courtier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 03 Feb 2025 14:21:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png courtier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 10 % des emprunteurs choisissent le taux variable en 2024 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/10-des-emprunteurs-choisissent-le-taux-variable-en-2024/ Mon, 03 Feb 2025 14:19:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105294 ZONE EXPERTS – Pourquoi les gens continuent-ils de prendre de mauvaises décisions ?

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Seulement 10 % des emprunteurs ont opté pour le taux variable, selon une étude qui vient d’être publiée par la Banque du Canada (BdC), couvrant la période de janvier à septembre 2024. Cela nous étonne réellement ! Mais nous comprenons que la peur de l’incertitude, associée à un manque de connaissances économiques et à des conseils inadéquats de certains professionnels de la finance, a conduit beaucoup de personnes à faire un mauvais choix.

Nos fidèles lecteurs savent que nous exprimons de façon claire nos points de vue sur la direction des taux d’intérêt et nous sommes constants sur nos convictions !

Dans notre billet de janvier 2023, « Quelle stratégie adopter pour une nouvelle hypothèque ? », nous avions indiqué qu’en décembre 2022, plusieurs détenteurs d’hypothèques variables avaient été contactés par leur institution financière. Celles-ci les incitaient à convertir leur hypothèque variable en taux fixe aux alentours de 6 %, en raison des prévisions de leur économiste en chef qui anticipait une hausse supplémentaire du taux préférentiel de 2 à 3 % ! Nous avions fortement déconseillé cette stratégie et avions recommandé d’opter pour des taux à court terme pour les nouveaux emprunteurs.

Dans notre article de décembre 2023, « Taux hypothécaires : une récession privilégierait le taux variable », face à un ralentissement de l’économie canadienne, nous avions clairement exprimé notre conviction qu’une série de baisses de taux serait à prévoir à partir de mars 2024, d’au moins 1,50 % sur les prochains 12 à 18 mois. Aujourd’hui, avec la BdC qui a abaissé son taux directeur de 2 %, la pertinence de notre recommandation devient évidente.

Si l’on en revient à l’étude récente de la BdC, entre janvier et septembre dernier,

19 % des emprunteurs ont opté pour un terme fixe de cinq ans et 71 % ont choisi un terme fixe de moins de cinq ans. En effet, les institutions financières ont lancé des promotions sur des termes de quatre ans, incitant de nombreux emprunteurs à les privilégier, par crainte du mot « variable ».

Résultat : non seulement ces emprunteurs ne bénéficient pas de la baisse des taux, mais ils se retrouvent également avec une hypothèque à un taux élevé pour quatre ou cinq ans. Pire encore, ils sont désormais coincés, car la pénalité pour briser leur prêt augmente à mesure que les taux diminuent.

L’étude de la BdC révèle également qu’en septembre 2024, 20 % des toutes hypothèques en vigueur étaient au taux variable. Cela signifie que si seulement 10 % des nouveaux emprunteurs ont choisi un taux variable, la proportion d’hypothèques à taux variable était nettement plus élevée que 20 % avant 2024. Nous avons évoqué ce point dans le passé en critiquant le fait que les gens optaient encore pour le taux variable pendant que les taux d’intérêt étaient à leur nadir en 2021 et qu’on prévoyait juste une augmentation à l’horizon.

La même étude indique que d’ici la fin de 2026, environ 60 % des prêts hypothécaires en cours seront renouvelés et près de 40 % des prêts hypothécaires en cours pourraient être renégociés à un taux d’intérêt plus élevé. C’est précisément ce que nous soulignons depuis longtemps, et c’est pourquoi nous croyons que l’économie canadienne restera fragilisée dans les années à venir.

Selon ce graphique, tiré de la même étude de la Banque du Canada, la majorité des emprunteurs hypothécaires devant renouveler leur prêt en 2025 ou 2026 détiennent des prêts à taux fixe sur cinq ans (graphique 4).

Ces emprunteurs ont contracté leur prêt lorsque les taux d’intérêt étaient à leur niveau le plus bas, et certains devront faire face à une hausse significative de leurs paiements après le renouvellement. Toutefois, ce choc sera en partie atténué par le remboursement progressif du capital au cours des cinq dernières années, ainsi que par une éventuelle augmentation de leurs revenus ou de la valeur de leur propriété. Ainsi, ces emprunteurs bénéficieront d’une certaine flexibilité pour refinancer leur hypothèque, si nécessaire. Le rôle du Courtier hypothécaire sera alors essentiel dans les prochaines années.

Qu’en est-il des tarifs ?

Comme nous l’avons expliqué dans le passé, l’économie canadienne traverse une période de stagnation depuis le troisième trimestre de 2023 et si la guerre commerciale avec notre principal partenaire se prolonge, des pertes d’emplois surviendront, rendant la récession plus sévère que prévu initialement.

La BdC estime que les tarifs couperont 3 % de la croissance du PIB. Plusieurs clients craignent que les tarifs relancent l’inflation. Personne ne peut répondre à cette question de façon claire, mais nous croyons que s’il y a un impact, celui-ci sera temporaire et sera atténué par la baisse de la devise canadienne observée depuis les élections américaines. Face à la situation des pertes d’emplois et de la récession, la BdC n’aura pas le choix que de baisser davantage les taux d’intérêt.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande portion. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Une lourde amende pour une fausse courtière https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-lourde-amende-pour-une-fausse-courtiere/ Mon, 11 Mar 2024 11:37:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99367 L’intimée a plaidé coupable.

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Une juge de la Cour du Québec, district de Saint-Jérôme, a imposé des amendes totalisant 96 900 $ à Jo-Anne Simard, entérinant ainsi l’entente conclue entre l’intimée et l’Autorité des marchés financiers (AMF) à la suite d’une poursuite pénale intentée dans le district judiciaire de Laval comportant deux chefs d’accusation.

Il était ainsi reproché à Jo-Anne Simard :

  • d’avoir exercé illégalement l’activité de courtier en valeurs
  • et d’avoir procédé à un placement sans prospectus.

L’intimée avait ainsi sollicité les investissements de plusieurs personnes au bénéfice de sa société Inoconcepto Distribution, et ce, alors qu’elle n’était pas inscrite auprès de l’AMF et que sa société n’avait pas établi de prospectus soumis au visa de l’AMF et ne bénéficiait pas d’une dispense.

Jo-Anne Simard a plaidé coupable aux deux chefs d’accusation. La juge de la Cour du Québec a donc suivi la suggestion des parties et a imposé à l’intimée une amende de 36 900 $ pour le chef de placement illégal et une amende de 60 000 $ pour le chef d’exercice illégal.

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Les ACVM exposent les vulnérabilités des marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-acvm-exposent-les-vulnerabilites-des-marches/ Wed, 28 Feb 2024 12:20:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99320 C’est une première.

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) viennent de divulguer pour la première fois leur rapport sur les risques systémiques qui pèsent sur les marchés des capitaux au Canada.

En vertu de leur souhait d’accroître la transparence et l’efficacité de leur surveillance, les ACVM rendent public leur rapport annuel 2023 sur les marchés des capitaux, émis par leur Comité sur les risques systémiques.

Ce rapport annuel, qui n’avait jamais été publié jusque-là, identifie les tendances récentes des marchés financiers, ainsi que les principales vulnérabilités des marchés des capitaux au Canada. Les ACM mettent en exergue la transition à des taux d’intérêt de référence sans risque, les risques de liquidité auxquels sont exposés les marchés financiers, ainsi que la conjoncture difficile occasionnée par la hausse des taux d’intérêt et le resserrement de la politique monétaire.

Parallèlement, les régulateurs canadiens ne se montrent guère inquiets. « Les risques à la stabilité financière des marchés des capitaux canadiens sont bien maîtrisés », assurent les ACVM, avant de détailler les principales vulnérabilités.

La liquidité du marché obligataire

Le rapport note que « la hausse des taux d’intérêt n’a entraîné aucune conséquence néfaste sur le marché obligataire ». La qualité de crédit des obligations de sociétés non financières canadiennes s’est toutefois légèrement détériorée ces dernières années. Le renouvellement des émissions d’obligations par ces sociétés ne montre pas de risque de refinancement élevé, car ces sociétés disposent d’une flexibilité suffisante pour se retirer du financement de marché, indique le rapport.

Le marché des cryptoactifs

Le Comité des risques systémiques prévient que « le marché des cryptoactifs demeure volatil et instable ». Cependant, le secteur des cryptoactifs et le secteur financier traditionnel semblent avoir des liens limités. Les faillites survenues sur le marché des cryptoactifs n’ont pas eu d’incidence significative sur le marché traditionnel. Parmi les 10 % de Canadiens qui détiennent des cryptoactifs, la majorité d’entre eux ne sont pas exposés pour plus de 20 000 $. Les ACVM soulignent qu’elles contribuent à la mise en œuvre de dispositifs de protection, notamment en ce qui concerne les plateformes de négociations des cryptoactifs.

Les FNB

Les ACVM se montrent également rassurantes quant à la résilience du marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) en cas de choc financier important. Le Comité des risques systémiques entend se pencher davantage sur les FNB qui investissent dans des actifs moins liquides et qui emploient des stratégies de gestion active. En effet, les FNB actifs représentent aujourd’hui 12 % du marché canadien des FNB en termes d’actifs nets. Or, leurs gestionnaires ne divulguent pas quotidiennement la composition du portefeuille de leurs FNB, « probablement pour préserver le caractère confidentiel de leurs stratégies d’investissement ». Les participants au marché peuvent donc moins contribuer à la réduction des écarts entre les cours et la valeur liquidative.

Les marchés

Le rapport relève qu’une panne des bourses du GroupeTMX pourrait empêcher des courtiers et d’autres participants au marché d’être en mesure de réacheminer leurs flux d’ordre vers d’autres plateformes. « Par conséquent, une panne des bourses du Groupe TMX pourrait compromettre l’accès à l’information de certains participants au marché et investisseurs, ce qui empêcherait dans les faits la poursuite des opérations sur les autres marchés qui sont toujours fonctionnels. » Ainsi, lors de la panne qui a touché le Groupe TMX le 1er novembre 2022, les activités ont connu une baisse considérable sur la quasi-totalité des marchés. Son impact a toutefois été limité et ne représente pas un risque systémique pour la stabilité financière, assurent les ACVM.

Les courtiers en placement

Les ACVM mettent en garde contre le risque que survienne la faillite d’un grand courtier en placement, qui pourrait avoir de vastes répercussions, notamment en raison de la plus grande utilisation de l’effet de levier par les filiales de courtage des institutions de dépôt.

Les OPC

Concernant les organismes de placement collectif (OPC), c’est le risque d’asymétrie de liquidité qui interpelle les ACVM. « Plus précisément, il peut y avoir asymétrie entre la liquidité des parts d’OPC, habituellement rachetables quotidiennement par les investisseurs, et certains actifs sous-jacents de nature moins liquide. Cette asymétrie peut présenter des risques dans le cas peu probable où un fonds serait confronté à des rachats massifs. »

Cependant, le rapport précise que ce risque de liquidité est relativement faible, même si des hausses soudaines des tensions sur la liquidité sont possibles.

Les dérivés de gré à gré

Le marché des dérivés de gré à gré présente une vulnérabilité qui réside dans « l’effet domino

néfaste pouvant résulter de la faillite d’une entité à fort effet de levier ayant un degré d’interdépendance très élevé en raison de ses opérations sur ces dérivés ». Les ACVM entendent donc surveiller de près les tendances sur ce marché, tout en développant des outils d’analyses.

La titrisation privée

Enfin, les ACVM se sont penchées sur la titrisation privée, comme la création de titres négociables garantis par des actifs dont la négociation est difficile, tels que les prêts hypothécaires. La qualité du crédit des produits titrisés est solide, toutefois « la détérioration accrue des conditions économiques et le maintien de taux d’intérêt élevés (pourraient venir) accentuer la pression, ce qui pourrait nuire aux produits titrisés associés au crédit à la consommation.

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