équité salariale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 09 Sep 2024 10:58:52 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png équité salariale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Royaume-Uni : plus de la moitié des femmes craignent de s’appauvrir à la retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/royaume-uni-plus-de-la-moitie-des-femmes-craignent-de-sappauvrir-a-la-retraite/ Mon, 09 Sep 2024 10:58:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102748 PLANÈTE FINANCE – Selon un rapport de Fidelity International.

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Plus de la moitié des femmes au Royaume-Uni redoutent de manquer d’argent pour maintenir leur niveau de vie à la retraite, révèle un rapport de Fidelity International sur les femmes et l’argent. L’étude met également en lumière un écart persistant entre les sexes en matière de pensions et de préparation financière.

Selon l’étude annuelle, 52 % des femmes britanniques estiment qu’elles n’auront pas suffisamment de ressources financières pour subvenir à leurs besoins à la retraite.

Face à la hausse du coût de la vie, de nombreuses femmes ont dû ajuster leurs plans financiers. Confrontée à la nécessité de prioriser les dépenses immédiates, plus d’une femme sur dix (12 %) a réduit ses contributions à son régime de retraite d’en moyenne 296 $ par mois, rapporte le magazine IFA.

L’étude révèle que 51 % des femmes actives au Royaume-Uni n’ont pas assez d’argent disponible pour épargner en vue de la retraite après avoir couvert leurs dépenses essentielles. De plus, 22 % redirigent leurs fonds vers d’autres objectifs d’épargne.

Un autre défi des femmes britanniques réside dans le manque d’information. Plus d’une travailleuse sur dix (12 %) avoue ne pas savoir comment établir des stratégies efficaces pour épargner en vue de la retraite. Elles mentionnent également avoir besoin d’un meilleur accès à l’information et de soutien à la prise de décision.

Écart entre les hommes et les femmes

L’étude met en évidence un écart important entre les pensions des hommes et des femmes. Entre 2022 et 2024, cet écart s’élevait à 43,3 % en moyenne. En 2022, il était de 41,4 %, avant de grimper à 45 % en 2023, puis de se réduire à 44,5 % en 2024.

Cet écart est particulièrement marqué chez les jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans. Dans cette tranche d’âge, les hommes possèdent presque deux fois plus d’économies de retraite que les femmes, soit 106 000 $ pour les hommes vs 54 000 $ pour les femmes.

Encourager les petites contributions

Pour Jackie Boylan, responsable du service aux investisseurs chez Fidelity International, il est crucial d’offrir aux femmes une meilleure éducation financière et des systèmes de soutien renforcés pour les aider à surmonter ces défis.

Elle souligne également l’importance d’effectuer de petites contributions régulières, car celles-ci peuvent avoir un impact important sur le capital retraite final.

Par exemple, une femme de 45 ans gagnant un salaire annuel moyen de 49 181 $ pourrait ajouter 29 050 $ à son capital retraite en augmentant ses contributions de seulement 1 %, selon l’étude. En les augmentant de 3 %, elle pourrait voir ses économies croître de 87 350 $ et de 145 600 $ avec une augmentation de 5 %.

Pour les plus jeunes, l’impact est encore plus marqué en raison de la durée de l’horizon de placement. Une femme de 25 ans gagnant le même salaire pourrait accumuler 126 350 $ supplémentaires en augmentant ses contributions de 1 %, et jusqu’à 631 350 $ en les rehaussant de 5 %.

L’étude de Fidelity International conclut qu’il n’est jamais trop tard ni trop tôt pour augmenter ses contributions à la pension. Même de petites augmentations régulières peuvent considérablement améliorer la sécurité financière à la retraite. Encourager les jeunes à épargner tôt et régulièrement, même de petites sommes, peut les aider à constituer un fonds de retraite substantiel.

Jackie Boylan encourage donc toutes les femmes à rechercher des conseils financiers et à explorer des stratégies d’épargne alternatives pour se doter d’une sécurité financière à long terme.

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Le problème des efforts d’équité salariale  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-probleme-des-efforts-dequite-salariale/ Thu, 18 Nov 2021 13:03:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83243 Les femmes sont désavantagées par l'accent mis sur le salaire médian et ne bénéficient pas de la rémunération la plus élevée.

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Les efforts visant à combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes se concentrent généralement sur les taux de rémunération médians. À cause de cela, les femmes sont plus susceptibles d’être payées près de la médiane et ne bénéficient pas d’une rémunération de haut niveau, constate une nouvelle étude de S&P Global.

La recherche s’est ainsi penchée sur l’évolution de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes au cours des 15 dernières années, et a constaté que les femmes cadres sont plus susceptibles que leurs homologues masculins d’être payées dans une fourchette étroite autour de la médiane – et moins susceptibles d’être payées à l’extrémité supérieure.

« Les entreprises se sont concentrées sur la rémunération médiane, mais comme l’extrémité supérieure de la fourchette de rémunération peut être beaucoup plus éloignée de la médiane que l’extrémité inférieure, le résultat entraîne un désavantage net pour l’équité salariale des femmes », souligne S&P Global.

Le rapport montre que, si le salaire médian a augmenté au cours des 15 dernières années, le ratio de rémunération moyen a, à l’inverse, diminué au cours de la même période.

« Dans leurs efforts pour résoudre le problème de l’équité salariale, les entreprises se sont concentrées sur une statistique – le salaire médian – tout en perdant de vue le tableau d’ensemble. Cela suggère que les entreprises se concentrent sur l’aspect optique du problème, plutôt que sur la façon de le résoudre », commente Daniel Sandberg, directeur principal de la recherche fondamentale chez S&P Global Market Intelligence, et auteur du rapport, dans un communiqué.

« Nous espérons que cette recherche met en lumière une tendance inquiétante et aide les entreprises à réévaluer leur approche pour combler l’écart de rémunération entre les sexes », ajoute-t-il.

Le rapport, qui a pris en compte plus de 80 000 dirigeants d’entreprises de l’indice Russell 3000 entre 2006 et 2020, a également noté que si la part des postes de direction occupés par des femmes a augmenté pour atteindre 19,2 % en 2020, contre 15,4 % en 2018, le chemin à parcourir pour atteindre l’égalité est encore long.

« Bien que ces progrès soient statistiquement significatifs, à ce rythme, les femmes en ont encore pour au moins une ou deux décennies avant d’atteindre la parité dans leur représentation à travers les postes de direction, conclut S&P Global. Dans les postes où la progression des femmes a été plus lente, comme celui de PDG, la parité prendra probablement encore plus de temps. »

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Bientôt une loi fédérale sur l’équité salariale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bientot-une-loi-federale-sur-lequite-salariale/ Mon, 12 Jul 2021 13:31:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81065 Elle entre en vigueur le 31 août prochain.

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C’est le 31 août prochain que la loi fédérale sur l’équité salariale entrera finalement en vigueur, a annoncé mercredi la ministre fédérale du Travail, Filomena Tassi.

La Loi sur l’équité salariale du gouvernement Trudeau avait été adoptée en décembre 2018.

La loi concerne tant la fonction publique fédérale que les entreprises privées sous juridiction fédérale qui ont au moins 10 employés.

Expliquée simplement, l’équité salariale vise à offrir une rémunération égale aux hommes et aux femmes qui font un travail d’égale valeur.

Pour vérifier s’il y a bel et bien équité, il faut déterminer les catégories d’emplois à prédominance féminine et à prédominance masculine, puis établir la valeur de chaque catégorie d’emplois, puis comparer les rémunérations.

Les écarts salariaux, qui frappent souvent les catégories d’emplois à prédominance féminine, sont ensuite corrigés et des correctifs salariaux sont versés.

La ministre fédérale du Travail a souligné que pour chaque dollar gagné par un homme, une femme gagne 89 cents.

En vertu des règles qui ont été établies, les employeurs disposeront de trois ans pour élaborer leur plan d’équité salariale. Ensuite, ils devront le mettre à jour tous les cinq ans pour garantir le maintien de l’équité.

Les correctifs salariaux devraient être versés à compter de 2024, a précisé la commissaire à l’équité salariale, Karen Jensen.

« Par le passé, les employeurs attendaient pour établir un tel plan qu’une employée ou un syndicat porte plainte parce qu’elle (ou il) ne recevait pas un salaire égal pour un travail de valeur égale », a-t-elle relevé.

« Dorénavant, en vertu de la nouvelle loi, tous les employeurs sous réglementation fédérale doivent analyser leurs pratiques de rémunération, même s’ils n’ont pas reçu une plainte, même s’ils pensent qu’il n’existe aucun écart salarial dans leur organisation », a insisté Karen Jensen.

En conférence de presse, la ministre Tassi a souligné que des études ont démontré que la COVID-19 avait frappé les travailleuses encore plus durement que les travailleurs. Les femmes ont en effet plus souvent que les hommes des emplois dans l’hôtellerie et la restauration, par exemple, et ces secteurs ont été plus durement affectés par la pandémie.

À ceux qui disent que la reprise économique post-COVID n’est pas le bon moment pour imposer une augmentation des coûts pour les employeurs, la commissaire Jensen réplique que la plupart des employeurs admettent que c’est une question de justice et que les correctifs salariaux doivent donc être apportés.

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