La coopérative a mis à pied « moins de » 400 employés la semaine dernière, confirme un porte-parole de l’employeur. Les salariés sont établis dans les bureaux de Montréal et au siège social de Lévis. Ils proviennent de différents domaines. La nouvelle avait d’abord été éventée par le Journal de Montréal.

La décision « difficile » du Mouvement Desjardins a été prise dans un contexte économique tendu tandis que l’employeur a voulu adopter « une gestion prudente » de ses dépenses. « Cette saine gestion nous amène à surveiller nos coûts, que ce soit par exemple: de profiter de l’attrition naturelle, d’évaluer la pertinence de nos postes vacants ou encore d’avoir les espaces de bureau correspondant à la réalité du travail hybride par exemple », explique le porte-parole Jean-Benoît Turcotti.

Jean-Benoît Turcotti a souligné que le Mouvement Desjardins avait procédé à d’importants investissements dans les dernières années. « Nous n’avons pas encore récupéré tous les bénéfices de nos investissements massifs dans les dernières années, notamment dans les technologies, et nous devons accélérer la cadence à cet égard. »

En juin, le Mouvement Desjardins a licencié 176 personnes à Montréal. Encore cette fois, l’employeur avait fait référence au contexte économique pour expliquer sa décision.

Au deuxième trimestre, Desjardins a dévoilé un excédent en hausse dans la foulée d’une amélioration des revenus d’intérêt et d’une augmentation des excédents dans le secteur de l’assurance. La dotation pour pertes, pour sa part, est demeurée stable par rapport à l’an dernier.

La coopérative doit dévoiler ses résultats du troisième trimestre le 9 novembre prochain.

De nombreuses pertes d’emploi

La mise à pied survient dans un moment difficile pour le marché de l’emploi dans le secteur bancaire. La hausse des taux d’intérêt pèse sur les finances des particuliers et des entreprises. La veille, la Banque Scotia a annoncé la mise à pied d’environ 3 % de son effectif mondial, soit près de 2 700 employés.

Pendant la pandémie, les banques ont intensifié leurs efforts de recrutement dans un contexte de rareté de main-d’œuvre et d’investissement massif dans les technologies.

En mai, le président et chef de la direction de la Banque Royale, Dave McKay, avait reconnu que la première banque du pays avait surestimé ses besoins « par des milliers de personnes » au plus fort des problèmes de manque de personnel pendant la pandémie.

SFL est épargné
Par ailleurs, Jean-Benoît Turcotti a précisé à Investment Executive, notre publication soeur, que « les conseillers de Desjardins Sécurité Financière Investissements, qui sont des conseillers indépendants et non pas des employés, ou les équipes de soutien au réseau ne sont pas affectés par les coupures ».

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Le président du conseil d’administration, Pierre-Marcel Desjardins, en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse mercredi après-midi, à Caraquet, au lendemain du départ du président et chef de la direction, Robert Moreau.

On ignore si Robert Moreau, qui dirigeait l’institution depuis 2017, a démissionné ou s’il a été remercié de ses services. Pierre-Marcel Desjardins s’est contenté de dire que le conseil d’administration a décidé d’aller dans une nouvelle direction.

« Nous sommes, comme conseil d’administration, arrivés à la conclusion lors d’une rencontre hier, que le moment était venu de passer à une autre direction », a répondu Pierre-Marcel Desjardins aux journalistes.

Camille H. Thériault a déjà dirigé l’institution financière de 2014 à 2016, à l’époque où elle portait le nom de Mouvement des caisses populaires acadiennes. C’est d’ailleurs Camille H. Thériault qui œuvra au changement de nom en UNI Coopération financière.

Camille H. Thériault a remercié le conseil d’administration de lui « avoir donné l’occasion de revenir au bercail après une absence de six ans ».

Il s’est impliqué au sein de l’institution financière acadienne dès les années 2000. Il a auparavant œuvré en politique provinciale, notamment à titre de premier ministre du Nouveau-Brunswick de 1998 à 1999. Il a également été président du Bureau canadien d’enquête sur les accidents de transport et de la sécurité des transports.

« Camille est une personne qui connaît intimement le mouvement coopératif. C’est une personne tout indiquée pour la poursuite de notre transition », a ajouté Pierre-Marcel Desjardins.

Il a ajouté qu’il sera le PDG désigné « le temps requis pour compléter la transition ».

UNI Coopération financière éprouve des ennuis depuis plusieurs semaines. L’institution financière a annoncé le mois dernier qu’elle mettait fin à son entente de services avec le Mouvement Desjardins, au Québec.

Il n’est d’ailleurs pas question de revenir sur cette décision, a fait savoir le président du conseil d’administration, mercredi.

« Il y a eu des changements technologiques qui sont en cours chez Desjardins et Desjardins ne pouvait plus nous offrir le service qu’ils nous ont offert au cours des dernières décennies », a-t-il expliqué, précisant qu’il avait eu des discussions avec Guy Cormier, le PDG de Desjardins, dans les dernières semaines.

Lors des semaines qui ont suivi la fin de l’entente avec Desjardins, un grand nombre de clients ont éprouvé diverses difficultés: impossibilité de faire des virements bancaires, absence de dépôt de paie ou de revenus de pension et ennuis à activer des cartes de débit, notamment.

Camille H. Thériault a admis qu’il allait suivre les problèmes informatiques de près. « Il va falloir faire un diagnostic, il va falloir comprendre la réalité de l’implantation de ce projet. On me dit que l’engin du nouveau système est très solide, mais que l’implantation a eu des pépins », a-t-il expliqué.

Son objectif demeure de rétablir la confiance des membres de l’institution financière, a-t-il dit.

« Une institution qui se respecte se doit de se transformer et UNI est en train de passer à travers une grande transformation, oui, avec certains pépins, mais on voit la lumière au bout du tunnel et on veut, pour le bien de l’Acadie, continuer à être l’institution financière la plus efficace », a affirmé Camille H. Thériault.

Il y a trois mois, dans un communiqué, le président du conseil d’administration d’UNI Coopération financière, Pierre-Marcel Desjardins, qualifiait l’ancien PDG Robert Moreau de visionnaire. Celui-ci venait tout juste d’être désigné l’un des 50 meilleurs PDG du Canada atlantique d’Atlantic Business Magazine au palmarès 2023.

Camille H. Thériault a déjà joui du même titre, notamment en 2009 et en 2013.

Le nombre d’employés d’UNI Coopération financière s’élève à 1000.

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UNI Coopération financière a déjà signalé qu’un nouveau président et chef de la direction a été désigné, mon son identité n’a pas été dévoilée. On ignorait mercredi matin si Robert Moreau avait démissionné ou s’il avait été remercié de ses services.

UNI Coopération financière éprouve des ennuis depuis plusieurs semaines. L’institution financière a annoncé le mois dernier qu’elle mettait fin à son entente de services avec le Mouvement Desjardins.

Lors des semaines qui ont suivi, un grand nombre de clients ont éprouvé diverses difficultés: impossibilité de faire des virements bancaires, absence de dépôt de paie ou de revenus de pension et ennuis à activer des cartes de débit, notamment.

Il y a trois mois, dans un communiqué, le président du conseil d’administration d’UNI Coopération financière, Pierre-Marcel Desjardins, qualifiait Robert Moreau de visionnaire. Celui-ci venait tout juste d’être désigné l’un des 50 meilleurs PDG du Canada atlantique d’Atlantic Business Magazine au palmarès 2023.

Le nombre d’employés d’UNI Coopération financière s’élève à 1000.

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