devises – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 06 Nov 2024 20:37:55 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png devises – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Victoire de Trump : le Canada un des gros perdants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/victoire-de-trump-le-canada-un-des-gros-perdants/ Fri, 08 Nov 2024 11:37:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104031 Du point de vue économique, précise cet expert.

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Lors d’élections, il est logique de s’attendre à un gagnant et des perdants. Si Kamala Harris était face à Trump dans cette élection, elle est loin d’être la seule à pâtir du résultat de celle-ci. Le Canada est l’« un des gros perdants d’un point de vue économique », affirme Jules Boudreau, Économiste principal chez Placements Mackenzie.

Alors qu’en 2016, le président Trump avait la Chine dans son viseur, la situation semble avoir changé. Jules Boudreau craint désormais que le président élu se tourne davantage contre ses alliés. « Je pense que l’économie canadienne va plus souffrir cette fois-ci que lors de son premier mandat », résume l’expert.

Cette dynamique est d’autant plus préoccupante que Trump, bénéficiant d’une majorité dans toutes les branches du gouvernement, pourrait mettre en œuvre ses priorités sans opposition. Il n’est pas certain qu’il mette en œuvre toutes les promesses faites durant ses rallies, mais on peut s’attendre à ce qu’il concrétise les propositions présentes sur sa plateforme électorale depuis longtemps, tels que les tarifs, les réductions d’impôts et l’augmentation du déficit.

Impact sur les marchés

Depuis l’annonce des résultats électoraux, les marchés boursiers ont connu une agitation inhabituelle. « Cela fait longtemps qu’on n’avait pas observé une journée aussi mouvementée sur les marchés, avec des variations aussi fortes dans différentes classes d’actifs », observe Jules Boudreau.

Aux États-Unis, les marchés ont fortement progressé, alors qu’à l’inverse, les marchés mondiaux, particulièrement les marchés émergents, ont généralement reculé. Bien que cette réaction ait été anticipée, elle s’est révélée plus marquée que ce que prévoyaient les experts.

Jules Boudreau dit notamment avoir été surpris par la hausse significative (environ 5 %) des petites capitalisations américaines. Ces actions sont particulièrement sensibles habituellement à la croissance économique et à la réglementation.

Autre surprise : les cryptomonnaies. À l’annonce de la victoire de Trump, le bitcoin a connu une forte hausse.

Du côté des tendances attendues, le dollar américain a enregistré un bond par rapport au dollar canadien. « Selon moi, le mouvement du dollar canadien observé aujourd’hui n’est qu’un début, prévient Jules Boudreau. Ce mouvement n’est pas suffisant pour refléter l’impact complet des politiques de Trump. »

Si le dollar canadien est appelé à souffrir sous cette nouvelle présidence, la confiance des investisseurs pourrait également être mise à mal, selon l’expert. « Je pense que la confiance des investisseurs au Canada va être frappée plus solidement qu’ailleurs sur la planète », confie-t-il.

Pour l’avenir, Jules Boudreau anticipe une hausse des taux d’intérêt à long terme, ce qui devrait entraîner des pertes sur les obligations aux États-Unis. Il prévoit également que les tarifs douaniers induiront une inflation, et que les dépenses publiques et les déficits élevés annoncés par Trump entraîneront des taux d’intérêt plus élevés en moyenne.

« Globalement, si on regarde les classes actives à travers le monde, la situation est favorable pour les cryptomonnaies et le marché américain. Pour le reste, ça s’annonce beaucoup plus difficile », résume Jules Boudreau.

Le secteur financier aux États-Unis a très bien réagi à cette élection, notamment en raison des promesses de déréglementation et de la baisse de l’impôt des sociétés.

Fait surprenant : les compagnies de pétrole et de gaz ont connu une forte performance. Bien que Trump ait promis de réduire la réglementation et de favoriser l’industrie pétrolière, certains analystes s’attendaient à une baisse des prix du pétrole en raison de l’augmentation de l’offre. Cependant, à ce jour, les prix du pétrole sont en légère hausse sur les marchés.

Un lourd tribut pour le Canada

Les promesses de Trump risquent de coûter cher à l’économie canadienne, notamment en raison de ses projets de tarifs généraux de 10 % sur toutes les importations. Jules Boudreau anticipe aussi une renégociation de l’accord de libre-échange, qui pourrait être bien plus sévère qu’en 2016. Deux mesures qui affecteront particulièrement les secteurs manufacturiers.

Si ces tarifs sont effectivement imposés, Boudreau prévoit un effet compensatoire, comme une dépréciation du dollar canadien. « Cela pourrait contrebalancer, mais l’impact global serait négatif », précise-t-il.

L’autre facteur préoccupant est la baisse de l’impôt corporatif. Après l’abaissement à 21 % en 2017, Trump pourrait maintenir, voire augmenter cette réduction. « C’est un gros problème pour la compétitivité des entreprises canadiennes », souligne l’expert qui n’écarte pas non plus des délocalisations de sociétés, notamment à cause des nouveaux tarifs américains.

Une autre inquiétude de l’expert c’est le manque de latitude du Canada à la table de négociation. « Au Canada, on a une réalité politique qui fait en sorte que tous les secteurs agricoles sont protégés à 100 %. Donc, on a de la difficulté à négocier sur d’autres secteurs parce que dès qu’on arrive à la table de négociation, tout ce qui est agricole on n’y touche pas. On utilise déjà notre seule balle de négociation et il ne nous reste plus rien dans la cartouche », commente Jules Boudreau.

Ce dernier ne s’inquiète toutefois pas des tarifs douaniers sur l’énergie, comme l’électricité. Selon lui, elle pourrait tout simplement être exemptée de taxe, car toutes les infrastructures sont déjà en place.

« En économie, on dit que la demande est plus inélastique. Donc, même s’il y a un tarif, on va continuer à en exporter, alors que le manufacturier est beaucoup plus variable. »

Taux d’intérêt : un écart à prévoir

Jules Boudreau estime que l’élection de Donald Trump entraînera une nouvelle baisse des taux d’intérêt au Canada, « principalement à cause du risque tarifaire ».

« Si on voyait une imposition de tarif de 10 % généralisée, ça voudrait dire un ralentissement économique important au Canada à laquelle la Banque du Canada devrait répondre avec plus de baisses de taux d’intérêt », explique-t-il.

Il s’attend à ce que ces derniers descendent jusqu’à 2 %, alors que la Réserve fédérale américaine garderait les siens à 3,5 %. « Un écart aussi élevé serait négatif pour le dollar canadien », commente-t-il, mais la Banque du Canada n’aura pas d’autre choix.

« Historiquement, l’écart entre les taux d’intérêt canadiens et américains est limité, car les deux économies ont des performances similaires. Mais en 2024, l’économie canadienne est bien plus faible que l’Américaine », note-t-il.

Prévisions et perspectives

Bien que l’effet de l’élection sur les marchés soit déjà largement intégré, Jules Boudreau estime que certains secteurs pourraient mieux performer que d’autres.

Il est certain que le dollar américain bénéficiera de l’élection de Trump. En revanche, le prix du pétrole reste incertain. « Ça se peut qu’en ce moment les marchés aient choisi de mettre un peu plus de poids sur la croissance économique que sur les politiques d’augmentation de production du pétrole et que ça se renverse dans les prochains mois », souligne-t-il.

Pour le dollar canadien, les experts de Placements Mackenzie prévoient une valeur de 1,43 $ dans les mois à venir. « On n’en est pas si loin, car on a déjà vu une grosse dépréciation dans les derniers mois quand les probabilités de victoire de Trump ont augmenté », affirme-t-il.

Comme les taux d’intérêt pourraient encore baisser, les obligations pourraient surperformer.

Autre opportunité selon lui : les marchés chinois. Ces derniers sont sous-évalués en raison de la politique agressive de Trump durant son premier mandat. Toutefois, la rhétorique du nouveau président envers le gouvernement chinois s’est « ramollie », constate Jules Boudreau.

« Je pense que cette fois-ci, en matière d’échange commercial, il va être beaucoup plus agressif envers ses alliés comme l’Europe et le Canada, et moins agressif envers la Chine. Il va probablement lui laisser un peu plus d’espace. »

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Choisir entre un FNB coté au Canada ou aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/choisir-entre-un-fnb-cote-au-canada-ou-aux-etats-unis/ Wed, 09 Oct 2024 10:11:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103345 ZONE EXPERTS - Ce choix devrait être guidé par une compréhension des besoins du client et une approche stratégique pour optimiser son portefeuille.

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Dans un contexte de placement de plus en plus mondialisé, les conseillers en services financiers sont chargés de prendre des décisions qui correspondent le mieux aux objectifs, à la tolérance au risque et aux considérations fiscales de leurs clients. Parmi ces décisions, l’une consiste à choisir entre les fonds négociés en Bourse (FNB) cotés au Canada et leurs homologues aux États-Unis.

Le choix entre ces deux types de FNB n’est pas seulement une question de géographie, mais il englobe tout un éventail de facteurs, notamment le risque de change, les répercussions fiscales et l’environnement réglementaire. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles un conseiller pourrait favoriser l’acquisition de parts d’un FNB coté en Bourse au Canada plutôt que d’un FNB coté en Bourse aux États-Unis, et dans quels cas de figure particuliers il devrait envisager un FNB coté en Bourse aux États-Unis.

  • Arguments en faveur des FNB cotés en bourse au Canada

Considérations relatives aux devises

Pour les investisseurs canadiens, le risque de change est un facteur important à prendre en compte lorsqu’ils investissent dans des actifs étrangers. Un FNB coté au Canada, qui est libellé en dollars canadiens, atténue le risque de change associé aux fluctuations entre le dollar canadien et le dollar américain. Lorsqu’un conseiller recommande un FNB coté aux États-Unis à un client canadien, il tient compte de la possibilité que les fluctuations du taux de change minent le rendement des placements.

Pour les clients qui préfèrent éviter ce risque ou pour lesquels la complexité accrue de la couverture de change n’est pas souhaitable, les FNB cotés en bourse au Canada représentent une solution simple. De nombreux FNB cotés en bourse au Canada offrent des versions couvertes contre le risque de change, qui visent à neutraliser les effets des fluctuations des devises sur les rendements des fonds. Cela peut être avantageux pour les investisseurs qui ciblent essentiellement le rendement des actifs sous-jacents plutôt que sur le niveau supplémentaire de fluctuation du change.

Les investisseurs ont également accès à de nombreux FNB cotés en bourse au Canada offerts en dollars américains, ce qui offre une plus grande souplesse dans la gestion de l’exposition aux devises.

Efficacité fiscale et autres considérations fiscales

L’efficacité fiscale est un autre facteur crucial à prendre en compte dans l’acquisition de parts de FNB. Pour les investisseurs canadiens, l’investissement dans des FNB cotés au Canada peut être plus avantageux sur le plan fiscal dans les comptes non enregistrés. Les FNB canadiens sont assujettis aux lois fiscales canadiennes, et les distributions de ces FNB sont traitées comme un revenu de source canadienne, qui peut faire l’objet d’une imposition plus favorable que le revenu étranger.

De plus, en ce qui concerne les régimes d’épargne-retraite comme les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), les FNB cotés en bourse au Canada procurent un avantage fiscal important en général.

Il est important que les conseillers prennent en considération que lorsqu’un investisseur canadien détient des titres américains directement ou par l’entremise d’un FNB coté en bourse aux États-Unis, il est assujetti à une retenue d’impôt étranger de 15 % sur les dividendes de source américaine. Toutefois, en vertu d’une convention fiscale conclue entre le Canada et les États-Unis, cette retenue d’impôt sur les revenus de source américaine peut être évitée si un REER détient directement les titres américains. En revanche, le fait de détenir un FNB coté en bourse au Canada qui investit dans des titres américains, dans un REER, ne permet pas de bénéficier de la même exemption de retenue d’impôt. Si un investisseur canadien cherche à maximiser l’efficacité fiscale de son REER, un FNB coté en bourse aux États-Unis pourrait être un placement à envisager pour l’exposition de ses actifs étrangers.

Si un client investit dans un compte enregistré ou un CELI, lorsqu’il ajoute une exposition aux actions étrangères, l’achat de parts d’un FNB coté en bourse au Canada qui fait directement l’acquisition des actions étrangères peut vous permettre d’éviter la double retenue d’impôt étranger. S’il investit dans un compte non imposable, lorsqu’on ajoute une exposition aux obligations du Trésor américain, l’achat de parts d’un FNB coté en bourse au Canada peut vous permettre d’éviter la retenue d’impôt étranger.

Il est toujours prudent pour un investisseur canadien d’avoir une meilleure connaissance des autres facteurs fiscaux avant d’investir dans un FNB américain. Par exemple, les FNB américains sont considérés comme des actifs américains aux fins de l’impôt américain sur les successions, quelle que soit la résidence ou la citoyenneté de l’investisseur. Contrairement au régime fiscal canadien, le régime fiscal américain impose la valeur des actifs détenus par la personne décédée. Un résident canadien détenant un FNB américain pourrait être assujetti à l’impôt américain sur les successions et à l’impôt canadien sur le revenu à son décès. De plus, un investisseur canadien devra produire le formulaire T1135 et le déposer auprès de l’Agence du revenu du Canada si le coût total des biens étrangers qu’il possède dépasse 100 000 $ à tout moment de l’année.

Environnement réglementaire et familiarité

Les FNB cotés au Canada sont réglementés par les autorités en valeurs mobilières du Canada, ce qui peut donner un sentiment de sécurité et de familiarité aux investisseurs canadiens et à leurs conseillers. L’environnement réglementaire canadien, avec ses exigences en matière de divulgation et de conformité, veille à ce que les investisseurs soient bien protégés. Cette familiarité peut aider les conseillers à expliquer la structure, les risques et les avantages potentiels du produit à leurs clients, ce qui favorise la confiance dans le placement. De plus, les FNB cotés en bourse au Canada ont souvent des ratios de frais de gestion (RFG) inférieurs à ceux de leurs homologues américains lorsqu’on tient compte du taux de change et des coûts connexes. Pour les investisseurs soucieux des coûts, cela peut être une raison convaincante de choisir des FNB canadiens.

Accessibilité et simplicité

Les FNB cotés en bourse au Canada sont facilement accessibles par l’entremise des comptes de courtage canadiens, ce qui simplifie le processus pour les conseillers et les clients. Il n’est pas nécessaire de composer avec le commerce transfrontalier ou les complexités associées à la détention de titres étrangers, comme les exigences supplémentaires de déclaration fiscale aux États-Unis. Cette facilité d’accès et cette simplicité peuvent être particulièrement attrayantes pour les clients qui préfèrent un processus de placement plus simple.

Les FNB cotés en bourse au Canada peuvent mieux convenir aux investisseurs qui cherchent à éviter les coûts imprévus associés à la conversion des devises, qui peut survenir lors de l’achat de parts de FNB cotés en bourse aux États-Unis par l’entremise d’un compte de courtage canadien. Ces frais de conversion peuvent s’accumuler, en particulier pour les investisseurs qui effectuent fréquemment des opérations, ce qui réduit le rendement global.

  • Arguments en faveur des FNB cotés en bourse aux États-Unis

Exposition aux marchés américains et diversification

Dans certains cas de figure, un FNB coté en bourse aux États-Unis peut être le choix le plus approprié, en particulier pour les clients qui privilégient fortement le marché américain. Les FNB cotés en bourse aux États-Unis offrent une exposition directe au marché le plus important et le plus liquide au monde, ce qui donne accès à un plus large éventail d’entreprises et de secteurs, dont ceux qui ne sont pas facilement accessibles par l’entremise des FNB cotés en bourse au Canada. Pour les clients détenant d’importants actifs libellés en dollars américains ou ceux qui prévoient des dépenses futures en dollars américains, les FNB cotés en bourse aux États-Unis peuvent servir de couverture naturelle contre le risque de change. Dans ce type de cas de figure, la détention de FNB cotés en bourse aux États-Unis harmonise la devise du placement avec celle du passif futur, réduisant ainsi le risque de change. Les FNB cotés en bourse aux États-Unis ont tendance à présenter des volumes de négociation plus élevés et des écarts plus serrés entre les cours acheteurs et les cours vendeurs par rapport aux FNB cotés en bourse au Canada, ce qui peut entraîner une baisse des coûts de transaction pour les investisseurs. Pour les clients qui accordent la priorité à la liquidité et à la rentabilité, notamment dans les opérations importantes ou fréquentes, les FNB cotés en bourse aux États-Unis pourraient être une meilleure option.

Stratégies de placement spécifiques et disponibilité des produits

Certaines stratégies de placement ou expositions ne peuvent être offertes que par l’entremise de FNB cotés en bourse aux États-Unis. Le marché américain des FNB est beaucoup plus vaste et plus diversifié que celui du Canada, offrant une vaste gamme de produits et de stratégies de créneau. Par exemple, les conseillers qui cherchent à mettre en œuvre une stratégie de placement thématique particulière, comme l’exposition aux technologies émergentes ou à des secteurs précis comme la biotechnologie, pourraient constater que le FNB approprié n’est disponible que sur le marché américain. De plus, les FNB cotés en bourse aux États-Unis présentent souvent des antécédents plus longs et des actifs sous gestion plus importants, ce qui peut être rassurant pour les investisseurs en quête de stabilité et d’un historique de rendement établi.

Clients américains et considérations transfrontalières

Pour les conseillers ayant des clients américains ou des clients ayant des liens importants avec les États-Unis, comme les personnes qui ont une double citoyenneté ou les personnes qui ont des biens ou des intérêts commerciaux aux États-Unis, les FNB cotés en bourse aux États-Unis sont souvent le choix privilégié. Pour les clients américains ou canadiens qui passent beaucoup de temps aux États-Unis ou qui prévoient d’y prendre leur retraite, il peut être avantageux de détenir des FNB cotés en bourse aux États-Unis.

Ces clients peuvent avoir des dépenses courantes en dollars américains et pourraient tirer parti de placements libellés dans la devise qui correspond à celle de leurs dépenses. En même temps, la détention de FNB cotés en bourse au Canada peut être un puissant outil de planification successorale pour les résidents des États-Unis qui investissent dans des FNB canadiens libellés en dollars américains, ce qui leur permet de toujours s’aligner sur la devise de leurs dépenses.

Le choix entre les FNB cotés en bourse au Canada et les FNB cotés en bourse aux États-Unis est complexe, ce qui impose aux conseillers d’examiner avec soin la situation de leurs clients, y compris les répercussions fiscales, l’exposition aux devises, les objectifs de placement et l’environnement réglementaire. Les FNB cotés en bourse au Canada offrent des avantages comme la stabilité des devises, l’efficacité fiscale dans les comptes non enregistrés et la connaissance de la réglementation canadienne, ce qui en fait un excellent choix pour de nombreux investisseurs canadiens. Dans certains cas de figure particuliers, comme la recherche d’une exposition directe au marché américain, la mise en œuvre de stratégies de placement de créneau ou la réponse aux préoccupations liées à la fiscalité transfrontalière et aux devises, les FNB cotés en bourse aux États-Unis pourraient être l’option la plus appropriée.

Le choix entre ces deux types de FNB devrait être guidé par une compréhension approfondie des besoins du client et une approche stratégique pour optimiser son portefeuille de placements dans le cadre de ses objectifs financiers plus généraux. Les conseillers qui peuvent composer habilement avec ces considérations seront bien placés pour ajouter de la valeur pour leurs clients et les aider à atteindre leurs objectifs financiers.

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Veuillez noter que ce document est fourni uniquement à titre indicatif pour aider les lecteurs lorsqu’ils consultent leurs conseillers juridiques, fiscaux et en conformité en ce qui a trait aux obligations et devoirs qui leur incombent.

 

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Coûts élevés du passage au cycle de règlement T+1 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/couts-eleves-du-passage-au-cycle-de-reglement-t1/ Wed, 08 May 2024 09:41:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100683 FOCUS FNB – Les acteurs européens en feront les frais.

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Partout dans le monde, le cycle de règlement d’un ordre en valeurs mobilières, soit la durée entre le jour d’une transaction et le jour où celle-ci est livrée, s’étend de deux à quatre jours. Le passage à un jour de délai (T+1), prévu le 27 mai prochain au Canada et au Mexique, et le 28 mai aux États-Unis, devrait coûter très cher et causer beaucoup de maux de tête, prévoit TD Cowen, filiale européenne de Valeurs mobilières TD.

Régler une transaction 24 heures plus tôt, et après ? Ce n’est pas insignifiant : « Cela présentera des défis aux investisseurs internationaux du fait que les titres nord-américains, qui représentent la plus grande concentration d’actifs mondiaux, vont se régler un jour plus tôt que le reste du monde », affirme une note interne de TD Cowen.

Le problème est d’autant plus malvenu que les États-Unis, selon TD Cowen, se situent au point le plus malcommode dans la géographie des zones horaires pour prendre les devants dans cette initiative de raccourcir le cycle de règlement. En effet, les transactions devront être confirmées avant 21 h, heure de l’Est. Pour les Européens, cela ne correspond pas à 24 heures, mais à un délai « d’une nuit ». Dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), « les employés devront travailler pendant les heures nocturnes pour honorer les délais raccourcis », fait ressortir TD Cowen. Certains devront recourir à leur personnel nord-américain pour y arriver.

Les problèmes internes aux États-Unis sont bien connus et imposent des coûts substantiels. TD Cowen réfère à un article de Bloomberg qui calculait que le passage à T+1 entraînerait des dépenses de l’ordre de 30 milliards de dollars américains à divers chapitres : financement, frais de gestion, réduction des prêts de titres, conversion de monnaies, rendements perdus, etc.

Un des principaux impacts tiendrait à une plus grande difficulté ou à des coûts plus élevés pour emprunter des titres. Par ailleurs, 96 % de firmes interviewées pour une étude rapportaient que la principale cause de transactions ratées était reliée à des problèmes d’inventaires; « l’accélération des règlements ne va pas nécessairement les résoudre », juge TD Cowen, mais va plutôt les exacerber.

Le fardeau pèsera surtout en Europe

Dans la zone EMEA, les défis seront accrus, d’autant plus que plusieurs fonds communs européens obéissent à un cycle de règlement T+3 ou T+4, un cycle qui est déjà mal aligné avec le cycle T+2 qui prévaut dans les marchés mondiaux d’actions. Cependant, TD Cowen ne chiffre pas ces obstacles.

Ainsi, les firmes financières seront appelées à passer beaucoup plus de temps à gérer leur encaisse dans les années à venir. « Aujourd’hui, écrit TD Cowen, les entreprises peuvent gérer le décalage existant entre les calendriers de règlement des fonds et des titres en utilisant des facilités de crédit à court terme ou en conservant des liquidités pour combler les écarts de financement. Toutefois, dans un marché qui s’est concentré ces dernières années, détenir davantage de liquidités n’est peut-être pas une option avantageuse du point de vue de la concurrence. »

Ces problèmes ne font que gratter la surface, affirme TD Cowen. En voici deux autres. Les titres ADR (American Depository Receipts, ces équivalents de titres étrangers, surtout chinois, négociés sur les parquets américains) suivront désormais le cycle de réglement T+1 alors que les actions étrangères sous-jacentes continueront de suivre celui T+2. Les fonds négociés en Bourse (FNB) hors Amérique du Nord qui détiennent des titres américains seront confrontés à un décalage des dates de règlement similaire à celui qu’on observe dans les fonds communs de placement européens.

Un autre problème qui sera exacerbé est celui des conversions de devises. Car les fonds européens sont souvent libellés dans des devises comme l’euro ou la livre sterling. Lorsqu’ils achètent ou vendent un titre américain, il y a donc une étape supplémentaire de conversion des devises. Les délais de confirmation s’accélérant, cela aura un impact sur les composantes de change et constituera un niveau additionnel de complexité. « Il existe quelques solutions à ce problème potentiel, mais toutes imposent un coût », fait remarquer TD Cowen.

Une aide à plus de concentration

La façon pour les acteurs européens de contourner ces défis est évidemment de transiter le plus rapidement possible au cycle de règlement des transactions T+1. Or les autorités règlementaires européennes ont bien d’autres chats à fouetter, soutient TD Cowen, notamment le besoin de réduire les niveaux de transactions ratées avant même qu’un passage à T+1 ne les augmente. Pour l’heure, le Royaume-Uni affiche la date la plus proche pour un passage à T+1 : le deuxième trimestre de 2026.

Autre problème significatif, l’imposition du cycle T+1 accélérera la tendance déjà bien engagée à une concentration accrue dans les milieux financiers. Cette nouvelle règle « semble favoriser les plus gros joueurs dans le marché, » souligne TD Cowen, essentiellement parce que les plus petits gestionnaires d’actifs peineront à en supporter les coûts majorés.

Le site web du Canadian Capital Markets Association (CCMA) dresse la liste de tous les actifs qui passeront à T+1 et comprend également une FAQ à l’intention des conseillers.

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Les entreprises les plus profitables https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-les-plus-profitables/ Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98672 PLANÈTE FINANCE – La finance est l’un des trois secteurs les plus rentables.  

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En 2023, le secteur financier a généré près 23 % des bénéfices mondiaux. C’est en Chine qu’il a été le plus profitable, rapportant plus de 282 milliards de dollars américains (G$) de profits, selon une compilation de l’agence Grow and Convert.

La firme a examiné la rentabilité sectorielle, les comparaisons par pays, ainsi que les hauts et les bas du classement des 500 premières entreprises mondiales publié par le magazine Fortune.

L’an dernier, les entreprises de Fortune Global 500 ont généré des revenus totalisant 41 000 G$ et des bénéfices de 2 900 G$.

Les États-Unis et de la Chine accaparaient conjointement plus de la moitié du bénéfice total, dépassant tous les autres pays combinés. L’Arabie saoudite occupait la troisième place avec une seule entreprise – la pétrolière Saudi Aramco – générant plus de 5 % du total des bénéfices mondiaux.

Les pays les mieux classés

Les entreprises nord-américaines ont dégagé la part du lion des revenus, avec des bénéfices de 1180 G$, ce qui représente plus de 40 % de l’ensemble des bénéfices mondiaux. De ce nombre, 136 entreprises américaines ont généré des revenus de 1 100 G$, soit 38 % des bénéfices mondiaux. Les 14 entreprises canadiennes classées ont généré des profits de 82,6 G$.

La Chine, avec un nombre d’entreprises et un chiffre d’affaires comparables aux États-Unis, a réalisé 18 % du bénéfice total. Les 31 autres pays du monde ont gagné 44 % du revenu planétaire.

Les secteurs les plus profitables

Les 10 entreprises les plus rentables du monde se retrouvent dans les secteurs de l’énergie, de la technologie, des transports et de la finance. Ces géants de l’industrie ont collectivement accumulé près du quart des bénéfices totaux des entreprises analysées.

Le secteur de l’énergie représente 24,56 % des bénéfices. Il est talonné par le secteur de la finance, qui représente 23% des bénéfices mondiaux.

En Chine, l’Industrial & Commercial Bank of China et la China Construction Bank ont réalisé un bénéfice combiné de 107,7 G$. Aux États-Unis, JPMorgan Chase et Bank of America ont mené la danse, avec des bénéfices s’élevant respectivement à 37,7 G$ et 27,5 G$.

Malgré des pertes

Par ailleurs, quatre des dix entreprises les moins rentables des États-Unis appartiennent au secteur financier : Berkshire Hathaway, qui affiche la plus lourde perte pour l’année financière (23 G$) tous secteurs confondus, State Farm Insurance, Prudential Financial et Allstate.

Sur les autres continents, l’Europe génère collectivement 629,9 G$ de bénéfices, soit 22 % du bénéfice mondial, avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en tête. L’Asie représente pour sa part 34 % du bénéfice mondial. La Chine, le Japon et l’Arabie saoudite sont les principaux contributeurs pour cette région du monde. Le Brésil est le seul pays d’Amérique du Sud qui figure au classement Fortune Global 500, générant 2,6 % des bénéfices mondiaux.

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Des occasions sur les marchés financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-occasions-sur-les-marches-financiers/ Thu, 03 Aug 2023 10:02:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95324 Des perspectives découlent de la baisse du dollar américain par rapport à certaines devises.

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Malgré l’incertitude économique actuelle, certains secteurs des marchés financiers offrent des opportunités pour les investisseurs qui demeurent actifs ou qui veulent revenir sur le marché.

D’ici la fin de l’année, les investisseurs peuvent déceler des cibles intéressantes malgré l’incertitude et les risques, avance le rapport Perspectives semestrielles 2023 de la firme Capital Group.

Parmi les turbulences qui secouent l’économie mondiale, une tendance pourrait être durable : celle de la baisse du dollar américain comparativement à l’euro, au yen et à de nombreuses autres monnaies. Le dollar canadien demeure quant à lui inchangé face au dollar américain.

La baisse du dollar américain constitue une bonne nouvelle pour les détenteurs d’actions internationales, dont la valeur s’apprécie mécaniquement avec le renforcement des devises internationales.

Actions internationales

Depuis cinquante ans, les actions internationales ont progressé en période de faiblesse du dollar américain. Cela se vérifie encore avec l’euro, en hausse face au dollar américain, permettant aux actions européennes de générer les meilleurs rendements parmi les marchés des pays industrialisés au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023. Le cas est comparable pour les actions japonaises, qui ont profité de la hausse du yen face au dollar américain.

Or, la trajectoire du dollar américain laisse présager une faiblesse persistante dans les années à venir, selon le rapport de Capital Group. Cela s’explique par la faiblesse de l’économie américaine et de celle du marché immobilier intérieur, ainsi que la possible fin du mouvement de hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed).

Actions à dividende

D’autres gagnantes du contexte actuel pourraient bien être les actions versant des dividendes. Depuis le début de l’année 2022, la portion des dividendes dans les rendements totaux a augmenté. Sur la période de 12 mois qui s’achevait le 30 avril 2023, les entreprises mondiales ont augmenté leurs dividendes de 8,9 % pour les porter à 2 000 milliards de dollars US.

De ce point de vue, il s’agit de déterminer quelles sont les entreprises de qualité capables de verser des dividendes. Les secteurs des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux, des services aux collectivités, de la production d’énergie et certaines entreprises du secteur de l’industrie sont à surveiller.

Une arrivée massive de liquidités ?

Un événement pourrait changer la donne sur les marchés financiers, signale Capital Group, qui envisage l’arrivée massive de liquidités. C’est que les investisseurs américains ont délaissé leurs placements en actions et en obligations, pour se tourner vers les marchés monétaires, dont les totaux ont atteint un niveau record de 5 390 milliards de dollars US fin mai 2023. La tendance est comparable au Canada.

Ces transferts ont été provoqués par la hausse des taux d’intérêt. Cependant, les conditions ont changé et les investisseurs à long terme pourraient avoir intérêt à réexaminer leur approche. Les investisseurs ayant une grande aversion au risque pourraient investir une partie de leurs liquidités dans des actions versant des dividendes, ainsi que dans des obligations à court et à moyen terme, qui offrent des rendements plus élevés qu’en 2022.

Les actions internationales, les actions à dividendes et les obligations à court terme pourraient ainsi devenir les portes d’entrée des investisseurs qui souhaitent revenir sur le marché.

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Quelques aspects moins connus des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quelques-aspects-moins-connus-des-fnb/ Wed, 12 Jul 2023 09:57:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91411 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, partage quelques aspects moins connus des fonds négociés en Bourse (FNB).

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FI : Quels aspects les moins connus des FNB cherchez-vous à faire découvrir à vos clients?

Marc Larente : Il y a deux aspects qui sont extraordinaires et que de moins en moins de personnes utilisent parce que c’est un peu plus compliqué. Grâce aux FNB, on est capable de prendre avantage d’autres marchés à l’extérieur du Canada sans prendre de risque de devises.

Un produit qu’on utilise souvent c’est le XSP. Il nous permet d’investir dans le S&P 500, mais on est capable de le faire sans avoir à convertir nos dollars canadiens en dollars américains. On peut ainsi profiter de la performance du S&P 500 sans prendre de risque de devise.

On connaît nos clients. Beaucoup veulent investir dans les marchés étrangers, mais ils ne veulent pas convertir leurs dollars canadiens en dollars américains. Ils ont leurs raisons : ils peuvent ainsi avoir besoin de la liquidité canadienne dans leurs dépenses, ils habitent au Canada et leur portefeuille est en dollars canadiens, ou c’est peut-être un REER ou un CELI qu’ils ne veulent pas convertir. Peu importe la situation, avec les FNB, ils sont capables de diversifier à moindre risque.

On achète le XQQ aussi pour tirer avantage du NASDAQ, du marché américain, sans prendre de risque de devises. La devise peut facilement coûter de 5 à 8 % dans une année. Si on y ajoute la volatilité du marché, ça peut faire fluctuer énormément le portefeuille.

Notre objectif en tant que gestionnaire consiste à réduire la volatilité dans le portefeuille des clients. On veut avoir une performance raisonnable, mais sans trop de volatilité.

On a vu l’année passée le NASDAQ accuser une baisse de presque 30 % et le S&P 500, une baisse de 20 %. Si vous voulez être capable de réduire le risque de votre portefeuille, sa volatilité, et quand même être capable d’obtenir une bonne performance à la hausse, vous êtes obligé de diversifier à l’extérieur du Canada. Et vous êtes capable de le faire sans prendre de risque de devises.

La deuxième chose qu’on aime dans les FNB c’est qu’il permet d’investir dans un produit qui génère peut-être de l’intérêt qui est imposable à un taux marginal très élevé, mais avec les FNB, on est capable de transférer de l’intérêt en dividendes ou en gains en capitaux. Ainsi, le revenu généré par le FNB va être moins imposable que si le client investissait directement dans ces produits.

Ils offrent donc davantage de diversification sans prendre de risque de devises et sont capables de réduire votre taux d’imposition en transférant l’intérêt des produits qui ne sont pas très bien imposés dans des produits qui sont structurés de façon plus avantageuse fiscalement parlant.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les tendances les plus intéressantes en matière de FNB https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-tendances-les-plus-interessantes-en-matiere-de-fnb/ Wed, 10 May 2023 09:57:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91408 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, partage son avis sur la question.

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FI : Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) est particulièrement innovant en termes de lancement de produits. Quelles tendances du secteur des FNB suivez-vous particulièrement ? Y a-t-il certaines tendances que vous préférez ignorer ou que vous observez avec scepticisme?

Marc Larente : Les marchés changent et évoluent chaque année. Il y a des secteurs qu’on utilise de plus en plus et des marchés émergents qui deviennent plus intéressants, comme la Chine, par exemple.

Il y a également les secteurs cycliques qui sont un peu plus compliqués à suivre. On peut ainsi penser au pétrole, à l’or ou encore aux commodités. S’intéresser à ces secteurs n’apporte pas grand-chose à long terme, si vous ne vendez pas jusqu’à un certain points. Les FNB nous permettent justement de trouver le meilleur timing sur le marché pour bien profiter de ces secteurs.

On essaie également de réduire le risque de devise. C’est un très grand risque dans les marchés en ce moment et il y a beaucoup de FNB qu’il est possible d’acheter en dollars canadiens, sans prendre de risque de devise. Et on est capable de prendre la performance d’autres marchés comme le marché américain ou asiatique.

Donc on utilise énormément des produits hedgés, pour être capable de profiter d’augmentations dans d’autres secteurs. Il y a toujours des places dans le monde où ça ralentit alors que ça augmente ailleurs, donc on essaie de regarder continuellement les différents produits et leur évolution.

Les FNB nous intéressent donc énormément pour réduire le risque de devise et participer à des marchés pour lesquels on a un peu moins d’informations. De plus, investir dans un marché émergent où l’on n’a pas forcément le même fuseau horaire, c’est très compliqué. En achetant par l’entremise d’un produit spécialisé, cela nous permet de participer à d’autres marchés sans nécessairement prendre de risques et rester éveillé 24h/jour.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les FNB et la conception de portefeuille https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-fnb-et-la-conception-de-portefeuille/ Wed, 08 Feb 2023 14:56:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91401 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, parle des qualités des fonds négociés en Bourse (FNB) qu’il recherche particulièrement lors de la conception de portefeuille.

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FI : Quelles sont les qualités des FNB que vous recherchez le plus lors de la conception de portefeuilles pour vos clients ?

Marc Larente : Les conceptions qu’on utilise le plus lorsqu’on achète des FNB, c’est vraiment pour compléter nos portefeuilles comme tels.

Les FNB ont des frais pas mal moins élevés que les fonds communs de placement (FCP), donc on essaie toujours de diriger nos portefeuilles vers des produits qui coûtent le moins cher possible. On les utilise aussi pour être capable d’aller chercher une diversification à l’extérieur de nos connaissances et de notre recherche interne.

Ici, au Canada, on a énormément d’informations sur les marchés canadiens et américains. On est même bombardés d’informations. Mais on utilise régulièrement les FNB pour aller chercher une diversification à l’extérieur de l’Amérique du Nord.

Ainsi, si on recherche des marchés émergents, qu’on veut acheter en Europe, en Asie, dans des marchés spécifiques pour augmenter notre diversification, on aime toujours mieux utiliser des experts à l’extérieur du niveau de confort que nous apporte notre recherche à l’interne. Il nous semble très important d’avoir une spécialité à l’extérieur de notre marché d’Amérique du Nord quand on achète des FNB de ce côté-là.

On essaie aussi d’acheter des produits qui permette de réduire la volatilité de notre portefeuille. On veut aller chercher une diversification à l’extérieur de certains secteurs, parce que dans les marchés que l’on observe en ce moment, il y a énormément de volatilité et on peut sélectionner des FNB qui permettent de réduire la volatilité totale de notre portefeuille.

Les produits qu’on utilise le plus à l’intérieur de nos FNB nous permettent de diversifier nos portefeuilles en dollars américains, en euros, dans des devises étrangères sans convertir et prendre le risque de devise. Ainsi, on utilise des produits pour acheter par exemple le S&P 500 aux États-Unis et garder la performance du marché américain sans convertir des dollars canadiens en dollars américains.

L’objectif, au final, est toujours de trouver des solutions qui permette de réduire la volatilité et le risque du portefeuille. Il faut également bien connaître son portefeuille qui doit être bien diversifié pour essayer de profiter de tous les secteurs qu’on aime à l’extérieur du marché canadien, mais toujours en prenant le moins de risques possibles.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Le dollar américain va-t-il perdre son statut de monnaie de réserve? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-dollar-americain-va-t-il-perdre-son-statut-de-monnaie-de-reserve/ Wed, 16 Nov 2022 12:16:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90132 Les craintes ne sont pas nouvelles.

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Bien que les craintes à cet égard ne soient pas nouvelles, les avertissements se multiplient à l’effet que le dollar américain soit en voie de perdre son statut de monnaie de réserve globale. Si le dollar américain perdait sa prééminence, quelles en seraient les conséquences?

« L’ère du ‘privilège exorbitant’ du dollar américain en tant que première monnaie de réserve dans le monde tire à sa fin », écrivait dans Bloomberg en juin 2020, Stephen Roach, un des plus éminents économistes américains, professeur à l’Université Yale et ex-président du conseil de Morgan Stanley Asia. Du même coup, il annonçait une chute de 35% du greenback.

Stephen Roach attribue la responsabilité de cette chute à venir essentiellement à deux facteurs : l’épargne nationale, qui était de 7% de 1960 à 2005, se languit présentement à 1,4%; le profond déficit du compte courant. En raison de leur faible épargne, les États-Unis sont obligés d’en appeler de plus en plus à l’épargne dans le reste du monde pour alimenter leurs investissements. Ces deux facteurs sont engagés dans un parcours de contradiction croissante, une contradiction exacerbée par les déficits du gouvernement fédéral qui, en 2020, atteignaient 17,9% du PIB.

Indices en chute

Ni l’une ni l’autre des prédictions de Stephen Roach ne s’est encore réalisée. Signe révélateur, la part du dollar américain dans les réserves des banques centrales du monde s’amenuise sans cesse. Selon le FMI, cette part est passée de 71% en 1999 à 59% en mai 2021. Les fluctuations des taux de change ont très peu affecté cette tendance puisque, toujours selon le FMI, la valeur du dollar contre les autres monnaies de réserve est demeurée passablement stable.

La période actuelle présente un parallèle troublant avec une autre période, de 1979 à 1991, durant laquelle la part du dollar est passée d’un sommet de 85% des réserves mondiales à un creux de 46%. À ce moment-là, comme aujourd’hui, les États-Unis étaient aux prises avec un sérieux problème d’inflation.

Il faut prendre garde à la notion de « monnaie de réserve », avertit Stephen Kircher, ex-directeur au United States Studies Centre de l’Université de Sydney. « Le rôle du dollar américain reflète la taille, la profondeur et la liquidité sans égaux des marchés de capitaux en dollars américain, appuyés par des institutions politiques et économiques de haute qualité. » Ce chercheur n’adhère pas du tout à la thèse d’une perte de statut du greenback en tant que première monnaie de réserve mondiale.

Et sur la base de ces ancrages, les défenseurs du dollar, comme Stephen Kircher, avancent habituellement l’argument des alternatives carencées : « Les rivaux potentiels du dollar sont affligés de problèmes », juge-t-il. L’euro appartient à une union monétaire dysfonctionnelle tandis que le yuan chinois est contraint par un système de contrôle des capitaux et de répression financière.

Pratiques outrancières

Cependant, il n’est pas certain que les États-Unis ne commenceront pas à sembler dysfonctionnels eux aussi. Outre les faiblesses soulignées par Stephen Roach,

le dollar américain a été dévalué de 80% depuis 1970, d’abord par l’abandon des accords de Bretton-Woods qui l’a laissé flotter au gré des marchés, puis par la Réserve Fédérale avec, d’une part, ses pratiques de taux directeurs planchers et, d’autre part, son « impression » incontinente de billets.

À cela s’ajoute une dette nationale qui s’élève maintenant à plus de 30 billions $US, soit environ 130% du PIB (23 billions $US), relève The Federalist, qui cite Erskine Bowes, directeur de la Commission sur la dette sous Barack Obama : « Les déficits sont comme un cancer, et avec le temps ils vont détruire notre pays de l’intérieur. »

Il faut dire, en contrepartie, que l’endettement des pays développés et de la Chine sont également très élevés, autant sinon plus que celui des États-Unis.

La perte de statut du greenback aurait un effet inflationniste considérable sur les États-Unis. «  Notre inflation croissante actuelle pourrait exploser plus haut simplement parce que nous serons obligés de commercer avec d’autres monnaies pour obtenir les biens que nous voulons et dont nous avons besoin, écrit Gold Alliance. Les taux d’intérêt pour les consommateurs et les entreprises américains augmenteraient probablement aussi, rendant tout plus cher, de l’achat d’une maison à la construction d’une usine, ce qui équivaut à plus d’inflation. »

« On dit qu’il y a deux façons de faire faillite : progressivement, puis soudainement, rappelle le Federalist. Ce qui ne peut pas durer éternellement va cesser – soudainement. »

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FNB : éléments de la valeur du conseil https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-elements-de-la-valeur-du-conseil/ Wed, 08 Jun 2022 11:11:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87484 FOCUS FNB - Le conseiller peut créer de la valeur pour son client s’il choisit bien ses produits.

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Les conseillers peuvent générer une certaine valeur ajoutée pour leurs clients en sélectionnant bien les fonds négociés en Bourse (FNB) pour leurs portefeuilles, ainsi qu’en évaluant certaines stratégies fiscales liées à ces titres.

C’est ce qu’on peut conclure du webinaire L’évolution des fonds négociés en Bourse et leur place dans les portefeuilles de placements, organisé par le Cercle de la finance du Québec, le 26 mai dernier.

« Les conseillers ont l’obligation de bien connaître leurs produits et leurs clients, et c’est important de bien regarder sous le capot d’un FNB » pour en comprendre les composantes et la méthodologie, a résumé en substance Alain Desbiens, Directeur FNB, Est-Canadien BMO gestion mondiale d’actifs.

Voici quelques éléments à considérer afin de possiblement ajouter de la valeur pour les clients :

D’abord, avec 1200 produits différents inscrits à une bourse canadienne, les FNB ont acquis une certaine profondeur qui permet au conseiller de construire un portefeuille qui correspond à la tolérance du risque du client.

Sur le plan financier, le conseiller peut bien entendu combiner certaines catégories d’actifs et ainsi créer un portefeuille plus efficient. Par exemple, le portefeuille peut générer davantage de rendements, mais également moins de volatilité, car pour un rendement espéré donné, l’écart type du portefeuille sera inférieur à l’écart type individuel de chacune des catégories d’actifs.

En rééquilibrant un portefeuille, soit en vendant les fonds gagnants pour acheter les fonds perdants, un conseiller peut potentiellement ajouter de la valeur de différentes manières. D’abord, si ces coûts de transaction ne sont pas trop importants, il peut générer une certaine valeur ajoutée, selon diverses études sur l’importance du rééquilibrage.

« Durant des périodes comme en mars 2020, c’est une occasion en or pour dénicher plein d’aubaines », a noté Guy Lalonde, conseiller en placement et gestionnaire de portefeuille, Financière Banque Nationale.

« Ça a un lien avec la liquidité, parce que lorsqu’on rééquilibre un portefeuille, on est souvent à contrecourant. Tout le monde est en train de vendre? On est acheteur. Tout le monde achète? On est vendeur. On a une très bonne efficience du côté transactionnel, surtout avec notre pupitre institutionnel qui travaille très bien pour nous », a-t-il ajouté.

C’est pour cette raison que Guy Lalonde choisit bien ses FNB. « Quand on gère un montant comme nous gérons, la liquidité et l’efficacité sont très importantes. Ça prend des produits qui ont une profondeur de liquidité et qui ont une profondeur de mainteneurs de marché, les authorized participants. On ne cherche pas uniquement un produit ou une idée attrayante, mais aussi toute une infrastructure qui vient en soutien au FNB en tant que produit », a précisé Guy Lalonde.

Afin d’obtenir cette profondeur, certains gestionnaires de portefeuille préfèrent uniquement négocier des FNB sur lesquels des options sont inscrites à la cote, a observé Alain Desbiens. La liquidité intrinsèque de ces derniers FNB reste évidemment liée à celle de ses actifs sous gestion. Toutefois, considérant le fait que ce genre de FNB a généralement un volume de négociation quotidien significatif, cette autre couche de liquidité est attrayante pour ces conseillers. Sur les 1283 FNB canadiens, on comptait 62 FNB sur lesquels des options d’achat ou des options de vente étaient inscrites à la fin de mai 2022, selon Valeurs mobilières TD.

Le rééquilibrage permet parfois de différer l’impôt à payer sur les titres en portefeuilles dans des comptes non enregistrés. « Avec la baisse des obligations (connue cette année), c’est une belle occasion de cristalliser les pertes, surtout qu’en 2021 on a réalisé pas mal de gains en vendant à profit des indices d’actions pour maintenir nos pondérations », a souligné Guy Lalonde.

Un client doit bien entendu tenir compte des règles fiscales relatives aux pertes apparentes, comme l’indiquait Laurent Boukobza, Vice-Président, stratège en FNB, chez Placements Mackenzie, en marge du webinaire. Selon ces règles, lorsqu’une personne dispose d’un bien en faveur d’une personne affiliée et qu’une perte en capital est déclenchée, celle-ci sera réputée nulle si le même bien ou un bien identique est acquis par la personne (ou une personne affiliée à cette dernière) dans une période débutant 30 jours avant la disposition et se terminant 30 jours après. Deux FNB suivant le même indice, même émis par des manufacturiers différents, peuvent ainsi être considérés comme des biens identiques, ajoute Alain Desbiens.

Parmi les nombreux éléments de vérification diligente d’un FNB, les panélistes ont souligné toutes les considérations par rapport aux devises. Certains FNB d’actions internationales sont couverts en dollars canadiens et d’autres ne le sont pas. Considérant la volatilité de la paire dollar canadien ($ CA) – dollar américain et les coûts intrinsèques à la couverture de change, il peut être parfois avantageux d’éviter de couvrir le risque de change sur des FNB d’actions internationales.

« J’aime beaucoup les devises. Dans un portefeuille, c’est un beau diversificateur. La relation entre les devises et les autres catégories d’actifs est intéressante. Prenons l’exemple de 2008. C’était plus payant d’être dans les obligations de pacotille américaines durant la pire crise de crédit que d’être dans les obligations canadiennes. Pourquoi? Parce que la devise américaine a tellement augmenté durant la crise, que ça a terminé avec un rendement positif pour l’année », a illustré Guy Lalonde.

Dans les catégories d’actifs moins volatiles, comme les obligations, on vise généralement au contraire à obtenir une couverture de change. « L’exposition à la devise va augmenter la volatilité de la catégorie d’actif. L’espérance de rendement ne sera pas beaucoup plus élevée, mais la volatilité peut augmenter de 2 à 5 fois par rapport à  une exposition purement locale (en raison de la volatilité des devises). Si on se réfère à une frontière efficiente de Markowitz, avec un portefeuille qui est sous optimal : on aura peu d’espérance de rendement supplémentaire, mais une volatilité pas alléchante », a expliqué Jean-François Giroux, gestionnaire de portefeuille et chef IGP – Canada, équipe Solutions multiactifs, chez Gestion de placements Manuvie.

Étant donné que les deux tiers des actifs de clients sont dans des comptes non enregistrés, des émetteurs de FNB ont conçu des fonds qui sont à la fois pertinents sur le plan financier et qui peuvent répondre à certains impératifs fiscaux.

« Il y a presque 20 % des actifs des firmes de courtage qui sont en dollars américains (US). Chez BMO par exemple, on a lancé des solutions canadiennes, libellés en dollars US, pour les comptes taxables, afin d’éviter de devoir remplir le formulaire T1135 et ainsi éviter l’impôt successoral américain », a ajouté Alain Desbiens. Devant la multiplication des stratégies de FNB et des options, entre autres sur le plan de la couverture du risque de change, il est donc encore plus important pour un conseiller de comprendre tous les rouages des FNB qu’il offre à ses clients, selon lui.

« Sur les 1200 FNB offerts au Canada, on parle de 378 FNB qui sont identifiés comme étant couverts sur la devise. On parle d’un actif de 68 G$, sur 320 G$ », a ajouté Laurent Boukobza.

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