finance durable – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 29 May 2024 15:55:01 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png finance durable – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Protéger la biodiversité grâce à des investissements innovants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/proteger-la-biodiversite-grace-a-des-investissements-innovants/ Thu, 30 May 2024 09:54:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100998 SOMMET FD 2024 - Une nouvelle génération de produits financiers « pronature » voit le jour.

L’article Protéger la biodiversité grâce à des investissements innovants est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après le climat, l’intégration de mécanismes financiers pour favoriser un impact positif sur la biodiversité devient essentielle, estime Hervé Duteil, directeur de la durabilité de BNP Paribas Amériques. Selon les Nations Unies, il faudra multiplier les investissements par deux d’ici à 2025 pour éliminer les flux financiers négatifs pour la nature

Au fil des années, la finance durable a évolué pour inclure le capital naturel et la biodiversité, donnant naissance à la finance verte et bleue. « Les gestionnaires construisent désormais des portefeuilles avec des impacts clairement définis, comme la gestion de l’eau ou la reforestation », explique Hervé Duteil.

BNP Paribas Asset Management a commencé depuis quelques années à développer des mesures d’impact similaires à celles des émissions de gaz à effet de serre (GES), mais appliquées au capital naturel et à la biodiversité. Elle propose une gamme de fonds durables axés sur la biodiversité, qui ciblent l’eau, le climat et la restauration des écosystèmes.

L’intérêt pour la finance verte a véritablement pris racine après la COP 21 en 2015, signale Hervé Duteil. « Avant 2015, les obligations vertes étaient principalement émises par des entreprises privées, mais les accords de Paris ont catalysé l’intégration des critères climatiques dans le secteur financier. Toutefois, la biodiversité, contrairement au climat, n’a pas de mesure universelle simple comme les émissions de carbone, ce qui rend son intégration plus complexe.

Élargir le champ de la finance durable

À partir de 2016, BNP Paribas a élargi ses efforts au-delà du climat pour inclure des aspects sociaux et environnementaux. En 2019, l’institution financière européenne s’est engagée envers la protection des océans. Une enveloppe de 1 milliard d’euros jusqu’en 2025 a été consacrée au transport maritime durable (GNL, hydrogène, voile, etc.). En 2021, une politique mondiale sur la biodiversité a été lancée. La banque a commencé à indexer les taux d’intérêt sur des critères de biodiversité, tels que l’intensité en eau ou la réhabilitation des anciennes mines.

Dans la foulée, une série de produits financiers innovants ont vu le jour, comme les swaps « dette contre nature » ou les « outcome bonds », qui permettent de rediriger une partie de la dette extérieure d’un pays en développement vers des investissements locaux dans des mesures de conservation de l’environnement.

Des produits comme les crédits plastiques, mis en place par la Banque mondiale sur le modèle des crédits carbone pour lutter contre la pollution, commencent à émerger, offrant de nouvelles occasions d’investissement.

« La finance pour la biodiversité est plus complexe que pour le climat car il n’y a pas de mesure unique et les impacts sont souvent très locaux », souligne Duteil. Des initiatives comme le Groupe de travail sur la divulgation financière liée à la nature (TNFD), lancé en 2021, travaillent à établir un cadre de gestion et de divulgation des risques liés à la nature.

Responsabilité partagée

Afin d’encourager les entreprises qu’elle finance à prendre en compte leurs impacts environnementaux, BNP Paribas leur offre des incitatifs. « Nous cherchons à créer des mécanismes financiers où les entreprises qui surpassent leurs objectifs en matière de biodiversité bénéficient de compensations », explique Hervé Duteil.

Lors du 4e sommet de la finance durable, plusieurs experts ont partagé leurs perspectives sur la finance verte et bleue.

André Martin Bouchard, directeur mondial, Sciences de la Terre et environnement de WSP a souligné que 60 % des économies mondiales dépendent de la santé de la biodiversité, comme l’agriculture, la pêche ou le tourisme.

La firme d’ingénierie soutient ses clients à travers le monde pour les aider à réparer leurs impacts sur la nature ou pour développer des projets plus respectueux de l’environnement, comme la restauration de la mine de cuivre de Murdochville, au Québec, transformée en parc, ou le corridor électrique de 900 km du projet EnergyConnect de Transgrid en Australie, pour lequel WSP a caractérisé les écosystèmes.

Bertrand Millot, chef Investissement durable à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), a insisté sur la difficulté de quantifier les dangers menaçant la biodiversité et la nécessité de mobiliser les acteurs. La CDPQ prévoit d’investir 2 milliards de dollars dans la biodiversité d’ici 2026, avec 326 millions déjà engagés. Le dirigeant a mis en avant l’importance de travailler avec les banques pour améliorer les pratiques des entreprises et développer des instruments financiers supportant les investissements pro-nature.

Layalee Ramahi, coordinatrice régionale pour l’Amérique du Nord à l’UNEP FI, le bras financier du programme des Nations unies pour l’environnement, a rappelé que près de 7 000 milliards de dollars sont investis chaque année à travers le monde dans des activités qui ont des effets nocifs directs sur la nature.

Elle a signalé que la première génération de produits financiers durables à avoir vu le jour en 2020 inclut de nouveaux indicateurs de performance tels que l’intensité de l’eau, la réhabilitation des sites miniers et la réintroduction d’espèces en voie de disparition et qu’elle inclut des thèmes tels que les communautés autochtones, les océans ou encore la sécurité alimentaire.

Comme l’a rappelé un intervenant lors du panel, il est crucial de redéfinir le risque en finance pour inclure la biodiversité. Cela nécessite une approche collaborative impliquant gouvernements, secteur privé et consommateurs. Chaque acteur a un rôle à jouer pour casser le cycle de l’inaction et mettre en œuvre un mouvement global en faveur de la biodiversité. La finance, en particulier, a la capacité de motiver ce changement en intégrant des critères de durabilité dans ses mécanismes et en offrant des incitations pour des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

L’article Protéger la biodiversité grâce à des investissements innovants est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Rapports de durabilité : BMO et CDPQ se démarquent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/rapports-de-durabilite-bmo-et-cdpq-se-demarquent/ Tue, 28 May 2024 10:48:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101021 SOMMET FD 2024 - Parmi 195 rapports analysés par des étudiants.

L’article Rapports de durabilité : BMO et CDPQ se démarquent est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les rapports ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) quantifient l’engagement des organisations à l’égard du développement durable. Ils gagneraient à être plus compréhensibles et plus lisibles, afin que les informations qu’ils contiennent reflètent mieux les actions mises en œuvre par les entreprises, selon les étudiants qui ont participé au concours du meilleur rapport de durabilité, mené par Finance Montréal.

Huit équipes d’étudiants en finance ont analysé 195 rapports de durabilité d’entreprises canadiennes dans divers secteurs économiques, des institutions financières à la consommation, en passant par l’énergie.

Pour le secteur bancaire, la Banque de Montréal (BMO) s’est démarquée pour son rapport ESG, avec le Mouvement Desjardins et la Banque TD. La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Manuvie et IGM Financial se sont distingués dans le secteur financier non bancaire.

Les étudiants étaient invités à évaluer les rapports de durabilité des firmes sur 24 critères ESG, dont 23 imposés par Finance Montréal et un critère de leur choix. Ils ont analysé notamment la clarté des rapports ainsi que le lien entre la performance ESG et la stratégie de l’entreprise. Ils ont vérifié si les rapports comportaient des indicateurs ESG spécifiques, quantitatifs et mesurables.

« L’objectif (du concours) est double : donner l’occasion à des étudiants en finance, comptabilité, développement durable ou en RSE d’aiguiser leurs compétences d’analyse des rapports de durabilité, et encourager les entreprises canadiennes à bien divulguer leurs informations en matière de durabilité », ont signalé les organisateurs du concours.

Leadership et transparence

Les étudiants ont souligné le leadership et la transparence dont BMO fait preuve dans la divulgation de ses données ESG. « Il y a une bonne ligne directrice dans leur rapport. II rassemble tous les critères et il parle aussi beaucoup des objectifs de l’ONU. C’est bien expliqué », dit Julie Ménard, étudiante à l’Université de Sherbrooke, qui a analysé les rapports de durabilité du secteur bancaire avec Judith Viens, Émily Berger, James Proulx et Justin Millette.

Le Mouvement Desjardins a remporté la meilleure note pour six critères, dont la cybersécurité, la diversité et l’inclusion. La lisibilité du rapport et sa richesse en information visuelle (tableaux, graphiques, etc.) ont favorablement impressionné les étudiants.

Résumer les initiatives en développement durable dans un rapport facilement consultable n’est pas évident, selon Gildas Poissonnier, chef du développement durable au Mouvement Desjardins. « Il est difficile de communiquer adéquatement l’ampleur de notre engagement dans les communautés au niveau social. En même temps, il y a beaucoup de choses sur lesquelles on doit divulguer : les sujets climatiques, l’engagement dans le milieu, les relations avec les employés. Il faut couvrir large, mais sans arriver avec une brique qui fait des centaines de pages. »

La Banque TD s’est démarquée quant à elle par la divulgation des risques et opportunités liées la nature. La TD est l’une des rares banques à avoir utilisé les normes Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD) dans son rapport ESG, ont mentionné les étudiants.

Rigueur et clarté

Pour les institutions financières du secteur non bancaire, le rapport de durabilité de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a obtenu le meilleur pointage. Les étudiants qui l’ont évalué (Ali Senhaji Mouhabed, Samuel Leavey, Philippe Michel et Kevin Ponton de l’Université de Sherbrooke) ont souligné sa « grande transparence et sa clarté », ainsi que le lien établi entre la performance ESG et la performance financière, et l’utilisation des normes du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (TCFD).

Qu’est-ce qui fait un bon rapport de durabilité ? « La rigueur, la rigueur et encore la rigueur », indique Ani Castonguay, première vice-présidente, Communications et cheffe de la marque de CDPQ. « C’est très important pour nous de communiquer nos actions sur le E, le S et le G et d’améliorer cette divulgation chaque année en ajoutant différents éléments d’informations à notre rapport de durabilité. »

Pour le secteur non bancaire, Manuvie s’est distinguée par la précision de ses indicateurs de performance, la solidité de sa gouvernance et sa prise en compte des risques climatiques, tandis qu’IGM Financial a gagné des points en raison de la clarté de sa divulgation et du suivi de ses indicateurs de performance ESG.

Mentionner les défis

Des étudiants ont mentionné que les rapports de durabilité pourraient être plus compréhensibles. Pour ce faire, ils invitent les organisations à préciser davantage la source de certaines informations, notamment de mieux indiquer le contexte et la provenance des photos utilisées dans les rapports.

Ils signalent également que les entreprises auraient intérêt à mentionner les aspects qui vont moins bien et qu’ils travaillent à améliorer, et pas seulement les bons coups.

Selon PwC, qui a analysé les rapports ESG de 250 grandes entreprises canadiennes en 2023, un tiers (31 %) d’entre elles n’exposent pas leurs problèmes importants et 73 % n’expliquent pas leur façon d’analyser les enjeux ESG et de les intégrer à leur stratégie à long terme.

La divulgation de données fiables et rigoureuses permet d’éviter l’enjeu de l’écoblanchiment dans les rapports de durabilité, qui peut affaiblir la confiance des investisseurs. Selon les organisations présentes, pour assurer la crédibilité les rapports ESG, les entreprises doivent se prêter à des évaluations externes, suivre des normes internationales reconnues et s’appuyer sur une grille démontrant leur performance en matière de durabilité.

L’article Rapports de durabilité : BMO et CDPQ se démarquent est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Investir dans la transition énergétique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/investir-dans-la-transition-energetique/ Mon, 27 May 2024 11:40:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100994 SOMMET FD 2024 — Contre l’écoblanchiment.

L’article Investir dans la transition énergétique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs canadiens sont de plus en plus déterminés à intégrer des placements durables dans leurs portefeuilles. Près de la moitié (45 %) envisagent d’ajouter ces investissements au cours des deux prochaines années, malgré les préoccupations concernant l’écoblanchiment et la complexité des normes de durabilité, révèle la 5e étude sur le Jour de la Terre de Placements Mackenzie.

À ce jour, 23 % des Canadiens ont déjà adopté l’investissement durable, en hausse par rapport aux 20 % de l’année dernière. De plus, 77 % des investisseurs qui détiennent déjà des placements dans ce domaine prévoient d’augmenter leurs contributions à la transition énergétique.

Hadiza Djataou, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille, Équipe des placements à revenu fixe chez Mackenzie, souligne cette évolution : « Les investisseurs vont au-delà des constats à l’égard des investissements durables. Ils agissent concrètement pour soutenir la transition énergétique », dit la spécialiste, qui animait un panel sur le financement de la transition énergétique lors du 4e Sommet de la finance durable.

Le manque de connaissance : toujours un obstacle

Cependant, malgré ces intentions, le manque de connaissance reste un obstacle majeur. Selon le rapport de Mackenzie, seulement un tiers (33 %) des investisseurs ont discuté de l’investissement durable avec leur conseiller.

« Cela démontre que les investisseurs n’achèteront pas des actions de sociétés uniquement parce qu’elles prétendent supporter l’investissement durable. Ils veulent en savoir plus », estime Hadiza Djataou.

Elle croit que davantage d’éducation est nécessaire pour dissiper les préjugés et comprendre pleinement les implications des choix d’investissement. « Il faut en parler avec les clients et continuer à faire de l’éducation en la matière. »

La proportion d’investisseurs qui se disent préoccupés par l’écoblanchiment n’a pas diminué depuis 2023. Plus de 40 % des investisseurs estiment que l’investissement durable manque de lignes directrices ou de normes claires. Ils croient que les rendements des placements durables sont inférieurs à ceux des placements traditionnels.

L’épreuve des chiffres

Pour surmonter les défis de l’écoblanchiment et des rendements perçus comme inférieurs, Hadiza Djataou recommande de privilégier les sociétés qui gèrent activement les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) tout en maintenant une performance financière robuste.

Les gestionnaires doivent également s’assurer que les objectifs annoncés dans les prospectus des fonds durables sont clairs et mesurables, et que les liquidités sont effectivement allouées à la réduction de l’impact initialement prévu, signale-t-elle.

Les données sur la performance à long terme des fonds durables montrent souvent des résultats comparables à ceux des investissements traditionnels. « Si on observe les rendements sur 10 ans des portefeuilles d’IR, la portion de revenu fixe liée à l’investissement durable livre une performance très similaire à celle des obligations traditionnelles », dit Hadiza Djataou.

Étant donné que les investisseurs institutionnels sont plus représentés dans les fonds d’investissement durable, ceux-ci affichent une performance très similaire à celle des obligations.

Transition énergétique : occasions à saisir

La transition énergétique offre des occasions pour les investisseurs. Selon l’étude, près de la moitié des investisseurs (48 %) envisagent d’investir dans des sociétés axées sur la transition énergétique afin de contrer le réchauffement planétaire au cours des deux prochaines années. Hadiza Djataou encourage une approche de portefeuille diversifié et équilibré pour maximiser l’impact tout en minimisant la volatilité.

Les investissements durables deviennent plus ciblés et la tendance s’accentuera dans ce sens, croit la gestionnaire. À l’avenir, les investisseurs auront la possibilité d’avoir plus d’impact sur les aspects clés de la transition énergétique.

L’enjeu est de taille alors que deux tiers (69 %) des investisseurs estiment que le fait d’investir dans ce domaine représente un pas vers un monde meilleur pour les générations futures, avec des bénéfices attendus pour l’environnement (67 %) et la santé (65 %).

L’article Investir dans la transition énergétique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fonds Investi : qui a été choisi pour gérer les premiers mandats de titres à revenu fixe? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fonds-investi-qui-a-ete-choisi-pour-gerer-les-premiers-mandats-de-titres-a-revenu-fixe/ Fri, 24 May 2024 12:15:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100861 L’identité des trois gestionnaires a été dévoilée.

L’article Fonds Investi : qui a été choisi pour gérer les premiers mandats de titres à revenu fixe? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Fonds Investi a profité du Sommet de la finance durable 2024 pour annoncer l’identité de trois nouveaux gestionnaires choisis pour gérer les premiers mandats de titres à revenu fixe. Addenda Capital, Beutel Goodman et Fiera Capital ont ainsi été sélectionnés pour faire évoluer leurs pratiques et la finance durable au Québec.

Les candidatures des trois gestionnaires ont été retenues parmi des dizaines de propositions. Ils se sont démarqués autant par leurs performances financières que par la robustesse de leurs approches ESG (environnement, social et gouvernance).

Un an après son lancement, le fonds d’investissement de 300 millions de dollars lancé par Innocap et Finance Montréal et créé au bénéfice de l’écosystème québécois de la finance durable poursuit donc sur sa lancée.

« La sélection de ces gestionnaires souligne la réussite des engagements du Fonds Investi. Le Fonds joue un double rôle : il stimule le développement économique et renforce le secteur financier québécois. Le mouvement de la finance durable gagne en importance au Québec, et nous en avons une nouvelle preuve. Et d’autres bonnes nouvelles suivront. J’encourage tous les professionnels de l’investissement à participer à cette initiative essentielle pour garantir un avenir durable », affirme Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

Innover en finance durable

Le Fonds Investi cherche également à favoriser l’émergence de stratégies d’investissement innovantes et durables en créant un espace sécuritaire de discussions où les investisseurs échangent sur les enjeux qui occupent le secteur financier et les solutions à y apporter.

Les membres des comités d’Investi se pencheront d’ailleurs sur les investissements dans les activités liées à l’extraction, la distribution, le stockage des énergies fossiles et la transition énergétique.

L’article Fonds Investi : qui a été choisi pour gérer les premiers mandats de titres à revenu fixe? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un centre dédié au financement de la biodiversité s’établira à Montréal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-centre-dedie-au-financement-de-la-biodiversite-setablira-a-montreal/ Fri, 24 May 2024 12:15:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100870 SOMMET FD 2024 - En collaboration avec les Nations Unies.

L’article Un centre dédié au financement de la biodiversité s’établira à Montréal est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Montréal accueillera au cours des prochains mois un centre spécialisé dans le développement de solutions financières innovantes afin d’appuyer la préservation de la biodiversité.

Cette nouvelle ressource, dont l’annonce a été faite en marge de la 4e édition du Sommet de la finance durable, tenu à Montréal les 14 et 15 mai, sera chargée de concevoir des mécanismes financiers afin d’encourager l’investissement dans des solutions basées sur la nature, tels que les crédits de biodiversité et les modèles d’investissement à impact.

Il regroupera sous un même toit des expertises dédiées au financement de la biodiversité afin d’aider les décideurs publics, les institutions financières et les entreprises à adopter des pratiques durables et à répondre à la demande croissante de solutions pour protéger la nature et la biodiversité.

Le projet est appuyé par les Nations Unies via l’UNEP FI, l’Initiative Finance du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, qui fournira son expertise technique à Finance Montréal pour l’implantation du centre. L’organisation présentera un plan directeur au cours des prochains mois.

Le Centre se concentrera sur cinq objectifs:

  • Développer et promouvoir la finance dédiée à la biodiversité
  • Élaborer des solutions innovantes fondées sur la nature
  • Faciliter le partage de connaissances et l’accroissement des capacités
  • Influencer les politiques et les dynamiques de marché pour une économie durable
  • Renforcer les partenariats d’impact global avec des institutions financières internationales, des organisations environnementales et le secteur académique.

Cette initiative vise à répondre à l’appel à l’action lancé lors de la COP15, avec la signature du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, qui vise à stopper et inverser la disparition d’espèces animales et végétales de la surface de la planète. Il comporte plusieurs cibles mondiales à atteindre dès l’horizon 2030 en vue de la protection et de l’utilisation durable de la biodiversité. Il est assorti d’un financement de 700 milliards de dollars américains par an à l’échelle mondiale.

L’article Un centre dédié au financement de la biodiversité s’établira à Montréal est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gagner la confiance des investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/gagner-la-confiance-des-investisseurs/ Thu, 16 May 2024 17:23:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100868 SOMMET FD 2024 - Un enjeu de taille pour la finance durable.

L’article Gagner la confiance des investisseurs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La finance durable est à la croisée des chemins. Malgré les progrès accomplis au cours des 15 dernières années, le chemin à parcourir est long pour passer au prochain niveau tout en s’assurant de gagner la confiance des investisseurs, selon des experts présents au 4e Sommet de la finance durable, les 14 et 15 mai à Montréal.

Cet événement organisé par Finance Montréal réunit plus de 650 décideurs des secteurs financier, bancaire, environnemental, universitaire, de l’assurance et de l’énergie qui réfléchissent à des actions concrètes pour rendre la finance mondiale plus durable.

Il y a urgence disent les spécialistes. Les défis qui guettent la finance durable sont considérables. Le cadre règlementaire a besoin d’être harmonisé. Le vocabulaire de l’investissement durable doit être unifié. Certains concepts doivent être clarifiés. La confiance des investisseurs en dépend.

Cadre réglementaire

L’International Sustainability Standard Board (ISSB), qui a pignon sur rue à Montréal, travaille à concevoir des normes d’information harmonisées pour permettre à l’industrie de parler un même langage. Son PDG, Emmanuel Faber, parcourt le monde pour promouvoir l’adoption des normes ISSB à l’international. L’organisme a publié ses deux premières normes en juin 2023. Pour l’instant, une vingtaine de pays se sont engagés à les adopter, dont le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, le Japon, le Nigeria et Singapour, mais pas les États-Unis. L’Europe utilise quant à elle un autre système, les normes ESRS de l’EFRAG.

La cohérence et l’harmonie, c’est ce qui manque le plus au cadre réglementaire qui régit la finance durable, selon des acteurs du secteur. « En assurance et en finance, nous avons besoin de solutions simples, d’un cadre harmonisé et d’un seul et même vocabulaire », a martelé Jean-François Chalifoux, PDG de Beneva, dans un panel portant sur l’avenir de la finance durable.

L’adoption d’un cadre réglementaire cohérent en finance durable est une priorité pour l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui travaille en collaboration avec les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) afin de définir les obligations liées à la divulgation de l’information, encore parcellaire, sur les normes climatiques. « Nous consacrons beaucoup d’efforts à suivre les risques du secteur financier associés à l’intégrité et à la résilience, aux facteurs ESG, au climat et à l’environnement », signale Yves Ouellet, président de l’AMF.

Le travail ne fait que commencer. Pour l’instant, les risques liés au changement climatique monopolisent l’attention de l’industrie financière, car ils sont plus facilement mesurables. Cependant, la prochaine bataille portera sur la définition de normes s’adressant aux risques liés à la biodiversité, précise Charles-Antoine St-Jean, président du Canadian Sustainability Standards Board (CSSB). La finance verte et bleue, axée sur la protection de la nature, de l’agriculture à la pêche en passant par l’exploitation des forêts, constitue le prochain terrain de jeu de la finance durable, selon Hervé Duteil, responsable développement et finance durables de BNP Paribas Amériques.

Les défis sociétaux devront aussi être dans la mire des investisseurs, notamment en ce qui concerne la conduite des affaires et les droits humains, signale Rosa van den Beemt, directrice générale, responsabilité de gérance de BMO Gestion mondiale d’actifs. « Au Canada, nous ne pourrons pas aller chercher les minerais critiques dont nous avons besoin dans la transition énergétique sans considérer les populations autochtones », illustre-t-elle.

Divulgation et greenwashing

En finance durable, le risque de greenwashing, pratique qui consiste à se donner une apparence verte, est bien réel. Il faut le combattre, car il peut dissuader les investisseurs, dit Stéphanie Émond, vice-présidente impact chez FinDev Canada. « Au niveau de la divulgation d’informations en matière de durabilité, on doit trouver une approche qui permet une certaine flexibilité, mais avec de la rigueur », estime-t-elle. Souvent, les entreprises qui soumettent leur premier rapport de durabilité ne savent pas quelles informations au juste elles doivent divulguer, ajoute-t-elle. « Cela mine la confiance des investisseurs dans l’investissement durable. »

La confiance des investisseurs souffre également d’un manque de crédibilité des crédits compensatoires du marché carbone. Il existe plus de 70 critères pour évaluer les émissions de carbone, mentionne Rachel Walsh, stratégiste en produits environnementaux de BMO Marchés des capitaux. Les critères d’intégrité des fournisseurs ne sont pas toujours clairs. Beaucoup de promesses sont faites, mais elles ne sont pas toujours respectées, ajoute la spécialiste. Les crédits carbones sont considérés par certains comme des permis de polluer, tandis que le système de mesure des émissions de carbone est lui aussi sujet à controverse.

Pourtant, la volonté des consommateurs donne le ton. Lors d’un récent sondage mené par Beneva auprès de ses quelque 5000 employés, 80 % se sont dit inquiets face au changement climatique et 90 % ont déclaré être prêts à s’engager dans des actions avec l’entreprise. Jean-François Chalifoux y voit un gage d’espoir pour l’avenir.

L’article Gagner la confiance des investisseurs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Tripler l’investissement d’impact d’ici 2030 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/tripler-linvestissement-dimpact-dici-2030/ Thu, 16 May 2024 10:45:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100875 SOMMET FD 2024 – 18 recommandations pour stimuler l’industrie.

L’article Tripler l’investissement d’impact d’ici 2030 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Au Canada, le poids de l’investissement d’impact était estimé à 14 milliards de dollars (G$) en 2023, selon l’Association pour l’investissement responsable. Ce montant a augmenté de 54 % en 10 ans. Si la croissance se poursuit à ce rythme, l’actif sous gestion total pourrait atteindre 46 G$ au pays d’ici 2030.

Cependant, pour que ces promesses se concrétisent, il faut lever plusieurs obstacles, soulève le Groupe de travail canadien sur l’investissement d’impact (GTCII), qui a publié un rapport sur le sujet à l’occasion du 4e Sommet de la finance durable, à Montréal.

L’étude, réalisée par Quinn+Partners, émet 18 recommandations à l’intention des investisseurs, des gestionnaires d’actifs et des épargnants en vue de tripler l’investissement d’impact d’ici 2030.

Augmenter la compréhension

Ces recommandations s’articulent autour de 5 axes :

  1. Clarifier les principes de l’investissement d’impact afin d’élargir l’adhésion et l’engagement des détenteurs d’actifs et des épargnants ;
  2. Augmenter et diversifier l’offre de produits et les opportunités d’investissements d’impact au Canada ;
  3. Accroître les efforts en matière d’éducation, de sensibilisation et de formation ;
  4. Accélérer la mise en commun des connaissances et des expertises ;
  5. Encourager la mise en place de politiques favorisant l’investissement d’impact.

La croissance de l’investissement d’impact passe par le développement d’une meilleure compréhension des principes et de l’impact positif des investissements pour la transformation vers une économie durable, estime le groupe de travail.

« Si on veut financer le changement, ça commence par les valeurs portées par les propriétaires d’actifs et les épargnants, qu’il s’agisse de fonds de pension, d’investisseurs privés, d’assureurs ou même des particuliers qui choisissent où placer leur argent », dit Stéphan Morency, vice-président exécutif Initiatives stratégiques de Fondaction, créateur du GTCII.

Toute la communauté financière doit se mobiliser pour contribuer au mouvement, ajoute Sophie Cousineau, directrice, Développement durable de Power Sustainable, l’un des 11 membres du groupe.

Viser les propriétaires d’actifs

Il y a de la place pour la croissance pour l’investissement d’impact, en particulier chez les fonds de dotation, les family offices, les fondations, les fonds publics et les fonds de pension, car beaucoup de ces propriétaires d’actifs ne font pas d’investissements d’impact, souligne le rapport. Or, ces organisations cherchent de plus en plus à utiliser leur capital pour obtenir des résultats sociaux et environnementaux positifs, en plus des rendements financiers.

Les propriétaires d’actifs subissent également la pression de leurs bénéficiaires pour réévaluer leurs stratégies d’investissement et à redéployer leur capital en vue de créer de la valeur à long terme. On remarque également un meilleur alignement du secteur sur les principes de l’investissement d’impact. Autant de facteurs qui, conjugués, créent un momentum favorable pour l’investissement d’impact.

L’article Tripler l’investissement d’impact d’ici 2030 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une experte en finance durable promue chez iA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-experte-en-finance-durable-promue-chez-ia/ Tue, 05 Mar 2024 11:52:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99337 NOUVELLES DU MONDE - Mégane Mandruzzato est nommée directrice, Durabilité.

L’article Une experte en finance durable promue chez iA est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
iA Groupe financier a promu Mégane Mandruzzato au poste de directrice, Durabilité. La spécialiste en finance durable avait été nommée cheffe de pratique, Développement durable chez iA en début d’année 2023.

Embauchée comme conseillère en développement durable par l’institution financière en mai 2021, elle a notamment travaillé sur la conception et le déploiement du plan d’action d’iA, qui vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % par employé d’ici 2025.

« Depuis mon premier jour chez iA, je n’ai pas cessé d’apprendre et de me développer. Je me sens choyée de voir iA faire autant de place à ce domaine, d’une importance capitale pour notre monde de demain », a-t-elle déclaré sur LinkedIn.

Mégane Mandruzzato est experte en gestion internationale et développement durable dans les secteurs de la finance et des assurances. Elle est spécialisée en intégration des pratiques durables (facteurs ESG) dans les pratiques managériales et possède des expertises dans l’élaboration stratégique, la gestion du changement, l’analyse des améliorations et l’implantation de KPIs.

Avant de se joindre à iA, elle a travaillé comme conseillère en développement durable pour le gouvernement du Québec. Elle a aussi occupé le poste de leader stratégique, Développement durable et responsabilité chez Optel.

Mégane Mandruzzato possède un master en administration des affaires en finance durable de HEC Lausanne et une maîtrise en sciences de l’administration, Gestion internationale et développement durable de l’Université Laval. Son mémoire de recherche traite de l’internalisation des pratiques ESG au niveau managérial.

L’article Une experte en finance durable promue chez iA est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Deux premiers gestionnaires d’actifs pour le Fonds Investi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/deux-premiers-gestionnaires-dactifs-pour-le-fonds-investi/ Wed, 28 Feb 2024 12:19:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99286 Ils auront pour mandat de gérer le portefeuille d’actions.

L’article Deux premiers gestionnaires d’actifs pour le Fonds Investi est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le fonds d’investissement de 300 millions de dollars créé au bénéfice de l’écosystème québécois de la finance durable, Investi, a profité de l’OFF du Sommet de la finance durable présenté par Finance Montréal, le 21 février, pour dévoiler l’identité de ses deux premiers gestionnaires d’actifs qui recevront le mandat de gérer le portefeuille d’actions.

Manuvie et Van Berkom ont ainsi été choisis pour jouer ce rôle. Ces derniers ont été sélectionnés, car il s’agit de deux gestionnaires établis et proposant des approches ESG pertinentes combinées à un rendement financier attendu supérieur.

« Nous sommes ravis d’avoir été sélectionnés par Investi pour notre expertise, notre processus d’investissement distinctif et notre connaissance de l’économie à faibles émissions de carbone. L’expertise de nos équipes met davantage l’accent sur l’innovation et la durabilité afin de découvrir des opportunités d’investissement auprès d’entreprises qui atteignent les objectifs de zéro émission nette ou qui cherchent à réduire considérablement leurs émissions », a affirmé Colin Purdie, chef des placements, Marchés publics, Gestion de placements Manuvie.

« Nous sommes fiers d’avoir été sélectionnés à titre de gestionnaire en actions pour le Fonds Investi, et d’ainsi contribuer au rayonnement du Québec sur le plan international en matière d’investissement responsable. À titre d’experts en actions à petite capitalisation, non seulement notre objectif est de générer des rendements supérieurs à long terme, mais l’intégration des facteurs ESG et du développement durable est également au cœur de nos préoccupations, et nous considérons de notre devoir d’accompagner les entreprises en portefeuille dans leurs efforts ESG », a ajouté Mathieu Sirois, président, Van Berkom Gestion mondiale d’actifs.

Pour rappel, Investi a été lancé en mai 2023. Le fonds est piloté par Innocap – qui gère et coordonne les activités quotidiennes d’Investi tout en étant responsable de la distribution auprès d’investisseurs institutionnels et en assurant un cadre institutionnel rigoureux au niveau de la vérification diligente, de la gestion des risques et du suivi en continu – ainsi que Finance Montréal qui est au cœur du développement et de la promotion de l’industrie financière québécoise comme centre d’excellence en finance durable.

« L’attribution de ces mandats d’investissement marque le lancement concret d’Investi. Cette initiative possède cette double mission de moteur de développement économique et de levier pour la place financière québécoise. Les choses bougent au Québec en finance durable, et ce n’est que le début. D’autres annonces sont prévues dans le futur et j’invite tous les acteurs de l’investissement et de la gestion à se joindre à cette initiative structurante et nécessaire pour un avenir viable », a déclaré Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

Le but d’Investi est de mettre de l’avant les meilleurs talents et attirer les stratégies les plus novatrices en investissement durable. Il bénéficie de la collaboration de dix grandes organisations financières québécoises, soit :

  • Banque Nationale Investissement,
  • Bâtirente,
  • Beneva,
  • la CDPQ,
  • Desjardins,
  • Fondaction,
  • le Fonds de solidarité FTQ,
  • la Fondation Familiale Trottier,
  • Optimum Groupe financier
  • et le Samara Family Office.

L’article Deux premiers gestionnaires d’actifs pour le Fonds Investi est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le comité aviseur cherche ses membres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-comite-aviseur-cherche-ses-membres/ Tue, 20 Feb 2024 12:21:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98984 Un appel de candidatures a été lancé.

L’article Le comité aviseur cherche ses membres est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Finance Montréal a lancé un appel de candidatures pour siéger sur un comité qui vient d’être créé et qui jouera un rôle actif dans la réalisation de la toute première Feuille de route en finance durable du Québec.

Pour rappel, en décembre 2022, le gouvernement du Québec annonçait le lancement de la Feuille de route en finance durable du Québec, et demandait, notamment, à Finance Montréal de coordonner les travaux.

Au cours des mois qui ont suivi, Finance Montréal a collaboré avec le ministère des Finances du Québec (MFQ) et Environnement Québec afin de préparer le terrain pour la réalisation de cette initiative, l’une des premières du genre en Amérique du Nord.

Le comité aviseur a été créé afin de mener les travaux. Le rôle de ses membres est ainsi de réfléchir et de contribuer à la réalisation du projet de Feuille de route au regard de l’intérêt général du milieu de la finance et du Québec.

Le mandat du comité se décline, principalement, en trois phases :

  • Phase 1 : Réalisation d’un état de situation sur la finance durable au Québec ;
  • Phase 2 : Élaboration de la Feuille de route en finance durable ;
  • Phase 3 : Élaboration de la stratégie pour sa mise en œuvre.

Le comité sera composé de 20 membres issus des secteurs publics, privés et académiques dont la moitié a été invitée en raison d’une expertise particulière et l’autre moitié sera sélectionnée à la suite de cet appel de candidatures.

Les professionnels qui désirent s’impliquer activement pour enrichir la vision pour l’avenir financier du Québec afin d’y intégrer les notions de durabilité et qui possèdent une expertise pertinente pour siéger à ce comité sont invités à soumettre leur candidature d’ici le 16 février prochain à 17h en remplissant le formulaire disponible sur ce site et en envoyant leur CV.

Les candidatures seront évaluées par le comité de sélection à la mi-février 2024 et les candidats sélectionnés seront annoncés au début du mois de mars 2024. Les travaux du comité seront lancés rapidement par la suite.

L’article Le comité aviseur cherche ses membres est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>