Parrainé par Guy Cormier, président du conseil et chef de la direction du Mouvement Desjardins, cette initiative est présidée par Pina Marra, Conseillère stratégique, chef de la trésorerie du Mouvement Desjardins, dont le rôle est de représenter Guy Cormier au sein du Comité.

Pina Marra, une femme engagée

Il semblait logique qu’un tel rôle revienne à Pina Marra. La jeune femme possède ainsi près d’une vingtaine d’années d’expérience dans le milieu, de nombreux diplômes et surtout elle adore s’impliquer dans de nombreux comités, particulièrement ceux dans le domaine de la finance.

Pina Marra est arrivée au Mouvement Desjardins en mars 2009, en tant que conseillère principale en normalisation comptable. Elle a ensuite diversifié ses expériences au sein de l’organisation. Avant d’occuper son poste actuel, elle a été pendant trois ans conseillère senior, Relations avec les investisseurs et instruments de capital.

Détentrice du titre de comptable professionnelle agréée (CPA), d’un Baccalauréat en commerce et d’un diplôme en comptabilité publique de l’Université de McGill, Pina Marra est présentement engagée au sein du programme de maîtrise en Gestion de l’innovation à l’École de technologie supérieure (ÉTS).

Mais ce qui désigne Pina Marra comme la candidate privilégiée pour le poste de présidente du Comité Jeune c’est son implication personnelle. « J’aime redonner, c’est une passion pour moi », témoigne-t-elle.

Parmi les nombreux groupes au sein desquels la jeune femme a travaillé ou siège encore, on peut citer les CPA de 2006 à 2008. « Je trouve que c’est une belle profession et qu’il est important d’en faire la promotion », explique-t-elle. Les CPA faisaient notamment beaucoup d’activités auprès des Cégeps et des universités pour faire la promotion du titre. Des établissements que visent également le Comité Jeune de Finance Montréal.

Pina Marra est aussi membre active du McGill Women Alumnae Association depuis 2007. Elle en a même été la présidente. La conseillère stratégique de la trésorerie du Mouvement Desjardins a également à cœur tout ce qui est technologique. En plus de sa maîtrise, elle fait partie du Conseil des technologies de l’information et des communications (ICTC) et du comité fintech de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM).

Un comité diversifié

Le Comité Jeune compte 16 membres. Les jeunes professionnels qui en font partie ont été choisis par Finance Montréal parce qu’ils sont collectivement représentatifs de l’ensemble de l’industrie financière.

« Ce Comité, c’est l’industrie qui se met en forme pour développer des initiatives afin de forger un futur qui va évoluer avec les différentes tendances et innovations qui se développent », commente Pina Marra.

Les membres du comité ont moins de 40 ans. On y retrouve une belle diversité. Une diversité de sexe, puisqu’il y a la parité homme-femme, mais aussi une diversité d’âge avec des personnes âgées dans la mi-vingtaine, le début trentaine et la mi-trentaine.

« Selon l’âge, les membres ont une vision très différente, note Pina Marra. Ceux qui sont depuis plus longtemps dans l’industrie connaissent l’impact que celle-ci peut avoir sur la société. Les jeunes qui commencent connaissent moins les différents types de métiers. »

Toutefois, les 16 membres ne sont pas tout seuls. Ils peuvent compter sur l’appui de toutes les entreprises membres de Finance Montréal, mais également sur leurs ambassadeurs. Ces derniers sont des personnes œuvrant dans l’industrie qui désirent s’impliquer et le Comité est toujours à la recherche de nouveaux ambassadeurs.

« Il faut vraiment que tout le monde s’implique et y croit pour faire la différence », commente-t-elle.

Des initiatives autour de trois axes

Le Comité a décidé de concentrer ses actions autour de trois axes principaux :

• L’image et démystifier l’industrie financière
• Attirer les talents
• L’éducation financière

Concernant l’image, en travaillant avec de jeunes professionnels, le Comité a réalisé que l’industrie était opaque. Le public ne connait pas la diversité des métiers qui la composent, car ils n’ont de contacts qu’avec des professionnels bien précis, comme les banquiers ou les conseillers œuvrant dans le secteur de l’assurance. Le Comité veut donc s’assurer de faire connaître tous ces autres métiers. Il veut également montrer que l’industrie se soucie de l’impact qu’elle a sur la société.

Finalement, il veut montrer l’aspect humain de l’industrie financière. « L’industrie financière ça a l’air froid. On veut montrer qu’il y a des humains passionnés derrière tout ça », affirme Pina Marra.

Le but consiste aussi de démontrer que l’industrie financière a de belles valeurs et a un grand impact sur le monde. « L’industrie financière supporte les initiatives qui ont un impact sur la société, donc indirectement elle a un impact », commente Pina Marra.

Ce dernier point est particulièrement important pour attirer des talents. « Dans le domaine de la finance, on veut continuer à attirer les talents et de plus en plus de jeunes veulent aller travailler pour des entreprises qui ont un impact. On doit donc leur démontrer que nous on en a un! », affirme Pina Marra.

De plus, en devenant davantage numérique, les institutions financières doivent faire compétition avec des Google ou des Ubisoft lorsqu’elles recherchent des employés. Elles doivent donc faire en sorte de montrer qu’elle est leur valeur ajoutée par rapport à ces nouveaux concurrents.

Pour attirer de nouveaux talents, le Comité cherche aussi à créer des partenariats avec différents groupes. Il est par exemple en discussion avec certains ordres professionnels pour montrer qu’une industrie à laquelle ils n’avaient peut-être jamais pensé, s’intéresse beaucoup à eux.

Finalement, le Comité estime que l’éducation financière est un besoin essentiel à la vie. Il veut donc agir pour éduquer les jeunes notamment en intervenant au secondaire auprès des jeunes et même pouvoir aller plus tard directement dans les écoles primaires.

« Je suis déjà allée voir des plus jeunes et ils sont très allumés. J’ai été surprise de l’intérêt qu’ils ont pour la finance et ils veulent en savoir plus », s’enthousiasme-t-elle.

Le Comité bénéficie par ailleurs de l’aide de deux représentants de Finance Montréal, Benoit Desgroseiller et Maude Laparé, pour s’assurer que les initiatives prises par le Comité sont innovantes et complémentaires à ce qui se fait déjà dans le marché.

Pour le moment, le Comité est en train de développer ses actions concrètes. Celles-ci seront officiellement dévoilées au premier trimestre de 2020.

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