Fintech – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 18 Oct 2024 14:16:36 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fintech – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 IA générative dans le secteur financier: l’humain reste indispensable https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/ia-generative-dans-le-secteur-financier-lhumain-reste-indispensable-2/ Tue, 15 Oct 2024 04:12:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103388 Bien que l'IA soit devenue un indispensable.

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L’intelligence artificielle (IA) générative est devenue incontournable pour les institutions financières. Bien que son adoption suscite des inquiétudes et ne soit pas sans défis, elle permet d’automatiser certaines tâches administratives offrant d’importants gains d’efficacité, ont souligné des experts lors du 11e Forum Fintech Canada tenu à Montréal en septembre.

Antoine Amend, directeur technique principal pour les services financiers à Databricks, une plateforme qui aide les entreprises à construire, mettre à l’échelle et gouverner les données, souligne que l’IA générative change la façon dont les utilisateurs interagissent avec les technologies financières. Grâce à l’IA, les employés gagnent en efficacité et en temps, ce qui leur permet de se concentrer davantage sur des tâches stratégiques plutôt que sur des processus administratifs.

« L’IA se démocratise. Les utilisateurs peuvent désormais comprendre et intégrer ces technologies dans leur quotidien, sans avoir à solliciter constamment des technologues », affirme-t-il.

Les institutions financières trouvent ainsi de multiples applications à l’IA. Kevin Levitt, responsable mondial du développement du secteur financier à Nvidia, indique que l’IA est souvent utilisée en premier pour améliorer les interactions des services à la clientèle des institutions financières en réduisant le nombre d’appels.

Le rôle des employés dans les agences bancaires et les centres d’appels demeure donc des plus pertinents. « Les clients veulent toujours parler à un être humain pour certaines questions complexes. L’IA ne remplace pas cette relation, elle l’enrichit », dit Yannick Lallement, chef de l’intelligence artificielle à la Banque Scotia.

C’est le cas dans son institution, qui utilise l’IA pour gérer des interactions basiques avec les clients grâce à des outils comme les chatbots, et résumer les conversations pour les agents humains, qui peuvent ensuite reprendre la discussion en temps réel, illustre-t-il.

Auparavant, l’agent au service à la clientèle de la Banque Scotia avait accès à une simple transcription de l’échange entre le chatbot et le client, poursuit Yannick Lallement. L’IA générative fournit désormais en quelques secondes un résumé de l’échange et produit un sommaire structuré qui permet à l’agent de prendre ensuite le relai.

L’IA générative sert également à améliorer certains processus liés à la conformité réglementaire, au traitement des plaintes et à la lutte contre la fraude. « La fraude est un domaine dans lequel l’IA peut faire une énorme différence, et c’est un excellent point de départ pour les institutions », mentionne Kevin Levitt.

« L’IA permet de résumer de longs documents et d’extraire des informations pertinentes pour cerner les risques opérationnels ou détecter des fraudes », illustre Parinaz Sobhani, associée directrice et cheffe de l’intelligence artificielle chez Sagard.

L’IA générative est ainsi utilisée pour analyser des incidents financiers en parcourant des bases de données complexes, et pour repérer des risques en se basant sur des descriptions textuelles détaillées. Cela renforce la capacité des institutions financières à prévenir les crimes financiers, comme le blanchiment d’argent, en offrant un contexte plus riche que les recherches ponctuelles traditionnelles.

Les défis de l’adoption

Cependant, cette technologie suscite également diverses inquiétudes. Les « hallucinations » ou les erreurs générées par les modèles d’IA peuvent être problématiques, surtout si elles ne sont pas détectées rapidement. Pour contrer ces risques, les experts insistent sur la nécessité d’une supervision humaine constante et d’une formation adéquate des employés. « Il faut comprendre ce que l’IA peut et ne peut pas faire, et former les employés à déterminer ces limites », souligne Yannick Lallement.

Pour maximiser les résultats de l’IA, l’intégrité des données est cruciale, signale Kevin Levitt. Il recommande de débuter par une gestion rigoureuse des données, en s’assurant de leur fiabilité et de leur disponibilité.

Le scepticisme envers des « modèles boîtes noires » est également un frein à l’adoption massive de l’IA dans le secteur financier. Ces modèles, en raison de leur opacité, soulèvent des questions sur la transparence et l’équité des décisions prises par l’IA. De plus, les impacts environnementaux de l’IA, notamment en termes de durabilité et d’empreinte carbone, sont une autre source de préoccupations.

Malgré ces réserves, l’introduction de ChatGPT en 2022 a provoqué un véritable bouleversement dans le secteur financier. Les fintechs, comme Arteria AI, ont rapidement été inondées de demandes de la part d’institutions financières. Shelby Austin, co-fondatrice et cheffe de la direction de cette fintech établie à Toronto, a rapporté qu’« il y avait tellement de buzz autour de l’IA que les banques ne savaient pas comment gérer leurs systèmes hérités ».

En effet, la majorité des institutions financières s’appuient encore sur des systèmes informatiques anciens, souvent peu compatibles avec les technologies modernes comme l’IA générative, capable de générer du texte, des images, des vidéos ou d’autres médias en réponse à des requêtes. Pour pouvoir exploiter tout le potentiel de l’IA générative, les institutions financières doivent donc adapter ces systèmes ou en développer de nouveaux.

Il s’agit de processus qui requièrent des investissements massifs, et le rendement du capital investi n’est pas toujours immédiat, prévient Dave Henderson, président des Solutions intelligentes et de l’innovation à CGI. Au sein de l’entreprise montréalaise, l’activité de consultation informatique auprès des entreprises pour les aider à adapter leurs systèmes à l’IA générative a pris une ampleur inégalée depuis quelques années.

Cependant, malgré la complexité des systèmes existants, l’IA a déjà permis d’améliorer la communication avec les clients. Selon Shelby Austin, l’IA a notamment permis d’accélérer les échanges avec les clients d’au moins 50 %. Ce gain tangible a aidé à justifier les investissements.

Une adoption progressive de l’IA

Pour s’adapter à cette nouvelle réalité technologique, les institutions financières optent souvent pour une approche progressive. Plutôt que de transformer l’ensemble de leurs systèmes en une seule fois, elles procèdent par étapes.

La Banque Scotia privilégie l’utilisation de l’IA pour améliorer la productivité interne avant de déployer des applications destinées aux clients. Elle utilise l’IA pour certaines tâches comme l’analyse de documents complexes, ou pour faciliter la gestion des audits, l’évaluation des risques et la conformité.

Selon Yannick Lallement, « plus on monte en complexité, plus cela devient coûteux à mettre en place ». L’approche par petits pas adoptée par la banque lui permet de gérer l’évolution rapide de l’IA tout en minimisant les risques.

Pour réussir l’adoption de l’IA générative, les entreprises doivent déterminer les domaines où cette technologie peut vraiment changer la donne, sans pour autant ignorer l’importance des compétences humaines. Il s’agit de trouver le carrefour idéal entre technologie et interaction humaine, comme l’ont noté plusieurs experts.

L’adaptation des systèmes hérités à l’IA représente un défi considérable, mais les progrès réalisés démontrent que cette transformation est possible. Dans cette course, les institutions financières recherchent l’équilibre entre l’investissement nécessaire et les gains tangibles en matière de productivité, de gestion des risques et de satisfaction client. Les fintechs, grâce à leur agilité et leur expertise, jouent un rôle clé dans cette transformation.

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IA générative vs systèmes hérités : le grand combat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ia-generative-vs-systemes-herites-le-grand-combat/ Wed, 02 Oct 2024 10:57:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103010 Les technologies financières peuvent aider.

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L’intelligence artificielle (IA) générative est devenue incontournable pour les institutions financières. Elle permet notamment d’automatiser certaines tâches administratives, offrant ainsi d’importants gains d’efficacité.

Cependant, cette technologie présente des défis importants, tels que les erreurs potentielles et les « hallucinations » de l’IA, ont souligné des experts lors du 11e Forum Fintech Canada, qui s’est tenu à Montréal les 10 et 11 septembre. De plus, l’adaptation des systèmes hérités constitue un obstacle majeur à surmonter pour en tirer pleinement profit.

Des investissements colossaux

La majorité des institutions financières s’appuient encore sur des systèmes informatiques anciens, souvent peu compatibles avec les technologies modernes comme l’IA générative, capable de générer du texte, des images, des vidéos ou d’autres médias en réponse à des requêtes. Pour pouvoir exploiter tout le potentiel de l’IA générative, les institutions financières doivent donc adapter ces systèmes ou en développer de nouveaux.

Ce processus requiert des investissements massifs, et le retour sur investissement (ROI) n’est pas toujours immédiat, a souligné Dave Henderson, président des Solutions intelligentes et de l’innovation chez CGI. Au sein de l’entreprise montréalaise, l’activité de consultation informatique auprès des entreprises pour les aider à adapter leurs systèmes à l’IA générative a pris une ampleur inégalée.

Les géants mondiaux tels que CGI s’appuient sur l’innovation des fintechs pour aider leurs clients à faire évoluer leurs systèmes. « Les fintechs peuvent aider l’industrie à innover et à transformer ces systèmes hérités. Elles jouent un rôle crucial en créant des technologies qui permettent de rendre les données des entreprises compatibles avec les systèmes d’IA », estime Dave Henderson.

Un engouement soudain pour l’IA

L’introduction de ChatGPT en 2022 a provoqué un véritable bouleversement dans le secteur financier. Les fintechs, comme Arteria AI, ont rapidement été inondées de demandes de la part des institutions financières. Shelby Austin, co-fondatrice et cheffe de la direction de cette fintech basée à Toronto, a rapporté qu’« il y avait tellement de buzz autour de l’IA que les banques ne savaient pas comment gérer leurs systèmes hérités. »

Cependant, malgré la complexité des systèmes existants, l’IA a déjà permis d’améliorer la communication avec les clients. Selon Shelby Austin, l’IA a notamment permis d’accélérer les échanges avec les clients d’au moins 50 %. Ce retour tangible a aidé à justifier les investissements.

Une adoption progressive de l’IA

Pour s’adapter à cette nouvelle réalité technologique, les institutions financières optent souvent pour une approche progressive. Plutôt que de transformer l’ensemble de leurs systèmes en une seule fois, elles procèdent par étapes.

La Banque Scotia privilégie l’utilisation de l’IA pour améliorer la productivité interne avant de déployer des applications destinées aux clients. Elle utilise déjà l’IA pour certaines tâches comme l’analyse de documents complexes, notamment pour faciliter la gestion des audits, l’évaluation des risques et la conformité.

Selon Yannick Lallement, chef de l’intelligence artificielle à la Banque Scotia, « plus on monte en complexité, plus cela devient coûteux à mettre en place. » L’approche par petits pas adoptée par la banque lui permet de gérer l’évolution rapide de l’IA tout en minimisant les risques.

Des applications diversifiées de l’IA

En parallèle, l’IA trouve d’autres applications au sein des institutions financières. Kevin Levitt, responsable mondial du développement du secteur financier chez Nvidia, a indiqué que l’IA est souvent utilisée en premier pour améliorer les interactions des services à la clientèle des institutions financières en réduisant le nombre d’appels.

En outre, l’IA joue un rôle central dans la lutte contre la fraude, en réduisant notamment les faux positifs, qui se produisent lorsqu’un outil de détection de l’IA identifie à tort un texte produit par un humain comme étant généré par l’IA. « La fraude est un domaine dans lequel l’IA peut faire une énorme différence, et c’est un excellent point de départ pour les institutions », mentionne-t-il.

Pour maximiser les résultats de l’IA, l’intégrité des données est cruciale, signale Kevin Levitt. Il recommande de débuter par une gestion rigoureuse des données, en s’assurant de leur fiabilité et de leur disponibilité.

Les petites entreprises aussi tirent parti de l’IA

Ce ne sont pas seulement les grandes institutions financières qui bénéficient des avancées en IA. Mara Reiff, cheffe de la direction chez FreshBooks, une fintech canadienne spécialisée dans les logiciels de comptabilité pour PME, a indiqué que les petites entreprises utilisent de plus en plus l’IA pour améliorer leur efficacité et réduire leurs coûts. FreshBooks, par exemple, est utilisé dans plus de 100 pays et aide plusieurs millions de PME à gérer leurs affaires en automatisant des tâches complexes.

Pour implanter l’IA générative, Mara Reiff conseille aux petites entreprises d’adopter une approche progressive, similaire à celle des grandes banques : « Vous devez commencer par sortir vos données des systèmes hérités, et créer de la valeur progressivement. Si vous êtes une petite entreprise, voyez comment tirer parti de ce qui existe déjà pour maximiser les résultats. »

L’adaptation des systèmes hérités à l’IA représente un défi considérable, mais les progrès réalisés démontrent que cette transformation est possible. Dans cette course, les institutions financières recherchent l’équilibre entre l’investissement nécessaire et les gains tangibles en matière de productivité, de gestion des risques et de satisfaction client. Les fintechs, grâce à leur agilité et leur expertise, jouent un rôle clé dans cette transformation.

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Oxia Initiative : quand les données propulsent la transition https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/oxia-initiative-quand-les-donnees-propulsent-la-decarbonation/ Tue, 01 Oct 2024 11:02:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103182 DÉVELOPPEMENT — La jeune pousse fait partie de la première cohorte d’ElleFintech.

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En 2018, Emmanuelle Tavernier a fondé Oxia Initiative, une jeune pousse qui aide les entreprises et les investisseurs à calculer et divulguer leur empreinte carbone. Sa vision : contribuer à permettre à l’humanité de vivre en harmonie avec la nature.

Pour la jeune femme, il y a urgence. « Nous n’avons que 10 ans pour inverser la tendance et décarboner l’économie. C’est la survie de l’humanité qui est en jeu », affirme-t-elle.

Après des études au sein de grandes écoles de commerce, Emmanuelle débute sa carrière à la Société Générale en France avant de se joindre à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) comme analyste des marchés boursiers. Cette passionnée de mathématiques trouve son travail stimulant intellectuellement. Cependant, elle ressent un décalage avec ses valeurs personnelles et décide de se former en finance durable, en ESG (environnement, social, gouvernance). Son passage à l’ONU dans le domaine des risques climatiques et de la finance carbone renforce sa volonté d’allier finance et impact environnemental.

C’est chez Fondaction qu’elle prend pleinement conscience des défis liés à la collecte de données ESG. Chargée de suivre l’empreinte carbone de quelque 600 entreprises à l’aide de simples tableurs, elle réalise que l’industrie manque cruellement d’outils pour réaliser cette tâche. Cette expérience sera le catalyseur pour la création d’Oxia Initiative, une plateforme automatisée et collaborative qui permet aux entreprises de mesurer leur empreinte carbone et de recevoir du soutien pour accélérer leur décarbonation.

Dans un contexte où environ 10 % des entreprises risquent de disparaître faute de pouvoir s’adapter aux exigences de la transition écologique, l’innovation technologique d’Oxia permet aux fonds d’investissement d’identifier les entreprises prêtes à relever ce défi. Pour Emmanuelle Tavernier, la clé se trouve dans l’exploitation des données réelles et dans l’utilisation de moyennes, comme c’est le cas en général. « Ce sont les entreprises qui détiennent les données réelles, mais elles n’ont pas les moyens de les utiliser efficacement. Oxia peut les aider à générer automatiquement des rapports ESG conformes aux standards internationaux à partir de leurs données. »

L’ambition d’Emmanuelle Tavernier ne s’arrête pas là. Elle veut faire d’Oxia le hub de données ESG le plus précis d’ici trois ans. Avec une équipe de cinq personnes, composée d’experts informatiques et de spécialistes ESG, l’entreprise a démarré grâce à une aide du ministère québécois de l’Économie et de l’Innovation et bénéficie du soutien de Cycle Capital. Sélectionnée à l’automne 2022 pour l’Accélérateur Cycle Momentum avec 5 autres start-ups des technologies propres, Oxia s’étend au Canada et à l’international, avec des partenariats en Colombie-Britannique, à New York et en Californie.

En parallèle, Emmanuelle Tavernier a été choisie pour se joindre à la première cohorte du programme ElleFintech de Finance Montréal, une initiative qui vise à accompagner les femmes entrepreneures dans le secteur des fintechs. Ce programme inclut une formation au « pitch » à l’écrit afin d’aider les participantes à simplifier leur message tout en le rendant accessible pour un public varié. Il propose également un coaching sur la présentation orale afin de se démarquer dans un environnement compétitif, ainsi qu’une formation sur la recherche de financement, avec des partenaires comme la Banque Scotia et Luge Capital.

Le programme met en lumière les défis uniques auxquels les femmes en fintech sont confrontées, comme l’explique Elsa Vande Voorde, spécialiste en innovations technologiques à Finance Montréal : « Alors que les hommes bénéficient généralement d’une présomption de compétence, les femmes doivent souvent répondre à des questions sur les obstacles qu’elles pourraient rencontrer, ce qui les oblige à prouver leur expertise encore davantage. »

Comme Emmanuelle Tavernier, Daria Subach, cofondatrice d’Argentium, a dû naviguer dans ce secteur dominé par les hommes. Bien qu’elle n’ait pas rencontré de discrimination directe, elle signale : « Mon co-fondateur, qui est un homme, est parfois mieux écouté que moi. C’est une réalité. »

Daria Subach voit cela comme une opportunité de montrer la voie et d’encourager plus de femmes à se lancer dans la technologie : « Je veux que les femmes soient plus nombreuses à entreprendre et à avoir confiance en elles. »

Originaire de Russie, Daria Subach a débuté sa carrière dans le secteur bancaire. Elle passait une grande partie de son temps à traiter des documents administratifs. Cette expérience lui a fait prendre conscience de l’inefficacité et du stress auxquels sont confrontés de nombreux employés dans ce domaine. Elle a cofondé Argentium, pour automatiser les tâches administratives complexes grâce à l’intelligence artificielle, libérant ainsi les employés pour se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.

En arrivant au Canada, elle a été frappée par le rythme effréné des employés de l’industrie financière : « Ils travaillent dur, souvent au détriment de leur bien-être. Je veux aider les gens à trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, en utilisant la technologie pour réduire le stress et augmenter l’efficacité. »

Le programme ElleFintech met également en lumière d’autres projets novateurs, comme celui de Géraldine Jippé, qui a présenté Assets Waves, une plateforme pour le marché immobilier, ou encore Khushboo Jha, fondatrice de By properly qui facilite l’ajout d’investissements alternatifs dans les portefeuilles financiers. Jennifer Schell a, quant à elle, créé Finliti, un logiciel d’aide à la décision en investissement basé sur la science comportementale, tandis qu’Elhamm Kheradmand a lancé Lucid Axon, une solution d’évaluation des scores ESG. Laura McDonald a, pour sa part, conçu, une assurance infertilité destinée aux femmes. Ce problème touche la moitié des femmes nord-américaines et seulement 2 % d’entre elles ont accès au traitement, selon l’entrepreneure.

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IA générative dans le secteur financier : l’humain reste indispensable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ia-generative-dans-le-secteur-financier-lhumain-reste-indispensable/ Wed, 18 Sep 2024 10:19:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103008 Les robots ne remplaceront pas les agents humains.

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Lors du 11e Forum Fintech Canada, des entreprises de technologie et des institutions financières se sont penchées sur les défis et les opportunités liés à l’adoption de l’IA générative dans le secteur financier. Si la technologie révolutionne les services financiers, elle suscite également des inquiétudes, notamment quant à son impact sur l’emploi et la sécurité.

Antoine Amend, directeur technique principal pour les services financiers chez Databricks, une plateforme qui aide les entreprises à construire, mettre à l’échelle et gouverner les données, souligne que l’IA générative change la façon dont les utilisateurs interagissent avec les technologies financières. Grâce à l’IA, les employés gagnent en efficacité et en temps, ce qui leur permet de se concentrer davantage sur des tâches stratégiques plutôt que sur des processus administratifs.

« L’IA se démocratise. Les utilisateurs peuvent désormais comprendre et intégrer ces technologies dans leur quotidien, sans avoir à solliciter constamment des technologues », affirme Antoine Amend.

L’interaction humaine : indispensable

Bien qu’elle améliore de nombreux aspects des services financiers, notamment l’automatisation des tâches administratives et le traitement des données, l’IA générative ne remplacera pas totalement les interactions humaines, estiment les experts.

Yannick Lallement, chef de l’intelligence artificielle à la Banque Scotia, estime que le rôle des employés dans les agences bancaires et les centres de contact demeure pertinent : « Les clients veulent toujours parler à un être humain pour certaines questions complexes. L’IA ne remplace pas cette relation, elle l’enrichit. » Selon lui, l’IA générative permet d’améliorer le parcours client grâce à des outils comme les chatbots.

La Banque Scotia utilise l’IA pour gérer des interactions basiques avec les clients et résumer les conversations pour les agents humains, qui peuvent ensuite reprendre la discussion en temps réel. Cela offre un gain de temps aux clients tout en améliorant la qualité du service.

Auparavant, l’agent au service à la clientèle de la Banque Scotia avait accès à une simple transcription de l’échange entre le chatbot et le client, explique Yannick Lallement. L’IA générative fournit désormais en quelques secondes un résumé de l’échange et produit un sommaire structuré qui permet à l’agent de prendre ensuite le relai.

Détection de la fraude

Dans le secteur financier, l’IA générative sert également à améliorer certains processus, tels que la conformité réglementaire, le traitement des plaintes et la lutte contre la fraude. Par exemple, « L’IA permet de résumer de longs documents et d’extraire des informations pertinentes pour identifier les risques opérationnels ou détecter des fraudes », précise Parinaz Sobhani, associée directrice et cheffe de l’intelligence artificielle chez Sagard.

L’IA générative est également utilisée pour analyser des incidents financiers en parcourant des bases de données complexes, et pour repérer des risques en se basant sur des descriptions textuelles détaillées. Cela renforce la capacité des institutions financières à prévenir les crimes financiers, comme le blanchiment d’argent, en offrant un contexte plus riche que les recherches ponctuelles traditionnelles.

Les défis de l’adoption

Cependant, l’IA générative n’est pas sans défi. Les « hallucinations » ou les erreurs générées par les modèles d’IA peuvent être problématiques, surtout si elles ne sont pas détectées rapidement. Pour contrer ces risques, les experts insistent sur la nécessité d’une supervision humaine constante et d’une formation adéquate des employés. « Il faut comprendre ce que l’IA peut et ne peut pas faire, et former les employés à identifier ces limites », souligne Yannick Lallement.

Le scepticisme autour des « modèles boîtes noires » est également un frein à l’adoption massive de l’IA dans le secteur financier. Ces modèles, souvent opaques, soulèvent des questions sur la transparence et l’équité des décisions prises par l’IA. De plus, les impacts environnementaux de l’IA, notamment en termes de durabilité et d’empreinte carbone, sont une autre source de préoccupations.

L’humain au cœur du modèle

Une autre crainte fréquemment soulevée est que l’IA puisse remplacer les emplois humains. Toutefois, les intervenants du Forum Fintech ont souligné que l’IA générative devrait être perçue comme un outil d’amélioration des performances des employés, et non comme une menace pour leurs postes. « L’IA ne remplace pas l’humain, elle l’aide à être plus performant », assure Antoine Amend.

Pour réussir l’adoption de l’IA générative, les entreprises doivent identifier les domaines où cette technologie peut vraiment faire la différence, sans pour autant ignorer l’importance des compétences humaines. Il s’agit de trouver le « sweet spot » entre technologie et interaction humaine, comme l’ont noté plusieurs experts.

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Top des leaders : déposez votre candidature ! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/top-des-leaders-on-attend-votre-candidature/ Mon, 16 Sep 2024 11:21:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103006 La période de soumission des dossiers est prolongée jusqu’au lundi 4 novembre.

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La période de mise en candidature pour le Top des leaders de l’industrie financière du Québec de Finance et Investissement a été prolongée et se termine le lundi 4 novembre.

Le Top des leaders de l’industrie financière du Québec vise à célébrer les succès des dirigeants et membres de la haute direction de l’industrie financière du Québec, notamment par l’intermédiaire d’un dossier éditorial complet qui sera publié en février prochain.

Le processus de mise en candidature est ouvert à tous. Nous invitons ainsi les entreprises et organisations de l’industrie à soumettre leur dossier avant le 4 novembre prochain.

Pour être admissibles au Top des leaders, les candidats doivent avoir un impact significatif sur les décisions stratégiques de leur organisation ou sur ses activités québécoises. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles. Les leaders n’ont toutefois pas à résider au Québec pour soumettre leur candidature, à condition qu’ils dirigent les activités québécoises d’une entreprise de l’industrie financière.

Cette initiative n’est pas un programme de récompenses ni un exercice de classement. L’inclusion des leaders n’est pas basée sur le chiffre d’affaires ou les actifs d’une firme.

Voici les cinq catégories d’entreprises pour lesquelles le dirigeant principal ou le chef des activités québécoises de cette société, ainsi que les membres de la haute direction sont invités à poser leur candidature :

Les sociétés de courtage de valeurs mobilières ou en assurance de personnes, comme les courtiers en épargne collective, les agents généraux, les cabinets multidisciplinaires qui distribuent des produits et services financiers, etc. : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les courtiers de plein exercice en valeurs mobilières : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les sociétés de gestion de portefeuille indépendantes (non liée à une institution financière): Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les institutions financières à portée nationale, comme les banques et les coopératives financières : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les compagnies d’assurance de personnes (les assureurs de dommages sont exclus) : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Leaders / Cadres de l’industrie financière

Finalement, les cadres, membres de la haute direction, chefs de division qui travaillent au sein des types d’entreprises mentionnés précédemment, ainsi que des entreprises de technologie financière, sont aussi invités à postuler. On vise ici à souligner les réussites, non pas du chef de la direction ou du président-directeur général, mais plutôt celles d’un cadre de haut niveau ou d’un responsable d’un secteur d’activité ou d’une division dont le bilan est enviable, et dont les réalisations découlant de son leadership ont un caractère exceptionnel.

Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici.

Cliquez sur la catégorie qui vous convient le mieux pour trouver les formulaires à compléter.

Pour toutes questions sur le processus de mise en candidature ou pour soumettre celle-ci, veuillez nous écrire à l’adresse courriel : topleaders@newcom.ca

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Sagard lance son fonds de crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/sagard-lance-son-fonds-de-credit-prive/ Fri, 13 Sep 2024 11:01:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102926 PRODUITS — Pour les investisseurs accrédités canadiens.

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Le fonds d’investissement perpétuel en crédit privé destiné aux investisseurs accrédités canadiens de Sagard accepte désormais les souscriptions.

Le Fonds de crédit privé Sagard du gestionnaire d’actifs alternatifs mondial a été lancé en partenariat avec la plateforme fintech iCapital, avec plus de 50 millions de dollars en capital initial.

Celui-ci bénéficiera de l’expertise de Sagard en matière de crédit, ce qui lui permettra d’offrir aux investisseurs accrédités canadiens la possibilité d’investir dans cette classe d’actifs.

« Avec plus de 20 ans d’expérience dans l’investissement en crédit privé, notre équipe est convaincue du potentiel du Fonds à offrir des rendements élevés et une faible volatilité à nos clients », assure Adam Vigna, cofondateur et chef des investissements chez Sagard.

Le Fonds de crédit privé Sagard investira dans un portefeuille diversifié d’actifs de crédit privé, comprenant principalement des prêts privés souscrits par Sagard, avec des taux d’intérêt variables et une priorité de remboursement spécifique, ainsi que des titres de créances plus liquides.

Le Fonds octroiera des prêts à des entreprises privées de taille moyenne, percevra des paiements d’intérêts sur ces prêts et distribuera les revenus nets aux investisseurs sous forme de distributions, avec un rendement annuel net indicatif initial estimé entre 9 et 10 %.

Les investisseurs pourront souscrire à ce produit via leurs conseillers en investissement sur une base mensuelle, avec des rachats trimestriels disponibles. Le Fonds est admissible aux régimes enregistrés, tels que les REER, les REEE, les CELI et plus encore.

« Nous sommes ravis de rendre accessible l’expertise en investissement de notre société à un plus grand nombre d’investisseurs, souligne Paul Desmarais III, président du conseil et chef de la direction de Sagard. Le Fonds de crédit privé Sagard témoigne de notre engagement en faveur de l’innovation. S’il répond aux besoins de leur portefeuille, nous espérons que de nombreux nouveaux investisseurs s’inscrivent pour investir dans ce nouveau produit de type perpétuel. »

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Collaboration renforcée pour développer des technologies financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/collaboration-renforcee-pour-developper-des-technologies-financieres/ Thu, 12 Sep 2024 10:53:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102869 Entre Finance Montréal et le Stevens Institute of Technology.

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À l’occasion du 11e Forum fintech Canada, qui s’ouvrait le 10 septembre à Montréal, Finance Montréal et le Stevens Institute of Technology du New Jersey ont conclu un protocole d’entente afin de renforcer leur collaboration dans le développement des technologies financières.

Le partenariat a été annoncé dans le cadre de la mission au Canada dirigée par Choose New Jersey, l’organisme de promotion économique de l’état américain.

« Ce partenariat n’est pas seulement une opportunité économique. Il arrive à un point tournant de notre histoire, alors que face à des bouleversements majeurs, comme l’inflation et les changements climatiques, nous devons trouver une nouvelle voie pour construire un écosystème financier plus durable », a déclaré le gouverneur du New Jersey Phil Murphy devant les acteurs de l’industrie financière canadienne.

Le gouverneur américain a signalé que le New Jersey abrite plus d’un quart des 100 plus importantes entreprises fintechs du monde. Il accueille notamment les arrière-guichets de plusieurs institutions financières ayant pignon sur la place financière de New York, telles que JP Morgan Chase et Barclays.

L’Institut Stevens, qui fait office de laboratoire pour l’innovation dans les domaines des sciences et des technologies financières, bénéficie d’investissements institutionnels importants, a souligné le gouverneur démocrate qui fut ambassadeur des États-Unis en Allemagne sous l’administration Obama.

Il abrite le Fintech Accelerator at Stevens (NJFAST), un centre d’innovation des technologies financières. Il est également coresponsable du Center for Research towards Advancing Financial Technologies (CRAFT), un centre de recherche financé par le gouvernement fédéral axé sur les fintechs aux États-Unis.

La collaboration renforcée avec Finance Montréal sera bénéfique pour les deux pôles, qui ont en commun de posséder un vivier de talents, un accès au capital et des infrastructures numériques favorisant l’innovation, a ajouté Phil Murphy.

Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal, a affirmé que l’entente permettra de faire avancer le développement de la technologie financière québécoise. Finance Montréal abrite la Station Fintech Montréal, qui avec ses quelque 58 entreprises innovantes, représente le plus important hub fintech au Canada. « Cette collaboration aura un impact positif sur les centres financiers mondiaux de Montréal/Québec et de New York/New Jersey. »

Le partenariat vise entre autres à favoriser l’échange de connaissances, la croissance et l’innovation dans l’écosystème fintech en évolution, ont signalé les signataires. Les professeurs et les étudiants de Stevens collaboreront notamment avec des start-ups fintech qui participeront à un programme d’accélération offrant la possibilité de recevoir des investissements en capital.
« En combinant nos ressources, notre expertise et notre innovation, nous pouvons stimuler la croissance économique et créer de nouvelles occasions d’affaires pour les deux régions dans un univers fintech qui évolue rapidement», a déclaré Wesley Mathews, président-directeur général de Choose New Jersey.

Le gouverneur a souligné que, malgré leur proximité géographique, le Québec et le New Jersey n’étaient pas des compétiteurs. « Nous (son équipe) ne sommes pas motivés par le profit à court terme, a-t-il déclaré, mais par une vision plus durable de l’économie pour nos étudiants et nos entrepreneurs. »

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Luge Capital lève près de 100 M$ pour les fintechs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/luge-capital-leve-pres-de-100-m-pour-les-fintechs/ Mon, 09 Sep 2024 10:59:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102772 Elle vient ainsi de clôturer son Fonds d’investissement Luge II.

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Luge Capital annonce la clôture de son Fonds d’investissement Luge II, un fonds dédié aux entreprises fintech en phase de démarrage au Canada et aux États-Unis, avec un montant total de 96 millions de dollars (M$).

« Le Fonds d’investissement Luge II nous permet de continuer à épauler la prochaine génération d’innovation en fintech, souligne David Nault, associé directeur chez Luge. Le rôle de la fintech est crucial, compte tenu de l’impact majeur du secteur financier sur nos économies. »

« La fintech représente actuellement seulement 3 % du marché global des services financiers, ce qui laisse entrevoir un potentiel de croissance considérable. Ce deuxième fonds de 96 M$ de Luge s’inscrit dans notre stratégie à long terme visant à soutenir les entrepreneurs qui transforment ce marché », ajoute Karim Gillani, associé directeur chez Luge.

Il s’agit de la deuxième clôture pour ce deuxième fonds de la société axé sur les fintechs. Luge Capital avait précédemment annoncé une première clôture avec 71 M$. Parmi les premiers commanditaires figuraient des acteurs majeurs tels que la Caisse de dépôt et placement du Québec, Desjardins, BDC Capital, Sun Life, iA Groupe financier, le fonds de solidarité FTQ et le Fonds Découverte Inovia I. Pour cette deuxième clôture, de nouveaux commanditaires stratégiques ont rejoint le fonds, incluant Croissance Ontario, Alberta Enterprise Corporation (AEC) et AAF Management.

« Nous sommes ravis d’accueillir Croissance Ontario, AEC et AAF pour nous accompagner dans notre mission, aux côtés de nos autres commanditaires », assure Karim Gillani.

Grâce à ce capital additionnel, les actifs totaux sous gestion de la société dépassent les 180 M$, répartis sur deux fonds.

Avec le Fonds d’investissement Luge II, Luge Capital a déjà réalisé quatre investissements, dont Inscora, basée à Montréal, qui offre des solutions automatisées d’évaluation des cyberrisques et de soutien aux ventes pour le secteur de l’assurance.

À l’occasion de cette annonce, Luge Capital dévoile également l’arrivée de Ha Duong au sein de son équipe. Fort de dix années d’expérience dans un fonds de capital-risque de premier plan, Ha Duong rejoint l’entreprise en tant que vice-président finance et opérations.

Par ailleurs, la firme profite de l’occasion pour annoncer qu’elle est en quête d’un nouveau membre pour son équipe d’investissement en Alberta, dans le but d’élargir sa présence dans d’autres régions.

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Les investissements dans la fintech ont atteint un niveau record au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-investissements-dans-la-fintech-ont-atteint-un-niveau-record-au-canada/ Tue, 27 Aug 2024 11:08:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102513 Une entreprise canadienne de découverte de données fait équipe avec FusionIQ.

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Les investissements dans la fintech au Canada ont atteint 7,8 milliards de dollars américains (G$ US) au second semestre de cette année, contre 1,1 G$ US pour l’ensemble de l’année dernière, atteignant ainsi un nouveau record pour une période de six mois, selon un rapport de KPMG.

Il n’y a eu que cinq transactions fintech d’une valeur d’au moins 1 G$ US au cours du premier semestre de 2024, et deux d’entre elles provenaient de Montréal : L’acquisition de la société de paiements Nuvei par Advent International pour 6,3 G$ US et le rachat de la société de solutions de revenus Plusgrade par General Atlantic pour 1 G$ US.

« Ces deux transactions canadiennes — parmi les plus importantes au monde — reflètent la croissance de l’écosystème de la fintech à Montréal et plus largement au Québec, où la scène des startups est florissante », souligne dans un communiqué Georges Pigeon, associé de KPMG dans le domaine du conseil aux entreprises au Canada à Montréal, qui se spécialise dans les services financiers.

Après deux années d’investissements relativement faibles dans la fintech au Canada, l’activité pourrait rebondir au cours des six prochains mois, soutient Georges Pigeon, mais elle ne retrouvera pas le niveau d’investissement record de 2021.

Bien que les investissements canadiens dans la fintech aient atteint des sommets, le total des investissements mondiaux a diminué pour atteindre 51,9 G$ au premier semestre 2024, contre 62,3 G$ US au second semestre 2023, soit le semestre le plus bas depuis le premier semestre 2020.

L’investissement total dans la fintech en Amérique a également chuté à 36,7 G$ US au premier semestre de cette année, contre 38,5 G$ US au second semestre de l’année dernière. L’appétit pour les grandes transactions dans cet hémisphère a été freiné par les taux d’intérêt élevés, l’incertitude géopolitique et les difficultés persistantes en matière d’évaluation, explique KPMG.

Les fintechs s’accordent sur un partenariat de référence

 

La société de découverte automatisée de données interVal, basée à Londres (Ontario), et le développeur de plateforme de gestion de patrimoine FusionIQ, basé dans le Massachusetts, sont devenus des partenaires d’orientation en août.

La plateforme interVal analyse les paramètres d’une entreprise, tels que son évaluation, et informe les conseillers financiers du propriétaire des opportunités, a déclaré Trevor Greenway, cofondateur et PDG d’interVal. Par exemple, si interVal détecte un excédent de fonds de roulement ainsi qu’une tendance à la hausse du chiffre d’affaires, la plateforme peut alerter le conseiller. Celui-ci pourrait alors suggérer d’investir ce capital ou de l’utiliser pour souscrire une assurance afin de financer un pacte d’actionnaires.

Selon Howard Atkinson, responsable du développement commercial de FusionIQ Canada à Toronto, le partenariat de recommandation était logique, car les deux plateformes de logiciels en tant que service sont complémentaires. « Si vous trouvez un gestionnaire de patrimoine qui adopte l’une de ces technologies, il est très probable qu’il adopte aussi l’autre », a-t-il déclaré.

Bien que le partenariat actuel porte sur des recommandations mutuelles, interVal pourrait être intégré à la plateforme de FusionIQ, estime Howard Atkinson. « Nous pouvons pratiquement tout afficher. Si l’autre partie dispose d’une connexion API, nous pouvons le faire ».

La façon dont interVal et FusionIQ envisagent la gestion de patrimoine est très proche, et les deux plateformes pourraient « bien fonctionner ensemble » si interVal devenait un outil de la plateforme FusionIQ, avance Trevor Greenway. « Il ne serait pas insensé d’y voir une opportunité future. »

FusionIQ est entré sur le marché canadien l’année dernière et a signé un partenariat de recommandation avec North Star Consultants, une société de conseil en conformité de gestion de patrimoine, en novembre dernier.

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C’est terminé pour Hardbacon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cest-termine-pour-hardbacon/ Tue, 20 Aug 2024 10:48:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102437 Le fondateur pointe du doigt les algorithmes de Google.

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Dans un message diffusé sur LinkedIn, le fondateur de la fintech montréalaise Hardbacon, Julien Brault, a annoncé avoir remercié tous les employés et suspendu les opérations de sa firme. « Je ne passerai pas par quatre chemins… Hardbacon ferme ses portes », a-t-il annoncé.

L’entreprise devrait ainsi déclarer faillite dans les prochains jours. Julien Brault, espère que « des tiers puissent acheter certains [de leurs] actifs auprès du syndic » afin de donner une seconde vie à la firme. Notamment pour rendre de nouveau disponibles l’application et les calculatrices développées par la fintech, ainsi que les milliers d’articles diffusés au fil des ans.

C’est en juin 2016 que Julien Brault a mis sur pied sa start-up. Le projet initial consistait à lancer une plateforme de courtage, mais les choses ont évolué pour offrir plutôt une analyse de portefeuilles.

Hardbacon a lancé son application mobile en 2018. Son objectif était de permettre à ses utilisateurs de surveiller leurs investissements et d’obtenir une analyse en temps réel de leur portefeuille boursier. L’application, alors disponible sur iPhone et Android, était compatible avec une dizaine de courtiers en ligne.

Au fil des ans, Hardbacon a établi plusieurs partenariats pour favoriser l’adoption de son application mobile. Parmi ces collaborations, Desjardins Courtage en ligne et Banque Nationale Courtage Direct ont, à un moment donné, offert un accès gratuit à leurs clients.

La fintech a aussi mené différentes rondes de financement. Hardbacon a notamment récolté un financement de 250 000 $ via une campagne sur la plateforme GoTroo, et plus de 750 000 $ par l’entremise du portail de financement participatif en capital FrontFundr.

« J’ai tout fait en mon pouvoir pour réduire les dépenses dès septembre 2023, lorsqu’une mise à jour de Google a fait plomber le trafic de Hardbacon. J’ai renvoyé un à un tous nos employés, jusqu’à ce que je doive renvoyer les deux derniers employés au début du mois », explique Julien Brault sur LinkedIn.

« Malgré un travail d’optimisation SEO et du contenu de grande envergure, notre trafic n’a fait que décliner, et chaque mise à jour de Google depuis septembre a eu pour résultat d’accélérer notre baisse de trafic, sans qu’on puisse s’expliquer pourquoi », ajoute-t-il, déplorant avoir « perdu 97 % de notre trafic en provenance de Google ».

Julien Brault est un auteur et ancien journaliste. En plus de signer des biographies de Pierre Péladeau et de Robert Bourassa, il a notamment été chroniqueur à l’hebdomadaire Ici Montréal et rédacteur en chef du magazine Livre d’ici. Il était journaliste au journal Les Affaires et couvrait l’univers des nouvelles technologies au moment de quitter le métier en avril 2016 pour se lancer en affaires.

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