Le Comité sénatorial des banques et du commerce estime que dans un système bancaire ouvert, des mesures devraient être adoptées pour s’assurer que les informations financières partagées par les consommateurs soient protégées.
Au Canada, près d’un consommateur sur deux accepterait de partager des informations personnelles importantes avec son institution financière et sa compagnie d’assurance en échange de rabais ou d’avantages sur les produits ou services.
Une enquête publiée mercredi par Equifax Canada déplore que de moins en moins de Canadiens vérifient leurs états financiers, déchiquettent leurs documents personnels ou installent un logiciel de sécurité sur leur ordinateur.
La Banque Royale a démenti mercredi les informations contenues dans un article du New York Times, selon lesquelles elle aurait pu lire, écrire et supprimer des messages d'utilisateurs sur le réseau social Facebook.
Ottawa doit mettre la sécurité au sommet de ses préoccupations s’il légifère sur «le système bancaire ouvert» (open banking), mais le gouvernement Trudeau doit le faire sans freiner une innovation technologique bénéfique pour les consommateurs, plaide Brandon Dewitt, le directeur de la technologie chez MX, qui travaille avec plus de 1800 institutions financières à travers le monde pour développer des projets liés au système bancaire ouvert.
Le commissaire fédéral à la protection de la vie privée, Daniel Therrien, enquête sur les informations voulant que Statistique Canada ait demandé des informations bancaires privées à 500 000 Canadiens.
Les citoyens pourront télécharger d'ici la fin du mois une application gratuite qui viendra sensiblement accroître la sécurité de leur téléphone intelligent.