création d’emplois – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 02 Aug 2024 14:34:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png création d’emplois – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Que fera la Banque du Canada en septembre ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/que-fera-la-banque-du-canada-en-septembre/ Fri, 02 Aug 2024 14:34:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102103 L’environnement économique actuel a de quoi nourrir sa réflexion.

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C’est le 4 septembre prochain que la Banque du Canada doit établir son nouveau taux directeur. Le 24 juillet, la banque centrale a choisi de l’abaisser d’un quart de point de pourcentage pour le fixer à 4,5 %.

Cette baisse était attendue par la majorité des observateurs et un consensus similaire est présent pour septembre. Le gouverneur Tiff Macklem a d’ailleurs indiqué que les responsables de la Banque du Canada sont « de plus en plus convaincus que les ingrédients nécessaires pour ramener l’inflation à la cible sont réunis », tandis que son taux se rapproche effectivement de l’objectif de 2 %.

Il a affirmé que, si « l’inflation continue de ralentir de manière généralement conforme à notre prévision, il est raisonnable de s’attendre à d’autres réductions du taux directeur. Le moment de ces baisses dépendra de la façon dont nous pensons que ces forces opposées vont évoluer », ajoutant néanmoins que les décisions de politique monétaire seraient prises une à la fois.

Tout dépend donc de la manière dont la situation économique va évoluer. À cet égard, les facteurs à considérer ne manquent pas. Par exemple, Statistique Canada a publié cette semaine son rapport sur le produit intérieur brut. Il fait état d’une légère croissance de l’économie canadienne de 0,2 %. Les économistes ont qualifié cette croissance de « timide », bien qu’elle soit légèrement meilleure que prévue. Ce léger mouvement justifie, selon eux, « une réduction continue des taux d’intérêt de la part de la Banque du Canada », a rapporté La Presse Canadienne.

Philippe Simard, Directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca, partage cet avis. Selon lui, bien que « le PIB du mois de mai ait été légèrement plus élevé que prévu, il ne fera pas dérailler la Banque du Canada dans sa stratégie de réduction des taux d’intérêt. La croissance rapide de la population continue de dépasser largement les gains d’emplois, tandis que la mesure par habitant continue de baisser. Ces signes concrets de ralentissement de la croissance économique plaident en faveur d’un assouplissement de la politique monétaire, ce qui laisse présager une nouvelle baisse d’un quart de point en septembre. »

« L’un des principaux freins à la croissance du PIB en mai a été la baisse du secteur du commerce de détail, qui a reculé de 0,9 %. Cela indique que les dépenses des consommateurs et des ménages restent faibles et limitées par les taux d’intérêt élevés. C’est une preuve supplémentaire que le cycle de forte hausse des taux entrepris par la Banque du Canada continue d’avoir l’effet désiré sur l’inflation », ajoute Philippe Simard.

Les yeux tournés vers le sud

La situation économique aux États-Unis est un autre facteur incontournable à considérer. Ainsi, au moment de décider du prochain taux directeur, les responsables de la Banque du Canada vont regarder de quel côté vient le vent qui souffle sur son voisin américain.

À cet égard, le 31 juillet, la Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu la fourchette cible des taux des fonds fédéraux entre 5,25 % et 5,50 %, malgré certaines attentes baissières de la part des marchés financiers.

Cependant, le président Jerome Powell et les autres décideurs de la Fed ont clairement laissé entendre qu’une baisse des taux se profilait à l’horizon, probablement dès la réunion de septembre.

Plus particulièrement, dans sa déclaration suivant la réunion de mercredi dernier, la Fed a souligné qu’elle est désormais attentive aux risques présents des « deux côtés » de son double mandat. Elle abandonne ainsi l’accent mis sur l’inflation, qui a été le thème dominant jusqu’à présent. Il faut dire que le Congrès réclame de la Fed qu’elle favorise à la fois des prix stables et le plein emploi.

Philippe Simard ne s’étonne pas que le Federal Open Market Committee (FOMC) ait choisi de maintenir le taux des fonds fédéraux américains inchangé dans une fourchette de 5,25 à 5,5 %. Il trouve toutefois « remarquable » le « changement de langage du FOMC en ce qui concerne l’inflation, indiquant que, bien qu’elle reste quelque peu élevée, il y a eu de nouveaux progrès vers leur objectif de 2 %. Cela renforce la possibilité d’une réduction des taux en septembre, à condition que l’IPC publié le 14 août montre une amélioration ».

De fait, parmi les autres éléments militant en faveur d’une baisse de taux en septembre aux États-Unis, c’est l’indication faite par la Fed à savoir que « certains » progrès supplémentaires vers une inflation à 2 % ont été réalisés — une amélioration par rapport aux résultats précédents —, tandis que les gains d’emplois ont été « modérés ».

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un engagement préalable explicite, le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis se prépare à procéder à une baisse dans un avenir très proche, estime Michael Brown, stratège de recherche principal chez Pepperstone, dans une analyse de marché.

Bien sûr, le président Powell ne s’est pas engagé sur une trajectoire politique spécifique en offrant plus de précision sur le moment où la normalisation de la politique devrait commencer. La Fed a ainsi répété en conférence de presse qu’elle « ne s’attend pas à ce qu’il soit approprié » de réduire les coûts d’emprunt « tant qu’elle n’aura pas acquis une plus grande confiance » dans le fait que l’inflation chute progressivement à 2 %, ce qui laisse planer des doutes sur le calendrier de baisse des taux.

Cependant, même si le Conseil des gouverneurs de la Fed reste dépendant des données, tout indique que la première baisse des taux aura lieu lors de la réunion de septembre.

Ainsi, « tous les regards seront tournés vers les prochains chiffres de l’IPC américain, le président de la Fed, Jerome Powell, ayant confirmé dans ses commentaires que de bons chiffres ouvriraient la voie à une baisse en septembre », affirme Philippe Simard.

Par la suite, de nouvelles réductions à un rythme trimestriel, en lien avec la publication des résumés actualisés des projections économiques, semblent probables, conduisant à des réductions cumulées de 50 points de base cette année, légèrement plus fortes que ce que les marchés anticipent actuellement − à moins, bien sûr, d’éventuelles surprises défavorables en matière de données ou de chocs externes, prévoit Michael Brown.

Pour l’analyste, un tel rythme d’assouplissement serait à peu près conforme à celui qui sera appliqué dans les prochaines semaines par d’autres banques centrales du G10, soit le Groupe des dix dont fait partie le Canada. Déjà, le 1er août, la Banque d’Angleterre, encouragée par un retour de l’inflation à sa cible, a abaissé son taux directeur d’un quart de point de pourcentage, à 5 %. Il s’agit d’une première baisse pour la banque centrale depuis mars 2020 et le début de la pandémie de COVID-19.

Au final, le « langage utilisé dans l’annonce de la Fed et dans les commentaires de M. Powell donne à la Banque du Canada une assurance supplémentaire qu’elle peut continuer à réduire son taux directeur sans risque pour notre monnaie ou sans déclencher davantage d’inflation », selon Philippe Simard.

(Avec Nathalie Savaria)

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Élections américaines : les enjeux pour l’économie et les investissements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/elections-americaines-les-enjeux-pour-leconomie-et-les-investissements/ Thu, 25 Jul 2024 11:54:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102015 Une analyse de Capital Group.

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La politique américaine a été marquée par un enchaînement de rebondissements ces dernières semaines.

Il y a eu la tentative d’assassinat contre Donald Trump lors d’un rassemblement politique républicain en Pennsylvanie. Quelques jours plus tard, à la surprise générale, Joe Biden a retiré sa candidature à l’investiture démocrate en vue des élections présidentielles de novembre en donnant son appui à la vice-présidente Kamala Harris. Plusieurs élus démocrates réclamaient le retrait du président Biden après sa performance jugée catastrophique lors d’un débat entre lui et son rival dans la course à la Maison-Blanche.

Même si la donne a changé dans cette élection, les enjeux restent sensiblement les mêmes. Quels seront les impacts pour l’économie et les investissements en fonction du choix des électeurs pour diriger le pays ? Plusieurs éléments clés sont à surveiller, selon une analyse de Capital Group, qui qualifie cette échéance électorale de l’une des « plus déterminantes depuis une génération ».

L’économie au cœur des débats

Les questions de politique économique déterminent souvent l’issue des élections, selon les auteurs qui reprennent une expression de la campagne électorale de 1992, remportée par Bill Clinton : « C’est (encore) l’économie, idiot ». En effet, les électeurs américains se prononceront sur des questions essentielles telles que l’inflation, les taux d’intérêt et la croissance économique.

La candidate présumée, Kamala Harris, peut se targuer de résultats économiques encourageants depuis l’entrée au pouvoir de l’administration Biden, avec une croissance du PIB de 3,1% sur l’année écoulée et une inflation en baisse, passant de 9,1% à l’été 2022 à 3,3% en juin 2024. Cependant, son adversaire, l’ancien président Donald Trump, ne manquera pas de souligner les défis persistants, comme la hausse des prix alimentaires et du logement de même que l’envolée de la dette nationale.

Impact des politiques fiscales

L’expiration prévue en 2025 des importantes réductions d’impôts de l’ère Trump sera un enjeu majeur, estiment les auteurs, John Emerson, vice-président de Capital Group International et Reagan Anderson, première vice-présidente des affaires gouvernementales et réglementaires.

Selon différentes estimations, la loi sur les réductions d’impôts et les emplois (Tax Cuts and Jobs Act) adoptée en 2017 réduirait les recettes fiscales fédérales de près de 1 500 milliards de dollars US (GUS) sur dix ans.

Pour les républicains, cette mesure stimule la croissance économique, alors que leurs opposants sont plutôt d’avis qu’elle aggrave la dette nationale. Celle-ci atteignait un niveau record de 34 000 GUS à la fin 2023. La gestion de la dette sera un défi important pour la prochaine administration, quel que soit le parti porté au pouvoir.

Une victoire républicaine pourrait conduire à la prolongation des réductions d’impôts, tandis qu’une administration démocrate pourrait opter pour une refonte du système fiscal avec une augmentation des impôts sur les entreprises et les particuliers. Avant de renoncer à sa candidature, Joe Biden a toutefois promis qu’il n’augmenterait pas la facture fiscale des particuliers qui gagnent moins de 400 000 $ US par an. Un engagement que Kamala Harris pourrait poursuivre si elle est élue.

Une poignée d’États stratégiques, comme l’Arizona, la Géorgie, la Pennsylvanie, le Wisconsin ou le Michigan, pourraient déterminer l’issue du scrutin et, par conséquent, l’orientation de la politique économique, rappellent les auteurs.

Conseils aux investisseurs : garder le cap

Malgré les turbulences politiques, les experts de Capital Group soulignent l’importance de maintenir des stratégies d’investissement à long terme et de ne pas se laisser emporter par les émotions liées aux fluctuations politiques à court terme.

Le processus électoral amène régulièrement son lot de volatilité sur les marchés, notamment en raison des discussions sur des thèmes comme l’immigration, l’avortement, le changement climatique, et le commerce mondial. Ces questions, en plus des tensions géopolitiques telles que les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient ou les relations tendues entre les États-Unis et la Chine, peuvent provoquer des réactions impulsives chez les investisseurs.

Or, historiquement, les marchés ont tendance à croître sur la durée. Depuis les années 1930, « les actions américaines ont presque toujours été plus fortes à la fin d’un mandat d’un président qu’elles ne l’étaient au début », soutiennent les auteurs. Ils ont pris pour exemple un investissement hypothétique de 1 000 $ dans l’indice S&P 500 effectué le 4 mars 1933, soit à l’investiture de Franklin D. Roosevelt, jusqu’au 31 décembre 2023. Neuf décennies plus tard, il aurait atteint plus de 21 millions de dollars américains.

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La Banque du Canada abaisse de nouveau son taux directeur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-du-canada-abaisse-de-nouveau-son-taux-directeur/ Wed, 24 Jul 2024 14:18:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102007 Et poursuit sa politique de normalisation du bilan.

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La Banque du Canada a annoncé mercredi une baisse du taux directeur de 25 points de base pour le faire passer à 4,5 %.

Cette décision reflète trois grandes considérations, a expliqué le Gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, en point de presse.

« Premièrement, la politique monétaire est en train d’atténuer les pressions généralisées sur les prix. Deuxièmement, puisque l’offre est excédentaire dans l’économie et qu’il y a des capacités inutilisées sur le marché du travail, l’économie a plus de marge pour progresser sans créer de pressions inflationnistes. Troisièmement, à mesure que l’inflation se rapproche de la cible de 2 %, nous devons de plus en plus mettre en balance le risque que l’inflation soit supérieure aux attentes, et le risque que la croissance de l’économie et l’inflation soient inférieures aux attentes », a-t-il énuméré.

De fait, la banque centrale prévoit que l’économie mondiale devrait continuer à progresser à un taux annuel d’environ 3 % jusqu’en 2026 inclusivement. Bien que l’inflation soit encore au-dessus des cibles des banques centrales dans la plupart des économies avancées, elle devrait baisser graduellement, indique-t-on.

Le dollar canadien a été relativement stable et les prix du pétrole se situent autour des niveaux postulés dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril, ajoute la Banque Centrale.

« Nous nous attendons à ce que l’inflation continue de se modérer, même si la baisse sera probablement inégale au cours de la prochaine année », signale Tiff Macklem.

Il est d’avis que « les ingrédients nécessaires pour ramener l’inflation à la cible sont réunis. Néanmoins, étant donné les effets contraires de ces forces opposées, la diminution de l’inflation sera probablement graduelle, et il pourrait y avoir des obstacles en cours de route. »

« La baisse du taux directeur annoncée aujourd’hui marque le début du cycle d’assouplissement de la Banque du Canada, et nous sommes maintenant bien engagés sur la voie d’un environnement de taux d’intérêt plus bas. Cette baisse d’un quart de point, combinée à celle de juin, a réduit les coûts d’emprunt d’un demi pour cent, ce qui procurera aux emprunteurs canadiens un soulagement important, attendu depuis longtemps » a pour sa part réagit Philippe Simard, Directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca

« Il reste à voir si cette deuxième baisse sera l’incitation dont les acheteurs ont besoin pour revenir sur le marché du logement, car les coûts d’emprunt restent restrictivement élevés. La baisse d’aujourd’hui pourrait apporter un nouvel optimisme et stimuler la demande immobilière », a ajouté Philippe Simard.

« Si l’inflation continue de ralentir de manière généralement conforme à notre prévision, il est raisonnable de s’attendre à d’autres réductions du taux directeur », a d’ailleurs laissé entendre le Gouverneur de la Banque du Canada.

La prochaine date d’établissement du taux cible du financement à un jour est prévue le 4 septembre 2024.

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La Banque du Canada pourrait à nouveau abaisser ses taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-pourrait-a-nouveau-abaisser-ses-taux/ Tue, 23 Jul 2024 11:40:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101975 Selon les prévisions des économistes.

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Alors que la Banque du Canada (BdC) s’apprête à annoncer sa décision sur les taux d’intérêt le 24 juillet, plusieurs experts anticipent une nouvelle baisse du taux directeur.

Elle ferait suite à une première réduction en juin alors que la banque centrale a ramené son taux de référence à 4,75 %, en baisse d’un quart de point de pourcentage.

Selon les analystes de la Banque Nationale (BN), tout indique que le gouverneur Tiff Macklem annoncera une réduction similaire lors de la réunion de mercredi.

Ils fondent leur prévision sur l’analyse des récentes données économiques. « Les inquiétudes soulevées par une récente poussée de l’inflation de base devraient être apaisées par un ralentissement régulier du marché du travail », ont affirmé les économistes de la BN dans une récente étude économique.

En effet, en juin, le taux de chômage au Canada s’est établi à 6,4 %, en hausse de 1,3 point de pourcentage depuis avril 2023. Selon la BN, il devrait atteindre « environ 7 % d’ici la fin de l’année, quelle que soit la trajectoire de la politique à court terme. »

Quant à l’Indice des prix à la consommation (IPC), après une remontée à 2,9 % en mai, il a reculé à 2,7 % en juin au pays, selon Statistique Canada.

Desjardins « mise » aussi sur une baisse de taux directeur, en raison du ralentissement de l’activité économique, ce qui devrait maintenir des pressions désinflationnistes. « Comme elle n’est pas pleinement anticipée par les marchés, cela pourrait s’accompagner d’une légère dépréciation du dollar canadien », soulignent toutefois Jimmy Jean, économiste en chef et stratège, et Hendrix Vachon, économiste principal, dans une récente publication.

Ils prévoient que le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain connaisse des fluctuations, avec une prévision de 1,38 $ CAN pour 1 $ US à la fin de l’été, suivie d’une possible appréciation graduelle du dollar canadien en fonction de l’évolution de la politique monétaire américaine.

Les économistes de Desjardins doutent que la Réserve fédérale (Fed) procède à une baisse du taux directeur en septembre. Récemment, devant une commission sénatoriale, son président Jerome Powell avait laissé entendre qu’une réduction était de plus en plus proche. « Nous croyons [que la Fed] préférera attendre que les élections [présidentielles] de novembre aient eu lieu et que les signes de diminution de l’inflation soient plus convaincants », ont-ils affirmé.

Impact sur les taux hypothécaires

Philippe Simard, directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca, estime, lui aussi, que les derniers rapports économiques, notamment l’IPC, renforcent les attentes d’une nouvelle baisse d’un quart de point le 24 juillet. Dans l’éventualité où la Fed déciderait d’abaisser ses taux dès septembre, cela donnerait à la BdC plus de latitude pour réduire son taux directeur, soutient-il.

L’impact de la première baisse de taux sur les marchés du logement a été minime jusqu’à présent même si certains prêteurs ont abaissé leurs taux hypothécaires fixes, constate Philippe Simard. Il estime qu’une nouvelle baisse pourrait stimuler le marché.

« Les dernières données nationales sur l’immobilier indiquent une augmentation à court terme des ventes en juin. Toutefois, la plupart des acheteurs attendent manifestement que les taux baissent encore avant de revenir sur le marché. Cela a incité l’Association canadienne de l’immobilier [ACI] à revoir ses prévisions pour cette année et l’année prochaine, afin de tenir compte du ralentissement de la demande des acheteurs. »

Au début de juillet, l’ACI prévoyait en effet que seulement 472 395 propriétés devraient changer de main en 2024 à l’échelle nationale, en hausse de 6,1 % par rapport à 2023, soit loin de sa prévision d’avril alors qu’elle anticipait un gain de 10,5 %.

Pour les propriétaires, une baisse de 25 points de base du taux directeur pourrait se traduire par une économie significative sur leurs paiements hypothécaires mensuels.

Ratehub.ca donne l’exemple d’un propriétaire ayant un prêt hypothécaire à un taux variable de 5,70 % sur un montant de 486 285 $. Si la BdC annonce une baisse en juillet, son taux hypothécaire passerait à 5,45 %. Cela réduirait son paiement mensuel de 3 025 $ à 2 954 $, soit une économie de 71 $ par mois ou 852 $ par an.

Les propriétaires qui doivent renouveler prochainement leur hypothèque peuvent peut-être se dire qu’il est temps de choisir un taux variable étant donné le recul probable du taux directeur.

« Il est important de tenir compte de sa tolérance personnelle au risque et de sa situation financière. Si la Banque du Canada nous a appris quelque chose au cours des dernières années, c’est que rien n’est assuré lorsqu’il s’agit de l’orientation des taux », met en garde Philippe Simard.

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Marché de l’emploi : que nous indiquent les récentes statistiques économiques ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/marche-de-lemploi-que-nous-indiquent-les-recentes-statistiques-economiques/ Mon, 08 Jul 2024 13:52:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101715 ZONE EXPERTS – Sont-elles le dernier signe de la vulnérabilité de l’économie canadienne ?

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Contrairement au double mandat de la Réserve fédérale (Fed) qui cherche à équilibrer le marché de l’emploi et la stabilité des prix, la Banque du Canada (BdC) concentre principalement ses efforts sur la stabilité des prix. Mais elle considère également les implications pour la stabilité financière et la croissance économique.

Les plus récentes statistiques publiées vendredi dernier sur l’emploi ont montré que le taux de chômage au Canada a atteint un sommet de 29 mois à 6,4 %. Le taux de chômage augmente depuis plus d’un an, affichant un total de 1,4 million de personnes sans emploi en juin. Avec une perte de 1 400 emplois en juin, contrairement aux prévisions qui anticipaient une création de 22 500 emplois, on peut affirmer que le marché de l’emploi n’est plus considéré comme tendu. Le marché du travail peine à absorber une population en pleine expansion et les gens vont commencer à craindre de perdre leur emploi.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré le mois dernier que le marché du travail s’était raisonnablement refroidi ces derniers mois et que la réalisation de l’objectif de la banque centrale de réduire l’inflation n’avait pas besoin de s’accompagner d’une forte hausse du chômage.

La prochaine annonce de la BdC sur les taux d’intérêt est prévue le 24 juillet, soit environ une semaine après la publication des nouvelles données sur l’inflation. Ces données, on le comprend, sont considérées comme un élément déterminant qui pourrait renforcer les attentes d’une baisse de taux en juillet. L’inflation devrait poursuivre sa tendance baissière et avec un marché du travail qui se montre plus souple, les chances d’assister à une deuxième baisse des taux sont augmentées.

Selon le rapport de la SCHL sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels publié le 29 mai dernier, seulement 7 % des Canadiens choisissaient le taux variable lorsque le taux d’escompte était de 1,75 % en janvier 2020. À partir de mars 2020, ce pourcentage a augmenté à 15 %, et lorsque le taux d’escompte a chuté à 0,25 %, il a atteint 57 % en janvier 2022. C’est à ce moment-là que les banques centrales, confrontées à une inflation plus élevée que prévu, ont annoncé leur intention d’augmenter les taux dans la deuxième moitié de l’année.

Finalement, les augmentations de taux ont été plus rapides et plus importantes que prévu initialement. Lorsque le taux d’escompte a atteint 2,5 % en septembre 2022, 39 % des Canadiens optaient encore pour le taux variable. Ce pourcentage est tombé à 29 % le mois suivant, lorsque les taux ont augmenté à 3,25 %, et il a chuté à 11 % en février 2023 quand le taux a atteint 4,5 %, puis est demeuré à 11 % lorsque le taux a atteint 5 %.

Le graphique suivant, publié dans ledit rapport de la SCHL, montre que c’est à partir de septembre 2022 que le pourcentage des emprunteurs optant pour la sécurité du taux fixe (en choisissant des termes de 3 ans à moins de 5 ans) a augmenté de 17%. Ce ratio a atteint un sommet de 53% en juillet 2023 et s’est fixé à 39% en février 2024.

Le pourcentage d’emprunteurs optant pour le taux variable est resté nettement en bas de 10% jusqu’au 4e trimestre de 2023. À partir de ce moment, le pourcentage d’emprunteurs optant pour le taux variable a augmenté à 20 % en janvier 2024.

Pour visualiser ce graphique en grand format, cliquez ici.

Ces choix montrent que les Canadiens n’ont pas opté pour la meilleure décision en choisissant massivement le taux variable, alors que les taux se trouvaient au plancher. Les augmentations rapides et imprévues des taux d’intérêt ont entraîné des hausses du coût d’emprunt pour ceux qui avaient choisi cette option, ce qui aurait pu être évité s’ils avaient choisi des taux fixes. C’est pour cette raison que nous croyons que l’économie canadienne est maintenant vulnérable et que la BdC n’a d’autres choix que de continuer de baisser son taux directeur. Évidemment, ceci est conditionnel à ce que l’inflation continue sa descente vers la cible de 2% fixée par la BdC.

Dans le contexte de ralentissement économique important actuel, qui indique selon nous le début d’une récession, nous continuons de privilégier le taux variable au moment de contracter une hypothèque, lorsque le profil de l’emprunteur le permet. Les emprunteurs qui n’ont pas le profil approprié et qui craignent que les banques centrales prennent plus de temps à baisser leurs taux devraient opter pour les taux fixe de 2 ou 3 ans.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Emploi en finance : la balance se rééquilibre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/emploi-en-finance-la-balance-se-reequilibre/ Thu, 13 Jun 2024 11:43:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101296 PLANÈTE FINANCE – Les profils spécialisés dans les ESG sont recherchés.

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Après la pandémie, le rapport de force sur le marché de l’emploi dans les services financiers a changé. Fini le temps où les employeurs menaient le bal. Ce sont les candidats qui choisissaient jusqu’à récemment les entreprises pour lesquelles ils voulaient travailler. La situation tend maintenant à se normaliser, rapporte L’Agefi, un média français destiné aux professionnels de la finance.

Laurent Nizard, fondateur et président de Harriston Executive, un cabinet de recrutement parisien spécialisé dans la finance, a indiqué au journal que le marché de l’emploi en finance est certes toujours un marché de candidats, mais que la situation est en train de s’inverser. Il en veut pour preuve les nouvelles offres d’emploi qui sont moins nombreuses que d’habitude à la fin du premier trimestre 2024.

Pour faire face à la diminution du nombre de candidats, les institutions financières ont changé leurs manières de faire. Elles ont élargi les profils auxquels elles faisaient traditionnellement appel, c’est-à-dire principalement des diplômés des grandes écoles telles que Polytechnique et HEC. Elles ont également mis en place des critères de sélection axés davantage sur les aptitudes relationnelles des candidats que sur leur parcours académique, rapporte le recruteur.

Néanmoins, l’industrie n’a pas fini d’évoluer. L’emploi dans le monde de la finance après la pandémie reste profondément transformé. Il n’est ainsi plus question d’exiger d’un collaborateur qu’il soit présent tous les jours au bureau. La flexibilité entre travail à distance et en présentiel est bien ancrée dans la plupart des institutions.

Certaines banques choisissent cependant d’aller à contre-courant. C’est le cas de JPMorgan et Goldman Sachs aux États-Unis, qui ont exigé le retour au bureau de leurs gestionnaires. Cette stratégie n’est pas sans risque, indique un chasseur de têtes, mentionnant le cas d’une entreprise n’acceptant pas le télétravail qui a actuellement du mal à recruter un gestionnaire de haut niveau, « même si le poste est très bien rémunéré ».

Certains candidats recherchent des postes exclusivement en télétravail. Or, pour certaines fonctions, le travail à distance est difficilement compatible avec les exigences en matière de conformité. Une dizaine de banques américaines dont Citigroup, Goldman Sachs, Deutsche Bank ou encore UBS, l’ont appris à leurs dépens lorsqu’elles ont dû verser 1,1 milliard de dollars de pénalités en infraction des lois boursières après que certains de leurs employés ont utilisé leur messagerie personnelle ou WhatsApp pour effectuer leurs communications professionnelles.

Les banques d’affaires, particulièrement exposées aux risques de conformité et qui exigent une implication très forte des recrues ont plus de difficulté à attirer des candidats, qui leur préfèrent les fonds de capital-investissement, constate L’Agefi.

La pénurie de candidats se fait particulièrement sentir dans les postes en relation avec les produits structurés, en vogue actuellement pour lutter contre l’inflation et la hausse des taux, ou dans les métiers ayant trait à l’environnement, les problèmes sociétaux et de gouvernance (ESG) ou l’investissement socialement responsable (ISR), car il existe peu de formations reconnues sur ces pratiques pour répondre la demande des banques. Les candidats avec un profil ESG sont notamment recherchés en raison du développement du thème de la transition climatique et des fonds à impact.

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Diversité: la TD a fait beaucoup https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/diversite-la-td-a-fait-beaucoup/ Tue, 19 Dec 2023 11:58:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98231 Un audit le confirme.

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La TD a pris des mesures importantes pour promouvoir la diversité et l’inclusion, affirme le premier audit d’équité raciale de la banque, mais elle pourrait en faire davantage sur des aspects tels que la cohérence et l’évaluation.

La TD a été la première des six grandes banques et l’une des premières entreprises au Canada à accepter de réaliser un tel audit au cœur de pressions croissantes de la part d’actionnaires.

Ces examens visent à fournir un mécanisme permettant d’évaluer les politiques et les programmes de l’entreprise sous l’angle de l’équité raciale et d’identifier les occasions pour les organisations de renforcer leurs efforts pour être plus équitables et plus inclusives.

Le rapport des cabinets d’avocats Covington & Burling LLP et WeirFoulds LLP révèle que la TD a mis en place de nombreuses initiatives et des programmes sur la diversité et l’inclusion ainsi qu’un « leadership engagé » dans l’ensemble de la banque.

Cependant, la banque pourrait s’améliorer dans des domaines tels que des communications plus centralisées au niveau de l’entreprise sur le travail en matière de diversité et d’inclusion, une meilleure sensibilisation aux occasions de développement pour les employés et une plus grande cohérence dans la mise en œuvre des politiques.

Le rapport indique également que la banque pourrait mieux définir ses objectifs et suivre ses progrès grâce aux données.

« La TD devrait améliorer la cohérence de l’utilisation d’objectifs réalisables et mesurables… afin de mieux déterminer et articuler les progrès », indique le rapport.

L’audit sur l’équité raciale n’est pas allé assez loin, a déclaré Emma Pullman, responsable de l’engagement des actionnaires au Syndicat des employés généraux de la Colombie-Britannique (BCGEU), l’un des actionnaires qui ont pressé la TD de procéder à l’évaluation.

Il est impressionnant et important que la TD ait procédé à l’audit et que le rapport fasse état de nombreuses initiatives valables, a-t-elle soutenu, mais il y avait des lacunes notables, notamment la limitation de l’évaluation aux pratiques d’emploi et le manque de données dans le rapport.

« Cet audit est un début important, mais il rate la cible, et c’est pourquoi nous aimerions voir à la fois une meilleure divulgation, ainsi qu’un engagement à mener à bien ce processus d’audit. »

Elle a noté que RBC et BMO se sont engagés le mois dernier à effectuer des audits complets qui iront au-delà des pratiques d’emploi pour inclure également les produits et services, qui incluraient les impacts sur les clients et la manière dont les pratiques de prêt contribuent à l’équité raciale.

Dans une lettre en réponse au rapport de TD, le BCGEU a souligné l’audit sur l’équité raciale mené par Citibank, qui s’est fixé pour objectif d’évaluer les efforts de la banque pour « aider à réduire l’écart de richesse raciale ».

L’audit de la TD s’est largement limité aux questions concernant les efforts de la banque pour offrir un lieu de travail équitable sur le plan racial et non discriminatoire.

La banque a déclaré dans une lettre interne sur les résultats qu’elle s’était engagée de longue date en faveur de la diversité et de l’inclusion, mais qu’elle reconnaissait qu’elle avait encore du travail à faire.

L’entreprise a affirmé qu’elle intégrerait les recommandations dans ses plans de ressources humaines et qu’elle voyait des opportunités d’appliquer les informations à ses pratiques de service à la clientèle.

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Les compétences non techniques sont essentielles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-competences-non-techniques-sont-essentielles/ Tue, 29 Aug 2023 12:27:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95902 DÉVELOPPEMENT - Communication, résolution de problèmes et gestion du temps.

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Alors que le monde du travail évolue à vitesse V, avec l’irruption notamment de l’intelligence artificielle, les employeurs estiment que les compétences non techniques (soft skills) demeurent très importantes pour tous les travailleurs, selon une étude de Business Name Generator rapportée par CIO Dive.

Parmi les 1 000 employés et cadres américains interrogés lors de l’enquête, 84 % déclarent que les futurs employés doivent posséder et démontrer au cours du processus d’embauche qu’ils possèdent certaines compétences non techniques. Par ailleurs, 71 % des salariés pensent que les compétences humaines seront plus ou tout aussi importantes à l’avenir.

Pour les nouveaux employés, les compétences non techniques les plus importantes sont la communication, la résolution de problèmes et la gestion du temps, selon les personnes interrogées. En ce qui concerne les employés existants qui veulent faire progresser leur carrière, c’est le leadership qui est privilégié, indique l’enquête.

Elles varient selon les secteurs

Les compétences recherchées varient aussi selon les secteurs. Dans celui de la finance, les recrues doivent démontrer une grande capacité à résoudre des problèmes, tandis que chez les employés en poste, c’est la créativité qui est privilégiée.

Les « soft skills » sont essentiels pour réussir dans le milieu de travail, estiment les répondants. Ils peuvent faire la différence dans la décision d’embaucher une personne. Ils sont également importants pour le développement de carrière et permettent de distinguer des candidats qui ont une expérience et un profil académique similaires.

« L’introduction de nouvelles technologies comme l’IA a catalysé l’évolution de la demande de compétences spécifiques, ce qui oblige les employés à approfondir leurs compétences existantes ou à en acquérir de nouvelles. Beaucoup d’entre elles seront des soft skills, c’est-à-dire les attributs personnels et les compétences non techniques qui décrivent la façon dont les gens travaillent et interagissent avec les autres », a déclaré Katrina Haggarty, porte-parole de Business Name Generator, dans un communiqué de presse.

Recrutement et IA

L’étude révèle aussi que 70 % des entreprises sondées cherchent activement à recruter du personnel. Plus de la moitié (56 %) d’entre elles veulent augmenter leurs effectifs pour se préparer à la croissance future. Près d’un tiers (34 %) souhaitent intégrer des compétences numériques dans l’équipe.

Près de huit entreprises sur dix prévoient d’utiliser la technologie de l’IA à l’heure actuelle ou à l’avenir. Les entreprises du secteur des technologies, de la finance et des ressources humaines sont plus susceptibles de l’adopter. Elles le font principalement pour augmenter leur efficacité, améliorer leur service à la clientèle et générer de nouveaux produits et services.

La communication chez les femmes

L’étude montre que 80 % des femmes reconnaissent la valeur des compétences non techniques, tandis que 90 % des hommes estiment que ces compétences sont utiles sur le lieu de travail. Par ailleurs, 37 % des hommes ont reçu une formation sur la créativité dans leur entreprise, contre 21 % des femmes. La formation la plus répandue chez les employées féminines est la communication (35 %).

Les compétences non techniques ne sont pas perçues de la même façon selon le niveau d’études. Les titulaires d’une licence, d’une maîtrise ou d’un doctorat les jugent plus importantes que les titulaires d’un diplôme d’études secondaires ou d’un diplôme d’études supérieures. Les répondants des secteurs de l’informatique, de la finance et de l’éducation estiment que les compétences humaines sont beaucoup plus importantes que ceux œuvrant dans les secteurs du voyage et de l’hôtellerie.

Investissement rentable

Une enquête de Pearson publiée en avril révèle par ailleurs que dans l’avenir les travailleurs auront davantage besoin de compétences telles que la résolution de problèmes, la prise de décision et le travail d’équipe pour trouver des postes.

Les entreprises qui choisissent d’investir dans la formation et le développement de ces compétences en retirent un retour sur investissement, selon le Skills Compass Report 2023, qui identifie des compétences telles que la gestion des risques et la gestion de projet comme des investissements rentables car, bien que le coût de développement de ces compétences soit élevé, le retour sur investissement peut s’étendre sur toute la durée d’une carrière.

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Le coût de la vie sera la « priorité numéro un », affirme Justin Trudeau https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-cout-de-la-vie-sera-la-priorite-numero-un-affirme-justin-trudeau/ Mon, 21 Aug 2023 20:19:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95718 Lors de la réunion des ministres fédéraux à Charlottetown.

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L’augmentation du coût de la vie, y compris la crise du logement, sera la « priorité numéro un » de la retraite du conseil des ministres fédéral à Charlottetown, la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard, a indiqué le premier ministre Justin Trudeau, lundi, avant le début de la rencontre.

Il a reconnu lors d’un point de presse qu’« énormément » de jeunes « en arrachent, qui sont incertains qu’ils vont pouvoir s’acheter une maison, qui ne voient pas l’avenir avec autant d’optimisme qu’ils devraient ».

C’est pour cela qu’une « grande emphase » sera mise « sur comment on va faire pour démontrer aux jeunes qu’il y a un avenir extrêmement fort et prospère pour eux et démontrer qu’on est là pour les aider », a-t-il poursuivi.

Justin Trudeau s’est défendu de ne pas en faire suffisamment pour aider la classe moyenne. « Au contraire », a-t-il répondu du tac au tac, insistant qu’il a « ancré » ses politiques dans la croissance de ce groupe depuis que son parti est au pouvoir.

« On a livré avec l’allocation canadienne pour enfants. On est en train de livrer avec les centres de petite enfance à travers le pays et on est aussi en train d’investir massivement en logement. Mais bien sûr il y a plus à faire », a-t-il dit.

Le coût du logement, y compris à l’achat et à la location, a augmenté beaucoup plus rapidement que les salaires ces dernières années. On estime que le Canada doit au moins tripler le rythme auquel il construit de nouvelles maisons pour tenter de maîtriser le problème.

Lorsqu’il a procédé à l’important remaniement ministériel, Justin Trudeau a souligné que ses objectifs étaient de mettre en place une équipe capable de faire « des progrès en matière de logement » et de « remettre plus d’argent dans les poches des familles ».

Les auteurs d’un récent rapport national sur le logement seront donc à Charlottetown pour présenter leurs conclusions aux ministres fédéraux et leur mettre de l’avant quelques pistes de solutions pour s’attaquer à la crise.

Les ministres entendront également le fondateur du groupe de réflexion Generation Squeeze de l’Université de la Colombie-Britannique, qui viendra parler des moyens d’aider les jeunes Canadiens qui se sentent impuissants devant la hausse des prix.

Seuils d’immigration

Questionné à savoir si son gouvernement a suffisamment pris en compte l’enjeu du logement dans sa décision d’augmenter les seuils d’immigration, le premier ministre a répliqué qu’il entend constamment parler du manque de main-d’œuvre, y compris dans l’industrie de la construction, pour suivre la croissance économique.

« Nous continuerons d’être le pays ouvert, accueillant, prospère et en pleine croissance que nous avons toujours été, parce que c’est quelque chose qui a mené à de grandes possibilités et à de la prospérité pour tous les Canadiens », a-t-il affirmé.

Lors d’une conférence de presse en après-midi à Ottawa, le chef conservateur Pierre Poilievre a refusé de dire s’il augmenterait les seuils d’immigration ou s’il les maintiendrait à leur niveau actuel.

Pierre Poilievre, qui fait presque de l’augmentation du coût de la vie et de la crise du logement son pain et son beurre depuis des mois, a plutôt accusé le premier ministre de tenter de « diviser » le pays entre immigrants et les gens qui sont ici depuis longtemps.

« Les immigrants ne sont pas les personnes à blâmer (pour le coût du logement), a-t-il dit. Justin Trudeau est à blâmer. Et c’est comme ça que Justin Trudeau maintient le pouvoir. En divisant les gens. »

Le chef conservateur reproche notamment au premier ministre d’avoir « doublé le coût de logement, (…) doublé le loyer, doublé les paiements hypothécaires, (…) doublé le premier versement nécessaire pour acheter une nouvelle maison ».

La retraite du cabinet intervient quelques semaines avant que les députés ne retournent à la Chambre des communes après leurs vacances d’été. Cela fait également moins d’un mois que Justin Trudeau a annoncé un remaniement majeur de son cabinet.

Il y a sept nouveaux visages parmi son équipe dirigeante de 38 membres, et 19 autres ont de nouvelles fonctions.

Tous ont passé l’été à entendre les points de vue d’amis, de voisins et d’électeurs au sujet du logement, qui est le point numéro 1 à l’ordre du jour du gouvernement pour l’automne.

« Dévastation apocalyptique »

Et bien que l’abordabilité et la crise du logement dans le pays doivent être prioritaires dans l’ordre du jour de la retraite de trois jours, Justin Trudeau a noté que les incendies de forêt de forêt en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest sont une « préoccupation urgente ».

Plus de 30 000 personnes en Colombie-Britannique font l’objet d’ordres d’évacuation alors que de multiples incendies menacent des communautés, notamment la ville de Kelowna, dans le centre de l’Okanagan.

Plus de 20 000 personnes ont été forcées de fuir Yellowknife et plusieurs autres communautés près de Slave Lake dans les Territoires du Nord-Ouest la semaine dernière.

« C’est une période effrayante et déchirante pour les gens », a déclaré Justin Trudeau.

Le Groupe d’intervention en cas d’incident du cabinet devait d’ailleurs se réunir à nouveau à Charlottetown en après-midi pour discuter de la coordination en cours de la situation des incendies.

Le ministre de la Protection civile, Harjit Sajjan, qui représente une circonscription de Vancouver à la Chambre des communes, devait assister à cette réunion et à la retraite à distance. Il reste en Colombie-Britannique pour aider à la coordination de la réponse aux incendies.

Plus de 1000 incendies brûlent encore au Canada, et 60 % d’entre eux se trouvent en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest.

Il s’agit de loin de la pire saison des incendies jamais enregistrée au Canada, avec plus de 5800 incendies qui ont brûlé 141 000 kilomètres carrés, une superficie plus grande que toute la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard réunis.

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Rédiger une offre d’emploi pour un adjoint https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/rediger-une-offre-demploi-pour-un-adjoint/ Wed, 07 Jun 2023 14:50:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94446 DÉVELOPPEMENT - Elle doit répondre à trois questions principales.

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Trop souvent, lorsque les gens embauchent, ils utilisent des titres de postes ronflants pour rendre les rôles plus attrayants. (Non pas que les conseillers en services financiers s’y connaissent en la matière).

Mais si vous cherchez à embaucher un adjoint*, l’offre d’emploi doit être claire et directe, indique Tara Parry, directrice des services permanents de la société de recrutement Robert Half, à Vancouver. Les titres de postes aux intonations trop créatives peuvent se retourner contre vous.

Posez-vous la question suivante : « Si quelqu’un cherchait ce poste, trouverait-il ou non mon offre ? » explique Tara Parry. Et s’il ne s’agit pas d’un poste à responsabilité, ne l’appelez pas « à responsabilité », car sinon des cadres supérieurs postuleront et démissionneront lorsqu’ils réaliseront à quel point le poste est en réalité subalterne.

Chaque offre d’emploi doit répondre à ces trois questions : Quelle est l’entreprise, quel est le poste à pourvoir et quelles sont les compétences requises pour bien l’exercer ?

Utilisez des termes tels que « nous » et « vous » pour que le candidat puisse s’imaginer dans le rôle, explique Tara Parry. « En lisant le texte, le cerveau doit commencer à se projeter dans le poste. »

Parmi les mots-clés à utiliser, citons « multitâche », « organisé » et « à l’aise avec l’ambiguïté ». En fonction du poste, vous pouvez également demander d’être familier avec les médias sociaux et de solides compétences en matière de communication.

Moins, c’est mieux : la durée d’attention pour la documentation écrite est « très courte de nos jours », rappelle Tara Parry.

« Vous ne devez pas énumérer toutes les tâches que vous voulez que cette personne accomplisse. Au lieu de cela, il est préférable d’énumérer quatre ou cinq points concernant les attentes quotidiennes », ajoute-t-elle. « Et peut-être trois ou quatre sur les compétences requises. »

Les offres d’emploi et les descriptions de poste plus longues peuvent involontairement écarter certains candidats.

« Plus une description de poste est longue, plus les femmes s’auto-sélectionneront », signale Tara Parry. Souvent, les femmes lisent une description de poste et se disent : « Je n’ai jamais fait cela ». Un homme lira la même description de poste et dira : « Je pourrais le faire ».

Il existe également de nombreuses recherches sur les mots utilisés dans une description de poste et sur l’impact des mots masculins et féminins. Tara Parry aime copier et coller les descriptions d’emploi sur un site web gratuit qui analyse le langage utilisé et mettre en évidence les points problématiques.

« Statistiquement parlant, [en] changeant seulement un ou deux mots, vous augmentez le nombre de candidatures féminines, mais vous ne diminuez pas le nombre de candidatures masculines », a-t-elle analysé.

Brett Evans, associé chez Capital Markets Advisors LLC, à Toronto, estime qu’il est important de ne pas édulcorer les responsabilités quotidiennes.

« Il y aura beaucoup de travail dans la plupart de ces postes. Ils doivent l’indiquer », dit-il.

Le marché de l’emploi se resserre, et Brett Evans s’attend à ce que la situation empire. C’est pourquoi le fait de mettre l’accent sur les possibilités de progression et de croissance peut contribuer à attirer les meilleurs candidats.

« Montrez-leur la lumière au bout du tunnel », lance-t-il.

La transparence des rémunérations est en train de devenir plus qu’une simple pratique exemplaire : elle est devenue une loi dans de nombreuses juridictions. En Colombie-Britannique, par exemple, toutes les offres d’emploi devront indiquer le salaire prévu ou la fourchette de salaire à compter du 1er novembre 2023.

« C’est une bonne chose, et nous devrions nous en réjouir », estime-t-il.

Si vous êtes bloqué dans la rédaction d’une description de poste, Tara Parry ne voit aucun inconvénient à utiliser l’intelligence artificielle (IA), comme ChatGPT, pour rédiger une première version.

« De manière réaliste, à quel point pouvez-vous être créatif avec les descriptions d’emploi ? Pourquoi réinventer totalement la roue si ce n’est pas nécessaire ? Mais personnalisez-la. Et vérifiez-la à deux reprises, car l’intelligence artificielle n’est pas toujours sensible à des mots codés au masculin ou au féminin. »

Une autre option consiste à rechercher et à lire plusieurs offres d’emploi pour des postes similaires ou comparables.

Lorsque l’offre est prête à être diffusée, Tara Parry et Brett Evans recommandent tous deux LinkedIn comme le meilleur moyen de la faire connaître. D’autres options incluent des sites d’emploi comme Indeed et Monster pour attirer les meilleurs candidats.

* L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.

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