dette publique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 09 Oct 2024 13:27:47 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png dette publique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Des relations commerciales précaires avec les États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-relations-commerciales-precaires-avec-les-etats-unis/ Wed, 09 Oct 2024 10:51:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103310 Le Canada ne représente pas un enjeu pressant pour aucun des deux candidats, estime l’économiste Dominique Lapointe.

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Peu importe le dénouement des élections américaines le 5 novembre prochain, les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis devraient continuer d’évoluer sur des bases fragilisées, expliquait l’économiste Dominique Lapointe, lors d’une conférence sur le thème de l’impact des élections américaines organisée par CFA Montréal, le mercredi 2 octobre au Club St-James à Montréal.

Le stratège à Gestion de placements Manuvie a rappelé à l’auditoire que la part des importations de marchandises canadiennes est en baisse depuis 1998 et représente actuellement 13,2 %, soit un chiffre inférieur à la part de la Chine (13,5 %) et à celle du Mexique (15,5 %). « Les relations commerciales entre les deux pays ont atteint leur pic en 2008 et ont décliné graduellement depuis. On ne voit rien à l’horizon qui pourrait venir freiner cette tendance. »

Dominique Lapointe est d’avis que plusieurs politiques publiques importantes pourraient être mises en œuvre ou impactées, advenant une victoire républicaine ou démocrate. « C’est quelque chose que nous suivons de près. » En cas d’un retour à une administration Trump, l’expert évoque un certain nombre d’enjeux, notamment au sujet des tarifs universels (droits de douane ou taxes imposés de manière égale à tous les pays ou partenaires commerciaux). « Que ce soit de 10 % ou de 20 %, peut-être plus, on ne croit pas que le Canada en sera exempté au final malgré l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM). »

À propos de l’Accord (ACEUM), il note que même si l’administration Trump l’a signé il y a six ans il pourrait émettre de nouvelles récriminations. « Il pourrait tenter de vouloir obtenir davantage, notamment dans le secteur agricole ou à propos du bois d’œuvre, qui fait toujours l’objet d’un désaccord. » Quant à l’industrie pétrolière, l’expert croit qu’une présidence Trump pourrait être bénéfique au Canada. « Sa politique globale à l’égard de l’Iran (et du pétrole en général) pourrait faire grimper le prix de la ressource ce qui serait bénéfique pour les producteurs d’énergie d’ici. »

L’économiste de chez Manuvie croit, de façon générale, que les points de contention sont moins nombreux dans le scénario d’une victoire démocrate. « La raison est simple : l’administration Biden, dont Harris fait partie, a déjà mis en œuvre une grande majorité de ses politiques publiques ou est en train de le faire. Ça nous semblerait donc être davantage une sorte de continuation. » Il note toutefois que l’administration Harris pourrait soulever des préoccupations au sujet de l’ACEUM, particulièrement en matière d’environnement et de droit des travailleurs où il subsiste encore certaines ambiguïtés.

« Dans les deux cas, le Canada ne représente pas un enjeu pressant pour aucun des deux candidats, contrairement à d’autres pays, ce qui nous laisse plus de temps pour anticiper et nous adapter aux futurs changements de politiques publiques. » Il souligne que les deux administrations, qu’elle soit démocrate ou républicaine, feraient face à d’importants déficits et à une importante dette publique. « La différente fiscalité entre nos deux pays pourrait finalement avantager notre marché obligataire. » En cas d’imposition d’un tarif global sur les importations par les États-Unis, l’économiste estime que les marchés boursiers seraient en proie à des baisses.

« La dette du gouvernement américain, qui a atteint des niveaux records par rapport à son PIB, c’est vraiment l’éléphant dans la pièce lorsque l’on regarde les grands enjeux politiques du moment », affirme Michael Medeiros, directeur général, associé et stratège macroéconomique à Wellington Management. Il rappelle que les politiques fiscales sont influencées ou déterminées par la situation ou le cadre politique en place.

Selon lui, il existe des différences notables dans les politiques fiscales des deux candidats à la présidence. « Sur un horizon de dix ans, en raison notamment de la diminution de certaines taxes, Trump accélérerait la croissance du déficit d’environ six trillions. » L’économiste estime toutefois que ce déficit serait atténué en partie grâce aux revenus générés par les taxes imposées sur les importations de l’ordre de trois trillions.

L’élection de la candidate démocrate augmenterait également le déficit de l’ordre de six trillions, en raison notamment d’investissements considérables dans des programmes sociaux. Selon lui, ce déficit serait toutefois grandement atténué par une hausse des taxes, notamment pour les grandes entreprises et les individus appartenant à la classe supérieure ou les plus riches de la société. « En somme, les deux candidats augmenteraient le niveau de la dette, mais les politiques de Trump participeraient à une plus grande accélération de celle-ci », a résumé l’expert.

Les États-Unis, comme plusieurs pays développés, font face à des problèmes démographiques, selon l’économiste de chez Wellington. « L’augmentation de l’immigration l’an dernier a été vraiment importante et a aidé à augmenter la main-d’œuvre et à faire baisser l’inflation sans qu’il soit nécessaire de provoquer une hausse significative du taux de chômage. Cependant, cela commence à ralentir. » Il fait remarquer que les candidats ont tous deux laissé entendre qu’ils proposeraient des politiques plus restrictives en matière d’immigration. « Harris a évoqué la possibilité de mettre en œuvre une réforme bipartite sur le contrôle des frontières, mais Trump est allé plus loin en parlant carrément de déportations pour les sans-papiers, ce qui représenterait selon nous un compromis défavorable dans la gestion de l’inflation. »

L’économiste fait remarquer que nous vivons dans un monde plus démondialisé depuis la crise financière mondiale de 2008-09. « Les volumes de commerce mondial ont ralenti, les tarifs de la première administration de Trump ont joué un rôle dans cela, mais cela était déjà en cours. » Il croit que les politiques du candidat républicain à l’égard des tarifs commerciaux favoriseraient une accélération de ce phénomène. « Cela agirait comme une taxe et représenterait une dynamique économique défavorable où la lutte contre l’inflation entraîne des conséquences négatives pour la croissance. »

À l’inverse, il ne croit pas que le protectionnisme disparaîtrait sous la présidence potentielle de Harris. « L’administration Biden n’a pas changé les politiques commerciales mises en place par Trump à l’égard de la Chine. » Il croit donc que le processus de démondialisation se poursuivrait, mais qu’il s’accélérerait sous la présidence de Trump.

L’expert a conclu son exposé en évoquant la notion de polarisation qui est souvent évoquée lorsqu’on parle de politique américaine. Il a cherché à quantifier le tout en examinant comment les membres des partis opposés ont voté à travers l’histoire. « En ce moment, les membres des démocrates et des républicains votent ensemble le moins souvent depuis 1789. La polarisation est à un sommet. »

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Taxer les millionnaires pour réduire la dette https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/taxer-les-millionnaires-pour-reduire-la-dette/ Tue, 27 Aug 2024 11:08:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102444 PLANÈTE FINANCE – La proposition du PDG de JP Morgan Chase.

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Avec une dette nationale atteignant les 35 000 milliards de dollars, les États-Unis sont confrontés à un défi de taille. De nombreux économistes considèrent que la croissance actuelle n’est pas suffisante pour couvrir les futurs remboursements de cette dette.

Ce n’est pas l’avis de Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase. Le ténor de Wall Street propose une solution qui pourrait ne pas plaire aux plus riches du pays : une réforme fiscale qui augmenterait la contribution des plus fortunés, selon Fortune.com.

Dans une récente entrevue accordée à PBS News, le banquier a exposé sa vision pour réduire la dette nationale tout en maintenant la prospérité économique. Selon lui, le chemin vers la réduction de la dette américaine passe par une stratégie en deux volets : stimuler la croissance économique et rééquilibrer le système fiscal pour alléger la charge des familles à revenus moyens.

Cette approche inclut des investissements ciblés dans des domaines clés comme les infrastructures, les crédits d’impôt pour les revenus du travail (EITC) et les dépenses militaires pour créer des emplois, tout en réformant le système fiscal pour le rendre plus équitable.

Une réforme fiscale pour favoriser la croissance

L’homme d’affaires propose de concentrer les investissements sur les infrastructures, qui sont essentielles pour soutenir une croissance économique à long terme. En améliorant les routes, les ponts et les réseaux de transport, les États-Unis pourraient renforcer leur compétitivité mondiale, a-t-il déclaré à PBS News.

Il préconise également d’augmenter les crédits d’impôt pour les revenus du travail (EITC). Ce programme permet de redistribuer des revenus aux travailleurs à faibles et moyens revenus. Selon lui, cette réforme est essentielle pour soutenir les communautés les plus vulnérables du pays, en plus d’instaurer « un système fiscal international compétitif ».

En parallèle, le PDG de JP Morgan Chase plaide pour une augmentation des dépenses militaires. Il estime que les tensions géopolitiques représentent la plus grande menace pour l’économie mondiale. En renforçant les capacités militaires des États-Unis, il pense que le pays pourra mieux se protéger contre les risques externes tout en stimulant des secteurs économiques stratégiques.

La « règle Buffett » : taxer les millionnaires pour alléger la dette

Ces initiatives seraient financées en taxant davantage les plus riches. Jamie Dimon s’appuie sur la « règle Buffett », qui stipule qu’aucun ménage gagnant plus d’un million de dollars par an ne devrait payer en taxes une part de ses revenus inférieure à celle des familles de la classe moyenne.

Cette règle tire son nom de Warren Buffett, le PDG de Berkshire Hathaway, qui a souligné à plusieurs reprises l’iniquité du système fiscal américain. Malgré sa fortune estimée à 138 milliards de dollars selon Bloomberg, le milliardaire a révélé qu’il paie un pourcentage d’impôts similaire à celui de sa secrétaire.

Dans les faits, Buffett paie un taux d’imposition fédéral plus élevé, tandis que sa secrétaire contribue proportionnellement plus en taxes de sécurité sociale. Cette situation crée une disparité fiscale importante entre les classes sociales.

En 2024, le taux de la taxe de sécurité sociale américaine pour les employés est fixé à 7,65 %, tandis que les travailleurs indépendants doivent payer 15,3 %. Au-delà d’un plafond de revenu annuel de 168 000 $, les revenus ne sont plus soumis à cette taxe, signale Fortune.

Les inégalités fiscales se creusent

Les disparités ne s’arrêtent pas là, mentionne l’article. Selon des données de 2023 publiées par l’Internal Revenue Service (IRS), le top 1 % des Américains les plus riches paie 26 % de ses revenus en impôt fédéral, tandis que les 5 % les plus riches en paient 22,4 %. À l’opposé, les 50 % des Américains les plus pauvres ne paient que 3,1 % de leurs revenus en impôts.

Un rapport de la Maison-Blanche publié la même année a révélé que les 400 familles les plus riches du pays ne paient en réalité que 8,2 % de leurs revenus en impôts, grâce à des failles dans le système de taxation des gains en capital.

Une étude du National Bureau of Economic Research, révisée en décembre 2021, a également mis en lumière que l’évasion fiscale parmi les Américains les plus fortunés est largement sous-estimée. En la prenant en compte, la part de contribution fiscale des plus riches augmenterait d’un point de pourcentage.

Le rêve américain en péril

Dans une lettre d’opinion adressée à Donald Trump publiée le 2 août dans le Washington Post, Jamie Dimon a souligné l’importance de préserver le rêve américain en offrant des chances égales à tous. Cependant, les inégalités se creusent : le 1 % des Américains les plus riches gagne 100 fois plus que les 20 % les plus pauvres.

Par ailleurs, il est intéressant de noter que la rémunération de Jamie Dimon a elle-même augmenté de 4,3 % en 2023, atteignant 36 millions de dollars. Sa valeur nette est estimée à 1,7 milliard de dollars, selon Forbes.

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Fitch revoit à la baisse la note de crédit de la Chine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fitch-revoit-a-la-baisse-la-note-de-credit-de-la-chine/ Thu, 25 Apr 2024 11:10:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100263 PLANÈTE FINANCE — S’attirant ainsi les foudres du gouvernement du pays.

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En raison des risques accrus pesant sur les finances publiques chinoises, l’agence de notation Fitch a revu à la baisse la perspective de la note de crédit du pays asiatique, rapporte le Journal de l’économie.

« Les déficits budgétaires importants et l’augmentation de la dette publique au cours des dernières années ont érodé les réserves budgétaires du point de vue de la notation », résume l’agence pour expliquer sa décision.

En effet, depuis 2018, la dette publique a plus que doublé. La Chine a franchi la barre des 14 000 milliards de dollars de dette en 2023, et ce gouffre ne cesse de grandir.

« La politique budgétaire est de plus en plus susceptible de jouer un rôle important dans le soutien de la croissance au cours des prochaines années, ce qui pourrait maintenir la dette sur une tendance régulière à la hausse », évalue Fitch Ratings.

Évidemment, cette décision n’a pas plu au gouvernement chinois qui conteste la méthodologie de l’agence de notation. Il faut se rappeler que la révision à la baisse de la perspective de crédit souveraine a de lourdes conséquences pour un pays, puisque cela peut entamer la confiance des investisseurs et augmenter le coût d’emprunt pour la Chine sur les marchés internationaux.

Une telle décision pourrait à long terme obliger le pays à repenser ses stratégies de développement et de financement de ses projets d’infrastructures, clés de sa croissance économique.

Selon Pékin, la révision de la note de crédit du pays va à l’encontre des efforts déployés pour promouvoir la croissance économique et stabiliser le marché immobilier, un secteur particulièrement sensible dans l’économie chinoise.

Fitch Ratings rappelle toutefois que la Chine conserve une note de A+ pour sa dette souveraine en raison de « ses perspectives de croissance du PIB toujours solides ».

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Les points saillants du budget fédéral https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-points-saillants-du-budget-federal-2/ Tue, 16 Apr 2024 20:24:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100347 BUDGET FÉDÉRAL 2024 - Chrystia Freeland a présenté son budget mardi.

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Voici des points saillants du budget fédéral présenté mardi par la ministre des Finances, Chrystia Freeland :

  • Le déficit pour l’année financière 2023-2024 atteint 40 milliards de dollars (G$), soit exactement la limite que s’était fixée la ministre Chrystia Freeland dans son énoncé économique de 2023. Pour 2024-2025, Ottawa prévoit un déficit de 39,8 G$.
  • Le gouvernement libéral ne prévoit toujours pas de retour à l’équilibre budgétaire. Pour l’année 2028-2029, le déficit devrait atteindre 20 G$.
  • Les frais de la dette publique devraient passer de 47,2 G$ en 2023-2024 à 64,3 G$ en 2028-2029, en raison de la hausse des taux d’intérêt et des emprunts plus élevés.
  • Les projections de revenus sont en hausse de 7,6 G$ par rapport à l’énoncé économique de 2023, en raison principalement d’une augmentation des rentrées d’impôt sur le revenu des particuliers causée par « la forte croissance des salaires ».
  • Le gouvernement augmente les impôts sur les gains en capital, une mesure qui touchera 0,13 % des contribuables les plus riches. Ainsi, pour les personnes qui déclarent annuellement plus de 250 000 $ en gains en capital, le taux d’imposition passera de la moitié aux deux tiers. Un gain en capital représente généralement le bénéfice réalisé lors de la vente d’un actif, comme des actions ou une résidence secondaire (mais pas une résidence principale). Il s’agit de la plus importante des mesures visant à « accroître l’équité fiscale » et qui devrait générer des revenus supplémentaires de 19,35 G$ au cours des cinq prochaines années.
  • Le gouvernement augmente la taxe sur le tabac de 4 $ par cartouche de 200 cigarettes, ce qui s’ajoute à l’augmentation de 1,49 $ par cartouche en fonction de l’inflation qui était entrée en vigueur le 1er avril dernier. L’augmentation totale de la taxe sur le tabac sera donc de 5,49 $ par cartouche de 200 cigarettes. Cette mesure rapportera au gouvernement 1,36 milliard $ sur cinq ans.
  • Ottawa augmente de 12 % la taxe sur les produits de vapotage. Cette mesure devrait rapporter 310 millions de dollars (M$) sur cinq ans.
  • Le gouvernement entend réaliser des économies dans la fonction publique, principalement grâce à l’attrition naturelle (départs volontaires et retraites). Ainsi, à compter du 1eravril 2025, les organismes devront couvrir une partie de la hausse de leurs dépenses de fonctionnement à partir de leurs ressources existantes. Le gouvernement s’attend à ce que la fonction publique diminue de quelque 5000 postes équivalents temps plein par rapport à une taille d’environ 368 000 au 31 mars dernier. Cette mesure permettra de réaliser des économies de 4,2 G$ sur quatre ans, à compter de 2025-2026.
  • Ottawa crée une nouvelle prestation pour les personnes handicapées, pour laquelle il prévoit un financement de 6,1 G$ sur six ans. Le modèle proposé est fondé sur un montant de prestation maximum de 2400 $ par année pour les personnes en situation de handicap à faible revenu âgées de 18 à 64 ans. Les versements débuteraient en juillet 2025.
  • Le gouvernement entend modifier le Code canadien du travail pour obliger les employeurs des secteurs sous réglementation fédérale à établir une politique sur le droit à la déconnexion, afin de limiter les communications liées au travail en dehors des heures de travail. Cette mesure devrait s’appliquer à environ 500 000 personnes.

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