FNB d’allocation d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 10 Apr 2024 17:37:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png FNB d’allocation d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Comment utiliser un FNB de répartition d’actif ou d’allocation d’actif cible https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/comment-utiliser-un-fnb-de-repartition-dactif-ou-dallocation-dactif-cible/ Wed, 08 May 2024 09:37:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97529 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, explique comment un conseiller pourrait utiliser ce type de produit et les principaux avantages de ces produits pour les investisseurs et les conseillers.

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Finance et Investissement (FI) : Selon vous, comment un conseiller en placement pourrait-il utiliser un fonds négocié en Bourse (FNB) de répartition d’actif ou d’allocation d’actif cible?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : C’est une question que est régulièrement soulevée ces derniers temps. La raison en est plutôt simple, on a beaucoup parlé de volatilité ces dernières années – donc 2022, 2023, même je dirais que depuis 2020 on a des années assez spéciales. il apprt qu’avec ces produits, on est capable de diversifier un portefeuille en ayant une répartition cible, une répartition tactique.

Ce ne sont pas tous les conseillers qui veulent faire cet exercice par eux-mêmes. Déjà, d’avoir la responsabilité d’offrir d’autres services aux clients comme la planification, la fiscalité dans plusieurs cas, c’est beaucoup. La répartition d’actifs peut être un ajout supplémentaire non nécessaire. D’autant qu’une firme comme Fidelity peut offrir ce service aux conseillers et indirectement, aux investisseurs.

Cela peut faciliter la tâche de façon administrative, mais également, ça peut augmenter le rendement potentiel. Le fait de pouvoir compter sur des rééquilibrages systématiques, de ne pas avoir à penser qu’à telle date, il faut le faire, ou lorsque l’on atteint des paramètres ou des déviations maximales, c’est pratique. On retourne alors vers une position neutre qui, à long terme, fait plus de sens en matière de rendement, mais aussi en ce qui a trait à la gestion du risque.

Dans la direction où s’en va l’industrie, donc de mieux connaître les investisseurs et les produits (KYP et KYC), ce sont des choses de plus en plus importantes pour les courtiers. Avoir des produits qui ont des allocations cibles permet de simplifier la tâche, mais aussi de rendre service aux investisseurs.

Ça permet d’avoir non seulement accès à du revenu fixe et aux actions, mais on y retrouve aussi des produits alternatifs et même des commodités. Bref, il y a plusieurs composantes. Même les cryptomonnaies, jusqu’à un certain point, sont intégrées dans certains des portefeuilles pour offrir un produit diversifié et simple à utiliser.

FI : Pour quelles raisons les FNB de répartition d’actif de Fidelity contiennent-ils une part de cryptoactifs?

EJB : Il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement, c’est une nouvelle classe d’actifs. Cela fait plus ou moins dix ans qu’elle fait partie du portrait et, chez Fidelity, ça fait environ vingt ans qu’on fait de la recherche sur les cryptomonnaies. On a un département à Boston qui s’appelle Fidelity Digital Assets. Il est dédié à comprendre comment ces devises fonctionnent, comment on peut les intégrer dans les portefeuilles et quel sera leur rôle dans les services financiers et dans d’autres applications dans le futur.

Il y a deux raisons principales pour lesquelles on les a intégrées. D’abord, on croit à son utilité dans le futur, notamment en sécurité numérique.

Deuxièmement, si on utilise les données historiques (même si ces données ne sont pas garantes du futur), malgré l’extrême volatilité de cette classe d’actifs qui est environ dix fois celle des actions, si on ajoute une petite portion de 1-3% dans les portefeuilles – nous on a fait une évaluation dans un portefeuille 60 % actions 40 % revenu fixe – on est capable d’augmenter ce qu’on appelle le ratio Sharpe, donc le rendement ajusté pour le risque.

Dès qu’on dépasse le 3 %, malheureusement, la volatilité prend le dessus et on n’ajoute plus de rendement ajusté pour le risque au portefeuille. Ainsi, le faire de façon contrôlée peut être bénéfique. Mais il faut vraiment comprendre et respecter la volatilité de cette classe d’actifs parce que, si on en a trop dans le portefeuille, cela pourrait détruire le rendement d’autres solutions qui font leur travail.

FI : Quels sont les principaux avantages des FNB de répartition d’actif pour les investisseurs et les conseillers?

EJB : Le principal avantage, c’est la simplicité.

On veut quand même essayer d’offrir quelque chose qui procure une diversification complète, sans être obligés d’aller bonifier avec d’autres pièces satellites et sous-jacentes. Dans les portefeuilles de répartition d’actifs en FNB de Fidelity, vous détenez 2000 à 2600 titres d’actifs sous-jacents. Je pense que tout investisseur dirait que c’est une diversification adéquate, même si des portefeuilles chez d’autres firmes vont détenir jusqu’à 20 000 titres, ce qui correspond à pas mal tout ce qui est disponible. Peut-être qu’il y a un juste milieu, mais le point important c’est que ces produits offrent la simplicité à un coût abordable. Ils permettent de bâtir un cœur de portefeuille qui va naviguer dans les différents cycles (début de cycle, milieu de cycle, fin de cycle, récession). Il y a des FNB et des fonds sous-jacents qui sont là pour tout type de scénarios. Après ça, à long terme, on peut adapter les portefeuilles avec des compléments si on voit une nécessité.

Mais en grande majorité, ça nous offre une diversification adéquate aux marchés financiers mondiaux.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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FNB canadiens : importantes créations nettes en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-canadiens-importantes-creations-nettes-en-fevrier/ Wed, 13 Mar 2024 09:41:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99586 FOCUS FNB – Elles permettent au secteur de franchir la barre des 400 G$ en actifs gérés.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont accueilli des créations nettes de 6 milliards de dollars (G$) en février, ce qui représente les plus importantes mensuelles au cours des 11 derniers mois. Ces apports nets ainsi la force des marchés financiers ont permis au secteur des FNB d’atteindre un actif sous gestion (ASG) totalisant 406 G$, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Le portrait de février 2024 contraste avec celui de mars 2023, soit lorsque le secteur des FNB canadiens avait enregistré d’aussi fortes créations nettes mensuelles. Cette dernière période avait été marquée par d’importants changements macroéconomiques, des faillites de banques régionales américaines et des volumes d’argent institutionnel déplacés rapidement pour faire face aux changements soudains, signalent les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma dans une note envoyée à des clients.

Février 2024 a plutôt été porté par la force du marché des actions, ce qui a stimulé les créations nettes de FNB d’actions. Après des créations nettes de 2,8 G$ pour les FNB d’actions en janvier, elles s’établissaient à 4,5 G$ en février.

Par conséquent, les FNB canadiens d’actions totalisaient un actif sous gestion (ASG) de 252 G$ à la fin de février 2024, soit 13 G$ de plus qu’à la fin de janvier.

En février de cette année, ce sont les FNB d’actions américaines et internationales qui ont connu les plus fortes créations nettes, soit de 2,8 G$ et de 1,4 G$, respectivement. Les FNB d’actions canadiennes ont connu des apports nets de 223 M$.

Dans le sous-secteur des FNB sectoriels, ce sont les FNB d’actions de sociétés de soins de santé et de services publics qui arrivent en tête des créations nettes, avec des entrées nettes respectives de 174 M$ et 106 M$. Le secteur financier, qui avait récolté des entrées nettes de 487 M$ en janvier, se retrouve avec des rachats nets de 79 M$ en février, d’après BNMF.

Les FNB d’allocation d’actifs enregistrent habituellement des entrées plus importantes au cours des deux premiers mois de l’année. La tendance ne s’est pas démentie en février. Ce genre de FNB a reçu 1,6 G$ de créations nettes. Les auteurs du rapport attribuent cet afflux aux contributions de dernière minute avant la date limite de contribution au REER pour l’année 2023.

Les investisseurs ont par ailleurs cherché à se diversifier par rapport aux grandes capitalisations en se tournant vers les FNB d’actions de sociétés de petites et moyennes capitalisations.

Les obligations canadiennes à court terme ont la cote

Par ailleurs, les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des entrées nettes de 1 G$ en février, soit l’équivalent de celles du mois précédent. L’ASG en FNB de titres à revenu fixe est resté stable à 121 G$ pour les deux premiers mois de l’année.

Les FNB d’obligations de sociétés canadiennes ont enregistré les entrées nettes les plus importantes, soit 684 M$, alors que les FNB d’obligations du marché total canadien (aggregate) et les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes affichaient des créations nettes de 216 M$ et 143 M$ respectivement. Les obligations étrangères ont également fait l’objet d’entrées (281 M$).

Les FNB d’obligations à ultra-court terme (175 M$) à long terme (308 M$) et à échéance cible (152 M$) ont affiché d’importantes créations nettes.

Cependant, les obligations du marché monétaire ont affiché des rachats nets de 228 M$ de dollars.

Malgré les révisions de prévisions de baisse des taux, les investisseurs ont choisi de délaisser les FNB de type « cash » au profit des FNB obligataires d’une certaine exposition à la duration, dans l’attente d’une éventuelle baisse des rendements, indique le rapport de BNMF.

En outre, les apports en capital dans les FNB ESG canadiens se sont accélérés en février. Les créations nettes de 291 M$ dans les FNB ESG a plus que doublé en février par rapport à janvier, ce qui porte les entrées nettes dans les FNB ESG depuis le début de l’année à 400 M$. Le FNB Développement durable d’obligations canadiennes BNI (NSCB) et le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM) ont recueilli à eux deux de 300 M$.

Depuis le lancement des FNB bitcoin au comptant aux États-Unis en janvier, les FNB canadiens de cryptoactifs ont connu des rachats nets. En février, les rachats se sont élevés à 99 M$. En janvier, ils avaient totalisé 444 M$. On n’observe pas au Canada la même tendance qu’aux États-Unis, où les FNB de cryptoactifs ont recueilli 36,5 G$ US depuis la création de cette catégorie début janvier, notent les auteurs du rapport de BNMF.

Certains fournisseurs de FNB canadiens ont enregistré des sorties de fonds. Horizons, CI et Purpose ont affiché des chiffres plus bas que d’habitude en février en raison d’une forte exposition aux FNB de liquidités ou de cryptoactifs, selon les experts.

RBC iShares et Vanguard ont enregistré des entrées importantes dépassant chacune le milliard de dollars. La Banque Scotia a enregistré l’entrée la plus importante (714 M$) en pourcentage des actifs de la fin de janvier en raison d’une allocation institutionnelle à SITU, son FNB sur indices d’actions américaines.

Au total, 18 FNB ont vu le jour en février, notamment dans les obligations et le secteur des « covered calls », des mandats sur les titres à revenu fixe et des stratégies alternatives. Fidelity s’est montré le manufacturier le plus actif avec la création de sept nouveaux FNB, suivis par Hamilton et AGF.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions ont représenté 75 % des entrées dans les FNB canadiens. Les entrées d’actions américaines ont été particulièrement importantes, représentant 63 % du total des entrées d’actions. Les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière se sont taillé la part du lion.

Les FNB sectoriels ont enregistré les deuxièmes meilleures entrées nettes (724 M$), grâce aux secteurs de la finance, de la santé et des services publics. Les FNB à revenu fixe ont engrangé 2 G$, répartis dans toutes les catégories à part les actions privilégiées, les obligations à rendement réel et les FNB à court et moyen terme.

 

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