cryptomonnaie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 20 Dec 2024 12:46:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png cryptomonnaie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le tribunal sanctionne le système de cryptomonnaie de Nova Tech https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-tribunal-sanctionne-le-systeme-de-cryptomonnaie-de-nova-tech/ Fri, 20 Dec 2024 12:46:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104576 L’entreprise et sa fondatrice ont été interdites définitivement et condamnées à une amende.

L’article Le tribunal sanctionne le système de cryptomonnaie de Nova Tech est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les auteurs d’un stratagème pour négocier des cryptomonnaies et des devises ont été sanctionnés par le Tribunal des marchés financiers de l’Ontario.

En juillet, ce tribunal a conclu que Nova Tech avait enfreint la Loi sur les valeurs mobilières en se livrant à des opérations non enregistrées, en distribuant illégalement des titres et en violant une ordonnance temporaire d’interdiction d’opérations. En outre, le tribunal a conclu que c’est la fondatrice et PDG de l’entreprise, Cynthia Petion, qui avait permis ces violations.

Selon le tribunal, Nova Tech a fait la promotion d’un stratagème sur YouTube, Telegram et son propre site Web. Le programme évoqué promettait aux investisseurs des rendements hebdomadaires de 3 % dans le cadre de négociations de cryptomonnaies et de devises. Des incitatifs étaient aussi offerts aux investisseurs pour qu’ils amènent d’autres investisseurs à participer au programme.

« En fin de compte, Nova Tech a cessé de permettre aux investisseurs d’effectuer des retraits et a ensuite cessé de communiquer avec eux. Les investisseurs ont alors perdu l’argent qu’ils détenaient dans des comptes chez Nova Tech », explique le tribunal.

Après avoir constaté que l’entreprise et son fondateur avaient violé les règles sur les valeurs mobilières, le tribunal a interdit de façon permanente à Nova Tech et Cynthia Petion d’opérer, leur a imposé une pénalité de 2,5 millions de dollars, leur a ordonné de payer près de 200 000 $ de frais et de restituer 31 000 $ de gains mal acquis.

Selon le tribunal, bien que le stratagème ait probablement généré « beaucoup plus » que 31 000 $ en gains mal acquis, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) n’a pas été en mesure de rendre compte avec précision de la somme que les investisseurs ont perdue à cause du stratagème, a noté le tribunal.

« La Commission n’a pas été en mesure de présenter un montant global de restitution pour tous les investisseurs ontariens de Nova Tech, explique le tribunal. Cette incapacité à déterminer un montant total de restitution résulte du refus de Nova Tech et de Cynthia Petion de participer à l’enquête ou à la procédure. »

Bien que la CVMO ait constaté que le stratagème avait attiré plus de 8 500 investisseurs en Ontario, l’organisme de réglementation n’a demandé qu’un remboursement de 31 000 $, ce qui représente les pertes de trois investisseurs qui ont témoigné au cours de l’audience sur l’application de la loi.

Outre la restitution, le tribunal a ordonné des sanctions pécuniaires et des interdictions de commercialisation, en raison de la gravité de la faute commise.

« Nous estimons que les circonstances de cette affaire pèsent lourdement en faveur de sanctions importantes », résume le tribunal, ajoutant qu’il n’y a pas de circonstances atténuantes.

« Nous estimons plutôt que la sollicitation généralisée des investisseurs, le manquement à l’obligation de fournir les informations requises aux investisseurs et la violation flagrante de l’ordonnance d’interdiction temporaire des opérations ont tous constitué des facteurs aggravants dans la détermination des sanctions », précise-t-il.

Le tribunal a imposé des pénalités d’un million de dollars chacune pour les infractions de négociation non enregistrée et de distribution illégale, plus 500 000 $ pour la violation d’une ordonnance d’interdiction d’opérations, ainsi que des interdictions permanentes d’exercer sur le marché.

« Toute autre décision autre qu’une interdiction permanente entraînerait une perte de confiance dans l’intégrité des marchés financiers de l’Ontario et exposerait les investisseurs aux risques élevés que Nova Tech, Cynthia Petion et d’autres personnes aux vues similaires posent », déclare le tribunal dans sa décision.

L’article Le tribunal sanctionne le système de cryptomonnaie de Nova Tech est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une avocate spécialiste des actifs numériques rejoint Coinbase https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-avocate-specialiste-des-actifs-numeriques-rejoint-coinbase/ Wed, 11 Dec 2024 12:37:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104472 NOUVELLES DU MONDE — Le Conseil des ministres la nomme également sur un conseil d’administration.

L’article Une avocate spécialiste des actifs numériques rejoint Coinbase est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Laure Fouin s’est jointe à Coinbase à titre d’avocate générale associée en novembre dernier. Elle est ainsi chargée de toutes les questions légales pour les activités canadiennes de la plateforme d’échange de cryptomonnaies.

« Coinbase est une plateforme d’échange de cryptomonnaies qui propose le trading, le staking, la conservation et l’achat d’actifs pour une clientèle de détail et institutionnelle. Nous sommes par exemple un des plus importants dépositaires pour les gestionnaires de fonds d’investissement crypto aux États-Unis et au Canada. Coinbase Global Inc. est cotée au NASDAQ (COIN) et Coinbase Canada est inscrite au Canada à titre de courtier restreint dans toutes les provinces et territoires du Canada, avec la CVMO (Commission des valeurs mobilières de l’Ontario) comme régulateur principal », a expliqué Laure Foin à Finance et Investissement.

Auparavant, Laure Fouin a successivement exercé comme associée chez McCarthy Tétrault pour plus de dix ans, puis, plus récemment, chez Osler, Hoskin & Harcourt, où elle coprésidait le groupe de pratique « Actifs numériques et chaînes de blocs » du cabinet.

Laure Fouin est titulaire d’un master en droit des affaires et d’un master en droit bancaire et financier de l’Université Paris II Panthéon-Assas, en France, ainsi que d’une maîtrise en droit (LL.M.) de l’Université McGill. Elle a auparavant obtenu une licence en droit des affaires et en droit fiscal à l’Université Paris II Panthéon-Assas. Elle a été admise au Barreau du Québec en 2013.

Le conseil des ministres du gouvernement du Québec a par ailleurs annoncé sa nomination à titre de membre du conseil d’administration de Télé-université le 27 novembre dernier.

L’article Une avocate spécialiste des actifs numériques rejoint Coinbase est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les FNB canadiens poursuivent leur élan https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-poursuivent-leur-elan/ Wed, 11 Dec 2024 11:05:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104542 FOCUS FNB – L’appétit pour les FNB d’actions américaines a été fort en novembre.

L’article Les FNB canadiens poursuivent leur élan est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le marché des fonds négociés en bourse (FNB) canadiens a poursuivi sa progression au mois de novembre, enregistrant des créations nettes de 9,2 milliards de dollars (G$) après avoir reçu 8 G$ en octobre.

Pour les 11 premiers mois de 2024, les entrées nettes cumulées dans les FNB canadiens totalisent 66 G$, ce qui porte l’actif sous gestion (ASG) à 517 G$ à la fin de novembre, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Presque toutes les catégories d’actifs ont reçu des entrées nettes le mois dernier, à l’exception des FNB de cryptoactifs.

Les FNB d’actions ont accru leur domination du marché, avec des créations nettes de 6,9 G$, comparativement à 4,1 G$ en octobre. Sur le plan géographique, les fonds d’actions américaines ont cumulé les plus importantes entrées nettes (3,1 G$) soit près de deux fois plus qu’en octobre. Les FNB d’actions canadiennes les talonnent avec 2,8 G$ en créations nettes, tandis que les FNB d’actions mondiales suivent avec 1 G$.

Outre les FNB pondérés par la capitalisation boursière pour différentes régions (4 G$), les FNB sectoriels ont retenu l’attention des investisseurs, totalisant des entrées nettes de 1,3 G$, selon BNMF. Le secteur des services financiers a été le sous-secteur le plus populaire, cumulant des entrées nettes de 744 M$, suivi par les titres des sociétés du secteur des matériaux (244 M$). Tous les secteurs ont enregistré des créations nettes.

Les FNB axés sur les dividendes, les stratégies multifactorielles et les facteurs de valeur ont gagné en popularité. Les FNB basés sur le facteur de faible volatilité (dont le FNB CGDV/B) ont enregistré des rachats nets de 51 M$.

Moins en vogue, les FNB de titres à revenu fixe

Les FNB de titres à revenu fixe marquent le pas. En novembre, ils ont enregistré des entrées nettes totalisant 1,4 G$, comparativement à 3 G$ en octobre. Ce ralentissement reflète une certaine prudence des investisseurs face aux conditions de marché actuelles, selon les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les FNB du marché monétaire, qui mènent le bal dans cette catégorie depuis septembre, ont affiché des entrées nettes de 646 M$ en novembre. Les FNB d’obligations canadiennes agrégées ont connu de rares rachats nets, en raison de rachats importants provenant d’investisseurs institutionnels. Les FNB d’obligations à moyen et long terme ont également enregistré des sorties nettes (notamment pour les fonds HTB et ZIC). Les FNB d’actions privilégiées ont enregistré des rachats de 366 M$.

Les FNB de cryptomonnaies sont toujours dans le rouge sur le plan des créations nettes après un bref sursaut en septembre. Ils ont enregistré des rachats de 81 M$ en novembre. En revanche, les FNB de matières premières ont attiré des entrées nettes de 216 M$. Cette croissance a été largement menée par le FNB à l’exposition ciblée sur le lingot d’or CGL de iShares, qui a enregistré 151 M$ d’entrées nettes, réalisant son meilleur mois depuis dix ans.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu d’importantes créations nettes en novembre. RBC iShares est en tête avec 2,4 G$, suivi par BMO (1,6 G$) et Vanguard (1,3 G$), selon des données de BNMF et Bloomberg. Fidelity (763 M$), Global X (680 M$) et TD (665 M$) sont les suivantes à ce chapitre. CI GAM et BNI ont subi des rachats en novembre de 129 M$ et 115 M$ respectivement. Les fonds XIC, ZSP et ZEB ont enregistré les plus importantes créations nettes, tandis que ZAG, ZEA et XIU ont connu des rachats.

De nombreux émetteurs ont profité des entrées nettes de novembre, dont IA Clarington, Accelerate, J.P. Morgan, Corton Capital et Quadravest, qui ont vu leurs actifs sous gestion croître de plus de 15 % en un mois pour cette raison. De plus petits joueurs tels que Fidelity, Picton Mahoney, Capital Group et Caldwell ont également connu des taux de croissance avoisinant les 8 %, signale BNMF.

Novembre a vu le lancement de 18 nouveaux FNB au Canada. LongPoint s’est ajouté à la liste des émetteurs canadiens, portant leur nombre total à 45. La firme torontoise a lancé un premier fonds et a dévoilé quatre FNB à effet de levier et inversés début décembre. Parmi les émetteurs, Global X a lancé une dizaine de nouveaux produits. Dynamic, Purpose, First Trust, Forall Core et Picton Mahoney ont également présenté de nouveaux FNB, avec des stratégies basées sur les options, des FNB sectoriels et des FNB gérés activement.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont dépassé le précédent record annuel d’entrées nettes établi en 2021. Les FNB d’actions représentent plus de la moitié des créations nettes avec 36,8 G$ de créations nettes. Les FNB de titres à revenu fixe en accumulent 21,8 G$.

Pour les 11 premiers mois de 2024, BMO, RBC iShares et Vanguard prennent la tête des créations nettes, avec 15,3 G$, 14 G$ et 12 G$ respectivement. Ils sont suivis par Fidelity (5,2 G$), TD (4 G$) et Global X (2,9 G$).

L’article Les FNB canadiens poursuivent leur élan est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Far West de l’application de la loi sur les cryptomonnaies https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-far-west-de-lapplication-de-la-loi-sur-les-cryptomonnaies/ Tue, 10 Dec 2024 12:41:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104444 Le panel de la BCSC tente d’évaluer la nature de la restitution des cryptomonnaies en lien avec une mauvaise conduite évaluée entre 1,6 M$ et 94 M$ de dollars.

L’article Le Far West de l’application de la loi sur les cryptomonnaies est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’incertitude réglementaire entourant le secteur émergent de la cryptomonnaie ne justifie pas la fraude, souligne un panel d’audience réglementaire.

En début d’année, la Commission des valeurs mobilières de la Colombie-Britannique (BCSC) a jugé que David Smillie et sa société, 1 081 627 B.C. (opérant sous le nom d’ezBtc), avaient escroqué les investisseurs qui utilisaient leur plateforme d’échange de cryptomonnaies en leur mentant sur le fait qu’ils conservaient les cryptomonnaies des investisseurs dans un portefeuille froid, qui est un dispositif physique, par exemple une clé USB, qui n’est pas connectée à Internet. . Au lieu de cela, la société a détourné les actifs des investisseurs vers des sites de jeux en ligne et d’autres plateformes de cryptomonnaies, selon la BCSC.

L’affaire met en évidence la difficulté de fixer des sanctions pour des fautes impliquant des cryptoactifs volatils.

À l’issue d’une audience sur les sanctions, la commission a ordonné à David Smillie et à la société de verser conjointement 10,4 millions de dollars (M$) à titre de restitution, et à David Smillie de payer une pénalité de 8 M$. Il a également été interdit de façon permanente de travailler dans le secteur des valeurs mobilières en Colombie-Britannique.

Selon la décision du panel, « dans cette affaire, les défendeurs ont menti à plusieurs reprises aux clients en leur disant que les cryptoactifs déposés sur la plateforme ezBtc seraient stockés par ezBtc dans un portefeuille froid pour plus de sécurité. Au lieu de cela, ils ont détourné une partie importante de ces actifs vers les comptes personnels de David Smillie sur d’autres bourses de cryptomonnaies et vers des sites de jeux d’argent ».

« David Smillie a également menti à plusieurs reprises à ses clients sur les raisons des retards ou du non-paiement de leurs retraits. Il a menacé les clients qui se plaignaient publiquement de poursuites pour diffamation ».

Le panel a rapporté que David Smillie a fait valoir qu’il n’y avait « aucune preuve que l’objectif d’ezBtc était de frauder ses clients » et que l’incertitude réglementaire qui caractérisait le secteur de la crypto entre 2016 et 2019 devrait être considérée comme un « facteur atténuant majeur » lors de l’établissement des sanctions dans cette affaire.

« Nous ne sommes pas d’accord, souligne le panel. Que les intimés aient ou non compris que les plateformes d’échange d’actifs cryptographiques étaient soumises à la législation sur les valeurs mobilières et à la surveillance de la commission, ils ne pouvaient pas s’attendre légitimement à ce qu’il soit permis de frauder les clients et de les priver de leurs actifs. »

Alors que le personnel de la BCSC a demandé une interdiction permanente contre David Smillie, ce dernier a fait valoir qu’une interdiction de 10 ans serait plus appropriée.

Le panel s’est toutefois rangé du côté de l’autorité de régulation, jugeant que David Smillie n’avait pas agi honnêtement ou dans le meilleur intérêt des clients d’ezBtc. « Son comportement est loin de correspondre à ce que l’on attend des acteurs du marché ; il est inapte à participer aux marchés financiers ».

« Son argument selon lequel son comportement est atténué par l’incertitude réglementaire qui régnait à l’époque témoigne d’une incapacité persistante à comprendre ou à accepter que la fraude est inacceptable, quelle que soit la manière dont les activités sont réglementées », a déclaré la BCSC.

En conséquence, elle l’a exclu définitivement des marchés.

En ce qui concerne la fixation des sanctions pécuniaires, l’affaire a mis en évidence un défi lorsqu’il s’agit d’évaluer les cryptoactifs dans une procédure d’exécution.

Dans cette affaire, le panel a constaté que les clients d’ezBtc ont été privés de 866,84 bitcoins et de 159 éthers, et qu’une restitution devrait être ordonnée pour priver les auteurs des bénéfices de leur mauvaise conduite — pourtant, il a noté que la valeur de ces actifs « a fluctué de manière significative » au cours de la mauvaise conduite.

En effet, la valeur de la crypto qui a été prise s’élevait à environ 1,6 M$ au début de 2017. Elle est passée à 13 M$ à la mi-2019, et valait environ 94 M$ lorsque l’audience de la BCSC a eu lieu plus tôt cette année.

Le panel a noté que la BCSC demandait la restitution de 13 M$, ce qui correspondait à la valeur à la mi-2019 qui marquait « le point médian approximatif des plaintes des clients auprès de la commission ». Il a fait valoir que cela représentait « une approximation raisonnable du montant obtenu par les défendeurs à la suite de leur fraude ».

David Smillie estime que la restitution devrait être calculée sur la base de la valeur de la cryptomonnaie au moment où elle a été prise, et non à une date ultérieure, lorsqu’elle a pris de la valeur.

Cependant, le panel a conclu qu’il ne serait pas pratique d’évaluer chaque transfert frauduleux au moment où il s’est produit, et qu’il ne serait pas dans l’intérêt public d’adopter une méthodologie qui donne la valeur la plus basse possible aux actifs manquants.

En fin de compte, le panel a fixé la date d’évaluation au 30 avril 2018 — à mi-parcours de la fraude de longue durée — et, en utilisant les données de CoinMarketCap.com. Il a conclu que la valeur de la crypto à ce moment-là était d’environ 10,4 M$. Il a ordonné la restitution de ce montant à David Smillie et à l’entreprise.

Concernant la sanction pécuniaire, la BCSC a réclamé 13 M$, tandis que David Smillie a plaidé pour une amende de 250 000 $, une somme jugée par le jury « totalement insuffisante et non fondée sur des précédents ».

Le panel a plutôt estimé qu’une pénalité de 8 millions de dollars « était appropriée, proportionnée et nécessaire pour envoyer un message clair en matière de dissuasion, tant spécifique que générale ».

Aucune sanction n’a été prononcée à l’encontre de l’entreprise, qui est insolvable, sans actifs ni activités, et qui, selon le jury, « n’a pas agi indépendamment de David Smillie dans la commission de la fraude ».

L’article Le Far West de l’application de la loi sur les cryptomonnaies est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le bitcoin dépasse les 100 000 $ US https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-bitcoin-depasse-les-100-000-us/ Fri, 06 Dec 2024 12:48:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104469 Porté par la victoire électorale de Donald Trump.

L’article Le bitcoin dépasse les 100 000 $ US est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le bitcoin a dépassé la barre des 100 000 $ US, alors que la cryptomonnaie la plus populaire au monde connaît une hausse massive déclenchée par l’élection de Donald Trump.

Cette étape intervient quelques heures seulement après que le président élu américain a annoncé une approche réglementaire plus légère à l’égard de l’industrie de la cryptomonnaie en choisissant Paul Atkins comme prochain président de la Securities and Exchange Commission (SEC).

Donald Trump a déclaré mercredi qu’il avait l’intention de nommer Paul Atkins, ancien commissaire de la SEC sous la présidence de George W. Bush. Au cours des années qui ont suivi son départ de l’agence, Paul Atkins a plaidé contre une réglementation excessive du marché.

Le bitcoin a atteint des sommets sans précédent depuis que Donald Trump a remporté l’élection du 5 novembre. La cryptomonnaie a grimpé de façon spectaculaire, passant de 69 374 $ US le jour de l’élection à 101 512 $ US mercredi, deux ans seulement après être tombée sous la barre des 17 000 $ à la suite de l’effondrement de la bourse de cryptomonnaies FTX.

On ne sait pas combien de temps le bitcoin restera au-dessus de la barre convoitée des 100 000 $. Comme pour tout ce qui se passe dans le monde volatile des cryptomonnaies, l’avenir est impossible à prédire. Et si certains sont optimistes quant aux gains futurs, d’autres experts continuent de mettre en garde contre les risques d’investissement.

L’article Le bitcoin dépasse les 100 000 $ US est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le tribunal rejette des sanctions plus sévères dans une affaire de cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-tribunal-rejette-des-sanctions-plus-severes-dans-une-affaire-de-cryptomonnaie/ Tue, 12 Nov 2024 12:00:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104007 Compte tenu de l’utilisation des cryptomonnaies et des réseaux sociaux dans cette affaire.

L’article Le tribunal rejette des sanctions plus sévères dans une affaire de cryptomonnaie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Tribunal des marchés financiers (TMF) a interdit aux opérateurs d’un système de trading de cryptomonnaie non enregistré d’exercer pendant dix ans et leur a imposé des sanctions financières — des peines moins sévères que celles demandées par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) dans cette affaire.

Le régulateur a allégué que Nvest Canada, ses directeurs, Shorupan Pirakaspathy et Warren Carson, ainsi qu’une autre société, GX Technology Group, avaient enfreint les règles sur les valeurs mobilières en créant et en vendant une cryptoactif, GXTokens, qui se qualifiait comme un titre financier — une activité considérée comme une distribution illégale et un courtage non enregistré.

Bien que le tribunal ait conclu que les tokens eux-mêmes n’étaient pas des titres financiers, il a estimé que la manière dont ils avaient été proposés aux investisseurs les qualifiait en fait de « contrats d’investissement », et donc, les tokens étaient considérés comme des titres financiers.

Le tribunal a également conclu que Pirakaspathy, Nvest Canada et GX Technology s’étaient livrés à un courtage non enregistré de ces titres, que les quatre répondants avaient distribué illégalement ces titres, et que Warren Carson avait autorisé les violations des sociétés.

En conséquence, le tribunal a ordonné que chacun d’entre eux soit banni des marchés pendant dix ans. Ils ont également été condamnés à une amende de 200 000 $ chacun, à restituer près de 300 000 $ et à payer 162 390 $ de frais à la CVMO.

Les sanctions étaient toutefois moins sévères que celles réclamées par la commission.

La CVMO avait demandé des interdictions permanentes et des amendes de 500 000 $ pour chacun des répondants dans cette affaire, en plus de la restitution et de plus de 300 000 $ de frais.

Le tribunal a exprimé un désaccord avec cette demande.

Le panel a rejeté la plupart des facteurs aggravants invoqués par la commission dans ses soumissions concernant les sanctions, et a rejeté la demande du régulateur pour des sanctions plus strictes, compte tenu de l’utilisation des cryptomonnaies et des réseaux sociaux dans cette affaire.

Au lieu de cela, il a estimé que des sanctions moins sévères étaient justifiées.

« La commission soutient que la popularité croissante des investissements en cryptomonnaies et l’accessibilité des plateformes de médias sociaux, comme YouTube, utilisées pour promouvoir ces investissements, représentent un risque important pour les investisseurs et renforcent la nécessité de dissuasion dans cette affaire, a affirmé le tribunal dans ses explications. Bien que nous ne fermions pas la porte à la possibilité que les faits d’une autre affaire justifient une telle conclusion, nous ne pensons pas que le dossier de preuve dans cette affaire soutienne cette soumission. »

L’article Le tribunal rejette des sanctions plus sévères dans une affaire de cryptomonnaie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les influenceurs préférés aux livres blancs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-influenceurs-preferes-aux-livres-blancs/ Tue, 12 Nov 2024 12:00:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103896 Notamment pour les décisions de trading.

L’article Les influenceurs préférés aux livres blancs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Si les livres blancs sont encore consultés par nombre d’experts, les influenceurs semblent jouer un rôle considérable notamment pour influencer les décisions de négociation de produits financiers, selon une enquête de Bitget, la principale bourse de cryptomonnaie et société Web3.

Cette enquête faite à l’occasion du 16e anniversaire du livre blanc de Bitcoin a été menée auprès de 5 923 participants. Elle révèle que les livres blancs demeurent largement consultés puisque 92,28 % des sondés ont déclaré lire systématiquement le livre blanc d’un projet avant de négocier son jeton.

De plus, la grande majorité des répondants (99,43 %) considèrent encore les livres blancs comme indispensables, soulignant leur rôle crucial dans l’évaluation de la crédibilité d’un projet et la définition de ses principes fondamentaux.

Cependant, l’enquête indique également que les influenceurs jouent un rôle majeur dans l’orientation des décisions de trading. Ainsi 86,51 % des sondés avouent ne pas toujours consulter les livres blancs, préférant se fier sur les recommandations des influenceurs lors de leurs choix de négociation de produits financiers.

Ainsi les opinions de ces influenceurs rivalisent avec les évaluations reposant sur les livres blancs.

Avec le temps, les livres blancs sont devenus des documents essentiels pour comprendre les objectifs techniques et stratégiques des projets blockchain. Cependant, l’essor du secteur des cryptomonnaies attise le débat sur leur pertinence.

La recherche de Bidget reflète une variété d’opinions. Certains participants estiment que les livres blancs restent cruciaux pour saisir les fondements et les objectifs à long terme d’un projet. D’autres, en revanche, soutiennent que l’émergence de nouveaux indicateurs d’évaluation —comme les tendances du marché, la performance des projets et la qualité des équipes de développement— réduit la dépendance à ces documents, les applications concrètes et les cas d’usage prenant le dessus.

Les échanges recueillis lors de ces débats indiquent un changement dans la manière dont la communauté crypto aborde l’évaluation des projets.

L’article Les influenceurs préférés aux livres blancs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La cryptomonnaie de Trump franchit le cap du milliard de jetons https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cryptomonnaie-de-trump-franchit-le-cap-du-milliard-de-jetons/ Mon, 11 Nov 2024 12:06:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104059 Mais elle est loin d’atteindre son objectif initial.

L’article La cryptomonnaie de Trump franchit le cap du milliard de jetons est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
World Liberty Financial, une nouvelle plateforme de cryptomonnaie soutenue par Donald Trump, a franchi une étape symbolique le jour de l’élection présidentielle en dépassant le milliard de jetons vendus. Avec une levée de fonds de 15 millions de dollars (M$) et une hausse des ventes de 800 % ce jour-là, le projet a attiré autant l’attention des investisseurs que des experts en cryptomonnaies.

Lancé avec une offre totale de 20 milliards de jetons $WLFI, World Liberty Financial n’a toutefois atteint qu’une petite partie de son objectif de 300 M$, ayant vendu 18,7 millions de jetons le jour de l’élection. Les experts de Kryptocasinos.com, une plateforme spécialisée dans l’analyse des projets cryptographiques, ont examiné le « Gold Paper » de l’entreprise — une version revisitée du traditionnel Livre blanc des cryptomonnaies, qui détaille les caractéristiques et les ambitions du projet.

Une gouvernance participative

Le jeton $WLFI offre aux détenteurs des droits de vote sur la gestion et l’évolution de la plateforme World Liberty Financial. Ils peuvent ainsi proposer des mises à jour du protocole ou participer à des votes de signalisation. Cependant, toute proposition qui ne respecte pas les lois en vigueur peut être rejetée.

En matière de répartition, 35 % des jetons seront disponibles à la vente, 32,5 % seront dédiés à la croissance de la communauté, 30 % iront aux premiers supporters du projet, et 2,5 % seront réservés à l’équipe de développement et aux conseillers.

Un accès limité au marché secondaire

Contrairement à d’autres cryptomonnaies, le jeton de gouvernance $WLFI n’est pas transférable, ce qui empêche toute spéculation sur sa valeur future. Cette restriction pourrait freiner certains investisseurs habitués à des cryptomonnaies plus flexibles, tout en rassurant ceux qui cherchent une stabilité.

La mission de World Liberty Financial, selon le « Gold Paper », est de démocratiser l’accès aux opportunités financières, tout en maintenant le statut du dollar américain comme monnaie de réserve mondiale. La plateforme propose également un accès aux applications de finance décentralisée (DeFi), en particulier pour le support et l’utilisation de stablecoins (un type de crypto lié à une valeur stable) adossés au dollar.

En utilisant la marque Trump, World Liberty Financial espère introduire un public plus large au monde du DeFi et des cryptomonnaies. Cette initiative vise à réduire les barrières pour les utilisateurs du Web 2 et à les attirer vers le Web 3, un concept encore obscur pour une grande partie de la population. Selon Kryptocasinos.com, cette stratégie pourrait capter l’attention d’investisseurs non-initiés aux actifs décentralisés.

Des incertitudes subsistent

Malgré ces ambitions, des questions subsistent quant à la viabilité du projet. Les experts de Kryptocasinos.com soulignent que le volume des ventes reste « décevant » pour un projet associé à une personnalité de l’envergure de Donald Trump. Par ailleurs, certaines préoccupations ont été soulevées concernant les antécédents professionnels de membres de l’équipe WLF.

Si la plateforme peut servir de porte d’entrée pour les novices dans l’univers du Web3, elle risque de peiner à séduire les investisseurs en cryptomonnaies plus expérimentés, qui disposent déjà d’alternatives DeFi bien établies.

Les analystes s’accordent néanmoins sur un point : l’implication de Trump dans le secteur des cryptomonnaies pourrait marquer un tournant significatif, notamment en termes de régulation et d’adoption par le grand public. Comme pour tout investissement dans les cryptomonnaies, la prudence reste de mise, et il est recommandé de n’engager que les sommes que l’on est prêt à perdre.

L’article La cryptomonnaie de Trump franchit le cap du milliard de jetons est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les clients apprécient les relevés du MRCC2 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-clients-apprecient-les-releves-du-mrcc2/ Fri, 01 Nov 2024 12:14:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103741 Mais la compréhension des frais n’est toujours pas complète.

L’article Les clients apprécient les relevés du MRCC2 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un nombre croissant d’investisseurs se souviennent avoir reçu des relevés conformes au Modèle de relation client-conseiller – Phase 2 (MRCC2) et les trouvent généralement faciles à comprendre, selon un sondage annuel commandé par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

L’enquête de l’IFIC, menée par Pollara Strategic Insights, a également révélé une baisse des investissements en raison de l’inflation et une hausse de la confiance dans les cryptomonnaies.

Les investisseurs étaient plus susceptibles de se souvenir d’avoir reçu leur relevé MRCC2 cette année (65 %) que l’année dernière (60 %), le taux lié à ce souvenir étant plus élevé chez les investisseurs en fonds communs de placement (71 %) que chez les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB) (66 %). Les investisseurs plus âgés, les hommes et ceux qui se sentent bien informés en matière d’investissement et qui ont des portefeuilles d’investissement plus importants étaient plus susceptibles de se souvenir d’avoir reçu les relevés et de les avoir lus.

La plupart des répondants ont déclaré que les informations étaient faciles à comprendre (82 %) et qu’elles leur fournissaient toutes les informations dont ils avaient besoin (86 %). Ces deux statistiques sont en légère amélioration par rapport à 2023.

Environ trois investisseurs sur dix (31 %) ont apporté des modifications à leur compte sur la base des informations fournies dans le relevé.

Bien que 79 % des répondants aient jugé la présentation des frais sur le relevé MRCC2 comme bonne ou excellente, seule une minorité de 19 % se dit très confiante quant à la compréhension des frais de RFG (ratio des frais de gestion) qui leur sont facturés.

Les frais des conseillers et des courtiers n’étaient que légèrement plus clairs, 23 % des répondants ayant déclaré qu’ils étaient sûrs de comprendre ces frais.

Malgré cela, les investisseurs continuent d’avoir une bonne opinion de leurs conseillers, 94 % d’entre eux se déclarant au moins assez satisfaits en 2024, contre 91 % l’année dernière. Les personnes interrogées qui entretiennent de bonnes relations avec leurs conseillers sont plus susceptibles d’être sûres de leur connaissance des frais.

De même, les conseillers sont plus enclins à discuter de l’adéquation des produits avec leurs clients en 2024, après un recul par rapport à l’année précédente.

Sur le plan macroéconomique, l’inflation a eu un impact plus négatif sur les niveaux d’investissement que les taux d’intérêt, selon le rapport. Alors qu’environ un tiers (35 %) des investisseurs ont déclaré que les taux d’intérêt les avaient amenés à investir moins, près de la moitié (49 %) ont déclaré que c’était l’augmentation du coût de la vie qui les avait amenés à investir moins.

« Les investisseurs en fonds communs de placement constatent un impact plus négatif, en particulier lorsqu’il s’agit de l’inflation », note le rapport.

Malgré l’impact de l’inflation sur les niveaux d’investissement, les cryptomonnaies ont gagné en popularité. Un quart des investisseurs en FNB et 15 % des investisseurs en fonds communs de placement détiennent des cryptomonnaies en 2024, contre 19 % et 10 % respectivement l’année dernière.

L’enquête a été menée entre le 15 mai et le 4 juin 2024 auprès de 4 077 investisseurs en fonds communs de placement et de 1 523 investisseurs en FNB au Canada, âgés de 18 ans ou plus.

L’article Les clients apprécient les relevés du MRCC2 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Trump et la crypto : une dynamique incertaine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/trump-et-la-crypto-une-dynamique-incertaine/ Fri, 25 Oct 2024 12:16:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103752 PLANÈTE FINANCE —Les investisseurs attendent des ajustements politiques clés.

L’article Trump et la crypto : une dynamique incertaine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le lancement de la plateforme de cryptomonnaies de Donald Trump, World Liberty Financial (WLF), n’a pas rencontré le succès escompté. Cependant, selon Kavita Gupta, fondatrice de Delta Blockchain Fund, l’optimisme de Trump a contribué à faire grimper les prix des cryptomonnaies.

À la suite du lancement de la plateforme WLF sur X, le Bitcoin a atteint 70 000 $ US, son plus haut niveau depuis juillet dernier. Les fonds négociés en Bourse (FNB) de Bitcoin ont également bénéficié de cet engouement, avec des créations nettes de 2,7 milliards de dollars en une semaine.

« La communauté crypto soutient la victoire de Trump aux élections présidentielles, ce qui contribue un peu à cet effet, combiné avec un afflux de liquidités provenant de Chine », explique Kavita Gupta lors d’une entrevue à CNBC.

Le 15 octobre, le candidat républicain a lancé la plateforme WLF, dirigée par deux de ses fils. Environ 927 millions de jetons (token) à 0,015 $ l’unité ont été vendus immédiatement après le lancement. L’objectif initial de l’équipe était de vendre 20 milliards de jetons, mais seulement 1,7 % de cet objectif a été atteint, ce qui représente des ventes de 14 millions de dollars américains, bien en deçà des 300 M$ prévus.

WLF utilise la technologie de la chaîne de blocs (blockchain) et repose sur le protocole DeFi, permettant aux utilisateurs d’emprunter ou de prêter des cryptomonnaies. Les jetons achetés ne peuvent pas être revendus, mais donnent le droit aux investisseurs de participer à la gouvernance de la plateforme.

Selon des responsables de WLF, plus de 100 000 investisseurs qualifiés s’étaient enregistrés la veille du lancement. Toutefois, ce dernier a été perturbé par une série de bogues informatiques, ce qui, selon plusieurs observateurs, pourrait expliquer le faible volume de ventes.

Ces problèmes ont suscité des doutes quant à la fiabilité de la plateforme, qui a reçu un accueil mitigé. « Lorsque la stratégie autour de ce lancement a été discutée, l’enthousiasme général laissait penser que ce serait le produit phare du marché, surtout avec l’association de Trump. Cependant, les résultats sont loin d’atteindre les objectifs fixés, qui étaient très ambitieux. Les investisseurs semblent hésiter, attendant de voir si Trump sera élu avant de s’engager pleinement », observe Kavita Gupta.

La plateforme d’échange de cryptomonnaies Coinbase a également commenté le flop. Dans un article publié sur son site web, elle a indiqué qu’« un tel échec technique pour un projet de cette envergure soulève des questions sur la préparation et la capacité de l’équipe à gérer un projet crypto d’une telle ampleur ».

L’intérêt limité suscité par la plateforme peut être attribué à plusieurs facteurs, selon des observateurs : l’exclusivité réservée aux investisseurs accrédités, l’incertitude quant à la réglementation à venir, ou encore le fait que la plateforme n’est pas encore opérationnelle.

Le fait que des personnalités politiques influentes comme Trump soutiennent des projets dans l’espace crypto suffit à créer un sentiment de FOMO (fear of missing out) parmi les investisseurs, même si les résultats immédiats ne sont pas spectaculaires, générant une anticipation sur l’évolution du marché à plus long terme, estime Kavita Gupka.

Lors du lancement, Donald Trump a indiqué que le projet visait à rendre les services financiers basés sur la blockchain « plus accessibles au grand public », en permettant aux acheteurs d’accéder à des services financiers sans intermédiaire. L’ex-président des États-Unis qui s’était montré jusqu’à récemment plutôt sceptique à l’égard des cryptomonnaies a affirmé l’importance d’adopter cette technologie et de s’éloigner des grandes institutions bancaires, qu’il considère comme lentes et obsolètes.

Concernant les perspectives des cryptomonnaies d’ici la fin de l’année et les élections présidentielles américaines, Kavita Gupta estime qu’une victoire de Donald Trump en novembre pourrait entraîner une forte hausse du marché. Cependant, une correction pourrait se produire en janvier ou février. Si la candidate démocrate, Kamala Harris, est élue, des baisses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale et des annonces concernant l’absence de taxes sur les gains non réalisés seront nécessaires. Kavita Gupta souligne que ces ajustements pourraient amorcer un cycle haussier. « Tout le monde se demande si ce sera en novembre ou en juillet de l’année prochaine que ce cycle haussier commencera. »

L’article Trump et la crypto : une dynamique incertaine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>