famille – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 13 Mar 2025 14:41:19 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png famille – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Succession : créer des liens avec la famille du client https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/succession-creer-des-liens-avec-la-famille-du-client/ Thu, 13 Mar 2025 11:32:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105859 DÉVELOPPEMENT – La préparation des héritiers est essentielle.

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Établir des relations avec la famille du client n’est pas une option, c’est une nécessité pour assurer une transmission harmonieuse du patrimoine, selon Linda Eaton et Jeff Conn, de l’Institut financier Cannon, un centre de ressource pour les professionnels de la finance aux États-Unis.

Dans cette perspective, le planificateur financier doit considérer la famille du client dans son entier et non une seule personne, signalent les experts dans un article publié sur Advisorpedia.

Cette approche permet de créer des liens avec la prochaine génération, d’instaurer la confiance et de s’assurer une place incontournable dans le futur.

Même si les interactions avec la famille du client ne génèrent pas forcément de profits immédiats, elles peuvent générer des revenus supplémentaires à long terme, précisent-ils.

Le patrimoine : un secret bien gardé

Les clients hésitent souvent à parler de leur patrimoine avec leurs enfants, car ils craignent d’influencer leur vision de la vie, leur comportement face à l’argent et leur éthique de travail, constatent Linda Eaton et Jeff Conn.

Or, ce comportement a pour effet de limiter considérablement les interactions entre les bénéficiaires de la succession et le conseiller. Ce manque de communication entre le conseiller et les héritiers est accentué par le fait que la majorité des femmes vivant en couple changent de conseiller après le décès du conjoint.

Les bénéficiaires doivent donc être impliqués dès que possible dans la discussion afin de faciliter la transition successorale et d’alléger le fardeau des enfants lorsqu’ils prennent les rênes du patrimoine familial.

Même pour les familles vivant sur des continents différents, ce lien peut être développé grâce aux nombreux outils technologiques qui facilitent les échanges à distance.

Préparer les héritiers à prendre les rênes

La gestion d’un patrimoine peut être intimidante pour les héritiers. Voici ce qu’un conseiller peut faire pour alléger leur fardeau, d’après Linda Eaton et Jeff Conn :

  • Initier les bénéficiaires aux principes de la gestion financière en amont et les outiller afin de développer leur confiance dans leurs capacités à assumer cette responsabilité ;
  • Organiser des réunions familiales efficaces qui impliquent tous les membres concernés ;
  • Créer des liens avec les enfants dès que possible, afin de développer leur littératie financière sur des sujets comme la gestion du crédit, le fonctionnement des comptes bancaires, le choix d’un régime de retraite ou le remboursement des prêts étudiants.

Établir et développer un lien avec les héritiers sont des étapes cruciales, mais souvent négligées, d’après l’article d’Advisorpedia. Une étude de PwC met en relief que moins de 49 % des héritiers conservent la relation avec le conseiller de leurs parents et que 65 % d’entre eux ne l’ont jamais rencontré.

Établir des ponts avec la prochaine génération

Adopter une approche centrée sur la famille peut ouvrir de nombreuses occasions de bâtir des relations solides avec les héritiers. Voici quelques façons de le faire :

  • Profiter de la désignation d’un bénéficiaire ou d’un fiduciaire dans la succession pour prendre immédiatement contact avec lui ;
  • Organiser des réunions familiales sans divulguer de chiffres précis, si les clients hésitent à dévoiler la valeur exacte de leur patrimoine à leurs enfants ;
  • Se présenter à l’entourage du client comme une ressource en cas d’imprévu.

Animer des réunions familiales efficaces

Bien menées, les réunions familiales peuvent améliorer la communication et l’efficacité de la prise de décisions. Elles peuvent même resserrer les liens familiaux, précisent les experts. Pour réussir :

  • Privilégiez une communication transparente et structurée avec les membres concernés ;
  • Une fois l’ordre du jour de la réunion établi, partagez-le avec tous les participants ;
  • Lors de la réunion, encouragez chacun à s’exprimer et à poser des questions ;
  • Assurez un suivi individuel avec les membres et fixez les prochaines étapes.

Anticiper les tensions familiales

Les dynamiques familiales sont parfois complexes. La simple présence d’un conseiller peut apaiser des discussions houleuses. Voici quelques trucs pour désamorcer des sources de conflits potentielles :

  • Si vous échangez principalement avec un seul conjoint, essayez de repérer pourquoi l’autre conjoint n’est pas impliqué : est-ce parce qu’il n’est pas à l’aise avec le jargon financier ou parce qu’il a d’autres priorités ?
  • Déterminez si le conjoint se sent capable d’assurer la gestion financière en cas d’imprévu. Si la réponse est négative, cela peut laisser présager des difficultés lors de la succession.
  • Si les enfants adultes ont déjà leur propre conseiller, gardez la porte ouverte au cas où ils auraient besoin de vous.
  • Participez à l’éducation financière des héritiers trop jeunes pour prendre des décisions. Parmi les sujets à aborder : la planification d’urgence, le rôle d’un liquidateur testamentaire, les bases de la planification successorale ou encore les dons de bienfaisance et la philanthropie.

Ces précautions peuvent aider à diminuer les tensions et à vous positionner comme une ressource incontournable auprès des membres de la famille du client.

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Femmes qui tiennent les cordons de la bourse https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/femmes-qui-tiennent-les-cordons-de-la-bourse/ Tue, 14 Jan 2025 11:55:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104859 DÉVELOPPEMENT – Plus nombreuses dans la société, mais sous-représentées dans l’industrie.

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Malgré leur influence économique grandissante — les femmes devraient contrôler 30 000 milliards de dollars de richesse personnelle d’ici 2030 selon McKinsey — elles restent sous-représentées dans ce domaine clé, ce qui met leur avenir financier en péril, souligne Tracy Tan, directrice financière de Primerica.

Actuellement, seulement 33 % des conseillers en gestion de patrimoine aux États-Unis sont des femmes, un chiffre qui stagne depuis dix ans, selon le Bureau des statistiques du travail, signale Fast Company. Au Canada, la situation n’est pas plus reluisante : 15% des conseillers sont des femmes d’après un rapport récent de Placements mondiaux Sunlife. Cette proportion augmente très lentement signale Mercer, avec 13,6% de femmes parmi les décideurs féminins dans le secteur financier en 2022, soit une progression de moins de 2 % en trois ans.

Au Québec, les femmes ne représentent que 38 % des diplômés de l’Institut de planification financière (l’Institut). Dans les postes de gestion, elles occupent environ 39 % des fonctions, mais seulement 24 % des postes de cadres supérieurs, rapporte Finance Montréal.

Comprendre leurs défis

Ce déséquilibre impacte directement la relation entre les femmes et leurs finances. Actuellement, seulement 18 % des femmes ont un conseiller, un chiffre préoccupant dans un contexte où la planification à long terme devient de plus en plus complexe, alerte Tracy Tan. Selon un rapport de Primerica, basé sur les réponses de plus de 7 800 femmes, celles-ci recherchent des conseillers auxquels elles peuvent s’identifier et qui comprennent leurs défis et priorités.

Dans cette perspective, le déficit de conseillères au sein de l’industrie nuit à l’établissement de ces liens de confiance, estime la dirigeante. De plus, les femmes se sentent souvent moins compétentes face à des tâches financières complexes : si 78 % se disent à l’aise avec la budgétisation, seules 34 % d’entre elles maîtrisent les investissements comme les actions, les obligations ou les fonds communs de placement. Conséquence : beaucoup de femmes se disent « dépassées » ou « intimidées » par l’investissement, bien qu’elles soient souvent plus disciplinées et performantes que leurs homologues masculins, souligne un récent rapport de Fidelity.

Un rôle clé pour les conseillères

L’avenir financier des femmes est en jeu : d’ici 2026, les Canadiennes pourraient contrôler près de la moitié du patrimoine financier total accumulé au pays, une hausse substantielle par rapport à il y a dix ans. Pourtant, près de 30 % des Québécoises n’ont pas encore commencé à planifier leur retraite, souvent faute de revenus suffisants pour épargner, révèle un sondage de la Chambre de la sécurité financière et d’ÉducÉpargne.

Les conseillères ont un rôle clé à jouer. Mélanie Beauvais, présidente du CA de l’Institut, recommande des rencontres individuelles avec chaque membre des couples clients pour s’assurer que tous deux participent activement au processus d’épargne. Cette approche est essentielle pour éviter que l’un des partenaires, souvent celui avec un revenu moindre, ne se désintéresse des décisions financières.

Effet boule de neige

Près des trois quarts des gestionnaires d’actifs (73 %) pensent que le secteur de l’investissement serait en mesure de convaincre plus de femmes d’investir si le secteur lui-même avait plus de femmes gestionnaires de fonds, démontre une étude de BNY Investment Management.

Selon Tracy Tan, accroître la représentation féminine ne se limite pas à offrir des modèles, mais contribue à rendre le secteur financier plus inclusif. La présence de femmes dans des postes de direction crée un effet boule de neige, incitant davantage de femmes à intégrer le secteur, estime-t-elle.

Pour y parvenir, plusieurs pistes sont proposées : recruter auprès des étudiantes, promouvoir des programmes de mentorat, offrir des perspectives de développement professionnel claires et mettre en place des politiques favorisant l’équilibre travail-vie personnelle, comme des horaires flexibles, en particulier pour les femmes qui s’occupent à la fois de leurs enfants et de leurs parents vieillissants.

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L’équipe de l’expérience client de Samara s’agrandit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/lequipe-de-lexperience-client-de-samara-sagrandit/ Fri, 16 Feb 2024 12:14:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98973 NOUVELLES DU MONDE – Une directrice est nommée.

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Samara a étoffé son équipe de l’expérience client en recrutant Joanie Villeneuve à titre de directrice, expérience client. Dans le cadre de ses fonctions, celle-ci aura pour rôle de soutenir activement les gestionnaires de patrimoine et de renforcer le service à la clientèle.

Joanie Villeneuve a occupé auparavant des postes d’adjointe administrative à la Financière Banque Nationale et chez BMO Nesbitt Burns. Elle a également travaillé pour BMO comme directrice adjointe de succursale et directrice du soutien à la planification financière.

Fondé en 2021 par Gestion d’actifs mondiale Walter (Walter GAM), le Groupe W Investissements et le Groupe Grondin, Samara est un bureau de gestion de patrimoine multifamilial au service d’une centaine de familles fortunées. Son objectif est de servir de façon indépendante et intégrée, les intérêts de ses clients dans toutes les sphères de la gestion de leur patrimoine.

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Deux modifications apportées aux règles de transfert des entreprises familiales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-modifications-apportees-aux-regles-de-transfert-des-entreprises-familiales/ Thu, 14 Dec 2023 06:30:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98100 Le projet de loi C-59 aborde les questions soulevées dans l'avant-projet de loi.

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Le gouvernement fédéral offre une plus grande flexibilité aux propriétaires d’entreprises qui souhaitent vendre à leurs enfants en apportant deux changements clés dans la nouvelle législation.

En vertu du projet de loi C-59, déposé à la Chambre des communes le 30 novembre, les parents qui souhaitent vendre leur entreprise à leurs enfants d’une manière fiscalement avantageuse n’auront plus besoin de contrôler l’entreprise immédiatement avant la vente, ce qui était une exigence de l’avant-projet de loi publié le 4 août.

En outre, les propriétaires d’entreprise qui ont vendu tout ou partie de leur entreprise à leur enfant en vertu des règles actuelles, promulguées par le projet de loi C-208 en 2021, ne seront pas empêchés d’utiliser le nouveau cadre pour vendre le reste de leur entreprise, ou une autre entreprise, à leur enfant.

Les changements apportés au projet de loi C-59 du 4 août sont « assez limités », mais importants, constate Brian Ernewein, conseiller principal chez KPMG à Ottawa.

Le gouvernement fédéral a introduit un nouveau cadre pour les transferts d’entreprises familiales dans le budget 2023, modifiant les règles introduites dans le projet de loi C-208, un projet de loi privé qu’il n’avait pas soutenu. Les modifications visaient à combler les lacunes perçues dans le projet de loi C-208 qui pourraient permettre aux propriétaires d’entreprise de convertir des dividendes en gains en capital à imposition privilégiée sans effectuer un véritable transfert de l’entreprise aux membres de la famille.

Les changements inclus dans le projet de loi C-59 semblent répondre aux questions que les fiscalistes ont soulevées auprès du ministère des Finances lors de son processus de consultation pour l’avant-projet de loi du 4 août, observe Brian Ernewein.

L’exigence de contrôle incluse dans l’avant-projet de loi aurait empêché les propriétaires d’entreprise de transférer des parts de leur entreprise à leurs enfants d’une manière fiscalement avantageuse s’ils ne détenaient pas une participation majoritaire, souligne-t-il.

« Ce que les règles révisées semblent faire, c’est supprimer cette exigence, de sorte que je puisse transférer, [par exemple], ma participation d’un tiers ou de 50 % à mon enfant, explique Brian Ernewein. Tant que [l’enfant] contrôle la participation que je lui ai transférée, [la transaction] est conforme à la règle. Je pense qu’il s’agit d’un changement judicieux. »

Le projet de loi C-59 stipule également que seules les transactions effectuées après 2023 seront soumises à la disposition qui exige que le propriétaire de l’entreprise vende toutes ses parts de l’entreprise à l’enfant en une seule transaction.

Selon le projet de loi, les fiscalistes ne savaient pas si les propriétaires d’entreprise qui avaient utilisé le cadre du projet de loi C-208 pour vendre seulement une partie de l’entreprise à leur enfant seraient en mesure d’utiliser les nouvelles règles pour transférer le reste.

« En fait, vous avez droit à deux bouchées de la pomme, assure Brian Ernewein. Si vous avez effectué un transfert en vertu du [projet de loi C-208], vous aurez la possibilité de le faire à nouveau, mais une seule fois. »

La date d’entrée en vigueur du nouveau cadre pour le transfert intergénérationnel des entreprises familiales est le 1er janvier 2024.

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Bien accompagner les futurs parents (partie 2) https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/bien-accompagner-les-futurs-parents-partie-2/ Thu, 13 Jul 2023 09:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94992 DÉVELOPPEMENT - La première rentrée scolaire.

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L’arrivée d’un premier enfant est un moment charnière dans une vie, mais aussi une période clé de planification. Dans cette série de deux textes, quatre conseillers partagent leurs astuces pour guider efficacement les clients de la grossesse à la première rentrée scolaire.

Une première année cruciale

À l’arrivée de l’enfant, une assistance discrète est de mise, agréent tous les conseillers. « J’envoie une carte de bienvenue pour le nouveau-né qui rappelle aux parents de ne pas hésiter à me contacter s’ils ont des questions », illustre Jérôme Martineau, conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective affilié à SFL Gestion de patrimoine, père de deux enfants d’âge scolaire.

Ann-Rebecca Savard, conseillère en sécurité financière et en assurance et rentes collectives à Lumos services financiers, et également représentante de courtier en épargne collective et sur le marché dispensé rattachée à MICA Capital, propose d’accompagner les félicitations « d’une petite check-list des démarches à ne pas oublier », telle la déclaration au Directeur de l’état civil, l’inscription aux allocations gouvernementales et la demande d’un numéro d’assurance sociale (NAS).

Si Félix Caron, conseiller en sécurité financière à Gestion Roger Dubois et représentant en épargne collective inscrit auprès d’Investia services financiers, recommande de prévoir une rencontre exploratoire – généralement virtuelle – deux ou trois semaines après la naissance afin de revenir sur les différents sujets abordés au cours de la grossesse, les autres favorisent un délai plus long. « Si je n’ai pas réussi à voir les deux parents avant, je leur suggère une rencontre durant leur congé parental commun, précise Mélanie Cyr. Autrement, je les avertis avant la naissance que je les relancerai après les trois premiers mois. »

Il faut savoir que le NAS de l’enfant est obligatoire pour l’ouverture d’un REEE et qu’il devient admissible aux assurances à 15 ou 30 jours de vie. Celles-ci sont d’ailleurs prioritaires à ce stade, estiment les quatre professionnels. « Si la situation familiale et le budget le permettent, j’essaie d’assurer le bébé pour les maladies graves dès qu’il est admissible, mentionne Ann-Rebecca Savard. Je veux être sûre que mes clients soient protégés le plus rapidement possible. » Surtout que l’assurabilité peut être compromise par un diagnostic précoce.

À l’inverse, il est possible de récupérer les droits de cotisation inutilisés au REEE au cours des années suivantes. « Parfois, il faut voir si ça vaut la peine de retarder son ouverture pour continuer à cotiser au REER collectif du parent durant la période du RQAP », exemplifie Mélanie Cyr, conseillère en sécurité financière et représentante en épargne collective affiliée à SFL Gestion de patrimoine.

L’épargne est également abordée durant les premiers mois de vie familiale. « Je parle beaucoup du 20, le jour où l’allocation canadienne pour enfants est déposée chaque mois, fait-elle remarquer. Si le client peut se permettre de mettre en place un plan d’épargne systématique, c’est le moment idéal. Surtout qu’à cet âge, les dépenses pour l’enfant ne sont pas si élevées. »

La conseillère incite aussi ses clients à discuter de la meilleure manière de tirer parti de leur remboursement d’impôt, le cas échéant. De l’autre côté du spectre, Jérôme Martineau les prévient de mettre un peu d’argent de côté pour pallier les retenues à la source parfois trop modiques du RQAP.

Félix Caron accorde quant à lui une grande place à l’optimisation fiscale. « Plus un parent diminue son revenu imposable, plus les allocations gouvernementales vont être élevées, rappelle-t-il. Comme le revenu est déjà compressé par le RQAP, cela peut devenir intéressant d’appliquer des déductions fiscales, que ça soit des cotisations REER inutilisées ou des nouvelles cotisations. » Tout le contraire d’Ann-Rebecca Savard, qui souligne à ses clients que « l’argent placé dans un REER est difficile à retirer, alors qu’il est fort possible qu’ils en aient besoin durant les premières années ».

Finalement, le sujet des garderies est effleuré, mais principalement dans une optique informative. « Souvent, les parents vont là où il y a de la place, donc je suis plus en mode réaction que planification », constate Félix Caron.

Les particularités de la petite enfance

Une fois la première bougie soufflée, les clients entrent dans une nouvelle phase de planification, qui s’étend environ jusqu’à l’entrée à l’école. « L’enfant est jeune et les dépenses sont là, mais les parents sont un peu plus habitués à leur rôle et le budget est plus clair, donc ça nous permet d’être réalistes et d’avoir un peu plus de prévisibilité », résume Ann-Rebecca Savard.

À son avis, il s’agit d’un bon moment pour revenir sur l’assurance maladies graves pour enfant avec ceux qui n’y ont pas souscrit plus tôt. « Quand les parents sont de retour au travail, ça représente un moins grand défi budgétaire », avalise Mélanie Cyr. Idem pour le REEE.

Selon elle, le moment est aussi bien choisi pour réfléchir à la suite de la famille, afin de prévoir en conséquence. « Quand leurs enfants ont entre 0 et 6 ans, je dis à mes clients que s’ils ont la chance de mettre les allocations gouvernementales de côté, ils ne le regretteront pas… Ils ne le savent pas encore, mais les dépenses vont augmenter pas mal ensuite, surtout en nourriture ! » alerte-t-elle en riant.

Quand l’entrée à l’école approche, Jérôme Martineau suggère à ses clients de budgéter l’achat de fournitures scolaires durables. Il précise que les frais des services de garde scolaires « reviennent pratiquement au même coût que la garderie », n’ayant donc que peu d’incidence sur le calcul des dépenses.

En terminant, le conseiller y va d’une recommandation à ses pairs, qui s’applique autant aux premiers mois qu’aux premières années. « Soyez indulgent et compréhensif envers vos clients quand ils ne sont pas à l’heure ou qu’ils annulent un rendez-vous : la vie de famille, c’est tout un brouhaha, et les garderies sont des pouponnières à microbes, fait-il valoir. Il faut être très flexible et empathique. »

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Bien accompagner les futurs parents (partie 1) https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/bien-accompagner-les-futurs-parents-partie-1/ Thu, 13 Jul 2023 09:54:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94989 DÉVELOPPEMENT - La grossesse.

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L’arrivée d’un premier enfant est un moment charnière dans une vie, mais aussi une période clé de planification. Dans cette série de deux textes, quatre conseillers partagent leurs astuces pour guider efficacement les clients de la grossesse à la première rentrée scolaire.

À l’annonce d’une grossesse, Ann-Rebecca Savard convoque une rencontre de famille. « On prend le temps de bien comprendre la situation du couple, même si l’un des deux n’est pas notre client, parce qu’on espère toujours servir toute la famille », fait valoir la conseillère en sécurité financière et en assurance et rentes collectives à Lumos services financiers, également représentante de courtier en épargne collective et sur le marché dispensé rattachée à MICA Capital.

Elle établit par la suite avec les futurs parents un plan dont les grandes lignes couvrent les cinq années suivantes. « Savoir où ils s’en vont, ça leur enlève un stress dans une période qui sera déjà très stressante », constate cette mère d’un enfant d’un an et d’un nouveau-né.

Mélanie Cyr, conseillère en sécurité financière et représentante en épargne collective affiliée à SFL Gestion de patrimoine, partage son approche. « Les changements – et les dépenses ! – à venir sont nombreux, donc une bonne planification fait une grosse différence à long terme », garantit cette mère de trois vingtenaires, qui incite même ses clients à réfléchir dès la grossesse au type d’école secondaire visé.

La clé de cette planification ? Le budget, estime Félix Caron, conseiller en sécurité financière à Gestion Roger Dubois et représentant en épargne collective inscrit auprès d’Investia services financiers. « D’abord, on voit les liquidités mensuelles disponibles actuellement, et ensuite, on fait des prévisions pour l’arrivée de l’enfant, en simulant les prestations du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), les allocations gouvernementales, etc. »

Une fois cette vue d’ensemble obtenue, il est plus aisé d’établir la marche à suivre dans l’immédiat, que ce soit changer certaines habitudes de consommation, rembourser des dettes, se constituer un fond d’urgence dans un CELI… Sans oublier d’acquérir rapidement meubles, vêtements, poussette et autres essentiels pour nouveau-né. « Pour les vêtements, je dis à mes clients que s’ils ont la chance de connaître des enfants d’âge similaire, qu’ils en profitent pour réutiliser ! », souligne Jérôme Martineau, conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective affilié à SFL Gestion de patrimoine, père de deux enfants d’âge scolaire.

« Je suggère généralement les articles de seconde main, renchérit Mélanie Cyr, mais cela demeure très personnel comme choix. L’important, c’est de ne pas s’endetter pour ça. »

Priorité protection

Outre la préparation d’un nid douillet, les conseillers considèrent que l’une des priorités durant la grossesse est d’assurer les futurs parents. « Ça peut être des produits temporaires qui seront modifiés dans quelques années, mais il faut que les besoins d’assurance vie et invalidité soient comblés », relève Ann-Rebecca Savard. Tous abordent aussi les options d’assurances pour l’enfant à naître, afin que le couple y réfléchisse.

Même chose pour un futur régime enregistré d’épargne études (REEE). « Ils ont plus d’énergie pour en comprendre la mécanique qu’une fois que les nuits blanches sont commencées, signale Jérôme Martineau. Cela leur permet aussi d’être conscients de tous les choix qui s’offrent à eux. »

Une philosophie qui s’applique également aux protections légales que représentent les testaments, contrats de vie commune et autres mandats en cas d’inaptitude. « Je les réfère systématiquement à ma notaire et je leur suggère de prendre rendez-vous dès le premier trimestre passé, déclare-t-il. Si le budget est serré, je leur dis de faire au moins un testament olographe pour établir les grandes lignes en attendant. »

Que ce soit pour les documents juridiques, les assurances ou le REEE, Ann-Rebecca Savard propose à ses clients de faire appel à leur famille. « En plus de leur faire plaisir, l’aide des grands-parents, par exemple, permet de ne pas perdre certains avantages parce que le budget familial est trop serré à ce moment-là. »

Les quatre conseillers sont bien conscients de l’abondance de nouvelles informations que doivent assimiler les futurs parents en peu de temps et savent qu’ils devront sans doute se répéter à quelques reprises.

« Avant la naissance, je leur fais un résumé des grandes lignes et je leur remets une liste des sujets de discussion possibles, en ordre de priorité, mentionne Mélanie Cyr. Puis, au fur et à mesure qu’ils se questionnent sur l’un des éléments, ils m’écrivent et on planifie une rencontre virtuelle de 15 minutes là-dessus. C’est une méthode qu’ils apprécient. »

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L’équilibre famille-travail-croissance d’entreprise, est-ce utopique? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/sara-gilbert/lequilibre-famille-travail-croissance-dentreprise-est-ce-utopique/ Wed, 05 Apr 2023 10:04:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92932 ZONE EXPERTS - Il est temps de changer de paradigme.

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Pour ceux qui me suivent sur Instagram ou lisent cette chronique régulièrement (merci!), vous savez que je suis en train de vivre une aventure qui durera 6 mois, avec ma fille au Costa Rica.

Six mois pendant lesquels je travaille, je présente des conférences et j’anime des ateliers en ligne;

Six mois pendant lesquels ma fille étudie en ligne;

Six mois pendant lesquels ma propre conciliation famille-travail-croissance d’entreprise est mise à l’épreuve continuellement.

L’école en ligne n’occupe clairement pas toutes les journées de ma fille, car elle ne pratique plus de sports scolaires ni ne se divertit en après-midi avec ses amis. Je passe donc plus de temps avec elle dans cette aventure qui est le rêve d’une vie pour moi, mais cela n’a aucunement modéré mes ambitions professionnelles.

Il a été toujours été essentiel pour moi d’être présente auprès de mes enfants. Alors, quand ma fille me dit qu’elle a terminé l’école et qu’elle veut faire une activité avec moi, lui dire que ce n’est pas possible parce que je n’ai pas fini mon travail me crève le cœur.

Je connais plusieurs entrepreneurs dans le même bateau : ils désirent équilibrer le temps consacré à la famille et au travail tout en continuant à faire croître leur entreprise.

Est-ce utopique ou réaliste?

Nous avons longtemps cru que nous devions choisir entre famille, travail et croissance d’entreprise. Or, ce paradigme n’a plus sa place aujourd’hui. Il est temps d’humaniser le monde des affaires, car nous sommes des humains faisant affaire avec des humains!

Mais avant de changer le monde des affaires…

Ceci dit, avant de changer le monde des affaires, nous nous devons de changer notre monde – plus particulièrement la perception que nous entretenons de nos différents rôles et des règles internes auxquelles nous les avons soumis.

Perceptions et règles internes

Nous avons tous une perception des différents rôles que nous assumons ainsi que des règles à partir desquelles nous mesurons le succès.

  • Une femme s’occupe de la maison et des enfants.
  • Un leader est toujours confiant.
  • Une entrepreneure doit toujours penser à la croissance de son entreprise.

La perception que j’ai de mon rôle de mère est (ou plutôt était) qu’une mère est : toujours présente, calme et positive. Une mère doit faire en sorte que ses enfants ne perdent pas trop de temps à consulter leur téléphone intelligent.

Ma perception de mon rôle de leader est la suivante : un leader a toujours le contrôle sur les différents projets en cours, est capable de prendre la relève d’un membre de l’équipe à tout moment, prend le temps de bien déléguer, explique ses attentes, etc.

Ma perception de mon rôle d’entrepreneur est celle-ci : un entrepreneur a une vision claire et précise du développement de son entreprise, élabore des projections pour les 2, 5, 10, 25 ans à venir, etc.

Et bref, j’en passe! La perception de nos différents rôles et des règles que nous mettons en place (inconsciemment) n’a souvent pas de sens; elles ne sont ni réalités, ni réalisables.

Je peux vous dire tout de suite que depuis les derniers mois, je n’ai pas rempli la majorité des attentes (…exigences…!) que j’avais envers moi-même.

  • Ma fille passe probablement trop de temps sur son téléphone.
  • J’ai demandé des tâches en mode « urgence » trop souvent à mon équipe.
  • J’ai mis tous les objectifs de l’année à la poubelle.
  • Ma pratique de yoga et de méditation a pris le bord à quelques reprises

L’équilibre, un mot nécessitant de la flexibilité

Lorsque nous pensons à l’équilibre – ou à la conciliation travail-famille –, trop d’entre nous croyons qu’il signifie d’obtenir une note de 100 % dans toutes les sphères de notre vie.

Imaginons plutôt un funambule. Pour rester en équilibre sur son fil de fer, il est continuellement en train d’ajuster son équilibre; sa posture n’est pas fixe comme le roc. C’est la même chose pour un entrepreneur :

  • Il doit être plus présent au bureau lors de périodes précises (entre autres celle des REER);
  • Ses efforts en développement des affaires sont parfois mis sur pause afin qu’il puisse travailler sur ses processus d’affaires, son marketing ou autre;
  • Il réduit à certains moments le nombre de rencontres clients pour passer plus de temps avec sa famille;
  • En des occasions particulières, il participe à des événements de réseautage au lieu d’être à la maison, dans le but de bâtir une pratique d’affaires à la hauteur de ses ambitions.

L’équilibre se définit différemment selon les périodes de l’année, nos phases de vie ou nos cycles d’affaires.

Déterminez ce qui est important pour vous en ce moment. Lorsque mes enfants étaient petits, jamais je ne participais à des événements de réseautage ou à des déjeuners d’affaires. Maintenant qu’ils sont plus vieux, je peux les laisser seuls à la maison sans risques (ou presque… ce sont des ados quand même!).

À chacun sa perche

Revenons à notre funambule, le maître de l’équilibre. Il utilise toujours une perche pour maintenir son équilibre.

Personne, personne, personne n’arrive à faire de grandes choses seul. Recourir à de l’aide n’est pas un signe de faiblesse ni de dépendance, pas plus que cela ne traduit un manque de capacité ou la paresse. Pareillement, jouer au super héros ne rend pas meilleur ni plus fort. Voici des conseils pour obtenir de l’aide dans différents domaines :

  • Déléguer les tâches qui sont à l’extérieur de votre zone de génie;
  • Faire confiance aux membres de votre équipe;
  • Utiliser des services d’entretien pour la maison et le gazon, de même que des services de préparation des repas.

Déléguer, déléguer, déléguer : c’est la clé pour maintenir l’équilibre.

Nous aimons tous que les gens sollicitent notre aide, car nous nous sentons valorisés et cela nous fait chaud au cœur. Les autres ne sont pas autrement. Lorsque nous avons recours à leur aide, ils se sentent valorisés, et une relation de confiance, de respect et de réciprocité s’installe.

En conclusion

Notre définition de l’équilibre est éphémère. Elle doit évoluer selon les différentes saisons de la vie personnelle et professionnelle. J’aime bien me répéter cette phrase : « En ce moment, c’est comme ça. »

Revoyons nos standards. Sont-ils vraiment réalistes et réalisables? Nous avons une grande tendance à surestimer ce qui est humainement possible. Je me pose souvent les questions : « Est-ce que c’est réaliste? Est-ce que c’est dans ma zone de génie? » Si la réponse est non, je réajuste mes attentes ou je délègue des tâches.

Et comme le dit le proverbe « ça prend un village pour élever un enfant », et ça prend une équipe bien guidée et engagée pour bâtir une business aussi.

Réévaluons la perception que nous avons de nos différents rôles. Est-ce vrai que je vais manquer un moment magique de la vie de mes enfants si je ne suis pas là une soirée? Est-ce que dire à ma fille que je veux plancher sur des projets d’affaires lui montre ma passion, mon ambition, mes convictions? Si oui, c’est un des plus beaux cadeaux que je peux lui offrir : une mère passionnée, comblée!

L’équilibre est différent à chaque moment de notre vie. Sa définition nous est propre et n’est que temporaire. Concilions donc famille, travail et croissance d’entreprise à notre façon!

C’est toujours avec un plaisir énorme que je lis vos commentaires. Vous pouvez me joindre ici et rester en contact avec moi via : LinkedIn, Facebook, YouTube et Instagram.

P.-S. Alors que je rédige cet article, je suis dans un petit café super sympa et ma fille navigue sur son téléphone à la recherche de sites de location de maisons pour trouver notre prochaine maison. L’équilibre, c’est ça aussi!

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La pression fiscale augmente, mais… https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-pression-fiscale-augmente-mais/ Mon, 13 Jan 2020 13:54:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63567 « Le poids fiscal en hausse », « Le fardeau fiscal des Québécois continue d’augmenter », ont titré les journaux québécois au lendemain du lancement mardi dernier de l'enquête annuelle Bilan de la fiscalité au Québec.

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Les grands titres des journaux québécois ont dit vrai car malgré les réductions d’impôt des dernières années, le taux de pression fiscale du Québec s’est effectivement accru, passant de 37,9 % du P.I.B. en 2015 à 38,6 % en 2018, dernière année de statistiques disponibles.

Le taux de pression fiscale inclut la totalité des recettes fiscales collectées par les administrations publiques. Elles se divisent ensuite par rapport au P.I.B.

Quant à elles, les recettes fiscales se composent des impôts sur le revenu des particuliers, taxes à la consommation, cotisations sociales (par exemple, le Régime de rentes), impôts sur le patrimoine (essentiellement constitués des impôts fonciers) et impôts des sociétés.

Cela dit, lors des dernières années, le fardeau fiscal a augmenté moins rapidement au Québec que dans le reste du Canada (ROC).

« L’écart entre le poids de la fiscalité au Québec et dans le Canada sans le Québec, qui était de 7,6 points de pourcentage en 2014 et de 8,5 points en 2016, a été réduit à 6,4 points de pourcentage en 2018 », signale l’étude signée par la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke.

La même tendance se retrouve également par rapport à la moyenne des 36 pays de l’OCDE et du G7.

Un autre indicateur, la « charge fiscale nette », montre que la charge fiscale n’est pas la même pour tout le monde. Cet indicateur est le résultat des impôts et des taxes payées moins les prestations reçues des administrations publiques (comme les allocations familiales).

Ainsi, en comparaison aux pays de l’OCDE et au ROC, le Québec se situe parmi les territoires les plus bienveillants à l’égard des gens à faibles revenus « et surtout », signale le Bilan de la fiscalité au Québec, « en présence d’enfants. »

Par exemple, le Québec affiche la charge fiscale nette la plus basse au Canada (sur 10) et par rapport à l’OCDE relativement aux familles de deux enfants et d’un seul revenu équivalant au salaire moyen. C’est la même chose par rapport aux familles monoparentales dont le salaire du soutien de famille équivaut aux deux tiers du salaire moyen.

Lorsqu’il est question de familles de deux enfants, avec un revenu de 100 % du salaire moyen et d’un second revenu de 67 % du salaire moyen, le Québec arrive alors au huitième rang parmi les pays de l’OCDE et au troisième rang canadien.

La situation est différente chez les célibataires et les couples sans enfant.

À quel pays le Québec ressemblerait-il le plus au point de la fiscalité ? À la Finlande, estiment les auteurs de la recherche.

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L’immobilier propulsé par les milléniaux et les immigrants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/limmobilier-propulse-par-les-milleniaux-et-les-immigrants/ Thu, 02 Jan 2020 13:27:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63336 L’immobilier est appelé à poursuivre sa lancée au Canada, la hausse du coût des propriétés dans la région du Grand Montréal étant la plus importante parmi les grandes régions urbaines au pays, selon une étude de Royal LePage.

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Dans le Grand Montréal, le prix de l’agrégat des propriétés (prix médian pondéré de tous les types de propriétés) devrait connaître une hausse de 5,5%, avec un prix de 457 900$ à la fin de 2020, alors qu’elle sera de 4,75% avec un prix de 883 700$ dans le Grand Toronto et de 1,5% avec un prix de 1 125 200$ dans le Grand Vancouver. À Winnipeg et à Régina, aucune hausse n’est prévue.

Le développement le plus marquant tient à un déplacement de la demande des milléniaux qui délaisseront les copropriétés au profit des maisons détachées. La plus importante cohorte parmi les milléniaux, ceux qui ont entre 26 et 32 ans, « recherchent des propriétés pour accueillir leurs familles grandissantes, indique l’étude. Aujourd’hui, ce groupe démographique convoite plus d’espace et une cour arrière. La demande qui en découle fera pression à la hausse sur les prix des maisons détachées. »

« Cette importante vague de consommateurs canadiens a transformé le marché immobilier au cours de la dernière décennie, se concentrant sur les copropriétés et portant leur prix à la hausse », rappelle Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Nous prévoyons que la période d’appréciation disproportionnée des prix dans le segment de la copropriété tire à sa fin tandis que l’intérêt envers les maisons détachées renaît. »

L’autre moteur de l’immobilier vient de l’immigration. « Une propriété sur cinq devrait être achetée par un nouvel arrivant au cours des cinq prochaines années », prédit Royal LePage.

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À l’ère des conseils à valeur ajoutée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/a-lere-des-conseils-a-valeur-ajoutee/ Mon, 04 Nov 2019 14:48:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62167 « Savoir gérer l’aspect émotionnel, c’est ce qui aide le conseiller à se différencier », a affirmé Omar Rayes, vice-président, ventes Québec chez Forstrong Global, lors d’un panel du Forum Morningstar qui s’est tenu à Montréal jeudi dernier.

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De fait, tout est dans l’art de créer un véritable lien avec l’investisseur et la connexion émotive devient l’atout des conseillers en services financiers pour établir cette relation de confiance avec le client, s’entendent pour dire les panélistes.

« Le client sera alors plus enclin à s’ouvrir sur différents aspects de sa vie, son couple, ses enfants, la situation de ses parents. Il va demander des services qu’il n’aurait pas demandé autrement », explique Joël Carrier, vice-président et directeur de marché chez BMO Banque privée.

Les attentes des investisseurs tendent toutefois à changer. « La personnalisation du conseil devient plus répandue », constate Claudyne Bienvenu, vice-présidente pour le Québec et l’Atlantique de l’Organisme canadien de règlementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM).

« Avant, ils voulaient le conseiller financier le plus intelligent pour les aider à devenir riche. Aujourd’hui, ils disent plutôt : Keep me rich !, souligne Omar Rayes. Ils veulent un conseiller qui saura les accompagner aux différents moments de leur vie. »

Profil recherché

Signe des temps, les firmes ont modifié leurs critères de recrutement. Le cv, aussi étoffé soit-il, a moins d’importance qu’avant. C’est la performance à l’entrevue qui est davantage prise en compte. Les recruteurs veulent savoir si le candidat a les capacités relationnelles souhaitées, explique Joël Carrier.

« Il ne faut pas oublier que 70 % des femmes changent de conseiller durant la première année qui suit le décès de leur mari ou conjoint, signale-t-il. D’où l’importance pour le conseiller de développer une véritable relation avec les proches de ses clients. »

Selon une récente étude de l’OCRCVM menée avec Accenture, près de mille milliards de dollars du patrimoine des particuliers seront transférés à une autre génération d’ici à 2026. Les femmes vont incidemment exercer un contrôle sur une bonne part de ces avoirs, anticipe Claudyne Bienvenu.

Une autre clientèle qui demande d’adapter son approche : les milléniaux.

« On dessert de plus en plus les enfants de nos clients. Ces jeunes sont fidèles aux marques, mais ils n’ont pas la même attitude face aux institutions financières. Ils sont davantage guidés par leurs émotions et ont tendance à changer facilement de conseiller », constate Joël Carrier.

« Les milléniaux aiment vivre leurs valeurs. Ils vont placer leur argent en fonction de ces valeurs. Les placements ESG [avec critères environnementaux, sociaux et de gouvernance], sont apparus avec l’arrivée de cette nouvelle génération d’investisseurs », affirme Omar Rayes.

De nouvelles réalités

Un phénomène en croissance : les baby-boomers cherchent plus qu’avant à partager leur patrimoine avant le décès. « Ils veulent, par exemple, contribuer à l’achat de la première maison de leur enfant. Il y a aussi les grands-parents qui veulent aider financièrement leurs petits-enfants, que ce soit en payant les frais de scolarité de l’école privée ou pour acquérir un bien », explique Joël Carrier.

Beaucoup de conseillers font aussi face à une nouvelle réalité : les investisseurs vulnérables, qui ont besoin de conseils plus poussés, voire davantage personnalisés. Ceux-ci exigent également la mise en place de mesures visant à prévenir l’exploitation financière. « Il faut aborder le sujet avec son client avant qu’il ne soit en état de vulnérabilité, par exemple à cause de la maladie, conseille Claudyne Bienvenu. C’est la même chose que pour le mariage, il vaut toujours mieux parler de l’éventualité du divorce quand tout va bien dans le couple. Cela reste néanmoins des sujets délicats à aborder et peu de personnes sont prêtes à en parler. »

Avancées technologiques

 Robot-conseiller, plateforme numérique, infonuagique, intelligence artificielle… Les nouvelles technologies appliquées à la finance changent profondément la relation avec le client.

« Aujourd’hui, l’information financière est accessible en tout temps. Cela fait en sorte que l’investisseur peut réagir rapidement et de façon impulsive. Prendre des décisions d’investissement un samedi soir à partir de son cellulaire, ça n’a pas de bon sens », affirme Claudyne Bienvenu.

« Il y a des clients qui deviennent nerveux très rapidement lorsque les marchés fluctuent, renchérit Joël Carrier. L’investisseur ne devrait pas surveiller ses placements tous les jours. Quand on possède un immeuble à revenus, on ne le fait pas évaluer chaque mois. Les stratégies de placement doivent être gérées comme cet actif. »

L’analyse de données par le biais de l’intelligence artificielle n’a pas fini de transformer l’industrie. « Elle permet d’arriver avec une offre spécifique au client face à un besoin qu’il ne soupçonne peut-être même pas », soutient Joël Carrier.

À l’OCRCVM, le département de l’analytique est celui qui connaît la croissance la plus rapide. « Les systèmes permettent de surveiller 1 milliard d’opérations sur les marchés en temps réel, explique Claudyne Bienvenu. On a besoin de l’intelligence artificielle, mais il faut bien la comprendre. Il faut plus de formation et de réflexion. »

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