cybersécurité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 10 Apr 2025 11:09:24 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png cybersécurité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’IA, un bouclier contre les cyberattaques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/lia-un-bouclier-contre-les-cyberattaques/ Mon, 14 Apr 2025 10:46:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106178 Elle aide à contrer les menaces émergentes.

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Les cyberattaques contre des organisations se multiplient partout dans le monde. Alors que les institutions financières sont des cibles privilégiées en raison notamment des informations personnelles de grande valeur qu’elles détiennent, l’infonuagique et l’intelligence artificielle (IA) agissent ensemble comme un bouclier pour prévenir et détecter les risques.

Anticiper les attaques grâce à l’IA

« Nous sommes confrontés à des attaques de plus en plus sophistiquées de pirates qui exploitent des vulnérabilités encore inconnues des fabricants de logiciels. Grâce à l’IA, il est possible de les détecter avant qu’elles soient exploitées à grande échelle », précise Marc Boyer, directeur de la division infonuagique de Google pour l’est et l’ouest du Canada.

L’IA permet d’identifier les menaces en assurant une surveillance continue des systèmes informatiques qui permet de détecter les failles de sécurité avant même que les hackers les repèrent. Elle permet également de corriger ces failles automatiquement.

Google a ainsi recours à des agents automatisés propulsés par l’IA pour détecter les « zero-day exploits » (attaques de jour zéro), des vulnérabilités inconnues des manufacturiers qui constituent une porte d’entrée de choix pour les cybercriminels dans les systèmes des organisations. Cette automatisation permet de réduire considérablement les risques d’intrusion et de renforcer la résilience des systèmes, signale Marc Boyer.

Le phénomène des cyberattaques prend une ampleur inédite dans l’industrie financière. Selon l’Autorité bancaire européenne (EBA), plus de la moitié des banques victimes d’une attaque en 2024 ont subi une violation de données. Le Canada n’est pas épargné. Une étude de Fortiguard révèle que le pays a été la cible de 17,8 milliards de tentatives de cyberattaques durant le premier semestre 2023. De plus, près de 9 000 serveurs informatiques au pays seraient vulnérables.

Contrer les attaques des États-nations

Les équipes de cybersécurité ont fort à faire pour mettre en échec les pirates. Certains appartiennent à des groupes organisés basés à l’étranger, principalement en Chine, en Russie, en Iran, en Syrie et en Corée du Nord. À Montréal, une équipe dédiée de Google traque en permanence les menaces émanant de ces groupes sur le dark web, en utilisant notamment des programmes de veille automatisée.

« Grâce à l’IA, si une entreprise financière québécoise est visée, cette équipe peut intervenir rapidement pour identifier la menace avant qu’elle ne cause des dommages », explique Marc Boyer.

Dans cette course contre la montre pour la protection des données, l’infonuagique offre une couche de protection supplémentaire. Le fait d’héberger les données et infrastructures critiques d’entreprises dans le nuage permet à celles-ci de bénéficier de systèmes de surveillance avancés qui peuvent détecter les tentatives d’intrusion en temps réel.

Les nouvelles technologies issues du mariage entre l’IA et l’infonuagique aident ainsi à renforcer la sécurité interne des entreprises en analysant de manière continue les droits d’accès des employés afin de détecter les anomalies afin d’empêcher des cybercriminels d’exploiter des erreurs humaines pour s’introduire dans les systèmes.

« Ces outils sont capables de voir tous les droits d’accès d’un utilisateur dans un poste donné et de détecter que tel utilisateur ne devrait pas avoir accès à tel type de système. C’est beaucoup plus efficace que d’utiliser des processus manuels », dit Marc Boyer.

Dans ce cas, l’IA n’agit pas seulement comme un outil défensif. Elle permet également d’optimiser la gestion des accès aux systèmes critiques sans alourdir les processus internes.

Comment contrer les attaques

Face à la menace croissante qui plane au-dessus d’elles, les institutions financières redoublent de vigilance et adoptent des solutions technologiques avancées pour prévenir de nouvelles formes de cyberattaques, car les cybercriminels font preuve d’une imagination qui semble sans limites. Ils ne se contentent pas de cibler des organisations, mais visent désormais des infrastructures essentielles à leur fonctionnement, comme les réseaux électriques et les systèmes opérationnels.

« Nos équipes s’assurent de mettre en place une couverture de cybersécurité qui englobe à la fois les technologies de l’information et les opérations sur le terrain. C’est au sommet de notre liste de priorités ces temps-ci », dit Marc Boyer.

Pour se protéger, les institutions financières investissent déjà massivement dans la cybersécurité, mais elles doivent réinvestir continuellement dans des solutions technologiques pour reste à la fine pointe, signale Marc Boyer. Une approche multicouche, qui combine plusieurs outils de cybersécurité, dont des technologies d’IA, contribue à réduire les risques, car elle permet d’identifier les comportements suspects avant qu’une attaque ne soit déclenchée, d’automatiser les mises à jour de sécurité, de gérer les accès et d’assurer une veille constante pour repérer d’éventuelles fuites de données.

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Google veut être l’allié de la finance pour accélérer l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/google-veut-etre-lallie-de-la-finance-pour-accelerer-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:45:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106176 Des défis limitent l’adoption de cette technologie.

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Avec la numérisation qui s’accélère, les institutions financières doivent évoluer rapidement. Or, leur prudence excessive freine parfois l’innovation, observe Marc Boyer, responsable de l’infonuagique de Google Canada.

Dans la transition vers l’intelligence artificielle (IA), le nuage (cloud) ne se limite pas au stockage des données. Il devient l’ossature des nouvelles applications d’IA, selon l’expert. « L’adoption du nuage permet aux institutions financières de dépasser les limites des infrastructures traditionnelles. Elles peuvent tester et déployer des technologies beaucoup plus rapidement, avec une puissance de calcul inégalée », souligne le directeur de Google Cloud pour l’Est et l’Ouest du Canada.

Google accompagne plusieurs acteurs du secteur dans cette transformation, dont Desjardins, la Banque Scotia, Valeurs mobilières TD et iA Groupe financier, ainsi que des investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et Investissements PSP.

IA de première génération : l’automatisation des interactions

L’implantation de l’IA en services financiers se fait en intégrant progressivement des solutions automatisées, d’abord basées sur des modèles simples, puis sur des technologies plus avancées.

Dans un premier temps, l’IA a été utilisée dans les services financiers pour automatiser les interactions de base avec la clientèle, rappelle Marc Boyer. Chez Desjardins, par exemple, cela s’est traduit par la mise en place d’agents conversationnels capables de répondre aux questions fréquentes des utilisateurs.

« Les appels entrants sont analysés et filtrés par un agent virtuel basé sur les technologies de Google. Le robot est en mesure de comprendre l’intention du client, de produire un résumé de la discussion et d’aiguiller la requête au bon service, avec le bon contexte. »

Ces solutions permettent de réduire le temps d’attente et d’améliorer l’expérience client en éliminant les transferts d’appels inutiles.

IA avancée : l’analyse des données en temps réel

Le perfectionnement des algorithmes a permis aux institutions financières de commencer à exploiter l’IA pour analyser les données en temps réel et soutenir leurs conseillers. iA Groupe financier, par exemple, utilise un robot (chatbot) interne basé sur l’IA pour assister les équipes de gestion de patrimoine.

« Ce robot répond aux questions des conseillers en temps réel sur une vaste gamme de produits financiers. Il leur permet d’accéder à une information à jour et de personnaliser leurs recommandations », signale le dirigeant.

Dans cet exemple, l’IA ne se contente plus d’interagir avec les clients : elle devient un outil d’aide à la décision pour les professionnels du secteur.

IA multimodale : la convergence des données et des formats

La prochaine avancée ?

Une IA capable de traiter simultanément texte, images et audio.

« Avec des outils comme Notebook LM, l’IA peut assembler et analyser divers contenus, puis en extraire des podcasts interactifs en quelques minutes », explique Marc Boyer.

Cette technologie pourrait transformer le travail des analystes financiers, leur permettant d’agréger instantanément des documents réglementaires, des rapports économiques et des notes internes pour obtenir une synthèse personnalisée.

Autre évolution majeure : l’informatique quantique. « Les avancées sont fulgurantes dans ce domaine. On parle d’applications concrètes non pas dans 10 ou 15 ans, mais d’ici 3 à 4 ans », précise-t-il.

Cette technologie qui réunit l’informatique, la physique et les mathématiques promet d’accélérer le traitement des données complexes grâce à des puces inspirées des réseaux de neurones, comme celles utilisées par ChatGPT et Gemini.

Une adoption encore prudente

Malgré les gains potentiels, l’adoption de l’IA reste prudente. Trop ? Une étude menée par le Conseil du patronat du Québec estime que l’IA pourrait générer jusqu’à 230 milliards d’économies annuelles et faire gagner 175 heures de travail par employé. Pourtant, son déploiement reste limité.

« Les entreprises avancent à petits pas. La confidentialité des données et les risques de fuite les préoccupent. Les régulations du secteur financier, bien que nécessaires, ralentissent aussi l’implantation de nouvelles technologies. Trouver l’équilibre entre sécurité et performance est délicat », souligne Marc Boyer.

L’un des enjeux majeurs pour les institutions financières consiste à garantir que les données utilisées par les systèmes d’IA restent internes aux entreprises et ne servent pas à entraîner des modèles externes. Un défi important à relever.

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Ce qu’il faut savoir sur les applications de prise de notes par IA https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/ce-quil-faut-savoir-sur-les-applications-de-prise-de-notes-par-ia/ Mon, 14 Apr 2025 10:37:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106413 DÉVELOPPEMENT — La compréhension du contexte canadien, l’intégration logicielle et la sécurité sont les clés du choix.

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Un logiciel de prise de notes alimenté par l’IA peut aider les conseillers à gagner du temps en transcrivant les réunions, en rédigeant des courriels de suivi et en effectuant des recherches dans les notes. Cependant, il est important de prendre le temps de choisir celui qui correspond le mieux à votre pratique.

Advisor.ca a contacté des utilisateurs expérimentés pour savoir comment ils ont fait leur choix. Leurs conseils : recherchez des applications qui reconnaissent les termes financiers canadiens, qui s’intègrent à d’autres logiciels de gestion de cabinet et qui répondent aux exigences en matière de sécurité.

Nous avons également interviewé les PDG de trois fournisseurs de logiciels américains qui s’adressent au marché canadien :

  • Focal,
  • Jump
  • et Zocks.

Bien que les principales caractéristiques soient similaires, ils offrent aux conseillers différents niveaux de personnalisation du flux de travail.

L’application doit connaître le Canada

 

De nombreuses applications de prise de notes ayant été développées aux États-Unis, les conseillers canadiens devraient rechercher des options qui reconnaissent les termes financiers propres au Canada, tels que REER et CELI. Ceux qui ont des clients francophones pourraient aussi vouloir une application en français.

Bien que les trois applications reconnaissent la terminologie financière canadienne, elles ne peuvent pas toutes transcrire en français. Jump et Zocks offrent cette fonctionnalité, mais, pour le moment, Focal ne prend en charge que l’anglais.

Intégration des logiciels

La pile technologique de chaque conseiller étant unique, il doit s’assurer que l’application de prise de notes qu’il choisit s’intègre au logiciel de réunion virtuelle et de gestion de la relation client (GRC) de son cabinet.

Un conseiller a déclaré qu’il était plus enclin à utiliser une application spécifique de prise de notes parce qu’elle s’intégrait à son logiciel de gestion de la relation client (CRM) et de calendrier. Toutefois, un autre conseiller a fait remarquer que les utilisateurs devraient vérifier auprès de leur entreprise qu’ils ont l’autorisation de le faire.

Focal, Jump et Zocks fonctionnent tous avec les principaux logiciels de CRM tels que Redtail, Salesforce et Wealthbox, ainsi qu’avec des programmes de vidéo-réunion tels que Google Meets, Microsoft Teams et Zoom.

Une fois intégré, Focal peut consolider les discussions des réunions précédentes pour générer un ordre du jour avant un appel client, et rédiger une liste de tâches et des courriels de suivi après l’appel. Il peut également extraire des informations des conversations pour remplir des formulaires.

La fonction « ask-me-anything » de Focal est en version bêta et devrait être disponible d’ici la fin du deuxième trimestre. Elle permet aux conseillers de poser à l’intelligence artificielle (IA) des questions telles que le nombre d’enfants du client ou son niveau de tolérance au risque.

Par mesure de sécurité, Zocks ne crée pas ses propres enregistrements audio ou vidéo lorsqu’il se joint à un appel. Mais les conseillers peuvent télécharger des enregistrements distincts à des fins d’archivage et de transcription.

Zocks peut déclencher des flux de travail avec un CRM lié et rédiger un courriel de suivi pour le conseiller après une réunion avec un client. Les conseillers peuvent choisir ce qu’ils veulent inclure dans le courriel et décider s’il veut que celui-ci soit rédigé en paragraphes ou en puces. L’application peut également extraire des informations du CRM et des conversations passées pour remplir des formulaires et informer le conseiller des informations manquantes.

Les utilisateurs peuvent demander à l’IA de Zocks d’extraire des données sur les clients à partir de conversations, de données CRM et de courriels pour fournir des informations, par exemple en dessinant un arbre généalogique. En outre, les conseillers peuvent interroger leur base de données pour repérer, par exemple, les clients qui n’ont pas d’assurance-vie.

Les utilisateurs de Jump peuvent choisir de conserver l’enregistrement audio ou vidéo. L’application crée un document d’une page pour le conseiller avant un rendez-vous avec un client et rédige des tâches et des courriels de suivi. Les conseillers peuvent personnaliser le flux de travail automatisé après la réunion.

En outre, l’IA de Jump peut remplir des formulaires, intégrer des données financières dans un logiciel de planification et repérer des mots-clés dans les résumés des réunions. Sa fonction « ask-anything » permet de consulter l’historique des conversations d’un client donné ou de rechercher des réponses dans l’ensemble du pool de clients.

Bien que l’IA soit capable de tirer rapidement des informations de sources multiples, les conseillers affirment que leurs pairs devraient toujours vérifier la source de l’information pour s’assurer qu’elle est exacte.

La sécurité

La sécurité est une priorité pour les conseillers qui mettent en œuvre des outils alimentés par l’IA dans leur pratique. Un conseiller a déclaré qu’il était prêt à payer un supplément pour une application dotée de solides garanties de sécurité.

Les trois applications sont conformes à SOC 2 Type 2, une norme internationale d’audit des contrôles des technologies de l’information pour les organisations de services.

Focal repose sur l’architecture en nuage de Microsoft Azure. Ses modèles d’IA ne stockent pas d’informations privées et n’utilisent jamais les données des clients pour l’entraînement. Les résultats de l’IA sont également protégés par un réseau privé virtuel et un cryptage de bout en bout.

L’IA de Jump ne retient pas les informations personnelles identifiables et ne les utilise pas pour former ses modèles. Les conseillers peuvent personnaliser leurs préférences en matière de conservation et d’archivage des données et faire des déclarations standard.

Zocks est conçu pour être géofencé (utilisant un périmètre virtuel autour d’une zone géographique pour détecter la présence d’une personne dans cette zone) et géolocalisé (permettant de déterminer la position géographique exacte d’une personne), avec des centres de données situés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne pour l’Union européenne. Bien que la législation canadienne n’exige pas que les données soient domiciliées au Canada, Zocks ajoutera un centre de données canadien au cours du deuxième trimestre.

Tarification

Alors que les conseillers qui travaillent pour une entreprise peuvent bénéficier d’une technologie qui leur est fournie, le prix des logiciels est un facteur important pour les conseillers indépendants. Un conseiller a confié avoir changé de fournisseur de logiciels après avoir renoncé à une application plus coûteuse.

Les applications de prise de notes proposent différents niveaux, les versions les plus chères offrant des fonctionnalités supplémentaires ou des transcriptions illimitées. Les abonnements annuels bénéficient également d’une réduction par rapport aux abonnements mensuels, et les trois sociétés proposent des plans d’entreprise avec des tarifs personnalisés.

La version la moins chère de Focal commence à 50 dollars américains (USD) par mois, facturés annuellement, et prend en charge jusqu’à 360 profils de clients. Pour 100 USD par mois, elle prend en charge un nombre illimité de réunions et inclut des fonctions de collaboration avec d’autres membres de l’équipe.

La version Jump commence à 75 USD par mois, avec une facturation annuelle, et se limite à un siège et à 60 sorties IA par mois. Les sorties IA illimitées sont facturées à partir de 100 USD par mois.

Zocks coûte 67 USD par mois, facturés annuellement, pour sa version standard, qui prend en charge 50 réunions par mois. Pour 109 USD par mois, les conseillers bénéficient de 100 réunions mensuelles. Les réunions supplémentaires coûtent 0,99 USD chacune pour les deux plans. Il n’y a pas beaucoup de publicité à ce sujet, mais les conseillers canadiens peuvent bénéficier d’une réduction.

Méthodologie

Cet article a été rédigé avec l’aide des conseillers suivants :

  • Carlo Valle, fondateur de Delta Financial Analytics à Montréal ;
  • Christian Batistelli, conseiller principal en gestion de patrimoine chez Unified Advisory Group, Assante Financial Management à Bowmanville (Ontario) ;
  • et Scott Sather, président et planificateur financier chez Awaken Wealth Management à Regina.

Les trois sociétés de logiciels ont répondu par des démonstrations et des entretiens :

  • John Connell, cofondateur et PDG de Focal à San Francisco ;
  • Mark Gilbert, fondateur et PDG de Zocks à San Francisco ;
  • et Parker Ence, cofondateur et PDG de Jump à Salt Lake City.

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Cybersécurité : les banques américaines passent à la vitesse supérieure https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cybersecurite-les-banques-americaines-passent-a-la-vitesse-superieure/ Fri, 11 Apr 2025 10:07:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106631 Les menaces explosent, les dépenses aussi, selon une étude.

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Entre sophistication des menaces et pressions réglementaires, les banques américaines s’engagent dans une refonte stratégique de leurs dispositifs de cybersécurité.

Selon le dernier Infosys Bank Tech Index, les dépenses en cybersécurité ont désormais dépassé celles consacrées à l’intelligence artificielle (IA) au sein des banques américaines. Cette réallocation des ressources traduit un changement de paradigme : à l’ère de l’IA générative et des attaques polymorphes (un type de logiciel malveillant), les dispositifs de sécurité traditionnels ne suffisent plus à protéger les actifs critiques ni à garantir la conformité réglementaire.

En 2023, le coût moyen d’une violation de données atteignait 9,5 millions de dollars (M$) aux États-Unis, contre 5,1 M$ au Canada — des chiffres bien au-dessus de la moyenne mondiale (4,4 M$), en partie en raison de la complexité des environnements technologiques bancaires et du manque de talents spécialisés.

Une accélération budgétaire en 2025
Selon un sondage mené par la firme de solutions informatiques Integris auprès de plus de 1 000 dirigeants de banques américaines, 88 % prévoient d’augmenter leur budget informatique d’au moins 10 % en 2025. Dans ce contexte, la cybersécurité ressort comme le poste prioritaire pour 86 % des répondants, devant l’IA, le nuage et la modernisation des systèmes.

Cette montée en charge se traduit par un recentrage sur des technologies à plus forte valeur ajoutée. La transition des systèmes de détection SIEM vers des plateformes XDR (eXtended Detection & Response) en est un exemple marquant. Les solutions XDR offrent une visibilité unifiée sur l’ensemble de l’environnement IT (endpoints, trafic réseau, infonuagique), tout en automatisant la réponse aux incidents, ce qui permet de réduire la fatigue des alertes et d’augmenter l’efficacité opérationnelle des équipes sécurité.

Des solutions avancées
La transformation des architectures de cybersécurité repose également sur d’autres leviers structurants :

  • Les passerelles Web sécurisées (SWG) remplacent progressivement les VPN traditionnels en contrôlant le trafic web en temps réel et en appliquant dynamiquement les politiques de sécurité ;
  • Les courtiers de sécurité d’accès au nuage (CASB) deviennent incontournables pour les institutions qui adoptent massivement des applications SaaS, en assurant la conformité et la protection des données dans les environnements infonuagiques ;
  • Les programmes de sensibilisation à la sécurité (SAT) se professionnalisent, avec des contenus adaptés, traçables et évolutifs, conçus pour répondre aux exigences des assureurs en cyberrisques et des régulateurs bancaires ;
  • L’assurance cyber fait l’objet d’une révision approfondie, avec une attention accrue portée aux exclusions, aux risques liés aux fournisseurs tiers et aux frais de réponse aux incidents, souvent négligés.

Un enjeu critique : le capital humain
La pénurie de talents freine cependant l’implémentation de ces nouvelles stratégies. En Amérique du Nord, 49 % des recrutements technologiques dans les banques concernent des profils spécialisés en cybersécurité — une proportion largement supérieure à la moyenne mondiale (35 %). Or, la cybersécurité reste le domaine où les compétences sont les plus difficiles à recruter, devant l’IA et l’infonuagique.

Pour pallier ce déséquilibre, certains groupes bancaires s’associent à des partenaires technologiques qui offrent des programmes de formation continue. Ce type d’initiative répond non seulement à un impératif de montée en compétences, mais aussi à un enjeu de fidélisation des talents.

Cybersécurité : de la conformité à l’avantage compétitif
Dans un secteur bancaire sous forte pression réglementaire — tant en matière de protection des données que de résilience opérationnelle —, la cybersécurité ne se limite plus à un impératif de protection. Elle devient un facteur de compétitivité, de confiance client et de pérennité.

L’investissement en cybersécurité ne doit pas seulement répondre à la menace actuelle. Il doit anticiper celles à venir, dans un environnement technologique où l’IA, les services infonuagiques et la connectivité omnicanale transforment en profondeur les vecteurs d’exposition. Pour les dirigeants bancaires, l’heure est à l’intégration fine des enjeux technologiques, humains et réglementaires dans une stratégie de sécurité globale, agile et évolutive.

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Rapport sur les risques cybernétiques et géopolitiques croissants pour les institutions financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rapport-sur-les-risques-cybernetiques-et-geopolitiques-croissants-pour-les-institutions-financieres/ Wed, 19 Mar 2025 11:45:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106126 Les fournisseurs de services tiers identifiés pour la première fois comme un risque majeur.

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Les institutions financières canadiennes se montrent particulièrement préoccupées par la cybersécurité et les risques géopolitiques cette année, révèle un rapport récent du Global Risk Institute (GRI). Parmi leurs autres préoccupations majeures figurent l’économie, la technologie et les risques associés aux tiers.

Les risques géopolitiques découlent principalement :

  • de relations commerciales tendues,
  • de menaces tarifaires,
  • et de l’incertitude quant au leadership politique au Canada.

« Les tensions géopolitiques créent un environnement imprévisible, dans lequel les entreprises peuvent hésiter à investir ou à se développer par crainte de changements politiques soudains ou de mesures de rétorsion. Cette incertitude peut étouffer la croissance économique et l’innovation, car les entreprises peuvent donner la priorité à la gestion des risques plutôt qu’au développement stratégique », explique un responsable de la gestion des risques aux auteurs du rapport.

Plus de quatre cinquièmes (82 %) des organisations interrogées estiment que les cyberrisques sont susceptibles de se matérialiser et 44 % considèrent qu’ils seraient difficiles à gérer. La prolifération rapide de l’intelligence artificielle (IA) complique davantage la gestion de ces risques. Contrairement aux compétences de base de longue date telles que les risques de crédit, de marché et économiques, la plupart des institutions financières manquent d’une expertise approfondie en cybersécurité, selon le rapport.

En revanche, si 64 % des organisations ont déclaré que le risque économique était susceptible de constituer une préoccupation importante, seulement 11 % d’entre elles ont estimé qu’il serait difficile à gérer. Malgré l’incertitude économique causée par les tarifs douaniers du président américain Donald Trump, « les institutions financières ont signalé leur confiance dans leur capacité à manœuvrer dans ce paysage complexe compte tenu des années de gestion de différents types de cycles économiques », selon le rapport.

Les principales préoccupations technologiques sont les perturbations causées par l’IA ou l’apprentissage automatique. Deux cinquièmes des répondants ont déclaré que le rythme d’adoption des nouvelles technologies par les concurrents constituait un risque élevé ou majeur. Parmi les autres préoccupations figurent la fiabilité des modèles d’IA, suivie par la réglementation de l’IA et la capacité de l’organisation à s’adapter au changement.

« L’IA est un perturbateur et un changeur de jeu, et nous sommes à la veille d’un changement important », a déclaré un répondant dans l’enquête.

Pour la première fois depuis le début de l’enquête en 2014, les institutions financières ont déclaré que le risque lié aux tiers était l’un des cinq principaux risques pour le système financier canadien. Les institutions financières s’appuient de plus en plus sur des fournisseurs de services externes pour les services de technologie et d’IA, dans un contexte de renforcement des exigences réglementaires, qui nécessitent une surveillance plus étroite des relations avec les tiers, selon le rapport.

L’enquête a été menée de novembre 2024 à janvier 2025 auprès de dirigeants du secteur issus d’une majorité de ses 51 membres institutionnels.

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Quels sont les FNB thématiques auxquels les investisseurs devraient s’intéresser ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quels-sont-les-fnb-thematiques-auxquels-les-investisseurs-devraient-sinteresser/ Tue, 15 Oct 2024 05:04:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103509 L’IA et la cybersécurité peuvent présenter un potentiel de croissance, mais tous les clients ne sont pas adaptés au risque plus élevé qui en découle.

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Thomas Gilman

Conseiller principal en gestion de patrimoine, gestionnaire de portefeuille principal, Harbourfront Wealth Management, Vancouver

L’intelligence artificielle (IA) et la cybersécurité offrent d’excellentes occcasions de croissance à moyen et long terme. Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) a des tentacules dans presque tous les secteurs, et un large éventail de fonds négociés en Bourse (FNB) cherchent à capitaliser sur cette tendance. Par ailleurs, plusieurs FNB consacrés à la cybersécurité cherchent à tirer parti d’un secteur qui se développe parallèlement à l’augmentation du nombre de cybercrimes.

L’IA est une technologie naissante, et investir dans ce domaine comporte donc un risque élevé. Mais les FNB passifs traditionnels présents dans les portefeuilles de certains investisseurs sont souvent bien diversifiés, de sorte que les investisseurs ayant un profil de risque adéquat peuvent prendre ce risque en échange d’une croissance potentielle à long terme.

Investir dans ce thème signifie généralement avoir une plus grande exposition aux entreprises d’Asie, compte tenu du développement rapide de l’IA, et des États-Unis, compte tenu de leur volonté de devenir le leader mondial de l’IA.

Dans le domaine de la cybersécurité, les FNB incluront probablement des entreprises américaines ou israéliennes. Dans le climat actuel, certains clients ont des appréhensions morales à l’idée d’investir en Israël, de sorte que les conseillers devraient évaluer le degré de confort de leurs clients avant de leur proposer ce type d’investissement dans le cadre du processus de connaissance du client.

À court terme, les investisseurs pourraient envisager d’orienter leurs placements vers des FNB de métaux précieux, comme les FNB de lingots d’or, en raison de la pression à la baisse sur les monnaies provoquée par la diminution des taux d’intérêt.

Dans un contexte de taux bas, les actifs libellés en dollars canadiens représentent également une option, car la Banque du Canada réduit ses taux plus rapidement que la Réserve fédérale américaine, ce qui entraîne une dépréciation du dollar américain.

Jonathan Rivard

Associé général et conseiller en services financiers, Edward Jones, Toronto

Il est facile pour les clients de s’enthousiasmer pour des thèmes comme l’énergie propre et les véhicules électriques. Néanmoins, je leur conseille de ne pas rechercher la performance et de reconnaître que les fonds thématiques peuvent être plus volatils que les FNB dits à base large (broad-based ETFs), c’est-à-dire des FNB qui détiennent un panier diversifié d’entreprises, de secteurs, de pays, ou de différentes tailles de capitalisation boursière. Je ne possède aucun FNB thématique.

Dans mon cabinet, la recherche de FNB thématiques est un processus entièrement piloté par le client. Bien que je ne prenne pas ce risque de concentration pour la plupart des clients, je les informerai sur les FNB thématiques s’ils me le demandent.

Bien que la plupart des clients aient le bon niveau d’exposition, de diversification et de risque avec les FNB à base large, certains investisseurs sont émotionnellement liés à certains thèmes qui correspondent à leurs intérêts. Par exemple, les clients qui travaillent dans le secteur des technologies peuvent être intéressés par les FNB sur l’informatique dématérialisée ou la cybersécurité — ce sont les thèmes qui reviennent le plus souvent.

Lorsqu’un client manifeste un intérêt pour un thème, je cherche à comprendre ce qui l’a motivé. Souvent, c’est l’attrait des performances passées qui les excite, et ils souhaitent reproduire ces gains. Bien que cela puisse sembler attrayant, cela peut les amener à acheter fréquemment tout en vendant rarement, alors que les thèmes évoluent et perdent de leur popularité.

Je rappelle à mes clients que de nombreux investissements thématiques n’existent que depuis quelques années et qu’ils ont un historique plus court que les FNB à base large. Il se peut donc que les FNB thématiques ne correspondent pas à leur tolérance au risque ou à leur horizon d’investissement.

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Une leader au service de conseillers https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/une-leader-au-service-de-conseillers/ Tue, 15 Oct 2024 04:08:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103384 Elle veut accroître l’empreinte de ­RJ au ­Québec.

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Micol Haimson, ­vice-présidente principale, directrice nationale, Groupe gestion privée chez Raymond James (RJ), possède plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie des services financiers.

Bien qu’elle ait travaillé à temps partiel à la Banque Scotia parallèlement à ses études universitaires, elle n’avait pas prévu d’évoluer dans ce secteur d’activité.

Titulaire d’un baccalauréat en informatique de l’Université McGill (1997), la Montréalaise d’origine a travaillé quelques années dans son domaine de spécialisation avant d’être recrutée par la Scotia en 2001.

« Dans l’informatique, il y a beaucoup de mathématiques et il faut continuellement trouver des solutions à des problèmes. J’ai beaucoup aimé ce côté de mon travail. Toutefois, me retrouver derrière un écran toute la journée, sans interaction relationnelle, était plus difficile », indique-t-elle.

C’est une personne qu’elle a connue à la Scotia qui lui a proposé un emploi. Le poste consistait à développer et servir une clientèle composée principalement d’entreprises, en mettant surtout l’accent sur les services techniques, tels que les systèmes de virements et de paie de la banque, explique Micol Haimson.

« Cette personne savait que j’avais une connaissance de l’environnement en succursale, mais aucune expérience en finance. De plus, c’était un poste en développement des affaires et je n’avais pas non plus d’expérience en ventes, raconte-t-elle. Elle a pris un risque avec moi. »

Micol Haimson en est consciente et qualifie la situation de déterminante dans sa carrière, à plusieurs égards.

« Cela a beaucoup influencé ma manière de faire les choses et d’évaluer les gens, notamment lorsque je dois engager. Bien sûr, dans notre domaine, ça nécessite une expertise et des permis, mais est-ce que ces personnes ont besoin d’une expérience technique, ou possèdent-elles des compétences et une personnalité qui peuvent mener au succès quand même ? » illustre la dirigeante.

Elle incarne d’ailleurs le succès d’une telle approche. En effet, elle a passé 18 ans au sein de la Scotia, où elle s’est vu confier de nouveaux rôles qui demandaient plus de gestion et impliquaient davantage d’équipes au fil du temps. Parmi ceux-ci, on note celui de directrice du développement des affaires, en 2010, de vice-présidente régionale pour la gestion de patrimoine de la région de l’Est en 2015, et de vice-présidente du groupe Gestion privée à Scotia gestion de patrimoine en 2017.

Elle s’estime « très privilégiée » d’avoir suivi un parcours qui l’a impliquée ainsi dans plusieurs segments de l’industrie.

C’est en 2011 qu’elle a découvert le secteur de la gestion de patrimoine. « Ça me sortait de ma zone de confort, mais le défi était si intéressant ! »

Au début, Micol Haimson a ressenti un peu le syndrome de l’imposteur, confie-t-elle. Malgré certaines connaissances techniques qu’elle a dû acquérir rapidement, on avait misé sur ses compétences et sur sa personnalité, comme son leadership ainsi que son côté humain et relationnel.

« J’aime travailler avec les gens et bâtir des relations de confiance. L’écoute est importante, mais cela doit s’accompagner d’une bonne compréhension des enjeux : de quoi les gens ont-ils besoin ? Que peut-on faire pour eux ? Comment peut-on trouver une solution et travailler ensemble ? »

Selon elle, la direction désirait ainsi encourager une culture de collaboration et « que les gens des différentes divisions concernées travaillent davantage ensemble ».

« C’est une fierté de constater que mon approche fonctionne dans ce domaine », témoigne-t-elle.

En amour avec le secteur

Son dernier rôle auprès de la Scotia était plus directement lié à ScotiaMcLeod, et Micol Haimson affirme être « tombée en amour avec cette business ». Elle admet que cela peut sembler cliché, mais les conseillers en placement occupent un rôle essentiel dans la société. « Ils aident les gens et leurs familles à atteindre leurs objectifs financiers, mais aussi dans leur vie. Ce sont également des entrepreneurs qui doivent développer leurs affaires et qui se consacrent à 100 % à bâtir ces relations. »

En 2019, RJ l’approche pour l’embaucher, même si la dirigeante ne cherchait pas à changer d’employeur. « Tout se déroulait bien à la Scotia et j’aurais pu être là pour toujours », affirme-t-elle.

Il lui a toutefois été impossible de résister au défi que lui proposait RJ. Elle est entrée en poste à titre de vice-présidente senior et responsable de la division de Montréal en avril 2019.

« Il y avait beaucoup de développements à faire à mon arrivée, car la marque était alors peu connue au Québec, où Raymond James était un peu comme un adolescent », illustre Micol Haimson.

En effet, bien que le courtier américain Raymond James Financial se soit implanté au Canada en 2001 avec l’achat de la société Goepel McDermid, de Vancouver, pour près de 50 millions de dollars, et qu’elle ait mis en place son groupe de solutions de gestion de patrimoine en 2010, il a fallu attendre 2016 pour que la firme ait pignon sur rue au Québec. Cette année-là, elle a acquis la société de placement indépendante montréalaise 3 Macs (MacDougall, MacDougall & MacTier Inc.).

RJ ajoutait alors 72 conseillers en placement (CP) à son équipe canadienne, la faisant passer à 450 CP, et près de 6 milliards de dollars (G$) à son actif sous gestion (ASG), le portant à 33 G$.

Aujourd’hui, près de 170 employés travaillent pour RJ au Québec, dont une cinquantaine de CP, soit autant qu’en 2020. Son ASG dans la Belle Province est passé de 5,7 G$ à 6 G$ du 27 février 2022 au 31 mars 2024, alors que la part de marché des activités québécoises exprimée en termes d’actif géré par des sociétés de courtage en placement au Québec est passée pour cette période de 1,67 % à 1,53 %, selon la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec. Deux ans plus tôt, soit le 29 février 2020, l’ASG au Québec était de 4,6 G$, pour une part de marché de 2,06 %.

Selon des conseillers de RJ sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois, le courtier devrait en faire davantage afin de se faire connaître au Québec et ainsi faciliter la mise en marché des CP. « On travaille avec une compagnie locale de marketing justement pour nous aider un peu à ce sujet », dit Micol Haimson. Elle ajoute que RJ encourage les gens à s’impliquer dans les organismes qui les touchent afin de redonner à la communauté et, ce faisant, « augmenter notre visibilité ».

D’après les répondants au sondage, les CP apprécient l’aspect familial et la proximité qu’ils ont avec la direction.

Un conseiller résume ainsi les forces de RJ : « Une culture d’entreprise qui encourage l’autonomie et l’indépendance. Des investissements constants en technologie pour l’amélioration de nos plateformes. Et l’approche client. »

Ces atouts devraient contribuer à ce que RJ atteigne sa cible de 100 G$ en ASG au Canada. Au Canada, l’ASG était de 76,7 G$ au 29 février 2024. Dans un entretien rapporté en mars dernier par Investment Executive, Jamie Coulter, le directeur général de RJ, s’est dit persuadé d’atteindre la barre des 100 G$ d’ASG dans les deux ou trois prochaines années.

Jamie Coulter évoquait alors la cible de 550 conseillers d’ici 2027, dont 25 % de conseillères d’ici 2025 au Canada. RJ compte actuellement 500 conseillers, dont 20 % sont des femmes.

Ces conseillers sont répartis entre deux modèles d’affaires. L’un s’apparente davantage à ce que l’on observe chez les courtiers détenus par des institutions de dépôt, dont les conseillers bénéficient d’une structure de soutien de la part de RJ et qui réunit des gestionnaires de succursale et leur équipe. L’autre modèle est celui du « conseiller indépendant ».

Dans celui-ci, la conformité est encadrée par RJ, mais les conseillers ont la responsabilité de mener à bien leurs affaires, notamment en matière de gestion du personnel, de sélection de systèmes informatiques et de location du bureau. « Ils peuvent adopter ce que nous leur proposons, mais ça demeure leur choix », explique Micol Haimson.

Elle estime la répartition de ces modèles à peu près équitable.

Pour atteindre ses objectifs, RJ a plusieurs atouts en main, selon la dirigeante.

La proposition de valeur de RJ est unique et se distingue de celle de ses concurrents en raison notamment de l’ampleur de son organisation et de sa structure, avance-t-elle. « La société est l’une des plus importantes maisons de courtage de valeurs de plein exercice en Amérique du Nord, et bien qu’au Canada nous soyons indépendants et que la seule personne qui se rapporte aux États-Unis, ça soit notre PDG, nous bénéficions de leur structure et de leur organisation. » L’un des meilleurs exemples à cet égard, selon elle, est la qualité du soutien de RJ pour les enjeux de cybersécurité.

À cela s’ajoute une offre de services nord-américaine de solutions transfrontalières. « Nous avons de nombreux clients qui sont des snowbirds ou qui travaillent aux États-Unis, et nous les aidons pour tous leurs besoins, que ce soit en matière d’investissement, pour l’éducation de leurs enfants, et leur planification fiscale et successorale, notamment », cite Micol Haimson.

RJ a pour fondement de donner la priorité aux besoins de ses clients. Pour y arriver, rien n’est ménagé afin de soutenir et bien encadrer les conseillers, ajoute-t-elle.

Elle indique que RJ cherche continuellement à améliorer son offre de manière à répondre aux besoins exprimés par les conseillers pour qu’ils puissent à leur tour mieux répondre aux besoins de leurs clients. La fusion en 2023 de Raymond James Trust (Canada) avec la Compagnie Trust Solus, qui a permis de créer la plus importante société indépendante de services fiduciaires au Canada, « visait à répondre aux demandes de nos conseillers en matière de services fiduciaires », illustre Micol Haimson.

Dans la même veine, en septembre dernier, RJ a annoncé un partenariat avec Conquest Planning afin de donner accès aux conseillers à la plateforme technologique de planification financière alimentée par l’intelligence artificielle.

« Cette collaboration permet une analyse précise des scénarios, une planification basée sur les objectifs et des ajustements en temps réel, améliorant ainsi l’expérience globale des clients », indique l’annonce de RJ, selon qui ce partenariat « permettra aux conseillers de personnaliser leurs conseils conformément à la mission de RJ ».

RJ prévoit lancer prochainement une application mobile pour les clients et, pour les conseillers, améliorer le logiciel de gestion de relation avec les clients. « C’est un outil important pour l’efficacité des business, mais aussi pour prendre des notes et tout ça », commente-t-elle.

Micol Haimson souligne que l’une des valeurs principales de RJ est l’indépendance. « L’indépendance des idées, des pensées et des opinions. Nos conseillers n’ont pas de restriction en matière de produits, ils ont la liberté de faire ce qu’ils pensent être le meilleur pour leurs clients. »

Cette notion d’indépendance est directement liée à leur entreprise, car ils en sont propriétaires, poursuit-elle. « Dans leur contrat avec nous, c’est écrit que leurs clients leur appartiennent et que s’ils quittent, on n’essayera jamais de garder ceux-ci. C’est aussi pour cela que notre approche est différente de celle des autres firmes. C’est pour cela que nous investissons notre temps, notre énergie et nos ressources pour nous assurer que les conseillers et leurs équipes ont les bons outils pour être capables de bien servir leurs clients et qu’ils travaillent dans un environnement qui les rend heureux. »

Au Québec, comme ailleurs au Canada, les conseillers reçoivent le soutien d’experts internes locaux. « Nous reconnaissons l’importance du marché ici et nous voulons continuer à bâtir notre présence. Nous accentuons les efforts pour augmenter la reconnaissance de la marque et nous cherchons toujours à recruter de nouveaux conseillers. Nous sommes très engagés au Québec auprès des équipes locales, d’abord parce que la réglementation et les régulateurs sont en partie différents, et puis il y a la langue. »

Micol Haimson convient que tout n’est pas parfait chez RJ, que certains documents ne sont pas toujours aisément accessibles en français, ou que des formations ne sont pas pleinement adaptées. Selon elle, la société en est consciente et beaucoup d’efforts sont faits à cet égard pour améliorer les choses.

« Ce n’est pas un accident si c’est moi qui occupe ce rôle national, ajoute-t-elle. J’apporte mon expérience et je connais le marché, mais surtout, je suis Québécoise et je vis à Montréal. D’ailleurs, comme beaucoup de mères québécoises, je passe la plupart de mes fins de semaine à l’aréna avec mes enfants. »

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IA générative dans le secteur financier : l’humain reste indispensable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ia-generative-dans-le-secteur-financier-lhumain-reste-indispensable/ Wed, 18 Sep 2024 10:19:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103008 Les robots ne remplaceront pas les agents humains.

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Lors du 11e Forum Fintech Canada, des entreprises de technologie et des institutions financières se sont penchées sur les défis et les opportunités liés à l’adoption de l’IA générative dans le secteur financier. Si la technologie révolutionne les services financiers, elle suscite également des inquiétudes, notamment quant à son impact sur l’emploi et la sécurité.

Antoine Amend, directeur technique principal pour les services financiers chez Databricks, une plateforme qui aide les entreprises à construire, mettre à l’échelle et gouverner les données, souligne que l’IA générative change la façon dont les utilisateurs interagissent avec les technologies financières. Grâce à l’IA, les employés gagnent en efficacité et en temps, ce qui leur permet de se concentrer davantage sur des tâches stratégiques plutôt que sur des processus administratifs.

« L’IA se démocratise. Les utilisateurs peuvent désormais comprendre et intégrer ces technologies dans leur quotidien, sans avoir à solliciter constamment des technologues », affirme Antoine Amend.

L’interaction humaine : indispensable

Bien qu’elle améliore de nombreux aspects des services financiers, notamment l’automatisation des tâches administratives et le traitement des données, l’IA générative ne remplacera pas totalement les interactions humaines, estiment les experts.

Yannick Lallement, chef de l’intelligence artificielle à la Banque Scotia, estime que le rôle des employés dans les agences bancaires et les centres de contact demeure pertinent : « Les clients veulent toujours parler à un être humain pour certaines questions complexes. L’IA ne remplace pas cette relation, elle l’enrichit. » Selon lui, l’IA générative permet d’améliorer le parcours client grâce à des outils comme les chatbots.

La Banque Scotia utilise l’IA pour gérer des interactions basiques avec les clients et résumer les conversations pour les agents humains, qui peuvent ensuite reprendre la discussion en temps réel. Cela offre un gain de temps aux clients tout en améliorant la qualité du service.

Auparavant, l’agent au service à la clientèle de la Banque Scotia avait accès à une simple transcription de l’échange entre le chatbot et le client, explique Yannick Lallement. L’IA générative fournit désormais en quelques secondes un résumé de l’échange et produit un sommaire structuré qui permet à l’agent de prendre ensuite le relai.

Détection de la fraude

Dans le secteur financier, l’IA générative sert également à améliorer certains processus, tels que la conformité réglementaire, le traitement des plaintes et la lutte contre la fraude. Par exemple, « L’IA permet de résumer de longs documents et d’extraire des informations pertinentes pour identifier les risques opérationnels ou détecter des fraudes », précise Parinaz Sobhani, associée directrice et cheffe de l’intelligence artificielle chez Sagard.

L’IA générative est également utilisée pour analyser des incidents financiers en parcourant des bases de données complexes, et pour repérer des risques en se basant sur des descriptions textuelles détaillées. Cela renforce la capacité des institutions financières à prévenir les crimes financiers, comme le blanchiment d’argent, en offrant un contexte plus riche que les recherches ponctuelles traditionnelles.

Les défis de l’adoption

Cependant, l’IA générative n’est pas sans défi. Les « hallucinations » ou les erreurs générées par les modèles d’IA peuvent être problématiques, surtout si elles ne sont pas détectées rapidement. Pour contrer ces risques, les experts insistent sur la nécessité d’une supervision humaine constante et d’une formation adéquate des employés. « Il faut comprendre ce que l’IA peut et ne peut pas faire, et former les employés à identifier ces limites », souligne Yannick Lallement.

Le scepticisme autour des « modèles boîtes noires » est également un frein à l’adoption massive de l’IA dans le secteur financier. Ces modèles, souvent opaques, soulèvent des questions sur la transparence et l’équité des décisions prises par l’IA. De plus, les impacts environnementaux de l’IA, notamment en termes de durabilité et d’empreinte carbone, sont une autre source de préoccupations.

L’humain au cœur du modèle

Une autre crainte fréquemment soulevée est que l’IA puisse remplacer les emplois humains. Toutefois, les intervenants du Forum Fintech ont souligné que l’IA générative devrait être perçue comme un outil d’amélioration des performances des employés, et non comme une menace pour leurs postes. « L’IA ne remplace pas l’humain, elle l’aide à être plus performant », assure Antoine Amend.

Pour réussir l’adoption de l’IA générative, les entreprises doivent identifier les domaines où cette technologie peut vraiment faire la différence, sans pour autant ignorer l’importance des compétences humaines. Il s’agit de trouver le « sweet spot » entre technologie et interaction humaine, comme l’ont noté plusieurs experts.

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Besoin de sensibilisation https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/besoin-de-sensibilisation/ Fri, 13 Sep 2024 13:51:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102811 Les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires doivent ­redoubler d’efforts en matière de cybersécurité.

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Même si leur courtier déploie des efforts pour accroître la cybersécurité, les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires doivent ­eux-mêmes redoubler d’efforts, surtout lorsqu’ils se considèrent travailleurs autonomes ou entrepreneurs.

À l’occasion du ­Pointage des courtiers multidisciplinaires 2024, les représentants devaient évaluer les efforts de leurs courtiers afin de renforcer la sécurité et de lutter contre les cyberattaques. En moyenne, ils accordent une note de 9 sur 10 à leur firme, jugeant que ­celle-ci déploie des efforts suffisants. Seuls 6 % des répondants donnent une note de 6 sur 10 ou moins.

« ­Nous avons des formations sur le sujet toutes les deux à trois semaines, nous recevons des courriels, comme des tentatives d’hameçonnage, pour nous assurer que nous suivons les bonnes lignes directrices », rapporte un conseiller de ­CI ­Gestion de patrimoine ­Assante. « ­Ils n’arrêtent jamais de nous donner des formations pour qu’on reste à jour », déclare un autre de la ­Financière ­Sun ­Life.

Cependant, les fraudes et les fuites de données restent une préoccupation d’actualité. En effet, plusieurs répondants ont indiqué que leur courtier avait déjà été victime d’une cyberattaque. « ­Je suis certain qu’ils font tout pour se protéger. Ils ont déjà été piratés et ils ont augmenté la sécurité à tous les niveaux », mentionne ainsi un sondé de ­Services d’investissement ­Quadrus. « ­On a eu une brèche l’an dernier et ensuite on a fait de bons efforts pour avoir une meilleure sécurité, comme l’a fait le reste de l’industrie », témoigne un autre de ­Groupe ­Cloutier Investissements.

Ainsi, même parmi ceux qui ont connu des problèmes de cybersécurité, les conseillers affichent une grande confiance. Cependant, l’excès de tests et de mesures de sécurité semble agacer les conseillers.

« C’est comme la ­NASA, on a un paquet de mots de passe », se plaint un répondant de la ­Financière Sun ­Life. « J’ai été victime d’un courriel d’hameçonnage et ils nous ont ensuite bombardés de formations, c’est vraiment ennuyeux », renchérit un autre d’une autre firme.

Certains sont sceptiques ou ignorent juste ce que fait le courtier avec lequel ils sont liés. « ­On sait [qu’ils nous protègent], mais on ne sait pas comment précisément », souligne un conseiller de ­Groupe financier ­PEAK, alors qu’un autre de la même firme nous dit qu’« une formation sur la cybersécurité offerte par une firme externe spécialisée a été proposée à tous les conseillers ».

Risque pour tous

Ce manque de connaissance et d’intérêt est sûrement le problème numéro un de la cybersécurité.

Pourtant, les brèches de sécurité peuvent entraîner des coûts élevés, non seulement en termes de pertes financières, mais aussi de préjudices à la réputation. « Quand on perd confiance en son conseiller, on s’en va ailleurs », prévient ­Dominic ­Villeneuve, directeur principal, cybersécurité et infrastructure à ­UV ­Assurance.

L’enjeu est encore plus criant pour les conseillers qui se considèrent comme travailleurs autonomes ou entrepreneurs et doivent payer ­eux-mêmes leur matériel informatique et outils technologiques. Ils peuvent non seulement représenter une faille pour leur courtier, mais également pour leurs autres activités, dont leur cabinet.

Mais même sans les problèmes financiers ou de réputation, « une fuite des données personnelles de leurs clients pourrait entraîner d’importantes conséquences judiciaires », avertit la ­Chambre de la sécurité financière (CSF) par courriel, rappelant que « les conseillers propriétaires de ­PME sont soumis à la loi 25 » (la ­Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels).

La ­CSF souligne également que « l’obligation des conseillers d’assurer la protection des renseignements personnels de leurs clients est aussi prévue dans leur code de déontologie et s’applique lors de leur collecte, leur utilisation et leur communication ». Ainsi, la responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des courtiers, mais aussi sur celles des conseillers.

Dominic ­Villeneuve estime que la loi 25 est un pas dans la bonne direction, mais il pense que le gouvernement ne l’a pas suffisamment publicisée, ce qui fait que beaucoup de conseillers ne la connaissent pas ou ignorent comment l’appliquer dans leur pratique.

« ­La solution serait de leur donner les outils, puis de les sensibiliser, ensuite le travail va se faire tout seul », assure l’expert. ­Celui-ci est mandaté depuis plusieurs années par ­UV ­Assurance pour donner des conférences, notamment aux personnes qui vendent ses produits.

La compagnie d’assurance a ainsi décidé d’offrir cette formation après s’être aperçue que la plus grande menace sur le plan de la cybersécurité provenait des conseillers avec qui elle travaillait.

Coût non négligeable

Toutefois, la cybersécurité a un prix et ­celui-ci est non négligeable. « ­Un spécialiste va coûter entre 130 et 180 $ de l’heure, parfois plus », témoigne ­Dominic ­Villeneuve, soulignant qu’un conseiller seul n’a sûrement pas les moyens de s’offrir cela.

Il est donc d’avis que ces connaissances devraient être enseignées dès l’école. Il collabore d’ailleurs avec une université pour développer un cours sur le sujet. Selon lui, il devrait exister des unités de formation continue en sécurité, et non seulement en conformité.

Il pense également que le gouvernement « devrait faire un bout ; pas juste mettre des lois, mais mettre des outils à la disposition des usagers ».

Il souligne toutefois que les conseillers ne sont pas sans ressource. Il est toujours possible de crypter son disque dur pour une somme modique. Il invite également les professionnels à toujours mettre à jour leurs logiciels et à consulter le site pensezcybersecurite.gc.ca.

La ­CSF ajoute que les conseillers pourront trouver nombre d’informations sur son site dans la section « Protection des renseignements personnels » et celle sur l’« utilisation des technologies de l’information ».

Pour consulter le tableau du pointage, veuillez cliquer ici.

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Un retraité se fait voler 740 000 $ en croyant aider la justice https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-retraite-se-fait-voler-740-000-en-croyant-aider-la-justice/ Fri, 23 Aug 2024 11:00:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102439 PLANÈTE FINANCE – Victime d’une arnaque sur Internet.

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L’automne dernier, Barry Heitin, avocat à la retraite de 76 ans résidant à Arlington, en Virginie, a vu disparaître presque 740 000 dollars de ses économies dans une arnaque en ligne sophistiquée. Pendant près de trois mois, il a cru aider les autorités à protéger ses fonds et à capturer des voleurs. En réalité, il participait involontairement au pillage de ses propres comptes bancaires, selon un article du New York Times.

Les cybercriminels visent de plus en plus souvent les Américains de plus de 60 ans, attirés par leurs comptes de retraite bien garnis, signale le média. Leurs techniques se raffinent. Ils sévissent sur les sites de rencontre, les réseaux sociaux, les applications de messagerie ou par le biais de logiciels malveillants. Une fois l’arnaque réalisée, il est quasiment impossible pour les victimes de récupérer l’argent disparu, car les fonds sont souvent transférés à l’étranger ou blanchis via des portefeuilles de cryptomonnaies.

Les arnaques sont dignes de scénarios de film, selon l’auteure. Les escrocs se font passer pour des fonctionnaires, des techniciens d’assistance technique ou des prétendants amoureux. Ils enseignent aux victimes comment contourner les mesures de prévention des fraudes des institutions financières, tout en utilisant des tactiques de manipulation psychologique comme l’isolement, le sentiment d’urgence ou l’exploitation de la confiance.

Pris dans une fausse enquête

Les problèmes de Barry Heitin ont commencé en septembre 2023 lorsqu’il n’a pas réussi à se connecter à son compte de retraite. Plus tard, quand il a essayé de nouveau, un message à l’écran l’a invité à appeler un numéro, censé être celui du service antifraude de son fournisseur.

Il a alors été mis en contact avec une personne prétendant être un agent d’enquête sur la fraude. Celle-ci l’a informé que quelqu’un tentait d’accéder à son compte et l’a dirigé vers un complice se faisant passer pour un employé de la banque où il détenait ses comptes.

Cet individu lui a dit que deux transactions de 10 000 $ avaient été effectuées sur ses comptes pour l’achat d’images d’abus sexuels sur des enfants via un site en Chine. Il a convaincu le retraité qu’il pouvait aider à arrêter un réseau de criminels tout en protégeant ses économies, à condition d’agir rapidement. Le retraité, pensant faire le bon choix, a donné aux escrocs l’accès à son ordinateur, leur permettant ainsi de vider progressivement ses comptes bancaires.

Le déclin de ses économies

Après avoir retiré 113 000 $ de ses comptes courants et d’épargne, Barry Heitin a été incité à transférer ses économies dans des comptes où il pourrait, soi-disant, plus facilement effectuer des transactions. Pour retirer des fonds de son compte de pension et de son compte de courtage, il a prétexté l’achat d’une propriété au Canada pour ses enfants. Cependant, son conseiller, suspectant une fraude, a contacté la banque, qui a confirmé qu’aucune transaction immobilière n’avait été effectuée. Sous la pression des escrocs, le retraité a alors prétendu avoir besoin de cet argent pour acheter de l’or, mais la banque, flairant une arnaque, a refusé de lui remettre les fonds.

Finalement, il a transféré son compte de retraite vers une institution financière moins vigilante. En moins de deux semaines, il a retiré 834 000 $ et transféré l’argent dans divers comptes bancaires. Selon Robert Rabinowitz, l’avocat de la victime, cette activité aurait dû alerter la banque, car elle présente les signes classiques d’un potentiel blanchiment d’argent.

Le cauchemar du retraité a duré trois mois. Finalement, en novembre, des agents du FBI l’ont informé qu’il était l’une des sept victimes d’une arnaque basée en Inde. En plus de la perte de ses économies, le retraité floué doit aussi payer une facture de près de 285 000 $ en impôts sur les retraits effectués de ses comptes de retraite.

Aujourd’hui, Barry Heitin reconnaît qu’il aurait dû agir autrement. Avec le soutien de sa famille, il tente de tourner la page et de récupérer une partie de l’argent perdu de sa retraite.

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