déconfinement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 03 Feb 2021 18:26:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png déconfinement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Québec offre de l’aide aux entreprises pour leur « redémarrage » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/quebec-offre-de-laide-aux-entreprises-pour-leur-redemarrage/ Wed, 03 Feb 2021 18:26:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77731 Une mesure saluée par le milieu des affaires.

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Les entreprises contraintes à une pause à cause du resserrement des mesures sanitaires obtiendront une aide au « redémarrage » du gouvernement Legault, une mesure saluée par le milieu des affaires, qui espère néanmoins que l’on ne s’arrêtera pas là.

Ce soutien financier devrait varier entre 15 000 $ et 30 000 $ et sera offert sous la forme d’un remboursement d’une partie des frais fixes aux compagnies et commerçants fermés le mois dernier et qui pourront rouvrir leurs portes le 8 février.

« Je pense que dans les circonstances (…) on a réglé pas mal les choses, a expliqué mercredi le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, en point de presse à l’Assemblée nationale, au lendemain de l’annonce d’un déconfinement graduel de l’économie. Je crois qu’il était plus simple de faire cela que de mettre en place un nouveau programme. »

Le gouvernement Legault bonifie le programme de l’Aide aux entreprises en région en alerte maximale (AERAM) offrant une partie du remboursement des frais fixes – comme le loyer, les taxes municipales et scolaires et la facture d’électricité – d’une compagnie fermée par l’entremise d’un pardon du prêt jusqu’à concurrence de 15 000 $.

Selon le cas, le soutien sera dorénavant offert pour une période variant entre un et deux mois suivant la réouverture. Les restaurateurs, salons de coiffure, salles de cinéma et propriétaires de salle d’entraînement sont admissibles.

La somme sera plafonnée à 15 000 $ pour une entreprise fermée pendant 90 jours ou moins et sera de 30 000 $, une somme étalée sur deux mois, si la pause a été de plus de 90 jours. Un restaurant situé en zone orange qui relance ses activités la semaine prochaine aura droit à l’AERAM pour le mois de février, mais également pour les deux mois suivants.

Pierre Fitzgibbon a expliqué que cette nouvelle aide venait s’ajouter à des programmes fédéraux comme la subvention salariale et l’aide pour le loyer.

« On a les salaires, les loyers, et nous on prend le reste des frais fixes, a-t-il dit. Quand on regarde cela de façon précise, ces trois programmes donnent de l’oxygène à ceux qui sont fermés. »

Le ministre a également indiqué qu’il tablait sur un plan de 50 millions de dollars (M$) pour épauler les centres-villes, particulièrement ceux de Montréal et Québec.

Beaucoup de prêts

Jusqu’à présent, les trois mesures de soutien déployées – l’AERAM, le Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises et le programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises – par Québec depuis le début de la crise sanitaire ont épaulé environ 7000 entreprises ayant bénéficié de prêts totalisant environ 900 M$, a ajouté le ministre. Par l’entremise de l’AERAM, 110 M$ en prêts ont été octroyés et une somme d’environ 66 M$ a été pardonnée.

La facture de la bonification devrait coûter entre 25 millions $ et 50 millions $ à l’État, a dit Pierre Fitzgibbon.

Cette aide au redémarrage est un « bon premier pas », selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui se présente comme le plus important regroupement de petites et moyennes entreprises (PME) au Québec. La FCEI espère que de nouvelles mesures sont à venir.

« On a démontré que c’était possible d’améliorer des programmes, a souligné son analyste principal des politiques, Francis Bérubé, au cours d’un entretien téléphonique. Mais nous en sommes à un stade où des subventions doivent être déployées parce que la capacité d’endettement n’est pas infinie pour une PME. »

La FCEI a déjà signalé qu’environ 11 % des PME québécoises pourraient mettre la clé sous la porte d’ici l’été, ce qui mettrait à risque quelque 300 000 emplois.

En point de presse, Pierre Fitzgibbon a toutefois estimé que Québec offrait des pardons sur des prêts dans le cadre de ses programmes d’aide, ce qui constitue, à son avis, une forme d’aide directe.

« L’entreprise doit passer à travers un prêt, a-t-il reconnu. C’est sûr que c’est plus laborieux que de dire « voici un chèque que l’on envoie par Revenu Québec ». Mais il y a un pardon additionnel. »

À compter du 8 février, partout au Québec, les commerces non essentiels pourraient rouvrir leurs portes, incluant les centres commerciaux, de même que les salons de coiffure, les bibliothèques et les musées. Toutefois, les théâtres, restaurants, bars, gyms, cinémas et salles de spectacles demeureront fermés dans les zones rouges.

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Les femmes et les jeunes plus durement touchés par la pandémie, dit Tiff Macklem https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-femmes-et-les-jeunes-plus-durement-touches-par-la-pandemie-dit-tiff-macklem/ Fri, 11 Sep 2020 12:36:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75077 Cela représente un risque pour la reprise économique.

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Le gouverneur de la Banque du Canada a prévenu jeudi que le plus lent retour à la normale auquel sont confrontés les femmes, les jeunes et les travailleurs à faible salaire pourrait constituer une menace pour la reprise économique plus large après la pandémie de COVID-19.

Selon Tiff Macklem, les récessions inégales qui affectent davantage certains travailleurs et secteurs que d’autres ont tendance à être plus longues et à laisser des marques plus profondes sur le marché du travail.

Dans le texte d’un discours prononcé devant la Chambre de commerce du Canada, le gouverneur souligne que les femmes et les jeunes sont plus susceptibles d’avoir été licenciés de façon permanente en raison de la pandémie.

Mais les personnes licenciées mettent en moyenne deux fois plus de temps à retrouver du travail que les personnes mises à pied temporairement, a souligné Tiff Macklem, ce qui risque de nuire à long terme à leurs perspectives d’emploi et de réduire durablement leurs revenus de façon durable, en particulier pour les jeunes.

Tiff Macklem a assuré que la banque centrale faisait tout ce qu’elle peut pour soutenir la croissance et remettre les gens au travail.

Il a ajouté que remettre le retour au travail était le meilleur moyen d’améliorer les résultats économiques au fil du temps, notant que des conséquences inégales pour certains pouvaient se traduire par de mauvais résultats pour tout le monde.

« Œuvrer pour l’égalité des chances est tout simplement la bonne chose à faire. C’est aussi bon pour la croissance. La perte d’emplois chez les femmes, les jeunes et les petits salariés est un problème pour nous tous », est-il écrit dans le texte de son discours.

« Si ces travailleurs en venaient à se décourager et à quitter la population active, ou encore s’ils perdaient des compétences précieuses au fil du temps, leur participation réduite à l’activité économique affaiblirait notre potentiel de croissance. Et le niveau de vie de tout le monde s’en trouverait rabaissé. »

Faible taux directeur au moins jusqu’en 2022

Le discours a offert plus de détails au sujet du processus de réflexion qui a précédé la décision du conseil de direction de la banque centrale annoncée mercredi, qui a vu le taux d’intérêt directeur être reconduit à 0,25 %.

Le taux ne s’éloignera pas davantage de zéro tant qu’une reprise ne sera pas bien amorcée et que l’inflation reviendra durablement à la cible de 2 % de la banque. Même si Tiff Macklem n’a pas donné d’échéancier à ce sujet dans son discours, les experts s’attendent à ce que le taux reste au même niveau jusqu’à la fin de 2022 ou même jusqu’en 2023.

Le gouverneur a également indiqué que le programme d’achat d’obligations de la banque serait ajusté au besoin pour fournir une relance monétaire ajustée aux besoins de l’économie.

Tiff Macklem a ajouté que la banque étudiait dans quelle mesure cet outil politique non conventionnel affectait les inégalités.

Les employés à faibles salaires et les femmes ont été parmi les plus durement touchés lorsque les confinements en mars et en avril ont entraîné la perte de trois millions d’emplois et la réduction des heures de travail pour 2,5 millions d’autres travailleurs. Le taux de chômage, qui se trouvait à un creux de quatre décennies, a grimpé à un sommet historique.

Le pays a récupéré près de deux millions des emplois perdus, mais la cadence des gains pour les femmes, les jeunes, les autochtones et les travailleurs de diverses communautés n’a pas enregistré un rebond aussi important.

La baisse mondiale des prix du pétrole continuera de nuire au secteur des ressources, a ajouté Tiff Macklem. Or, ce secteur a été une source importante d’emplois dans de nombreuses régions du pays et a contribué à l’augmentation des revenus.

« Nous sommes conscients que la politique monétaire est un instrument de grande portée macroéconomique qui ne peut cibler des secteurs ou des groupes de travailleurs spécifiques. Mais la croissance et la façon dont elle est partagée ne sont pas indépendantes », a affirmé le gouverneur dans son discours.

« Plus la reprise est forte et durable, plus les opportunités sont nombreuses pour tout le monde. Et plus les opportunités sont nombreuses pour tout le monde, plus la reprise est forte, et plus la croissance est durable. »

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Un million de nouveaux emplois en juin au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-million-de-nouveaux-emplois-en-juin-au-canada/ Fri, 10 Jul 2020 13:31:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67655 L'économie canadienne a créé près d'un million de nouveaux emplois en juin, a annoncé vendredi Statistique Canada, quand des entreprises contraintes de fermer leurs portes par la pandémie ont repris leurs activités.

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L’agence fédérale a témoigné de 953 000 nouveaux postes le mois dernier, soit 488 000 à temps plein et 465 000 à temps partiel.

Le taux de chômage a glissé à 12,3 % en juin, après avoir touché un sommet de 13,7 % le mois précédent.

Les économistes tablaient, en moyenne, sur la création de 700 000 emplois et sur un taux de chômage de 12 %, selon la firme Refinitiv.

Le Québec a enregistré une hausse d’emploi de 248 000 (+6,5 %) en juin. Cette hausse s’ajoute à l’augmentation semblable (+231 000) observée en mai, rapprochant l’emploi à 92,2 % de son niveau observé en février.

Parallèlement, le nombre de personnes en chômage dans la province a reculé pour un deuxième mois consécutif en juin (-119 000), ce qui a entraîné une baisse de trois points de pourcentage du taux de chômage, lequel est passé à 10,7 %.

Statistique Canada attribue le recul du chômage au Québec entièrement à la baisse du nombre de personnes mises à pied temporairement.

Au Nouveau-Brunswick, la première province à avoir assoupli les restrictions liées à la COVID-19, l’emploi a progressé de 22 000 en juin. Cette hausse, combinée avec les augmentations enregistrées en mai, a permis à l’emploi dans la province d’atteindre 97,1 % de son niveau observé en février avant la COVID-19. Il s’agit de la reprise de l’emploi la plus complète à ce jour parmi toutes provinces.

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Mobiliser ses troupes dans un contexte inédit https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/mobiliser-ses-troupes-dans-un-contexte-inedit/ Thu, 09 Jul 2020 13:11:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67629 FI RELÈVE - Un grand défi pour une équipe pas habituée au télétravail.

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Sabrina Della Fazia est à la tête d’une équipe de taille au sein de la Banque de Montréal (BMO) en tant que Directrice générale régional, Investissement numérique, Est du Canada, et Directrice nationale, Équipe contact. Son équipe couvre le développement des affaires au Québec, à l’Est de l’Ontario, ainsi qu’aux quatre provinces de l’Atlantique. Elle gère aussi l’équipe de spécialistes en investissement numérique qui couvre la totalité du pays.

Bien qu’elle n’en soit pas à sa première récession, elle avoue que celle qu’on vit actuellement est particulièrement difficile, et elle ne tarit pas d’éloges pour son équipe, qui a su assurer un service de qualité pendant ces temps difficiles.

Cette équipe, qui est habituée à beaucoup de rencontres en personnes, que ce soit avec les clients ou les collègues, s’est retrouvée, en raison de la pandémie et du confinement qu’elle a entraîné, à effectuer ses tâches sans interactions physiques aucunes.

« Le plus grand défi en ce moment est de ne plus pouvoir se voir comme on faisait dans le passé, confie Sabrina Della Fazia. Nous avions l’habitude d’être tout le temps physiquement en contact avec nos clients, nos partenaires et nos collègues, et on se retrouve à vivre un deuil de ces interactions. Je trouve ça vraiment difficile. Il faut alors savoir engager les équipes dans un contexte de travail différent, parce que cette adaptation forcée est vécue différemment par chacun. Pour certains ça vient facilement, pour d’autres, il y a un effort à faire. »

La gestionnaire met d’ailleurs un point d’honneur à motiver ses équipes, tout en s’assurant de leur bien-être et leur adaptation à ces nouvelles méthodes de travail.

« Ce que j’essaye de faire, le plus souvent, est d’établir des contacts fréquents avec mon équipe, et souvent sous forme de rencontres virtuelles ou on peut se voir, ce qui permet un meilleur contact, dit-elle. Ces conversations, je les commence toujours en demandant comment ils vont et comment ils se sentent. Je tiens à m’assurer que tous les facteurs de leur vie, personnelle et professionnelle, sont pris en compte. Il ne faut surtout pas qu’ils vivent leurs stress tout seuls. Ce que je tiens à leur faire réaliser, c’est qu’on vit tous les mêmes difficultés en ce moment, et qu’ils ne sont pas seuls. »

Elle confie d’ailleurs être elle-même encore en train de s’habituer à cette nouvelle méthode de travail et ne cache pas son enthousiasme quant à la reprise des rencontres en personne avec les clients, qui devront reprendre selon la demande et le besoin, précise-t-elle.

« J’essaye de trouver mon nouvel équilibre dans ce cadre de télétravail à temps plein, et j’avoue ne pas l’avoir encore trouvé, confie-t-elle. Un des défis avec le télétravail est de savoir arrêter de travailler quand il le faut. Avant, avec les déplacements dans les différentes succursales et les réunions quotidiennes, en rentrant à la maison le soir, ça marquait le temps d’arrêt pour le travail. Maintenant, il arrive que je me retrouve encore à travailler à 20h. J’essaye de m’assurer que mon équipe sache s’arrêter aussi quand il le faut, donc parfois, souvent le vendredi, je fais un appel avec tout le monde et je leur dis de se déconnecter, parce qu’il est très facile de rester concentré sur le travail et d’en oublier le temps. »

L’investissement numérique très sollicité

Malgré l’adaptation forcée par la pandémie, Sabrina Della Fazia témoigne d’un engouement accru pour les comptes d’investissement en ligne. Cette recrudescence est due selon elle à la volatilité des marchés qui offrait une occasion d’investissement très intéressante pour les nouveaux investisseurs, ou même les anciens qui veulent prendre le contrôle de leur compte.

« On a eu une demande sans précédent relativement à l’ouverture de comptes, déclare-t-elle. Les clients voyaient l’opportunité d’ouvrir un compte de courtage afin de tirer profit des marchés fluctuants. La deuxième chose qui a contribué à cette croissance découle de la possibilité de faire les démarches en ligne, sans devoir se déplacer. Les transactions ont aussi connu un achalandage record durant la crise. »

Ce sont les jeunes, en majorité, qui ont adopté ces comptes en ligne, constate la gestionnaire. Ces nouveaux investisseurs, attirés par le potentiel offert par les marchés boursiers et la facilité d’ouvrir un compte, n’ont pas hésité à adhérer à des programmes de courtage en ligne, dont BMO a facilité l’accès grâce à une plateforme installée l’an dernier. Elle permet l’ouverture d’un compte sans documentation. L’identification du client se fait alors en ligne, tout comme les transferts, ce qui permet aux clients d’effectuer des transactions très rapidement.

Malgré l’engouement apparent des investisseurs pour les plateformes numériques, Sabrina Della Fazia est persuadée que le rôle du conseiller ne disparaîtra pas. Il sera orienté de manière à répondre plus directement aux besoins des clients.

« De plus en plus, surtout avec les gens, on voit qu’il y a un engouement pour les solutions numériques, note-t-elle. C’est sûr que les jeunes vont continuer de nous interpeler, mais nous allons chercher à répondre aux besoins de chaque client. À mesure que la situation du client évolue et se complexifie, des rencontres en personne doivent être privilégiées. On aura toujours besoin de nos conseillers et de nos banquiers. »

Forte de 32 ans de carrière au sein de BMO, la gestionnaire n’hésite pas à encourager d’ailleurs les nouveaux talents à se joindre à son domaine, qui devient central en période de crise. Avec cette nouvelle expérience de « récession » dans ses bagages, elle pourra agir en mentor, et transmettre les leçons qu’elle a acquises aux nouvelles générations, à qui elle conseille d’être authentiques et honnêtes, afin d’optimiser leur apprentissage.

« Le plus important consiste à être ouvert et honnête avec son mentor, selon Sabrina Della Fazia. Ce dernier est alors en meilleure position pour offrir le meilleur de lui-même. Mes mentors ont fait la différence dans ma carrière. Sans elles, je n’en serais pas là aujourd’hui. Un mentor est différent d’un formateur, principalement parce qu’il n’a pas d’objectifs à rencontrer. Ça provient d’une volonté de transmettre ses connaissances et ses apprentissages, sans contrepartie. »

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Relevés de comptes : PEAK veut des règles plus souples https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/releves-de-comptes-peak-veut-des-regles-plus-souples/ Wed, 17 Jun 2020 12:06:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67128 Il devrait être plus facile de faire adopter les relevés électroniques aux clients.

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L’Autorité des marchés financiers (AMF) devrait faciliter, pour les conseillers et les courtiers, le passage de leurs clients au relevé électronique.

C’est ce qu’estime Robert Frances, président du conseil et chef de la direction du Groupe financier PEAK, en entrevue avec Finance et Investissement, en marge du Pointage des cabinets multidisciplinaires. Ce passage permettrait aux courtiers de gérer efficacement leurs coûts et constitue une autre étape de l’adoption du bureau sans papier.

Actuellement, le cadre réglementaire serait trop rigide lorsqu’un conseiller souhaite obtenir le consentement de son client pour que celui-ci passe de recevoir son relevé de compte sous forme d’une lettre en papier à recevoir son relevé de compte sous forme électronique, d’après Robert Frances.

« Il y a beaucoup de clients qui désirent avoir ça de façon électronique, mais, à moins d’avoir des signatures sur papier [de leur part], ce qui est difficile, sinon impossible d’obtenir dans le moment, on ne peut pas convertir tout à l’électronique. Les conseillers déplorent la situation. La réglementation rend la conversion très difficile », indiquait Robert Frances, en mai, alors que n’étaient pas encore mises en place la plupart des mesures de déconfinement par le gouvernement du Québec.

Selon Robert Frances, les régulateurs devraient changer la réglementation de manière à ce que les clients reçoivent par défaut leurs états de compte de manière électronique. Les clients qui préféreraient tout recevoir en format papier pourraient s’en prévaloir en le demandant leur courtier.

Actuellement, la réglementation fait que la grande majorité des clients reçoivent par défaut leur relevé de compte en papier. Ils peuvent cesser de le recevoir en papier et l’avoir de manière électronique en manifestant leur consentement en ce sens, ce qui crée une contrainte inutile, d’après lui.

« On fait appel au régulateur depuis longtemps pour des changements sur ce plan. Avec la crise, ça serait le temps, pour les régulateurs, de regarder cela attentivement », juge Robert Frances.

« On a tellement une belle occasion de faire avancer l’industrie et faire ce qui est bon pour l’environnement, tout en protégeant l’investisseur », ajoute-t-il.

Précisions de l’AMF

La dernière révision l’Instruction générale 11-201 relative à la transmission électronique de documents (IG 11-2010) des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) date de 2011, confirme Sylvain Théberge, directeur des relations médias de l’Autorité des marchés financiers, dans un courriel.

Ce document « ne prévoit pas la forme que doit prendre le consentement du client », lit-on dans sa réponse. L’AMF « s’attend toutefois à ce que le courtier puisse démontrer que le client a été avisé que ce moyen de communication sera utilisé et qu’il a effectivement eu accès et reçu les documents prévus au Règlement 31-103 », lit-on dans le courriel réponse.

« Conservez une trace des consentements. Vous pourrez ainsi facilement démontrer que vos clients ont eu connaissance du changement de mode de transmission de leurs relevés et qu’ils disposent des ressources techniques pour y accéder », lit-on dans une note adressée aux courtiers sur le sujet de l’Info-conformité.

De plus, Sylvain Théberge précise que les courtiers doivent obtenir un consentement manifeste, libre, éclairé et donné à des fins spécifiques pour la collecte, l’utilisation, la communication et la conservation des renseignements personnels, tel que prévoit notamment la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé (Québec).

Par ailleurs, voici les cinq principales attentes de l’AMF en matière de transmission des états de compte sous forme électronique, d’après la réponse fournie par l’AMF. Nous reproduisons ici intégralement.

  1. Les clients n’ont pas tous la même aisance avec les technologies. Les courtiers doivent traiter tous les clients de la même façon, quel que soit le moyen de communication qu’ils peuvent choisir. Ceci fait partie de l’obligation du courtier d’agir de bonne foi et avec honnêteté, équité et loyauté dans vos relations avec ses clients;
  1. Le client devrait être avisé qu’un document lui a été ou lui sera transmis par voie électronique. Par exemple, en envoyant un courriel à l’effet qu’un nouveau document est disponible sur son compte en ligne;
  1. Les documents doivent être faciles d’accès. Les relevés devraient être transmis sur un support électronique approprié (format pdf ou autre) et demeurer accessibles pendant un délai suffisant de manière à permettre aux clients d’en conserver un exemplaire permanent afin de le consulter ultérieurement;
  1. Le courtier doit prendre des mesures raisonnables (sécurité de l’information) pour assurer l’intégrité des documents et de l’information pendant leurs transmissions;
  1. Conserver des traces que les relevés ont bien été transmis. Par exemple, d’utiliser d’autres moyens s’il y a un message d’erreur lors de l’envoi du courriel informant qu’un nouveau document est disponible.

Au conseiller de s’adapter

Par ailleurs, Michael Rogers, vice-président, ventes et Distribution, Réseaux indépendants au Mouvement Desjardins, constate aussi que l’adoption des relevés de comptes électronique est faible chez les conseillers de SFL Gestion de patrimoine et dans l’industrie.

Selon lui, c’est au conseiller d’agir afin d’accroître cette adoption. « Les outils sont là. L’accessibilité électronique est là. C’est au conseiller de l’insérer dans sa pratique d’affaires », dit Michael Rogers.

« Ça fait longtemps, chez nous, que les clients peuvent recevoir leur relevé électronique. Mais on a un taux de pénétration très faible. Quand on voit du succès, c’est quand le conseiller l’a intégré à sa façon de travailler. C’est vrai qu’il y a un retard, mais ça appartient au conseiller de changer leur comportement », poursuit-il.

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Comment faire croître votre pratique d’affaires en temps de confinement https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/sara-gilbert/comment-faire-croitre-votre-pratique-daffaires-en-temps-de-confinement/ Wed, 10 Jun 2020 12:05:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67115  ZONE EXPERTS - Au final, la vie n’a pas tellement changé. Il suffit d’un peu d’adaptation.

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« Sara, que dois-je faire pour recruter de nouveaux clients dans le contexte actuel ? »

C’est la question que les conseillers me posent le plus souvent en ce moment.

Parfois, j’entends plutôt l’affirmation suivante : « Avec tout ce qui se passe, c’est impossible de recruter de nouveaux clients ». À ces conseillers, je réponds : « Ah oui ? Voilà une croyance intéressante… »

Oui, le confinement crée une réalité différente – c’est un fait.

Cependant, tout est cyclique : nous avons des marchés haussiers (bull market) et des marchés baissiers (bear market), des temps pour semer et des temps pour récolter.

C’est le moment de semer

Au début de toute crise, que ce soit une pandémie, un krach boursier ou autre, le cerveau humain se met en mode survie puis, peu à peu, l’instinct de survie diminue, car nous nous adaptons à la nouvelle normalité.

Avec le temps qui passe, le déconfinement graduel et l’arrivée de l’été, nous retournons à une normalité. Le changement de phase émotionnelle explique également pourquoi vous avez maintenant la tête au développement d’affaires. Votre cerveau se dit : « D’accord, voici la nouvelle normalité. Et maintenant, que fait-on ? »

Pour prospérer, il faut de l’agilité

3M, FedEx, Disney, Microsoft, Johnson & Johnson, Whole Food : ce sont toutes des entreprises qui ont été lancées en temps de récession ou de marché baissier – et on s’entend que ce sont des entreprises à succès !

De quoi ces entreprises ont-elles fait preuve ? D’agilité.

Vos clients n’ont pas changé fondamentalement. Leurs besoins fondamentaux restent leurs besoins fondamentaux, l’humain reste l’humain. Qu’est-ce qui a changé ? Le médium, la manière de faire les choses, tout simplement.

Nous nous sommes habitués à récolter : nous sortons d’une phase où tout était simple, le marché était en hausse, les clients étaient contents, on organisait des événements, on recevait des références.

Et si c’était pareil… mais autrement ?

Avant, vous terminiez une rencontre avec un client et vous ouvriez la conversation pour une référence. Maintenant, vous avez des rencontres par vidéoconférence.

La rencontre est la même : seul le médium a changé. Si vous vous êtes positionné comme un conseiller de confiance qui est « référençable », que la rencontre ait lieu en personne ou non, ça ne change rien.

Adaptez-vous au nouveau médium. Votre positionnement et vos solutions n’ont pas changé (ni les besoins fondamentaux de vos clients, je le répète).

Avant, vous organisiez des événements afin d’attirer de nouveaux clients. Maintenant vous pouvez faire des webinaires sur les mêmes thématiques, en changeant le médium.

Faites-vous valoir

En plus, les barrières à l’entrée ont tellement diminué : aucun déplacement, les clients peuvent partager facilement l’information avec leur entourage, vous pouvez partager votre savoir dans les médias sociaux, les gens peuvent assister à vos présentations dans le confort de leur maison, etc.

Il s’agit d’une excellente opportunité de démontrer qui vous êtes, ce que vous faites et comment vous le faites. C’est ce qu’on appelle le marketing expérientiel et, selon moi, c’est le marketing le plus efficace dans notre industrie.

Donc, comment faire croître votre pratique d’affaires en temps de confinement ? Soyez agile : fondamentalement, les choses n’ont pas changé, seuls les médiums ont changé.

Et ça aussi, ça fait partie de l’évolution.

C’est toujours avec grand plaisir que je lis vos commentaires. Vous pouvez communiquer avec moi à l’adresse suivante : Sara.Gilbert@Strategist.cc, nous suivre sur LinkedIn, Twitter, Facebook et YouTube.

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Déconfinement : de nombreux éléments à considérer https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/deconfinement-de-nombreux-elements-a-considerer/ Thu, 21 May 2020 12:10:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66531 FI RELÈVE - Il est important de mettre en place un plan permettant de traiter les problèmes au fur et à mesure, selon l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM)

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Les entreprises envisageant le retour des employés au bureau après ces deux mois de confinement sont confrontées à nombre de considérations opérationnelles, juridiques, de santé et de sécurité. Pour aider ce passage, l’ACCVM a publié un document offrant nombre de recommandations aux entreprises.

Dès le début, l’Association conseille d’établir un plan écrit contenant les politiques et procédures envisagées pour informer les employés et les responsables de ce à quoi ils s’attendent.

Considérations physiques

L’ACCVM rappelle que les employeurs sont tenus de faire les efforts appropriés pour s’assurer de la sécurité de leurs employés sur les lieux de travail. L’Association leur conseille ainsi de continuer de suivre les directives et recommandations en matière de santé publique.

Dans les mesures généralement acceptées, on retrouve notamment :

  • Former les employés aux points de transmission possible sur le lieu de travail et les informer sur les mesures prises pour les protéger et celles qu’eux-mêmes devraient prendre;
  • Former les employés sur la manière de laver leur surface et équipement de travail;
  • Leur rappeler de se laver régulièrement les mains surtout après un contact avec d’autres personnes;
  • Limiter le nombre de personnes travaillant dans un même espace;
  • Nettoyer fréquemment les lieux de travail, particulièrement les zones communes;
  • Repositionner les postes de travail pour augmenter les distances physiques;
  • Reprogrammer les visites inutiles;
  • Et examiner les employés et rester attentif aux éventuels problèmes de santé.

Les employeurs doivent également prendre en compte leur modèle d’entreprise qui les informera sur leur profil de risque et affectera le retour au travail. Ainsi, le modèle d’entreprise peut exiger ou non davantage d’interactions ou plus d’employés qui font partie d’une catégorie vulnérable. On peut également penser au nombre d’employés requis sur place et si ceux-ci se trouvent en des lieux autonomes ou des lieux où il y a beaucoup de passage. Évidemment, la région où se trouve l’entreprise est également importante pour déterminer le degré d’infection.

Dépistage de la COVID-19

Le sujet du dépistage est délicat. Dans un sens, il est inévitable de par la nature du virus, mais il soulève également des questions relatives à la vie privée et aux droits de l’homme. Si la crise actuelle introduit un élément de caractère raisonnable en raison du risque de transmission, il est important de ne pas être trop intrusif non plus.

Les entreprises peuvent ainsi mettre en place des méthodes de dépistage passif en exigeant que les employés préviennent s’ils présentent des symptômes compatibles avec la COVID-19, s’ils ont été en contact avec une personne diagnostiquée comme ayant le virus ou s’ils ont voyagé pendant la période de quarantaine.

Si les employeurs veulent mettre en place des tests actifs, comme le contrôle de température, il est recommandé d’utiliser la méthode la moins intrusive possible et expliquer en quoi cette méthode est raisonnable dans les circonstances.

Les entreprises devraient également prévoir des politiques claires sur l’indemnisation en cas de diagnostic de COVID-19 ou dans le cas où un employé doit être en confinement en raison d’un voyage à l’étranger.

Retour des employés

Les employeurs vont avoir des procédures différentes pour rappeler les employés au bureau. Il est bon d’élaborer des critères pour déterminer quels employés reviendront afin d’éviter des plaintes relatives aux droits de l’homme. Certains facteurs devraient être pris en compte avant de prendre une telle décision, comme le besoin de la présence physique des employés, le fait que l’employé soit ou non dans une catégorie à haut risque, qu’il ait ou non des enfants et les considérations de voyage ou de transit.

Il est conseillé de fournir aux employés des rappels écrits comprenant les informations comme quand et où retourner au bureau, les heures de travail, les conséquences du retour, qui contacter en cas d’impossibilité de retour et prévenir des mesures de dépistage et de santé mises en place.

Les employeurs peuvent également revoir leurs politiques en matière de travail à distance pour permettre une plus grande flexibilité à long terme.

Le refus de retour des employés

En attendant un vaccin, il est probable que certains employés refusent de revenir. Certains peuvent également faire face à d’autres difficultés, comme l’obligation de devoir garder leurs enfants à la maison.

Afin d’atténuer les craintes, les employeurs doivent prendre toutes les mesures raisonnables selon les exigences de santé publique et suivre les meilleures pratiques pour que le lieu de travail soit le plus sûr possible.

Si les employés refusent encore de venir travailler, les employeurs peuvent examiner la réglementation de travail applicable afin de déterminer les droits que les employés peuvent avoir en ce qui concerne leur droit de refuser le retour au travail, leur droit à un congé sans solde et les droits de l’entreprise en matière de licenciement, commente l’ACCVM.

Penser à la santé mentale

Outre les problèmes physiques de la COVID-19, la pandémie peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale des employés. Nombre de personnes craignent l’infection et ont peur pour leur famille. D’autres facteurs pourraient avoir déstabilisé mentalement les employés. On peut ainsi penser à l’isolement forcé, l’incertitude économie et d’autres problèmes.

L’ACCVM conseille donc aux employeurs d’anticiper ces problèmes et de revoir leurs programmes de ressources humaines et d’avantages sociaux pour aider leurs employés et s’assurer que, dans la mesure du possible, ils peuvent accéder aux ressources appropriées en temps utile.

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