courtage à escompte – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 15 Sep 2021 12:11:36 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png courtage à escompte – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Engouement pour le courtage à escompte https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/engouement-pour-le-courtage-a-escompte/ Wed, 15 Sep 2021 12:11:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82043 Quel impact sur l’avenir du conseil ? 

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La popularité grandissante du courtage à escompte menace-t-elle le gagne-pain des courtiers de plein exercice ? Les jeunes utilisateurs du « Faites-le vous-même » de ces plates-formes électroniques se tourneront-ils un jour vers de véritables courtiers en chair et en os ?

Ex-vice-président principal, solutions gérées chez Fonds Dynamique, Marc St-Pierre ne se formalise pas de la popularité du courtage en ligne.

« Je ne crois pas que les courtiers en valeurs mobilières seront touchés de façon significative. Les institutions financières, avec leurs grilles de rémunération régressives, ne les encouragent pas à prendre des clients aux actifs inférieurs à 250 000 $ ou même 500 000 $. Les amateurs plus fortunés de courtage en ligne n’y consacrent généralement qu’une petite partie de leurs portefeuilles, pour s’amuser ou pour se mesurer à la performance de leurs courtiers », dit Marc St-Pierre, qui est maintenant consultant spécialisé en gestion de portefeuille.

Et les jeunes ? « En début de carrière, leurs actifs ne leur permettent pas d’être clients de courtiers en valeurs mobilières », rétorque Marc St-Pierre.

Observateur attentif de l’industrie, Dan Hallett rappelle une règle d’or éprouvée par le temps. « Au fur et à mesure qu’ils vieillissent et qu’ils accumulent des richesses, les jeunes investisseurs tendent à solliciter les services d’un professionnel », dit-il.

Toutefois, ajoute le vice-président, recherche de HighView Financial Group, ce retour ne se fera pas par enchantement.

« Les jeunes clients reviendront vers les conseillers à la condition que l’industrie œuvre de façon plus professionnelle et avec une plus grande transparence. Les performances à long terme déçoivent, en partie à cause d’attentes irréalistes dès le départ. Des réglementations telles que les réformes axées sur le client amélioreront certains aspects de la relation client-conseiller. Toutefois, la réglementation ne peut pas résoudre tout ce qui doit être amélioré. La confiance des jeunes clients envers l’industrie n’est pas ce qu’elle devrait être. Il y a beaucoup à faire ! », affirme Dan Hallett.

Minuit moins une 

Consultante en leadership et gestion de carrière ainsi que chroniqueuse-experte à Finance et Investissement, Sara Gilbert estime que le vieillissement des effectifs des courtiers de plein exercice ajoute à l’urgence d’agir.

« Une partie importante des clientèles jeunes échappe déjà aux courtiers de plein exercice. Ce phénomène s’est accentué avec les plates-formes de courtage en ligne. À long terme, il y a un risque de ‘fonte’ des clientèles jeunes. Et comme l’heure de la retraite approche pour de nombreux courtiers, les difficultés à renouveler leurs clientèles affectent d’autant la valeur de leurs pratiques », dit-elle.

Selon Sara Gilbert, les courtiers de plein exercice ne sont pas au bout de leurs peines.

« Les courtiers de plein exercice sont en droit de s’inquiéter. Ce qui n’est pas le cas des planificateurs financiers et des spécialistes de la gestion de patrimoine qui offrent une plus grande complémentarité par rapport aux besoins des investisseurs des plates-formes en ligne. Les institutions financières feront moins d’argent avec ces plates-formes mais elles resteront au centre du jeu puisque leurs services de gestion de patrimoine, de type Gestion privée 1859, pourront éventuellement récupérer ces jeunes clients aux actifs plus élevés », dit-elle.

Une occasion de se réinventer 

Mais rien n’est perdu, affirme Jean Morissette.

Consultant d’expérience en gestion de patrimoine, Jean Morissette est d’avis que les courtiers de plein exercice et l’industrie doivent changer en acceptant d’accompagner les utilisateurs de courtage à escompte.

« Les comportements des investisseurs ne sont plus nécessairement les mêmes que par le passé. Les jeunes cherchent à gérer eux-mêmes leurs avoirs financiers avec des plates-formes électroniques. Certains, qui travaillent dans les Ubisoft de ce monde, font déjà beaucoup d’argent. Et ils peuvent éprouver le besoin d’être accompagnés quand ils le désirent. Les courtiers n’ont cependant pas adapté leurs offres de service avec des conseils personnalisés transmis comme ces clients le veulent, via des iPads et autres téléphones intelligents », dit Jean Morissette.

Selon ce pionnier de la distribution indépendante des fonds d’investissement, qui fut co-fondateur de Gestion financière Talvest et de Services financiers Partenaires Cartier, la vague des plates-formes de courtage à escompte constitue l’occasion idéale de se réinventer.

« Si j’étais un courtier de plein exercice, je canaliserais des efforts de marketing auprès de ces clientèles. Je leur ferais connaître mon intérêt à gérer une partie de leur argent. Ces jeunes investisseurs en ont d’ailleurs les moyens et bien souvent, l’intérêt. Et ne l’oublions jamais, ces jeunes constituent la clientèle fortunée de demain ! », dit Jean Morissette.

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Desjardins courtages : plus de commissions sur les transactions d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-courtages-plus-de-commissions-sur-les-transactions-dactions/ Mon, 13 Sep 2021 12:49:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82082 Et ce depuis lundi matin.

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Les clients de Desjardins Courtage en ligne (DCL) ne paient plus de commissions sur les transactions d’actions depuis lundi matin. L’annonce pourrait avoir un effet boule de neige chez les principaux courtiers à escompte du pays, maintenant que la coopérative et Banque Nationale Courtage direct (BNCD) ont adopté la gratuité.

Le courtier à escompte associé au Mouvement Desjardins élimine les commissions sur les transactions d’actions et de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens et américains échangés sur son site web ou son application mobile.

La tendance vers la gratuité des frais de transaction était très forte, dit Marjorie Minet, vice-présidente, Services-conseils en gestion de patrimoine chez Desjardins, en entrevue. Elle souligne que les frais de transactions suivent une tendance baissière constante depuis plus de 20 ans sur le web. Depuis 2019, la gratuité des transactions est chose faite pour la grande majorité des courtiers à escompte aux États-Unis. « Tout tendait vers cette évolution-là, tout simplement. »

Banque Nationale Courtage direct (BNCD) a été le premier courtier à escompte associé à une grande banque canadienne à faire une annonce similaire le 23 août dernier. Au Canada, Wealthsimple, dont Power Corporation est le principal actionnaire, proposait déjà le courtage sans commission et sans solde minimal dans le compte.

Des experts interrogés par La Presse Canadienne anticipaient que les grandes institutions financières finiraient par emboîter le pas à BNDC. Les frais de transaction chez les concurrents affiliés à des banques oscillent entre 5 $ et 10 $ la transaction.

« Plusieurs courtiers américains offrent les transactions gratuites depuis un bon bout de temps, et comme le marché canadien est habituellement à la traîne de quelques années par rapport au marché américain, ce n’est qu’une question de temps avant que la plupart des courtiers à escompte offrent les transactions gratuites », commentait Jean-Philippe Tarte, maître d’enseignement à HEC Montréal.

Chez Desjardins, on affirme ne pas avoir senti un effet de vague qui l’aurait forcé à suivre BNCD. « J’ai suivi le nombre de courriels et appels qu’on recevait et j’ai été surprise par leur faible nombre, raconte Marjorie Minet. J’ai senti beaucoup de confiance que de toute façon on ferait ce qu’il y avait de mieux [pour nos clients]. »

La vice-présidente ne veut pas dévoiler les sommes auxquelles renonce Desjardins en abolissant les commissions. Elle assure toutefois que le courtier à escompte n’ira pas créer de nouveaux frais pour compenser l’absence de commission.

Gabriel Dechaine, l’analyste spécialisé du secteur bancaire de la Financière Banque Nationale, estime que les commissions représentent entre 1 % et 4,2 % des bénéfices des six grandes banques canadiennes.

Popularité du courtage à escompte

L’annonce survient tandis que le courtage en ligne connaît un engouement sans précédent durant la pandémie. De juillet 2020 à juillet 2021, le nombre de nouveaux clients a bondi de 14 % chez Desjardins Courtage en ligne.

Durant les six premiers mois de l’année, près de 23 000 personnes ont suivi au moins un des 120 webinaires offerts par Desjardins afin de se familiariser avec la plateforme et les valeurs mobilières échangées en Bourse.

L’engouement a été marqué chez les 18 à 30 ans, qui font leur premier pas à la Bourse. Le nombre de clients dans cette tranche d’âge a bondi de 16,7 % entre août 2020 et août 2021.

D’ailleurs, 31 % de ses clients utilisent exclusivement le mobile pour accéder à leur compte de courtage. Environ 25 % des transactions sont effectuées via le mobile.

L’intensité est quelque peu retombée depuis les pics d’activités, mais la demande demeure forte, constate Marjorie Minet. « On est encore à deux fois le volume d’activité habituelle. »

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Une demande d’action collective est déposée contre la filiale 1832 de la Scotia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-demande-daction-collective-est-deposee-contre-la-filiale-1832-de-la-scotia/ Tue, 26 Jun 2018 18:37:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=49185 Une demande d'action collective a été déposée contre la firme Gestion d'actifs 1832, de la Banque Scotia, au sujet de commissions de suivi versées à des courtiers exécutants pour des fonds communs Scotia et Dynamique.

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Les cabinets d’avocats Siskinds LLP et Bates Barristers PC font valoir que des investisseurs qui détiennent les fonds dans des courtages réduits n’ont obtenu aucune valeur pour les commissions de suivi payées.

Les allégations n’ont pas été prouvées en cour.

Gestion d’actifs 1832 est le fiduciaire et le gestionnaire des fonds communs Scotia et Dynamique. La banque a refusé de commenter le dossier.

Siskinds et Bates Barristers affirment que c’est la deuxième fois qu’ils déposent une demande d’action collective liée aux commissions de suivi des fonds communs vendus par l’entremise d’une firme de courtage réduit.

Une demande d’action collective a aussi été déposée contre Gestion de placements TD, le fiduciaire et gestionnaire des fonds communs TD.

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Le chiffre FNB : 178,9 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-chiffre-fnb-1789-g/ Tue, 01 May 2018 19:05:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=47634 À la fin de l’année 2017, les investisseurs canadiens détenaient 178,9 G$ en actif de fonds négociés en Bourse (FNB) inscrits à une bourse canadienne ou à une bourse américaine, selon Strategic Insight.

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Dans l’ensemble, les placements détenus par des investisseurs de détail dans les FNB ont augmenté de 7,1 % par rapport au quatrième trimestre de 2017 pour terminer l’année avec des actifs totalisant 119,6 G$, lit-on dans une note de Strategic Insight publiée par l’Association canadienne des FNB.

Le réseau de distribution du courtage de plein exercice continue de dominer la distribution des FNB détenus par des investisseurs de détail. À la fin de l’année 2017, ce réseau de distribution représentait 59,2 % du total des actifs en FNB détenus par des investisseurs de détail, note Strategic Insight. Cette tendance s’explique en partie par la croissance de l’actif détenu dans des comptes à honoraires.

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Le réseau du courtage en ligne/à escompte représentait 33,7 % de l’actif en FNB détenu par des investisseurs de détail en décembre 2017, pour un total de 40,2 G$, d’après Strategic Insight.

Malgré le fait que le canal de distribution des robots-conseillers ne représentait que 1,6 % de l’actif détenu par des investisseurs de détail, «ce réseau de distribution a connu le taux de croissance le plus élevé par rapport au quatrième trimestre de 2017, avec une croissance des actifs de 25,4 %», a précisé la note.

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Les courtiers à escompte doivent adopter la série D https://www.finance-investissement.com/edition-papier/editorial-et-analyses/les-courtiers-a-escompte-doivent-adopter-la-serie-d/ Thu, 01 Mar 2018 05:54:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=42089 Les fonds communs de série A, soit ceux qui paient une commission de suivi pour conseils, n'ont pas leur place dans les comptes de courtage en ligne qu'utilisent les investisseurs autonomes.

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Les émetteurs des fonds devraient s’autodiscipliner dès maintenant pour s’assurer qu’il en soit ainsi et ne pas attendre que les régulateurs interdisent aux courtiers à escompte de distribuer des fonds de série A.

Ainsi, sur le plan réglementaire, les firmes de courtage à escompte ne sont pas autorisées à fournir du conseil ni des recommandations d’investissement. Pour le moment, le conseil en valeurs mobilières est un acte réservé à un conseiller en chair et en os.

Or, de nombreux courtiers à escompte qui exercent leurs activités au Canada offrent des fonds de série A sur leurs plateformes. Les investisseurs autonomes qui en achètent par l’intermédiaire de ces courtiers se trouvent donc à payer une commission de suivi pour des conseils qu’ils ne reçoivent pas et qu’ils ne cherchent pas à avoir.

Cette double facturation est absurde et, bien qu’elle soit financièrement intéressante pour l’industrie des fonds d’investissement, elle nuit à son image ainsi qu’à celle des réseaux de distribution. Comment peut-on justifier cette pratique inéquitable ?

Ce genre de pratique ne peut qu’attiser la colère des groupes de défense des investisseurs, alimenter le cynisme des consommateurs et inciter les régulateurs à s’en prendre à l’industrie.

Or, cette façon de faire ne date pas d’hier. Par exemple, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), dans le document de consultation 81-407 publié en décembre 2012, montraient du doigt ce problème. L’industrie a eu le temps nécessaire pour s’autodiscipliner, mais aucune mesure massive et répandue ne semble avoir été prise en ce sens.

Pourtant, des solutions sont possibles. Dans un mémoire déposé auprès des ACVM en juin 2017, l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) a proposé que les parts de série A ne puissent être vendues que dans les réseaux de distribution où le conseil est autorisé.

«Ceci réduit le conflit d’intérêts lorsque les investisseurs paient des commissions de suivi complètes (incluant le paiement des conseils) aux courtiers à escompte qui ne peuvent fournir de conseils», peut-on lire dans son mémoire.

Il est juste de rappeler la croissance du nombre de fonds communs de série D, série destinée aux clients des firmes de courtage à escompte en ligne qui ne paie pas de conseils. Cette série, dont les frais sont moindres que ceux de la série A, a fait l’objet d’une certaine promotion de la part de courtiers à escompte. Ces courtiers exécutants pourraient certainement promouvoir davantage les fonds de série D.

La valeur estimative des titres de série D détenus dans des comptes de courtiers en ligne et de courtiers exécutants à la fin de 2015 se chiffrait à 4,6 G$, mentionnaient les ACVM dans le document de consultation 81-408, citant ainsi Investor Economics. C’est une fraction des 30,2 G$ en actif de fonds communs détenus à la même date par l’intermédiaire de ces courtiers.

«On constate que la majorité des séries de titres [de fonds communs] distribuées par les courtiers en ligne et les courtiers exécutants comportent des commissions de suivi intégrales malgré l’accessibilité accrue sur le marché de séries de titres de fonds à rabais pour les investisseurs indépendants, habituellement appelées série D», lit-on dans le document 81-408.

Selon Strategic Insight, on comptait 504 fonds communs de série D (online/discount) à la fin de décembre de 2017. C’est bien peu par rapport aux 5 397 fonds communs ayant une série F et aux 4 807 fonds offerts en série A.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) poursuit ses travaux, en collaboration avec les autres membres des ACVM, afin de déterminer les mesures réglementaires à privilégier pour mitiger les enjeux soulevés dans le document 81-408. «Notre objectif est toujours de rendre publiques les orientations réglementaires dans les meilleurs délais possible», indique un porte-parole de l’AMF.

Pour des raisons commerciales, il peut être logique de limiter le nombre de fonds offerts en série D et de réserver certains fonds communs aux réseaux de distribution avec conseils. L’argument est valable, bien qu’il ne permette pas d’accroître la démocratisation de ces fonds d’investissement.

Si un client d’un courtier à escompte décide quand même de souscrire à un fonds de série A, il doit en être pleinement conscient et comprendre l’impact de ce coût supplémentaire récurrent sur la valeur de son patrimoine à long terme. Cela l’incitera peut-être à aller chercher du conseil financier ou à privilégier d’autres produits.

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