FCP – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Nov 2024 16:12:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png FCP – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Valeurs mobilières TD souligne les avancées des séries de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/valeurs-mobilieres-td-souligne-les-avancees-des-series-de-fnb/ Wed, 13 Nov 2024 11:12:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104117 FOCUS FNB – On leur attribue plusieurs avantages… et quelques inconvénients.

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Un produit distinctif qui souligne encore une fois l’originalité du marché canadien comparé au marché américain, les séries de fonds négociés en Bourse (FNB) gagnent du terrain.

« En septembre 2024, rapporte une étude de Valeurs mobilières TD, il y avait 234 FNB au Canada qui étaient une série de FNB de fonds communs de placement avec un total de 23,3 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion. Dans l’ensemble, les séries de FNB représentent un peu plus de 4 % de l’ensemble du marché canadien des FNB. »

Notons qu’un FNB est un fonds d’investissement indépendant alors qu’une série de FNB est une catégorie de titres cotés sur une Bourse offerte par un fonds commun de placement (FCP) traditionnel. En bref, précise TD, une série de FNB consiste essentiellement à ajouter des parts de FNB aux fonds communs de placement.

L’apparition des séries s’accélère, soutient TD : « Depuis 2023, un nombre croissant de séries de FNB ont été lancées. Par exemple, seulement 21 séries de FNB ont été lancées en 2022, et le nombre de nouvelles séries de FNB a plus que doublé en 2023, atteignant 47. » À ce jour en 2024, rapporte TD, « 22 % des nouveaux FNB lancés étaient des parts de fonds communs de placement existants ou étaient lancés en même temps qu’une série de fonds communs de placement. »

Si la tendance de 2024 se maintient, on devrait assister au lancement de 50 séries de FNB en 2024, prévoit TD. « Bien que les séries de FNB ne représentent qu’une mince tranche de la tarte des FNB canadiens, c’est un secteur en pleine croissance du fait que les gestionnaires de FCP cherchent à pénétrer le marché des FNB. »

 Quatre avantages, un inconvénient majeur

TD fait ressortir quatre avantages des séries de FNB, et un seul désavantage, bien que celui-ci soit majeur. Au premier chef, il donne la possibilité aux gestionnaires de fonds d’effectuer des transactions de plus grande taille, ce qui permet — autre avantage — de réduire les coûts fixes tels que les frais d’audit, de comptabilité et de dépôt réglementaire.

Ensuite, dans la mesure où le FCP a été lancé avant les parts de FNB, les performances historiques peuvent être disponibles pour permettre aux investisseurs de prendre des décisions d’investissement plus éclairées. Par ailleurs, la base d’investisseurs est élargie puisque nombre d’investisseurs canadiens des canaux précédents de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (l’ACFM) (désormais intégrée dans l’OCRI), n’avaient pas accès aux FNB.

Cependant, fait ressortir TD, « le principal inconvénient d’une série de FNB est qu’elle élimine l’un des principaux avantages de la structure des FNB, à savoir l’externalisation des coûts de transaction. Elle peut également cannibaliser les fonds communs de placement existants. »

Les investissements suivent le chemin de la gestion active

À ce jour, 21 manufacturiers de FNB ont émis des séries de FNB, les deux leaders Purpose Investments et BMO Gestion d’actifs menant le bal avec des parts de 32 % et 20 % respectivement. Suivent Evolve ETFs et Pimco avec des parts de 15 % et 12 %.

La distribution des actifs dans les séries de FNB épouse une des lames de fond du marché des FNB, et la dépasse même : 55 % des argents environ ont atterri dans les fonds de titres de revenu fixe, à hauteur de 30 %, et de marchés monétaires, à hauteur de 25 %. Ces sommes dépassent les parts d’actifs qu’on trouve dans les FNB obligataires classiques (23 %) et les FNB de marché monétaire (6 %). Étant donné que les FCP perdent de plus en plus d’actifs au profit des FNB, « on s’attend à ce que la tendance de lancer des séries de FNB se poursuive », note TD.

Pourquoi cette plus forte présence des séries de FNB dans ces deux catégories ? Sans que TD ne le dise expressément, la réponse tient probablement au fait que la grande majorité des investissements ont été faits en direction de fonds à gestion active, qui représentent 90 % des séries FNB. Cela indique « qu’il y a une portion d’investisseurs en titres obligataires qui ne sont pas attirés par le marché des FNB, note TD. Ces investisseurs cherchent peut-être des stratégies qui ne sont pas disponibles sous forme de FNB. Ainsi, le lancement d’une série FNB de fonds commun peut largement aider à rejoindre ces investisseurs. »

La catégorie des produits alternatifs est celle qui a le plus profité du mouvement vers les séries de FNB, où la gestion active fait une grande différence. Entre 2021 et 2023, 62 M$ d’actifs y ont atterri dans 12 séries de FNB alors que du côté des FNB classiques on n’a vu l’arrivée que de 22 M$ dans sept FNB. Une raison additionnelle tient probablement au fait que « les gestionnaires de fonds alternatifs bien connus sont souvent établis dans le secteur des fonds communs et prévoient lancer des séries de FNB de leurs FCP les plus prisés. Leur forte réputation dans ce domaine attire les investisseurs qui cherchent une exposition alternative. »

Une telle situation ne prévaut certainement pas du côté des séries de FNB d’actions, où seulement 16 % des actifs ont trouvé leur chemin. En comparaison, la catégorie générale des FNB d’actions classiques concentre 61 % des actifs totaux.

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Le pour et le contre des séries FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/le-pour-et-le-contre-des-series-fnb/ Tue, 15 Oct 2024 04:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103392 Elles sont de plus en plus populaires.

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Lancées sur le marché canadien il y a maintenant une dizaine d’années, les séries de fonds négociés en Bourse (FNB) de fonds communs de placement (FCP) gagnent en popularité.

Un FNB est un fonds d’investissement indépendant alors que la série FNB est une catégorie de titres cotés sur une Bourse offerte par un fonds commun de placement traditionnel.

En 2023, 30% des nouveaux FNB étaient des séries FNB de fonds communs existants ou ont été lancés en même temps qu’une série de FCP, selon Valeurs mobilières TD. Un nombre croissant d’émetteurs en proposent pour répondre à la demande des clients et des conseillers.

Les séries FNB de FCP totalisaient près de 50 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion au pays à la fin de 2023, selon Investor Economies, ce qui représente aujourd’hui quelque 10 % du marché des FNB canadiens.

BMO Gestion mondiale d’actifs, qui est le principal émetteur des séries FNB de fonds communs au pays avec des actifs sous gestion totalisant environ 26 G$, en compte une quarantaine. «L’offre de séries FNB de fonds communs continue de croître. Et on voit un intérêt grandissant non seulement de la part des représentants en épargne collective, mais aussi de ceux en valeurs mobilières», note Erika Toth, directrice générale de la distribution des FNB BMO pour l’Est du Canada.

Ces séries facilitent les achats en blocs pour les conseillers, estime Julie Hurtubise, conseillère en placement principale à Gestion de patrimoine TD. «Les achats en blocs de FCP peuvent être plus restreignants, car ce ne sont pas toutes les plateformes qui le permettent», précise-t-elle.

Par rapport à la création d’un FNB autonome, pour un émetteur de fonds, l’ajout d’une série FNB à un fonds existant permet aux gestionnaires de portefeuille d’effectuer des transactions de plus grande taille, ce qui peut réduire leurs coûts de transaction.

«Plus il y a d’actifs sous gestion, plus il y aura une efficacité des frais. De plus, s’il y a une version de ce produit en FCP depuis longtemps, on peut connaître l’historique de ce produit et la stratégie du gestionnaire», indique Julie Hurtubise.

Et pourquoi privilégier la série FNB d’un fonds commun plutôt que de se procurer la série F d’un même fonds commun? «Ce ne sont pas tous les investisseurs qui ont accès à la série F. Si c’est un compte transactionnel avec un professionnel ou un particulier qui négocie sur une plateforme de courtage à escompte, la série FNB sera alors la seule façon d’avoir accès à ce produit avec les mêmes frais que la série F», répond Julie Hurtubise.

Les FNB occupent donc une place de plus en plus grande dans le portefeuille des investisseurs. Ce gain s’est fait en grande partie aux dépens du secteur des FCP. Des fournisseurs de fonds ont eu l’idée de jumeler les deux instruments de placement. Une série FNB est une version négociée en Bourse du portefeuille d’un FCP nouveau ou existant, comme la série A ou encore la série D.

«Les FCP ont eu mauvaise presse ces dernières années, à cause notamment des frais de gestion. Pour rester compétitives, les compagnies de fonds ont dû innover pour répondre aux besoins à la fois des clients qui ne veulent pas les détenir et des conseillers. Avoir une série FNB de fonds communs était une façon de répondre à ces mauvaises perceptions», explique Julie Hurtubise.

«Les conseillers cherchent aussi à diminuer les frais de leurs clients afin d’améliorer la performance de leurs portefeuilles. Si on peut le faire avec des séries FNB de fonds, alors pourquoi pas?», fait valoir Michel LaRue, conseiller principal en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille à la Financière Banque Nationale.

D’autant que les séries FNB de FCP «sont de plus en plus offertes avec les mêmes frais de gestion que les FNB. Ils sont donc très compétitifs», indique Erika Toth. Ces produits ont aussi l’avantage de permettre aux investisseurs d’en acquérir en faisant des cotisations automatiques régulières, ce qu’on ne peut pas faire avec presque tous les FNB. Certains conseillers-robots le permettent indirectement pour leurs clients.

Comme les parts d’une série FNB peuvent faire l’objet de transactions intrajournalières, contrairement aux FCP, dont les titres ne peuvent être achetés ou vendus qu’à la valeur liquidative du fonds après la clôture des marchés, «leur flexibilité et accessibilité en temps réel est aussi une des raisons de leur succès», souligne Michel LaRue.

Autre atout:«Les séries FNB concernent principalement des stratégies de gestion active. Or, au Canada, environ le tiers de l’actif dans les FNB sont de la gestion active ou non indicielle. Cette croissance du secteur du marché des FNB permet donc d’expliquer en partie le succès des séries FNB», affirme Laurent Boukobza, vice-président et stratège en FNB pour l’Est du Canada à Placements Mackenzie.

Le cadre réglementaire, qui permet notamment aux FNB et séries FNB activement gérés de ne pas divulguer l’intégralité des positions de manière transparente sur une base quotidienne-comme dans un FCP -, a aussi «créé un environnement propice pour que les gestionnaires soient à l’aise de rendre facilement disponible leur stratégie ayant du succès en FCP sous forme de série FNB, de manière à pouvoir accommoder la construction de portefeuille des clients qui privilégient la structure FNB», ajoute-t-il.

De plus, «les non-résidents qui travaillent à l’étranger peuvent détenir des séries FNB, contrairement à certains fonds communs», fait valoir Julie Hurtubise.

En effet, pour des raisons opérationnelles, nombre d’émetteurs de fonds refusent aux non-résidents de se procurer la majorité des séries de FCP. Or, les séries FNB, étant négociées à la Bourse, peuvent être achetées des clients non-résidents, à l’instar de FNB américains qui peuvent être achetés par des clients canadiens.

Les séries FNB de FCP ont aussi des inconvénients. Il faut par exemple considérer le coût de l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur dans le coût de détention d’un fonds. Le rendement d’une série FNB pourrait être différent de celui de toute série de fonds communs de placement parce que les frais de transaction du FNB auront une incidence sur le rendement total d’un investisseur.

«Les séries FNB sont assujetties à des coûts d’écart semblables à ceux observables les FNB, plus ceux imputés sur les titres sous-jacents lorsque le gestionnaire du produit achète ou vend des titres pour la fiducie du fonds commun. Cela entraîne une réduction du rendement», prévient Laurent Boukobza.

En revanche, les détenteurs de FNB autonomes n’assument pas les frais de transaction des autres investisseurs qui achètent ou vendent le même FNB. «Un FNB ne pouvant pas externaliser tous les coûts de transactions en raison du partage des actifs avec une structure de fonds différente prive les investisseurs de l’un des principaux avantages des FNB», lit-on dans une note de Valeurs mobilières TD.

Cette mutualisation des coûts pour la série FNB d’un FCP expose les clients au risque d’importants mouvements d’entrée et de sortie, ce qui peut réduire le rendement de la série FNB. Cela peut également entraîner des conséquences fiscales pour tous les détenteurs de parts de FCP.

Aussi, certaines séries FNB pourraient ne pas procurer une transparence quotidienne de leurs avoirs, contrairement aux FNB autonomes. «Cela pourrait avoir un impact de taille en période de forte volatilité sur les marchés, le prix du marché du FNB pouvant alors être sensiblement touché par l’évolution des expositions et de leurs valeurs», ajoute Laurent Boukobza.

Certains gestionnaires discrétionnaires préfèrent négocier des FNB parce que, «lors d’un marché volatil ou d’un repli dans une catégorie d’actifs, ils peuvent avoir un meilleur contrôle sur leurs transactions que la version offerte en fonds communs», souligne Erika Toth.

Les conseillers doivent bien comprendre en quoi une série FNB se distingue d’un FCP ou d’un FNB autonome et en informer leurs clients. «Le conseiller doit travailler en toute transparence. Il a la responsabilité de tout expliquer à ses clients, de leur présenter les caractéristiques de chacun pour qu’ils puissent prendre une décision éclairée», rappelle Julie Hurtubise.

Laurent Boukobza fait écho à ces propos. «Il est préférable de sensibiliser les clients aux avantages et inconvénients de la série FNB, par rapport à la série traditionnelle du FCP, et de les conseiller en fonction de la structure qui est la mieux adaptée à leur situation propre.»

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Vers une réglementation favorable aux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vers-une-reglementation-favorable-aux-fnb/ Wed, 09 Oct 2024 10:24:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103363 FOCUS FNB — Elle toucherait les normes en capital des assureurs de personnes.

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S’ils sont adoptés tels quels, des ajustements proposés aux normes de suffisance de capital des assureurs de personnes favoriseraient l’utilisation de fonds négociés en Bourse (FNB) par ces investisseurs institutionnels dans leur compte général, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Selon une version proposée à la ligne directrice sur le Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) 2025 publié à la fin d’août par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), les changements proposés pourraient avoir un effet sur la façon dont les assureurs déterminent le risque entourant les FNB.

En clair, une partie des outils de placement qui respecteraient certaines conditions seraient considérés comme « moins risqués » par rapport au traitement actuel de la ligne directrice, selon les auteurs de la note de BNMF, soit Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma. Les FNB de titres à revenu fixe et d’actions étrangères sont les deux catégories de fonds qui pourraient bénéficier le plus de cette proposition de modification des règles.

Selon les lignes directrices sur le Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) actuelles, le risque de crédit et de marché d’un FNB est calculé « en supposant que le FNB investit entièrement dans la catégorie d’actifs pour laquelle l’exigence de capital est la plus élevée, dans toute la mesure permise par son prospectus ou sa notice annuelle. Cette règle s’applique également aux fonds communs de placement, aux fonds distincts et aux sociétés d’investissement immobilier », lit-on dans la note de BNMF.

Selon les modifications proposées, les assureurs pourraient calculer ces facteurs de risque dans les comptes généraux en utilisant les expositions sous-jacentes réelles si ces FNB respectent deux principales conditions.

La première est que des informations suffisantes et fréquentes sont fournies à l’assureur concernant les expositions sous-jacentes du FNB. La deuxième est que ces informations sont vérifiées par une tierce partie indépendante.

« Cet ajustement s’applique spécifiquement aux FNB, probablement en raison de leur plus grande transparence que les fonds communs de placement. Par conséquent, les FNB (plutôt que les fonds communs de placement ou les fonds distincts) seront sur un pied d’égalité avec les investissements directs en actions et en obligations en termes de profils de risque. Ce changement pourrait favoriser l’adoption des FNB dans les comptes généraux des compagnies d’assurance canadiennes », lit-on dans la note.

Ces deux conditions pourraient être remplies avec un minimum d’efforts de la part des fournisseurs de FNB, selon les auteurs de la note. « De nombreux FNB indiciels de premier plan, tels que ceux d’iShares et de BMO, publient déjà leurs actifs quotidiennement sur leurs sites web, tandis que Vanguard Canada met à jour les avoirs de ses FNB au moins une fois par mois. En outre, certains fournisseurs de FNB peuvent avoir mis en place leurs propres systèmes pour fournir directement aux clients des données sur les positions des FNB quotidiennement, ce qui peut être plus fréquent que les mises à jour du site web. »

Par ailleurs, la ligne directrice sur le TSAV ne précise pas qui peut être considéré comme un vérificateur indépendant. Les banques (mainteneurs de marché de FNB), les dépositaires ou les auditeurs sous contrat pourraient être considérés comme des vérificateurs indépendants.

BNMF analyse l’effet du changement proposé sur le FINB BMO obligations agrégées (ZAG), qui suit l’indice de référence des obligations canadiennes : l’indice obligataire universel FTSE TMX. Bien que ce FNB détienne un mélange d’obligations d’État et d’obligations d’entreprises de qualité, la ligne directrice actuelle le traite comme si l’ensemble du portefeuille était noté BBB et que l’échéance effective était supérieure à 10 ans (le pire scénario autorisé par la méthodologie de l’indice).

Résultat, le facteur de risque de crédit de ZAG est plutôt pénalisant, malgré que 73 % de sa pondération est constituée d’obligations fédérales et provinciales canadiennes.

Selon la règle proposée, le facteur de risque du ZAG (ou de tout FNB de titres à revenu fixe) pourrait devenir la moyenne pondérée des obligations sous-jacentes, ce qui réduirait de manière significative le facteur de risque de crédit du portefeuille total, selon BNMF.

Pour les assureurs, cela voudrait dire qu’ils devraient détenir une part moins importante de capital réglementaire requis pour gérer ce risque de crédit, souligne Valeurs mobilières TD, dans une note sur le même thème.

« La nouvelle méthode de calcul proposée élimine en grande partie le traitement punitif du capital pour les FNB de titres à revenu fixe, ce qui facilite l’achat et la détention de FNB par les assureurs », écrivent les analystes de Valeurs mobilières TD.

À la suite d’un changement de réglementation analogue pour les assureurs aux États-Unis, entré en vigueur en 2017, les actifs des FNB à revenu fixe détenus par les assureurs américains ont augmenté d’environ 50 % depuis lors, selon Valeurs mobilières TD : « Compte tenu de l’importance des actifs à revenu fixe gérés par les assureurs vie au Canada, les modifications réglementaires proposées au Canada devraient profiter à la fois au secteur des FNB et à celui de l’assurance au Canada. »

La règle proposée aurait également un effet sur les FNB d’actions mondiales qui détiennent une partie des actions des marchés émergents, selon BNMF. En vertu de la règle actuelle, ces FNB mondiaux seraient réputés détenir 100 % d’actions des marchés émergents, ce qui se traduirait par un facteur de risque élevé. Toutefois, avec la mise en œuvre de la proposition, le facteur de risque de marché pour ces FNB serait considérablement réduit.

« Par exemple, l’iShares Core MSCI All Country World ex Canada Index ETF (XAW) alloue 90 % de ses actifs aux marchés développés et seulement 10 % aux marchés émergents. Avec la méthode actuelle, le facteur de risque des actions du FNB serait de 45 %, mais avec la méthode de transparence proposée, ce facteur de risque des actions serait ramené à 36,4 % », lit-on dans la note de BNMF.

La méthode proposée ne modifierait pas le calcul du facteur de risque pour les FNB investissant uniquement dans des pays développés ou uniquement des pays en développement, tels que les FNB d’actions canadiennes, les FNB d’actions américaines ou les FNB d’actions des marchés émergents.

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Desjardins modifie sa gamme de FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/desjardins-modifie-sa-gamme-de-fcp-6/ Tue, 24 Sep 2024 11:01:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103000 PRODUITS – Des réductions de frais sont notamment prévues.

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Desjardins Société de placements (DSP) compte modifier sa gamme de fonds communs de placement (FCP), notamment en réduisant les frais de gestion du Fonds Desjardins Action canadiennes de revenu et du Fonds Desjardins Actions canadiennes ciblées.

Les deux produits verront leurs frais de gestion de catégorie S être réduits de 5 points de base. Ces changements devraient être effectifs à partir du 1er octobre prochain. Ils font suite à la réduction de frais de gestion annoncée le 30 août 2024 pour les parts de catégorie F de ces Fonds.

Les frais du Fonds Desjardins Action canadiennes de revenu ainsi que ceux du Fonds Desjardins Actions canadiennes ciblées seront dès lors de 0,51 %.

Ces changements seront mis en œuvre sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires. DSP se réserve également le droit de suspendre ou de reporter la mise en œuvre de ces changements à une date ultérieure.

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Célébrons dix ans de rendement des portefeuilles basés sur les FNB https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/celebrons-dix-ans-de-rendement-des-portefeuilles-bases-sur-les-fnb/ Wed, 11 Sep 2024 10:51:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102742 ZONE EXPERTS - Pourquoi une gestionnaire de portefeuille pense que les FNB ont révolutionné le paysage de l’investissement.

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Cet article a été rédigé avec l’aide de Mélissa Sabourin, stagiaire d’été.

Cette année marque les dix ans de mes portefeuilles discrétionnaires basés sur les fonds négociés en Bourse (FNB). Durant cette décennie, j’ai observé une grande innovation et une forte croissance dans ce domaine de la finance.

J’ai commencé à utiliser les FNB après la crise financière mondiale de 2008-2009. Au cours des années qui ont suivi, j’ai commencé à gérer des portefeuilles à honoraires, puis des portefeuilles discrétionnaires, et les FNB sont devenus mes principaux outils d’investissement.

La récession de 2008-2009 a été un moment charnière pour le secteur des FNB. La crise a mis en évidence les avantages de l’investissement indiciel. Au lendemain de la pire récession de ma carrière, les données de S&P Dow Jones Indices sur les investissements actifs et passifs — connues dans le secteur sous le nom de SPIVA Scorecard — ont révélé que les FNB qui suivaient les grands indices de marché avaient surperformé de nombreux gestionnaires actifs. Cette réalité a changé ma façon de gérer mon argent.

Dans les années qui ont suivi, j’ai vu les FNB révolutionner le paysage de l’investissement.

Lancement de mes portefeuilles

En 2013, mes portefeuilles modèles basés sur les FNB ont été lancés, ce qui m’a permis de commencer à évaluer leurs performances. Mon mari, son entreprise, nos enfants, ma mère et moi-même avons tous investi dans les modèles suivants : croissance dynamique, croissance, équilibré et prudent.

Lorsque j’ai lancé mes portefeuilles en 2013, j’ai consacré beaucoup de temps à informer les clients sur les vertus des FNB. Au départ, de nombreux investisseurs étaient sceptiques quant aux avantages de l’investissement passif, estimant qu’une surperformance constante par rapport à l’indice n’était pas une prouesse.

Ce scepticisme était ancré dans l’idée que la gestion active, avec son potentiel de sélection stratégique des actions et de synchronisation des marchés, pouvait générer des rendements supérieurs. Toutefois, l’émergence de données supplémentaires, comme celles de SPIVA, a révélé que la majorité des gestionnaires actifs ne parvenaient pas à dépasser leurs indices de référence à long terme. Cette prise de conscience a conduit les investisseurs à réévaluer leurs positions. La transparence et les performances des FNB ont apporté la preuve que l’investissement passif pouvait être une stratégie plus fiable et plus rentable.

Lors de la création de mes portefeuilles discrétionnaires, j’ai élaboré une politique d’investissement détaillée afin de pouvoir expliquer à mes clients les paramètres de mes portefeuilles : l’allocation géographique, l’allocation d’actifs et les directives en matière de risque. J’utilise ces paramètres pour rééquilibrer mes portefeuilles, généralement sur une base trimestrielle.

Il est crucial de disposer d’un comité d’investissement solide et de s’assurer que tous les membres de l’équipe partagent la même philosophie d’investissement. J’ai dû procéder à d’importants changements au sein de mon équipe afin de m’assurer que les intérêts de chacun étaient alignés sur ce que nous faisions pour nos clients.

Dans les années qui ont suivi le lancement de mes portefeuilles, il est devenu de plus en plus facile d’attirer des clients potentiels vers mes modèles. Les FNB ont gagné en notoriété grâce à la couverture médiatique, et les investissements ont progressivement migré des fonds communs de placement vers les FNB. Selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada, les FNB ont dépassé les fonds communs de placement en termes de ventes annuelles nettes chaque année depuis 2018, à l’exception de 2021. Les FNB canadiens représentent maintenant plus de 450 milliards de dollars d’actifs sous gestion.

Les investisseurs ont été attirés par les FNB en partie en raison de leur capacité à réduire les frais et à permettre des transactions tout au long de la journée, contrairement aux fonds communs de placement qui ne se négocient qu’à la fin de la journée. Cette flexibilité est particulièrement attrayante pour ceux qui cherchent à capitaliser sur les mouvements du marché ou à ajuster leurs portefeuilles de manière agile.

Ces avantages n’ont pas échappé aux courtiers en fonds communs de placement, ce qui a conduit à une tendance croissante : de nombreux émetteurs de fonds communs ont commencé à réduire les frais de gestion de leurs fonds communs et à proposer des séries FNB à partir de ces fonds.

Le paysage moderne des FNB

Aujourd’hui, les FNB sont un élément essentiel des portefeuilles des particuliers et des institutions. Ils contribuent à élargir la frontière géographique de l’investissement et offrent aux investisseurs particuliers de nombreux avantages par rapport aux investisseurs institutionnels. Il existe aujourd’hui plus de 3 200 FNB aux États-Unis et plus de 1 100 au Canada. La gamme des FNB disponibles s’est élargie pour inclure des produits à bêta intelligent et des produits basés sur des facteurs, qui visent à surpasser les indices traditionnels en ciblant des facteurs d’investissement spécifiques tels que la valeur, le momentum ou la volatilité.

Les FNB couvrent désormais des marchés et des stratégies de niche, offrant aux investisseurs un accès sans précédent à diverses catégories d’actifs et approches d’investissement, telles que l’investissement factoriel ou smart beta et l’investissement thématique.

Les FNB continuent d’apporter de la diversification dans le paysage de l’investissement. L’un des domaines à surveiller est celui des titres à revenu fixe. Les FNB obligataires ont gagné en popularité, offrant aux investisseurs un moyen efficace de s’exposer aux titres à revenu fixe. Ces FNB offrent des avantages en termes de liquidité, de transparence et de diversification qui étaient traditionnellement difficiles à obtenir sur le marché obligataire, souvent caractérisé par une liquidité plus faible et des coûts de transaction plus élevés que pour les actions.

À mesure que les FNB obligataires gagnent du terrain, on peut s’attendre à une amélioration de la découverte des prix et de l’efficacité des transactions sur le marché obligataire. Cette évolution pourrait accroître l’accessibilité des obligations pour les investisseurs individuels et entraîner une réduction des coûts. Je prévois que d’ici deux à cinq ans, les transactions d’obligations « de gré à gré » pourraient disparaître, ce qui profiterait grandement aux investisseurs de détail.

J’ai toujours gardé mes investissements dans les FNB plutôt traditionnels ou « plain vanilla ». En m’en tenant à ma politique d’investissement et en utilisant les meilleures pratiques de négociation, j’ai réussi à obtenir des rendements solides sur le long terme. Je dis à mes clients que mon objectif est de figurer constamment dans le premier ou le deuxième quartile en termes de performance pour chacun de mes modèles. La persistance dans le temps est la clé.

De plus, à l’heure où de plus en plus de stratégies d’investissement actives se transforment en FNB, le calme doit prévaloir dans la construction de portefeuilles d’investissement qui aident les clients à se constituer un patrimoine à long terme.

Comme je l’affirme dans mon livre de 2016, The Black Belt Investor, je crois fermement que le plein pouvoir de l’investissement dans les FNB est réalisé lorsque tous les facteurs clés de la gestion de l’argent sont présents :

  • gérer les émotions par la discipline ;
  • optimiser la planification fiscale et financière ;
  • et avoir une relation client/conseiller de haute qualité.

Fait amusant : le concept de FNB a été introduit pour la première fois au Canada avec le lancement des Toronto Index Participation Shares (TIPS) en 1990. Ces actions ont été conçues pour suivre l’indice 35 de la Bourse de Toronto et ont posé les bases de la structure des FNB. Le marché américain a ensuite popularisé les FNB, en commençant par le lancement du SPDR S&P 500 ETF par State Street Global Advisors en 1993.

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FNB vs FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-vs-fcp/ Wed, 04 Sep 2024 11:48:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102532 Les FNB mènent définitivement le bal.

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En Amérique du Nord, les fonds négociés en Bourse (FNB) ont poursuivi leur forte lancée dans la première moitié de 2024, tandis que les fonds communs de placement (FCP) continuaient leur saignée d’actifs, rapporte Gestion de placements TD (GPTD). Par ailleurs, les FCP ne sont certainement pas impotents, la gestion active qui les caractérise « infiltrant » de plus en plus les FNB.

Les FNB sont assurément devenus « la seule force motrice de l’industrie des fonds d’investissement », affirme une récente étude de GPTD. Tout particulièrement en 2024, les entrées de fonds dans les FNB canadiens étaient suffisamment larges pour couvrir les sommes qui ont quitté les FCP. Ainsi, dans la première moitié de 2024, les FNB canadiens ont attiré 33 milliards de dollars (G$) de nouvelles entrées, tandis que les FCP ont perdu 8 G$. « Cela veut dire que, non seulement les FNB ravissent des parts de marché aux FCP, mais ils accroissent par eux-mêmes l’étendue de l’industrie des fonds d’investissement, » observe GPTD.

On assiste à la même dynamique au sud de la frontière, où les FNB ont vu affluer des entrées de 423 G$ tandis que les FCP laissaient échapper 151 G$. Là aussi, l’afflux du côté des FNB compense largement pour les pertes dans les FCP.

Les titres à revenu fixe profitent à tous

Les trois grandes catégories des fonds d’action, des fonds obligataires et des fonds équilibrés évoluent de façon fort différente. La catégorie obligataire est celle qui connaît la plus forte montée du côté des FNB, où les stratégies de gestion active propulsent la hausse. Par contre, elle a aussi gagné du côté des FNB, constate GPTD.

Dans la première moitié de 2024, les FNB d’actions ont accaparé 60 % des entrées au Canada et plus de 70 % du côté américain. « Par contre, quand on tient compte des flux dans les FCP, les titres obligataires dominent les afflux de l’année », note l’étude. En effet, même si les FNB de titres à revenu fixe abritent 30 % de l’actif total des FNB au Canada, « il y a encore plus d’entrées dans les FCP obligataires (incluant les marchés monétaires) que dans les FNB », rapporte GPTD.

La répartition d’actifs diverge considérablement entre le Canada et les États-Unis. Au Canada, les fonds équilibrés occupent une importante part des actifs, logeant du côté des FCP avec une forte proportion de 45 %. Aux États-Unis, les actions dominent totalement les FNB avec une part de 81 %, tandis qu’ils accaparent une portion de 54 % des FCP. Par ailleurs, toujours aux États-Unis, les titres obligataires sont plus populaires du côté des FCP, occupant une part de 40 % des actifs, alors que la proportion du côté des FNB est de seulement 17 %.

Des FCP « déséquilibrés »

Tandis que les titres à revenu fixe suscitaient des entrées d’argent tant dans les FNB que dans les FCP, ces derniers laissaient filer l’argent autant du côté des fonds d’action que des fonds équilibrés. Car les fonds équilibrés sont le point faible le plus notable des FCP. Alors qu’ils dominent dans l’univers des FCP, ils ont souffert le plus de sorties de fonds cette année, calcule GPTD, mais sans fournir de chiffres précis.

En contrepartie, les FNB en font leurs choux gras : « Malgré un relativement faible actif sous gestion, fait ressortir GPTD, les FNB équilibrés croissent très rapidement grâce à leur offre de guichet unique aux investisseurs individuels. » Selon une étude de Morningstar que cite GPTD, l’exode hors des FCP équilibrés est motivé par une quête de frais de gestion plus abordables. « En moyenne, les investisseurs payent 1,31 % et 0,58 % pour les FCP et FNB équilibrés respectivement. » GPTD prévoit que la tendance qui voit les FNB gagner en actifs d’actions et équilibrés va se poursuivre en 2024.

Contamination par les FCP

Un développement que traite marginalement l’étude de GPTD est celui où la gestion active — caractéristique essentielle des FCP — gagne du terrain dans l’univers des FNB. Par exemple, Morningstar constate que les FCP qui ont vu les plus fortes entrées d’argent étaient à gestion active. « Plus de FNB actifs sont requis pour gagner les investisseurs qui investissent présentement dans les FCP actifs », commente GPTD.

Car la gestion active fait des avancées importantes chez les FNB. Plusieurs grands manufacturiers de FNB ont étendu leur offre de FNB actifs, observe GPTD. Ainsi, BlackRock affirme que les FNB actifs ont représenté 76 % de tous les lancements de nouveaux FNB aux États-Unis en 2023, et 43 % au plan mondial. La grande société américaine prévoit que les actifs sous gestion active dans les FNB atteindront 4 billions de dollars en 2030, ce qui représenterait une hausse de 400 % sur six ans.

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RBC rouvre plusieurs FCP aux investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-rouvre-plusieurs-fcp-aux-investisseurs/ Fri, 30 Aug 2024 10:51:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102560 PRODUITS – Neuf fonds seront accessibles aux nouveaux investisseurs.

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Le 3 septembre dernier, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) a rouvert neuf de ses fonds communs de placement (FCP) aux nouveaux investisseurs.

Ces fonds qui avaient été fermés aux nouveaux investisseurs en septembre 2021 et sont maintenant de nouveau disponibles sont :

  • le Fonds d’actions mondiales RBC,
  • le Fonds spécifique d’actions mondiales RBC,
  • le Fonds d’actions mondiales Vision RBC,
  • le Fonds spécifique d’actions mondiales neutre en devises RBC,
  • le Fonds mondial de croissance de dividendes RBC,
  • le Fonds mondial de croissance de dividendes neutre en devises RBC,
  • le Fonds d’actions mondiales Phillips, Hager & North,
  • le Fonds d’action outre-mer Phillips, Hager & North (seulement les séries A, D, F et O),
  • et le Fonds d’action outre-mer avec couverture de change Phillips, Hager & North.

Ces produits bénéficient de l’expertise de l’équipe Actions mondiales RBC établie à Londres, au Royaume-Uni, ainsi que de son processus de placement qui se concentre sur les sociétés mondiales de haute qualité.

À noter que RBC GMA se réserve le droit d’à nouveau plafonner les fonds ou d’y limiter autrement les placements à une date ultérieure.

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Nouveaux placeurs principaux affiliés à Gestion de placements Canada Vie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveaux-placeurs-principaux-affilies-a-gestion-de-placements-canada-vie/ Wed, 07 Aug 2024 11:40:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101947 PRODUITS – Plusieurs fonds communs de placement sont concernés.

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Gestion de placements Canada Vie ajoute Investment Planning Counsel en tant que nouveaux placeurs principaux affiliés pour certains fonds communs de placement, par l’entremise d’IPC Gestion du patrimoine et d’IPC Valeurs mobilières.

Investment Planning Counsel rejoint ainsi Services d’investissement Quadrus qui occupe la même fonction.

Cela signifie que les investisseurs qui ont un courtier IPC auront maintenant accès à certains fonds communs de placement de Gestion de placements Canada Vie.

À noter toutefois que l’ajout des courtiers IPC en tant que placeurs principaux n’affecte pas les investisseurs actuels de Gestion de placements Canada Vie ni la gestion des fonds de cette dernière.

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RBC Gestion d’actifs Indigo modifie certains FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gestion-dactifs-indigo-modifie-certains-fcp/ Tue, 16 Jul 2024 10:55:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101611 PRODUITS – Et procède notamment à une réduction de frais de gestion.

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RBC Gestion d’actifs Indigo modifie plusieurs de ses fonds. Il change notamment le nom des parts des séries D et DT, procède à une réduction de frais de gestion d’une douzaine de fonds et lance des parts de série F pour les fonds en gestion commune Indigo RBC et certains fonds communs de placement Indigo RBC.

Ainsi, depuis le 27 juin, les parts des séries D et DT sont appelées parts de séries F et FT. Ces dernières seront disponibles pour les investisseurs qui participent à un programme de rémunération des services ou à un programme intégré où le courtier agit en tant que promoteur. Ces investisseurs doivent détenir uniquement des comptes d’exécution des ordres, tels que des comptes de courtiers exécutants et d’autres comptes pour lesquels aucune évaluation de la convenance n’est réalisée.

De plus, toujours le 27 juin, les frais de gestion des parts de la série F et de la série FT des fonds suivants ont été révisés à la baisse. Ainsi, la série F

  • du Fonds en prêts hypothécaires Indigo RBC est passée de 0,85 % à 0,675 % ;
  • celle du Fonds d’obligations mondiales de sociétés Indigo RBC et celle du Fonds de créance de marchés émergents Indigo RBC est passée de 1,00 % à 0,75 % ;
  • celle du Fonds équilibré canadien Indigo RBC est passée de 0,90 % à 0,85 % ;
  • celle du Fonds de dividendes Indigo RBC et du Fonds d’actions Indigo RBC est passée de 0,90 % à 0,75 % ;
  • et celle du Fonds de marchés émergents Indigo RBC, du Fonds de marchés émergents Indigo RBC II, du Fonds d’actions chinoises Indigo RBC et du Fonds d’actions indiennes Indigo RBC est passée de 1,25 % à 1,125 %.

La série F et FT du Fonds de revenu mensuel Indigo RBC et du Fonds de revenu mensuel en dollars US Indigo RBC est passée respectivement de 0,75 % à 0,65 % et de 1,05 % à 0,775 %.

Le 8 juillet, RBC Indigo lancera des parts de série F des fonds en gestion commune Indigo RBC, des fonds indiciels Indigo RBC et du Fonds en obligations canadiennes à court/moyen terme Indigo RBC.

Des séries F seront lancées pour les fonds suivants :

Fonds en obligations canadiennes à court/moyen terme Indigo RBC 0,50 %
Fonds indiciel d’actions Indigo RBC 0,50 %
Fonds indiciel d’actions internationales Indigo RBC 0,50 %
Fonds indiciel d’actions de marchés émergents Indigo RBC 0,50 %
Fonds en gestion commune marché monétaire canadien Indigo RB 0,35 %
Fonds en gestion commune obligations canadiennes Indigo RBC 0,50 %
Fonds en gestion commune de dividendes canadiens Indigo RBC 0,75 %
Fonds en gestion commune actions canadiennes Indigo RBC 0,75 %
Fonds en gestion commune actions de sociétés canadiennes à petite capitalisation Indigo RBC 1,00 %
Fonds en gestion commune actions américaines Indigo RBC 1,00 %
Fonds en gestion commune actions internationales Indigo RBC 1,00 %
Fonds en gestion commune prêts hypothécaires Indigo RBC 0,675 %
Fonds en gestion commune obligations mondiales à rendement élevé Indigo RBC 0,75 %
Fonds en gestion commune obligations mondiales liées à l’inflation Indigo RBC 0,675 %
Fonds en gestion commune titres de marchés émergents Indigo RBC 1,125 %
Fonds en gestion commune de créance de marchés émergents Indigo RBC 0,75 %
Fonds en gestion commune mondial en actions immobilières Indigo RBC 1,00 %

Depuis le 27 juin, sauf exceptions spécifiques, RBC Indigo n’accepte plus les ordres d’achat pour les clients résidant à l’extérieur du Canada. Les clients non-résidents qui détiennent déjà des parts de fonds en gestion commune ou de fonds communs de placement Indigo RBC peuvent toutefois les conserver.

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Les ACVM achèveront l’examen des FNB à l’automne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-acvm-acheveront-lexamen-des-fnb-a-lautomne/ Tue, 09 Jul 2024 10:32:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101706 L’examen réglementaire intervient alors que les FNB représentent une part croissante du marché des fonds d’investissement.

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L’examen par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) du régime de réglementation des fonds négociés en Bourse (FNB) est en voie d’achèvement.

« Nous examinons les résultats préliminaires de notre analyse du marché des FNB, y compris l’évaluation de l’activité du marché secondaire et les facteurs susceptibles d’influer sur la liquidité et la négociation des FNB, rapporte Ilana Kelemen, conseillère stratégique principale auprès des ACVM, dans un courriel. Cette recherche est utilisée pour informer notre examen des lacunes ou des améliorations potentielles du régime réglementaire des FNB. »

Selon Ilana Kelemen, les ACVM prévoient d’achever leur examen d’ici l’automne 2024 et de publier un document de consultation en 2025.

Les parties prenantes auront « la possibilité de commenter notre examen et toute proposition de politique préliminaire avant que des changements de règles spécifiques ne soient proposés », précise-t-elle.

Les ACVM ont commencé à examiner la réglementation des FNB en août 2023, dans le but d’évaluer l’adéquation du régime existant.

À l’époque, les observateurs du secteur pensaient que les autorités de régulation avaient lancé cet examen principalement pour vérifier que la réglementation des FNB était adaptée à l’objectif visé. Les ACVM venaient de mener à bien un exercice de modernisation de la réglementation des fonds communs de placement.

Cet examen intervient alors que les FNB occupent une part croissante du marché des fonds d’investissement.

Selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada, les actifs sous gestion des FNB s’élevaient à 429,2 milliards de dollars au 31 mai (contre près de 2,1 billions de dollars pour les fonds communs de placement), ce qui représente environ 20 % des actifs des fonds d’investissement au Canada, contre 18 % l’année précédente.

Parallèlement à l’examen en cours, les membres des ACVM ont examiné les comités d’examen indépendants (CEI). Tous les fonds d’investissement au Canada — y compris les FNB — doivent être dotés d’un CEI qui évalue les conflits potentiels portés à sa connaissance par un gestionnaire de fonds.

En mars, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario et l’Autorité des marchés financiers ont publié les résultats d’un examen de l’information continue portant sur les CEI des fonds d’investissement gérés par 24 gestionnaires de fonds. L’examen a suggéré que les CEI élargissent leur définition des conflits d’intérêts et rafraîchissent leurs rangs plus fréquemment.

La réglementation des FNB a également attiré l’attention en dehors du Canada.

En mai 2023, l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) a publié les résultats d’un examen qui a conclu que les principes globaux de la réglementation des FNB — finalisés en 2013 — restent valables.

« Aucune lacune majeure n’a été identifiée et aucun problème réglementaire majeur n’a été signalé par les membres de l’OICV ou les participants du secteur », indique le rapport.

Les ACVM ont indiqué que leur examen porterait sur certains des domaines couverts par l’OICV, notamment le processus de création et de rachat de parts de FNB, le mécanisme d’arbitrage qui aligne le prix de négociation d’un FNB sur la valeur sous-jacente des titres détenus dans son portefeuille, et l’utilisation de contrôles de la volatilité (tels que les coupe-circuits) dans les transactions sur le marché secondaire.

(Avec la participation de James Langton)

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