crise du logement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 Apr 2024 11:25:27 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png crise du logement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les libéraux veulent « résoudre la crise du logement » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-liberaux-veulent-resoudre-la-crise-du-logement/ Mon, 15 Apr 2024 11:25:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100275 Ils ont présenté un plan allant dans ce sens.

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Les libéraux fédéraux ont dévoilé vendredi leur plan pour résoudre la crise du logement. Celui-ci comprend de nouveaux incitatifs fiscaux, plus d’un milliard de dollars pour les sans-abri et un effort à l’échelle nationale pour construire davantage de logements sur les terres publiques.

Le document de 28 pages, rendu public quelques jours avant le budget fédéral, est la dernière tentative du gouvernement minoritaire du premier ministre Justin Trudeau pour établir un programme en matière d’abordabilité, alors qu’il perd beaucoup de terrain face aux conservateurs sur les questions du coût de la vie.

Avec son plan qu’il qualifie d’« appel à l’action », le Parti libéral envoie également un message aux provinces, aux territoires et aux municipalités, qui devront eux aussi intensifier leurs efforts.

« Il est impossible qu’un seul ordre de gouvernement résolve à lui seul la crise nationale du logement », a déclaré le ministre du Logement, Sean Fraser, lors d’une entrevue.

« Mais si nous travaillons ensemble et adoptons des politiques qui nous aideront à atteindre notre objectif, je sais que nous pouvons accomplir cette importante tâche », a-t-il affirmé.

Le plan des libéraux promet de s’attaquer à l’éventail des défis liés à l’abordabilité du logement auxquels les Canadiens sont confrontés, dont l’accession à la propriété, la montée en flèche des coûts de location et l’itinérance.

Une série de nouvelles mesures

Bien qu’une grande partie du plan ait été annoncée lors de la tournée prébudgétaire du gouvernement ou même avant, plusieurs nouvelles mesures sont présentées dans le document, notamment des incitatifs fiscaux élargis pour la construction de logements.

Le gouvernement fédéral a l’intention d’augmenter de 4 à 10 % le taux de déduction pour amortissement pour les appartements, ce qui augmentera le montant que les constructeurs peuvent déduire de leurs impôts.

Il étend également l’exonération de la TPS sur les locations aux résidences étudiantes construites par les universités, les collèges et les autorités scolaires publiques.

Le plan prévoit également davantage d’argent pour lutter contre l’itinérance, alors que les communautés à travers le pays sont aux prises avec des campements et des espaces d’hébergement limités.

Le gouvernement libéral bonifie le programme « Vers un chez-soi », une initiative fédérale pour les sans-abri, avec un milliard de dollars supplémentaires sur quatre ans. De plus, 250 millions de dollars supplémentaires sont alloués pour aider les communautés à mettre fin aux campements et à assurer la transition des personnes vers un logement. Le gouvernement fédéral demande aux provinces et aux territoires d’égaler ce montant.

Les libéraux promettent également un « changement historique » dans la façon dont le gouvernement utilise les terres publiques pour construire des logements, ce qui impliquera de rendre plus de terrains disponibles pour la construction de maisons et de louer des terrains plutôt que de les vendre.

Ils veulent également empêcher les grands investisseurs d’acheter des maisons unifamiliales existantes.

D’autres éléments du plan comprennent la formation de travailleurs qualifiés, la facilitation de la reconnaissance des titres de compétences étrangers et l’augmentation de la productivité dans le secteur de la construction. Ces mesures devraient accélérer le processus de construction de logements.

La mise en œuvre du plan de logement des libéraux dépendra en partie de la coopération des provinces et des territoires, dont certains ont déjà repoussé le gouvernement fédéral en raison de ce qu’ils considèrent comme un excès de compétence.

Le Québec, la Saskatchewan, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick étaient mécontents de la décision d’Ottawa de subordonner l’accès aux nouveaux fonds d’infrastructure à un ensemble de conditions, notamment la légalisation des quadruplex.

Sean Fraser a cependant rejeté ces critiques, arguant que les Canadiens veulent simplement que leurs problèmes soient résolus.

« Quand des gens viennent frapper à la porte de mon bureau de circonscription et qu’ils ont un problème, la dernière chose qu’ils veulent entendre, c’est que ce n’est pas ma responsabilité de les aider », a-t-il déclaré.

« Donc, de mon point de vue, il était important que nous fassions ce que nous pouvons pour relever le défi et démontrer aux Canadiens que même là où il pouvait y avoir des obstacles techniques en matière de juridiction, cela ne nous donnerait pas une raison de faire autre chose que du mieux que nous pouvons », a ajouté Sean Fraser.

Alors que les libéraux vendent avec vigueur leur plan de logement, la réussite des Canadiens dépendra de leur confiance dans la capacité du gouvernement actuel à résoudre leurs problèmes.

Les conservateurs sceptiques

Les conservateurs fédéraux, en avance dans les sondages depuis l’été, semblent avoir réussi à convaincre un large contingent d’électeurs que les libéraux ne font qu’aggraver les problèmes du coût de la vie.

À la suite des récentes annonces du gouvernement en matière de logement, les conservateurs les ont rejetées, arguant qu’injecter plus d’argent dans la « bureaucratie gouvernementale » ne résoudra pas la crise du logement.

« Trudeau est au pouvoir depuis huit ans et il fait des annonces comme celle-là depuis 2015. Quels sont les résultats ? » a lancé le chef conservateur Pierre Poilievre lors d’une récente entrevue avec les médias.

Sean Fraser a reconnu que les conservateurs ont réussi à capter l’attention des Canadiens sur le logement, mais il a affirmé que leurs solutions ne suffisent pas à répondre aux besoins.

« Je pense qu’il est dangereux que les politiciens cherchent à s’attaquer aux angoisses très réelles des gens sans rien faire pour les aider. Cela me fait comprendre que cela est davantage motivé par leur appétit de s’emparer du pouvoir que par le fait d’aider réellement les gens en difficulté. »

De son côté, Pierre Poilievre a soutenu que le gouvernement devrait laisser les promoteurs construire davantage de logements.

Le plan de logement proposé se concentre essentiellement sur l’obligation pour les villes d’augmenter la construction de logements de 15 % chaque année pour recevoir leurs dépenses d’infrastructure habituelles, sous peine de voir leur financement retenu. Ceux qui construisent plus que l’objectif seraient admissibles à des primes.

Le Bloc québécois a également exprimé des réserves. « Ottawa semble enfin prendre au sérieux la crise du logement, mais il s’y prend de la mauvaise façon en s’ingérant grossièrement dans les compétences du Québec et des provinces pour la majorité de ses mesures », a indiqué Gabriel Ste-Marie, porte-parole du parti en matière de Finances, dans un communiqué.

« L’ingérence d’Ottawa crée des dédoublements de programmes déjà existants au Québec, ce qui coûte plus cher et provoque une lourdeur administrative qui retarde la réalisation des projets de construction dont le manque est criant, a souligné le député de Joliette. Ottawa devra s’asseoir rapidement avec Québec afin de lui transférer les sommes dédiées au logement à la hauteur de sa représentativité, et ce, sans conditions. »

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Charte des droits des locataires : Ottawa propose 5 G$ aux provinces https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/charte-des-droits-des-locataires-ottawa-propose-5-g-aux-provinces/ Wed, 03 Apr 2024 13:07:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99989 Le Québec ne veut rien savoir.

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Face à la crise du logement, Ottawa met 5 milliards de dollars (G$) sur la table pour convaincre les provinces d’adopter certaines de ses priorités en matière de logement, y compris la charte des droits des locataires dont le gouvernement du Québec ne veut rien savoir, et impose une date butoir pour toucher les fonds : le 1er janvier 2025.

« On prend les grands moyens pour que les prix des maisons et des condos redeviennent décents en augmentant l’offre des logements rapidement », a résumé le premier ministre Justin Trudeau, le 2 avril dernier à Halifax, aux côtés de son ministre du Logement, Sean Fraser.

La somme sera versée depuis un nouveau fonds de 6 G$ visant à construire et à mettre à niveau des infrastructures liées au logement, comme celles nécessaires à l’approvisionnement en eau potable, au traitement des eaux pluviales et à la gestion des déchets solides.

Le milliard restant sera versé aux municipalités afin de répondre à des « besoins urgents » en matière d’infrastructures qui permettront de créer « directement » des logements, précise le gouvernement fédéral.

Et Ottawa prévient les provinces qui ne signeront pas une entente d’ici l’« échéance » du 1er janvier 2025 que les fonds qui lui sont dédiés « seront transférés au volet municipal ». Les territoires auront quant à eux trois mois supplémentaires.

Justin Trudeau a d’ailleurs reconnu carrément en réponse à une question qu’il s’agit de « conditions » qu’il imposera aux provinces, mais a néanmoins insisté que « bien sûr » il travaillera en « partenariat » avec le Québec.

La charte canadienne des droits des locataires qu’Ottawa a annoncé vouloir créer la semaine dernière exigerait que les propriétaires fournissent un « historique clair » des loyers d’un appartement afin que les locataires puissent négocier « équitablement ». Elle vise également à établir un bail standard à l’échelle nationale.

Or, Québec a récemment adopté son projet de loi 31 sur le logement, et il y a écarté l’idée d’un registre des loyers, jugeant la mesure trop dispendieuse.

Questionné sur le sujet à plusieurs reprises, le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos, n’a pas voulu clairement dire ce qui arriverait à la part de l’argent du Québec si la province refusait de mettre en place le registre des loyers du fédéral. « C’est un financement qui vient avec des attentes assez claires que cet argent doit servir pour financer les infrastructures nécessaires pour que les municipalités puissent construire davantage de logements », a-t-il affirmé en point de presse à Québec, tout en reconnaissant qu’il s’agissait d’une compétence provinciale. Son bureau a par la suite indiqué qu’il allait discuter avec la province.

Droit de retrait avec pleine compensation

La réaction du gouvernement québécois ne s’est pas fait attendre. Par écrit, les ministres Jean-François Roberge (Relations canadiennes) et France-Élaine Duranceau (Habitation) ont réitéré qu’il était hors de question que le fédéral s’ingère dans les champs de compétence du Québec. « Le Québec doit pouvoir se prévaloir de son droit de retrait avec pleine compensation et sans aucune condition », ont-ils affirmé dans une déclaration commune.

Dans cette négociation, Ottawa exigera également que les municipalités construisent plus de logements intermédiaires dont des duplex, des maisons en rangées et d’autres immeubles d’habitation, l’adoption de changements au Code national du bâtiment visant à soutenir des logements plus accessibles, abordables et respectueux de l’environnement, l’utilisation du catalogue fédéral de conception de logements qui sera bientôt rendu public, et la mise en œuvre d’une charte des droits des acheteurs.

Le premier ministre Justin Trudeau et bon nombre de ses ministres avaient prévu le 2 avril dernier pas moins d’une dizaine de conférences de presse aux quatre coins du pays pour dévoiler ces mesures en matière de logement qu’ils entendent inscrire dans le prochain budget fédéral devant être déposé dans deux semaines.

L’autre grande mesure dévoilée est l’ajout de 400 millions de dollars supplémentaires dans le Fonds pour accélérer la construction de logements. Les sommes visent notamment à encourager les municipalités à « réduire leurs lourdeurs administratives » et à investir dans le logement abordable. Ottawa calcule que cela permettra d’« accélérer » la construction de 12 000 logements en trois ans.

Le ministre du Logement, Sean Fraser, a indiqué qu’Ottawa dévoilera « au cours des prochaines semaines » son plan pour s’attaquer à la crise du logement. Il aura trois piliers : construire plus de maisons, s’assurer de venir en aide aux plus vulnérables, et des mesures visant à ce qu’il soit plus facile de louer ou d’acheter une maison.

Dans le cadre de ces annonces prébudgétaires, Justin Trudeau avait dévoilé en grande pompe la veille que le prochain budget fédéral comprendra le financement d’un programme national d’alimentation scolaire qui visera à fournir des repas à 400 000 enfants de plus par an à travers le pays.

Tramway ou troisième lien ? 

Durant son annonce à Québec, Jean-Yves Duclos a indiqué que son gouvernement s’attendait à ce que les provinces et les municipalités densifient le logement dans les zones où il y a des infrastructures de transport collectif.

Or, le ministre n’a pas manqué de rappeler que « Québec a accumulé un retard par rapport à d’autres villes » en matière de transport collectif et que les priorités de son gouvernement au niveau du transport étaient « presque totalement tournées vers le transport collectif ».

« Tout ça devrait aider le gouvernement du Québec, à partir du rapport de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), à trouver la bonne formule de transport moderne pour la ville de Québec », a-t-il affirmé.

Il y a quelques mois, le gouvernement Legault a retiré le projet de tramway des mains de la Ville de Québec pour le confier à la CDPQ. Or, la Caisse se penche aussi sur les façons d’« améliorer la mobilité et la fluidité dans la Communauté métropolitaine de Québec, notamment entre les deux rives ». Selon le ministre Bernard Drainville, il est déjà acquis que la Caisse va présenter un projet de troisième lien en juin.

Le fédéral n’a jamais caché sa préférence pour le projet de tramway à celui du troisième lien.

« Véritable enfer »

Dans un communiqué, le Parti conservateur du Canada a déploré que les Canadiens vivent un « véritable enfer » en matière de logement « après huit ans sous Justin Trudeau ». Ils reprochent aux libéraux de persister avec des « politiques ratées » en annonçant des milliards pour « des séances de photos ».

Les troupes de Pierre Poilievre citent à l’appui une étude de la Banque Royale publiée le jour même qui démontre qu’un ménage qui gagne le revenu médian consacre 63,5 % de ses revenus au paiement des coûts pour posséder un logement moyen, contre 39,3 % lorsque les libéraux sont arrivés au pouvoir en octobre 2015.

Au Nouveau Parti démocratique, la porte-parole en matière de logement, Jenny Kwan, a non seulement blâmé les libéraux, mais aussi les conservateurs pour « ce gâchis » en « coupant dans le financement des logements sociaux et coopératifs et en confiant la gestion à des promoteurs privés qui achètent des logements abordables, augmentent les prix et expulsent les locataires pour cause de rénovation ».

« Bien qu’il prétende vouloir améliorer les choses, Pierre Poilievre a été au pouvoir pendant neuf ans et durant cette période, les gens ont perdu 800 000 logements abordables, a-t-elle envoyé. Ce chiffre a augmenté de 370 000 logements supplémentaires sous Justin Trudeau. »

Pour sa part, le Bloc québécois a affirmé qu’« encore une fois, le gouvernement de Justin Trudeau saute à pieds joints dans la compétence du Québec ».

« Ottawa doit transférer les sommes à Québec, sans conditions et rapidement, pour que l’on puisse construire des logements et infrastructures plutôt que de multiplier les programmes et embûches », a indiqué le député bloquiste Denis Trudel.

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L’anxiété économique est élevée au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lanxiete-economique-est-elevee-au-canada/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99039 La confiance envers les politiciens s'effrite.

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Les Canadiens sont stressés par la situation économique et ont peu confiance envers les politiciens ou les gouvernements pour gérer ces grands enjeux, suggère un nouveau sondage.

L’indice CanTrust annuel publié par Proof Strategies interroge les Canadiens sur leur niveau de confiance dans tous les domaines, des dirigeants politiques aux entreprises, en passant par les médias, les banquiers et les scientifiques.

L’édition 2024 montre que la peur des difficultés économiques, comme une récession ou le chômage, semble générer des niveaux d’anxiété plus élevés que lors de la pandémie de COVID-19.

« Nous avons été surpris de constater à quel point l’anxiété est montée », a souligné Bruce MacLellan, président de Proof Strategies.

« Les deux tiers des Canadiens déclarent ressentir actuellement de l’anxiété et du stress. »

Les femmes en particulier ont signalé des niveaux plus élevés d’anxiété économique et des niveaux de confiance plus faibles envers le système de santé et la démocratie canadienne que leurs homologues masculins.

Près de trois femmes interrogées sur quatre ont déclaré que l’économie avait accru leur niveau d’anxiété et de stress, contre moins de trois hommes sur cinq ayant participé au sondage.

« Si les gens n’ont pas l’impression de bénéficier d’un traitement équitable, s’ils ont l’impression de ne pas progresser ou de ne pas prendre soin de leur famille, ils commencent à perdre confiance », a expliqué Bruce MacLellan.

Il a cité en particulier la « question sur les valeurs », qui demande aux répondants d’évaluer une liste de valeurs fondamentales qui représentent le Canada.

« En ce qui concerne les femmes, chacune d’entre elles a chuté et leur confiance dans le fait que le Canada respecte ses valeurs est en déclin. »

Les politiciens en chute

Le sondage suggère également que la confiance des Canadiens envers les dirigeants politiques du pays pour apaiser ces craintes continue de s’enfoncer dans de nouvelles profondeurs, selon Bruce MacLellan.

« Je pense que les plus gros problèmes sont le comportement des politiciens et le fait qu’ils ne contribuent pas à ou n’instaurent pas la confiance », a-t-il avancé.

La confiance envers le premier ministre Justin Trudeau a chuté au cours des 12 derniers mois, a-t-il ajouté: alors que 36 % des personnes interrogées pensaient qu’il faisait bien les choses pour les Canadiens il y a un an, seulement 25 % le pensent maintenant.

Le mois dernier, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a évoqué l’inquiétude face au coût de la vie et au logement lorsqu’on lui a demandé pourquoi son gouvernement s’en sortait si mal dans les derniers sondages d’opinion.

Les dirigeants de l’opposition ne s’en sortent pas beaucoup mieux: la confiance du public à leur égard n’est que légèrement supérieure à celle de M. Trudeau. Environ 32 % ont déclaré qu’ils faisaient confiance au chef conservateur Pierre Poilievre ou au chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, pour faire ce qu’il faut.

Dans l’ensemble, la confiance dans les politiciens était d’un maigre 17 %, ce qui, selon Bruce MacLellan, devrait être un signal d’alarme pour ceux qui se battent pour les votes.

Moins d’une personne interrogée sur quatre pensait que n’importe quel niveau de gouvernement – fédéral, provincial ou municipal – serait en mesure de résoudre la crise du logement abordable.

Seulement un répondant sur trois a déclaré croire que le Canada atteindrait ses objectifs nationaux en matière de climat, tandis qu’un peu moins de la moitié des répondants ont dit qu’ils faisaient confiance au gouvernement fédéral pour réagir en cas de catastrophe naturelle.

Au niveau provincial, 47 % ont affirmé qu’ils faisaient confiance aux provinces sur l’éducation, et 44 % en matière de santé publique.

Des lueurs d’espoir

Il y avait quelques lueurs d’espoir pour quelques institutions ou organisations.

Dans le sondage de 2023, seulement 30 % des répondants avaient confiance en Hockey Canada, quelques mois après que l’organisme sportif national eut vu l’ensemble de son conseil d’administration démissionner dans le cadre d’enquêtes sur sa gestion des allégations d’inconduite sexuelle contre des joueurs.

Cette année, la confiance envers Hockey Canada a bondi à 41 %.

Les médias d’information s’en sortent également mieux. Quelque 56 % des personnes interrogées ont déclaré faire confiance aux médias traditionnels pour fournir des informations fiables, et 49 % disent la même chose des journalistes.

C’est toutefois loin derrière la confiance accordée aux médecins (78 %), aux scientifiques (74 %) et aux enseignants (68 %), mais bien devant les banquiers (40 %) et les chefs religieux (30 %).

« C’est une époque brutale pour la confiance, a indiqué Bruce MacLellan. Une politique polarisée, des tensions économiques, une simple désinformation délibérée – et pourtant, il est encourageant de constater la confiance dans les médias d’information et la confiance croissante dans les experts, comme les scientifiques et les médecins. »

Dans le cadre de ce sondage, 1501 adultes canadiens ont répondu à un questionnaire entre le 3 et le 13 janvier. Les enquêtes en ligne ne peuvent pas se voir attribuer une marge d’erreur, car elles n’échantillonnent pas la population de manière aléatoire.

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