Covid-19 – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Nov 2024 12:43:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Covid-19 – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Une économie à deux tranchants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-economie-a-deux-tranchants/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103902 Les Canadiens sont loin d’être tous égaux…

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Alors que les données semblent montrer que les finances des ménages n’ont jamais été aussi solides, les banques alimentaires peinent à répondre à la demande. Dans un rapport récent, repris par Financial Post, Carrie Freestone, économiste de la Banque Royale du Canada, dénonce un véritable clivage dans la population canadienne.

« Sous la surface, il y a des signes clairs que le consommateur canadien moyen souffre », observe l’économiste dans son rapport. En effet, certains signes laissent penser que l’économie est en récession :

  • les taux de délinquance sont en hausse,
  • la demande pour des services tels que les banques alimentaires atteint des niveaux sans précédent,
  • et les dépenses des ménages par habitant diminuent.

Les personnes qui parviennent à accumuler des économies ne sont que les plus hauts revenus du Canada, les 20 % supérieurs. Ces foyers parviennent à épargner environ un tiers de revenu net chaque trimestre, rapporte Carrie Freestone.

Cette situation n’est pas récente puisque depuis 2019, les 40 % des Canadiens les mieux rémunérés ont constitué 60 % de l’augmentation des actifs financiers.

« Cela explique pourquoi les dépôts des ménages ont considérablement augmenté alors que les banques alimentaires peinent à répondre à la demande », analyse Carrie Freestone.

En réalité, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du chômage ont érodé le pouvoir d’achat des groupes à faibles revenus.

« Ceux qui se trouvent dans le 20 % inférieur des revenus s’endettent pour acheter des biens essentiels », décrit l’économiste.

La pandémie a offert peu de répit aux ménages à faibles revenus grâce à l’aide gouvernementale, mais la situation est revenue à celle de 2019. Ces derniers sont forcés de dépenser 105 % de leur revenu disponible pour les essentiels. Et ce ne sont pas les seuls sous pression.

La classe moyenne peine également à joindre les deux bouts. En 2023, ce groupe a alloué la plus grande portion de son revenu net aux besoins essentiels depuis 1999, indique Carrie Freestone. En 2024, leurs dépenses dépassaient leur revenu de 17 %, ce qui les a amenés à « désépargner ».

Alors que la situation semblait s’améliorer avec une inflation revenue dans la fourchette cible de la Banque du Canada et la réduction des taux d’intérêt. Toutefois, cela ne reflète pas ce que vivent la majorité des ménages canadiens.

Dans bien des cas, les prix n’ont pas baissé, ils augmentent juste plus lentement. Les denrées alimentaires sont encore en hausse de 25 % par rapport à avant la pandémie, les prix de l’essence ont augmenté de 33 % et une part plus importante des dépenses des Canadiens est consacrée à ces essentiels.

Du côté des augmentations de salaire, encore une fois, ce sont les hauts salaires qui en ont le plus bénéficié. Les 40 % les mieux rémunérés ont représenté 70 % de la croissance des salaires, selon les données rapportées par Carrie Freestone. La croissance des salaires pour la classe moyenne n’a augmenté que de 3,7 % pendant cette période, contre 13 % pour les revenus les plus élevés.

En constatant ce clivage dans la population, on peut comprendre la complexité du travail de la Banque du Canada.

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L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lecart-se-creuse-entre-les-plus-riches-et-les-plus-pauvres/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103825 En ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises.

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L’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse en ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises, selon une analyse récemment publiée par l’Observatoire québécois des inégalités. Celle-ci révèle que les ménages les mieux nantis ont bénéficié de manière disproportionnée de l’augmentation de la valeur du patrimoine des familles au Québec depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Une évolution inégale

À l’aide des plus récentes données de l’Enquête sur la sécurité financière (ESF) publiée par Statistique Canada, l’économiste Geoffroy Boucher émet le constat que le patrimoine des familles, soit la richesse accumulée au cours de la vie, a évolué de manière très inégale depuis 2019.

Entre 2019 et 2023, la valeur du patrimoine détenu par les familles du Québec est passée de 2 417 milliards de dollars (G$) à 3 008 G$.

Or, les familles faisant partie des 10 % les plus riches ont capté, à elles seules, 32,3 % de cette augmentation.

Quant aux familles faisant partie des 40 % les plus pauvres, elles n’ont capté que 11,2 % de la croissance de la richesse.

L’immobilier comme source d’enrichissement

Selon l’économiste, l’augmentation de la richesse des familles depuis la pandémie s’explique en grande partie par la hausse marquée de la valeur des actifs immobiliers.

Au Québec, les biens immobiliers sont responsables de 59 % de l’augmentation de l’actif total des familles. La valeur totale des actifs immobiliers est passée de 980 G$ en 2019 à 1 352 G$ 2023 (en dollars constants).

En comparaison, les REER (16 %) et les véhicules et autres actifs non financiers (14 %), respectivement en seconde et en troisième position, suivent loin derrière.

Pour Geoffroy Boucher, l’importante croissance de l’immobilier risque de creuser les inégalités entre propriétaires et locataires.

Le poids de la dette hypothécaire 

Si la valeur des actifs détenus par les familles au Québec a augmenté de 23 % entre 2019 et 2023, celle des dettes — qui constituent la deuxième dimension du patrimoine — a augmenté de 10 %, observe l’économiste.

D’après lui, l’augmentation des obligations financières des familles est attribuable à l’augmentation de la dette hypothécaire, dont la valeur totale est passée de 288 G $ en 2019 à 324 G$ en 2023 (en dollars constants).

Le Québec fait moins bonne figure

En 2023, rappelle l’économiste, l’Observatoire publiait un premier portrait des inégalités de patrimoine au Québec, qui démontrait notamment que les inégalités de patrimoine étaient bien plus prononcées que les inégalités de revenu.

De plus, ce portrait mettait également en évidence le fait que si le Québec se positionne comme la province la moins inégalitaire au niveau du revenu, la province fait moins bonne figure pour le patrimoine, se classant derrière l’Ontario, la Colombie-Britannique et les provinces de l’Atlantique.

Des inégalités sous-estimées 

Pour Geoffroy Boucher, il appert que ces inégalités sont aussi sous-estimées, les données de l’ESF sous-évaluant l’importance de la richesse détenue au sommet de la distribution.

De fait, indique-t-il, le directeur parlementaire du budget a relevé des problèmes de sous-déclaration ou d’absence de données chez les familles détenant un patrimoine très élevé au sein de l’ESF.

« Des données de meilleure qualité permettraient de jeter un éclairage plus juste sur la répartition de la richesse au Canada. Les inégalités de patrimoine constituent un indicateur essentiel de la situation socioéconomique des familles au Québec et au Canada. Elles tiennent également un rôle primordial dans la reproduction de la position sociale d’une génération à l’autre », conclut l’économiste.

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Des FNB pour profiter des tendances favorables aux commodités https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/laurent-boukobza/des-fnb-pour-profiter-des-tendances-favorables-aux-commodites/ Wed, 09 Oct 2024 10:50:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103369 ZONE EXPERTS - Un conseiller doit bien en comprendre l’actif sous-jacent.

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Plusieurs tendances séculaires mondiales laissent présager un futur dans lequel les besoins en ressources naturelles seront criants et croissants. Et le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) offre nombre d’outils pour en tirer avantage.

Ainsi, parmi ces tendances figure l’accroissement de la population, le vieillissement des infrastructures existantes dans les pays développés ainsi que l’industrialisation et l’urbanisation des pays émergents, soit où la croissance démographique a été la plus prononcée au cours des dernières décennies[1]

De plus, certains chocs externes comme les mesures sanitaires découlant de la pandémie de COVID-19 ont mis en lumière la dépendance et la concentration de nombreuses chaînes d’approvisionnement à travers le monde dans certaines régions, souvent éloignées du consommateur final.

Pensons également à la conscientisation collective de l’importance de l’air que nous respirons (!) et des efforts entrepris à l’échelle mondiale afin d’orchestrer une transition énergétique vers une économie plus soutenable et soucieuse de l’environnement.

Ajoutons au tableau la transition actuelle vers l’électrification de l’économie et des moyens de transport et la nécessité de gérer les intrants pour produire cette électricité, dont le charbon et le gaz naturel liquéfié.

La numérisation de l’économie devrait accentuer la demande d’électricité. Les nouvelles technologies énergivores telles que l’intelligence artificielle (IA) sont autant de vents de dos et de défis pour les besoins de matériaux de base supportant la transition énergétique.

Ces transitions s’accompagnent de besoins d’investissement dans des infrastructures capables d’accommoder ces changements majeurs. Examinons, parmi ces tendances, trois thèmes majeurs d’investissement susceptibles d’être bénéfiques pour les investissements dans les secteurs des ressources naturelles ou les commodités.

Rapprochement des chaînes d’approvisionnement

Les chaînes d’approvisionnement et les capacités industrielles devraient subir une refonte de manière à se rapprocher davantage du consommateur final. L’objectif est qu’elles soient plus locales afin de réduire la dépendance à des puissances étrangères et minimiser l’impact de tensions géopolitiques dans un contexte tendu de déglobalisation (inflationniste par ailleurs). On désigne en anglais cette tendance le reshoring ou onshoring.

Le graphique suivant de l’organisation statistique américaine U.S. Census Bureau illustre cette tendance actuelle.

Pour consulter le graphique en grand format, cliquez ici.

Investissement en infrastructures

Ces investissements seront nécessaires pour le développement des capacités de production liées au rapprochement des chaînes d’approvisionnement.
Les infrastructures existantes dans certains pays industrialisés sont vieillissantes et les flux migratoires entraînant un accroissement de la population renforcent là encore le besoin de maintenir et d’accroitre la capacité des infrastructures.

Le graphique suivant de la Réserve fédérale de Saint-Louis montre même que cet investissement en infrastructure est appelé à se maintenir.

Pour consulter le graphique en grand format, cliquez ici.

Transition énergétique

Très intensive en ressources, la demande croissante d’électricité augmente et les énergies renouvelables et le gaz naturel sont susceptibles d’être sollicités pour répondre à cette demande. La transition des industries lourdes (telles que l’acier ou le ciment), le développement de l’IA et des centres de données ainsi que l’électrification de la société sont autant de facteurs qui font augmenter la demande de toutes les formes d’énergie.

Pour consulter le graphique en grand format, cliquez ici.

Ces trois des grandes tendances stimuleront la demande en ressources naturelles, ce qui pourrait avoir un effet sur les prix des matières premières.

Comment un client peut-il en bénéficier d’une exposition à cette thèse d’investissement par l’intermédiaire des FNB. Différentes options s’offrent.

Historiquement, les FNB disponibles dans le marché canadien ont offert des expositions sectorielles spécifiques comme à l’évolution du prix du pétrole, ou bien de l’or.

Ces expositions peuvent être dites « physiques », obtenues en détenant le sous-jacent comme de l’or ou de l’argent physique dans des coffres. Les FNB fonctionnant de la sorte doivent souvent encourir des coûts d’entreposage et d’assurance, etc. qui seraient reflétés dans le frais de gestion de ces fonds.

À noter que ce type d’exposition n’est pas forcément disponible pour tous les genres de commodités.

L’exposition aux matières premières peut également être dite « synthétique », c’est-à-dire, par l’intermédiaire de contrats à terme sur marchandise, comme des contrats à terme sur des ressources comme le gaz naturel ou bien le pétrole. Ces matières ne se prêtent pas bien à une conservation physique et c’est pourquoi une telle exposition s’obtient via des contrats à terme. Certains fonds offrent même des expositions à levier sur la performance court-terme du sous-jacent.

Pour un FNB dont l’actif sous-jacent est un contrat à terme sur une marchandise ou une matière première, il est important de comprendre que ces FNB ne suivent pas le cours ‘spot’ de la commodité, mais plutôt le prix du contrat à terme détenu. Les contrats à terme ayant une date d’échéance, le FNB va devoir ‘rouler’ son exposition en vendant les contrats arrivant à échéance pour en racheter des nouveaux, ce qui peut faire que le rendement du fonds diffère de celui du prix de la commodité.

En effet, il se peut alors que les contrats à terme futurs soient plus chers que ceux dont l’échéance est plus rapprochée. Toute chose étant égale, la déplétion de la valeur temps des contrats à terme peut venir nuire à la performance du FNB et entraîner une erreur de suivi entre la performance du FNB et celle du prix de la commodité sous-jacente.

Par ailleurs, certains FNB offrent une exposition indirecte aux commodités par l’intermédiaire d’une sélection de sociétés publiques dont l’activité (et généralement le prix de leur action en Bourse) est fortement reliée au prix d’une commodité spécifique. Les compagnies minières, aurifères ou les opérateurs de pipelines en sont des exemples.

Comme le reste du marché des FNB, les FNB offrant une exposition aux ressources naturelles évoluent. Le marché des FNB canadiens compte maintenant environ 30 % de FNB non indiciels.

Les grands thèmes supportant la thèse d’investissement et le prix de certaines commodités ont ravivé l’intérêt des investisseurs dont la pondération en ressources dans les portefeuilles a été réduite dans les dernières années.

La combinaison des secteurs de l’énergie et des matériaux représente approximativement 30 % de l’indice S&P/TSX, un réalignement de cette exposition dans les portefeuilles sur la pondération de l’indice représente alors une opportunité pour le marché des FNB d’offrir de nouvelles solutions aux investisseurs pour tirer avantage de ces tendances.

Des FNB diversifiés dans leur exposition aux différentes ressources, activement gérés dans l’allocation aux différents secteurs et intégrant la recherche fondamentale et la sélection individuelle de titres dans l’univers d’investissement représentent une innovation bienvenue pour la versatilité et le développement des solutions d’investissement offertes au marché canadien.

Par Laurent Boukobza est vice-président, FNB, chez Placements Mackenzie

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[1] Demographic Stagnation: The “new” Emerging Markets norm (macrobond.com)

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Combattre le syndrome de l’imposteur en télétravail https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/combattre-le-syndrome-de-limposteur-en-teletravail/ Tue, 27 Aug 2024 09:54:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102185 DÉVELOPPEMENT - Le travail à distance peut aggraver ce phénomène.

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Bien que le télétravail soit efficace, il peut parfois exacerber le syndrome de l’imposteur. Être reconnu pour son travail nécessite souvent une certaine visibilité auprès des collègues, des supérieurs et des clients. Cependant, le travail à distance ou en mode hybride rend cette visibilité plus difficile à obtenir.

Loin des yeux de leurs coéquipiers, les télétravailleurs peuvent se sentir « invisibles » et craindre pour leur carrière. D’après un article de Harvard Business Review, cette situation peut alimenter le syndrome de l’imposteur.

Une étude sur la reconnaissance au travail durant la crise de la COVID-19 a montré que le travail à distance peut amener à se percevoir comme moins visible. Ce sentiment d’invisibilité et de manque de reconnaissance peut amplifier le syndrome de l’imposteur.

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur?

Le syndrome de l’imposteur se manifeste chez les personnes qui, malgré leurs réussites ou des preuves claires de leurs compétences, ne se sentent pas légitimes dans leur rôle. Elles doutent de leurs capacités et pensent que leur succès est dû à la chance plutôt qu’à leur propre mérite. Cette perception perdure malgré les succès personnels, universitaires ou professionnels.

Ce phénomène touche particulièrement les femmes, surtout celles qui visent des postes de direction, car elles ont tendance à sous-estimer leurs compétences, rapportent les psychologues Pauline Rose Clance et Suzanne Imes.

Dans le cadre du télétravail, le syndrome de l’imposteur peut s’intensifier. Les télétravailleurs affectés par ce syndrome peuvent chercher à compenser en travaillant encore plus pour prouver qu’ils méritent leurs succès ou pour gagner l’estime de leurs collègues. En tentant de surpasser les attentes, ils alourdissent leur charge de travail, ce qui peut les mener à un épuisement mental.

En mode hybride, l’individu frappé par le syndrome de l’imposteur a tendance à mettre en place des mécanismes d’autocontrôle (compte rendu non sollicité, justification des tâches effectuées, hyperconnectivité) afin de ne pas culpabiliser. Il veut prouver qu’il n’est pas un usurpateur et qu’il mérite la confiance et la reconnaissance de ses pairs.

Comment combattre ce phénomène

Quelques stratégies pour surmonter le sentiment de syndrome de l’imposteur en télétravail :

  • Valorisez régulièrement vos collaborateurs à distance : Célébrez les victoires, même modestes, pour mettre en lumière le travail accompli hors de la vue des dirigeants. Féliciter autant que sanctionner de manière équitable renforce la confiance des employés.
  • Favorisez une structure plus horizontale : Encouragez la collaboration transversale et des relations plus authentiques entre les équipes. Une hiérarchie moins rigide peut aider à diminuer le sentiment d’isolement et d’invisibilité.
  • Surveillez les signes de burn-out : Soyez attentif aux comportements comme l’hyperconnectivité, le surinvestissement ou l’autocontrôle excessif, qui peuvent signaler un épuisement imminent.
  • Rendez le travail visible : Organisez des réunions en personne à intervalles réguliers pour que chacun puisse partager ses réalisations et se sentir valorisé. L’objectif est de rassurer les employés sur la reconnaissance de leurs efforts, même à distance.

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Le taux de chômage reste inchangé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-de-chomage-reste-inchange/ Mon, 12 Aug 2024 10:55:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102211 Il reste de 6,4 % au Canada et de 5,7 % au Québec en juillet.

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Les étudiants sont confrontés à un marché de l’emploi particulièrement difficile cet été, observe Statistique Canada, tandis que les nouveaux immigrants sont touchés de manière disproportionnée par le ralentissement du marché du travail dans son ensemble.

C’est ce qu’a soulevé l’agence fédérale vendredi matin dans sa plus récente enquête sur la population active, dans laquelle on apprend également que le taux de chômage est resté stable à 6,4 % le mois dernier au pays, alors que l’économie a perdu un modeste 2800 emplois.

Au Québec, l’emploi est aussi demeuré pratiquement inchangé et le taux de chômage s’est maintenu à 5,7 %.

Cependant, le taux d’emploi, qui mesure la part de la population âgée de 15 ans et plus qui a un emploi, a légèrement baissé à l’échelle nationale, puisque moins de personnes étaient à la recherche d’un emploi.

« Pour un deuxième mois consécutif, l’emploi au Canada est resté essentiellement inchangé, décevant les attentes d’une modeste augmentation de 25 000 emplois », a écrit l’économiste principale à la Banque TD, Leslie Preston, dans une note destinée aux clients de l’institution.

Dans un contexte où la Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur à des niveaux élevés, le taux de chômage a grimpé de 0,9 point de pourcentage au cours de la dernière année.

Les plus récentes données suggèrent toutefois que les jeunes et les nouveaux immigrants ont été parmi les plus touchés par la détérioration des conditions du marché de l’emploi.

Chez les étudiants âgés de 15 à 24 ans qui retourneront aux études à l’automne, 51,3 % avaient un emploi en juillet, soit une baisse stupéfiante de 6,8 points de pourcentage par rapport à l’année dernière.

Selon Statistique Canada, il s’agit du plus faible taux pour cette catégorie de travailleurs depuis juillet 1997, à l’exception de juillet 2020, soit pendant la pandémie de COVID-19.

Le ralentissement du marché du travail a également été ressenti par les immigrants récents, dont le taux de chômage a grimpé de 3,1 points de pourcentage sur une base annuelle, pour atteindre 12,6 % en juillet.

En comparaison, le taux de chômage des personnes nées au Canada a augmenté de 0,5 point de pourcentage au cours de la même période, pour atteindre 5,6 % le mois dernier.

Et chez les jeunes immigrants récents, le taux de chômage s’est établi à 22,8 %, soit une augmentation de 8,6 points de pourcentage par rapport à l’année dernière.

Des données qui inquiètent

Le ralentissement du marché du travail ne semble toutefois pas affecter la croissance des salaires, puisque le salaire horaire moyen a continué de croître à un rythme soutenu, augmentant de 5,2 % par rapport à l’année dernière en juillet.

La Banque du Canada a néanmoins reconnu qu’elle est de plus en plus préoccupée par les conditions du marché du travail.

Son gouverneur, Tiff Macklem, a affirmé il y a quelques semaines que la décision de la banque centrale de réduire à nouveau son taux d’intérêt directeur était motivée en partie par une volonté de stimuler la croissance économique.

Le résumé des délibérations de la Banque du Canada, publié plus tôt cette semaine, suggère que certains membres du conseil de direction craignent qu’une nouvelle détérioration du marché du travail ne freine ce processus.

« Le compte-rendu de la décision de politique monétaire de la Banque du Canada du mois dernier a mis en évidence une inquiétude croissante concernant l’état du marché du travail, et les données d’aujourd’hui ne contribueront guère à apaiser ces inquiétudes, même si le taux de chômage reste stable », a écrit Andrew Grantham, économiste principal à la CIBC.

Andrew Grantham a noté que la CIBC s’attend à trois autres baisses de taux d’intérêt cette année, soit une lors de chaque décision prévue au calendrier.

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La BdC sera évaluée quant à sa réponse à la pandémie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bdc-sera-evaluee-quant-a-sa-reponse-a-la-pandemie/ Fri, 09 Aug 2024 12:03:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102197 Par un groupe d’experts externes.

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La Banque du Canada a nommé les trois experts qui évalueront l’examen interne que la banque centrale réalise sur ses politiques monétaires lors de la pandémie de COVID-19.

Ces spécialistes externes sont Pablo Hernández de Cos, ancien gouverneur de la Banque d’Espagne, Kristin J. Forbes, ancienne membre du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, et Trevor Tombe, professeur d’économie à l’Université de Calgary.

La sous-gouverneure de la Banque du Canada Sharon Kozicki avait annoncé en juin que la banque centrale entreprendrait un examen à l’interne visant à tirer les leçons de ses décisions prises pour répondre à la pandémie.

Dès le début de la pandémie, en mars 2020, la Banque du Canada avait abaissé son taux directeur à près de zéro, en réponse à la crise économique provoquée par cette crise de santé publique. La banque centrale a alors précisé que les taux resteraient exceptionnellement bas pendant une longue période.

La Banque du Canada a également lancé alors son premier programme d’« assouplissement quantitatif », qui consistait à acheter des obligations du gouvernement pour faire baisser encore les taux d’intérêt.

La Banque précise que son examen à l’interne portera sur le contexte de la pandémie et sur la chronologie des mesures prises par l’institution, pour évaluer leur efficacité et dégager les enseignements tirés.

La Banque indique que l’examen interne et son évaluation par des spécialistes externes seront publiés « vers la fin de l’année ».

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Effondrement du Nikkei 225 lundi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/effondrement-du-nikkei-225-lundi/ Mon, 05 Aug 2024 18:10:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102134 Il a baissé de 12,4 %.

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La quasi-totalité des titres de Wall Street s’effondrait lundi, les craintes liées au ralentissement de l’économie américaine s’aggravant et entraînant une nouvelle chute des marchés financiers dans le monde entier.

L’indice élargi S&P 500 était en baisse de 2,1 % au milieu de la journée, après avoir connu sa pire semaine depuis plus de trois mois. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles perdait 763 points, soit 1,9 %, à 12 h 20, heure normale de l’Est, et l’indice composite Nasdaq reculait de 2,4 %.

Ces baisses ne sont que les dernières d’une vague de liquidation qui a balayé la planète. Le Nikkei 225 du Japon a clôturé la journée de lundi en déclin de 12,4 %, ce qui en fait sa pire journée depuis le krach du lundi noir de 1987.

C’était la première occasion pour les négociants de Tokyo de réagir au rapport de vendredi montrant que les employeurs américains ont ralenti leurs embauches le mois dernier, bien plus que ne le prévoyaient les économistes. Il s’agit de la dernière donnée sur l’économie américaine à être plus faible que prévu, ce qui a suscité la crainte que la Réserve fédérale n’ait trop freiné l’économie américaine pendant trop longtemps en appliquant des taux d’intérêt élevés dans l’espoir d’étouffer l’inflation.

Les pertes subies ailleurs dans le monde ont été presque aussi spectaculaires. L’indice sud-coréen Kospi s’est écroulé de 8,8 %, les marchés boursiers européens perdaient environ 3 % en milieu fin d’après-midi et le bitcoin fondait de 12 %. La bourse de Shanghai a reculé de 1,5 % et le Hang Seng de 2,6 % à Hong Kong. Sydney a culbuté de 3,7 %.

La Bourse de Toronto étant fermée en raison du congé civique l’indice S&P/TSX est resté inchangé.

Même l’or, qui a la réputation d’offrir la sécurité en période de crise, perdait près de 1 %.

Cela s’explique en partie par le fait que les opérateurs se demandent si les dégâts sont si importants que la Réserve fédérale américaine (Fed) devra réduire ses taux d’intérêt lors d’une réunion d’urgence, avant sa prochaine décision prévue pour le 18 septembre. Le rendement des bons du Trésor à deux ans, qui suit de près les attentes de la Fed, est tombé à 3,70 %, contre 3,88 % vendredi dernier et 5 % en avril. Il a plus tard rebondi et est remonté à 3,93 %.

« La Fed pourrait monter sur un cheval blanc pour sauver la situation avec une forte baisse des taux, mais les arguments en faveur d’une baisse entre les réunions semblent peu convaincants, a estimé Brian Jacobsen, économiste en chef chez Annex Wealth Management. Ces réductions sont généralement réservées aux situations d’urgence, comme la COVID, et un taux de chômage de 4,3 % ne ressemble pas vraiment à une situation d’urgence. »

Bien entendu, l’économie américaine est toujours en croissance et une récession est loin d’être assurée. La Fed a été claire sur la corde raide qu’elle a entamée lorsqu’elle a commencé à relever fortement ses taux en mars 2022 : une politique trop agressive étoufferait l’économie, mais une politique trop molle donnerait plus d’oxygène à l’inflation et nuirait à tout le monde.

Après avoir laissé le taux des fonds fédéraux inchangé la semaine dernière, avant que plusieurs rapports économiques décourageants ne soient publiés, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que les autorités « disposent d’une grande marge de manœuvre pour réagir si nous devions constater une faiblesse » sur le marché de l’emploi, après avoir porté leur taux principal au niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans.

David Mericle, économiste chez Goldman Sachs, estime que la probabilité d’une récession est plus élevée après le rapport sur l’emploi de vendredi. Mais il n’y voit toujours qu’une probabilité de 25 %, contre 10 % auparavant, en partie « parce que les données semblent bonnes dans l’ensemble » et qu’il ne voit pas de « déséquilibres financiers majeurs ».

Néanmoins, les actions des entreprises dont les bénéfices sont les plus étroitement liés à la vigueur de l’économie ont subi de lourdes pertes en raison des craintes d’un ralentissement brutal. Les petites entreprises de l’indice Russell 2000 ont chuté de 2,8 %, ce qui a encore réduit à néant ce qui avait été une reprise pour cet indice et d’autres secteurs du marché en perte de vitesse.

Pour aggraver la situation à Wall Street, les actions des grandes sociétés technologiques ont également chuté, car le marché le plus populaire depuis le début de l’année a continué à s’effriter. Apple, Nvidia et une poignée d’autres valeurs technologiques connues sous le nom de « Magnificent Seven » ont propulsé le S&P 500 vers des dizaines de sommets historiques cette année, en partie grâce à une frénésie autour de la technologie de l’intelligence artificielle. Leur force a été telle qu’elle a éclipsé la faiblesse des secteurs du marché boursier affectés par les taux d’intérêt élevés.

Mais la dynamique des grandes entreprises technologiques s’est inversée le mois dernier, les investisseurs s’inquiétant d’avoir pris leurs prix trop au sérieux et de voir les attentes en matière de croissance future devenir trop difficiles à satisfaire. Les résultats décevants de Tesla et d’Alphabet ont renforcé le pessimisme et accéléré le déclin.

Apple chutait de 3,7 % lundi après que Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, eut révélé qu’elle avait réduit sa participation dans le fabricant de l’iPhone.

Nvidia, le fabricant de puces qui est devenu l’enfant-vedette d’affiche de la manne de Wall Street en matière d’intelligence artificielle, glissait encore davantage, soit de 6 %. Les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices au cours du week-end, après qu’un rapport de The Information ait indiqué que la nouvelle puce d’IA de Nvidia était retardée. L’entreprise a réduit ses gains pour l’année à 104 %, alors qu’ils étaient de 170 % à la mi-juin.

Étant donné que les « Magnificient Seven » sont devenues les plus grandes entreprises du marché en termes de valeur marchande, les mouvements de leurs actions pèsent beaucoup plus lourd dans le S&P 500 et d’autres indices. Nvidia, Apple, Microsoft et Amazon étaient les valeurs les plus importantes du S&P 500.

Dans une version précédente de ce texte, il était mentionné que l’indice S&P/TSX perdait aujourd’hui 500 points. Il s’agit plutôt des chiffres de vendredi dernier, la Bourse de Toronto étant fermée aujourd’hui en raison d’un congé férié.

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Dettes : les inquiétudes des Canadiens s’atténuent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/dettes-les-inquietudes-des-canadiens-sattenuent/ Tue, 16 Apr 2024 10:47:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100075 Selon la firme MNP.

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Certains Canadiens se sentent un peu plus optimistes quant à leur dette avec la perspective de réductions des taux d’intérêt à l’horizon, selon la firme MNP.

L’Indice des dettes à la consommation de la firme spécialisée en insolvabilité démontre un rebond important au premier trimestre de 2024 après 12 mois de résultats faibles, selon son dernier rapport.

Plus du quart des Canadiens estiment que leur situation actuelle en matière d’endettement est meilleure qu’il y a un an.

Moins de ménages canadiens que le trimestre dernier, soit 41 %, se disent préoccupés par leur niveau d’endettement actuel.

« La situation n’est pas aussi sombre qu’elle l’était : c’est ce qui ressort principalement du dernier rapport », a souligné le président de MNP, Grant Bazian, dans un communiqué.

Mais malgré le regain de confiance des consommateurs, les ménages canadiens ressentent toujours la pression, a-t-il ajouté, alors que d’autres renouvellements de prêts hypothécaires se profilent et que le coût de la vie continue d’augmenter.

La moitié des personnes interrogées se disent préoccupées par ce que MNP décrit comme une « pression sociale », c’est-à-dire qu’elles craignent de dépenser de l’argent pour leur style de vie ou pour leurs obligations sociales.

« De nombreux Canadiens se sentent dépassés et découragés par les coûts associés aux activités sociales, qu’il s’agisse d’anniversaires, de mariages ou de remises de diplômes. Certaines personnes risquent d’aggraver leur situation parce qu’elles n’ont tout simplement pas les moyens de participer », a indiqué Grant Bazian.

Moins de Canadiens qu’auparavant se disent préoccupés par leur capacité à rembourser leurs dettes, mais près de la moitié des participants ont déclaré qu’ils étaient à 200 $ ou moins de ne pas respecter toutes leurs obligations financières, un chiffre qui n’a pas changé par rapport au dernier rapport.

La Banque du Canada semble prête à commencer à réduire son taux directeur cette année, alors que l’inflation s’est considérablement atténuée par rapport à ses sommets.

La hausse des taux de la banque centrale les a amenés à des niveaux plus élevés qu’ils ne l’avaient été depuis des années. À mesure que les prêts hypothécaires des Canadiens devaient être renouvelés, ils ont été confrontés à des mensualités considérablement plus élevées pour leur maison, tandis que les coûts de location ont également grimpé.

Quatre ans après le début de la pandémie de la COVID-19, le tiers des Canadiens ont dit être dans une situation financière pire qu’avant la pandémie, en particulier parmi les personnes à faible revenu et celles âgées de 35 à 54 ans, a précisé MNP.

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Tombée à la naissance dans la potion https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/tombee-a-la-naissance-dans-la-potion/ Tue, 13 Feb 2024 05:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99146 Ann-Rebecca Savard était destinée à travailler dans le domaine des services financiers.

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« Depuis que je suis petite, je sais que je vais être conseillère, dit Ann-Rebecca Savard, de Lumos Services financiers. Mon ­ arrière-grand-père, mon ­grand-père, mon père, mes frères, mon conjoint aussi, tous sont conseillers. ­Seule exception, sa mère est agente de voyage, « même si elle a étudié en finance. Des fois, elle trouve que ça parle beaucoup de finance à la maison », ­ajoute-t-elle en riant.

Ann-Rebecca Savard, représentante en épargne collective chez MICA Capital, appartient à une dynastie de conseillers, son père Gino-Sébastian Savard étant à la direction de ­MICA ­Cabinets de Services financiers avec son frère, et l’oncle d’­Ann-Rebecca, Martin Savard. « À 14 ans, ­note-t-elle, j’étais adjointe administrative pour mon père et d’autres conseillers. On peut dire que, comme Obélix, je suis tombée quand j’étais petite dans la potion du conseil. »

Elle a commencé à son propre compte il y a six ans et s’occupe d’une centaine de clients, la plupart dans la trentaine, auprès desquels elle s’est rapidement spécialisée en investissement responsable, point focal de cette chronique. Mais les choses vont changer substantiellement puisqu’elle est en voie de compter près de 350 nouveaux clients, dont environ le tiers est à la retraite. Acquise d’un vétéran qui prévoit prendre sa retraite dans quelques années, cette clientèle, elle la connaît déjà. Cette acquisition « me convient amplement ; ce sont des clients que j’adore ».

Le credo de la jeune conseillère est classique : elle construit des portefeuilles pour le long terme qui peuvent traverser toutes les saisons. « Le temps est l’ami de l’entreprise merveilleuse, l’ennemi de la médiocre ­», rappelle-t-elle avec cette citation de Warren Buffett, visant à ce que ses clients n’aient pas de stress à court terme. Si un krach comme celui qu’annonce ­François ­Trahan devait survenir en 2024, « ça ne changerait rien à mes portefeuilles, ­tranche-t-elle. Seule chose qui changerait : je dirais à mes clients qu’il est temps d’y injecter de l’argent ».

Tous les fonds retenus par Ann-Rebecca Savard ­ciblent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), un secteur dans lequel elle a obtenu deux certificats d’études. « ­Je pense que quand on investit dans les bons mandats ­ESG (sans qu’ils ne soient nécessairement identifiés en tant que tels), on peut trouver de la très belle qualité. »

PORTEFEUILLE GREENWISE ÉQUILIBRÉ

Manufacturier : ­RGP ­Investissements

Offre initiale du fonds : septembre 2020

Actif sous gestion (ASG) (31 mars 2023) : 94,7 M$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 1,23 %, série F

Rendement annualisé depuis la création : 2,8 %

Réf. : ­Nos fonds | ­RGP ­Investissements

Cette famille ­GreenWise compte trois portefeuilles : conservateur, équilibré, croissance. Et tous se retrouvent à la base des portefeuilles d’­Ann-Rebecca Savard.

Des performances de 2,8 % dans le cas du portefeuille équilibré et de 5,6 % pour le portefeuille « croissance » ne sont pas spectaculaires, reconnaît la conseillère. Elle fait valoir que le moment de leur lancement à l’époque de la COVID et juste avant la débandade boursière de 2022 « n’était pas le meilleur timing du monde ».

Or, elle appuie cette société. Pour deux raisons. La première tient à une grande compétence en sélection ­ESG. « ­Leur processus d’investissement est très intelligent, ­dit-elle. On veut de l’ESG, mais pas au sacrifice de la qualité, du prix qu’on paye et de la performance. »

L’autre raison tient à la nature très particulière de cette firme qui a pignon sur rue à ­Québec et qui, créée par des conseillers, est particulièrement adaptée aux besoins de ceux-ci. Ainsi, ils multiplient les services pour aider les conseillers à améliorer leur pratique, par exemple avec des diagnostics de clientèle ou des comparaisons de portefeuilles. « ­Leur service est vraiment exceptionnel, fait valoir Ann-Rebecca Savard, et il ne coûte rien de plus. »

CROISSANCE DURABLE

Manufacturier : ­Placements ­AGF

Offre initiale du fonds : décembre 1991

Actif sous gestion (ASG) (30 novembre 2023) : 598 M$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 2,08 %, série ­OPC

Rendement annualisé depuis la création : 6,2 %

Réf. : ­Fonds d’actions mondiales ­Croissance durable ­AGF – ­Série ­OPC

Lancé en 1991, ce fonds est l’une des plus anciennes offres du secteur ­ESG. Il adhère aux principes d’économie durable, soit un développement économique « qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs », ­peut-on lire dans la documentation du fonds.

Disposant d’un mandat mondial, le fonds cherche des titres de société qui présentent un potentiel de croissance du chiffre d’affaires et du bénéfice supérieur à la moyenne, notamment dans la transition énergétique, l’économie circulaire et l’agriculture durable. Comme on peut s’y attendre, il évite les producteurs d’énergies fossiles. On trouve des noms comme le ­Français ­Dassault ­Systèmes ­SE, l’Américain ­Garmin, le ­Canadien Stantec et le ­Japonais ­Keyence ­Corp. Les biens industriels dominent le portefeuille, y accaparant une part de 40 %.

Comme le fait ressortir Ann-Rebecca Savard, on a affaire à un fonds destiné aux clients « qui valorisent l’ESG, très centrés sur le E d’ESG, dans une perspective à long terme et qui ont une bonne tolérance au risque ». En effet, si on cherche avant tout la croissance, on peut trouver nombre d’autres fonds plus performants.

ACTIONS MONDIALES

Manufacturier : ­Mawer

Offre initiale du fonds : octobre 2009

Actif sous gestion (ASG) (30 septembre 2023) : 11,6 G$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 1,3 %, série A

Rendement annualisé depuis 10 ans : 11 %

Réf. : ­Mawer ­Global ­Equity ­Fund – ­Fund ­Profile

Selon Ann-Rebecca Savard, ce fonds possède tous les attributs d’un fonds ESG, mais sans s’afficher sous cette étiquette. « ­La firme adopte une approche très ­ESG dans tous ses mandats », ­souligne-t-elle.

Pour qui cherche la réalité ­ESG plus que sa nomenclature, ce fonds offre un véhicule beaucoup plus convaincant que le fonds d’AGF ­ci-haut. Ce dernier, pour une période de dix ans, affiche un rendement de 6,9 %, soit 37 % sous les 11 % du fonds de ­Mawer. La cote Morningstar est fort éloquente : cinq étoiles pour le fonds de ­Mawer, deux étoiles pour celui d’AGF.

« ­Mawer a presque toujours battu ses pairs et ses indices de référence, dit la conseillère. Ils ont un ratio de capture exceptionnel autant à la hausse qu’à la baisse. » ­Surtout, elle apprécie l’approche très « terrain » de la firme. « J’aime le fait qu’ils ont des bureaux partout dans le monde. Ça leur donne une présence très proche de leurs investissements, ce qui leur permet une recherche d’occasions très micro qui échappent à d’autres. Plusieurs firmes sont en mode télétravail, mais ­Mawer est encore sur le terrain, même dans un monde ­post-COVID. »

Dernier détail, comme le fonds d’AGF, celui de ­Mawer est disponible en fonds distincts, auprès de Manuvie, « mais sans frais réduits et avec des garanties 75/100 et 75/75 », précise ­Ann-Rebecca Savard.

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CUEC: les entreprises doivent rembourser leur prêt https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/cuec-les-entreprises-doivent-rembourser-leur-pret/ Thu, 18 Jan 2024 13:11:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98534 L’échéance était fixée au 18 janvier.

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C’est jour d’échéance, jeudi, pour les entreprises canadiennes qui ont contracté des prêts liés à la pandémie de COVID-19 en vertu d’un programme du gouvernement du Canada.

Des centaines de milliers d’entreprises et d’organismes sans but lucratif ont profité du prêt du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC).

Jusqu’à un tiers du prêt pourrait être annulé si le montant impayé est remboursé au plus tard ce jeudi, sinon, la dette sera convertie en un prêt à intérêt annuel de 5 % sur trois ans.

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) précise que les propriétaires qui veulent garder la portion subvention doivent rembourser jusqu’à 40 000 $ ou demander un refinancement auprès de l’institution financière qui leur a accordé le prêt, sans quoi, la majorité d’entre eux verront le montant à rembourser passer de 40 000 $ à 60 000 $, soit une majoration de 50 %.

La FCEI demande au gouvernement du Canada d’établir un plan de remboursement sur plusieurs années pour les bénéficiaires qui ont été jugés inadmissibles après avoir reçu leur prêt et de s’assurer que ceux qui ont été désignés inadmissibles par erreur ne perdent pas la portion subvention du CUEC.

Les demandes de prolongation du délai ont jusqu’ici été refusées par le gouvernement fédéral.

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