caisse de retraite – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 11 Feb 2025 12:00:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png caisse de retraite – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-de-transparence-de-la-part-des-societes-de-capital-investissement/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105379 PLANÈTE FINANCE — C’est ce que demande ce groupe de caisses de retraite.

L’article Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’Institutional Limited Partners Association, qui regroupe les caisses de retraite des travailleurs du secteur public en Californie et au Wisconsin, aimerait que les sociétés de capital-investissement divulguent plus d’informations notamment sur leurs frais et leurs rendements, rapporte le Wall Street Journal.

Pour cela, le groupe propose de nouvelles lignes directrices qui permettraient de normaliser les rapports financiers de ces sociétés. Pour le moment, les sociétés de capital-investissement ont tendance à divulguer de l’information en fonction de l’argent investi par leur client.

Ainsi, plus le client met d’argent dans la société, plus il aura accès à de l’information.

Sauf que cette façon de procéder laisse nombre de caisses de retraite dans l’ombre. Même les grandes caisses de retraite se plaignent de manquer d’informations. Elles assurent qu’il leur est difficile de comparer de façon précise les performances des gestionnaires de fonds. De plus, ces caisses estiment que le processus pour obtenir l’information est long et compliqué.

Pour le moment, leurs demandes se heurtent à la position favorable des sociétés des capital-investissement sur le marché. Ces dernières ont davantage de demandes que ce qu’elles sont capables de satisfaire. Au cours des dix dernières années, elles sont parvenues multiplier par six le montant des frais qu’elles perçoivent et par trois leurs actifs.

Il faut comprendre également que, depuis 2018, les caisses de retraite publiques ont presque doublé leurs investissements dans les fonds de capital-investissement, en raison des rendements prometteurs qu’ils offrent.

L’article Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un coup dur pour les énergies fossiles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-coup-dur-pour-les-energies-fossiles/ Thu, 09 Jan 2025 11:27:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104774 PLANÈTE FINANCE — La troisième plus grande caisse de retraite au monde a décidé de se débarrasser de ses investissements dans le secteur.

L’article Un coup dur pour les énergies fossiles est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La caisse de retraite sud-coréenne, le Service national des pensions (NPS), a décidé de ne plus investir dans les producteurs d’énergie à base de combustibles fossiles et de se tourner vers des entreprises qui ont des plans de transition énergétique, rapporte Bloomberg.

La troisième plus grande caisse de retraite au monde a pris cette décision après plus de trois ans de réflexion. Ses nouvelles restrictions s’appliqueront dès 2025 pour les entreprises étrangères, ainsi la caisse vendra dès l’an prochain les actions qu’elle possède dans 28 sociétés étrangères. Quant aux entreprises nationales, le NPS compte se débarrasser de ses investissements dans le fournisseur d’énergie public Korea Electric Power (Kepco) d’ici cinq ans, soit d’ici 2030.

Le NPS a mis en place une politique excluant les entreprises générant plus de 50 % de leurs revenus sur trois ans à partir de ressources non renouvelables. Gérant 791 milliards de dollars en actifs, la caisse de retraite investira désormais dans des entreprises ayant des plans de transition énergétique. Elle exige également que ces entreprises lui fournissent des preuves de leurs progrès dans ce domaine.

À noter que jusqu’à présent cette caisse de retraite était considérée comme étant à la traîne. Son retard s’expliquerait par le faible enthousiasme du gouvernement de la Corée du Sud en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, malgré les promesses gouvernementales de les éliminer d’ici 2050.

L’article Un coup dur pour les énergies fossiles est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’économie locale ne séduit pas les caisses de retraite britanniques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/leconomie-locale-ne-seduit-pas-les-caisses-de-retraite-britanniques/ Wed, 25 Sep 2024 11:05:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102976 PLANÈTE FINANCE – Elles allouent de moins en moins d’actifs dans celle-ci.

L’article L’économie locale ne séduit pas les caisses de retraite britanniques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les caisses de retraite britanniques se détournent toujours plus de l’économie locale. Elles y allouent ainsi de moins en moins d’actifs.

En 2024, les caisses de retraite britanniques ont investi moins de 5 % (4,4 %) de leurs actifs dans les actions nationales, marquant une baisse significative par rapport aux 6,1 % de l’année précédente, qui constituaient déjà un record historique à la baisse, rapporte Pensions & Investments.

Ces chiffres peuvent surprendre, surtout lorsqu’on se rappelle qu’en 2000, plus de la moitié des actifs des fonds de pension britanniques étaient investis dans des actions nationales.

Les régimes de retraite à prestations déterminées sont ceux qui tirent le plus cette moyenne vers le bas puisque seulement 1,4 % de leurs actifs sont investis dans des actifs britanniques. À l’inverse, les régimes de retraite à cotisations déterminées et les caisses de retraite du secteur public contribuent à augmenter la moyenne, investissant respectivement 8 % et 9 % de leurs actifs dans l’économie locale.

Pour tenter d’inverser la tendance, le dernier gouvernement conservateur du Royaume-Uni a mis en place en 2023 des mesures visant à stimuler les investissements britanniques dans les régimes de retraite à prestations déterminées et à cotisations définies, dans le cadre de l’initiative connue sous le nom de Mansion House Compact.

Le nouveau gouvernement travailliste, de son côté, a assuré que lui aussi cherchait des solutions pour encourager les caisses de retraite britanniques à augmenter leurs investissements en actions locales.

Parmi les pays industrialisés, seuls la Norvège, les Pays-Bas et le Canada ont une allocation plus réduite de leurs actifs de retraite dans leurs économies nationales.

Au Canada, un comité explore d’ailleurs les possibilités pour inviter les caisses de retraite à investir davantage dans l’économie de leur pays.

L’article L’économie locale ne séduit pas les caisses de retraite britanniques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les caisses de retraite canadienne, un exemple https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-caisses-de-retraite-canadienne-un-exemple/ Mon, 19 Aug 2024 11:19:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102241 PLANÈTE FINANCE - Le Royaume-Uni compte s’en inspirer.

L’article Les caisses de retraite canadienne, un exemple est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le gouvernement britannique envisage de s’inspirer de l’utilisation de l’épargne retraite par les caisses de retraite canadiennes pour dynamiser l’économie nationale. La chancelière de l’Échiquier du Royaume-Uni, Rachel Reeves, a effectivement rencontré des représentants des grandes caisses de retraite canadiennes pour étudier leur modèle, selon Pensions & Investments.

Rachel Reeves aurait ainsi participé à une table ronde avec :

  • l’Alberta Investment Management,
  • le British Columbia Investment Management,
  • la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ),
  • l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC),
  • le Healthcare of Ontario Pension Plan (HOPP),
  • le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (RREO),
  • Teachers,
  • et l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (Investissements PSP).

Cette rencontre entre la nouvelle ministre travailliste et ces huit caisses de retraite canadiennes s’est tenue à Toronto au début du mois d’août. L’objectif était de comprendre comment la consolidation des caisses de retraite en régimes plus importants peut favoriser les investissements dans les actifs productifs, notamment les infrastructures et les entreprises en forte croissance.

« La taille des régimes de retraite canadiens leur permet d’investir beaucoup plus que les nôtres dans des actifs productifs tels que les infrastructures vitales », a constaté Rachel Reeves.

« Je souhaite que les régimes britanniques tirent les leçons du modèle canadien et stimulent l’économie du Royaume-Uni, ce qui permettrait d’offrir de meilleurs rendements aux épargnants et de débloquer des milliards de livres sterling d’investissement », a-t-elle commenté par le biais d’un communiqué de presse.

À noter que, depuis près de dix ans, plusieurs caisses de retraite britanniques ont été regroupées pour améliorer le rendement des participants et stimuler les investissements au Royaume-Uni. Et le nouveau gouvernement travailliste envisage d’accélérer encore cette tendance.

L’article Les caisses de retraite canadienne, un exemple est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les caisses de retraite misent sur le secteur du crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-caisses-de-retraite-misent-sur-le-secteur-du-credit-prive/ Tue, 06 Feb 2024 13:17:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98871 Nombre d’entre elles augmentent leurs allocations dans ce secteur.

L’article Les caisses de retraite misent sur le secteur du crédit privé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Profitant de la modération des banques, les caisses de retraite augmentent leurs allocations dans le secteur du crédit privé et pour certaines de manière considérable, rapporte Avantages.

Le Régime de pensions du Canada (RPC), le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (Omers), OPTrust, le Healthcare of Ontario Pension Plan (HOOPP), le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO) et la British Columbia Investment Management Corporation (BCI) ont tous affirmé qu’ils comptaient augmenter leur exposition au crédit privé, selon Reuters.

Investissement RPC compte atteindre environ 115 milliards de dollars (G$) doublant ainsi son portefeuille de crédit global et une bonne partie devrait être consacrée au crédit privé.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), de son côté, est la caisse de retraite canadienne qui a le plus augmenté ses allocations au crédit privé de 2019 à 2022.

Cette tendance s’explique notamment par le recul relatif des banques sur le marché du crédit privé. Les banques ont ainsi été forcées de respecter des exigences plus strictes en matière de fonds propres et ont dû renoncer à certains prêts.

Les caisses de retraite ne sont pas soumises aux mêmes obligations, c’est pour cela qu’elles continuent de profiter des opportunités dans ce secteur. Le crédit privé est particulièrement populaire, car il offre de meilleurs rendements que les produits à revenu fixe traditionnels et une meilleure protection contre les baisses que les actions.

L’écart de prix entre les actions et le crédit privé diminue, alors que les rendements du crédit privé sont très proches de ceux des actions et que le risque est moins élevé dans le secteur du crédit privé.

Les actifs de crédit privé sous gestion pourraient atteindre 2 800 G$ dans le monde en 2028, prédit le fournisseur de données Prequin, contre 1 500 G$ en 2022.

À noter que les autorités de régulation n’observent pas cette tendance avec sérénité. La croissance spectaculaire de ce secteur ne manque pas de les inquiéter, car avec l’explosion des coûts d’emprunt et la faiblesse de l’économie les risques de défaillance des entreprises augmentent sensiblement.

L’article Les caisses de retraite misent sur le secteur du crédit privé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un mauvais trimestre pour les caisses de retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-mauvais-trimestre-pour-les-caisses-de-retraite/ Tue, 07 Nov 2023 11:36:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97218 Ces dernières ont enregistré des rendements négatifs.

L’article Un mauvais trimestre pour les caisses de retraite est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le troisième trimestre de 2023 n’a pas été tout rose pour les caisses de retraite, loin de là. Les actions et les obligations ont obtenu des rendements négatifs. Et si ça continue, c’est l’année 2023, que les caisses voudront oublier le plus vite possible, souligne Avantages.

Au troisième trimestre, les caisses de retraite ont ainsi enregistré une baisse de 4,0 % de leur actif ce qui porte le rendement cumulatif annuel à 1,9 %, rapporte l’univers des régimes de retraite de RBC Services aux investisseurs. La RBC attribue cela aux pressions inflationnistes dues en partie à la hausse des coûts de l’énergie et aux tensions géopolitiques.

Les titres à revenu fixe sont les grands perdants de ce trimestre avec un repli de 6,6 % attribuable à la hausse des taux des obligations d’État. Les investisseurs s’attendent à ce que les taux à court terme restent élevés encore un moment, ce qui fait que les obligations à court terme de l’indice FTSE Canada ont cédé 3,9 %, et celles à long terme du même indice ont chuté de 9,5 %.

Les placements sur les marchés boursiers ont un peu mieux performé, mais eux aussi ont enregistré des rendements négatifs. Les actions étrangères des régimes de retraite à prestations déterminées ont ainsi enregistré une baisse de 1,7 % et les actions canadiennes détenues par les régimes ont aussi reculé (-2,2 %).

« Il convient de noter que, bien que la plupart des régimes aient offert des rendements négatifs au troisième trimestre, leur santé financière globale s’est accrue grâce à la hausse des taux, qui a réduit la valeur actualisée de leurs passifs, tient à préciser Niki Zaphiratos, première directrice générale et associée cliente à RBC Services aux investisseurs. La réaction du marché aux événements géopolitiques souligne l’importance d’un suivi vigilant et de décisions stratégiques pour les propriétaires d’actifs. »

L’article Un mauvais trimestre pour les caisses de retraite est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Patrimonica accueille deux nouveaux membres à son comité de placement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimonica-accueille-deux-nouveaux-membres-a-son-comite-de-placement/ Fri, 08 Sep 2023 10:37:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96012 NOUVELLES DU MONDE - Dans le marché du multi-family office.

L’article Patrimonica accueille deux nouveaux membres à son comité de placement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Patrimonica Gestion d’actifs accueille Michel Lemieux et Marc-André Binette à son Comité de placement. « La nomination de ces deux professionnels vient solidifier notre leadership dans le marché du multi-family office ainsi que nos valeurs d’excellence, d’innovation et d’indépendance », a indiqué la firme dans un communiqué.

Michel Lemieux est administrateur de sociétés et consultant. Il a effectué une carrière en investissement institutionnel. Au cours des 11 dernières années, il a été directeur, Placements pour la Fondation Lucie et André Chagnon. Il a également été pendant plus de 20 ans gestionnaire de portefeuille obligataire, d’abord à la caisse de retraite d’Hydro-Québec, puis dans les filiales de gestion de portefeuille du Mouvement Desjardins, et finalement chez Fiera Capital.

Détenteur d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Montréal et CFA, il siège à plusieurs comités de placements, dont ceux du régime de retraite de l’Université Laval, de l’Université du Québec, de la Financière des professionnels et de deux communautés religieuses.

Marc-André Binette, quant à lui, œuvre depuis plus d’une dizaine d’années chez Fondaction. Il y occupe depuis 2019 les fonctions de chef adjoint, placements immobiliers, fonds privés et co-investissements, et supervise à ce titre l’intégration des processus d’évaluation reconnus en matière de développement durable pour l’ensemble des actifs sous sa gouverne.

Avec plus de 25 ans d’expérience en placements alternatifs, Marc-André Binette a travaillé pendant 6 ans chez Groupe Maestro, où il a été directeur des investissements. Il a également dirigé la stratégie et le développement de Beauward immobilier et a débuté sa carrière comme avocat d’affaires en infrastructure immobilière. Il est titulaire d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise en administration des affaires, spécialisation finance, de l’Université de Sherbrooke. Il siège également au conseil d’administration de l’Association canadienne du capital de risque et d’investissement et du Fonds LDN (Land Degradation Neutrality Fund).

Michel Lemieux et Marc-André Binette conseilleront Patrimonica sur ses stratégies de placements et de gestions d’actifs pour sa clientèle composée de familles fortunées, de fondations et de fonds de dotation.

Fondée en 2012, la firme se spécialise dans les services de conseil via Patrimonica Conseil et de gestion de patrimoine via Patrimonica Gestion d’actifs. Elle compte parmi ses administrateurs Alain Bouchard, le fondateur de Couche-Tard, un actionnaire important de la firme qui fait également partie de l’équipe de direction composée de Diane Henry, cofondatrice et présidente, et de Mark-Olivier McNulty, premier vice-président.

L’article Patrimonica accueille deux nouveaux membres à son comité de placement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
CDPQ : un rendement moyen de 4,2 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/cdpq-un-rendement-moyen-de-42/ Wed, 16 Aug 2023 15:12:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95653 L’environnement économique l’amène à faire preuve de prudence.

L’article CDPQ : un rendement moyen de 4,2 % est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Lors d’une mise à jour de ses résultats au 30 juin 2023, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a indiqué avoir enregistré un rendement moyen de 4,2 %. Ce rendement est en ligne avec son indice de référence qui est de 4,1 %.

Sur cinq ans et dix, le portefeuille du bas de laine des Québécois affiche un rendement de 6,0 % et 7,9 %, respectivement.

Ces deux valeurs sont supérieures aux indices de référence de la Caisse, qui sont de 5,0 % sur cinq ans et de 7,0 % sur 10 ans.

Dans les documents de présentation de la mise à jour de ses résultats financiers déposés mercredi matin, la CDPQ indique qu’au 30 juin 2023, les rendements de ses huit plus grands déposants se situent entre 3,8 % et 5,2 % sur six mois. Sur cinq ans, leurs rendements annualisés varient entre 4,4 % et 6,8 %, et sur dix ans, entre 6,5 % et 8,9 %.

« Depuis trois ans, nous avons fait évoluer notre portefeuille pour continuer d’augmenter notre capacité à faire face à la volatilité des marchés. Dans ce contexte, nous avons généré des rendements qui nous permettent d’assurer la santé financière des régimes de nos déposants », a affirmé Charles Emond, président et chef de la direction de la CDPQ.

Charles Emond a ajouté que les investisseurs étaient confrontés à plusieurs signaux contradictoires, tels que la direction de l’inflation, des taux, de l’emploi ou encore des marchés et que cet environnement invitait la Caisse à rester prudente, d’où l’importance de diversifier son portefeuille.

L’article CDPQ : un rendement moyen de 4,2 % est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les grands investisseurs s’intéressent davantage aux actifs non liquides https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-grands-investisseurs-sinteressent-davantage-aux-actifs-non-liquides/ Thu, 06 Jul 2023 10:39:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94841 Poussés par la recherche de rendement.

L’article Les grands investisseurs s’intéressent davantage aux actifs non liquides est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs professionnels se tournent de plus en plus vers les actifs illiquides, et cette tendance n’est pas proche de s’interrompre.

La plupart des investisseurs professionnels prévoient d’augmenter leur allocation en actifs non liquides au cours des cinq prochaines années, indique une étude du gestionnaire d’actifs Managing Partners Group (MPG), menée auprès de 100 de ces investisseurs en Europe et aux États-Unis.

Or, ils allouent déjà en moyenne 23,5 % de leurs portefeuilles aux actifs peu ou pas liquides.

Cette portion va donc s’élever encore plus puisque 95 % des caisses de retraite, des gestionnaires d’actifs en assurance et des gestionnaires de patrimoine envisagent d’accroître leurs investissements en actifs illiquides.

Trois investisseurs professionnels sur dix (31 %) qualifient même la hausse à venir de « spectaculaire », tandis que les deux tiers (64 %) s’attendent à une augmentation légère.

L’étude indique également que…

Lire la suite via Conseiller.ca

L’article Les grands investisseurs s’intéressent davantage aux actifs non liquides est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La CFFP fête ses 20 ans https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-cffp-fete-ses-20-ans/ Tue, 06 Jun 2023 10:08:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94255 DÉVELOPPEMENT - Une référence dans l’analyse des politiques et des finances publiques québécoises.

L’article La CFFP fête ses 20 ans est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le 15 juin prochain, la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke soulignera ses 20 ans, de même que les 50 ans de la maîtrise en fiscalité. Au programme, une journée de réflexion consacrée aux finances publiques et des discussions sur l’évolution de la fiscalité.

Aux origines

Si les deux événements sont célébrés conjointement, c’est parce qu’il y a un lien entre les deux, explique Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques (CFFP) depuis 2015, et professeur titulaire au Département de fiscalité à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke.

« La maîtrise en fiscalité a été créée en 1973 pour être multidisciplinaire, c’est-à-dire pour des étudiants en droit, en économie, en comptabilité et en planification, etc. C’est un peu dans cette optique-là que, 30 ans plus tard, on s’est demandé si on ne pouvait pas faire la même chose en recherche, de manière multidisciplinaire. »

À la fois témoin et acteur privilégié, Luc Godbout était membre du comité qui a esquissé l’idée et fait la promotion d’une chaire de recherche en fiscalité et finances publiques.

Lire également : Au cœur de réformes fiscales

La CFFP sera finalement créée en 2003, grâce à une subvention initiale du gouvernement du Québec qui a été accordée par la ministre des Finances d’alors, Pauline Marois. Elle sera d’ailleurs l’une des invités à la journée réflexion du 15 juin, qui se tiendra au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke.

Une double mission

L’idée à la base de la chaire de recherche était de créer « un groupe indépendant et non partisan », se consacrant à l’analyse des enjeux relatifs aux finances publiques et à la fiscalité, mais également à la vulgarisation des connaissances.

« On l’oublie trop souvent, mais l’un des volets importants de la Chaire est de vulgariser les enjeux socio-économiques ou même la fiscalité qui est très complexe », souligne Luc Godbout, qui est aussi le chercheur principal de la CFFP depuis ses débuts.

Une contribution importante

Aujourd’hui, les divers travaux de la Chaire, qui dépassent le millier depuis sa fondation, jouissent d’une grande crédibilité dans les secteurs privés et gouvernementaux, et même du grand public. Outre des articles de revue, des bulletins de veille, des livres ou chapitres de livres, des cahiers et notes de recherche et des rapports à des organismes, la Chaire organise aussi des événements, crée et met à jour des outils et des ressources, en plus de prendre part à des conférences et à des consultations publiques.

Si les exemples de contribution sont nombreux, Luc Godbout cite, en matière de recherche, l’étude sur la soutenabilité budgétaire à long terme des finances publiques du gouvernement du Québec.

Cet exercice entrepris une première fois en 2007, puis répété en 2014, en 2018, en 2021 et, bientôt en 2023, vise à répondre à cette question : le gouvernement du Québec pourra-t-il offrir aux générations futures, avec un niveau de fiscalité et un niveau d’endettement comparables, les mêmes services publics qu’aujourd’hui ?

« C’est fort probable que dans 20 ans, nos projections ne se réaliseront pas, car à chaque année, le ministre des Finances présente un budget et fait des ajustements, mais c’est bon de les présenter pour voir l’ampleur du défi qui nous attend si on ne faisait rien. »

En matière de vulgarisation, un livre publié en 2008 et mis à jour dans sa version numérique environ tous les deux ans, Le Québec, un paradis pour les familles ?, se démarque.

C’est dans l’idée d’aider les gens, y compris les politiciens, à estimer la valeur du soutien financier accordé par l’État, tant au fédéral qu’au provincial, aux familles québécoises en 2008 que cet ouvrage a été écrit. Celui-ci montrait, chiffres à l’appui, que les mesures fiscales, associées aux autres aides accordées aux familles, étaient particulièrement avantageuses.

Quelques anecdotes amusantes sont rattachées à ce livre. Par exemple, un ou deux ans après sa parution, la Régie des rentes du Québec, aujourd’hui Retraite Québec, qui gère les allocations familiales, a envoyé un document aux parents en reprenant le titre, mais sans point d’interrogation, pour souligner tout ce que le gouvernement fait pour eux. Plus récemment, en mars 2023, dans un grand quotidien, l’ex-ministre de la Santé Gaétan Barrette, interrogé sur ses lectures, a mentionné que l’ouvrage traînait sur sa table de chevet.

Un outil prisé par l’industrie

Le rayonnement de la Chaire s’étend aussi à l’industrie.

Par exemple, Le Guide des mesures fiscales, qui résume les principales mesures fiscales visant les particuliers, tant au provincial qu’au fédéral, figure parmi les ressources sélectionnées par l’Ordre des CPA du Québec pour ses membres, ainsi que par d’autres organisations.

« Ce guide est à la fois utile pour le simple citoyen, mais aussi pour le praticien d’expérience pour l’aiguiller. C’est l’outil le plus utilisé sur le site, avec un demi-million de clics par année. »

Un impact auprès des décideurs publics

Par ses travaux, la chaire peut également avoir un impact, à l’occasion, sur la fiscalité et les politiques publiques.

Luc Godbout rappelle ainsi qu’en 2004, la chaire a mené une étude sur la déclaration de revenus simplifiée pour les particuliers du Québec.

« Nous l’avions critiquée, en disant qu’elle était trop complexe et qu’elle devrait être abolie. Finalement, elle a été abolie. Elle l’aurait probablement été sans notre étude, mais en montrant toutes les incohérences, je pense qu’on a pu avoir une certaine influence. »

Par ailleurs, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de vieillissement de la population, la Chaire produit de nombreux travaux sur l’incitation au travail des aînés.

Ainsi, en février 2023, dans le cadre de la consultation publique sur le Régime des rentes du Québec (RRQ), la CFFP a déposé un mémoire dans lequel elle préconise, entre autres, le report de l’âge maximal pour recevoir sa retraite de 70 à 75 ans. Le gouvernement a finalement tranché pour l’âge maximal de 72 ans, « ce qui est un premier pas dans la bonne direction, estime Luc Godbout.

Dans son mémoire, la Chaire appuie aussi l’idée de rendre facultatif le versement des cotisations au RRQ à compter de 65 ans, que la personne ait demandée sa rente ou non. Le gouvernement a finalement décidé que ce serait le cas uniquement pour les personnes qui ont demandé leur rente.

« On ne dit pas que ce n’est pas une bonne idée de cotiser, mais si vous voulez cesser de le faire, ça devrait être possible passer 65 ans, pour qu’il y ait de la souplesse pour les travailleurs plus âgés », précise-t-il.

Et pour la suite ?

En terminant, que souhaite le titulaire de la Chaire pour les vingt prochaines années ?

« C’est un privilège, mais on veut continuer à être la référence dans l’analyse des politiques et des finances publiques québécoises, avec la même rigueur et les ressources nécessaires pour avoir cette belle équipe aussi. Maintenant qu’on en a accompli autant en 20 ans, qu’est-ce qu’on fait pour continuer d’être diversifié et pertinent ? C’est le défi qu’on se donne. »

L’article La CFFP fête ses 20 ans est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>