Le déficit fédéral pourrait atteindre 256 milliards de dollars (G$) cette année en raison de la pandémie de la COVID-19, selon le directeur parlementaire du budget.
C'est en juillet que les Canadiens pourront mesurer une première fois l'impact de la pandémie sur le trésor fédéral.
Faudra-t-il diminuer les dépenses?
Le directeur parlementaire du budget estime qu'une extension de la Prestation canadienne d'urgence (PCU), pour rallonger le nombre de semaines et permettre aux gens de toucher un autre revenu d'appoint, coûterait 64 milliards de dollars (G$) de plus.
Un retour à l’équilibre budgétaire est envisagé dans 3 à 5 ans, mais pas aux frais du contribuable.
L'organe de surveillance des dépenses du Parlement indique que le déficit fédéral estimé pour l'année aurait déjà atteint 260 milliards de dollars (G$), ce qui laisse peu de munitions à Ottawa pour stimuler la relance économique.
Même si la pandémie de la COVID-19 fera renouer le Québec avec les déficits, cela ne devrait pas ébranler sa cote de crédit, du moins à court terme, estime l'une des principales agences de notation.
Le directeur parlementaire du budget affirme que le déficit fédéral pour l'année pourrait atteindre 252,1 milliards de dollars (G$) en raison de la pandémie de COVID-19.
Le directeur parlementaire du budget (DPB) affirme que le gouvernement fédéral, tout comme le gouvernement du Québec, d'ailleurs, dispose de la marge de manœuvre nécessaire pour augmenter ses dépenses tout en demeurant financièrement viable à long terme, ce qui n'est pas le cas de nombreuses provinces.
Le gouvernement fédéral cumulait un déficit budgétaire de 11,8 milliards de dollars (G$) pour les huit premiers mois de son exercice financier 2019-2020, ce qui se comparait à un déficit de 2,1 G$ pour la même période de l'exercice précédent.