Donald Trump – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 11 Apr 2025 11:10:21 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Donald Trump – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Droits de douane : les Canadiens personnellement touchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/droits-de-douane-les-canadiens-personnellement-touches/ Fri, 11 Apr 2025 11:10:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106716 Selon ce sondage.

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Un nouveau sondage révèle que 60 % des Canadiens affirment ressentir personnellement les effets des droits de douane imposés par les États-Unis.

Le sondage, réalisé par Léger pour l’Association d’études canadiennes, indique également que la plupart des Canadiens soutiennent que leur niveau de confiance envers les Américains a chuté à des niveaux qui n’avaient pas été vus depuis le premier mandat du président Donald Trump.

Donald Trump a imposé des droits de douane au Canada et à d’autres pays du monde, et a menacé de les augmenter si ces pays persistaient à riposter en imposant leurs propres droits de douane.

Selon le président de l’Association d’études canadiennes, Jack Jedwab, les Canadiens « estiment qu’il existe une grave rupture dans nos relations avec les États-Unis ».

Le sondage a été mené auprès de 1631 personnes du 5 au 6 avril. Il ne se voit pas attribuer de marge d’erreur, car il s’agit d’un sondage par panel.

Lors de ce coup de sonde, 60 % des répondants ont dit ressentir les effets des droits de douane américains dans leur quotidien, comparativement à 18 % qui ne se sentent pas affectés et 22 % qui ne savent pas.

Soixante-trois pour cent des Canadiens de 65 ans et plus ont déclaré ressentir les effets du conflit tarifaire, contre 57 % des Canadiens de 18 à 24 ans.

Jack Jedwab a expliqué que cela s’explique par le fait que les Canadiens de 65 ans et plus perçoivent probablement des pensions qui peuvent être affectées par les fluctuations du marché, tandis que les jeunes Canadiens font tout juste leur entrée sur le marché du travail.

À respectivement 64 % et 66 %, les Ontariens et les Albertains étaient les plus susceptibles de déclarer ressentir les effets des droits de douane. Quarante-neuf pour cent des Québécois ont répondu qu’ils ressentaient les effets.

Jack Jedwab a avoué ne pas comprendre pourquoi le taux était plus faible chez les répondants québécois, parlant d’une « aberration ».

De l’avis de la plupart des répondants au sondage, le Canada devrait riposter aux droits de douane de Donald Trump. Toutefois, la manière de riposter divise les Canadiens.

Avec 17 % d’appui, l’idée d’imposer des droits de douane réciproques « dollar pour dollar » était l’option la plus populaire parmi les participants au sondage, suivie de « sanctions ciblées sur l’énergie, les matières premières, etc. ».

La réduction des échanges commerciaux avec les États-Unis recevait l’appui de 9 % des répondants, tandis que 8 % des participants priorisaient une augmentation des échanges commerciaux avec d’autres pays.

Le sondage suggère que seulement 5 % des répondants croient que le Canada ne devrait pas riposter, qu’il devrait ignorer les droits de douane ou en être indifférent. Léger indique que les réponses étaient largement uniformes, quel que soit le niveau de revenu.

Plus de 50 % des Canadiens ont déclaré qu’ils ne faisaient pas confiance aux Américains. En comparaison, seuls 26,5 % des Canadiens ont dit la même chose pendant le mandat de Joe Biden.

À 34 %, les partisans conservateurs étaient les plus susceptibles d’affirmer faire confiance aux Américains, contre seulement 4 % des partisans du Bloc québécois.

Soixante-deux pour cent des partisans libéraux ont affirmé ne pas faire confiance aux Américains, tout comme 60,7 % des partisans du Nouveau Parti démocratique.

Au début de septembre 2020, pendant le premier mandat de Donald Trump, 66 % des Canadiens disaient ne pas faire confiance aux Américains.

« Ce niveau de méfiance ne me semble pas propice à la poursuite des négociations en vue d’un meilleur accord [commercial] », a mentionné Jack Jedwab.

« Je pense que le dialogue reste essentiel et qu’il est crucial de maintenir une communication ouverte. Si la situation ne peut être réglée entre les responsables politiques, la société civile a peut-être un rôle à jouer en mobilisant ses homologues américains pour maintenir la communication et éviter que la méfiance ne s’aggrave. »

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Les tarifs de Donald Trump font chuter la Bourse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-tarifs-de-donald-trump-font-chuter-la-bourse/ Mon, 07 Apr 2025 17:34:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106639 Le président américain invite à la patience.

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Les tarifs douaniers imposés par Donald Trump ont engendré une véritable tempête boursière. Alors que le président américain invite à la patience, les marchés enregistraient de nouvelles baisses lundi matin, rapporte Radio-Canada.

« Ne soyez pas faible ! Ne soyez pas stupides ! Ne soyez pas un PANICAN (un nouveau parti basé sur des personnes faibles et stupides !) Soyez forts, courageux et patients, et la GRANDEUR en sera le résultat ! », a-t-il ainsi écrit sur son réseau social TRUTH Social.

À l’ouverture des marchés, lundi, la bourse a reculé de près de 3 %. Dans les premiers échanges, le Dow Jones accusait un recul de 2,85 %, l’indice élargi S&P 500 perdait 3,24 % et l’indice Nasdaq 3,91 %. Et ceci n’est que la suite d’une semaine déjà mouvementée sur Wall Street.

Le Canada ne fait pas figure d’exception, puisque l’indice composé S&P/TSX ouvrait en baisse lundi de près de 4 %.

À la fermeture des marchés, le 4 avril, les principaux indices boursiers nord-américains enregistraient des baisses conséquentes par rapport à leur récent sommet avec :

  • -10,1 % pour le S&P/TSX
  • -14,9 % pour le Dow Jones
  • -17,4 % pour le S&P 500
  • Et -22,3 % pour le Nasdaq.

Le cours du pétrole a également plongé sous les 60 $ US le baril. Même si cela n’a pas duré, c’est la première fois depuis 2021 que le prix du baril descend sous cette barre.

Côté mondial, les bourses japonaises et européennes pâtissent également des tarifs et menaces de guerre commerciale. À Tokyo, l’indice Nikkei 225 a perdu près de 8 % peu après l’ouverture des marchés et l’indice paneuropéen Eurostoxx 600 a chuté d’environ 5 % à la mi-journée de vendredi.

En l’espace de quelques jours, 2340 milliards de dollars canadiens sont ainsi partis en fumée en Europe.

Le président américain, qui a imposé un taux universel de 10 % de taxe sur tous les produits importés par son pays, estime de son côté que ces baisses étaient nécessaires et affirme que ces mesures ont rendu les États-Unis plus forts. Il a déjà annoncé qu’il comptait même relever ce taux pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20 %) et la Chine (34 %).

Les économistes tentent de prédire l’impact des tarifs. Dans sa lettre annuelle aux investisseurs, le directeur général de la banque américaine J. P. Morgan Chase, Jamie Damon, prédit déjà une hausse de l’inflation. S’il n’ose pas encore parler de récession, il prédit toutefois un ralentissement de la croissance. Il estime également que d’éventuelles mesures de rétorsion de la part d’autres pays sont à prévoir, qui pourraient impacter la confiance des investisseurs et le taux de change du dollar américain.

Pour le moment, seule la Chine a annoncé ses propres droits de douane sur les importations américaines qui s’élèvent à 34 %. L’Europe prépare aussi une réponse. Les ministres européens du Commerce extérieur se sont réunis lundi au Luxembourg pour s’adapter à ce « changement de paradigme ».

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Tarifs douaniers : cette fois, Donald Trump épargne le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/tarifs-douaniers-cette-fois-donald-trump-epargne-le-canada/ Thu, 03 Apr 2025 11:51:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106588 Contrairement au reste du monde…

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La Maison-Blanche affirme que le Canada et le Mexique sont exemptés des nouveaux droits de douane « réciproques » annoncés mercredi par le président américain Donald Trump.

Washington a précisé que les deux pays restaient soumis aux droits de douane annoncés précédemment et que le président avait lié à la circulation du fentanyl aux frontières.

Cela signifie, selon une fiche d’information du bureau de Donald Trump, que les marchandises importées dans le cadre de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) ne seront pas soumises à des droits de douane, tandis que celles qui ne sont pas visées par l’entente seront assujetties à des droits de douane de 25 %. L’énergie et la potasse « non conformes à l’ACEUM » seront toujours touchées par des droits de douane de 10 %.

Le Canada n’a pas été inclus dans la longue liste dévoilée par Donald Trump mercredi après-midi, qui indique les niveaux des droits de douane auxquels la plupart des autres pays seront soumis à compter de jeudi.

Donald Trump a également annoncé qu’il maintiendrait jeudi les droits de douane de 25 % annoncés précédemment sur les importations d’automobiles.

Donald Trump a déclaré qu’il imposerait des droits de douane « réciproques » en augmentant les droits de douane américains pour qu’ils correspondent aux taux appliqués par les autres pays sur les importations.

En réaction à ces annonces, le premier ministre canadien sortant, Mark Carney, a dit aux journalistes que ces mesures du président vont changer « le système du commerce international d’une manière fondamentale ».

Mark Carney, qui a mis sur pause sa campagne électorale pour reprendre ses habits de chef d’État, s’est adressé brièvement aux médias mercredi soir, à Ottawa, après une rencontre du conseil sur les relations canado-américaines.

Il doit rencontrer prochainement son comité du Cabinet chargé des relations avec les États-Unis et s’entretenir jeudi avec ses homologues provinciaux et territoriaux.

« Après tout cela, il y aura une réponse canadienne », a évoqué Mark Carney, rappelant que des droits de douane de 25 % sont aussi imposés sur les importations canadiennes d’acier et d’aluminium aux États-Unis.

L’administration américaine laisse planer d’autres menaces tarifaires sur les secteurs pharmaceutique, du bois d’œuvre et des semi-conducteurs, a soulevé Mark Carney.

« Il y aura des impacts sur des millions de Canadiens et Canadiennes à travers le pays. Nous allons lutter contre ces tarifs. Nous nous battons contre les tarifs américains. Dans une crise, ce qui est important, c’est de réunir et d’agir avec de la force. Ça, c’est le plan du gouvernement », a-t-il ajouté.

Le président de l’Union des producteurs agricoles, Martin Caron, qui est membre du conseil du premier ministre sur les relations canado-américaines, demande « d’être stratégique » s’il est question d’imposer des droits de douane de rétorsion de la part du Canada.

« On sent qu’il y a une évaluation présentement au niveau du Canada pour réévaluer et dire : si on met des contre-tarifs, il faut juste faire attention pour ne pas s’impacter nous autres mêmes directement », a affirmé Martin Caron en entrevue.

Il souhaite que la réponse canadienne comprenne des programmes d’aide directe aux agriculteurs et travailleurs de l’agroalimentaire.

Sur le réseau social X, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a d’ailleurs souligné que Donald Trump « a de nouveau expressément menacé les produits agricoles sous gestion de l’offre (produits laitiers, œufs et volaille), mais sans imposer de tarifs supplémentaires ».

En mêlée de presse, Yves-François Blanchet a aussi déploré le maintien des droits de douane « illégaux » sur le bois d’œuvre et l’aluminium, deux secteurs économiques importants au Québec.

« Ça fait quand même mal. […] Mais on comprend a priori que ça aurait pu être pire », a déclaré le chef bloquiste, qui promet une « réaction beaucoup plus complète » jeudi matin, après une analyse plus approfondie de ce qui a été annoncé.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a affirmé que les signaux envoyés mercredi par la Maison-Blanche étaient positifs et reflétaient ses efforts pour défendre la cause du Canada lors de rencontres avec des responsables de l’administration Trump et d’entrevues avec les médias américains.

« Tout cela est une question de relations, a dit Doug Ford. J’ai toujours pensé qu’entre les entreprises et le gouvernement, il est essentiel de construire une relation. Je crois que nous l’avons établie. »

Le premier ministre du Québec, François Legault, qui revient d’une mission économique en Allemagne, prévoit réagir jeudi après-midi, lors d’un point de presse à Montréal, à la suite de la rencontre des premiers ministres.

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Économie canadienne : janvier 2025 a été positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-canadienne-janvier-2025-a-ete-positif/ Mon, 31 Mar 2025 11:08:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106507 Selon Statistique Canada.

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L’économie canadienne a connu un bon départ en janvier, mais les premiers signes indiquent une stagnation de la croissance en février, en raison des conditions hivernales rigoureuses et de la menace imminente de droits de douane.

Statistique Canada a annoncé vendredi que le produit intérieur brut réel avait augmenté de 0,4 % en janvier, mais les estimations préliminaires de l’agence pour février laissent entrevoir une croissance stagnante pour le mois.

« Nous fonçons droit dans le mur », a indiqué lors d’une entrevue Andrew DiCapua, économiste principal à la Chambre de commerce du Canada.

Statistique Canada a souligné que la croissance de janvier était principalement attribuable à l’essor des secteurs du pétrole et du gaz, des carrières et des mines, tandis que le commerce de détail a connu une contraction.

Les secteurs de la fabrication, des services publics et de la construction ont tous enregistré une croissance en janvier et le secteur des services a également progressé de 0,1 %, a précisé l’agence fédérale.

Selon Andrew DiCapua, la hausse des secteurs manufacturier et de l’extraction pétrolière et gazière au cours des deux derniers mois concorde avec la hausse des exportations canadiennes vers les États-Unis.

« Ce sont des secteurs touchés par les droits de douane, et cette hausse de l’activité économique est tout à fait logique, a-t-il expliqué. Mais cela va nous nuire dans les mois à venir. »

Andrew Grantham, économiste principal à la Banque CIBC, a mentionné vendredi dans une note à ses clients que le ralentissement observé en février était probablement lié aux conditions hivernales rigoureuses observées au Canada et à la fin du congé de TPS d’Ottawa au milieu du mois.

La hausse observée en janvier, en revanche, pourrait s’expliquer par le fait que les entreprises canadiennes ont devancé les droits de douane américains, qui ont été régulièrement évoqués au cours du mois avant d’entrer partiellement en vigueur en mars.

« Nous prévoyons que les droits de douane auront un impact négatif plus marqué sur le PIB en mars et au deuxième trimestre », a expliqué Andrew Grantham.

Les études de la Banque du Canada indiquent que la confiance des consommateurs et des entreprises chute fortement face aux droits de douane.

Ces derniers devraient peser sur les dépenses et les investissements dans les mois à venir, freinant la croissance au-delà de l’impact des droits de douane eux-mêmes, juge Andrew DiCapua.

Le président américain Donald Trump a lancé la guerre commerciale avec le Canada début mars en imposant des droits de douane généraux sur les produits canadiens, bien que diverses exemptions et pauses aient été mises en place par la suite. Il a ensuite imposé, le 12 mars, des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium entrant aux États-Unis et a menacé d’imposer une série de droits de douane « réciproques » généralisés à compter du 2 avril.

Donald Trump a signé mercredi un décret imposant une nouvelle vague de droits de douane sur les automobiles fabriquées hors des États-Unis.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a laissé entendre jeudi, après un appel avec le secrétaire au Commerce de Donald Trump, que certaines voitures fabriquées au Canada pourraient bénéficier d’une exemption si elles utilisent principalement des pièces américaines.

Le premier ministre Mark Carney, qui s’est entretenu avec le président américain pour la première fois par téléphone vendredi matin, a mentionné jeudi que le Canada devait « réinventer fondamentalement son économie » et que l’ère d’intégration commerciale étroite avec les États-Unis était révolue.

Du pain sur la planche

Selon Andrew DiCapua, le Canada pourrait, dans certains secteurs, « intensifier sa production » pour atténuer l’impact de la guerre commerciale, mais que la tâche sera ardue pour l’industrie automobile et d’autres secteurs étroitement liés aux États-Unis.

La Banque du Canada a indiqué qu’elle modifierait sa méthode de fixation de son taux d’intérêt de référence dans les mois à venir, se concentrant sur l’élaboration d’une politique monétaire adaptée à un éventail de risques plutôt que sur une seule projection probable pour l’économie.

Le gouverneur Tiff Macklem a averti que la banque centrale ne pouvait pas s’appuyer simultanément sur une faible croissance et une hausse de l’inflation liée au conflit tarifaire.

Marc Ercolao, économiste à la Banque TD, a précisé vendredi dans une note à ses clients que l’économie canadienne présente des « risques de baisse évidents » en raison de l’intensification de la guerre commerciale. Il a ajouté que la Banque du Canada a du pain sur la planche.

La banque centrale a abaissé son taux directeur de 25 points de base à 2,75 % plus tôt ce mois-ci.

Vendredi après-midi, les marchés monétaires estimaient à 65,6 % la probabilité d’un maintien des taux d’intérêt lors de la prochaine décision de la Banque du Canada, le 16 avril.

Marc Ercolao a affirmé que la TD s’attendrait, « selon des hypothèses raisonnables », à deux baisses d’un quart de point lors des deux prochaines réunions afin de préparer l’économie au conflit commercial.

« Cela pourrait changer si l’administration américaine revient sur son projet de droits de douane, mais cela semble peu probable à ce stade », a-t-il déclaré.

Andrew DiCapua s’attend à ce que la Banque du Canada suspende son cycle de baisse des taux en avril, mais, si les données économiques à venir commencent à montrer des signes indiquant que le Canada pourrait se diriger vers une récession, la banque centrale pourrait devoir procéder à des réductions « beaucoup plus draconiennes » du taux directeur.

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Incertitude économique : comment tirer parti de la volatilité des marchés ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/incertitude-economique-comment-tirer-parti-de-la-volatilite-des-marches/ Wed, 26 Mar 2025 11:05:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106237 C’est le temps de revoir sa stratégie d’investissement, selon un expert.

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L’année 2025 a débuté sous le signe de la turbulence : imposition de tarifs douaniers par l’administration Trump, réplique du Canada par des contre-tarifs, soubresauts de la Bourse face aux nouvelles politiques de la Maison-Blanche.

Face à cette actualité brûlante, les investisseurs doivent éviter la panique et garder le cap sur le long terme.

Selon Aaron Young, directeur exécutif et responsable de la gestion des portefeuilles clients chez CIBC Gestion mondiale d’actifs, il est même possible de transformer ces turbulences en occasions d’investissement.

 

« La volatilité, en soi, n’est pas nécessairement une mauvaise chose pour nous en tant que gestionnaires actifs, explique-t-il. Elle offre davantage de marges de manœuvre sur le marché », a-t-il expliqué dans un article publié dans le Globe and Mail.

 

En effet, les fluctuations permettent aux gestionnaires expérimentés de saisir des occasions d’achat à prix avantageux et de restructurer les portefeuilles de manière optimale.

Le contexte actuel des taux d’intérêt, qui sont à la baisse, crée selon Aaron Young un environnement plus équilibré et stable pour les investisseurs. Cette nouvelle configuration du marché modifie la donne pour les placements à revenu fixe. Une obligation offrant aujourd’hui un rendement nominalement plus faible pourrait malgré tout procurer un rendement réel équivalent ou supérieur à celui d’une obligation à rendement plus élevé d’il y a quelques années, car l’inflation érode moins rapidement sa valeur.

La discipline comme stratégie gagnante

Face aux fluctuations du marché, les experts sont unanimes : la précipitation est mauvaise conseillère. Au lieu de multiplier les changements de cap, les investisseurs ont tout intérêt à rester disciplinés et à se concentrer sur les fondamentaux, rappelle Aaron Young.

Michael Keaveney, vice-président des solutions de gestion chez CIBC Gestion d’actifs, recommande particulièrement la mise en place d’un plan d’investissement régulier, avec des versements constants à fréquence hebdomadaire, bihebdomadaire ou mensuelle. « Ainsi, vous ne redoutez plus autant la volatilité : si les marchés baissent un peu et que vous investissez régulièrement, vous profitez d’une occasion d’achat à moindre coût, explique-t-il. L’avantage psychologique d’un plan d’investissement régulier est qu’il fait de la volatilité votre alliée. »

Le rôle essentiel des conseillers

Dans ce contexte incertain, les conseillers en services financiers jouent un rôle déterminant. Au-delà de leur expertise technique, ils agissent comme de véritables « coachs comportementaux », selon l’expression de Michael Keaveney.

« En période d’incertitude, ils peuvent vous ramener aux principes fondamentaux de l’investissement, vous rappeler vos objectifs et ce vers quoi vous travaillez, souligne-t-il. C’est précisément dans ces périodes d’incertitude que les conseillers démontrent leur vraie valeur. »

Ils peuvent également aider à adapter les plans financiers aux objectifs personnels des clients et à saisir les occasions qui émergent lorsque le marché évolue.

En définitive, l’incertitude économique, loin d’être un obstacle insurmontable, peut devenir un tremplin pour les investisseurs disciplinés et bien conseillés. Une leçon particulièrement précieuse en ces temps mouvementés.

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Mark Carney couronné chef du PLC https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/mark-carney-couronne-chef-du-plc/ Sun, 09 Mar 2025 23:42:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106065 Il prend les rênes du Parti libéral dès le premier tour.

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L’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a succédé dimanche à Justin Trudeau, après avoir été facilement élu à la tête du Parti libéral du Canada en raflant 85,9 % des points dès le premier tour de scrutin.

La victoire de Mark Carney, qui sera du même coup propulsé comme premier ministre du Canada dans les prochains jours, a été annoncée sous des cris de joie et des applaudissements de près de 2000 militants libéraux gonflés à bloc lors de l’événement de clôture de la course à la direction du Parti libéral du Canada.

« Je vais travailler jour et nuit avec un seul objectif : celui de bâtir un pays plus fort pour tous », leur a-t-il promis dès le début de son discours de victoire.

Il a énuméré les différentes expériences qui l’ont, au cours de son parcours, emmené à conseiller différents gouvernements. « J’ai l’impression que tout dans ma vie m’a aidé à me préparer pour ce moment », a-t-il déclaré.

Il a remercié le premier ministre sortant, Justin Trudeau, qu’il a présenté comme une source d’inspiration pour ce qui l’attend.

Une bonne partie de son discours s’adressait à l’administration américaine de Donald Trump, qui a plongé le Canada dans une guerre tarifaire.

« Les Américains veulent nos ressources, notre eau, notre territoire, notre pays. Pensez-y ! Ça va détruire notre façon d’être », a-t-il soutenu en promettant de tenir tête à cette menace.

Le lieutenant politique des libéraux pour le Québec, Jean-Yves Duclos, a dit avoir « été impressionné » par le discours de Mark Carney. « Il parle d’une manière que moi, comme économiste, je vois être très bonne pour […] l’économie, pour les travailleurs au Canada », a commenté celui qui voulait que Mark Carney l’emporte.

L’ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland a terminé deuxième dans la course à la chefferie, loin derrière avec 8 % des points. Suivaient la députée libérale Karina Gould (3,2 %) et l’homme d’affaires montréalais Frank Baylis (3,0 %).

Chrystia Freeland a réagi à sa défaite, déclarant aux journalistes qu’elle accordait son appui, pour l’avenir du parti, à Mark Carney qui détient « un mandat très, très fort ».

« En décembre, on disait que c’était la fin du Parti libéral et que les conservateurs allaient évidemment gagner. Aujourd’hui, c’est évident qu’on va gagner », a lancé celle qui promet d’être candidate aux prochaines élections.

Celle qui a terminé troisième, Karina Gould, a promis de continuer de « pousser » pour « de nouvelles idées, de grandes idées », comme elle estime l’avoir fait durant sa campagne à la chefferie.

« Ce que j’adore du Parti libéral, c’est que nous sommes la grande tente rouge. Nous sommes le parti où il peut y avoir des différences d’opinions », croit-elle.

Quant à Frank Baylis, il a qualifié de « bon » pour le parti l’élection de Mark Carney, « une grande vedette ».

« Moi, je commençais vraiment à zéro. J’étais méconnu, pas connu du tout », a-t-il dit à La Presse Canadienne en expliquant sa défaite.

L’annonce de la victoire de Mark Carney faisait suite à un discours électrisant de l’ancien premier ministre Jean Chrétien qui a soulevé la foule.

Le Canada doit être reconnaissant au président américain Donald Trump, a notamment déclaré Jean Chrétien.

« Il nous a unis comme jamais auparavant », a-t-il lancé devant les militants loin de retenir leur joie. Jean Chrétien a ensuite blagué qu’il soumettrait la candidature de Donald Trump à l’Ordre du Canada.

Des adieux à Justin Trudeau

Plus tôt durant la soirée, le premier ministre Justin Trudeau a été applaudi chaleureusement en montant sur scène. Les militants, élus et bénévoles qui forment la famille libérale lui faisaient leurs adieux comme chef de leur formation politique.

Justin Trudeau a remercié ses enfants pour leur patience, au cours de la dernière décennie où il a été premier ministre, rôle qu’il s’apprête à quitter.

« C’est vous qui m’avez inspiré », a-t-il dit au cours d’un discours durant lequel des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « libéral » et « Canada » étaient brandies allègrement dans la foule.

Il s’est dit « extrêmement fier » de ce que son gouvernement a fait dans les dix dernières années pour la classe moyenne et ceux qui travaillent à la joindre, reprenant le vocabulaire de la campagne qui l’a propulsé au pouvoir en 2015.

Justin Trudeau a affirmé que, « en tant que progressistes », les libéraux savent qu’il y a toujours plus à faire pour rendre le pays « encore meilleur » non pas parce qu’il y a « une opportunité et donc une responsabilité » de s’assurer que le Canada reste « le meilleur pays au monde ».

Le Canada croit, a-t-il énuméré, que « personne ne devrait être laissé derrière » et que tous devraient avoir sa chance de réussir, qui refuse « le faux dilemme » entre une économie forte et la protection de l’environnement, qui embrasse la réconciliation, qui fait rayonner sa culture, qui fait vivre la langue française et qui se réjouit de sa diversité.

« Nous sommes un pays qui célèbre le droit de chaque personne d’être qui il veut être, de prier qui il veut prier, et d’aimer qui il veut aimer, a dit Justin Trudeau sous les cris de joie. Nous sommes un pays qui défendra toujours le droit des femmes de choisir. »

Sa fille adolescente, Ella Grace, l’avait précédé au micro pour l’accueillir sur scène. Elle a déclaré, dans sa propre allocution, être « fière » d’avoir vu son père se « battre pour ceux qui sont dans le besoin ».

« Je dois admettre que j’ai hâte de le voir plus souvent à la maison, et moins souvent en ligne », a-t-elle dit en faisant référence aux réseaux sociaux.

Sentiments doux-amers

Un peu plus tôt, plusieurs libéraux avaient confié à La Presse Canadienne être enthousiastes face au nouveau chapitre qui s’ouvre pour le PLC, mais aussi ressentir de la tristesse de dire « au revoir » à Justin Trudeau.

« Je lui serai éternellement reconnaissant pour ce qu’il m’a permis de faire, d’accomplir comme ministre, puis ce qu’il a fait pour le Canada et même pour le monde », a dit le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault.

Justin Trudeau, qui aura été premier ministre pendant une décennie, était chef du PLC depuis 2013.

La députée d’Ottawa-Vanier, Mona Fortier, a précisé avoir eu « plus de peine le 6 janvier », jour où Justin Trudeau a annoncé son intention de démissionner.

« Ça a été vraiment difficile de le voir annoncer son départ. Alors, aujourd’hui, je pense qu’il faut continuer à célébrer tout le travail qu’il a fait au cours des dix dernières années », a ajouté celle qui préside le comité de la plateforme libérale pour les prochaines élections.

Les spéculations vont bon train à Ottawa selon lesquelles le vainqueur déclencherait des élections anticipées dans les semaines à venir.

Mark Carney n’a pas offert d’éclaircissements à ce sujet, dimanche soir, puisqu’il a évité de répondre aux questions des journalistes qui tentaient tant bien que mal de l’interroger alors qu’il descendait de scène.

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Tarifs douaniers : Donald Trump recule https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/tarifs-douaniers-donald-trump-recule/ Fri, 07 Mar 2025 15:01:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106052 Le Canada met fin à la deuxième vague de droits de douane.

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Le ministre fédéral des Finances, Dominic LeBlanc, annonce que le Canada suspend la deuxième vague de droits de douane « de rétorsion » après que Donald Trump a signé un décret visant à suspendre certains nouveaux droits de douane sur le Canada et réduire les prélèvements sur la potasse à 10 %.

Le ministre LeBlanc a indiqué sur les réseaux sociaux jeudi après-midi que le Canada n’appliquerait pas les droits de douane de rétorsion prévus sur des produits américains d’une valeur de 125 milliards $ et qu’il continuerait à faire pression sur l’administration Trump pour qu’elle supprime tous les droits de douane.

Les détails du décret de Donald Trump, lus jeudi dans le bureau Ovale, lient l’allègement tarifaire au maintien de l’acheminement de pièces automobiles conformes à l’Accord Canada-États-Unis-Mexique, connu sous le nom d’ACEUM, et à l’aide aux agriculteurs qui ont besoin de potasse pour l’engrais. Il a rempli une promesse faite par le président après une conversation avec les trois grands constructeurs automobiles — Stellantis, Ford et General Motors — mercredi.

Une déclaration explicative publiée par la Maison-Blanche a indiqué qu’il n’y aurait pas de droits de douane sur les marchandises en provenance du Canada et du Mexique qui réclament et remplissent les conditions pour bénéficier de la préférence ACEUM.

L’avocat spécialisé en droit commercial William Pellerin, associé chez McMillan LLP à Ottawa, a déclaré que, selon lui, le dernier décret signifie que tous les biens, automobiles et autres, qui répondent aux exigences des règles d’origine de l’ACEUM, seront exemptés de droits de douane.

Cependant, les exigences en matière de règles d’origine peuvent être complexes dans le cadre de l’accord commercial.

Les marchés sont en ébullition depuis que le président Trump a mis à exécution mardi sa menace d’imposer des droits de douane à l’échelle de l’économie canadienne et mexicaine, avec une taxe plus basse de 10 % sur l’énergie canadienne.

Ottawa a répondu aux droits de douane de Donald Trump en imposant des droits de douane de rétorsion sur 30 milliards $ de marchandises américaines le même jour. La deuxième vague de taxes canadiennes devait entrer en vigueur 21 jours plus tard.

« Ce n’est pas le moment de se réjouir, a déclaré Matthew Holmes, chef des politiques publiques de la Chambre de commerce du Canada. L’économie n’est pas un jouet avec lequel on peut jouer. Les menaces constantes et l’incertitude économique ont fait des ravages. »

Justin Trudeau a averti jeudi que le Canada « continuera à être dans une guerre commerciale lancée par les États-Unis dans un avenir prévisible ».

Donald Trump a déclaré qu’il y aurait « une petite interruption à court terme », mais il ne pense pas que ce soit « une grosse interruption ».

Plus tôt jeudi, le président Trump a publié sur les réseaux sociaux que le Mexique bénéficierait d’une pause d’un mois sur les tarifs douaniers pour la plupart des importations. Mais il semble que le décret exécutif lié au Mexique signé par Donald Trump soit similaire à l’allègement tarifaire dont a bénéficié le Canada.

Le premier ministre Justin Trudeau et Donald Trump se sont entretenus mercredi lors d’un appel que le premier ministre a qualifié de « coloré » et que le Wall Street Journal a qualifié de « passionné » et « contenant des grossièretés ».

Le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a déclaré à la chaîne d’information économique CNBC plus tôt jeudi qu’il pensait qu’un accord était qu’un accord était probable parce que le Canada avait fait un travail « énorme » sur le fentanyl.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a déclaré que son gouvernement poursuivait l’application d’une surtaxe de 25 % sur l’électricité expédiée à 1,5 million d’Américains au Minnesota, à New York et au Michigan à partir de lundi.

L’anéantissement du pacte commercial continental

La guerre commerciale de Donald Trump a essentiellement anéanti le pacte commercial continental, ont déclaré mercredi les architectes canadiens et mexicains de l’ACEUM. Le négociateur en chef du Canada, Steve Verheul, et le négociateur en chef du Mexique, Ken Smith Ramos, ont expliqué que les droits de douane dévastateurs avaient techniquement suspendu l’accord commercial.

« Avec des droits de douane de 25 %, cela fait un trou complet dans l’accord commercial », a déclaré mercredi Steve Verheul. Cela le rend pratiquement inutile pour nous. En fait, cela laisse le Canada et le Mexique dans une situation bien pire que n’importe quel autre pays au monde, pratiquement. »

Mercredi, Donald Trump a annoncé l’exemption tarifaire d’un mois pour tous les véhicules échangés dans le cadre de l’ACEUM après avoir discuté avec les trois grands constructeurs automobiles — Stellantis, Ford et General Motors.

Donald Trump a fait avancer les prélèvements en utilisant la loi sur les pouvoirs d’urgence économique internationale — une loi de sécurité nationale qui lui donne le pouvoir de contrôler les transactions économiques — après avoir déclaré l’état d’urgence sur le fentanyl à la frontière nord.

Les données des douanes et de la protection des frontières des États-Unis montrent que seul un petit volume de fentanyl traverse illégalement les États-Unis depuis le Canada.

Steve Verheul a affirmé mercredi que l’utilisation du fentanyl comme excuse pour imposer des droits de douane au Canada était injustifiée. « Absolument rien de tout cela n’est nécessaire. »

Steve Verheul et Ken Smith Ramos ont été des personnages clés des négociations commerciales lorsque l’ACEUM a été négocié sous la première administration Trump pour remplacer l’Accord de libre-échange nord-américain. Donald Trump l’a décrit à l’époque comme le « meilleur accord que nous ayons jamais conclu ».

Steve Verheul et Ken Smith Ramos se sont associés à un cabinet d’avocats mondial et à Kevin Brady, un républicain du Texas et ancien président du comité des voies et moyens de la Chambre des représentants, pour former la Coalition pour le commerce nord-américain.

L’objectif de la coalition est de défendre l’ACEUM alors que l’administration Trump commence à mettre en œuvre un programme massif de droits de douane.

Donald Trump a ordonné des droits de douane de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis à partir du 12 mars — des droits de douane qui, comme l’a confirmé la Maison-Blanche, s’ajouteraient aux autres droits imposés au Canada. Donald Trump a signé un décret exécutif pour mettre en œuvre des « droits de douane réciproques » à partir du 2 avril.

Le président a déclaré jeudi que ces droits de douane étaient toujours en vigueur.

Les autres cibles potentielles d’une augmentation des droits de douane comprennent les automobiles, le cuivre, le bois d’œuvre et les produits agricoles.

« Les États-Unis ne sont plus un partenaire commercial fiable »

Certains ont avancé que les droits de douane visant le Canada et le Mexique étaient destinés à ébranler ces pays avant la révision obligatoire de l’ACEUM en 2026.

Les architectes de l’accord affirment que le meilleur scénario serait que le Canada, le Mexique et les États-Unis acceptent de modifier l’accord, même si cela semble peu probable, compte tenu de l’environnement géopolitique actuel.

« Les Canadiens pensent que les États-Unis ne sont plus un partenaire commercial fiable », a déclaré Steve Verheul lors du lancement de la coalition à Washington.

– Avec des dossiers de Kyle Duggan et Sarah Ritchie à Ottawa

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Le ministre Girard déposera son budget le 25 mars https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-ministre-girard-deposera-son-budget-le-25-mars/ Thu, 06 Mar 2025 12:10:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106021 Quelles seront ses propositions pour combler le déficit record?

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Le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, a annoncé mercredi qu’il présentera son budget 2025-2026 le 25 mars prochain.

Il a indiqué dans une publication sur le réseau social X en soirée que «ce sera l’occasion de présenter notre plan pour soutenir le Québec face à l’incertitude économique».

En novembre dernier, le ministre Girard avait présenté une mise à jour économique dans laquelle il poursuivait son ménage des dépenses fiscales afin d’éviter de creuser davantage le déficit record de 11 milliards de dollars.

Il avait notamment annoncé que les travailleurs âgés de 60 à 64 ans n’auraient plus droit au crédit d’impôt pour la prolongation de carrière, une aide fiscale qui pouvait atteindre 1540 $ par année.

Il avait alors maintenu son objectif de retourner à l’équilibre budgétaire d’ici 2029-2030. L’imposition de droits de douane de 25 % par le président américain Donald Trump sur les importations venant du Canada pourrait toutefois changer la donne.

– Avec des informations de Caroline Plante

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https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/106019/ Thu, 06 Mar 2025 12:04:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106019 Quelles seront ses propositions pour combler le déficit record?

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Le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, a annoncé mercredi qu’il présentera son budget 2025-2026 le 25 mars prochain.

Il a indiqué dans une publication sur le réseau social X en soirée que «ce sera l’occasion de présenter notre plan pour soutenir le Québec face à l’incertitude économique».

En novembre dernier, le ministre Girard avait présenté une mise à jour économique dans laquelle il poursuivait son ménage des dépenses fiscales afin d’éviter de creuser davantage le déficit record de 11 milliards de dollars.

Il avait notamment annoncé que les travailleurs âgés de 60 à 64 ans n’auraient plus droit au crédit d’impôt pour la prolongation de carrière, une aide fiscale qui pouvait atteindre 1540 $ par année.

Il avait alors maintenu son objectif de retourner à l’équilibre budgétaire d’ici 2029-2030. L’imposition de droits de douane de 25 % par le président américain Donald Trump sur les importations venant du Canada pourrait toutefois changer la donne.

– Avec des informations de Caroline Plante

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Les provinces disposent d’environ 100 G $ pour contrer les tarifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-provinces-disposent-denviron-100-g-pour-contrer-les-tarifs/ Fri, 28 Feb 2025 12:04:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105883 Selon les calculs de Desjardins.

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Les gouvernements provinciaux ont suffisamment de leviers budgétaires pour répondre à d’éventuels tarifs américains sans alourdir outre mesure le fardeau de leur dette, estime une nouvelle étude économique de Desjardins.

L’analyse publiée le 25 février prédit que les prochains budgets provinciaux seront dominés par des plans de préparation à une année 2025 marquée par l’incertitude, car les tarifs promis par le président américain Donald Trump assombrissent toutes les prévisions budgétaires.

« L’Ontario, le Québec, le Manitoba et le Nouveau‑Brunswick sont les provinces les plus directement exposées, 6 % à 8 % de leur production étant directement liée aux exportations américaines », souligne le rapport.

L’autrice de l’étude, Laura Gu, économiste senior chez Desjardins, estime en entrevue que les provinces « se dirigent vers une saison budgétaire avec le type d’incertitudes que nous n’avons pas vu depuis la pandémie ».

La Nouvelle-Écosse a inauguré la saison des budgets provinciaux la semaine dernière et a offert le premier aperçu de la façon dont les provinces se préparent aux menaces de tarifs douaniers généraux sur les exportations canadiennes vers les États-Unis.

Le ministre des Finances de cette province, John Lohr, a ainsi annoncé un « fonds de réserve » de 200 millions de dollars (M$) destiné à répondre aux éventuels tarifs américains.

Desjardins prévoit que les provinces disposeront collectivement de 100 milliards de dollars (G$) de ressources financières disponibles pour venir en aide aux industries et aux particuliers touchés par les tarifs. Le rapport s’attend à ce qu’un montant similaire soit disponible à Ottawa.

L’étude estime que les gouvernements provinciaux pourraient déployer ces fonds sans que le ratio dette nette/PIB de toutes les provinces ne dépasse 35 % — des niveaux observés pour la dernière fois pendant la pandémie de COVID-19.

Desjardins prévoit que ces chiffres se stabiliseront à 30 % dans l’ensemble des provinces au cours des deux prochaines années, sauf impact potentiel des tarifs.

Laura Gu souligne que Desjardins ne considère pas que le choc économique lié aux tarifs américains soit aussi marqué ou aussi généralisé que le ralentissement pendant la pandémie — elle compare plutôt son ampleur à la crise financière mondiale de 2008-2009.

« Il est rassurant de dire que les gouvernements provinciaux et fédéral ont la puissance de feu pour réagir, mais d’un autre côté, nous ne voyons pas la nécessité d’une relance de niveau pandémique », a-t-elle déclaré.

Les provinces devraient être « conscientes » de garder les mesures de soutien ciblées et temporaires afin de ne pas mettre en péril les progrès réalisés dans la maîtrise des niveaux d’endettement depuis la pandémie, estime Laura Gu.

Variations selon la structure économique

Avant la menace de tarifs américains, la plupart des provinces s’attendaient à une amélioration de leur situation budgétaire en 2025, dans un contexte de prévisions de reprise de la croissance économique, selon le rapport Desjardins.

L’ampleur de l’impact des tarifs sur les résultats financiers des provinces varie par ailleurs en fonction du lien entre l’économie d’une province et son secteur manufacturier et, plus généralement, les exportations américaines.

« Les secteurs non liés à l’énergie, et surtout la fabrication, devraient être les plus touchés, estime l’économiste. Cela freinerait particulièrement l’activité économique en Ontario, au Québec, au Manitoba et à l’Île‑du-Prince‑Édouard, et la croissance y serait inférieure à la moyenne nationale. »

« L’Ontario, avec ses exportations importantes d’automobiles aux États‑Unis, est particulièrement exposé, lit-on dans le rapport. Le Québec, compte tenu de ses exportations diversifiées, comme les produits miniers et forestiers et les aéronefs, est également en mauvaise posture. »

A contrario, la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse éviteraient les ralentissements les plus marqués parce qu’elles dépendent relativement moins du commerce américain.

Le rapport de Desjardins suppose également que le Canada obtiendra une exemption pour les produits énergétiques avant l’entrée en vigueur des tarifs, protégeant ainsi des pires coups l’Alberta, la Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador et, dans une certaine mesure, le Nouveau-Brunswick.

Un « scénario de base » 

L’ampleur et la portée des éventuels tarifs américains demeurent incertaines. Le Canada a obtenu une pause d’un mois, le 4 février dernier, alors que Donald Trump a signé un décret prévoyant des tarifs généraux sur les produits canadiens, bien qu’il ait ensuite imposé des tarifs supplémentaires de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium, qui devraient entrer en vigueur le 12 mars.

Étant donné cette incertitude, le scénario de base de Desjardins suppose une imposition « partielle » de tarifs de 10 % sur tous les produits à l’exception de l’énergie, de 35 % sur l’acier et de 25 % sur l’aluminium.

Ce scénario entraînerait une baisse de l’emploi total de 1 % dans les provinces les plus durement touchées, bien que Desjardins prévienne que des scénarios plus graves pourraient entraîner des pertes d’emplois « à des niveaux habituellement observés en récession » dans les provinces du centre et à l’Île-du-Prince-Édouard.

« Ce scénario pourrait faire augmenter le taux de chômage à environ 8 % à l’échelle nationale, à 10 % en Ontario et à 7,5 % au Québec », estime l’économiste.

Le Québec, l’Ontario et le Manitoba pourraient donc avoir besoin d’un soutien budgétaire plus important que les autres provinces en cas de guerre commerciale prolongée avec les États-Unis.

« Le thème de cette saison de budgets provinciaux serait de répondre à ces menaces immédiates de la manière la plus opportune possible pour éviter les conséquences économiques très graves », estime Laura Gu.

L’Alberta doit présenter son budget provincial le 27 février.

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