conflit russo-ukrainien – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 04 Aug 2023 19:01:21 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png conflit russo-ukrainien – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Résultats stables pour les RPD canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/resultats-stables-pour-les-rpd-canadiens/ Mon, 07 Aug 2023 10:04:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95410 Ils ont inscrit un rendement de 0,8 % au deuxième trimestre 2023, selon RBC.

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Les régimes de retraite canadiens à prestations déterminées ont inscrit un rendement de 0,8 % au deuxième trimestre 2023. Dans l’ensemble, ils ont progressé de 4,8 % au cours du premier semestre, selon une analyse de RBC Services aux investisseurs.

Les actions étrangères ont volé le haut du podium au deuxième trimestre, avec un rendement médian de 2,9 %. En comparaison, l’indice MSCI Monde a augmenté de 4,5 %, principalement grâce aux résultats des secteurs de la technologie de l’information (+12,1 %) et de la consommation discrétionnaire (+8,1 %).

La vigueur du dollar canadien a modéré le rendement des régimes de retraite investis dans les actions étrangères, l’indice MSCI Monde ayant enregistré un rendement de 7,1 % en monnaie locale. Par conséquent, les régimes de retraite couverts ont fait mieux que les régimes non couverts, signale RBC.

Actions de croissance

Comme au premier trimestre 2023, les actions de croissance ont largement surpassé les actions de valeur. Depuis le début de l’année, l’indice de croissance MSCI Monde a progressé de 24,1 %, contre 1,5 % pour l’indice de valeur. Au deuxième trimestre, ils ont dégagé respectivement des rendements de 8,0 % et de 0,7 %.

Les actions américaines ont nettement surpassé les actions internationales au cours du trimestre. Le rendement de l’indice S&P 500 a été de 6,3 % tandis que celui de l’indice MSCI EAEO a stagné à 0,7 %.

Les actions canadiennes ont obtenu un rendement de 1,3 %, comparativement à 1,1 % pour l’indice composé TSX. La vigueur du secteur de la technologie de l’information (+16,6 %) a été contrebalancée par la faiblesse des secteurs liés aux marchandises (matières -6,9 % et énergie 0,0 %).

Obligations canadiennes

Du côté des titres canadiens à revenu fixe, les régimes dans leur ensemble ont dégagé un rendement de 0,3 %, ce qui est supérieur à l’indice des obligations universelles FTSE Canada qui a été négatif (-0,7 %). Les obligations universelles FTSE Canada à court terme ont-elles aussi été dans le rouge, avec un rendement de -0,8 %, tandis que les obligations à long terme ont affiché 0,6 %.

« L’analyse met en évidence les complexités des régimes de retraite canadiens au deuxième trimestre de 2023 et invite les investisseurs à demeurer vigilants dans le contexte d’incertitude qui nous attend. Si l’inflation suit une tendance favorable à l’approche du troisième trimestre après l’ajustement des taux en juillet, il est difficile de savoir si de futures hausses des taux d’intérêt sont à prévoir », a déclaré Marijana Jovanovic, cheffe, Transformation des produits, de RBC Services aux investisseurs.

L’experte est d’avis que les tensions géopolitiques, notamment entre les États-Unis et la Chine ainsi que la situation actuelle en Ukraine, rendent le marché plus complexe et augmentent le risque pour les investisseurs. Ses recommandations : porter une attention méticuleuse aux stratégies de diversification et de couverture, tout en surveillant de près les portefeuilles pour atténuer les pertes potentielles.

Rendement historique des RPD canadiens

Période Rendement médian (%) Période Rendement médian (%)
T2 2023 0,8 T1 2021 -0,2
T1 2023 4,0 T4 2020 5,4
T4 2022 3,8 T3 2020 3,0
T3 2022 0,5 T2 2020 9,6
T2 2022 -8,6 T1 2020 -7,1
T1 2022 -5,5 T4 2019 2,0
T4 2021 4,5 T3 2019 1,7
T3 2021 0,6 T2 2019 2,7
T2 2021 4,4 T1 2019 7,2

Source : RBC

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Le Forum économique mondial s’ouvre à Davos https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-nouveau-forum-economique-mondial-souvre-a-davos/ Tue, 24 May 2022 12:53:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87117 Développement durable et guerre en Ukraine sont au calendrier.

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La réunion du Forum économique mondial a débuté lundi à Davos, en Suisse.

L’événement annuel reprend en personne après une interruption de deux ans en raison de la pandémie de COVID-19, qui a également repoussé la réunion de cette année de son créneau hivernal habituel.

Des milliers de dirigeants d’entreprises, de représentants gouvernementaux et d’autres personnalités ont rempli la salle de conférence, à la fois pour des entretiens et pour prendre prendre part à des tables rondes sur des sujets tels que le développement durable, le changement climatique et la guerre déclenchée en Ukraine par la Russie.

L’une des principales attractions de la journée d’ouverture est le discours virtuel du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky. Une importante délégation du gouvernement ukrainien est également présente en personne, plaidant pour un soutien accru de l’Occident dans la lutte du pays contre la Russie.

Le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, a déclaré que la guerre en Ukraine ainsi que le changement climatique et l’économie mondiale sont des questions clés lors du rassemblement de Davos. Dans son discours de bienvenue, il a affirmé que cette guerre était un tournant de l’histoire et qu’elle va remodeler le paysage politique et économique des années à venir.

Klaus Schwab a aussi dit que le monde est à la fin de la catastrophe sanitaire la plus grave des 100 dernières années, la pandémie de COVID-19.

À son avis, le changement climatique et la préservation de la nature sont des problèmes auxquels il faut s’attaquer de toute urgence et les préoccupations concernant l’inflation élevée affecteront la façon d’envisager l’avenir de l’économie mondiale.

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Comment la guerre en Ukraine affecte l’investissement dans les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-la-guerre-en-ukraine-affecte-linvestissement-dans-les-fnb/ Wed, 13 Apr 2022 06:10:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86273 FOCUS FNB - L'énergie propre, l'agriculture et la cybersécurité sont parmi les secteurs à surveiller.

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Le désinvestissement de la Russie et les sanctions punitives n’étaient que le début des retombées économiques de la guerre en Ukraine, qui se font sentir dans le monde entier. Le secteur le plus touché est celui de l’énergie. L’abandon du pétrole et du gaz russes se traduit par une réduction de l’offre mondiale, une hausse des prix et un coup de pouce au développement des énergies propres.

Compte tenu de la forte dépendance de l’Europe à l’égard des combustibles fossiles russes, le continent sera à l’avant-garde de la transition énergétique, affirme BMO Global Asset Management (GAM) en analysant le conflit dans une perspective d’investissement responsable.

« Alors que la hausse des prix de l’énergie entraîne un risque d’inflation supplémentaire, la diminution de la dépendance à l’énergie russe peut être un catalyseur pour accélérer le calendrier de transition vers l’énergie propre en Europe », soutient BMO GAM dans un commentaire coécrit par Nalini Feuilloley, responsable de l’investissement responsable, et Rosa van den Beemt, vice-présidente de la gérance.

Le FINB BMO actions du secteur énergie propre (ZCLN) fait partie d’un nombre croissant de fonds négociés en Bourse (FNB) d’énergie renouvelable au Canada, avec le FNB indiciel énergie propre CIBC (CCLN), le Dynamic Active Energy Evolution ETF (DXET), le First Trust NASDAQ Clean Edge Green Energy ETF (QCLN) et le Harvest Clean Energy ETF (HCLN).

« Les implications géopolitiques des prix du pétrole et du gaz ne sont pas nouvelles, mais en 2022, ce conflit et ses dimensions énergétiques surviennent après des développements importants dans les technologies d’énergie renouvelable », selon un commentaire sur le marché de Harvest Portfolios Group.

« Ils arrivent à un moment où le monde est sur une trajectoire à long terme qui l’éloigne des combustibles fossiles et le rapproche des énergies propres, et ils peuvent servir de catalyseur pour une adoption plus rapide et plus complète des technologies d’énergie propre. »

Actuellement, cependant, la hausse des prix du pétrole et du gaz augmente les bénéfices des producteurs d’énergie traditionnels tout en contribuant à l’augmentation de l’inflation.

L’Europe est particulièrement vulnérable. « La hausse de l’inflation et la baisse de la confiance des entreprises coûteront probablement la croissance du PIB européen au cours des prochains trimestres », avance Alfred Lam, premier vice-président et directeur des investissements de CI Multi-Asset Management, une division de CI Investments.

L’expert a augmenté sa pondération dans le secteur de l’énergie tout en réduisant son exposition à l’Europe.  « Nous prévoyons que les taux ne monteront que lentement, la Banque centrale européenne étant en retard d’au moins six mois. Par conséquent, les taux d’intérêt seront négatifs après l’inflation pendant plus longtemps. »

Contrairement à l’Europe, l’impact direct de la guerre en Ukraine et des sanctions économiques imposées à la Russie sera assez limité sur le Canada, selon les dernières prévisions économiques du Mouvement Desjardins. En 2021, selon Desjardins, la Russie ne représentera que 0,1 % de toutes les exportations de marchandises canadiennes et 0,3 % des importations de marchandises.

Les répercussions indirectes de la hausse des prix de l’essence et d’autres produits de base ajouteront aux pressions inflationnistes au Canada, comme c’est le cas à l’échelle mondiale. Toutefois, l’économie canadienne – en particulier dans les provinces de l’Ouest qui produisent du pétrole et du gaz, des céréales et de la potasse – devrait bénéficier de la forte demande de produits de base générée par les sanctions contre la Russie, selon Desjardins.

Aux États-Unis, le principal impact sur les dépenses de consommation est la montée en flèche des prix de l’essence, continue la coopérative, ce qui amène les ménages à réduire leurs autres dépenses discrétionnaires et mine la confiance des consommateurs. Du côté des entreprises, l’incertitude générée par la guerre en Ukraine pourrait entraver les investissements américains dans des secteurs autres que le pétrole et le gaz.

L’économie la plus touchée, outre l’Ukraine, est la Russie elle-même. Avec le retrait des entreprises russes des indices de référence des marchés mondiaux et émergents, même les fonds indiciels gérés passivement, tel le FNB indiciel FTSE marchés émergents toutes capitalisations (VEE), n’ont plus besoin de détenir des titres russes.

La fin de la guerre en Ukraine ne suffira pas à réparer les dommages durables causés à l’économie russe.  « Même si les sanctions russes étaient levées, les entreprises occidentales resteront probablement réticentes à embrasser à nouveau la Russie, assurait Eric Lascelles, économiste en chef de RBC Global Asset Management, dans un commentaire du 29 mars. Elles reconnaissent maintenant la vulnérabilité de toute opération russe. Elles ont également vu les efforts de la Russie pour invalider leur droit à la propriété intellectuelle au cours du mois dernier. »

L’équipe de responsabilité sociale de BMO GAM déclare que, même s’il est possible de faire davantage, elle est encouragée par les mesures déjà prises contre la Russie par les entreprises, le secteur financier et les gouvernements. « Nous ne pouvons pas prédire l’issue de cette crise, mais nous espérons qu’elle pourra créer un précédent sur la façon dont la communauté financière peut offrir une réponse éclairée par les critères ESG pour les investissements dans les régions touchées par des conflits et à haut risque. »

L’insécurité alimentaire est une autre conséquence de la guerre. La Russie et l’Ukraine étant normalement toutes deux de grands fournisseurs de céréales et d’engrais, les prix de ces produits agricoles de base ont bondi en prévision d’importantes pénuries d’approvisionnement.

Des approvisionnements alimentaires alternatifs peuvent provenir de pays comme le Brésil, actuellement premier exportateur mondial de produits alimentaires de base, notamment de soja et de maïs, tempère Stephen Dover, stratège en chef des marchés et directeur du Franklin Templeton Investment Institute, en Californie. « Comme les pays cherchent à diversifier leurs fournisseurs d’engrais, la Chine et le Canada pourraient également en bénéficier, car ils sont de grands exportateurs d’engrais. »

Un substitut de l’industrie agricole mondiale est le iShares Global Agriculture Index ETF (COW), le seul du genre au Canada. Ce fonds a gagné environ 20 % au cours des cinq semaines qui ont suivi l’invasion du 24 février. Outre les producteurs d’aliments, le FNB comprend des entreprises d’engrais, de produits chimiques agricoles et de machinerie.

Selon Stephen Dover, les pénuries actuelles de semi-conducteurs s’aggraveront si la guerre se poursuit, car l’Ukraine est le plus grand fournisseur mondial de gaz néon, un intrant clé dans le processus de fabrication. Cela affectera les fournisseurs de biens de consommation durables, y compris l’industrie automobile.

Ailleurs dans le secteur technologique, la guerre entre la Russie et l’Ukraine a mis en évidence la menace que peut représenter une cybersécurité inadéquate pour les gouvernements et les entreprises.

« Les entreprises de cybersécurité ont vu la demande de leurs services augmenter considérablement », a déclaré Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve Funds Group.  « Par conséquent, les actions de la cybersécurité ont surperformé récemment en prévision d’une augmentation des dépenses en matière de sécurité numérique. »

Les fonds spécialisés dans ce thème technologique comprennent le FNB indiciel cybersécurité Evolve (CYBR), le First Trust Nasdaq Cybersecurity ETF (CIBR), le FNB Horizons GX Indice de cybersécurité (HBUG), et le FNB Sécurité numérique CI (CBUG).

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La lutte à l’inflation stimulée par le conflit en Ukraine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-lutte-a-linflation-stimulee-par-le-conflit-en-ukraine/ Fri, 25 Mar 2022 12:10:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85950 Les sanctions imposées à la Russie auront des impacts mitigés pour l’économie canadienne, selon BDC.

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N’espérez pas de sitôt un répit à la hausse des prix à la pompe ou sur le panier d’épicerie, affirme Banque de développement du Canada (BDC) dans une récente analyse des impacts du conflit russo-ukrainien sur l’économie au pays.

La crise en Ukraine se traduira principalement pour les ménages canadiens par une accélération de l’inflation accompagnée de taux d’intérêt plus élevés, ce qui fera diminuer le pouvoir d’achat des consommateurs, estime l’institution financière. Elle prédit que la Banque du Canada (BdC) et la Réserve fédérale américaine (Fed) pourraient même être amenées à relever plus rapidement que prévu leur taux directeur en raison de la situation.

Face à cela, les ménages n’auront pas le choix de réduire leurs dépenses. La consommation sera donc inférieure aux prévisions, selon les experts.

De nouveaux marchés à saisir

L’impact de la crise ukrainienne sur le PIB du Canada restera toutefois limité en raison de la montée des besoins pour certains produits de base canadiens, souligne BDC. La demande et la consommation canadiennes continueront de croître par rapport à 2021, mais à un rythme plus lent que prévu.

Les clients touchés par les sanctions économiques envers la Russie pourraient se tournent vers d’autres marchés pour répondre à leurs besoins. Cette situation profitera peu au Canada, signale BDC, puisque les exportations vers la fédération russe représentent seulement 0,1 % des expéditions totales du pays.

Les hausses de prix qui touchent certaines denrées dont la production risque d’être affectée par le conflit, comme les céréales et les métaux, pourraient toutefois s’avérer une aubaine pour le Canada, selon l’analyse. Les entreprises agricoles et minières canadiennes pourraient ainsi prendre des parts du marché russe, advenant un embargo sur ces commodités.

Immigration et pénurie de main-d’œuvre

Dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre, l’afflux d’immigrants et de réfugiés ukrainiens pourrait aussi contribuer à atténuer l’impact du conflit sur l’activité économique du Canada, estime BDC.

Plusieurs éléments jouent en la faveur de leur intégration, mentionne l’institution. Le Canada possède la seconde diaspora ukrainienne en importance dans le monde derrière la Russie, et le gouvernement canadien s’est engagé à faciliter les procédures d’immigration pour les Ukrainiens qui choisiront de s’établir au pays.

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