capital-investissement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 23 Sep 2024 11:16:00 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png capital-investissement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Anges Québec nomme un nouveau président https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/anges-quebec-nomme-un-nouveau-president/ Mon, 23 Sep 2024 11:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103018 NOUVELLES DU MONDE - Stéphane Drouin succède à Geneviève Tanguay.

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Le réseau d’investisseurs Anges Québec a nommé Stéphane Drouin au poste de président-directeur général. Il entrera en fonction le 23 septembre, succédant à Geneviève Tanguay, qui a dirigé l’organisation de 2020 à 2024.

Investisseur et entrepreneur, Stéphane Drouin a occupé des postes clés dans les secteurs de l’innovation, du marketing et du développement des affaires. Au cours des 10 dernières années, il a conseillé des chefs d’entreprises en matière de planification stratégique, développement de marchés et gestion des opérations via son entreprise, Groupe C. Il a également été coach à l’École d’Entrepreneurship de Beauce.

De 2019 à 2021, il a contribué à mettre en place le Centre québécois d’innovation en commerce tout en dirigeant le Conseil québécois du commerce de détail. Plus récemment, il a œuvré en tant qu’entrepreneur en résidence pour Investissement Québec, avant de prendre en charge la stratégie d’achat québécois de 2021 à 2024. Il est titulaire d’un diplôme en administration de l’Université Laval.

Selon Frédéric Bastien, président du conseil d’administration d’Anges Québec, Stéphane Drouin est « la personne idéale pour mener la prochaine phase de développement de l’organisation ».

Sa nomination survient à un moment clé pour Anges Québec, spécialisé dans le financement d’entreprises innovantes en démarrage, alors que le financement en capital risque dans ce secteur a considérablement diminué au cours de la dernière année. Au quatrième trimestre de l’année financière 2023-2024, la société déclare avoir investi 2,8 millions de dollars dans des start-ups.

« L’impact des anges investisseurs est bien établi comme un catalyseur crucial pour le succès des start-ups. Nous nous engageons à apporter, à travers notre équipe et nos membres investisseurs, une valeur ajoutée aux entrepreneurs, en contribuant activement à la création des entreprises qui façonneront le succès économique du Québec de demain », a signalé Stéphane Drouin.

Geneviève Tanguay, qui avait pris les rênes de l’organisation en 2020, passe le flambeau après quatre ans de leadership. Elle avait succédé à François Gilbert, qui avait dirigé Anges Québec pendant les 12 années précédentes.

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La NFL ouvre ses portes au capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-nfl-ouvre-ses-portes-au-capital-investissement/ Thu, 05 Sep 2024 11:00:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102634 PLANÈTE FINANCE — Les prises de participations sont limitées à 10 %. 

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La National Football League (NFL), la ligue de football professionnel américain, a franchi un pas historique en permettant aux sociétés de capital-investissement de prendre des participations allant jusqu’à 10 % dans ses équipes. Cette décision, annoncée le 28 août, marque un changement important dans la politique de propriété des franchises, jusque-là réservée aux personnes physiques, selon RDS.

Lors d’une réunion extraordinaire à Eagan, au Minnesota, les 32 propriétaires d’équipes de la NFL ont voté en faveur de cette ouverture. Désormais, les fonds d’investissement auront la possibilité de détenir une part des équipes pour une durée minimale de six ans.

Les propriétaires des équipes du championnat aux revenus les plus importants ont approuvé une première série d’investisseurs : trois fonds (Ares Management, Arctos Partners et Sixth Street) et un consortium composé de Blackstone, Carlyle, CVC, Dynasty Equity et Ludis, a indiqué Reuters.

Ces sociétés sont prêtes à investir un montant global de 12 milliards de dollars (G$), comprenant les fonds levés par effet de levier. Cette liste pourrait s’élargir, selon Joe Siclare, vice-président exécutif de la NFL, qui anticipe une augmentation des investissements et de la valeur des franchises.

Bien que la NFL ait décidé d’ouvrir son capital, elle impose des limites strictes pour protéger son modèle de gouvernance. La limite des participations, plafonnées à 10 %, est inférieure à celle permise dans d’autres grandes ligues sportives, telles que la National Basketball Association (NBA), la Ligue nationale de hockey (NHL), la Major League Baseball (MLB) et la Major League Soccer (MLS), qui autorisent leurs équipes à vendre jusqu’à 30 % de leurs actions à des fonds d’investissement.

Chaque fonds approuvé peut investir dans un maximum de six équipes, avec une restriction supplémentaire : pas plus de 20 % de chaque fonds ne peut être alloué à une seule équipe. De plus, aucun investisseur individuel ne pourra détenir plus de 7,5 % d’un fonds. Les propriétaires de ligues et leurs familles peuvent investir leur propre patrimoine dans ces fonds à hauteur de 3 %.

Les démarches de la ligue pour ouvrir son capital ont débuté l’année dernière avec la mise en place d’un comité chargé d’examiner les changements potentiels à apporter à sa politique de propriété. En mars 2024, la ligue a indiqué qu’elle s’approchait d’un plan final.

Cette décision survient dans un contexte de valorisation record des équipes de la NFL. En 2023, la ligue a généré des revenus de 13 G$. Avec des clubs parmi les plus valorisés au monde, la liste des acheteurs potentiels s’est considérablement réduite.

Malgré cette ouverture, la gouvernance de la NHL ne sera pas affectée, selon un propriétaire d’équipe. Les personnes physiques demeurent les actionnaires majoritaires et conservent le contrôle sur les décisions importantes.

Sept des dix clubs sportifs les plus valorisés du monde sont membres de la NFL, selon Forbes. Les Cowboys de Dallas sont évalués à 9 milliards de dollars. L’an dernier, les Commanders de Washington ont été cédés à un groupe d’investisseurs pour un montant record de 6,05 G$.

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Questions et réponses avec Mark Benedetti https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/questions-et-reponses-avec-mark-benedetti/ Wed, 05 Jun 2024 10:45:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101181 Le directeur général et co-responsable d’Ardian en Amérique du Nord nous offre sa perspective et son analyse.

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De passage à Montréal à l’occasion d’Invest Canada 24 de CVCA et Réseau Capital, un événement en capital de risque et développement présenté le 29 mai au Fairmont le Reine Elizabeth, Mark Benedetti, directeur général et co-responsable d’Ardian en Amérique du Nord, s’est entretenu avec Finance et Investissement.

Finance et Investissement. Vous êtes un Montréalais d’origine — originaire de Saint-Lambert, diplômé de l’Université McGill, qui êtes installé à New York depuis plusieurs années. Avec le recul et compte tenu de votre expérience, qu’est-ce qui selon vous distingue le marché québécois/canadien du capital-investissement des marchés américain et mondial ?

Mark Benedetti. D’abord, je dois dire que notre base de clients est importante au Québec où l’on compte 35 grands investisseurs, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec, Investissements PSP, Desjardins, Hydro-Québec, l’Université de Montréal, l’UQAM, etc. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’Ardian a choisi d’ouvrir il y a quelques mois son bureau à Montréal. Nous sommes fidèles à nos clients, notamment avec la Caisse, notre premier client, grâce à qui nous sommes là.

Je parlais récemment avec des collègues européens et ils sont comme moi impressionnés par les investisseurs québécois et leur haut niveau de compréhension des enjeux et du marché.

Si je compare le marché canadien avec celui américain, j’observe ici beaucoup de profondeur, beaucoup de talents dans les équipes et donc un important niveau d’expertise. Celle-ci se reflète, à mon avis, dans leur approche qui est très prudente, plutôt conservatrice. Cela leur a bien servi à traverser les crises financières, comme on l’a vu en 2009, et les récentes bulles notamment dans le secteur des technologies.

Je regarde favorablement ce que les caisses de retraite font en termes d’investissement, de gestion des effectifs, de recrutement des talents, tout cela est très bien géré. Je trouve qu’à cet égard le marché canadien est un leader mondial. En comparaison, les équipes aux États-Unis et en Europe sont en sous-effectifs. Elles ont moins d’expérience et cela se voit dans leurs résultats. On n’a qu’à regarder les performances de la CDPQ en matière d’investissements privés pour s’en convaincre.

Enfin, je mentionnerais tout ce qui a trait à la transition énergique et aux énergies renouvelables, où le Canada me paraît avoir une meilleure expertise dans le domaine et certainement une longueur d’avance par rapport aux États-Unis.

FI. Quelles sont, à vos yeux, les tendances lourdes à l’échelle mondiale en matière de capital-investissement ?

MB. Aujourd’hui, on observe un phénomène où de nombreux investisseurs institutionnels dans le monde entier se retrouvent avec une surpondération de leurs actifs dans les investissements privés par rapport à leurs cibles initiales. Ils ont, par exemple, commencé leurs investissements il y a 5 ou 10 ans, et les marchés publics ont chuté il y a deux ans, les marchés de crédit aussi, ce qui a gonflé leurs allocations en capital-investissement. Si bien qu’à l’heure actuelle il est plus difficile de lever des fonds. Le corollaire de ce phénomène est que le marché secondaire (un mécanisme de liquidités où des positions peuvent être rachetées), où nous sommes présents, est devenu très actif en termes de volume de ventes. Beaucoup de gestionnaires choisissent de transiger sur ce marché pour recalibrer leurs allocations. Cela va continuer pour trois ou cinq ans. À l’époque le marché secondaire était très niché, maintenant c’est devenu très important et de l’ordre de 200 G$.

L’autre tendance que nous observons à l’échelle mondiale est que, dans le contexte actuel, marqué par des guerres et une hausse des taux d’intérêt, les banques prennent de moins en moins de dettes. Antérieurement, chaque fois qu’il y avait un rachat en investissement privé, c’était financé à 80 % par les grandes banques et 20 % par les fonds de dettes privés. Et aujourd’hui c’est exactement l’inverse. La hausse des taux a rendu les banques très frileuses. Notre secteur de crédit privé a donc pris de l’ampleur.

La troisième tendance du marché est la croissance de l’intelligence artificielle (IA). La demande en capitaux pour ce secteur est très importante. En termes de capitalisation, le marché des centres de données (Data Center) représente environ un trillion de dollars. Pour atteindre les objectifs du marché de l’IA, on a besoin de doubler cela dans les 5 prochaines années. Pour construite ces centres, la demande en énergie et en ressources est énorme. La demande en électricité pour ce faire sera équivalente à ce qui se consomme actuellement en Allemagne ! Cela signifie qu’il y a des occasions en infrastructure, en énergie renouvelable et en stockage. La demande est très forte et en croissance. L’utilisation d’électricité pour ChatGPT c’est l’équivalent d’alimenter une petite ville.

FI. Comment entrevoyez-vous la deuxième moitié de l’année 2024 (taux d’intérêt) ? Et quels sont, selon vous, les secteurs d’activités à privilégier ?

MB. Il n’y a pas si longtemps encore — quelques mois, disons, la majorité des observateurs financiers prévoyait des baisses de taux, voire 4 ou 5 baisses. J’étais plutôt dubitatif, car l’inflation restait quand même élevée à l’époque, elle ne semblait pas vouloir baisser. Depuis, l’inflation a baissé légèrement, mais le « problème » (et ce n’est pas vraiment un problème) c’est que nos investissements vont très bien. Dans notre grand portefeuille d’investissements privés, on a un taux de croissance d’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization, ou Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement – BAIIDA en français) sur les douze derniers mois de 15-20 %. Y a-t-il un besoin de se précipiter à baisser les taux ? Peut-être, mais je ne suis pas convaincu. Je crois que les baisses de taux prendront plus de temps à venir qu’on ne le pense.

Après la petite bulle de 2021 qui a touché les titres technologiques, plusieurs ont considéré ce secteur comme étant survalorisé. Il y avait peut-être un peu de vrai là-dedans, mais je continue de croire que les entreprises de ce secteur occuperont un rôle clé dans l’économie au cours des cinq prochaines années. On privilégie aussi des secteurs qui sont un peu moins volatils. Je pense à l’agriculture (chaîne de valeurs) et les services aux entreprises. On touche moins au secteur des biens de consommation.

L’une des craintes que nous avons actuellement concerne le marché de l’immobilier de bureaux aux États-Unis — fortement impacté depuis la pandémie, particulièrement considérant le refinancement de prêts qui sont imminents et qui sont de l’ordre de 200 G$ et plus. Il faudra voir comment va se dénouer cette affaire et quel impact cela aura à la fois sur les banques et sur les marchés.

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BMO et Carlyle s’associent encore une fois pour élargir l’accès aux marchés privés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/bmo-et-carlyle-sassocient-encore-une-fois-pour-elargir-lacces-aux-marches-prives/ Wed, 03 Apr 2024 10:44:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99875 Une bonne nouvelle pour les investisseurs qualifiés canadiens.

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BMO Gestion mondiale d’actifs établit sa troisième collaboration visant à élargir l’accès aux marchés privés pour les investisseurs qualifiés canadiens. En partenariat avec Carlyle, une société de placement mondial qui gérait 426 milliards de dollars d’actifs fin décembre 2023, cette stratégie permettra d’accéder à un portefeuille mondial diversifié de capital-investissement par le biais d’un fonds unique prévu pour ce printemps.

« Nous sommes ravis de travailler avec Carlyle pour simplifier les placements dans le capital-investissement, qui a toujours été le segment le plus rentable des marchés privés », assure Jeffrey Shell, chef, Placements non traditionnels, BMO Gestion mondiale d’actifs.

Carlyle exerce ses activités par l’intermédiaire de trois segments :

  • capital-investissement mondial,
  • titres de créance mondiaux
  • et solutions de placement mondiales (AlpInvest).

« La catégorie d’actif du capital-investissement offre une exposition à des sociétés privées comptant parmi les 80 % de l’économie qui ne sont pas cotées en bourse et qui, traditionnellement, n’étaient offertes qu’aux grands investisseurs institutionnels. Ensemble avec Carlyle, nous nous concentrons sur la conception de produits qui mettent l’expérience des investisseurs qualifiés canadiens au premier plan, notamment en permettant des souscriptions mensuelles avec des investissements minimums relativement faibles et en éliminant la nécessité d’appels de capitaux, qui sont une caractéristique standard des fonds créés pour les investisseurs institutionnels », résume Jeffrey Shell.

« Nous sommes ravis de collaborer avec BMO Gestion mondiale d’actifs dans le cadre de ce qui constitue une étape importante pour les activités de gestion de patrimoine de Carlyle au Canada, alors que nous continuons à élargir notre portée dans le canal à l’échelle mondiale, affirme Shane Clifford, chef de la stratégie de gestion de patrimoine de Carlyle. La solution, qui passe par notre plateforme AlpInvest, offrira aux investisseurs qualifiés au Canada un accès direct à un portefeuille mondial d’occasions principales, secondaires et de co-investissement, procurant aux investisseurs une exposition diversifiée aux marchés privés. »

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RBC est accusée d’écoblanchiment https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rbc-est-accusee-decoblanchiment/ Wed, 07 Feb 2024 12:24:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98902 À la suite de la publication d’un rapport.

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Des groupes environnementaux accusent la Banque Royale du Canada (RBC) d’écoblanchiment alors que la RBC, qui a été le deuxième plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022, a publié un rapport qui indique la voie à suivre pour atteindre la carboneutralité au Canada.

L’Institut d’action climatique RBC a publié son premier « rapport Action climatique », qui souligne les progrès, mais aussi des actions que les Canadiens devraient faire pour diminuer les gaz à effet de serre.

La plus grande banque du pays présente son rapport comme étant « un aperçu sans précédent de la lutte aux changements climatiques au Canada » et écrit notamment que « le Canada doit presque doubler ses dépenses en matière de climat pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050 » et que les consommateurs devront modifier leurs habitudes.

Des groupes environnementaux n’ont pas tardé à réagir après la publication du document.

« RBC demande aux consommateurs de dépenser leurs milliers de dollars différemment, mais cela ne changera pas la façon dont elle investit des centaines de milliards dans les combustibles fossiles », a dénoncé Keith Stewart, stratège principal en matière d’énergie chez Greenpeace Canada.

« RBC n’a aucune crédibilité pour parler des progrès climatiques du Canada alors qu’elle est le plus grand bailleur de fonds du pays pour le pétrole, le gaz et le charbon sales », a pour sa part indiqué Richard Brooks, de l’organisation Stand.earth.

Selon les données de la plus récente étude de Banking on Climate Chaos, publiée par un consortium de groupes écologistes, la Banque Royale du Canada (RBC) est le plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022.

L’aide financière de la Royale au secteur des combustibles fossiles a atteint 42 milliards de dollars américains (G$ US) en 2022, selon l’étude, soit 3 G$ US de plus qu’en 2021.

Ce qui fait dire à Richard Brooks que « l’Institut d’action climatique RBC semble être le service de relations publiques de la banque en matière d’écoblanchiment » et que s’il « prend au sérieux l’action climatique, il peut commencer par rédiger un plan climatique crédible pour la RBC ».

Appelée à réagir à ces accusations, l’une des auteures du rapport, Mya Truong-Regan, a indiqué qu’elle n’est « pas impliquée dans la partie financière de la banque » et que l’un des mandats de l’Institut d’action climatique RBC, pour qui elle effectue de la recherche, est d’adopter une « approche fondée sur les faits et axée sur les données dans la manière dont nous effectuons nos recherches ».

La chercheuse a souligné que même si elle fait partie de la RBC, elle « jouit également d’une indépendance en termes de capacité à faire des recherches ».

La RBC ne suggère pas de diminuer la production de pétrole

Dans son rapport, l’Institut d’action climatique RBC suggère que le financement des entreprises pour l’action climatique soit « augmenté de façon exponentielle » et que l’industrie doit « saisir toutes les occasions possibles pour adopter à plus grande échelle les technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone ».

L’Institut d’action climatique RBC recommande aussi, pour l’année 2024, une série d’initiatives qui concernent l’agriculture, les bâtiments, l’électricité et le transport.

Toutefois, à aucun endroit dans son rapport de 80 pages l’Institut d’action climatique RBC ne recommande de réduire la production de pétrole, comme le suggèrent, par exemple, différents rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC).

Le secteur au Canada qui émet le plus de GES est celui de la production pétrolière et gazière avec 179,8 Mt d’éq. CO2 en 2020.

Est-ce que le Canada devrait réduire sa production pétrolière afin de diminuer ces GES et lutter contre les changements climatiques ?

À cette question, voici ce qu’a répondu la chercheuse Mya Truong-Regan: « Ce sont des décisions commerciales que les individus de ces secteurs doivent prendre. Ce n’est pas mon expertise. Encore une fois, c’est une décision qu’ils doivent prendre en fonction de la façon dont ils perçoivent la demande du marché pour leurs produits, de leur devoir envers leurs actionnaires ».

Selon les données de l’étude Banking on Climate Chaos, depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat en 2016, RBC a accordé plus de 253,98 G$ US de financement aux entreprises de combustibles fossiles.

Doubler les dépenses en matière de climat

Le rapport de l’Institut Action Climat RBC indique que pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le Canada faire passer ses dépenses en matière de climat, du  niveau actuel d’environ 37 G$ à 60 G$ par année.

Le document souligne également que les marchés publics, le capital-investissement et le capital-risque devront « intensifier leurs efforts » et investir davantage d’argent dans les investissements verts, car ils ne représentent que 8 % des flux de capitaux destinés aux efforts climatiques depuis 2021.

Selon l’Institut d’action climatique RBC, les marchés privés génèrent plus que suffisamment de capitaux pour financer une plus grande partie de la transition, avec seulement 6 % des nouveaux financements en capital consacrés aux efforts en matière de climat et de technologies propres l’année dernière.

Les gouvernements provinciaux et municipaux devront également intensifier leurs efforts, indique le rapport, et les consommateurs devront également modifier leurs habitudes de dépenses, car le gouvernement fédéral a jusqu’à présent fourni une grande partie du financement et atteint ses limites budgétaires.

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La grande transition bancaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-grande-transition-bancaire/ Wed, 22 Nov 2023 11:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97346 Le capital quitte les banques traditionnelles vers des joueurs parallèles.

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Pour les banques de la planète, les 18 derniers mois ont été les meilleurs depuis la crise financière de 2007. Cependant, selon une étude de McKinsey, cela ne peut cacher des changements de fond qui voient les banques perdre de façon spectaculaire leur importance relative.

Le salut des banques a passé par la hausse de 500 points de base des taux d’intérêt depuis le deuxième trimestre de 2022. Alors que le rendement sur équité était en moyenne de 9% depuis 2010, il est passé à 12% en 2022, et devrait se hisser à 13% en 2023, prévoit McKinsey. Du coup, les profits du secteur ont explosé de 280 milliards de dollars américains (G$US) en 2022, à 1,4 billions $US.

Les chiffres mondiaux montrent qu’en servant d’intermédiaires à 402 billions $US de fonds, les firmes financières de tous les horizons produisent des revenus totaux de 7 billions $US. Excluant la Chine, ces actifs s’élèvent à 326 billions $US. Alors que le PIB mondial croissait annuellement de 3%, les revenus d’intermédiation le faisaient au rythme de 6%.

Or, excluant la Chine où la présence des banques est encore prépondérante, les fonds détenus par les banques ont connu un exode majeur. Ainsi, de 2015 à 2022, les actifs financiers détenus dans les bilans des banques sont passés de 89 à 120 billions $US, soit une hausse annuelle moyenne de 4%. Les actifs détenus hors des bilans des banques ont affiché une hausse annuelle moyenne de 7%, passant de 125 à 206 billions $US.

Trois quarts des actifs hors banques

Résultat : 73% des actifs financiers se retrouvent maintenant hors du bilan des banques, dans des institutions autres, constate McKinsey. C’est un scénario qui se déploie maintenant depuis quelques années. Alors que les clients recherchent des rendements plus élevés, un financement en capital plus faible ou une meilleure adéquation des durées, les actifs financiers ont augmenté et ont migré hors du bilan des banques – c’est-à-dire hors des dépôts d’entreprises et de particuliers, hors des obligations bancaires et d’autres éléments de passif et d’actions. Ils sont allés vers des non-banques, des véhicules hors-bilan tels que des fonds de pension, des actifs numériques, du capital privé, des investissements alternatifs.

Cet exode est surtout visible dans l’abandon des comptes de dépôt bancaire au profit des fonds de marché monétaire. Une grande partie est facilitée et accélérée par les changements technologiques. Et l’exode est inégal. Aux États-Unis, plus de 75% de la hausse des actifs se retrouve désormais hors banque, en Europe, c’est 55%. En Chine, par contre, c’est seulement 30%, en Amérique latine, 40%. Le capital privé est un des grands gagnants de l’exode, sa croissance annuelle moyenne de 19%, ayant vu ses actifs sous gestion passer d’environ 2,3 billions $US en 2015 à 8 billions $US en 2022.

Un ratio cours/valeur comptable déprimé

Dans son ensemble, le secteur bancaire souffre d’un important stigmate que révèle un ratio cours/valeur comptable de 0,8. « Les institutions financières dans leur ensemble continuent de se négocier en dessous de leur valeur comptable, écrit McKinsey, ce qui suggère que les acteurs du marché pensent qu’elles continueront collectivement à avoir un rendement sur capital inférieur au coût du capital, comme c’est actuellement le cas pour plus de la moitié des institutions bancaires. »

Parmi les 14 plus importants secteurs industriels, les banques se languissent au bas du classement. Au sommet, les géants technologiques dominent avec un ratio cours/valeur comptable de 9,2, suivi des technologies de l’information, à 4,5, des soins de santé, à 3,9 et des produits de consommation de base, à 3,6. Au 6e rang viennent les « autres » institutions financières, avec un ratio de 2,4. Tout en bas, viennent les banques traditionnelles avec leur ratio de 0,8.

Entre les « autres » institutions financières et les banques traditionnelles, on retrouve d’importants écarts. Par exemple, les spécialistes de paiement affichent un ratio cours/valeur comptable de 8,7, très proche de celui des géants technologiques, et les fournisseurs de plateformes (parquets électroniques, gardiens de titres, etc.), un ratio de 3,0, et les gestionnaires d’actifs, de 1,9.

En parallèle à ces développements, la géographie bancaire se déplace. Alors qu’on pensait à un moment que ce déplacement se faisait vers les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), il se concentre plutôt dans la zone que McKinsey appelle le croissant de l’Océan Indien, qui s’étend de Singapour à l’Afrique de l’Est en passant par l’Inde et Dubaï. C’est là qu’on trouve plus de 50% des banques qui présentent la plus forte croissance annuelle.

« Les secteurs bancaires d’Asie, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Afrique augmentent globalement leurs revenus plus rapidement que ceux des marchés développés, et cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, constate McKinsey. En 2022-23, par exemple, le Moyen-Orient et l’Afrique ont vu leurs revenus augmenter de 11 %, soit presque le double de la croissance annuelle moyenne des revenus bancaires de la région de 2016 à 2022. »

Un simple répit

Les résultats encourageants des 18 derniers mois ne se poursuivront probablement pas, juge McKinsey. « Notre analyse suggère que la contraction à long terme de la marge bénéficiaire et du rendement sur capital pourrait reprendre, sujet à la perspective à long terme sur les taux d’intérêt. Les gains nets en intérêt pourraient être courts vécus et les marges d’intérêt pourraient baisser si, et quand, les hausses de taux vont ralentir et, ultimement, se renverser. » De plus, de nouvelles exigences en réserves de capital issues des Accords de Bâle III pourraient substantiellement affecter les banques.

Dans ce mouvement planétaire de l’argent hors des banques, McKinsey invite les banques à établir cinq priorités, la première étant de mieux saisir les gains potentiels de productivité qu’offrent les nouvelles technologies, au premier chef l’intelligence artificielle. Par contre, il y a un aspect crucial que son étude néglige : tout cet argent qui échappe au secteur bancaire quitte également un environnement règlementaire mieux rodé. Plusieurs des avenues qu’empruntent les actifs en exode ne sont pas aussi bien balisées. On en a vu certains effets dans la crise de 2007-08.

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Investissement Québec se dote de nouveaux directeurs, Fonds d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/investissement-quebec-se-dote-de-nouveaux-directeurs-fonds-dinvestissement/ Mon, 25 May 2020 12:25:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66443 NOUVELLES DU MONDE - Investissement Québec vient de promouvoir Nicolas Lauzon à titre de Directeur, Fonds d’investissement.

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Comme gestionnaire, il aura notamment à sa charge le développement et la gestion du groupe d’analystes qui appuient les transactions et le suivi des participations en fonds.

Nicolas Lauzon s’est joint à Investissement Québec en 2017 à titre d’Analyste principal, Investissements, Capital de risque et fonds.

Auparavant, il a travaillé plus de 3 ans à titre d’analyste à la Caisse de dépôt et placement du Québec, à la suite d’un passage de plus de 3 ans également au sein de la Banque TD.

Nicolas Lauzon détient en maitrise en Finance de HEC Montréal.

Pour sa part, Dany Belmonte vient d’être nommé Directeur de comptes principal, Fonds d’investissement.

Dany Belmonte s’est joint à Investissement Québec en 2019 à titre d’Analyste-expert, Capital de risque et fonds d’investissement.

Il compte plus de 12 ans d’expérience en investissement, tant au Québec qu’à l’international, notamment au sein de la Caisse de dépôt et placement du Québec et d’Investissements PSP.

Dany Belmonte est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires des HEC Montréal et est candidat pour le titre d’analyste agréé en investissement alternatif (Chartered Alternative Investment Analyst).

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Vanguard va offrir l’accès au capital-investissement à ses clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/vanguard-va-offrir-lacces-au-capital-investissement-a-ses-clients/ Tue, 18 Feb 2020 13:23:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64244 La firme veut introduire la concurrence des frais dans ce secteur.

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Vanguard a conclu un partenariat stratégique avec HarbourVest, un spécialiste du marché privé de 68 milliards de dollars, afin de permettre aux investisseurs qualifiés d’accéder au capital-investissement.

John Toomey, directeur général de HarbourVest, a déclaré que le partenariat avec Vanguard était une « extension naturelle » de ses activités existantes.

« Nous sommes impatients d’élargir l’accès au capital privé pour aider à renforcer les rendements des investisseurs qualifiés », a-t-il ajouté.

Ce partenariat va permettre à Vanguard d’offrir de nouvelles stratégies à ses clients institutionnels, mais également d’introduire une concurrence significative en matière de frais dans le secteur le plus rentable de l’industrie de l’investissement, révèle un article du Financial Post.

« Le capital-investissement viendra compléter notre principal indice et les fonds gérés activement, alors que nous cherchons à élargir l’accès à cette classe d’actifs et à améliorer les résultats des clients », a déclaré Tim Buckley, directeur général de Vanguard.

Pour le moment, cette stratégie n’est accessible qu’aux clients institutionnels, mais Vanguard vise à en étendre l’accès à un plus grand nombre d’investisseurs le moment venu.

« Pour les investisseurs individuels en particulier, ce partenariat représentera une opportunité incroyable – un accès et des conditions qu’ils ne pourraient pas obtenir seuls », a-t-il déclaré.

Vers une guerre des prix

Les gestionnaires de fonds d’investissement privés appliquent une structure de frais plus coûteuse et ont pour le moment échappé à la concurrence féroce des prix qui s’est étendue au secteur traditionnel des fonds communs de placement.

Mais Vanguard s’est forgé une réputation dans cette guerre des prix. On peut donc s’attendre à ce que la firme challenge ses concurrents dans ce nouveau secteur.

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