dettes – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 30 Apr 2024 10:50:27 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png dettes – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Dette ou épargne : comment faire un choix éclairé ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/dette-ou-epargne-comment-faire-un-choix-eclaire/ Tue, 30 Apr 2024 10:50:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100484 Le Baromètre du degré de préparation à la retraite offre des pistes de réflexion.

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Faut-il privilégier l’épargne pour la retraite ou le remboursement des dettes ? Dans une période de taux d’intérêt élevés, la question se pose pour bon nombre de personnes. L’analyse de Mercer, publiée dans la cinquième édition de son Baromètre du degré de préparation à la retraite, apporte un éclairage sur cette problématique.

Il ressort de cette étude que le choix entre épargner pour la retraite et rembourser ses dettes ne peut être généralisée. En effet, il dépend de facteurs individuels variés, tels que les taux d’intérêt, les plans d’épargne offerts par l’employeur et la situation financière de chacun.

Pour illustrer, Mercer prend le cas d’une personne de 30 ans avec une dette non hypothécaire de 30 000 $. Elle dispose d’un budget de 5 % de son revenu annuel de 70 000 $ à répartir entre dette et épargne. Deux options se présentent à elle : rembourser sa dette tout en continuant à épargner pour sa retraite, ou se concentrer d’abord sur sa dette avant de penser à l’épargne.

Les simulations de Mercer montrent que, en priorisant le remboursement de ses dettes, elle pourrait se retrouver avec 125 000 dollars de plus à l’âge de la retraite. Cette projection suppose un taux d’intérêt de la dette à 10 % par an et un rendement de l’épargne retraite de 6 %.

Avec la première option, elle devrait repousser d’un an son départ à la retraite et mettrait trois fois plus de temps pour éliminer ses dettes.

En somme, lorsque les intérêts sont plus élevés que les rendements potentiels de l’épargne, se libérer de ses dettes peut être avantageux.

Plus (ou moins) pour la retraite

La fluctuation des taux d’intérêt peut aussi jouer en faveur (ou non) d’une personne au moment de la retraite. Mercer donne l’exemple d’une personne qui disposerait de 500 000 $ d’épargne. Elle a alors le choix entre acheter une rente viagère, qui promet un revenu stable, ou opter pour un investissement plus prudent avec un produit de revenu de retraite.

Une rente lui rapporterait environ 3 500 $ de plus par année. Cependant, une baisse de 1,5 % des taux d’intérêt pourrait réduire son revenu annuel de 1 700 $.

L’incertitude économique actuelle engendre beaucoup d’inquiétudes chez les travailleurs. Selon le sondage Dans la tête des employés 2023 de Mercer Canada, 75 % des employés disent ressentir un stress financier accru.

Conseils aux employeurs

Les entreprises peuvent contribuer à la bonne préparation à la retraite de leurs salariés. En premier lieu, il est important d’évaluer leurs besoins en bien-être financier. Offrir des programmes de cotisations en contrepartie et ajouter des options d’épargne flexibles comme le CELI aux régimes d’épargne-retraite collectifs sont des solutions qui peuvent procurer une plus grande flexibilité financière aux employés.

Enfin, il serait utile de renforcer les connaissances financières des employés pour les aider à faire des choix éclairés entre les différentes options possibles (stratégies, produits, etc.).

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Parler d’argent reste tabou chez les femmes à hauts revenus https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/parler-dargent-reste-tabou-chez-les-femmes-a-hauts-revenus/ Wed, 07 Feb 2024 12:29:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98729 Elles sont moins à l’aise que les hommes pour parler de leur santé financière.

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Même quand elles sont au sommet de la hiérarchie professionnelle, les femmes sont moins à l’aise que leurs collègues masculins lorsqu’il s’agit d’aborder le sujet de leurs finances personnelles, selon une étude conjointe de Wells Fargo et The Female Quotient.

Sur 3 200 adultes américains interrogés en octobre 2023, 52 % des femmes disent se sentir à l’aise pour discuter de leur santé financière, comparativement à 62 % des hommes. Lorsqu’il s’agit de discuter des dettes, seulement 48 % des femmes abordent le sujet sans réserve, tandis que 57 % des hommes se montrent plus ouverts.

Santé financière et dettes

L’écart entre les femmes et les hommes se creuse avec l’ancienneté dans le monde du travail. Seules 57 % des femmes occupant des postes de niveau supérieur se sentent à l’aise pour discuter de leur santé financière, comparativement à une proportion plus élevée de 70 % chez leurs homologues masculins.

De même, 46 % des femmes de haut niveau abordent librement le sujet de leurs dettes, tandis que ce chiffre s’élève à 67 % chez les hommes. Ces disparités mettent en lumière les défis spécifiques auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’il s’agit de parler d’argent, en particulier à des postes de direction.

Finances domestiques

L’écart entre les genres se manifeste également dans la gestion des finances domestiques. Alors que 60 % des hommes déclarent prendre des décisions financières dans le couple, seulement 39 % des femmes revendiquent cette responsabilité.

De plus, 42 % des femmes affirment partager équitablement cette charge avec leur conjoint, tandis que 28 % des hommes jugent que les rôles financiers sont partagés équitablement au sein du foyer.

Confiance financière

Les résultats soulignent également une différence marquée dans la satisfaction et la confiance financière entre les sexes. Ainsi, 65 % des hommes se déclarent confiants dans leur gestion financière, comparativement à 51 % des femmes.

En moyenne, les hommes attribuent une note de 7,3 sur 10 à leur santé financière, tandis que les femmes évaluent la leur à 6,3, ce qui traduit un manque des femmes dans leurs compétences financières.

Parler d’argent est impoli

« En tant que femmes, nous sommes conditionnées à croire que parler d’argent est impoli, mais la meilleure façon d’apprendre quelque chose est d’en parler, et nous n’en parlons pas assez », a déclaré Krista Phillips, vice-présidente exécutive, responsable des cartes de crédit à la consommation et du marketing chez Wells Fargo.

Elle est d’avis que cet état d’esprit limite la croissance financière des femmes, freine leurs possibilités d’investissement et réduit leur potentiel de gain.

L’étude montre par ailleurs que le tabou entourant la discussion sur l’argent n’est pas seulement lié au genre mais aussi à l’âge. La génération Z (53%) est nettement plus encline à croire que les hommes ont plus de chances de réussir financièrement que les femmes, comparativement à 42% pour les millénariaux, 42% pour la Génération X et 45% pour les baby-boomers.

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