compte épargne à taux d’intérêt élevé – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 27 Sep 2024 20:18:23 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png compte épargne à taux d’intérêt élevé – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Beaucoup d’argent devrait affluer vers les FNB axés sur les dividendes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/beaucoup-dargent-devrait-affluer-vers-les-fnb-axes-sur-les-dividendes/ Wed, 09 Oct 2024 10:18:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103243 FOCUS FNB — Le contexte y est propice au retour.

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Au cours des deux dernières années, plus de 200 milliards de dollars (G$) ont été dirigés vers les titres de revenu à court terme comme les certificats de placement garanti (CPG) et les fonds négociés en Bourse (FNB) de marchés monétaires et de compte d’épargne à intérêt élevé, constate une récente étude de CIBC Marchés des capitaux. Mais la baisse des taux d’intérêt va atténuer l’attrait de ces produits d’épargne et favoriser un exode vers les produits susceptibles de donner de meilleurs rendements, notamment des FNB de divers types, parfois plus exotiques.

Les véhicules à dividendes sont ainsi susceptibles de retrouver leur attrait. « Historiquement, les dividendes ont produit un tiers du rendement total des actions au Canada et 20 % aux États-Unis », fait ressortir l’étude. Leur attrait est d’autant plus fort qu’au Canada, les rendements de dividendes sont sensiblement plus musclés qu’aux États-Unis. « Présentement, le dividende anticipé sur le S&P/TSX est de 3,0 %, le double de ce qu’offre le S&P 500 », rapporte CIBC.

Cette faveur historique accordée aux titres à dividendes ne s’est certainement pas vérifiée au cours des dernières années. La très forte performance des actions des cinq années récentes a réduit l’impact des rendements de dividende. Toutefois, avec la baisse des taux, « on s’attend à ce que les dividendes fassent une plus forte contribution à nouveau », écrivent les auteurs de l’étude.

Un retour en force

Le contexte est propice au retour des dividendes. En faisant l’hypothèse d’un retour vers des rendements généraux plus traditionnels (ce que CIBC juge plus probable), « les dividendes vont devenir plus importants, même en considérant leur attrait à titre de simples générateurs de flux de trésorerie ».

Évidemment, ceux qui sont allés vers les produits de revenu à court terme comptent parmi les investisseurs les plus conservateurs, de telle sorte que, s’ils sortent de ces produits, on peut s’attendre à ce qu’ils aillent vers les produits à dividende fondamentaux qui offrent une solide diversification et une part d’appréciation du capital à long terme. De façon typique, ces investisseurs cherchent une différence dans le rendement de l’ordre de deux points de pourcentage, évalue CIBC. Ils sont donc susceptibles de tarder à quitter les produits d’épargne très conservateurs et, quand ils le feront, ils préféreront plus probablement des produits à dividende avec une longue feuille de route plutôt que des produits nouveaux et affriolants.

CIBC identifie une dizaine de FNB généraux de base où les rendements totaux sur douze mois, et notamment les rendements de dividendes sur la même période, ont été significatifs. C’est le cas au premier chef du FNB Global X actif actions privilégiées (HPR), lancé en novembre 2010, avec un rendement total de 33,1 % et un rendement en dividende de 4,5 %. Très proche, le Vanguard FNB indiciel FTSE canadien à dividende élevé (VDY), lancé en novembre 2012, affiche 22,2 % et 4,5 % respectivement.

Pour l’investisseur qui est prêt à se lancer dans les secteurs vedettes canadiens des financières, des services publics et des fiducies immobilières, un peu plus risqués parce que plus concentrés, CIBC repère une autre dizaine de candidats heureux. Dans les financières, le rendement total de 12 mois a été en moyenne de 27,2 % et le dividende, de 5,3 % ; dans les services publics, de 16,2 % et 5,9 % respectivement, dans les fiducies immobilières, de 19,2 % et 4,8 %.

L’attrait du synthétique exotique

Par contre, pour ceux qui sont prêts à prendre un peu plus de risque (et théoriquement à empocher plus de rendements), avec des FNB plus jeunes, l’offre est maintenant devenue diversifiée et attrayante, juge CIBC. Ici, l’investisseur plus entreprenant ne veut pas se contenter d’un rendement de 4 %, prêt à recourir aux options et à l’effet de levier pour amplifier les dividendes. Toutefois, dans ces produits, les performances sont inégales, certaines catégories de produit ayant bien fait, d’autres affichant des rendements inférieurs à leurs indices de référence.

Ici, les FNB avec ventes d’options d’achat couvertes se sont distingués. C’est le cas notamment du FNB Harvest de revenu Leaders des soins de santé (HHL) : rendement total sur 12 mois, 20,7 %, dividendes sur 12 mois, 8.0 %. Dans la catégorie des FNB alternatifs à effet de levier, CIBC repère le Fonds indiciel Rendement amélioré des banques et assureurs vie canadiens Evolve (BANK) : rendement total sur 12 mois, 24,9 %, dividendes sur 12 mois, 16,1 %.

« Ces produits spécialisés ont une utilité, soutient CIBC. Tout comme les FNB sectoriels constituent un véhicule utile pour la rotation sectorielle, ces produits peuvent être utiles aux investisseurs qui ont suffisamment d’appétit pour le risque, qui sont convaincus par la courbe des rendements et qui font confiance au gestionnaire de portefeuille pour prendre les bonnes décisions en matière d’effet de levier. Toutefois, ces produits peuvent se situer en dehors de la fourchette idéale pour un investisseur en dividendes typique qui penche du côté de l’aversion au risque. »

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Ces vents de dos qui propulsent les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ces-vents-de-dos-qui-propulsent-les-fnb/ Thu, 18 Jul 2024 09:46:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101533 FOCUS FNB - Ces outils de placement peuvent aider à composer avec les changements à la politique monétaire.

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Nombre de tendances stimulent la demande pour les fonds négociés en Bourse (FNB), dont l’innovation du secteur, la demande des divers types d’investisseurs et les anticipations des changements à la politique monétaire des banques centrales du monde. Et ces tendances devraient continuer de donner de l’élan à ce type de fonds durant un bon moment.

C’est ce dont ont discuté les panélistes du webinaire Les FNBs en 2024 : évolution de l’industrie, diffusé par le Cercle finance du Québec, le 20 juin dernier. En voici les faits saillants.

Effet de la politique monétaire

La direction des taux d’intérêt et la courbe des rendements obligataire influencent les ventes et les rachats de FNB. Par exemple, certains conseillers et investisseurs utilisent des FNB afin de s’exposer de manière tactique à des segments de la courbe des taux, qui est encore actuellement inversée.

Pour les cinq premiers mois de 2024, par exemple, les FNB de titres à revenu fixe considérés comme ayant une durée « ultra courte » affichent des créations nettes de 699 millions de dollars (M$) et les FNB de titres à revenu fixe à longue duration, des créations nettes de 971 M$, selon Banque Nationale Marchés financiers. Après la catégorie des FNB obligataire de marché total, qui affiche des créations nettes de 3,7 G$ durant cette période, ces deux types de FNB ont été parmi les plus populaires dans les créations nettes, reflétant une volonté par les investisseurs de s’exposer à la fois aux parties courte et longue de la courbe des rendements obligataires.

« On voit les participants du marché qui veulent maintenant prolonger leur durée du côté des titres obligataire avec les baisses du taux qui ont commencé par la Banque du Canada », a indiqué Erika Toth, directrice générale, ventes aux institutions et conseillers, FNB BMO, chez BMO Gestion mondiale d’actifs.

Par ailleurs, la catégorie des FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) a connu des rachats nets de 31 M$ de janvier à mai 2024, alors que cette catégorie avait pourtant été très populaire ces dernières années.

Selon Erika Toth, ces rachats s’expliquent en partie par les changements réglementaires qui touchent l’actif sous-jacent de ces fonds et en ont réduit un peu leur rendement. Ils découlent également de la volonté de déployer du capital dans le marché des actions et de privilégier les fonds obligataires à très court terme, qui offrent « non seulement une amélioration du rendement, mais aussi un petit prolongement de la durée et une efficacité fiscale accrue par rapport aux produits CEIE », a-t-elle dit.

« Nous avons observé des clients remplacer leurs FNB de CEIE avec des FNB d’obligations à ultra court terme, avec une durée autour de 0,2 ou 0,3 ans, et qui sont généralement un panier d’obligations à escompte, donnant un important avantage fiscal. Ces produits prennent avantage du fait que la courbe des taux est inversée et les taux de distribution sont plus attrayants avec les produits de court terme », a-t-elle ajouté en marge du webinaire.

Les clients qui anticipent une baisse rapide des taux d’intérêt ajoutent de divers FNB à revenu fixe avec une durée allant de 3 ans à 17 ans en fonction de leur point de vue, a-t-elle précisé : « L’un des avantages importants des FNB à revenu fixe est qu’ils vous permettent de cibler facilement la durée ou la qualité de crédit que vous souhaitez, et l’on peut modifier son portefeuille de manière rapide et efficace grâce à leur liquidité. »

« Il n’y a pas un consensus clair actuellement au niveau de la stratégie qui est favorisée par les conseillers pour la durée d’un portefeuille en revenu fixe. La courbe des taux d’intérêt à commencer à baisser ce qui favorise les obligations de plus longue durée, mais la courbe est toujours inversée donc les taux sur le court terme demeurent plus attrayants que les taux long terme. Nous voyons encore des flux d’argent entrer dans les produits de revenus fixes à court terme incluant les FNB de marché monétaire », a indiqué Jean-François Girard, directeur, Développement et gestion des fonds d’investissement, chez Desjardins Société de placement, en marge du webinaire.

Les investisseurs ont privilégié d’investir dans les FNB d’actions américaines non couvertes en fonction du risque de change, a par ailleurs noté Marie-Chantal Lauzon, première vice-présidente au développement des affaires – Global X ETFs. Cette préférence est possiblement le reflet d’un différentiel de taux de rendement entre les titres à revenu fixe américains et canadiens, ce qui favorise le dollar américain, a noté Laurent Boukobza, vice-président et stratège FNBs pour l’Est du Canada chez Placements Mackenzie.

Par ailleurs, la courbe des rendements obligataires américaine fait que certains investisseurs canadiens favorisent l’achat de FNB américains, a noté Jean-François Girard.

Ces investisseurs canadiens doivent toutefois faire attention aux impacts fiscaux indésirables découlant de la détention de FNB américains, dont l’obligation de remplir le feuillet fiscal T1135 Bilan de vérification du revenu étranger. Selon ce formulaire, un résident fiscal canadien doit remplir ce formulaire s’il détient un bien étranger déterminé dont le coût total est supérieur à 100 000 $, les FNB américains étant considérés comme de tels biens.

Jeunes et FNB

D’après les études et sondages faits par le Mouvement Desjardins, les clients les plus jeunes sont particulièrement intéressés par les FNB, selon Jean-François Girard : « Les jeunes vont prendre une place de plus en plus grande en termes de clientèle. Et ils sont énormément attirés par les FNB. Par ailleurs, les jeunes sont intéressés par l’investissement responsable. Ça reste une thématique qui est très forte et qui résonne très bien chez les jeunes. »

Cette clientèle est possiblement attirée par les FNB parce que les fonds indiciels du marché américain ont souvent une part élevée de leur actif dans les sept titres du secteur technologique qui ont connu récemment une forte croissance, lesquels sont désignés comme Magnificient 7. « Les FNB indiciels du marché américain bénéficient aussi de la concentration de ce qu’on appelle les Magnificient 7, qui ont énormément bien fait. Ça ne peut pas perdurer par contre », a-t-il estimé.

Entre autres pour cette raison, ce type de clients auront besoin d’éducation sur ces outils de placement afin de bien les comprendre.

Utile pour les conseillers

Les conseillers en placement devraient continuer d’accroître leur utilisation des FNB au fil des ans, prévoit Erika Toth, directrice, FNB, pour l’Est du Canada, chez BMO Gestion mondiale d’actifs. « De plus en plus, ils vont utiliser des FNB pour remplacer les titres individuels. »

Selon Valeurs mobilières TD, les conseillers en placement emploient des FNB de titres à revenu fixe pour constituer leurs portefeuilles. Ce type de conseillers devraient continuer d’utiliser des FNB indiciels, mais aussi des FNB basés sur des règles, des FNB factoriels et des FNB gérés activement, selon Erika Toth.

Par ailleurs, un segment de représentants en épargne collective peut désormais utiliser certains FNB qui se négocient en série F par l’intermédiaire de FundServ, d’après elle.

« L’actif sous gestion en fonds communs composés de FNB est de 48 G$, d’après Investors Economics », a-t-elle ajouté.

Parmi le segment des investisseurs autonomes, sont populaires les FNB de vente d’options d’achats couvertes et les FNB d’allocation d’actifs, lesquels comprennent une part à la fois de FNB d’actions et de FNB obligataire et qui sont rééquilibrés en fonction de la pondération cible. Chez les investisseurs institutionnels, les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) devraient continuer d’être populaires.

Secteur innovant

Le secteur des fonds négociés en Bourse au Canada est particulièrement innovant et il est fort probable que cette inclinaison soit un autre vecteur de croissance. Selon Marie-Chantal Lauzon, bien que les FNB indiciels soient très populaires et utilisés, les FNB non indiciels ont connu une forte croissance ces dernières années, stimulés entre autres par les FNB factoriels.

Les FNB utilisant des stratégies d’options, comme les FNB à résultats structurés ou les FNB de vente d’options d’achats couvertes seront aussi un vecteur de croissance selon Erika Toth.

Les stratégies de gestion active ou factorielle à faible coût seront possiblement un autre facteur de croissance, selon Jean-François Girard. Même si l’innovation stimulera la demande de FNB, ce marché reste relativement concentré.

« En tout, 70 % des flux depuis le début de l’année sont concentrés dans les 20 plus gros FNB au Canada, a souligné Jean-François Girard. Il y a énormément de développement de produits, mais ça reste quand même (un marché) assez concentré. »

Finance et Investissement était partenaire de diffusion de l’événement. Le Cercle finance Québec n’a pas eu de droit de regard sur la couverture de l’événement.

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FNB de CEIE : composer avec la nouvelle ère réglementaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-de-ceie-composer-avec-la-nouvelle-ere-reglementaire/ Wed, 10 Jan 2024 11:16:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98365 FOCUS FNB -Notamment en ce qui a trait aux normes de liquidité.

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Les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) gagnent en popularité dans le paysage financier canadien, alliant les caractéristiques traditionnelles d’un compte d’épargne à la souplesse et à l’accessibilité d’un fonds négocié en Bourse (FNB).

Cependant, les récents développements réglementaires du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) suggèrent des changements pour ces instruments de placement.

Pour renforcer la stabilité et la résilience du système financier canadien, le BSIF a maintenu ses principes fondamentaux en matière de normes de liquidité. Cette décision a une incidence sur les normes de liquidité visant les sources de financement de gros assorties à des caractéristiques semblables à celles du financement de détail, comme les FNB de CEIE.

En bref, les institutions de dépôt qui sont les contreparties de ce financement seront désormais tenues de détenir suffisamment d’actifs liquides de haute qualité, comme des obligations d’État à court terme, pour couvrir tous les soldes des FNB de CEIE qui peuvent être retirés en moins de 30 jours.

Selon les professionnels de l’industrie, ce règlement, qui doit être mis en œuvre d’ici le 31 janvier 2024, pourrait entraîner une baisse des rendements offerts par les FNB de CEIE à mesure qu’ils s’ajustent aux nouvelles exigences.

Il est important de se rappeler que les changements réglementaires font partie de l’évolution naturelle de tout produit financier novateur. La réglementation suit souvent les innovations, fournissant les mécanismes de contrôle nécessaires, en particulier dans les secteurs nouveaux et en développement du marché financier.

Elle offre l’occasion de peaufiner ce qui fonctionne et de s’attaquer aux vulnérabilités potentielles, ce qui contribue en fin de compte à la viabilité à long terme et à la crédibilité des produits financiers.

Malgré ces changements, les principaux avantages des FNB de CEIE demeurent intacts. Ces fonds continuent d’offrir une combinaison d’avantages, dont la liquidité et la commodité d’une structure de FNB combinée à la stabilité et au potentiel de rendement d’intérêt d’un compte d’épargne à taux d’intérêt élevé.

Comprendre les notions de base entourant les FNB de CEIE

Contrairement aux FNB traditionnels qui détiennent habituellement des actions, des obligations ou des produits de base comme des commodités, les FNB de CEIE investissent principalement dans des comptes en espèces à haut rendement portant intérêt qui sont détenus auprès de grandes banques canadiennes.

Cette structure leur permet d’offrir des taux d’intérêt concurrentiels tout en offrant la liquidité et la facilité de négociation associées aux FNB.

L’un des principaux mécanismes des FNB de CEIE est leur valeur liquidative (VL), qui est généralement fixée à 50 $. Les intérêts sur ce prix s’accumulent régulièrement au fil du temps, reflétant la valeur croissante des comptes en espèces sous-jacents.

Ensuite, à intervalles réguliers (habituellement mensuels), les intérêts courus sont distribués aux investisseurs et la valeur liquidative est ramenée à 50 $. Ce cycle offre un modèle clair et prévisible de croissance et de versement pour les investisseurs, tout en éliminant presque entièrement la volatilité en tant qu’instrument de placement sans durée.

Les taux d’intérêt des FNB de CEIE sont particulièrement dignes de mention, surtout dans le contexte financier actuel. Étant l’un des rares produits qui profitent de la hausse des taux d’intérêt, semblable aux obligations à taux variable, les rendements des FNB de CEIE suivent de près les changements de taux directeur de la Banque du Canada.

À l’heure actuelle, la plupart des FNB de CEIE offrent des rendements bruts annualisés d’environ 5 %. Il s’agit d’une option attrayante pour les investisseurs à la recherche de rendements plus élevés sur les placements en espèces, associée à la souplesse nécessaire pour accéder facilement à des positions et en sortir, grâce à la faible marge et aux coûts de transaction typiques du processus de création et de rachat des FNB. L’investisseur doit également tenir compte de l’effet des frais de courtage lorsqu’il achète et vend des parts de FNB de CEIE.

FNB de CEIE par rapport aux autres équivalents de trésorerie

Les FNB de CEIE offrent une solution de rechange moderne pour la gestion de trésorerie, grâce à ses avantages tangibles par rapport aux options traditionnelles comme les fonds communs de placement du marché monétaire et les certificats de placement garanti (CPG).

Les FNB de CEIE se distinguent cependant des fonds du marché monétaire par leur plus grande flexibilité. La structure des FNB permet la négociation intrajournalière, ce qui offre la chance aux investisseurs d’acheter et de vendre tout au long de la journée de négociation, contrairement aux fonds communs de placement du marché monétaire, où les opérations ne sont habituellement exécutées qu’à la fin de la journée. Cette fonction permet aux investisseurs de réagir rapidement aux changements du marché ou aux besoins immédiats en liquidités.

De plus, les FNB de CEIE ont généralement des ratios de dépenses inférieurs à ceux des fonds du marché monétaire, ce qui en fait un choix moins cher. En ce qui concerne le risque, bien que les fonds du marché monétaire soient considérés comme des placements à faible risque, ils comportent un certain degré de risque de crédit puisqu’ils peuvent comprendre des actifs comme des billets à ordre et des papiers commerciaux. En revanche, les FNB de CEIE investissent principalement dans des comptes institutionnels à haut rendement et portant intérêt auprès de grandes banques, ce qui offre un profil de risque plus sûr.

En ce qui concerne les CPG, ils offrent actuellement des taux concurrentiels, certaines institutions permettant aux investisseurs de fixer un taux sans risque pouvant atteindre 5,65 % pendant un an. Le principal avantage des CPG réside dans la certitude du taux, qui demeure fixe pour la durée du CPG. De plus, ils sont assurés par la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC), alors que les FNB de CEIE ne le sont pas.

Les CPG ont toutefois également un désavantage, qui est lié à la liquidité. Si un investisseur doit accéder rapidement à des fonds, le rachat d’un CPG pourrait être difficile et entraîner des pénalités. Les FNB de CEIE, à l’inverse, offrent l’avantage d’une facilité en matière de liquidité. Ils peuvent être achetés et vendus rapidement à partir de n’importe quel compte de courtage, ce qui offre aux investisseurs une souplesse et un accès à leurs fonds sans risque de pénalité.

Utilisation des FNB de CEIE dans un portefeuille de placements

La période prolongée de faibles taux d’intérêt au cours de la dernière décennie a amené de nombreux investisseurs et conseillers à négliger les liquidités en tant que catégorie d’actif traditionnelle, favorisant souvent les actions et les obligations.

En quête de rendements plus élevés, les investisseurs ont eu tendance à prendre plus de risques de crédit et de duration en ce qui concerne les placements en titres à revenu fixe. Toutefois, cette stratégie s’est révélée difficile en 2022 et 2023, alors que la hausse des taux d’intérêt a entraîné d’importantes réductions des indices obligataires globaux canadiens.

Le bon côté de ce scénario est la résurgence des liquidités en tant que composante viable d’un portefeuille de placements bien équilibré, d’autant plus que le taux directeur s’établit maintenant à 5 %.

Les liquidités sont redevenues une option attrayante, en particulier pour les investisseurs en phase de retrait de leur parcours de placement. Elles servent de tampon contre la volatilité observée dans les pondérations en actions et en titres à revenu fixe, assurant stabilité et sécurité.

Les FNB de CEIE offrent aux investisseurs un moyen continu de rééquilibrer leurs portefeuilles, grâce à leur liquidité élevée.

De plus, les FNB de CEIE procurent un revenu mensuel, ce qui est une caractéristique particulièrement avantageuse pour les personnes qui comptent sur leurs placements pour des flux de trésorerie réguliers.

Plus important encore peut-être, les FNB de CEIE ne présentent pratiquement aucune volatilité, un facteur clé pour les investisseurs qui recherchent la stabilité dans un climat financier incertain.

À une époque où le potentiel de diversification des obligations est remis en question, une alternative au portefeuille traditionnel « 60/40 » composé peut-être de 60 % d’actions, de 30 % de titres à revenu fixe et de 10 % d’équivalents de trésorerie comme un FNB de CEUE pourrait être une alternative viable, accessible et à faible coût.

Exploiter la puissance des FNB de CEIE : un dernier point de vue

Les principaux atouts des FNB de CEIE, notamment leur capacité à fournir des liquidités, un revenu régulier et une volatilité minimale, en font une option attrayante pour les investisseurs qui recherchent une approche équilibrée pour la planification financière.

De plus, le paysage en évolution de ce type de placement au Canada, façonné par les récents changements réglementaires et les conditions du marché, souligne l’importance de l’éducation et de la recherche continues.

L’industrie des FNB, en particulier le segment des FNB de CEIE, est très concurrentielle et en constante évolution. Par conséquent, il est essentiel de magasiner et de comparer différents FNB de CEIE pour trouver ceux qui répondent le mieux à vos besoins particuliers.

Pour les investisseurs et les conseillers qui envisagent des FNB de CEIE, il est donc crucial de se tenir au courant des derniers développements dans ce créneau. Pour tirer parti du segment du marché canadien des FNB, vous devez bien comprendre les divers produits disponibles et la façon dont ils correspondent à vos objectifs de placement et à ceux de vos clients.

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FNB obligataires : ils ont la faveur des investisseurs pariant sur une hausse des taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-obligataires-ils-ont-la-faveur-des-investisseurs-pariant-sur-une-hausse-des-taux/ Thu, 09 Nov 2023 10:49:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97248 En raison de la courbe de croissance des rendements récemment observée.

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Alors que les rendements obligataires ont grimpé le mois dernier, les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB) ont acheté des fonds à revenu fixe et ajouté de la duration, pariant sur un pic des taux d’intérêt, selon le dernier rapport sur les FNB de la Financière Banque Nationale.

Près de 1,3 milliard de dollars (G$) ont été investis dans les FNB d’obligations canadiennes en octobre, ce qui représente près de la moitié des 2,8 G$ d’entrées totales enregistrées pour le mois.

Les FNB à revenu fixe ont dominé toute l’année, représentant près de 19 G$ sur les 29,6 G$ d’entrées de fonds depuis le début de l’année, selon la Banque Nationale.

Cependant, alors que les FNB d’obligations à court terme et d’obligations de remplacement en espèces ont été les moteurs de la majeure partie de l’année, la situation a changé le mois dernier, et « les investisseurs ont de plus en plus opté pour une exposition à long terme afin de parier sur un recul des taux par rapport à leur sommet », selon le rapport.

Le iShares Core Canadian Universe Bond Index ETF, d’une valeur de 6,3 G$, en a été le principal bénéficiaire, attirant 860 millions de dollars (M$) en octobre, selon la Banque Nationale. Les FNB d’obligations à long terme ont également rapporté 598 M$.

Les rendements obligataires ont bondi le mois dernier, prolongeant une déroute qui remonte à 2022, lorsque les banques centrales ont commencé leur resserrement agressif pour lutter contre l’inflation. Alors que l’idée de taux d’intérêt plus élevés et plus longs s’est imposée, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a brièvement franchi le seuil des 5 % pour la première fois depuis 2007.

« Depuis, les rendements ont chuté au Canada et aux États-Unis en raison des données économiques peu reluisantes et des indications des banques centrales selon lesquelles le cycle agressif de hausse des taux pourrait approcher de sa fin », affirme la Banque Nationale.

Les FNB du marché monétaire et des comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) ont rapporté 462 M$ en octobre. Ces fonds sont restés populaires malgré l’incertitude réglementaire, qui a pris fin le 31 octobre lorsque le Bureau du surintendant des institutions financières a annoncé de nouvelles exigences en matière de liquidités pour les fonds CEIE.

À partir du 31 janvier, les banques devront classer les dépôts des fonds FNB CEIE comme des fonds de gros non garantis avec un taux de liquidation de 100 %, ce qui pourrait affecter les rendements offerts sur ces produits populaires.

En ce qui concerne les actions, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation ont été les fonds les plus populaires en octobre, avec 730 M$. Le total des flux vers les FNB actions en octobre n’a été que de 691 M$, les fonds thématiques et certains FNB factoriels ayant enregistré des sorties.

Les FNB de cryptomonnaies ont rebondi avec des entrées de 248 M$, suite à la spéculation selon laquelle la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine allait approuver les FNB de bitcoins au comptant, un changement réglementaire qui ne s’est pas concrétisé.

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FNB de CEIE : règles plus strictes en matière de liquidité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fnb-de-ceie-regles-plus-strictes-en-matiere-de-liquidite/ Thu, 02 Nov 2023 09:54:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97163 Les rendements sur les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) pourraient diminuer dès 2024.

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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) augmente les exigences en matière de liquidités pour les fonds négociés en Bourse (FNB) de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE), une décision qui pourrait avoir une incidence sur les taux offerts sur ces produits populaires.

Les banques qui détiennent des dépôts pour les CEIE devront détenir « suffisamment d’actifs liquides de haute qualité, tels que des obligations d’État, pour soutenir tous les soldes de FNB CEIE qui peuvent être retirés dans les 30 jours », a déclaré l’organisme de réglementation le 31 octobre dernier. Cette nouvelle exigence en matière de liquidité doit être mis en place avant le 31 janvier.

Les émetteurs de fonds se sont dits déçus par les nouvelles règles du BSIF, compte tenu de la popularité des FNB CEIE et de leur utilisation comme outil d’épargne, mais ils sont convaincus que les produits du genre conserveront leur attrait.

« J’espérais que leur évaluation serait un peu différente », commente Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve ETFs à Toronto, qui gère le Fonds Compte d’épargne à intérêt élevé, dont l’actif est de 5,3 milliards de dollars (G$).

Le BSIF a annoncé en mai qu’il examinait les exigences des banques en matière d’adéquation des liquidités afin de déterminer si de nouvelles catégories de sources de financement de gros (wholesale funding) sont nécessaires « pour refléter de manière appropriée les risques » de produits tels que les FNB CEIE, qui ont connu une énorme popularité au cours des 18 derniers mois.

L’organisme de réglementation a noté que les FNB CEIE offrent un haut degré de liquidité, car les retraits ne sont généralement pas soumis à des restrictions. Cet examen fait suite à des faillites bancaires très médiatisées aux États-Unis, où les retraits sur les dépôts ont été exceptionnellement rapides.

Les règles des banques en matière de ratio de liquidités à court terme (RLC) décrivent les taux de liquidation pour différents types de dépôts en fonction de leur stabilité présumée.

Les dépôts de détail, pour lesquels un particulier a généralement une relation avec l’institution couvrant divers services bancaires, sont considérés comme moins susceptibles de faire l’objet de retraits massifs en période de tensions sur les marchés. Le taux de liquidation pour les différentes catégories de dépôts de détail varie de 3 % à 40 %.

Le financement de gros non garanti, qui couvre les dépôts d’organisations telles que les petites entreprises et les institutions financières, peut faire l’objet de retraits plus rapides. Le taux de liquidation varie de 5 % pour les petites entreprises à 100 % pour les maisons de courtage.

Le BSIF a déclaré mardi que les banques devront classer les dépôts des FNB du CEIE dans la catégorie du financement de gros non garanti avec une norme de liquidité de 100 %.

« Malgré l’existence de caractéristiques semblables à celles du financement de détail, ces sources de financement des institutions de dépôt sont fournies directement par des gestionnaires de fonds à des fins qui ne sont pas spécifiquement opérationnelles », indique le BSIF dans un communiqué.

Vlad Tasevski, directeur de l’exploitation et responsable des produits chez Purpose Investments Inc. qui gère le Fonds d’épargne à intérêt élevé Purpose de 5,6 G$, s’est dit « extrêmement déçu » de cette décision qui, selon lui, ne reflète pas la stabilité des dépôts des FNB de CEIE.

Les banques ont leurs propres politiques pour classer les dépôts des FNB CEIE en fonction de l’ensemble du portefeuille de dépôts de l’institution. Selon Valeurs Mobilières TD, la Banque Nationale est le plus grand preneur de dépôts des fonds CEIE avec 13,5 G$, suivie de la Banque de Nouvelle-Écosse (6,9 G$), de la CIBC (5,8 G$) et de la Banque de Montréal (1,0 G$).

Les FNB CEIE offrant des rendements bruts compris entre 5,3 % et 5,5 %, Valeurs Mobilières TD a déclaré que la plupart des banques appliquent probablement un taux de liquidation RLC de 40 % à ces produits. Les rendements bruts devraient baisser de 50 points de base pour atteindre environ 5 % après l’entrée en vigueur des nouvelles règles le 31 janvier, a indiqué TD dans un rapport publié le 31 octobre.

Raj Lala, Vlad Tasevski et Rohit Mehta, président et directeur général de FNB Horizons (Canada) qui gère le FNB Horizons épargne à intérêt élevé de 3,9 G$, ont déclaré qu’il est trop tôt pour dire comment les taux seront affectés par les exigences en matière de liquidité. La société rencontrera ses banques partenaires dans les prochains jours pour discuter de l’impact.

Toutefois, Raj Lala a déclaré que les FNB CEIE demeureront « les meilleurs produits sur le marché si l’on tient compte du rendement, de la liquidité et du risque de crédit ».

En expliquant sa décision, le BSIF a précisé que les relations des banques se font avec les fonds FNB et non avec les investisseurs de détail dans les fonds. Bien que les FNB CEIE soient commercialisés auprès des investisseurs individuels, les fonds sont négociés en Bourse et il n’existe aucun moyen d’empêcher les fonds de pension ou les fonds du marché monétaire d’en faire l’acquisition.

Valeurs Mobilières TD a prédit que les banques s’ajusteraient sans affecter les FNB CEIE. Étant donné que les banques canadiennes et les émetteurs de CEIE ont conclu des contrats à long terme pour assurer la stabilité des dépôts, « l’examen du BSIF ne devrait pas susciter de préoccupations immédiates », selon le rapport.

L’examen du BSIF a bouleversé le paysage des produits d’investissement au Canada avant l’annonce des nouvelles règles de liquidité le 31 octobre dernier, les émetteurs s’inquiétant de la manière dont les règles révisées pourraient affecter les taux qu’ils offrent. Certaines grandes banques ne permettent pas non plus à leurs courtiers à escompte de négocier des FNB CEIE.

Les sociétés qui proposent des FNB CEIE, ainsi que d’autres concurrents, ont lancé des fonds du marché monétaire dont les taux sont légèrement inférieurs, mais qui ne dépendent pas des dépôts bancaires.

Si l’on examine les flux de fonds, il est facile de comprendre pourquoi. L’année dernière, les actifs sous gestion des FNB de trésorerie ont plus que doublé pour atteindre 15 G$, selon la Financière Banque Nationale (FBN), les investisseurs recherchant la sécurité et profitant des taux d’intérêt les plus élevés depuis des années.

Au 30 septembre de cette année, l’encours des FNB CEIE s’élevait à 21,9 G$, selon un rapport de la FBN (un chiffre qui grimpe à 29 G$ si l’on inclut les fonds communs de placement, selon Valeurs mobilières TD). Les FNB du marché monétaire avaient 3,1 G$ d’actifs sous gestion au 30 septembre, selon la FBN.

Mark Noble, premier vice-président de la stratégie de détail du Groupe Guardian Capital – qui a lancé deux fonds de bons du Trésor à court terme en juillet et n’offre pas de FNB de CEIE – a déclaré que ce changement pourrait signifier que « la fête est finie » pour les FNB de CEIE.

Les exigences réduiront l’avantage concurrentiel des fonds CEIE, a-t-il déclaré, certains fonds de bons du Trésor ou de marché monétaire pouvant offrir des rendements plus élevés.

« Je ne pense pas que nous assisterons à une vague de rachats », souligne Mark Noble, mais l’argent frais pourrait se diriger vers des produits concurrents.

Même avec les nouvelles règles de liquidité, Valeurs Mobilières TD affirme que les FNB CEIE conservent certains avantages par rapport aux produits concurrents lorsque les taux d’intérêt sont élevés. La plupart des banques offrent moins de 3 % sur les comptes d’épargne à intérêt élevé, selon le rapport, tandis que les investisseurs sacrifient la liquidité lorsqu’ils achètent des certificats de placement garantis (CPG).

Bien que les fonds du marché monétaire et les fonds d’obligations à très court terme offrent des rendements attrayants, « il est important de noter que ces FNB détiennent des titres et sont sujets à des changements de prix en fonction des variations des taux d’intérêt, alors que la valeur liquidative des FNB de trésorerie est plus stable », a déclaré la Banque TD.

Selon Raj Lala, l’horizon temporel des investisseurs sera un facteur important. Les FNB de CEIE ont une durée nulle, le risque de crédit est celui des banques canadiennes et la liquidité est quotidienne. « Si vous recherchez une véritable alternative aux liquidités, ces produits resteront la meilleure option pour les investisseurs », a-t-il déclaré.

Grâce à la clarté des règles, Raj Lala et Rohit Mehta espèrent que d’autres banques accepteront des dépôts pour les FNB de CEIE.

« Depuis le début de l’examen du BSIF, les banques n’ont pas ouvert de nouveaux comptes pour d’autres entreprises, rapporte Rohit Mehta. Grâce à cette clarté, tout le monde peut désormais se développer en sachant qu’il s’agit de la ligne de conduite à suivre dans un avenir prévisible. »

Selon Raj Lala, ces produits permettent aux banques de diversifier leur base de produits sans avoir à supporter le coût d’acquisition des clients, qui est pris en charge par la société de fonds.

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Engouement pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits/engouement-pour-les-fnb-de-comptes-depargne-a-interet-eleve/ Mon, 16 Oct 2023 04:18:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96670 GUIDE DES FNB - On ne doit pas en sous-estimer les coûts, y compris ceux de négociation.

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La hausse brutale des taux d’intérêt depuis mars 2022, conjuguée à des marchés boursiers volatils, a popularisé les solutions de gestion de trésorerie pour les clients, comme les fonds négociés en Bourse (FNB) de comptes d’épargne à intérêt élevé (FNB de ­CEIE).

Pour les sept premiers mois de 2023, ces ­FNB ont connu des créations nettes de 4,9 milliards de dollars (G$), soit 37 % des créations nettes de ­FNB canadiens de titres à revenu fixe, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Au 31 juillet, 20 G$ étaient investis au ­Canada dans ce type de ­FNB, ce qui correspond à 18,4 % des ­FNB canadiens de titres à revenu fixe. « ­Au début de 2022, ces ­FNB représentaient 6,2 milliards ou 7 % des actifs à revenu fixe », précise ­Daniel Straus, directeur, recherche sur les ­FNB et les produits financiers à ­BNMF.

Ces produits sont attrayants, car ils comportent très peu de risque, leur actif ­sous-jacent étant des comptes à intérêt élevé détenus auprès de banques canadiennes ou coopératives de crédit. Ces FNB ont généralement une duration nulle, ils s’ajustent immédiatement aux mouvements des taux d’intérêt et sont très liquides.

À la fin de juillet, la plupart payaient 5,30 % de rendement annualisé net de frais de gestion. Le taux directeur de la Banque du ­Canada se situait alors à 5 %. « ­Les rendements de ces fonds sont nettement plus élevés que la plupart des fonds et ­FNB de marché monétaire, car les banques se financent avec ces dépôts. Les taux s’ajustent avec la hausse des taux directeurs, ce qui a motivé les investisseurs à remplacer une bonne part de leurs obligations par ces ­FNB », constate Daniel Straus. Il existe au Canada une dizaine de ­FNB de ­CEIE (voir le tableau), le plus ancien étant celui lancé en 2013 par Purpose (PSA, avec un ratio des frais de gestion, ou ­RFG, de 0,17 %).

Pour voir le tableau en grand format, cliquer ici.

« ­Il n’y a pas de frais de compte supplémentaires, de limites de transfert, d’exigences de solde minimum ou maximum, ni de taux progressifs sur les ­FNB de liquidités, contrairement aux comptes d’épargne à intérêt élevé ou aux certificats de placement garantis (CPG) proposés par de nombreuses banques », écrit ­Marchés des capitaux CIBC, dans une note sur ces ­FNB.

Par ailleurs, ces outils de placement sont si convoités que trois grandes firmes de courtage à escompte (BMO ­Ligne d’action, ­RBC ­Placements en ­Direct et ­Placements directs ­TD) ne permettaient pas à leurs clients d’en acheter en juillet. Le journaliste du ­Globe and ­Mail ­Rob Carrick déplorait cette situation l’hiver dernier, alors que ces ­FNB sont des produits sûrs où déposer ses liquidité en des temps incertains, ­soulignait-il. La solution de rechange pour ces investisseurs : acheter un fonds commun de placement maison d’épargne à intérêt élevé dont les rendements sont toutefois décents. « Tant que le consensus des analystes n’entrevoit pas de baisses des taux, les investisseurs vont continuer à acheter ces produits. C’est le cas présentement. L’inflation leur semble persistante. Il s’agit ­peut-être d’un biais de récence où l’on pense que la situation va demeurer inchangée », indique ­Daniel ­Straus.

Les actifs du marché monétaire sont utiles quand un client prévoit un achat important dans la prochaine année ou encore pour se constituer un fonds de prévoyance. « ­Pour le portefeuille à long terme, ces outils offrent moins de protection nette de l’inflation. L’incapacité des humains à prédire les rendements boursiers rend également futile l’exercice de sortir du marché pour aller en cash et éviter les périodes négatives en ­Bourse », affirme ­Raymond Kerzérho, chef de la recherche à ­PWL ­Capital. En conservant plus de liquidités et en espérant les déployer au moment opportun, on risque tout simplement de rater les rebonds boursiers toujours plus rapides ces dernières années. « ­Les données démontrent que de rester investi en ­Bourse durant les deux ou trois semaines suivant la première reprise boursière peut faire une très grande différence. Pourtant, ce moment est difficile à prévoir », ajoute ­Daniel ­Straus.

Sous le capot

Avant toute chose, il importe de préciser que les premiers 100 000 $ investis dans un compte d’épargne à intérêt élevé d’une institution de dépôt canadienne sont couverts par la Société d’assurance-dépôts du ­Canada (SADC). Ce peut être une banque à charte ou une société de fiducie. Si c’est une coopérative de crédit, ces dépôts seront assurés par l’­assurance-dépôts provinciale appropriée.

Dans le cas des ­FNB d’épargne à intérêt élevé, même si le fonds détient uniquement des dépôts de grandes banques canadiennes, l’investisseur ne profite pas de l’assurance de la ­SADC. « ­Ces fonds sont donc plus risqués puisqu’ils n’offrent pas cette protection. Mais on pourrait aussi dire qu’ils sont moins risqués, car ils investissent dans plusieurs dépôts d’institutions financières différentes et sont donc mieux diversifiés », nuance ­Daniel ­Straus. « ­Ces dépôts, qu’ils soient détenus par un particulier, une société ou un ­FNB, sont un passif de premier rang au bilan de ces institutions financières. Ils sont listés ­au-dessus des acceptations bancaires, qui sont généralement considérées comme aussi solides que le roc et donc susceptibles d’être remboursés en cas de défaillance de l’institution financière de dépôt », affirme ­Raymond ­Kerzérho.

Il faut toutefois se renseigner sur les titres détenus par ces fonds. De nombreux prospectus de ces FNB de liquidités permettent également d’investir dans des titres de créance à court terme de qualité et des acceptations bancaires. Si les autorités réglementaires resserrent cet automne les normes de liquidité concernant les ­FNB de ­CEIE, les manufacturiers pourraient être tentés d’élargir la gamme d’actifs sous-jacents (voir plus bas). « D’ailleurs, la plupart peuvent désormais, après avoir modifié leur prospectus, acheter des titres du marché monétaire, des obligations à court terme et des bons du Trésor, notamment », fait remarquer ­Daniel ­Straus. Avant d’investir, il faut donc jeter un œil au prospectus et à l’aperçu du fonds.

Par ailleurs, il existe également des fonds communs de placement à intérêt élevé qui permettent aux investisseurs de profiter de cette protection de la ­SADC. « ­La classe F de ces fonds offre des taux d’intérêt plus élevés que la plupart des autres comptes d’épargne à intérêt élevé », constate Raymond Kerzérho.

Comment réagiront ces ­FNB dans un environnement de forte turbulence ? ­On ne peut le savoir avec certitude. Il existe peu d’historiques sur les rendements de ces produits, la plupart ayant été lancés après 2018. « ­On sait toutefois qu’en mars 2020, une période de tension extrême sur les marchés des capitaux, tous les ­FNB à intérêt élevé en circulation sont demeurés stables et se négociaient à leur prix d’émission (50 $ pour ceux en dollars canadiens et 100 $ pour ceux en dollars américains) », relève l’expert de ­PWL.

Autre défi : la négociation du ­FNB ­lui-même. « ­On veut s’assurer d’acheter et de vendre le ­FNB à un prix le plus proche possible de la valeur nette de l’actif (VNA) », observe ­Raymond ­Kerzérho. Cette valeur liquidative s’ajuste quotidiennement pour le jour supplémentaire d’intérêt couru. La VNA redescend tout près du prix d’émission le jour de la distribution mensuelle. Chaque cent payé ­au-dessus de la ­VNA réduit le rendement pour l’investisseur. Même chose à la revente si on vend sous la valeur de la ­VNA.

De plus, un écart entre le prix acheteur et le prix vendeur d’un cent représente une réduction de rendement de 0,02 % par année (prix d’émission de 50 $), mais de 0,24 % si on détient le ­FNB seulement un mois. Il faudra enfin tenir compte de la commission facturée au client s’il y a lieu. Par exemple, des frais de 10 $ à l’achat et de 10 $ à la revente vont diminuer le rendement de 0,2 % par an pour un dépôt de 10 000 $, mais vont l’amputer de 2,4 % si on détient le ­FNB seulement un mois.

Possibles changements réglementaires

Au moment d’écrire ces lignes, le ­Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) n’a pas encore révisé le régime visant les ­FNB d’épargne à intérêt élevé et plus précisément les normes de liquidité. « ­En fait, ce sont les dépôts bancaires qui sont examinés de plus près ici et non les ­FNB ­eux-mêmes. Les manufacturiers ne font que transmettre le rendement du ­sous-jacent aux détenteurs de parts », précise ­Daniel ­Straus.

La popularité croissante de ces produits incite le ­BSIF à évaluer si les normes de liquidité actuelles reflètent bien les risques encourus. Toute révision annoncée en octobre devra être mise en place au plus tard en janvier 2024, soulignait le 19 juillet dernier le ­BSIF dans un communiqué. On y apprend aussi que « … bien que certains produits de financement novateurs puissent présenter des caractéristiques semblables à celles du financement de détail, ils demeurent des sources de financement de gros sans échéance fixe et sans protection d’­assurance-dépôts. Par conséquent, le BSIF s’attend tout de même à ce qu’­entre-temps, les institutions financières gèrent avec prudence le risque de retrait inhérent à ces produits qui pourrait réduire leurs liquidités ». Dans les faits, les rendements de ces ­FNB n’ont pas été touchés à la suite de cette publication, constatent les experts consultés.

Si les normes de liquidité sont resserrées, ces produits pourraient offrir des rendements inférieurs lorsque les modifications entreront en vigueur le 1er janvier 2024. « ­Il n’est pas seulement question d’évaluer le niveau d’adhérence (stickiness) des dépôts, mais également leur qualité. Quand ils sont de la plus haute qualité, les banques n’ont pas à financer ces dépôts de leurs clients au détail avec du collatéral ou des fonds supplémentaires. Si on devait juger ce financement comme étant entièrement institutionnel et donc remboursable en tout temps, cela changerait la donne », souligne Andres Rincon, premier directeur et chef, ventes et stratégie de FNB à Valeurs mobilières TD.

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Normes de liquidité pour les FNB de CEIE : le BSIF reporte la date butoir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/normes-de-liquidite-pour-les-fnb-de-ceie-le-bsif-reporte-la-date-butoir/ Wed, 26 Jul 2023 11:46:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95172 Les institutions de dépôt devront s'y conformer d’ici janvier 2024.

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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a récemment annoncé des clarifications concernant les normes de liquidité pour les sources de financement de gros, notamment les fonds négociés en Bourse (FNB) de comptes d’épargne à intérêt élevé (FNB de CEIE).

Ces nouvelles précisions interviennent dans un contexte où l’intérêt pour les FNB de CEIE a explosé ces dernières années, tant auprès des investisseurs individuels qu’institutionnels. Cependant, il est apparu que les pratiques de gestion de la liquidité adoptées par les institutions de dépôt pour ces produits étaient inégales.

Après avoir recueilli et analysé plus de 175 commentaires à la suite de sa consultation publique lancée en mai 2023, le BSIF a pris la décision de reporter l’échéance pour la mise en conformité des institutions de dépôt avec la ligne directrice Normes de liquidité. Initialement prévue pour le 1er août 2023, la date butoir sera reportée au plus tard à janvier 2024.

Néanmoins, le BSIF rappelle aux institutions de dépôt que, bien que certains produits de financement tels que les FNB de CEIE présentent des caractéristiques similaires à celles du financement de détail, ils demeurent des sources de financement de gros sans échéance fixe et sans protection d’assurance-dépôts.

« La clarification du régime visant les FNB de CEIE aidera à ce que les risques soient gérés adéquatement. Nous examinerons attentivement les commentaires que nous avons reçus dans le cadre de notre consultation afin d’établir le bon régime au regard des normes de liquidité pour ces produits à la lumière du paysage du risque qui évolue rapidement », a déclaré Peter Routledge, surintendant des institutions financières au BSIF.

En octobre 2023, le BSIF prévoit de publier de nouvelles précisions concernant le régime au regard des normes de liquidité. Les institutions financières sont donc invitées à continuer d’appliquer une gestion prudente du risque de retrait associé à ces produits, qui pourrait potentiellement affecter leur liquidité.

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FNB : les tendances au premier semestre 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-tendances-au-premier-semestre-2023/ Wed, 12 Jul 2023 10:13:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94981 FOCUS FNB -  Face à l'incertitude, les investisseurs ont opté pour la sécurité tout en cherchant des rendements attractifs.

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Parmi l’éventail éblouissant de choix offerts aux investisseurs canadiens en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), les meilleurs vendeurs ont été les produits les plus accessibles. « La liquidité est sans aucun doute le thème le plus populaire cette année », notent les stratèges des FNB de Valeurs Mobilières TD Inc. dans un récent rapport.

Selon ce rapport, à la fin du mois de mai, les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) avaient attiré 3,4 milliards de dollars (G$) d’entrées de fonds. Parmi les autres thèmes populaires cette année identifiés par Valeurs Mobilières TD figurent les obligations d’État (2,4 G$), les stratégies ESG (1,9 G$), les actions de type covered-call (1,7 G$) et les fonds d’allocation d’actifs (1,3 G$).

Cela représente un changement par rapport à l’année précédente, alors que 64 % des entrées de fonds du premier semestre étaient allées aux FNB d’actions, contre seulement 29 % aux FNB de titres à revenu fixe, selon la Financière Banque Nationale Inc.

Nirujan Kanagasingam, vice-président et responsable de la stratégie des FNB chez CI Global Asset Management, à Toronto, a déclaré que les allocations importantes aux FNB de type CEIE sont logiques, compte tenu de la volatilité et de l’incertitude des marchés financiers, et des rendements attrayants qu’ils offrent. Les FNB CEIE tels que le CI High Interest Savings ETF, dont la valeur est de 7,3 G$, peuvent remplacer avantageusement les comptes d’épargne traditionnels, a-t-il ajouté.

Malgré des rendements de l’ordre de 5 %, les investisseurs dans les FNB CEIE et autres substituts de liquidités, tels que les FNB de marché monétaire, risquent toutefois de ne pas profiter de hausses imprévues susceptibles de marquer le marché. Ne pas être investi au moments où se présenteront les meilleurs jours du marché des actions pourrait avoir un impact important sur les rendements à long terme, estime Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie Investments, à Toronto.

En restant sur la touche avec des liquidités, « vous obtenez un bon rendement, mais à quel prix, selon le moment où vous serez en mesure d’entrer sur le marché », a mis en garde Prerna Mathews. « Historiquement, prendre part à ce mouvement a été un véritable défi pour les investisseurs ».

Chez Franklin Templeton, qui gère le FNB actif d’obligations à duration très courte Franklin Bissett, mais ne propose pas de FNB basés sur les liquidités, on encourage les investisseurs à s’éloigner un peu plus de la courbe de risque de duration.

« Nous avons un marché obligataire survendu, où les obligations sont essentiellement décotées », a affirmé Ahmed Farooq, vice-président senior et responsable de la distribution des FNB au détail chez Franklin Templeton, à Toronto. Par conséquent, en plus d’un revenu élevé en raison de la courbe de rendement fortement inversée, les investisseurs dans les échéances courtes obtiendront des plus-values fiscalement avantageuses grâce aux obligations qui arrivent à échéance.

Ahmed Farooq soutient que les investisseurs ne sont pas rémunérés pour le risque plus élevé associé aux obligations à plus long terme. Le FNB Franklin affichait récemment un rendement à l’échéance de 5,4 % pour une durée inférieure à six mois, alors que l’univers des obligations canadiennes affichait un rendement à l’échéance d’environ 4,2 % pour une durée d’environ sept ans.

Selon Ahmed Farooq, en optant pour une durée longue, « vous obtiendrez moins de rendement ou de rendement total, et vous vous exposerez à beaucoup plus de volatilité, car les obligations ont une relation inverse avec les taux d’intérêt ».

Néanmoins, selon Valeurs Mobilières TD, les obligations d’État ont été populaires cette année en raison de leur faible profil de risque et de leur nature défensive. « Historiquement, les obligations d’État surperforment pendant les récessions et les investisseurs ont accumulé des obligations d’État pour se préparer à une éventuelle récession cette année », ont déclaré les stratèges de Valeurs Mobilières TD.

Selon l’analyse des flux du premier semestre effectuée par la société, la plupart des achats de FNB de trésorerie ont été effectués par des investisseurs de détail. Bien que les particuliers aient également été actifs dans les obligations d’État, « les institutions ont été des acteurs clés dans ce domaine », a indiqué Valeurs Mobilières TD.

En ce qui concerne les FNB ESG, Valeurs Mobilières TD a déclaré avoir observé un intérêt limité de la part des conseillers de détail, tandis que les institutions ont été les principaux contributeurs de l’activité de négociation et des entrées de fonds dans ces produits.

Les entrées dans les FNB d’actions ont été plus faibles que la normale, et les actions américaines, malgré les rendements élevés des géants de la technologie qui dominent les grands indices boursiers, ont connu des sorties de fonds.

« Cette année, ce sont les actions internationales qui ont été les plus prisés », a signalé Andres Rincon, Premier directeur et chef, Ventes et stratégie de FNB, Valeurs Mobilières TD. Cela peut s’expliquer par le fait que les investisseurs estiment qu’ils sont suffisamment exposés aux actions américaines, a-t-il ajouté, mais aussi probablement par le fait que la technologie a pris une place prépondérante dans la reprise que nous avons connue.

Si les FNB américains n’ont pas eu la cote, d’autres grandes catégories d’actions ont attiré de nouveaux fonds au cours du premier semestre. « Nous avons constaté beaucoup plus d’intérêt pour les actions internationales et les marchés émergents, ainsi que pour les actions canadiennes au cours de la même période », a mentionné Prerna Mathews, qui a qualifié le changement de préférence des investisseurs à l’échelle internationale de jeu d’évaluation.

Malgré la faiblesse récente des services financiers et de l’énergie – les deux plus grands secteurs du marché canadien – le marché intérieur continue de dominer les ventes de FNB d’actions. « Le secteur financier en est le principal moteur », a affirmé Prerna Mathews, soulignant des avantages tels que le crédit d’impôt sur les dividendes. « Les actions canadiennes ont donc tendance à rester attractives, car les valeurs financières continuent de fournir un très bon rendement. »

Si les FNB de covered call séduisent les investisseurs en raison de leurs rendements attrayants et de leur protection limitant les baisses, Prerna Mathews souligne que certains de ces produits donnent lieu à des remboursements de capital pour financer une partie de ce rendement. « Une partie de cet intérêt [pour l’achat] peut provenir d’investisseurs qui ne comprennent pas vraiment ce qu’ils achètent et comment ce rendement est financé », a-t-elle déclaré.

Aux investisseurs qui s’inquiètent de la volatilité du marché ou d’une récession potentielle, Nirujan Kanagasingam suggère de rechercher une exposition à des secteurs plus défensifs, ainsi qu’à des facteurs qui sont actuellement en vogue, tels que la qualité ou la faible volatilité.

« Nous soulignons l’importance pour les investisseurs de rester dans leurs allocations stratégiques et de ne pas risquer de manquer des rendements, en particulier lorsqu’ils ont des horizons temporels plus longs », a-t-il déclaré. « Nous pensons que les stratégies factorielles diversifiées ou le basculement factoriel tactique offrent une opportunité intéressante compte tenu des prévisions économiques actuelles. »

En outre, toujours selon Nirujan Kanagasingam, les fonds long-short et les alternatives liquides telles que celles basées sur les contrats à terme de matières premières offrent une diversification et des rendements non corrélés au marché des actions au sens large. Ces types de stratégies « commencent à susciter un certain intérêt, mais n’ont pas encore été pleinement adoptées ».

Les FNB axés sur l’infrastructure constituent un autre investissement secondaire qui mérite d’être considéré. « L’infrastructure peut constituer une approche défensive pour les clients qui disposent d’un flux de revenus réguliers, et qui désirent également tirer parti de certaines des pressions inflationnistes que nous ressentons tous », a avancé Ahmed Farooq. Il a noté que les entreprises réglementées qui fournissent des services essentiels tels que l’électricité ou le gaz naturel peuvent répercuter les augmentations de coûts sur les consommateurs.

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Intérêt grandissant pour les FNB du marché monétaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/interet-grandissant-pour-les-fnb-du-marche-monetaire/ Wed, 14 Jun 2023 10:25:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94520 FOCUS FNB - Cette catégorie de FNB est peu risquée, mais tous les investisseurs ne sont pas de cet avis.

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La catégorie des fonds négociés en Bourse (FNB) de marché monétaire a toujours été pratiquement ignorée par les gestionnaires de fonds et les investisseurs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les rendements sont en hausse, tout comme les apports de capitaux.

« Le marché a fondamentalement changé au cours des 12 à 18 derniers mois et de nombreux investisseurs recherchent une plus grande stabilité de leurs revenus et une exposition à court terme », explique Matt Montemurro, gestionnaire de portefeuille, FNB, chez BMO Gestion mondiale d’actifs. « Si l’on considère les rendements à court terme qui se situent actuellement entre 4 et 5 %, il s’agit sans aucun doute d’un placement attrayant pour les investisseurs qui s’inquiètent de la volatilité à venir, et nous avons certainement constaté des entrées de fonds correspondant à ces inquiétudes. »

Avec l’augmentation des rendements, les liquidités sont redevenues une catégorie d’actifs importante, a déclaré Greg Taylor, directeur des investissements de la société Purpose Investments Inc. basée à Toronto. « Nous voulons nous assurer que les investisseurs canadiens aient accès à certains des instruments les plus efficaces pour obtenir ce rendement dans leurs portefeuilles. »

Avec son Fonds d’épargne à intérêt élevé Purpose, dont l’actif est de 4,9 milliards de dollars (G$) en incluant les séries de fonds communs de placement, Purpose a été l’un des premiers à diriger des actifs vers les FNB qui investissent dans des comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE). Il s’agit de titres qui ne peuvent être achetés directement que par des acheteurs importants, comme les gestionnaires de fonds.

Or, trois grandes banques – la Banque de Montréal, la Banque Royale du Canada et la Banque Toronto-Dominion – refusent que les FNB de CEIE soient négociés par leurs filiales de courtage à escompte.

« C’est la situation que nous avons essayé de résoudre en lançant MNY, le Fonds de gestion de trésorerie Purpose », a déclaré Greg Taylor. « Mais nous nous heurtons encore à des obstacles avec certaines des grandes banques qui ne permettent pas à leurs clients de détenir des FNB qui détiennent des CEIE ».

Le lancement du Fonds de gestion de trésorerie Purpose en septembre dernier a fait suite aux débuts de la série de FNB BMO Fonds du marché monétaire en novembre 2021. Ces offres ont rejoint le FNB iShares Premium Money Market, vieux de 15 ans, qui a été le seul FNB de ce type pendant plus d’une décennie.

Le dernier né des fonds monétaires canadiens, lancé en avril, est le FNB Horizons 0-3 Month T-Bill. Mark Noble, vice-président exécutif de la stratégie des FNB chez Horizons ETFs Management (Canada) Inc., de Toronto, a déclaré que ce FNB constituait une « solution de rechange convaincante » pour les investisseurs autonomes dont les courtiers à escompte les empêchaient d’acheter des FNB CEIE.

(La société propose le FNB Horizons High Interest Savings, dont l’actif est de 2,6 G$ de dollars).

L’amélioration des rendements du marché monétaire par rapport aux niveaux historiques est spectaculaire. Au cours de chacune de ses 14 années civiles complètes, le FNB iShares a rapporté moins de 2 %. Et au cours de chacune de ces années, à l’exception de trois d’entre elles, son rendement a été inférieur à 1 %.

Mais au 5 juin, le rendement des distributions du FNB iShares – basé sur l’annualisation de son paiement mensuel le plus récent – a bondi à 4,34 %. C’est plus de quatre fois supérieur à son rendement annuel moyen de 0,97 % depuis sa création jusqu’au 31 mai.

Les rendements varient d’un FNB à l’autre en fonction des titres détenus. Le FNB Horizons investit exclusivement dans des bons du Trésor canadien à court terme ; il n’est donc pas celui qui offre le rendement le plus élevé, mais il constitue « l’investissement le moins risqué », selon Mark Noble.

Il reconnaît que la vaste catégorie des FNB de liquidités, qui comprend les FNB CEIE ainsi que les fonds du marché monétaire, présente un risque extraordinairement faible. « Personnellement, je n’ai aucune inquiétude concernant les FNB du marché monétaire, le crédit d’entreprise ou le papier d’entreprise. »

Mais tous les investisseurs ne sont pas de cet avis, ajoute Mark Noble. « Il existe une résonance émotionnelle, en particulier chez les investisseurs individuels, qui s’inquiètent constamment de l’état du monde et de la situation du marché. »

En exploitant cette aversion au risque, Horizons a été récompensé par un afflux de fonds de plus de 250 M$ dans son FNB composé de bons du Trésor canadiens en moins de deux mois.

D’autres gestionnaires de FNB du marché monétaire adoptent une approche plus diversifiée, en détenant des titres de créance à court terme de haute qualité, tels que du papier commercial, des acceptations bancaires et des obligations de sociétés proches de leur date d’échéance.

« Nous cherchons toujours à trouver un équilibre entre la stabilité et le revenu supplémentaire », explique Matt Montemurro. « Nous examinons et évaluons l’attrait de chaque investissement, et ils ont tendance à offrir un rendement supérieur [à celui des bons du Trésor]. »

Parfois, l’avantage en termes de rendement peut être de 10 à 15 points de base, a précisé Matt Montemurro, alors que dans certains cas, il peut atteindre 50 à 75 points de base par rapport aux bons du Trésor. Ces écarts s’appliquent aux titres qui respectent les contraintes de qualité de crédit et d’échéance imposées par la réglementation sur les valeurs mobilières pour les fonds du marché monétaire.

Une autre source potentielle d’amélioration du rendement consiste à faire varier la durée du portefeuille – une mesure de la sensibilité aux variations des taux d’intérêt – bien qu’il y ait des limites strictes. La réglementation sur les valeurs mobilières limite la durée moyenne pondérée d’un portefeuille monétaire à 180 jours.

Dans la pratique, les échéances moyennes tendent à être bien inférieures au maximum autorisé. Le FNB Purpose, par exemple, a récemment maintenu sa durée « quelque part dans les 50 [jours] », a déclaré Greg Taylor, et a mis l’accent sur des titres d’entreprises très liquides et des acceptations bancaires pouvant être négociés avec des écarts plus serrés que les bons du Trésor. En cas d’augmentation du taux au jour le jour de la Banque du Canada, « nous voulons être en mesure d’ajuster notre rendement aussi rapidement que possible », a-t-il ajouté.

La faiblesse des frais de gestion est une caractéristique favorable aux investisseurs dans les FNB du marché monétaire. Le FNB iShares, d’une valeur de 528 M$, qui bénéficie des plus grandes économies d’échelle, a réduit ses frais de gestion à 0,12 % le 12 janvier dernier, contre 0,25 % auparavant.

La réduction d’iShares est inférieure aux frais de gestion de 0,20 % du FNB Purpose et correspond essentiellement à ceux de son principal concurrent, BMO, dont le dernier ratio de frais de gestion, y compris les coûts d’exploitation, est de 0,14 %.

Horizons, qui a fixé ses frais de gestion à 0,10 %, est le fournisseur qui offre les coûts les plus bas, avec une légère marge. « Nous pensons que c’est la juste valeur pour cette catégorie d’actifs », a déclaré Mark Noble, compte tenu de la stratégie simple du FNB, axée uniquement sur les bons du Trésor.

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FNB de liquidité : possible baisse des rendements en vue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-de-liquidite-possible-baisse-des-rendements-en-vue/ Wed, 14 Jun 2023 09:45:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94567 FOCUS FNB - En raison de nouvelles règles imposées par le BSIF.

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Les investisseurs dont une part des actifs se trouvent dans des fonds négociés en Bourse (FNB) de comptes d’épargne à intérêt élevé (FNB de CEIE) pourraient constater une baisse de leur rendement au cours de l’été.

Dans une récente annonce, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) examine en effet les exigences des banques en matière de suffisance de la liquidité prévue par la ligne directrice Normes de liquidité (NL).

« Cet examen a pour but d’évaluer s’il est nécessaire d’ajouter de nouvelles catégories de financement de gros pour tenir compte des risques associés à ces produits de gros qui sont semblables à des produits de détail », indique le BSIF. Les banques doivent avoir ajusté leurs mesures de liquidité touchant les produits d’ici le 1er août.

Le BSIF se préoccupe de certaines caractéristiques des FNB de CEIE, ces produits ayant connu une croissance importante, car ils visent à reproduire les caractéristiques des comptes d’épargne traditionnels moyennant une structure de FNB tout en offrant des rendements plus élevés. « Outre des rendements plus élevés, ces produits offrent un avantage sur le plan de la liquidité, car les retraits des clients ne font généralement pas l’objet de restrictions », lit-on dans le communiqué.

Si le BSIF conclut qu’il est nécessaire d’ajouter de nouvelles catégories de financement de gros dans la ligne directrice NL, celles-ci seront mises en place au plus tôt en 2024. Entre-temps, le cadre actuel s’applique, et le financement de gros provenant d’institutions financières est assujetti au régime établi dans la ligne directrice NL (taux de retrait de 100 % à la première échéance contractuelle dans le cas du ratio de liquidité à court terme; 0 % du coefficient de financement stable disponible dans le cas du ratio de liquidité à long terme).

Cela pourrait amener certaines banques à reclasser les dépôts de ce type de fonds, ont signalé les fournisseurs de produits.

Selon Raj Lala, président et chef de la direction des FNB Evolve, à Toronto, la plupart des banques classent les dépôts FNB de CEIE comme des dépôts de détail, généralement considérés comme plus solides, et dont le taux de liquidation est plus faible. Le reclassement des dépôts dans les fonds à un taux de retrait de 100 % pourrait avoir une incidence sur les taux offerts.

« De toute évidence, cela aura un impact négatif sur le taux auquel les banques sont disposées à payer pour ces dépôts », a-t-il déclaré.

Les règles relatives au ratio de couverture des liquidités définissent des taux de retrait pour différents types de dépôts en fonction de leur degré de stabilité.

Les dépôts de détail, pour lesquels un particulier a généralement une relation avec l’institution couvrant divers services bancaires, sont considérés comme moins susceptibles de faire l’objet de retraits massifs en période de tensions sur les marchés. Le taux de retrait pour les différentes catégories de dépôts de détail varie de 3 % à 40 %.

Le financement de gros non garanti, qui couvre les dépôts d’organisations, y compris les petites entreprises et les institutions financières, peut entraîner des retraits plus rapides. Le taux de retrait varie de 5 % pour les petites entreprises à 100 % pour les firmes de courtage.

Vlad Tasevski, chef de l’exploitation et chef de produit chez Purpose Investments Inc., à Toronto, a indiqué que les banques ont leur propre politique de classification des dépôts de FNB de CEIE en fonction de la manière dont elles gèrent l’ensemble de leur portefeuille de dépôts.

« Ces produits ont été structurés en partenariat très étroit avec nos partenaires de dépôt dans les banques, a-t-il déclaré. Ils ont fait beaucoup de travail pour s’assurer qu’ils classent correctement les dépôts de leur côté et qu’ils soient en mesure de fixer la valeur des taux d’intérêt que nous recevons. »

Vlad Tasevski a également affirmé que les taux que les fournisseurs de FNB reçoivent des banques pourraient baisser en fonction du taux de retrait de 100 % à la première échéance contractuelle.

Raj Lala a déclaré qu’il ne savait pas encore dans quelle mesure les taux pourraient changer, mais estime que les FNB resteront concurrentiels par rapport à d’autres produits de liquidités, même avec la classification différente.

En annonçant l’examen, le BSIF a noté que les FNB de CEIE offrent un degré élevé de liquidité « puisque les retraits des clients ne sont habituellement pas assujettis à des restrictions ».

L’examen fait suite à la série de faillites bancaires très médiatisées survenue aux États-Unis, ces institutions ayant été frappées par des vagues de retraits sur les dépôts exceptionnellement rapides.

Le BSIF a demandé aux institutions financières de lui fournir des données ou des modèles de simulation de crise sur la composition des porteurs de parts et leur historique des rachats des FNB de CEIE.

Raj Lala a indiqué que les investisseurs particuliers individuels sont ceux qui achètent le fonds d’Evolve.

Vlad Tasevski a déclaré que le Purpose High Interest Savings Fund, dont l’historique est de près de 10 ans, a augmenté ses actifs au cours de diverses périodes de stress ayant marqué le marché: « Cela montre bien à quel point ces offres ont été stables. »

Vlad Tasevski a ajouté qu’il n’était pas surprenant que le BSIF veuille revoir le traitement de liquidité des FNB et la façon dont les produits sont structurés, puisque ses lignes directrices n’ont pas été créées en tenant compte de ce type de produits.

« La taille totale de l’actif a augmenté et il est important que le BSIF, compte tenu de son rôle dans la réglementation des banques, comprenne mieux cela », a-t-il déclaré.

L’an dernier, l’actif des FNB de liquidités a plus que doublé pour atteindre 15 milliards de dollars (G$), selon la Financière Banque Nationale, et les créations nettes se sont poursuivies cette année, totalisant 3,8 G$ au 30 avril.

Cependant, Vlad Tasevski et Raj Lala ont déclaré qu’ils auraient préféré que le régulateur attende le résultat de l’examen plutôt que d’exiger un taux de retrait de 100 % pour le 1er août. Attendre la fin de la consultation et potentiellement développer une nouvelle catégorie de financement de gros l’année prochaine aurait été moins perturbateur pour les investisseurs, ont-ils déclaré.

La date limite pour soumettre des commentaires sur l’examen du BSIF est le 21 juin.

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