Conférence de Montréal – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 17 Jun 2024 11:45:51 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Conférence de Montréal – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Expansion nord-américaine pour Jolt Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/expansion-nord-americaine-pour-jolt-capital/ Mon, 17 Jun 2024 11:45:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101408 Montréal accueillera son siège pour l’Amérique du Nord

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La société de capital-investissement européenne, Jolt Capital, spécialisée dans l’investissement de croissance dans les entreprises de technologies profondes, a annoncé l’ouverture de son siège pour l’Amérique du Nord, à Montréal.

L’annonce de cette expansion à l’international s’est faite en marge de la Conférence de Montréal organisée par le Forum Économique International des Amériques. « Après avoir consolidé sa place de leader européen des fonds spécialisés en financement de croissance des entreprises de technologies profondes, Jolt Capital a choisi le Canada comme premier avant-poste hors d’Europe. », indique la communication de la société.

Cette expansion soutient deux objectifs. « La prospection de nouveaux investisseurs pour le fonds Jolt Capital V et ses successeurs, ainsi que la création d’une plateforme opérationnelle pour la croissance en Amérique du Nord des entreprises du portefeuille de Jolt Capital ». LE bureau de Montréal aura aussi le mandat de piloter les autres points de présence de Jolt Capital, dans la Silicon Valley et à Boston.

Clément Bourgogne a été nommé au poste de directeur des relations investisseurs pour le Canada. Ingénieur mécanique spécialisé dans le bâtiment durable et les infrastructures critiques, il possède un MBA de HEC Paris. Il a travaillé pour le Boston Consulting Group et occupait plus récemment le poste de COO chez Scale AI, un fonds d’investissement montréalais.

Eoghan Hickey, l’un des associés historiques du fonds, présent chez Jolt Capital depuis 2015, devient pour sa part directeur général Canada. Ancien joueur de rugby professionnel, il est diplômé du MBA de HEC Paris, où il a également enseigné par la suite. Il a aussi travaillé pour Island Renewable Energy. Il gère actuellement le département transactions de Jolt et s’installera à Montréal d’ici le printemps 2025.

« Toutes les sociétés de growth deeptech adressent des marchés mondiaux très tôt dans leur croissance. L’Amérique du Nord est bien entendu une destination primordiale pour l’expansion de nos sociétés, et nos bureaux sont là pour aider leur implantation, la recherche de partenaires stratégiques, d’acquisitions ou encore de co-investisseurs. Grâce à la richesse et à la diversité de leur écosystème technologique ainsi que la proximité des États-Unis, le Canada et Montréal offrent une opportunité véritablement stratégique d’ancrage de notre nouveau siège régional Amérique du Nord », a indiqué le président de la société, Jean Schmitt.

Jolt Capital est implanté à Paris, Lausanne, Copenhague, Londres et Milan.

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La révolution des fintechs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-revolution-des-fintechs/ Mon, 11 Jun 2018 19:28:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=48824 CONFÉRENCE DE MONTRÉAL 2018 – C’est une erreur de croire que les acteurs traditionnels de l’industrie des services financiers vont chercher à concurrencer les entreprises de la fintech.

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Ce fut peut-être le cas il y a quelques années, mais tout le monde a compris que l’innovation nécessite une collaboration de toutes les parties et que la collaboration augmente les opportunités sur le marché, a affirmé Jeff Mitelman, chef de la direction, Thinking Capital, lors d’un panel tenu au 24e Forum économique international des Amériques.

Pour cette raison, on ne parle pas d’une révolte de la part de quelques entreprises technologies face au modèle traditionnel de l’industrie financière, mais bien d’une révolution et d’un changement de paradigme.

Ron Stokes, associé, services consultatifs transactionnels, EY, a rappelé que les fintechs sont « une réaction et une alternative aux institutions financières traditionnelles, apparue aux lendemains de la crise économique mondiale de 2008, alors qu’il y a eu une crise de confiance générale ».

Le lien de confiance qui liait les institutions financières traditionnelles et leurs clients s’érodent un peu plus à chaque jour, affirme pour sa part Michael Katchen, chef de la direction, Wealthsimple. Évoquant les scandales sur les pratiques de vente et la perte de données clients à la suite de cyberattaques survenues au sein de plusieurs banques, il est d’avis que l’avantage concurrentiel dont jouissaient traditionnellement les banques, soit leur marque de commerce et leur tradition, leur solidité relative et affichée, et surtout la force de l’habitude d’un modèle d’affaires unique, est largement disparu. « Aujourd’hui, aussi bien les institutions financières traditionnelles que les fintechs doivent construire au quotidien la relation de confiance qui les lie avec les consommateurs ».

À cet égard, Jeff Mitelman mentionne que les habitudes des consommateurs ont évolué de pairs avec la technologie. « Auparavant, les gens étaient réticents à inscrire des données financières sur le web. Aujourd’hui, il est courant d’effectuer des transactions financières en ligne, que ce soit avec des banques dématérialisées ou d’autres entreprises commerciales ».

La nature même de la sécurité n’est plus ce qu’elle était, dit-il. « Le niveau de menace augmente à tous les jours et les acteurs de l’industrie doivent constamment trouver de nouvelles façons de protéger les données de leur clientèle et les infrastructures avec lesquels le travail et les transactions s’effectuent ».

Selon Jeff Mitelman, alors que les banques traditionnelles ont des structures lourdes et rigides, celles des fintechs sont beaucoup plus souples, ce qui leur offre une longueur d’avance en matière de sécurité. « La clé, c’est la rapidité avec laquelle on peut intervenir et les entreprises davantage émergentes, en raison de leur structure qui était pourtant perçue comme une faiblesse par les grandes institutions, ont justement cette agilité qui leur permet souvent d’agir rapidement en cas de menace ».

Michael Katchen a tenu à préciser que cette souplesse ne signifiait pas que les fintechs s’inscrivaient en faux avec la question règlementaire: « Wealthsimple est règlementée. Souvent, les gens imaginent que les joueurs de la fintech évoluent nécessairement dans une zone grise, mais ce n’est pas le cas. Nous répondons aux mêmes règles que les autres joueurs conventionnels, que ce soit ici au Canada, en Angleterre ou aux États-Unis. C’est très difficile de travailler avec la réglementation, mais il y a une compréhension de la part des régulateurs qu’il existe des trous dans l’encadrement et ils veulent réellement trouver comment protéger le consommateur.»

Wealthsimple travaille d’ailleurs avec les régulateurs canadiens afin de faire évoluer les choses. « Auparavant, la relation devait se faire face à face, mais aujourd’hui avec les téléphones intelligents et toutes les possibilités technologiques, cette façon de faire n’est plus optimale et même au contraire, peut devenir un frein à la bonne marche des relations avec la clientèle », indique Michael Katchen. Il confirme être en relation avec les instances règlementaires depuis plus de six mois afin de développer un formulaire en ligne qui permettra de faire évoluer cette façon de faire afin d’être en phase avec la réalité des investisseurs, de manière sécuritaire.

« Des entreprises comme Uber et Airbnb, par exemple, ont comme pratique d’aller de l’avant puis de demander pardon ensuite. Mais on ne peut pas fonctionner de cette manière dans l’industrie des services financiers », a lancé Michael Katchen.

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Entre croissance et incertitude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/entre-croissance-et-incertitude/ Mon, 11 Jun 2018 14:26:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=48787 CONFÉRENCE DE MONTRÉAL 2018 – Le 24e Forum économique international des Amériques – Conférence de Montréal, s’est ouvert lundi sous le thème « Une nouvelle mondialisation : gérer les incertitudes ».

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La thématique de la conférence de cette année comporte une résonance particulière pour le secteur financier, une décennie après l’éclatement de la dernière grande crise financière mondiale, a signalé Louis Morisset, président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) lors de la séance inaugurale de la conférence. « On pourrait difficilement trouver une thématique qui caractérise mieux notre époque et aussi un meilleur moment pour aborder ces enjeux, moins de 48 heures après la tenue du G8 ».

Confiance ébranlée, relations tendues, protectionnisme, mise à l’épreuve des régulateurs, sont autant de risques « qui n’étaient pas sur nos écrans radars il y a dix ans et qui sont maintenant bien campés dans le paysage de nos économies », a illustré Louis Morisset.

En réaction à toute cette mouvance, « comme une toupie qui cherche son axe, nous sentons les marchés plus fébrile et les quelques épisodes de volatilité que nous avons observés depuis le début de l’année en sont les démonstrations. S’agit-il pour autant d’une nouvelle ère de volatilité ou simplement d’un retour à une volatilité normale, après des années de calme plat », s’est questionné Louis Morisset.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a pour sa part évoqué un questionnement des paradigmes économiques existants et une hausse du niveau d’incertitude. « D’un côté, les économies sont de plus en plus intégrées grâce à l’accélération des progrès technologiques », alors que parallèlement, une montée du protectionnisme est observable dans certains pays.

L’événement, qui réunit plus de 4 000 participants, 75 délégations et 200 conférenciers, se poursuivra jusqu’au 14 juin.

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