Il est titulaire d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise en administration des affaires, spécialisation finance, de l’Université de Sherbrooke. Il siège également au conseil d’administration de l’Association canadienne du capital de risque et d’investissement et du Fonds LDN (Land Degradation Neutrality Fund).

Michel Lemieux et Marc-André Binette conseilleront Patrimonica sur ses stratégies de placements et de gestions d’actifs pour sa clientèle composée de familles fortunées, de fondations et de fonds de dotation.

Fondée en 2012, la firme se spécialise dans les services de conseil via Patrimonica Conseil et de gestion de patrimoine via Patrimonica Gestion d’actifs. Elle compte parmi ses administrateurs Alain Bouchard, le fondateur de Couche-Tard, un actionnaire important de la firme qui fait également partie de l’équipe de direction composée de Diane Henry, cofondatrice et présidente, et de Mark-Olivier McNulty, premier vice-président.

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CDPQ : un rendement moyen de 4,2 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/cdpq-un-rendement-moyen-de-42/ Wed, 16 Aug 2023 15:12:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95653 L’environnement économique l’amène à faire preuve de prudence.

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Lors d’une mise à jour de ses résultats au 30 juin 2023, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a indiqué avoir enregistré un rendement moyen de 4,2 %. Ce rendement est en ligne avec son indice de référence qui est de 4,1 %.

Sur cinq ans et dix, le portefeuille du bas de laine des Québécois affiche un rendement de 6,0 % et 7,9 %, respectivement.

Ces deux valeurs sont supérieures aux indices de référence de la Caisse, qui sont de 5,0 % sur cinq ans et de 7,0 % sur 10 ans.

Dans les documents de présentation de la mise à jour de ses résultats financiers déposés mercredi matin, la CDPQ indique qu’au 30 juin 2023, les rendements de ses huit plus grands déposants se situent entre 3,8 % et 5,2 % sur six mois. Sur cinq ans, leurs rendements annualisés varient entre 4,4 % et 6,8 %, et sur dix ans, entre 6,5 % et 8,9 %.

« Depuis trois ans, nous avons fait évoluer notre portefeuille pour continuer d’augmenter notre capacité à faire face à la volatilité des marchés. Dans ce contexte, nous avons généré des rendements qui nous permettent d’assurer la santé financière des régimes de nos déposants », a affirmé Charles Emond, président et chef de la direction de la CDPQ.

Charles Emond a ajouté que les investisseurs étaient confrontés à plusieurs signaux contradictoires, tels que la direction de l’inflation, des taux, de l’emploi ou encore des marchés et que cet environnement invitait la Caisse à rester prudente, d’où l’importance de diversifier son portefeuille.

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Les grands investisseurs s’intéressent davantage aux actifs non liquides https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-grands-investisseurs-sinteressent-davantage-aux-actifs-non-liquides/ Thu, 06 Jul 2023 10:39:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94841 Poussés par la recherche de rendement.

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Les investisseurs professionnels se tournent de plus en plus vers les actifs illiquides, et cette tendance n’est pas proche de s’interrompre.

La plupart des investisseurs professionnels prévoient d’augmenter leur allocation en actifs non liquides au cours des cinq prochaines années, indique une étude du gestionnaire d’actifs Managing Partners Group (MPG), menée auprès de 100 de ces investisseurs en Europe et aux États-Unis.

Or, ils allouent déjà en moyenne 23,5 % de leurs portefeuilles aux actifs peu ou pas liquides.

Cette portion va donc s’élever encore plus puisque 95 % des caisses de retraite, des gestionnaires d’actifs en assurance et des gestionnaires de patrimoine envisagent d’accroître leurs investissements en actifs illiquides.

Trois investisseurs professionnels sur dix (31 %) qualifient même la hausse à venir de « spectaculaire », tandis que les deux tiers (64 %) s’attendent à une augmentation légère.

L’étude indique également que…

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La CFFP fête ses 20 ans https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-cffp-fete-ses-20-ans/ Tue, 06 Jun 2023 10:08:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94255 DÉVELOPPEMENT - Une référence dans l’analyse des politiques et des finances publiques québécoises.

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Le 15 juin prochain, la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke soulignera ses 20 ans, de même que les 50 ans de la maîtrise en fiscalité. Au programme, une journée de réflexion consacrée aux finances publiques et des discussions sur l’évolution de la fiscalité.

Aux origines

Si les deux événements sont célébrés conjointement, c’est parce qu’il y a un lien entre les deux, explique Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques (CFFP) depuis 2015, et professeur titulaire au Département de fiscalité à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke.

« La maîtrise en fiscalité a été créée en 1973 pour être multidisciplinaire, c’est-à-dire pour des étudiants en droit, en économie, en comptabilité et en planification, etc. C’est un peu dans cette optique-là que, 30 ans plus tard, on s’est demandé si on ne pouvait pas faire la même chose en recherche, de manière multidisciplinaire. »

À la fois témoin et acteur privilégié, Luc Godbout était membre du comité qui a esquissé l’idée et fait la promotion d’une chaire de recherche en fiscalité et finances publiques.

Lire également : Au cœur de réformes fiscales

La CFFP sera finalement créée en 2003, grâce à une subvention initiale du gouvernement du Québec qui a été accordée par la ministre des Finances d’alors, Pauline Marois. Elle sera d’ailleurs l’une des invités à la journée réflexion du 15 juin, qui se tiendra au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke.

Une double mission

L’idée à la base de la chaire de recherche était de créer « un groupe indépendant et non partisan », se consacrant à l’analyse des enjeux relatifs aux finances publiques et à la fiscalité, mais également à la vulgarisation des connaissances.

« On l’oublie trop souvent, mais l’un des volets importants de la Chaire est de vulgariser les enjeux socio-économiques ou même la fiscalité qui est très complexe », souligne Luc Godbout, qui est aussi le chercheur principal de la CFFP depuis ses débuts.

Une contribution importante

Aujourd’hui, les divers travaux de la Chaire, qui dépassent le millier depuis sa fondation, jouissent d’une grande crédibilité dans les secteurs privés et gouvernementaux, et même du grand public. Outre des articles de revue, des bulletins de veille, des livres ou chapitres de livres, des cahiers et notes de recherche et des rapports à des organismes, la Chaire organise aussi des événements, crée et met à jour des outils et des ressources, en plus de prendre part à des conférences et à des consultations publiques.

Si les exemples de contribution sont nombreux, Luc Godbout cite, en matière de recherche, l’étude sur la soutenabilité budgétaire à long terme des finances publiques du gouvernement du Québec.

Cet exercice entrepris une première fois en 2007, puis répété en 2014, en 2018, en 2021 et, bientôt en 2023, vise à répondre à cette question : le gouvernement du Québec pourra-t-il offrir aux générations futures, avec un niveau de fiscalité et un niveau d’endettement comparables, les mêmes services publics qu’aujourd’hui ?

« C’est fort probable que dans 20 ans, nos projections ne se réaliseront pas, car à chaque année, le ministre des Finances présente un budget et fait des ajustements, mais c’est bon de les présenter pour voir l’ampleur du défi qui nous attend si on ne faisait rien. »

En matière de vulgarisation, un livre publié en 2008 et mis à jour dans sa version numérique environ tous les deux ans, Le Québec, un paradis pour les familles ?, se démarque.

C’est dans l’idée d’aider les gens, y compris les politiciens, à estimer la valeur du soutien financier accordé par l’État, tant au fédéral qu’au provincial, aux familles québécoises en 2008 que cet ouvrage a été écrit. Celui-ci montrait, chiffres à l’appui, que les mesures fiscales, associées aux autres aides accordées aux familles, étaient particulièrement avantageuses.

Quelques anecdotes amusantes sont rattachées à ce livre. Par exemple, un ou deux ans après sa parution, la Régie des rentes du Québec, aujourd’hui Retraite Québec, qui gère les allocations familiales, a envoyé un document aux parents en reprenant le titre, mais sans point d’interrogation, pour souligner tout ce que le gouvernement fait pour eux. Plus récemment, en mars 2023, dans un grand quotidien, l’ex-ministre de la Santé Gaétan Barrette, interrogé sur ses lectures, a mentionné que l’ouvrage traînait sur sa table de chevet.

Un outil prisé par l’industrie

Le rayonnement de la Chaire s’étend aussi à l’industrie.

Par exemple, Le Guide des mesures fiscales, qui résume les principales mesures fiscales visant les particuliers, tant au provincial qu’au fédéral, figure parmi les ressources sélectionnées par l’Ordre des CPA du Québec pour ses membres, ainsi que par d’autres organisations.

« Ce guide est à la fois utile pour le simple citoyen, mais aussi pour le praticien d’expérience pour l’aiguiller. C’est l’outil le plus utilisé sur le site, avec un demi-million de clics par année. »

Un impact auprès des décideurs publics

Par ses travaux, la chaire peut également avoir un impact, à l’occasion, sur la fiscalité et les politiques publiques.

Luc Godbout rappelle ainsi qu’en 2004, la chaire a mené une étude sur la déclaration de revenus simplifiée pour les particuliers du Québec.

« Nous l’avions critiquée, en disant qu’elle était trop complexe et qu’elle devrait être abolie. Finalement, elle a été abolie. Elle l’aurait probablement été sans notre étude, mais en montrant toutes les incohérences, je pense qu’on a pu avoir une certaine influence. »

Par ailleurs, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de vieillissement de la population, la Chaire produit de nombreux travaux sur l’incitation au travail des aînés.

Ainsi, en février 2023, dans le cadre de la consultation publique sur le Régime des rentes du Québec (RRQ), la CFFP a déposé un mémoire dans lequel elle préconise, entre autres, le report de l’âge maximal pour recevoir sa retraite de 70 à 75 ans. Le gouvernement a finalement tranché pour l’âge maximal de 72 ans, « ce qui est un premier pas dans la bonne direction, estime Luc Godbout.

Dans son mémoire, la Chaire appuie aussi l’idée de rendre facultatif le versement des cotisations au RRQ à compter de 65 ans, que la personne ait demandée sa rente ou non. Le gouvernement a finalement décidé que ce serait le cas uniquement pour les personnes qui ont demandé leur rente.

« On ne dit pas que ce n’est pas une bonne idée de cotiser, mais si vous voulez cesser de le faire, ça devrait être possible passer 65 ans, pour qu’il y ait de la souplesse pour les travailleurs plus âgés », précise-t-il.

Et pour la suite ?

En terminant, que souhaite le titulaire de la Chaire pour les vingt prochaines années ?

« C’est un privilège, mais on veut continuer à être la référence dans l’analyse des politiques et des finances publiques québécoises, avec la même rigueur et les ressources nécessaires pour avoir cette belle équipe aussi. Maintenant qu’on en a accompli autant en 20 ans, qu’est-ce qu’on fait pour continuer d’être diversifié et pertinent ? C’est le défi qu’on se donne. »

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Planifiez des portefeuilles d’investissements pour surmonter le « Game changer » des faibles taux obligataires https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/bertrand-larocque-et-marc-st-pierre/planifiez-des-portefeuilles-dinvestissements-pour-surmonter-le-game-changer-des-faibles-taux-obligataires/ Fri, 12 May 2023 10:42:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93981 ZONE EXPERTS – Réviser les objectifs de l’investisseur est l’une des options à considérer pour y parvenir.

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Depuis la crise financière de 2008-09, les interventions des banques centrales ont grandement influencé le comportement des marchés financiers, nous offrant le plus long marché boursier haussier de l’histoire, de 2009 à 2021. Puis, les mesures de stimulation se sont prolongées, pour amoindrir les effets sur l’économie des confinements imposés pour lutter contre la COVID-19. À l’été 2020, les taux sur les obligations d’échéance 10 ans, des gouvernements canadien et américain, chutaient à des niveaux avoisinant les 0,50 %. Plusieurs pays européens affichaient même des taux d’intérêt négatifs sur leurs obligations 10 ans. Des niveaux de taux obligataires tellement bas qu’ils n’étaient tout simplement pas soutenables.

Rappelons également le contexte historique d’une tendance à la baisse des taux depuis 40 ans, qui a contribué à gonfler les rendements réalisés sur les obligations dans les dernières décennies. Un réajustement à la hausse des taux obligataires, comme celui survenu en 2022, ne pouvait qu’entraîner une déconfiture de l’indice obligataire Univers.  Ce renversement de tendance sans précédent, et les inquiétudes reliées aux pressions inflationnistes persistantes, viennent changer la donne. Un « Game changer » qui force une remise à niveau des rendements anticipés sur les différentes classes d’actifs au cours des prochaines années.

Rappel des caractéristiques des principales classes d’actifs

Pour voir le tableau en grand format, cliquez sur ce lien.

En plus des trois principales classes d’actifs financiers, notre tableau regroupe aussi certaines catégories d’actions et d’obligations qui sont sensibles à l’inflation sous la rubrique « actifs réels ». Notons que le plus long marché haussier de l’histoire pour les actions (2009 à 2021) s’est produit durant des années de faible inflation, comme le prédit le tableau à la dernière colonne.

Comment les portefeuilles diversifiés sont-ils affectés?

Depuis 1926, le rendement des obligations gouvernementales américaines a dépassé le taux d’inflation de 2 %. Au niveau actuel des taux obligataires, même si l’inflation revenait à l’intérieur de la fourchette de 1-3 % visée par la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada, les obligations restent peu attrayantes. L’espérance d’un rendement brut de l’ordre de 2 % à 3 % couvre à peine le taux d’inflation ciblé.

Quant aux actions américaines, elles ont connu un rendement de plus de 10 % depuis 1926. Cependant, à la lumière du ralentissement de la croissance économique par rapport à la moyenne historique, il est prudent de réduire les attentes de rendement aux environs de 8 % sur la décennie actuelle.

En se basant sur ces prévisions, les portefeuilles diversifiés en actions et en obligations devraient générer des rendements plus faibles que par le passé. La tentation est grande de modifier la répartition d’actifs et d’augmenter la proportion d’actions dans les portefeuilles. N’oublions pas que la volatilité des obligations reste beaucoup plus faible que celle des actions. Le rôle premier des obligations dans un portefeuille vise à réduire sa volatilité.

L’énoncé de politique de placement (ÉPP) de l’investisseur doit au minimum cibler le rendement requis pour réaliser ses objectifs. Faut-il pour autant augmenter la proportion d’actions du portefeuille à un niveau qui lui serait intolérable? Advenant son aversion au risque, est-ce que le rendement requis pour atteindre ses objectifs peut être diminué? La quadrature du cercle du « Game changer » des taux obligataires peut être résolue en examinant deux pistes de solutions:

  1. Solutions en matière de gestion de portefeuille
  2. Solutions en matière de planification du rendement requis du portefeuille

Solutions en matière de gestion de portefeuille

Peut-on s’inspirer de la gestion des grandes caisses de retraite, telles CDPQ, PSP, OMERS et autres, pour bonifier le rendement des portefeuilles? Dans leur portefeuille constitué d’actions et d’obligations, on peut aussi retrouver des infrastructures, de l’immobilier, de la dette et des actions privées. Occasionnellement, on peut aussi trouver des stratégies alternatives, qui leur permettent de rencontrer leurs engagements actuariels avec le moins d’incertitude possible.

  • Les infrastructures et l’immobilier sont des actifs sensibles à l’inflation. En plus de générer un rendement courant, ces investissements ont une « optionalité » sur la croissance économique, tout en offrant la possibilité de hausser les tarifs en période d’inflation. La 407 en Ontario et le pont de la 25 à Laval sont des exemples.
  • Les actions privées ne sont pas évaluées quotidiennement. Leur volatilité n’est pas calculée comme celle des marchés publics, ce qui fausse les comparaisons statistiques, comme le ratio Sharpe par exemple. D’autre part, elles sont du domaine institutionnel et ne sont pas appropriées pour le grand public, en raison des risques de concentration et surtout de liquidité.
  • La dette privée présente les avantages d’une durée plus courte et un rendement plus élevé, mais aussi les désavantages de risque de crédit, risque de concentration et surtout un risque de liquidité. Les déboires récents de Ninepoint Partners et de Romspen Investment Corp. démontrent bien que ces stratégies ne sont pas appropriées pour le grand public.
  • Quant aux stratégies alternatives, les régimes de retraite n’en sont pas nécessairement friands; elles ont l’inconvénient d’amputer le rendement du portefeuille, même si elles ont pour but de réduire le risque (volatilité). Les véritables stratégies « alternatives » qui ont été développées se traduisent soit dans un rendement absolu, dans un marché neutre, dans un fonds de couverture (long/short), du rachat par levier, avec du capital de risque, etc. Ces stratégies ont été préconisées il y a plus de 30 ans par feu David F. Swensen de l’Université Yale. De nos jours, elles sont davantage utilisées par les fonds de dotation (Endowment).  Comme les actions constituent la partie « croissance » des portefeuilles de caisses de retraite, il devient difficile pour elles de justifier l’amputation de leur potentiel de rendement à long terme, pour réduire un risque à court terme.
  • La durée de l’indice Univers de référence en obligations était de 7,3 années au 30 avril 2023.
  • L’indice était composé de 74,6 % en obligations gouvernementales et de 25,4 % d’obligations corporatives.
  • Il est donc possible d’augmenter le rendement du portefeuille en privilégiant l’ajout d’obligations de sociétés de plus courtes échéances (1-5 ans). Comme leur composition est largement dominée par les banques canadiennes, le risque de crédit n’est pas une préoccupation.
  • Dans le contexte actuel de lutte à l’inflation, il est aussi possible aujourd’hui de retrouver des taux annuels garantis de 1 à 5 ans, aux environs de 4% sans risque de fluctuation, pour la partie revenu fixe d’un portefeuille. On retrouve également chez Épargne Placements Québec une obligation à taux progressif, encaissable annuellement, avec un taux annuel minimum garanti qui varie entre 3,5 % et 4,5 %, renouvelable sur une période de 10 ans.

Solutions en matière de planification du rendement requis du portefeuille

Dans le contexte d’attentes de rendement plus faibles sur la décennie, on ne peut exclure la révision des objectifs de l’investisseur pour réduire le rendement requis. Par exemple, il est certain qu’en retardant un objectif retraite à 60 ans plutôt qu’à 50 ans, on diminue le taux de rendement requis pour sa réalisation (sans changer les autres facteurs).

Au chapitre 5 de notre livre Du porte-monnaie au portefeuille, 45 conseils pour mettre votre argent au travail nous indiquons plusieurs facteurs qui agissent sur le calcul du rendement requis de l’épargnant, dans la poursuite de ses objectifs :

  • Réduire le niveau de vie souhaité à la retraite;
  • Retarder le moment du départ à la retraite;
  • Réduire le niveau de vie actuel pour épargner davantage;
  • Accroître le rendement du portefeuille (nous avons vu plus haut que la volatilité du portefeuille devrait augmenter pour maintenir le même rendement qu’auparavant);
  • Mettre en application une combinaison de chacune des solutions précédentes en même temps.

En conclusion, le « Game changer » des faibles taux obligataires force la révision des attentes de rendement des portefeuilles diversifiées sur la décennie en cours. Les rendements attendus sur les obligations sont en-dessous de leur tendance des 40 dernières années. Bien que des solutions existent pour augmenter le rendement des obligations, elles ne suffiront pas à maintenir les mêmes rendements historiques des portefeuilles équilibrés comme par le passé. La stratégie de portefeuille diversifiée avec 60 % d’actions et 40 % d’obligations en est un exemple.

Les actifs réels représentent une solution avantageuse à considérer pour améliorer le rendement d’un portefeuille diversifié, tout en contrôlant la volatilité. Néanmoins, la révision des objectifs reste une avenue à considérer pour les épargnants qui ont une aversion pour les risques de volatilité à court terme. L’établissement, ou la révision, d’un Énoncé de Politique de Placement (ÉPP), permet à l’investisseur et son conseiller en placement de clarifier la stratégie de portefeuille et le rendement ciblé.

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CDPQ : rémunération globale de 18,2 M$ pour les hauts dirigeants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cdpq-remuneration-globale-de-182-m-pour-les-hauts-dirigeants/ Wed, 19 Apr 2023 11:35:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93213 Charles Émond obtient 4,2 M$, en baisse par rapport à l'an dernier.

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La rémunération globale des six plus hauts dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) s’est établie à l’équivalent de 18,2 millions de dollars (M$), en tenant compte des paiements compensatoires et de la conversion des devises.

Ces informations figurent à son plus récent rapport annuel, qui a été déposé mardi à l’Assemblée nationale.

La rémunération globale du président et chef de la direction, Charles Émond, a atteint 4,2 M$ en 2022, ce qui représente une diminution de 4,86% par rapport à l’an dernier.

Cette baisse ne tient pas compte de l’arrêt du versement du montant compensatoire lié à l’embauche de Charles Émond en 2019. Le dernier versement de 1,8 M$ avait eu lieu en 2021.

Pour les cinq plus hauts dirigeants encore en poste, la rémunération totale a diminué de 4,48% par rapport à l’an dernier, sans tenir compte de la variation des devises et des montants compensatoires.

En comparaison, la rémunération octroyée au grand patron du Régime de retraite des enseignants de l’Ontario est passée de 5,8 M$ à 5,1 M$. Pour sa part, le plus haut dirigeant du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) s’est maintenu à 5,1 M$ en 2021.

La diminution de la rémunération s’explique en partie par la diminution des rendements absolus de la Caisse, qui a affiché un rendement négatif de 5,6% en 2022.

Ce rendement négatif survient dans un contexte boursier difficile, précise le porte-parole Maxime Chagnon, en entrevue. « On a eu un rendement négatif de 5,6% en 2022, mais ça se compare avec un rendement moyen négatif de 8,4%, si on prend une quarantaine de fonds institutionnels à travers le monde. »

L’institution a d’ailleurs surpassé ses pairs tant durant le marché haussier de 2021 que durant le marché baissier de 2022, ajoute-t-il. Sur cinq ans, la Caisse estime avoir généré une « valeur ajoutée » de 17,9 G$ en dépassant ses indices de référence.

Pour l’ensemble des employés, les primes octroyées ont diminué de 6% en moyenne par personne, toujours par rapport à 2021. Au total, la Caisse a versé 192,8 M$ à ses 1573 employés, dont 1396 sont établis au Québec.

Les frais de gestion ont légèrement diminué par rapport à l’année précédente. Ils représentent 0,22% de l’actif contre 0,23% en 2021.

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