finance personnelle – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 23 Jul 2024 11:41:55 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png finance personnelle – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Pessimisme des Canadiens à l’égard de leurs finances https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pessimisme-des-canadiens-a-legard-de-leurs-finances/ Tue, 23 Jul 2024 11:41:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101977 Malgré la baisse des taux.

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La récente réduction des taux d’intérêt par la Banque du Canada n’a pas modifié les perceptions négatives des Canadiens à l’égard de leurs finances personnelles, indique un nouveau sondage.

L’indice des dettes à la consommation de MNP, réalisé trimestriellement par Ipsos, a chuté de six points par rapport au trimestre précédent, à 85 points, ce qui, selon le cabinet spécialisé en insolvabilité, témoigne d’opinions de plus en plus négatives sur la situation d’endettement des répondants.

Les deux tiers des personnes interrogées affirment avoir désespérément besoin d’une baisse des taux d’intérêt, tandis que plus de la moitié craignent que les taux ne baissent pas assez rapidement pour leur apporter l’aide financière dont elles ont besoin.

La banque centrale a abaissé son taux directeur d’un quart de point de pourcentage à 4,75 % en juin et les économistes s’attendent à une nouvelle baisse lorsque les responsables se réuniront mercredi pour prendre la prochaine décision sur les taux.

Le rapport de MNP révèle que 46 % des Canadiens sont à 200 $ ou moins de ne pas pouvoir s’acquitter de toutes leurs obligations financières, tandis que trois sur dix se disent incapables de payer leurs factures et leurs dettes.

Le président de MNP, Grant Bazian, affirme qu’avec les prix de nombreux produits de première nécessité toujours élevés, « ils sont nombreux à ne pas avoir encore constaté de diminution importante dans leurs dépenses mensuelles (…) pour alléger le poids financier ».

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Assurer le bien-être financier des générations d’employés https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/assurer-le-bien-etre-financier-des-generations-demployes/ Thu, 02 May 2024 10:27:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100452 DÉVELOPPEMENT – Comment répondre à leurs besoins.

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Les avantages sociaux liés à l’épargne et à la retraite sont bénéfiques pour tous les employés. Cependant, chaque génération de travailleurs nécessite en plus un soutien spécifique pour naviguer efficacement dans la gestion de ses finances, rapporte Employee Benefit News (EBN). C’est une question de santé mentale et de productivité.

Selon un rapport de la société MarketWatch, le manque de connaissances financières entraîne un manque à gagner moyen par salarié de près de 1 500 $ par an. Pour combler cette lacune, les employeurs peuvent offrir des programmes d’éducation financière et fournir des outils, des formations ou des conseils d’experts, signale l’étude.

Le spécialiste David Straughan souligne l’importance de l’empathie et de la clarté dans ces initiatives. Les employés qui rencontrent des difficultés financières ont souvent besoin de regagner confiance en leurs capacités, et cela nécessite une approche bienveillante et compréhensive de la part de l’employeur.

Voici quelques recommandations pour répondre aux besoins spécifiques de chaque génération d’employés :

Génération Z : Établir un budget

Les jeunes professionnels de la génération Z gagneront à bénéficier d’un accompagnement pour établir un budget et mettre en place un plan d’épargne. Ils pourront ainsi atteindre leurs objectifs financiers plus tôt et planifier un avenir plus lointain, comme la retraite.

En comprenant l’importance des intérêts composés, ils peuvent commencer à faire fructifier leur épargne dès le début de leur carrière, ce qui peut renforcer leur situation financière de manière importante à long terme.

Millénariaux : Gérer les dettes

Les millénariaux sont souvent confrontés à un niveau élevé d’endettement et à des charges financières importantes liées à la fondation d’une famille. Ils nécessitent donc un soutien particulier pour gérer efficacement leurs dettes. Des conseils sur l’art d’établir un budget ou des solutions d’investissement adaptées à leur situation peuvent les aider à stabiliser leurs finances.

Par ailleurs, de nombreux jeunes adultes de cette génération assument des responsabilités de proches aidants auprès de parents âgés. Ils doivent jongler avec les responsabilités familiales et financières. De l’information et des références sur les ressources, les avantages fiscaux et les programmes disponibles peuvent les aider à mieux gérer cette charge.

Génération X : Se préparer à la retraite

Les membres de la génération X entrent dans une phase de transition vers la retraite. Ils ont besoin de soutien pour envisager et planifier cette étape importante de leur vie. Ils doivent réfléchir à l’évolution de leurs dépenses après la retraite et revoir leur budget en conséquence.

Des conseils sur la gestion des actifs financiers, la révision du budget et la prévision des dépenses post-retraite peuvent les aider à aborder cette transition en toute confiance.

Baby-boomers : Décaisser en toute tranquillité

Les baby-boomers, qui ont des parcours professionnels plus linéaires que les générations suivantes, ont souvent accumulé des économies considérables en vue de la retraite. Ils peuvent bénéficier de conseils sur la manière de gérer efficacement ces fonds et sur les options de décaissement les plus avantageuses.

De plus, ils peuvent également être intéressés par des conseils sur la manière d’aider financièrement leurs enfants adultes à démarrer dans la vie ou même soutenir leurs parents face aux défis que peuvent notamment soulever la santé et l’hébergement. Le décaissement n’est pas alors une simple question d’argent, mais il concerne également les valeurs qui animent profondément les individus.

En reconnaissant et en répondant aux besoins financiers uniques de chaque génération, les employeurs peuvent jouer un rôle essentiel dans le renforcement du bien-être financier des salariés à toutes les étapes de leur vie.

Le fait d’investir dans des programmes d’éducation financière et d’offrir un soutien adapté favorise également la création d’un environnement de travail où les employés se sentent soutenus et plus en confiance sur le plan financier.

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Comment aider les clients à faire face au choc de la facture https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/comment-aider-les-clients-a-faire-face-au-choc-de-la-facture/ Thu, 21 Mar 2024 11:53:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99656 DÉVELOPPEMENT - Si les clients rechignent lorsqu’ils reçoivent une facture pour une planification financière, ces méthodes peuvent les aider à surmonter leurs objections.

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Alors que le coût des conseils financiers continue à être dissocié des produits, les conseillers risquent de rencontrer de plus en plus de clients qui leur diront : « Vous me faites payer combien ?! »

Il semble que certaines personnes ne comprennent tout simplement pas la valeur de votre service.

Un sondage réalisé en 2023 par l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) a révélé que parmi les personnes qui ne travaillent pas avec un conseiller, 32 % ont déclaré ne pas vouloir payer pour des conseils financiers et 27 % ont dit qu’elles ne pouvaient pas se le permettre.

Dan Collison, associé de la société Advice2Advisors, basée à Toronto, estime qu’un client qui dit qu’il « ne peut pas se permettre » de payer des frais indique que ce dernier ne comprend pas bien le fonctionnement de la planification financière ou la manière dont les frais sont calculés.

« Les gens ont peur de payer pour quelque chose qu’ils ne comprennent pas et qu’ils n’ont que peu ou pas de moyens de quantifier, explique-t-il. Il s’agit d’investissements, d’assurances, de gestion des dettes, de planification des flux de trésorerie, de planification de la retraite, de planification successorale, etc. Il y a un manque de connaissances des consommateurs dans toute cette sphère, qui est exacerbé par un manque général d’éducation financière. »

Duncan MacPherson, coach d’affaires chez Pareto Systems, basé à Kelowna (C.-B.), estime qu’une façon de gérer le choc des prix est de recadrer la compréhension qu’a le client du service que vous lui offrez.

« Lorsqu’un client vous demande de tailler votre crayon, il est clair qu’il ne comprend pas ou n’apprécie pas la valeur d’une planification et d’un conseil financiers directionnels, souligne-t-il. Le client doit se concentrer sur ce que vous valez, et non sur ce que vous coûtez. »

Duncan MacPherson, qui se spécialise dans les conseils aux praticiens rémunérés à l’acte dans des domaines tels que les services financiers, l’assurance, les prêts hypothécaires, la comptabilité et le droit, pense que les clients potentiels doivent être informés de ce qu’ils achètent.

« Le client doit comprendre qu’un professionnel de la finance ne se contente pas de gérer de l’argent. Il s’agit plutôt d’un processus qui permet d’assembler toutes les pièces du puzzle financier au fur et à mesure que la vie du client évolue et que ses besoins changent. »

Selon lui, une planification financière efficace est « panoramique et globale » et peut inclure des éléments qui ne sont même pas pertinents pour le client à l’heure actuelle, mais qui deviendront essentiels au fil des années et de la complexité de la vie.

« Nous devons aller au-devant de ces besoins en constante évolution », résume Duncan

MacPherson.

L’enquête de l’ARSF a révélé que 21 % des Canadiens qui ne travaillent pas avec un conseiller pensent qu’ils peuvent prendre eux-mêmes des décisions financières judicieuses. Mais Dan Collison assure que la plupart des clients qui croient pouvoir faire leurs propres recherches se trompent eux-mêmes.

« Certains peuvent être très intéressés par les marchés et les étudier suffisamment pour que cela les aide dans leurs propres investissements, mais ce n’est pas le cas de la grande majorité des consommateurs. Il est certain que la plupart des gens ne sont pas en mesure d’élaborer et de gérer correctement leur propre plan financier », souligne Dan Collison.

L’ARSF a également constaté que plus de la moitié des personnes interrogées (53 %) seraient plus enclines à demander des conseils financiers si elles pouvaient négocier les honoraires. Mais Duncan MacPherson estime qu’il s’agit là d’une impasse pour les planificateurs financiers.

« Nous disons aux conseillers de ne jamais négocier leur valeur, en particulier pour essayer de gagner la confiance de quelqu’un. Lorsqu’un client potentiel dit qu’il a rencontré d’autres conseillers qui ont accepté de réduire leurs honoraires pour obtenir sa clientèle, il faut tirer la sonnette d’alarme. Vous devez lui dire que cela ne lui conviendrait pas. »

La statistique la plus troublante de l’étude de l’ARSF est peut-être le fait que 14 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne faisaient tout simplement pas confiance aux conseillers.

Selon Dan Collison, il s’agit là d’une question essentielle pour mettre un client à l’aise. Un raccourci pour développer la confiance avec les clients consiste à construire un réseau dans lequel vous pouvez solliciter des recommandations de collègues travaillant dans des services connexes.

« En fait, vous vous appuyez sur la confiance de ceux qui vous recommandent et vous présentent », explique-t-il.

Une fois que vous êtes face au client, vous pouvez continuer à établir la confiance grâce à un processus d’admission approfondi.

« Poser de bonnes questions sur le client et ses objectifs permet d’instaurer rapidement un climat de confiance », explique Dan Collison. Bien menées, ces conversations démontreront le haut niveau de connaissances que vous apportez à la relation, soulignant votre statut d’expert méritant une rémunération appropriée.

Dan Collison reconnait qu’une grande partie des objections concernant les honoraires provient de la structure confuse de l’aspect traditionnel du secteur des services financiers.

« Malheureusement, le secteur a toujours fait un mauvais travail en matière de transparence des frais, et il continue à brouiller les pistes, admet-il. Le secteur préfère présenter les frais en pourcentage des actifs gérés, plutôt qu’en dollars, ce qui ne contribue guère à la transparence. »

En revanche, le secteur des services de conseil a fait de grands progrès pour dissiper cette confusion.

« Je pense qu’il y a une vague de fond croissante résultant de ces défis du secteur qui est en fait menée par des conseillers et des planificateurs de qualité qui cherchent à résoudre les problèmes et à remédier au manque de transparence », appuie-t-il.

Dan Collison, qui a enseigné les finances personnelles à des étudiants en MBA pendant plus de 20 ans, estime qu’il y a une leçon à tirer de la façon dont les gens assimilent les informations.

« Plus mes étudiants se rendaient compte de la complexité des finances personnelles, plus ils appréciaient les conseils d’un professionnel, déclare-t-il. Une fois qu’ils ont vraiment compris les services qu’ils devaient recevoir dans le cadre de leur propre planification, ils ont été beaucoup plus ouverts à l’idée de payer pour les conseils d’excellents conseillers. »

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Les Canadiens inquiets pour leurs placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-canadiens-inquiets-pour-leurs-placements/ Thu, 07 Mar 2024 12:26:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99449 En raison de la conjoncture économique.

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La conjoncture économique pèse de plus en plus lourd sur le moral des Canadiens, révèle le sondage sur la confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia. Ainsi, 58 % des répondants avouent que leurs placements leur causent des inquiétudes, des préoccupations ou de l’anxiété et 60 % assurent que les conditions économiques ont bousculé leurs plans de retraite.

Toutefois, moins de sondés que l’an dernier se préoccupent de leurs finances, mais ceux qui le font y consacrent en moyenne plus d’heures (17,7 heures) par rapport à la même période l’année précédente. Ces derniers s’affairent surtout à régler leurs dépenses quotidiennes (50 %), à rembourser leurs dettes (40 %) et à épargner pour un fonds d’urgence (40 %).

« C’est très compréhensible de se préoccuper de ses dépenses quotidiennes, surtout quand l’inflation est élevée. L’important, c’est de trouver un juste équilibre. Il faut apprendre à gérer ses besoins à court terme sans sacrifier le potentiel de croissance nécessaire à l’atteinte de ses objectifs à long terme, comme le revenu de retraite », souligne Neal Kerr, président de Gestion mondiale d’actifs Scotia.

En ce sens, une majorité de Canadiens (60 %) demandent des conseils à leur institution financière, la majorité d’entre eux souhaitant obtenir des conseils en matière de placement à long terme et de retraite.

« Les Canadiens ont fait preuve de résilience face à l’augmentation du coût de la vie, à l’inflation et à l’incertitude des marchés. Nombre d’entre eux accordent la priorité à leurs dépenses quotidiennes tout en cherchant à obtenir des conseils sur la façon de trouver un juste équilibre entre leurs objectifs d’épargne et de placement à long terme », explique Kingsley Chak, premier vice-président, Produits de dépôt, d’épargne et de placement à la Banque Scotia.

Parmi ceux s’étant tournés vers un professionnel pour les aider au cours des six derniers mois, 80 % disent avoir confiance en leur situation financière, comparativement à 61 % de ceux qui n’ont pas rencontré leur conseiller au cours de cette période.

« Malgré l’optimisme prudent que nous commençons à voir émerger chez un petit pourcentage de Canadiens, nous savons que pour la majorité d’entre eux, la réalité d’aujourd’hui est à l’origine d’un stress financier important, et nous sommes donc encouragés de voir les Canadiens prendre des mesures proactives pour obtenir des conseils », souligne l’expert.

Des différences entre les générations

Le sondage révèle que la génération Z travaille fort pour améliorer sa situation financière. Ses membres font leur possible pour économiser davantage.

Ainsi, 42 % font leurs courses dans plusieurs épiceries et 43 % échangent des points de fidélité contre respectivement 31 % et 23 % pour les baby-boomers et leurs aînés.

Il est encourageant également de voir que 80 % des membres de la génération Z et 70 % des millénariaux se tournent vers leur institution financière pour une multitude de besoins financiers, notamment pour obtenir des conseils en matière de placement, mais aussi pour la gestion financière et le paiement des frais de scolarité.

Toutefois, seul un quart des Canadiens de la génération Z (26 %) et des millénariaux (27 %) possèdent suffisamment d’argent pour investir, mais un quart des membres de ces deux générations environ a toujours l’intention de faire des cotisations d’épargne, quelle que soit sa situation d’endettement.

Ce sondage a été mené en ligne par Environics Research du 20 au 29 novembre 2023 auprès de 1 028 Canadiens de 25 ans et plus dont les actifs investissables du ménage se chiffrent à 25 000 $ ou plus et qui participent aux décisions du ménage en matière de placements.

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Intuit ajoute l’IA générative dans ses produits https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/intuit-ajoute-lia-generative-dans-ses-produits/ Mon, 31 Jul 2023 11:09:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95256 L’entreprise veut faciliter la planification financière pour les millénariaux et la génération Z.

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De la rédaction de lettres de motivation à la rédaction d’articles universitaires, les programmes d’intelligence artificielle (IA) générative transforment la façon dont les affaires sont menées, y compris dans le domaine de la planification financière.

Et pour les millénariaux et les membres de la génération Z avec un budget limité, l’IA pourrait être un ticket pour accéder à des conseils simples sur les finances personnelles.

En fait, Intuit — la société derrière Mint et TurboTax — a récemment indiqué qu’elle essayait de rendre la planification financière plus accessible en incorporant l’IA générative dans son logiciel.

« Tout le monde ne naît pas avec les connaissances financières nécessaires pour savoir comment faire une recherche et poser les bonnes questions », rappelle Nhung Ho, vice-présidente de l’IA chez Intuit, dont l’équipe a dirigé le nouveau système d’exploitation pour l’IA générative de l’entreprise, GenOS.

« Ce que nous essayons de faire, c’est d’aller à la rencontre des gens en leur permettant de poser des questions dans leurs propres mots, que le programme peut utiliser pour les mettre en contact avec les meilleurs conseils et les meilleures façons d’aller de l’avant », ajoute-t-elle.

Bien que les systèmes complexes d’IA générative soient une nouveauté dans le monde de la planification financière, l’IA occupe une place importante dans les services de finances personnelles depuis près d’une décennie, souligne Alberto Rossi, professeur de finance et de conseil en robotique à l’Université Georgetown, à Washington, D.C.

Il estime que les agrégateurs financiers comme Mint — qui suit les comptes bancaires des clients pour aider à gérer leur budget et leur flux de trésorerie —, qui ont émergé au début des années 2010, sont en quelque sorte les prédécesseurs des programmes d’aujourd’hui dans le genre de GenOS.

« À mesure que la technologie évoluait, (les entreprises) ont commencé à se rendre compte qu’une grande partie du marché était dépourvue de conseils financiers, explique Alberto Rossi. Plus précisément, les personnes qui ne pouvaient pas vraiment se permettre un conseiller financier humain parce qu’elles n’avaient pas les actifs pour les payer. »

Les éditeurs de logiciels ont alors commencé à s’orienter dans deux directions. Les développeurs ont soit cherché à produire des systèmes entièrement automatisés, soit conçu des programmes hybrides où les consommateurs recevaient des conseils initiaux via l’IA — pour pouvoir, plus tard, rechercher une aide plus spécifique auprès d’un conseiller humain.

« Souvent, ce dont les gens ont vraiment besoin, ce sont des conseils pour éviter de commettre les plus grosses erreurs, comme laisser de l’argent sur votre compte d’épargne pendant qu’une dette de carte de crédit cumule des intérêts, observe-t-il. Une fois que ces corrections sont apportées, on a essentiellement parcouru 90 % du chemin. »

Nhung Ho fait écho aux vues d’Alberto Rossi, soulignant qu’Intuit ne cherche pas à remplacer les conseillers financiers humains, mais cherche plutôt à les utiliser pour combler le manque de connaissances et de conseils.

« Il ne s’agit pas de réduire les interactions humaines, mais plutôt d’augmenter la qualité de ces interactions », assure-t-elle. Ainsi, au lieu de payer un planificateur financier dès le début du processus, les utilisateurs peuvent économiser de l’argent et du temps en ayant recours à l’IA générative pour l’essentiel de leurs recherches et pour des conseils préliminaires nécessaires pour lesquels un planificateur financier facturerait probablement des frais importants.

« Les systèmes d’IA sont formidables, mais ils ne sont pas toujours parfaits à 100 %, c’est donc là qu’on doit les associer à une personne qui possède des années d’expertise dans le domaine afin qu’on puisse passer à l’étape suivante et agir à partir des conseils que l’IA a donnés », ajoute Nhung Ho.

Informations personnelles et confiance

Bien qu’il ne soit pas encore clair si les robots-conseillers peuvent rendre la planification financière plus inclusive, observe Alberto Rossi, il croit qu’il est important que ces programmes soient conçus de manière à garantir que les individus soient disposés et capables de divulguer les informations nécessaires pour obtenir des conseils utiles.

En particulier, les « informations financières informelles », comme la volatilité d’un statut d’emploi ou l’espérance de vie moyenne de sa famille, peuvent être plus faciles à obtenir par l’entremise d’interactions individuelles avec un conseiller humain auquel le client pense pouvoir faire confiance, par opposition à un programme d’IA inconnu.

« Les gens peuvent être très timides à propos de leurs informations financières, note M. Rossi, donc, ce dont les gens ont besoin, c’est d’un robot-conseiller holistique qui prend en considération l’ensemble de la situation, et est capable d’obtenir ce portrait en fonction des types de questions qu’il pose et de la façon dont il pose ces questions. »

Le plus important, lorsqu’on se demande quelle IA financière utiliser, est peut-être la façon dont le logiciel protège et utilise les données, croit Alberto Rossi. Il met ainsi en garde contre les développeurs de logiciels qui peuvent utiliser des informations personnelles (comme l’âge ou le sexe) pour commercialiser des produits spécifiques grâce aux conseils qu’ils génèrent — comme faire la promotion de la marge de crédit d’une banque plutôt qu’une autre en tant que publicité payante, sous le couvert d’un « conseil » impartial.

Nhung Ho insiste également sur l’importance de faire ses recherches avant de choisir une IA de finances personnelles. Les consommateurs devraient faire attention pour être certains d’utiliser une IA générative spécialement conçue pour la planification financière, plutôt que n’importe quel ancien robot conversationnel.

« La confidentialité des données est extrêmement importante, mais il faut aussi comprendre que tous les systèmes d’IA générative ne sont pas créés égaux », prévient-elle.

« Ce que nous ne voulons pas voir, ce sont des personnes qui n’ont déjà pas un bon accès aux ressources financières se mettre à utiliser des systèmes qui leur donnent de terribles conseils et mettent leurs données en danger — il ne s’agit donc pas seulement d’une question de littératie financière, mais aussi de littératie des données. »

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La CFFP fête ses 20 ans https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-cffp-fete-ses-20-ans/ Tue, 06 Jun 2023 10:08:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94255 DÉVELOPPEMENT - Une référence dans l’analyse des politiques et des finances publiques québécoises.

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Le 15 juin prochain, la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke soulignera ses 20 ans, de même que les 50 ans de la maîtrise en fiscalité. Au programme, une journée de réflexion consacrée aux finances publiques et des discussions sur l’évolution de la fiscalité.

Aux origines

Si les deux événements sont célébrés conjointement, c’est parce qu’il y a un lien entre les deux, explique Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques (CFFP) depuis 2015, et professeur titulaire au Département de fiscalité à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke.

« La maîtrise en fiscalité a été créée en 1973 pour être multidisciplinaire, c’est-à-dire pour des étudiants en droit, en économie, en comptabilité et en planification, etc. C’est un peu dans cette optique-là que, 30 ans plus tard, on s’est demandé si on ne pouvait pas faire la même chose en recherche, de manière multidisciplinaire. »

À la fois témoin et acteur privilégié, Luc Godbout était membre du comité qui a esquissé l’idée et fait la promotion d’une chaire de recherche en fiscalité et finances publiques.

Lire également : Au cœur de réformes fiscales

La CFFP sera finalement créée en 2003, grâce à une subvention initiale du gouvernement du Québec qui a été accordée par la ministre des Finances d’alors, Pauline Marois. Elle sera d’ailleurs l’une des invités à la journée réflexion du 15 juin, qui se tiendra au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke.

Une double mission

L’idée à la base de la chaire de recherche était de créer « un groupe indépendant et non partisan », se consacrant à l’analyse des enjeux relatifs aux finances publiques et à la fiscalité, mais également à la vulgarisation des connaissances.

« On l’oublie trop souvent, mais l’un des volets importants de la Chaire est de vulgariser les enjeux socio-économiques ou même la fiscalité qui est très complexe », souligne Luc Godbout, qui est aussi le chercheur principal de la CFFP depuis ses débuts.

Une contribution importante

Aujourd’hui, les divers travaux de la Chaire, qui dépassent le millier depuis sa fondation, jouissent d’une grande crédibilité dans les secteurs privés et gouvernementaux, et même du grand public. Outre des articles de revue, des bulletins de veille, des livres ou chapitres de livres, des cahiers et notes de recherche et des rapports à des organismes, la Chaire organise aussi des événements, crée et met à jour des outils et des ressources, en plus de prendre part à des conférences et à des consultations publiques.

Si les exemples de contribution sont nombreux, Luc Godbout cite, en matière de recherche, l’étude sur la soutenabilité budgétaire à long terme des finances publiques du gouvernement du Québec.

Cet exercice entrepris une première fois en 2007, puis répété en 2014, en 2018, en 2021 et, bientôt en 2023, vise à répondre à cette question : le gouvernement du Québec pourra-t-il offrir aux générations futures, avec un niveau de fiscalité et un niveau d’endettement comparables, les mêmes services publics qu’aujourd’hui ?

« C’est fort probable que dans 20 ans, nos projections ne se réaliseront pas, car à chaque année, le ministre des Finances présente un budget et fait des ajustements, mais c’est bon de les présenter pour voir l’ampleur du défi qui nous attend si on ne faisait rien. »

En matière de vulgarisation, un livre publié en 2008 et mis à jour dans sa version numérique environ tous les deux ans, Le Québec, un paradis pour les familles ?, se démarque.

C’est dans l’idée d’aider les gens, y compris les politiciens, à estimer la valeur du soutien financier accordé par l’État, tant au fédéral qu’au provincial, aux familles québécoises en 2008 que cet ouvrage a été écrit. Celui-ci montrait, chiffres à l’appui, que les mesures fiscales, associées aux autres aides accordées aux familles, étaient particulièrement avantageuses.

Quelques anecdotes amusantes sont rattachées à ce livre. Par exemple, un ou deux ans après sa parution, la Régie des rentes du Québec, aujourd’hui Retraite Québec, qui gère les allocations familiales, a envoyé un document aux parents en reprenant le titre, mais sans point d’interrogation, pour souligner tout ce que le gouvernement fait pour eux. Plus récemment, en mars 2023, dans un grand quotidien, l’ex-ministre de la Santé Gaétan Barrette, interrogé sur ses lectures, a mentionné que l’ouvrage traînait sur sa table de chevet.

Un outil prisé par l’industrie

Le rayonnement de la Chaire s’étend aussi à l’industrie.

Par exemple, Le Guide des mesures fiscales, qui résume les principales mesures fiscales visant les particuliers, tant au provincial qu’au fédéral, figure parmi les ressources sélectionnées par l’Ordre des CPA du Québec pour ses membres, ainsi que par d’autres organisations.

« Ce guide est à la fois utile pour le simple citoyen, mais aussi pour le praticien d’expérience pour l’aiguiller. C’est l’outil le plus utilisé sur le site, avec un demi-million de clics par année. »

Un impact auprès des décideurs publics

Par ses travaux, la chaire peut également avoir un impact, à l’occasion, sur la fiscalité et les politiques publiques.

Luc Godbout rappelle ainsi qu’en 2004, la chaire a mené une étude sur la déclaration de revenus simplifiée pour les particuliers du Québec.

« Nous l’avions critiquée, en disant qu’elle était trop complexe et qu’elle devrait être abolie. Finalement, elle a été abolie. Elle l’aurait probablement été sans notre étude, mais en montrant toutes les incohérences, je pense qu’on a pu avoir une certaine influence. »

Par ailleurs, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de vieillissement de la population, la Chaire produit de nombreux travaux sur l’incitation au travail des aînés.

Ainsi, en février 2023, dans le cadre de la consultation publique sur le Régime des rentes du Québec (RRQ), la CFFP a déposé un mémoire dans lequel elle préconise, entre autres, le report de l’âge maximal pour recevoir sa retraite de 70 à 75 ans. Le gouvernement a finalement tranché pour l’âge maximal de 72 ans, « ce qui est un premier pas dans la bonne direction, estime Luc Godbout.

Dans son mémoire, la Chaire appuie aussi l’idée de rendre facultatif le versement des cotisations au RRQ à compter de 65 ans, que la personne ait demandée sa rente ou non. Le gouvernement a finalement décidé que ce serait le cas uniquement pour les personnes qui ont demandé leur rente.

« On ne dit pas que ce n’est pas une bonne idée de cotiser, mais si vous voulez cesser de le faire, ça devrait être possible passer 65 ans, pour qu’il y ait de la souplesse pour les travailleurs plus âgés », précise-t-il.

Et pour la suite ?

En terminant, que souhaite le titulaire de la Chaire pour les vingt prochaines années ?

« C’est un privilège, mais on veut continuer à être la référence dans l’analyse des politiques et des finances publiques québécoises, avec la même rigueur et les ressources nécessaires pour avoir cette belle équipe aussi. Maintenant qu’on en a accompli autant en 20 ans, qu’est-ce qu’on fait pour continuer d’être diversifié et pertinent ? C’est le défi qu’on se donne. »

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Les femmes, pros des finances au quotidien https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-femmes-pros-des-finances-au-quotidien/ Fri, 10 Mar 2023 12:48:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92453 Mais elles sont moins actives en matière d’investissement.

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Si l’équité entre les sexes progresse en matière de finances personnelles et d’investissements, il reste beaucoup à faire, selon deux enquêtes récentes.

Lors d’un sondage mené en février 2023, Prêts Québec a demandé à 2 373 répondants au Canada ce qu’ils pensent de l’argent. Il en ressort que les femmes sont les véritables expertes des finances dans la vie de tous les jours.

Selon l’enquête, 84 % des femmes fixent elles-mêmes leur budget, tandis que 77 % des hommes font appel à une tierce personne.

De plus, 20 % des répondants ont mentionné qu’ils confient la gestion du budget mensuel à leur conjointe, alors que 11 % des répondantes comptent sur leur conjoint à cet égard.

Le sondage a aussi révélé que 70 % des femmes se disent confiantes quant à leur capacité à prendre des décisions en matière de finance, contre 74 % des hommes.

Par ailleurs, près d’une personne sur cinq font confiance à leur mère en matière de finance. Plus exactement, 19,46 % des femmes et 19,83 % des hommes s’adressent d’abord à celle-ci pour obtenir des conseils de gestion financière.

Plus d’investissements, plus de confiance ?

Cela dit, les femmes déclarent posséder moins d’actions, de fonds communs de placement et de fonds négociés en Bourse (FNB) que les hommes.

Toutefois, cette tendance s’inverse chez les répondants n’ayant pas de comptes bancaires traditionnels. D’après l’enquête, en moyenne, les femmes non bancarisées investissent davantage dans des actions, des fonds communs de placement et des FNB que les hommes. Ainsi, 100 % des comptes FNB déclarés par les répondants non bancarisés appartenaient à des femmes. De plus, 57 % des comptes d’actions appartenaient à des femmes non bancarisées contre 43 % des hommes non bancarisés.

En outre, pour toutes les femmes détenant des actions, des fonds communs de placement et des FNB, leur niveau de confiance financière grimpe à 81 %, contre 79 % pour les hommes détenant le même type d’investissement.

Davantage d’argent entre leurs mains

D’ici 2028, la part des actifs de gestion de patrimoine contrôlée par des femmes au Canada devrait totalisée plus de 4 billions de dollars, soit presque le double des 2,2 billions de dollars qu’elles détiennent à ce jour, selon les données de marché d’un rapport récent de Placements mondiaux Sun Life.

Plus à l’aise avec une conseillère

D’après ce rapport, les femmes sont 2,5 fois plus à l’aise de prendre des risques avec leurs placements si elles ont une conseillère plutôt qu’un conseiller, celles-ci comprenant mieux les besoins des investisseuses.

Or, les conseillères en placement ne représentent que de 15 à 20 % des membres de la profession au Canada.

Par ailleurs, 80 % des femmes arrêtent de faire affaire avec leur conseiller dans l’année suivant le décès de leur conjoint.

Des besoins financiers à combler

Par conséquent, les besoins financiers des femmes ne sont pas satisfaits, ce qui a fait perdre 25 milliards de dollars par année au secteur mondial de la gestion de patrimoine, souligne-t-on dans le rapport.

La solution ? Il faut davantage de conseillères et de femmes gestionnaires d’actifs, celles-ci étant mieux placées pour établir une relation de confiance avec les femmes et leur prodiguer des conseils adaptés à leur situation.

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Les Canadiens s’inquiètent davantage de leurs finances https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-sinquietent-davantage-de-leurs-finances/ Mon, 27 Feb 2023 13:01:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92089 Selon un sondage de la Banque Scotia. 

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Un nouveau sondage de la Banque Scotia révèle en effet que les Canadiens s’inquiètent de leur situation financière durant 15 heures par semaine en moyenne, comparativement à 10 heures par semaine à la même période l’an dernier. Ce nombre d’heures équivaut à un possible emploi à temps partiel.

Dépenses, dettes et épargne

D’après le sondage mené en ligne en janvier 2023 auprès de 1 505 répondants adultes, les Canadiens s’inquiètent surtout à propos du paiement des dépenses courantes (44 %), du remboursement des dettes (39 %) et de l’épargne pour faire face aux urgences (38 %).

Dans l’ensemble, un Canadien sur quatre (26 %) est si stressé par sa situation financière qu’il en fait de l’insomnie. Les membres des générations Z, Y et X sont beaucoup plus inquiets que les baby-boomers. Les femmes s’inquiètent davantage que les hommes (26 % contre 20 %).

Le sondage indique par ailleurs des disparités régionales. Ainsi, les Québécois sont moins susceptibles d’être d’accord avec l’énoncé selon lequel leur situation financière leur cause un grand stress (17 %), contrairement aux Albertains, qui sont les plus inquiets (32 %).

La hausse du coût de la vie

Dans le contexte économique actuel, la plupart des Canadiens sont très préoccupés par la hausse du coût de la vie (73 %).

Même si le taux de chômage a reculé au Canada, le revenu des Canadiens n’augmente pas au même rythme que l’inflation. Ainsi, 71 % des Canadiens déclarent que la hausse du coût de la vie est plus rapide que l’augmentation de leur revenu.

L’abordabilité est à l’évidence une préoccupation, puisqu’un Canadien sur cinq s’attend à ce que sa situation financière se dégrade au cours des six prochains mois. Ainsi, 57 % des Canadiens affirment renoncer à des choses qu’ils désirent pour pouvoir se payer celles dont ils ont besoin.

L’apport d’un conseiller en services financiers

Pour Kingsley Chak, premier vice-président, Dépôts, placements et paiements à la Banque Scotia, les Canadiens « […] pourraient trouver la tranquillité d’esprit en consultant un conseiller en services financiers qui saurait les aider à atteindre leurs objectifs financiers. Une simple conversation pourrait alléger leurs soucis financiers pour l’avenir et ils retrouveraient ainsi beaucoup de temps ».

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Une planificatrice financière sur son X https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/une-planificatrice-financiere-sur-son-x/ Thu, 29 Sep 2022 12:09:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89148 DÉVELOPPEMENT - Sandy Lachapelle conjugue ses passions pour la communication et les finances.

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Plus jeune, Sandy Lachapelle voulait être animatrice à la radio. La planificatrice financière et présidente de Lachapelle Finances intelligentes a trouvé le moyen de réaliser en partie son rêve, tout en se consacrant à sa passion pour les finances.

Cet été, elle participait à l’émission radiophonique Tout un matin, sur Radio-Canada. Le samedi, elle traite de finances personnelles dans Le Devoir. Elle intervient occasionnellement à titre d’experte à Zone économie sur RDI.

Sandy Lachapelle a lancé Finances intelligentes, un cabinet de services financiers spécialisés pour la clientèle des familles entrepreneuriales, en 2017.  « Pour moi, les finances intelligentes, c’est entre humains que ça se passe. Il y a le client, sa situation, ses projets, ses rêves, ses valeurs, et il y a moi, mes connaissances, mes stratégies, mes conseils et mes connaissances », résume-t-elle.

De la communication aux finances

La conseillère a commencé par étudier en communication avant de s’orienter vers un certificat en administration, puis une maîtrise en gestion, profil stratégie, à HEC Montréal.

Son intérêt pour l’entrepreneuriat l’a amenée à travailler dans des organismes de développement économique de sa région, puis comme directrice de la chambre de commerce de Saint-Jérôme. « J’étais une entrepreneure sans le savoir, dit-elle. Ces expériences m’ont amenée à m’intéresser aux stratégies d’entreprise et à vouloir me lancer en affaires. »

La rencontre avec un planificateur financier spécialisé dans le transfert d’entreprises a agi chez elle comme un révélateur. Elle y a vu l’occasion de devenir son propre patron dans un domaine qui la passionne.

La décision de suivre un certificat en planification financière, planification et services financiers de l’Université du Québec, a été une de ses meilleures résolutions à vie, confie-t-elle. « Aujourd’hui, je suis sur mon X. Si j’avais connu la planification financière plus jeune, je me serais dirigée dans ce domaine bien avant. »

Accompagner les familles en affaires

La conseillère a choisi de se spécialiser dans la clientèle des familles en affaires, car elle partage leurs valeurs entrepreneuriales. « Ce sont des passionnés comme moi, qui donnent tout à leur entreprise », dit-elle.

Une grande partie de sa pratique consiste à les aider à combler certains manques dans leurs finances personnelles. « Dans la quarantaine, ils ne pensent pas au futur. Il faut les aider à choisir durant les bonnes années entre investir dans l’entreprise et se créer une fortune personnelle. »

Vulgariser les finances

Une des premières initiatives de Sandy Lachapelle lorsqu’elle s’est lancée en affaires a été de créer un blogue sur les finances personnelles. « Je l’ai fait pour vulgariser les finances et aussi pour m’amuser, car j’adore écrire », indique la représentante en épargne collective et conseillère en sécurité financière.

Pour bien communiquer sur les sujets financiers, la chroniqueuse conseille de s’adresser aux gens avec bienveillance. « Il ne faut pas essayer à tout prix de se montrer compétent, mais plutôt garder ses compétences techniques pour les rencontres avec clients. » Résumer des concepts compliqués à leur plus simple expression est un des principaux défis, rapporte-t-elle.

Certaines de ses interventions sont dictées par l’actualité, comme l’inflation ou la hausse des taux d’intérêt. Trouver un sujet intéressant pour captiver un public diversifié chaque semaine n’est pas toujours évident. « On a parfois l’impression de parler tout le temps des mêmes choses. Trouver LE sujet, c’est la plus grosse partie du travail. »

La visibilité dans les médias apporte une notoriété mais n’engendre pas nécessairement des retombées significatives pour la pratique, signale la chroniqueuse.  « Elle amène beaucoup de curiosité, mais pas forcément des dossiers payants. Ce n’est pas un coup de pub facile. »

Pour répondre aux nombreux messages de lecteurs et d’auditeurs, la conseillère peut compter sur ses deux adjointes. Elle collabore également avec deux autres conseillères auxquelles elle réfère des demandes de rendez-vous au besoin.

Pas de recette magique

Dans le cadre de ses chroniques, Sandy Lachapelle est souvent amenée à répondre à des questions des lecteurs. « Les gens attendent des recettes magiques. Parfois, je traite le sujet par le biais d’une étude de cas, mais je ne peux pas émettre de recommandations sur une situation particulière dans une chronique. »

La campagne électorale lui fournit plusieurs idées de sujets. « C’est intéressant d’analyser les impacts que pourraient avoir certaines promesses électorales, par exemple des baisses d’impôt, sur le panier d’épicerie des gens. Cela permet d’aborder des sujets plus larges, comme l’économie locale, l’industrie agroalimentaire, etc. »

Dans l’une de ses plus récentes chroniques, Sandy Lachapelle invite les lecteurs à se questionner sur leur coût de vie, un aspect important à aborder avec les clients, estime-t-elle, dans le contexte de l’inflation et de l’augmentation des taux d’intérêt.

« Je leur rappelle que nous sommes tous maîtres de nos choix financiers. Le premier courage est de se poser les bonnes questions et de réviser nos priorités même si cela n’est pas super agréable. L’objectif ultime est de maintenir l’épargne, donc de se payer en premier », souligne la conseillère.

Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de toutes les microdécisions financières, rappelle-t-elle, car les choix faits à chaque étape de la vie s’accumulent sur le long terme. Dans ce sens, le travail d’un planificateur financier peut, selon Sandy Lachapelle, contribuer à apporter une paix d’esprit financière aux clients.

Préoccupée par les questions sociales et environnementales, Sandy Lachapelle a suivi en 2020 une certification en investissement durable avec l’Association pour l’investissement responsable du Canada.

« La demande des clients pour les fonds ESG a évolué rapidement, dit-elle. En 2018, lorsqu’on parlait aux clients d’investissement responsable, on était catalogués comme « grano ». Depuis 2020, ce sont les clients qui nous en parlent. »

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Les Canadiens plus sensibles aux conditions de travail qu’à l’environnement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-plus-sensibles-aux-conditions-de-travail-qua-lenvironnement/ Thu, 25 Aug 2022 12:05:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88642 Lorsque vient le moment d’acheter ou d’investir auprès d’une entreprise.

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Les Canadiens basent deux fois plus souvent leurs décisions d’achat ou d’investissement sur la façon dont une entreprise traite ses employés que sur l’attitude de celle-ci à l’égard de l’environnement, selon le rapport de l’Indice de santé mentale de Lifeworks pour juillet 2022.

Avant d’investir dans une entreprise ou d’y dépenser leur argent, près d’un tiers (33 %) des répondants se disent influencés par la façon dont elle traite ses employés, 15 % sont préoccupés par la manière dont elle considère les enjeux de justice sociale, tandis que 13 % s’inquiètent de son comportement envers l’environnement.

Les parents et les gestionnaires sont plus susceptibles de tenir compte du comportement d’une entreprise ou d’une marque lors de leurs décisions d’achat ou d’investissement, souligne par ailleurs le rapport.

« Nous nous préoccupons à juste titre de l’empreinte des organisations sur l’environnement, mais plusieurs d’entre elles sous-estiment l’importance que revêt leur incidence sur les employés pour les clients et les investisseurs. Le lien qui rattache le soutien offert aux employés en matière de mieux-être et la productivité, l’innovation et le service à la clientèle de leur organisation est clair comme de l’eau de roche, tout comme l’est désormais le lien avec les préférences d’achat et d’investissement des consommateurs », estime Paula Allen, directrice mondiale et première vice-présidente, Recherche et mieux-être global chez Lifeworks.

L’enquête établit également un score de risque financier en mesurant le niveau du fonds d’urgence des participants. En février 2022, le score secondaire de risque financier des Canadiens a atteint un sommet de 71,8. Il est actuellement de 69,9, soit une amélioration de près d’un point par rapport à juin 2022.

Les Canadiens qui affichent le meilleur score de santé mentale travaillent dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, avec un score de 68,6. L’industrie de la finance et de l’assurance affiche un score de 62,6 en juillet 2022, en légère progression par rapport au mois de juin. Les étudiants à temps plein de niveau postsecondaire affichent le plus bas score de santé mentale (57,2), suivis des personnes qui travaillent dans les secteurs du commerce de gros et de l’information et de la culture.

Plus de deux travailleurs sur cinq (42 %) déclarent vivre des tensions avec des collègues, près d’un tiers (30 %) signalent manquer de soutien au niveau de leur mieux-être, tandis que 29 %, se plaignent de la rémunération et 27 % rapportent des conflits avec leur gestionnaire. Point positif, plus des deux tiers (68 %) des répondants déclarent faire confiance à leurs collègues pour les aider en cas de besoin.

L’état de la santé mentale des Canadiens varie également selon les provinces. C’est le Québec qui affiche le meilleur score (68,4), avec une hausse de près de trois points par rapport à juin. Les scores les plus bas touchent l’Alberta (63,3) et les Maritimes (63,4).

L’enquête mensuelle de LifeWorks, effectuée depuis avril 2020, a été menée en ligne entre le 7 et 12 juillet 2022 auprès de 3 000 répondants au Canada.

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