FNB thématiques – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 09 Dec 2024 22:11:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png FNB thématiques – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le marché canadien des FNB est de plus en plus encombré https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-marche-canadien-des-fnb-est-de-plus-en-plus-encombre/ Wed, 11 Dec 2024 11:10:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104614 FOCUS FNB — Plus de 180 nouveaux FNB ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens jusqu’à présent en 2024.

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Dans un marché des FNB déjà très encombré, le rythme des lancements de nouveaux produits est incessant. Au cours des 11 premiers mois de l’année, plus de 180 nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens. C’est environ 40 de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente.

Plusieurs fonds offrant une exposition à l’intelligence artificielle (IA), le thème le plus en vogue de 2024, sont venus s’ajouter à la gamme des FNB thématiques existants. Le premier à sortir du lot en janvier a été l’Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI).

Au milieu de l’année, le FNB intelligence artificielle mondiale CI (TSX : CIAI), l’Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) et le FNB Global X Indice intelligence artificielle et technologie (TSX : AIGO) se sont joints à eux.

« Bien qu’elle en soit encore à ses débuts, l’IA est une véritable mégatendance qui transforme déjà les entreprises, les industries et l’économie mondiale », constate Jennifer Sinopoli, vice-présidente exécutive et responsable de la distribution pour Gestion mondiale d’actifs CI.

Cette année, deux nouveaux venus ont fait leur apparition parmi les manufacturiers : Capital International Asset Management (Canada). (Capital Group Canada) et JPMorgan Asset Management (Canada) (JPMAM), toutes deux filiales de grandes sociétés américaines.

Capital Group Canada, qui propose des fonds communs de placement aux particuliers au Canada depuis novembre 2002, a lancé quatre FNB gérés activement, comprenant des actions mondiales et internationales, ainsi que des obligations mondiales. JPMAM a démarré avec une paire de FNB d’actions américaines axés sur le revenu. Les deux nouveaux venus ont déjà annoncé qu’ils allaient étendre leurs activités au-delà de leurs offres initiales lancées en octobre.

Dans l’ensemble, cependant, l’expansion des FNB a principalement été menée par les émetteurs de fonds déjà présents sur le marché. Et à l’exception notable des thématiques liées à l’IA, il y a eu davantage d’imitation que d’innovation dans le secteur des FNB canadiens.

Parmi les FNB obligataires à échéance cible, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), leader de longue date du marché et premier émetteur à se spécialiser dans ces FNB, a dû faire face à trois nouveaux concurrents sur ce segment des titres à revenu fixe. Contrairement aux fonds obligataires et aux FNB classiques, ceux qui ont un mandat d’échéance cible détiennent des obligations jusqu’à des dates précises, date à laquelle les fonds sont clôturés et le produit de la liquidation restitué aux investisseurs.

RBC GMA propose des FNB à échéance cible depuis 2011 et n’avait pas de concurrent direct jusqu’à janvier dernier, lorsque Guardian Capital a lancé quatre FNB investissant dans des obligations canadiennes de bonne qualité.

Gestion de Placements TD (GPTD) s’est jointe à la concurrence en avril avec trois FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines. En juillet, une autre société appartenant à une banque, Gestion d’actifs CIBC, a ajouté six FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines.

RBC GAM n’est pas en reste en ce qui concerne les nouveaux lancements. Elle a élargi la portée de sa gamme d’échéances cibles avec six FNB d’obligations américaines, chacun étant disponible en dollars américains ou en dollars canadiens.

Dans une catégorie spécialisée relativement nouvelle, les FNB à titre unique, Harvest ETFs est devenu le deuxième émetteur de fonds. En août, il a lancé sept FNB Harvest High Income Shares basés sur des actions américaines, chacun étant disponible sous forme de parts libellées au Canada ou aux États-Unis. La stratégie consiste à détenir des actions de qualité et à vendre des options d’achat couvertes pour générer des revenus, selon Michael Kovacs, président-directeur général de Harvest.

La nouvelle gamme de produits de Harvest fait suite aux FNB actions à revenu d’Investissements Purpose, offertes pour la première fois en décembre 2022, et qui emploient également des options d’achat couvertes sur des titres uniques.

Les offres de Purpose et de Harvest sont toutes deux des concurrentes des certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) négociés en bourse et gérés par la CIBC. Lancés en juillet 2021, les CCAÉ offrent une exposition aux actions américaines couverte contre le risque de change, mais n’utilisent pas d’options sur actions.

Des dizaines d’autres nouveaux FNB utilisent des options d’achat couvertes et d’autres stratégies d’options pour générer des rendements plus élevés. L’une des sociétés les plus actives dans ce domaine est Global X Investments Canada. En mai, elle a ajouté sept produits à sa gamme de FNB axés sur le revenu, dont certains utilisent également l’effet de levier. Deux autres FNB obligataires à rendement amélioré ont suivi en novembre.

Hamilton ETFs a ajouté sept FNB à sa gamme Yield Maximizer, et Harvest a complété sa vaste gamme de FNB d’options d’achat couvertes avec des fonds à revenu fixe, des fonds équilibrés et des fonds sectoriels industriels.

Evolve Funds Group, Fidelity Investments Canada, Invesco Canada, JPMAM et Gestion de placements Manuvie ont également contribué à la prolifération des produits assortis d’options.

Autres ajouts notables à l’univers des FNB en 2024 :

  • Franklin Templeton Canada est entré dans la compétition des FNB à faible volatilité avec des stratégies d’actions canadiennes, américaines et internationales qui recherchent également des dividendes supérieurs à la moyenne. « Cette stratégie combinée de recherche de dividendes élevés et durables et de faible volatilité offre aux conseillers le meilleur des deux mondes et complète un portefeuille de stratégies actives et passives en visant à fournir un revenu plus élevé et à réduire le risque global », décrit le premier vice-président Ahmed Farooq, responsable de la distribution des FNB aux particuliers chez Franklin Templeton. La société a également rejoint les rangs des fournisseurs de portefeuilles de FNB, dont les actifs sont constitués d’autres FNB, en lançant des portefeuilles conservateurs, de base, de croissance et entièrement composés d’actions.
  • Une variante de d’indicialisaiton passive sur le marché boursier américain est l’iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (TSX : XUSC), qui limite chaque participation, quelle que soit sa capitalisation boursière. Le plafonnement à 3 % réduit l’exposition aux actions dites « les sept Magnifiques », telles que Nvidia, Apple et Microsoft, qui ont connu une croissance impressionnante, mais se négocient à des valorisations élevées par rapport à l’ensemble du marché.
  • Fidelity a lancé une série de FNB de fonds acheteur/vendeurs et de fonds neutres par rapport au marché. Il s’agit notamment du fonds Fonds Fidelity Alternatif canadien à positions longues/courtes (Cboe : FCLS), axé sur le marché intérieur, et d’une stratégie long-short mondiale. Fonds Dynamic est intervenu avec deux produits de stratégies alternatives à revenu fixe lancés en novembre.

Les changements de produits survenus dans l’industrie en 2024 n’ont pas tous impliqué un lancement. Depuis le début de l’année, une quarantaine de FNB ont été supprimés. GPTD, par exemple, s’est débarrassé des cinq FNB de sa gamme TD Morningstar ESG. Cette suppression, intervenue en juin, reflète la baisse de popularité des mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le FNB Global X sur les obligations d’entreprises ESG, qui a été supprimé en février, est une autre victime de ce type de stratégie.

Parmi les stratégies thématiques, Evolve et Fidelity ont tous deux mis fin à leurs FNB métavers, tandis que CI et Global X ont maintenu les leurs. Cependant, les victimes de l’élagage des produits de Global X comprenaient des produits de niche investissant dans la marijuana, les psychédéliques et l’hydrogène aux États-Unis.

À la fin du mois de novembre, il y avait plus de 1 500 FNB cotés au Canada.

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Quels sont les FNB thématiques auxquels les investisseurs devraient s’intéresser ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quels-sont-les-fnb-thematiques-auxquels-les-investisseurs-devraient-sinteresser/ Tue, 15 Oct 2024 05:04:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103509 L’IA et la cybersécurité peuvent présenter un potentiel de croissance, mais tous les clients ne sont pas adaptés au risque plus élevé qui en découle.

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Thomas Gilman

Conseiller principal en gestion de patrimoine, gestionnaire de portefeuille principal, Harbourfront Wealth Management, Vancouver

L’intelligence artificielle (IA) et la cybersécurité offrent d’excellentes occcasions de croissance à moyen et long terme. Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) a des tentacules dans presque tous les secteurs, et un large éventail de fonds négociés en Bourse (FNB) cherchent à capitaliser sur cette tendance. Par ailleurs, plusieurs FNB consacrés à la cybersécurité cherchent à tirer parti d’un secteur qui se développe parallèlement à l’augmentation du nombre de cybercrimes.

L’IA est une technologie naissante, et investir dans ce domaine comporte donc un risque élevé. Mais les FNB passifs traditionnels présents dans les portefeuilles de certains investisseurs sont souvent bien diversifiés, de sorte que les investisseurs ayant un profil de risque adéquat peuvent prendre ce risque en échange d’une croissance potentielle à long terme.

Investir dans ce thème signifie généralement avoir une plus grande exposition aux entreprises d’Asie, compte tenu du développement rapide de l’IA, et des États-Unis, compte tenu de leur volonté de devenir le leader mondial de l’IA.

Dans le domaine de la cybersécurité, les FNB incluront probablement des entreprises américaines ou israéliennes. Dans le climat actuel, certains clients ont des appréhensions morales à l’idée d’investir en Israël, de sorte que les conseillers devraient évaluer le degré de confort de leurs clients avant de leur proposer ce type d’investissement dans le cadre du processus de connaissance du client.

À court terme, les investisseurs pourraient envisager d’orienter leurs placements vers des FNB de métaux précieux, comme les FNB de lingots d’or, en raison de la pression à la baisse sur les monnaies provoquée par la diminution des taux d’intérêt.

Dans un contexte de taux bas, les actifs libellés en dollars canadiens représentent également une option, car la Banque du Canada réduit ses taux plus rapidement que la Réserve fédérale américaine, ce qui entraîne une dépréciation du dollar américain.

Jonathan Rivard

Associé général et conseiller en services financiers, Edward Jones, Toronto

Il est facile pour les clients de s’enthousiasmer pour des thèmes comme l’énergie propre et les véhicules électriques. Néanmoins, je leur conseille de ne pas rechercher la performance et de reconnaître que les fonds thématiques peuvent être plus volatils que les FNB dits à base large (broad-based ETFs), c’est-à-dire des FNB qui détiennent un panier diversifié d’entreprises, de secteurs, de pays, ou de différentes tailles de capitalisation boursière. Je ne possède aucun FNB thématique.

Dans mon cabinet, la recherche de FNB thématiques est un processus entièrement piloté par le client. Bien que je ne prenne pas ce risque de concentration pour la plupart des clients, je les informerai sur les FNB thématiques s’ils me le demandent.

Bien que la plupart des clients aient le bon niveau d’exposition, de diversification et de risque avec les FNB à base large, certains investisseurs sont émotionnellement liés à certains thèmes qui correspondent à leurs intérêts. Par exemple, les clients qui travaillent dans le secteur des technologies peuvent être intéressés par les FNB sur l’informatique dématérialisée ou la cybersécurité — ce sont les thèmes qui reviennent le plus souvent.

Lorsqu’un client manifeste un intérêt pour un thème, je cherche à comprendre ce qui l’a motivé. Souvent, c’est l’attrait des performances passées qui les excite, et ils souhaitent reproduire ces gains. Bien que cela puisse sembler attrayant, cela peut les amener à acheter fréquemment tout en vendant rarement, alors que les thèmes évoluent et perdent de leur popularité.

Je rappelle à mes clients que de nombreux investissements thématiques n’existent que depuis quelques années et qu’ils ont un historique plus court que les FNB à base large. Il se peut donc que les FNB thématiques ne correspondent pas à leur tolérance au risque ou à leur horizon d’investissement.

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Fidelity réduit les frais d’un autre FNB de cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-reduit-les-frais-dun-autre-fnb-de-cryptomonnaie/ Fri, 02 Aug 2024 10:24:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101998 PRODUIT – L’Ether, après le Bitcoin.

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Après avoir réduit les frais d’un fonds négocié en Bourse (FNB) de Bitcoin en début d’année, Fidelity Investments Canada baisse les frais de gestion d’un autre FNB de cryptomonnaie, le FNB Fidelity Avantage Ether (FETH-T). Ces frais passent à 0,39 % au 23 juillet et le ratio de frais de gestion (RFG) estimatif qui était de 0,95 % au 31 mars 2024 est réduit à 0,44 % (incluant la TVH estimative).

Cette réduction se répercutera sur le Fonds Fidelity FNB Avantage Ether, qui investit directement dans le FNB, indique la firme dans un communiqué.

Les frais de gestion de la série B et de la série F du Fonds Fidelity FNB Avantage Ether sont passés de 0,90 % à 0,89 % pour la série B et de 0,40 % à 0,39 % pour la série F. Le RFG pour les deux séries du Fonds FNB devrait diminuer à 1,12 % pour la série B et à 0,54 % pour la série F (incluant la TVH), sur une base annualisée.

Fidelity a lancé ses premiers FNB en septembre 2018. La firme gérait un actif d’environ 7,5 milliards de dollars (G$) dans ce segment de marché en date du 30 juin 2024 grâce à une création nette de 2,6 G$ l’an dernier. L’actif des FNB Fidelity Simplifié, l’un des 51 FNB détenus par la firme, est notamment passé de 962 millions de dollars (M$) au 31 décembre 2023 à 2,4 G$ au 30 juin.

Le Fonds Fidelity FNB Avantage Ether investit la quasi-totalité de ses actifs dans des parts du FNB Fidelity Avantage Ether.  L’investisseur qui souscrit des parts du FNB obtient une participation dans le FNB qui, lui, détient une participation dans du bitcoin physique. Le prix des parts est susceptible de fluctuer en fonction des variations du prix de l’ether.

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Pitou et minou, nouveaux meilleurs amis des investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/pitou-et-minou-nouveaux-meilleurs-amis-des-investisseurs/ Thu, 25 Jul 2024 12:00:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101955 PLANÈTE FINANCE – Les animaux domestiques font leur entrée dans les investissements thématiques.

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Les investissements thématiques, qui permettent de cibler les souhaits des investisseurs désireux de s’exposer à certaines tendances, se diversifient. De nouveaux thèmes innovants sont apparus au fil des années, tels que l’ESG (environnement société, gouvernance), le Bitcoin, le cannabis, l’hydrogène ou l’intelligence artificielle. Les animaux domestiques pourraient constituer la prochaine thématique à la mode.

Le fonds de capital-risque américain Ani.VC annonçait récemment un premier investissement dans DOG PPL, un parc et club social canin qui ouvrira bientôt ses portes à New York. Ce fonds, qui se concentre sur le marché des animaux de compagnie et de la santé animale, prévoit déployer 35 millions de dollars US (M$) au cours des trois prochaines années dans des entreprises du secteur animal aux États-Unis, en Europe et en Asie.

Membres de la famille

« Nos animaux de compagnie font partie de la famille. Puisque les humains ont déjà accès à la télémédecine, aux tests modernes, aux clubs sociaux axés sur le bien-être et aux soins axés sur la longévité, entre autres progrès, les membres de leur famille animale devraient en faire autant », affirme Garri Zmudze, cofondateur d’Ani.VC.

Il n’est pas le seul à penser ainsi. Un nombre croissant d’Américains considèrent pitou et minou comme des membres à part entière de la famille. Selon une récente enquête de Morgan Stanley Research, 47 % des propriétaires d’animaux de compagnie aux États-Unis traitent leurs compagnons à poils comme leur progéniture et 29 % d’entre eux prioriseraient les besoins de leur animal avant les leurs. On ne parle plus d’ailleurs à leur sujet de maîtres ou de propriétaires, mais de « parents » d’animaux.

Les millénariaux et la génération Z constituent le plus grand groupe de parents d’animaux aux États-Unis. Ils dépensent également le plus pour les soins de leurs amis à quatre pattes. Le marché mondial de la nourriture pour chiens devrait ainsi atteindre 82 G$ en ventes d’ici 2025. Le segment le plus en croissance est celui des produits de haute qualité.

Rien de trop beau pour l’animal favori. Les dépenses qui leur sont consacrées font partie intégrante du budget des ménages, rapporte l’étude. Elles rentrent désormais dans le cadre de la consommation de base, alors qu’elles relevaient jusqu’à présent de la consommation discrétionnaire, signale Roberto Magnatantini, gestionnaire de fonds chez Decalia.

Occasions d’investissement

D’ici 2027, le marché mondial des soins pour animaux domestiques, actuellement dominé par les sociétés Mars et Nestlé Purina, dépassera 350 milliards $ US (425 G$ CA). Il comprend la longévité et la santé des animaux de compagnie, les produits thérapeutiques et les services vétérinaires, les consommables, les services numériques et le commerce électronique, ainsi que la santé animale.

Actions, fonds d’investissement, FNB : les particuliers qui souhaitent investir dans ce secteur ont le choix. Parmi les entreprises cotées à la Bourse, le fabricant américain de produits pour animaux de compagnie Chewy (CHWY) a vu le cours de son action augmenter plus vite que celle d’Amazon au cours de la dernière année. Les titres de Freshpet (nourriture naturelle pour chien), Trupanion (assurance), Bark (abonnement mensuel à une boite-cadeau pour chien) ou encore Idexx Laboratories, (tests diagnostiques) se négocient également en Bourse.

Les institutions financières ont flairé la tendance. En janvier 2019, la compagnie d’assurance allemande Allianz a créé le fonds d’actions internationales Pet and Animal Wellbeing. Axé sur le bien-être animal et les produits pour animaux domestiques, ce fonds basé sur l’indice MSCI ACWI a atteint une performance annuelle de 18,84% depuis son lancement, selon Allianz.

Des fonds négociés en Bourse (FNB) se sont aussi emparés de ce thème. Le FNB Pet Care (PAWNS) de ProShares, lancé en 2018, a été le premier à couvrir le secteur des soins et des produits pour animaux. Il s’est apprécié de 75 % depuis un an. D‘autres fonds, comme le FNB US Vegan Climate (VEGN), sont basés sur un indice ESG excluant l’exploitation animale.

L’engouement pour cette thématique est récente. Elle a explosé durant la pandémie, enregistrant une croissance des ventes en ligne de 51 % en mars 2020. Près de 20 % des propriétaires d’animaux au Canada ne l’étaient pas avant la crise de la COVID-19.

La thématique animalière, en général décorrélée des indices boursiers, s’avère selon les analystes une option supplémentaire pour diversifier les portefeuilles des investisseurs qui partagent leur vie avec un animal domestique ou qui sont interpelés par la cause animale.

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Les FNB à gestion active font fureur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-a-gestion-active-font-fureur/ Wed, 06 Sep 2023 09:44:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96066 Mais ne font pas mieux que les autres.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) à gestion active ont la cote, pourtant ils ne font pas mieux que les FNB indiciels. En fait, ils font moins bien, selon une récente étude américaine.

On connaît les analyses du SPIVA Scorecard de S&P Global, la société qui produit le célébrissime indice S&P 500, analyses qui démontrent dans la grande majorité des cas que les fonds communs à gestion passive font mieux que leurs homologues à gestion active. Portant le regard du côté des FNB, Derek Horstmeyer, professeur de finance à l’Université George Mason, découvre que des comparaisons à peu près similaires peuvent être faites entre FNB passifs et FNB à gestion active.

L’exercice est d’autant plus pertinent que les manufacturiers de fonds émettent de plus en plus de FNB à gestion active. À ce jour, sur 1341 FNB émis au Canada, déjà 664, ou 49,5% sont en gestion active, selon des chiffres fournis par Banque Nationale du Canada Marchés financiers. La cadence de lancement s’accélère : en 2018, la proportion des FNB actifs était de 21% du total, tandis que pour l’année en cours, 76 des 114 nouveaux FNB, soit 66,7%, étaient à gestion active.

Un écart sensible

Une première observation est à la faveur des FNB à gestion active. Examinant six catégories d’actifs dans le marché américain, l’équipe de Derek Horstmeyer constate que les résultats des FNB actifs sont légèrement meilleurs que ceux des fonds communs de placement actifs – mais de peu. Dans seulement deux des six catégories (titres à revenu fixe et actions de valeur), les FNB actifs ont surpassé les FNB passifs sur la base du rendement total. Sur base du rendement après impôt, seule la catégorie des FNB d’actions valeur gérés activement a surpassé son homologue passif.

L’étude a analysé tous les FNB libellés en dollars et émis au cours des cinq dernières années. De création assez récente, la plupart des FNB actifs ont été créés au cours des cinq à dix dernières années.

Les catégories d’actifs analysées sont les suivantes : titres à revenu fixe, grandes capitalisations, actions internationales, petites capitalisations, actions de croissance et actions de valeur. De chaque groupe, on a extrait le rendement moyen des cinq dernières années, le rendement moyen après impôt et le ratio de dépenses moyen.

Dans quatre des catégories d’actifs (actions à grande capitalisation, actions internationales, actions à petite capitalisation et actions de croissance), les FNB passifs ont surpassé les FNB actifs en termes de rendement brut. Par exemple, le FNB passif moyen à grande capitalisation a enregistré un rendement annualisé de 8,81 % au cours des cinq dernières années, comparé à un rendement annualisé moyen de 7,07 % pour son équivalent actif au cours de la même période. Cela donne une différence annualisée de 1,74 point de pourcentage pour le FNB passif.

L’impôt augmente l’effet

Après impôt, les résultats sont encore plus favorables aux FNB passifs – cinq des six catégories sont dominées par les FNB passifs. Les résultats s’inversent du côté des FNB de titres à revenu fixe. Les fonds actifs à revenu fixe ont enregistré un rendement brut moyen de 1,20 % par an, contre 1,06 % pour les fonds passifs. Par contre, après impôts, les FNB actifs à revenu fixe ont eu un rendement moyen de 0,63 %, contre 0,78 % pour le groupe des FNB passifs. Cette inversion s’explique par le fait que les FNB actifs effectuent des transactions plus nombreuses (et sont donc soumis à des impôts plus élevés).

Les ratios de frais jouent évidemment un rôle dans ces résultats. Le FNB actif moyen avait un ratio de frais annuel de 0,57 %, contre 0,26 % pour le FNB passif. Cela fait en sorte que les FNB actifs accusent un retard de 0,31 point de pourcentage par an par rapport aux fonds passifs, simplement en raison de leurs coûts plus élevés, freinant ainsi les rendements

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Afin de contrôler les facteurs susceptibles de fausser les résultats, Derek Horstmeyer a répété son analyse en se concentrant sur une comparaison des FNB passifs et actifs qui se mesurent aux mêmes indices de référence. Les résultats sont les mêmes : dans cinq des six catégories, les FNB passifs l’emportent sur les FNB actifs après impôt.

Ainsi, « même si les FNB actifs s’en sortent un peu mieux que les fonds communs de placement actifs lorsqu’il s’agit de comparer les rendements à ceux de leurs homologues passifs, l’histoire n’est pas si reluisante, écrit Derek Horstmeyer. Dans toutes les catégories sauf une, les FNB passifs affichent un rendement après impôt supérieur à celui des FNB actifs, ce qui peut ajouter un demi-point de pourcentage par an à la performance d’un investisseur.

Comparaisons différentes

Notons deux bémols à l’étude de Derek Horstmeyer. En premier lieu, le SPIVA Scorecard compare des catégories complètes de fonds communs avec de grands indices de référence. Par exemple, il compare la performance de tous les fonds de grande capitalisation avec celle du S&P 500 ou celle des fonds de moyenne capitalisation avec celle du S&P MidCap 400. Dans l’étude présente, le Pr Horstmeyer compare deux types de gestion. La comparaison est instructive, mais elle n’est pas du même ordre que celle du SPICE Scorecard.

Deuxièmement, il faut bien distinguer les performances à court terme et à long terme. Certes, de façon générale, à long terme, les gestionnaires actifs font moins bien que leurs grands indices de référence. À court terme, les circonstances peuvent favoriser la gestion active. Par exemple, si en 2021, 85% des fonds communs de grande capitalisation ont été à la traîne du S&P 500, en 2022, c’est le cas pour seulement 51%. « Des marchés en baisse peuvent rendre plus précieuse la gestion active, écrit le plus récent SPIVA Scorecard, et notre palmarès 2022 identifie plusieurs catégories de fonds dans lesquelles une majorité de gestionnaires actifs ont surperformé. »

Pour consulter la tableau en grand format, cliquer ici.

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Les FNB canadiens d’actions regagnent du terrain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-dactions-regagnent-du-terrain/ Wed, 12 Jul 2023 10:00:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94975 FOCUS FNB - Ils rattrapent presque les FNB de titres à revenu fixe en juin.

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En juin, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 4,4 milliards de dollars (G$), ce qui représente une progression de 70 % par rapport aux entrées nettes de 2,6 G$ en mai. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont ainsi engrangé un total de 19,7 G$, portant l’actif géré cumulatif à 350 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF).

Si on se reporte une année en arrière, le mois de juin 2022 avait été particulièrement calamiteux pour les FNB canadiens. Ils avaient alors affiché le seul solde négatif de l’année, avec des sorties nettes de près d’1 G$, imputables à la chute brutale des FNB d’actions.

Le portrait est différent en juin 2023. Alors que la demande pour les FNB d’actions pendant le premier semestre est restée basse et que les FNB de titres à revenu ont occupé le devant de la scène, les FNB d’actions sont revenus en force le mois dernier, égalant quasiment les obligations.

« Nous observons désormais un appétit partagé pour les actions et les titres à revenu fixe, ce qui reflète la nouvelle réalité économique après une année de hausses agressives des taux d’intérêt par les banques centrales pour tenter de juguler l’inflation », signalent les analystes de BNMF.

Les pays émergents en tête grâce aux ESG

En juin, les FNB d’actions ont enregistré des entrées nettes de 1,8 G$ comparativement à 640 M$ en mai. Les marchés des pays émergents ont bénéficié de l’afflux le plus important, avec 805 millions de dollars (M$), grâce à plusieurs créations de taille institutionnelle, notamment dans le FNB iShares ESG XSEM. Sans celui-ci, les FNB des marchés émergents auraient enregistré des sorties de 133 M$, précise BNMF.

Les FNB d’actions canadiennes ont consolidé leur remontée amorcée au cours des derniers mois, avec des entrées nettes de 755 M$, principalement grâce à XIU (313 M$) et ZEB (106 M$). Les FNB d’actions américaines enregistrent de légères entrées nettes, les premières depuis plusieurs mois, après des sorties totalisant 1, 6 G$ depuis le début de l’année.

Le secteur financier continue à performer, mais il fléchit légèrement, avec des entrées de fonds de 162 M$, qui ont fondu de moitié par rapport à mai. Les technologies (92 M$) et l’énergie (80 M$) arrivent juste derrière. L’immobilier, les services publics et les matières premières sont quant à eux dans le rouge.

Les FNB thématiques enregistrent des créations nettes de 962 M$, principalement du côté des FNB ESG qui accueillent 880 M$ après un mois de mai négatif et des résultats mitigés depuis le début de l’année.

Les FNB à facteur de qualité ont subi des sorties, tandis que l’étoile des FNB à facteur de faible volatilité pâlit après avoir brillé au cours des derniers mois.

Impact de la hausse des taux d’intérêt

Les FNB de titres à revenu fixe restent stables, quant à eux, avec des créations nettes de 1,9 G$, un résultat identique à celui du mois précédent. Les FNB du marché monétaire conservent la première position avec des entrées nettes de 792 M$ dans des produits tels que CASH, CSAV, CBIL et UBIL/U. Les obligations de qualité inférieure et les FNB d’actions privilégiées ont continué à enregistrer des rachats. Les FNB multiactifs ont reçu des entrées nettes de 163 M$.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens de titres à revenu fixe ont accueilli 11 G$ tandis que les FNB canadiens d’actions ont reçu 6,5 G$. L’afflux total de FNB canadiens au premier semestre 2023 est pour l’instant supérieur de 17 % à celui de 2022, une année qui a été marquée par des baisses et de la volatilité dans les marchés boursiers et obligataires, constate BNMF.

L’équipe d’analystes de l’institution financière qui se penche sur l’évolution des flux de FNB canadiens souligne que les flux de FNB d’actions ont été importants au début de l’année 2022, mais que les FNB de titres à revenu fixe, menés par les FNB du marché monétaire, leur ont volé la vedette au fur et à mesure que les taux d’intérêt grimpaient. « Les flux d’actions rattrapent maintenant un peu du terrain perdu, après les rendements exceptionnels des grandes capitalisations américaines, qui se sont étendus à de multiples secteurs et à certaines régions du monde », mentionnent-ils dans leur rapport mensuel.

Regain d’intérêt pour les FNB de cryptoactifs

Après avoir vu leur popularité diminuer depuis près d’un an, les FNB canadiens adossés à des cryptoactifs retrouvent en partie la faveur des investisseurs, avec des créations nettes de 337 M$ en juin. Il s’agit du montant le plus élevé depuis mai 2022. Selon BNMF, cet engouement soudain aurait à voir avec le dépôt d’une demande de création d’un FNB Bitcoin aux États-Unis par BlackRock, qui a suscité des spéculations sur l’approbation prochaine d’un FNB Bitcoin par les autorités réglementaires américaines.

La Securities and exchange commission (SEC) examine actuellement les prospectus de plusieurs gestionnaires d’actifs en vue de la création d’un tel FNB. Pour l’instant, les États-Unis autorisent uniquement des FNB qui détiennent des contrats à terme de bitcoins.

Les entrées dans les FNB canadiens de cryptoactifs ont contribué à stimuler les entrées de fonds chez des manufacturiers tels que Purpose, CI, Evolve, 3iQ et Hamilton.

Les 10 principaux émetteurs de FNB au Canada ont tous enregistré des entrées de fonds en juin, à l’exception de Mackenzie, qui a subi des sorties dans le FNB indiciel QUU et le FNB d’obligations à gestion active MFT. La croissance des entrées nettes la plus importante a été observée chez iShares dans le fonds indiciel ESG XSEM (136 %). Le fonds VFV (Vanguard) basé sur le S&P 500 a bien fait également ainsi que le fonds d’obligations gouvernementales ZGB (BMO).

Une dizaine de FNB ont vu le jour en juin, ce qui porte leur nombre à 1353. BMO a été l’émetteur le plus actif avec la création de huit nouveaux fonds. Brompton a lancé un FNB d’actions fractionnées et Hamilton un FNB de services publics.

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Les FNB d’obligations poursuivent sur leur lancée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-dobligations-poursuivent-sur-leur-lancee/ Wed, 08 Mar 2023 11:32:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92368 FOCUS FNB - Ils enregistrent plus de la moitié des créations nettes de février.

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Après de faibles rachats en janvier, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens renoue avec les créations nettes pour le mois de février 2023. Il a enregistré des entrées nettes de 4 milliards de dollars (G$) en février, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 328 G$. Plus de la moitié des entrées nettes, soit 2,6 G$, provient des FNB de titres à revenu fixe, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB canadiens avaient commencé l’année timidement avec des rachats nets de 829 M$ en janvier, dont 501 M$ pour les FNB de titres à revenus fixes, et 328 M$ pour les FNB d’actions.

Les créations nettes de FNB en février ont retrouvé le niveau de novembre 2022, mais elles restent bien en deçà des résultats de décembre 2022, qui avaient connu des entrées nettes records de 7,5 G$.

Les créations nettes de FNB obligataires représentent 58 % des apports nets totaux de FNB canadiens pour les deux premiers mois de 2023, suivis par les FNB d’actions, les FNB multiactifs et les FNB à effet de levier et inversés.

Les FNB de titres à revenus fixes mènent le bal

De toutes les catégories d’actifs, ce sont les FNB de titres à revenus fixes qui ont été les plus populaires le mois dernier. Ils ont redressé la tête en février, après un mois de janvier plus difficile sur le plan des créations nettes. Ils totalisent des actifs de 99,5 G$, ce qui représente 30 % des parts de marchés des FNB canadiens en termes d’actifs.

En février, les FNB du marché monétaire occupent la part du lion (52 % ou 1,4 G$) des créations nettes des FNB obligataires. En raison de cette dominance et du fait que les FNB de comptes à intérêts élevés représentent 17,8 G$ en actifs, soit 18 % de tous les FNB de titres à revenu fixe, Banque Nationale Marchés financiers envisage de créer une catégorie spécifique à ce type de fonds, afin de les isoler parmi les FNB de titres à revenu fixe. Les FNB de liquidité ont bénéficié de la hausse des taux d’intérêt en 2022, qui a fait baisser les prix des obligations et rendu les rendements sur les comptes plus attractifs.

En février, les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes, américaines et à haut rendement ont également reçu des entrées de fonds significatives, soit 277 M$, 341 M$ et 253 M$ respectivement.

Du côté des sorties, les obligations de sociétés canadiennes et les FNB d’actions privilégiées ont été les seules catégories de titres à revenu fixe à enregistrer des rachats nets en février.

Même après une année 2022 volatile sur le plan des rendements sur les marchés, les FNB multiactifs ont fait preuve de résilience en prolongeant leur série d’entrées de fonds qui dure depuis près de cinq ans. Cette catégorie a recueilli 357 M$ d’actifs nouveaux en février, principalement grâce aux FNB d’allocation d’actifs alternatifs.

Moins demandés, les FNB d’actions

En février, les FNB d’actions ont enregistré des créations nettes de 955 M$, comparativement à des rachats nets de 328 M$ en janvier. Les entrées sont concentrées surtout dans les actions canadiennes (608 M$) et dans les actions de pays développés de marché large (370 M$). Les FNB d’actions canadiennes représentent plus du tiers des parts du marché, pour des actifs totaux de 77 G$ sur les 204,6 G$ en FNB d’actions

Pour les deux premiers mois de 2023, les FNB d’actions américaines ont été le seul secteur géographique des FNB à avoir connu des rachats (- 273 M$) sur 627 M$ pour janvier et février 2023

Les FNB de soins de santé (149 M$) et de matières premières (126 M$) ont enregistré les plus importantes créations nettes parmi les FNB d’actions sectorielles, tandis que le secteur des finances a affiché des rachats de 254 M$. On note également des sorties nettes de capitaux dans les FNB sectoriels de l’énergie et des technologies.

Pour les deux premiers mois de 2023 dans le secteur des FNB d’actions, trois types de fonds affichent des créations nettes, soit les FNB de dividendes/revenus, les fonds qui portent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et les FNB d’actions à faible volatilité.

Les FNB ESG tirent les marrons du feu

Les FNB de type ESG continuent d’attirer l’attention, malgré les débats entourant leur définition, souligne Banque Nationale Marchés financiers.

Ainsi, en février, ce type de fonds affiche des créations nettes de 363 M$, la majorité étant dans les FNB d’actions du genre (266 M$). L’actif sous gestion total en FNB ESG s’élevait à 11,8 G$ à la fin de février dernier, soit 3,6 % des actifs canadiens en FNB.

La suite de produits iShares ESG Aware (XSUS) et les FNB ESG gérés activement de Banque Nationale Investissements (BNI) ont continué à attirer de nouveaux fonds en février.

Pour les deux premiers mois de 2023, les créations nettes de FNB ESG se sont établies à 572 M$, dont 465 M$ pour des FNB d’actions ESG.

Pour la même période, les FNB thématiques ont reçu des créations nettes de 466 M$ et les FNB de dividendes se classent avantageusement dans leur catégorie avec des créations nettes de 293 M$. Par contre, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont affiché des rachats de 300 M$.

Par ailleurs, les FNB qui ont comme actif sous-jacent des cryptoactifs ont connu des créations nettes en dents de scie depuis le début de l’année. Après une brève poussée d’afflux en janvier, où les entrées nettes ont atteint 105 M$, ces fonds enregistrent des rachats nets de 52 M$ en février, ce qui est représentatif de leur volatilité, selon les analystes de BNMF.

Enfin, malgré la hausse du taux de l’inflation, les investisseurs n’ont pas cherché à s’en protéger en se tournant massivement vers les commodités. Alors qu’elles avaient enregistré des créations nettes de 24 M$ en janvier, elles ont plutôt affiché des rachats nets de 15 M$ en février.

Les 13 principaux émetteurs de FNB au Canada ont connu des créations nettes en février, tandis que de faibles rachats nets ont été observés chez CIBC, Manuvie, Desjardins et Guardian Capital. Placements CI affiche les plus importantes créations nettes de février (702 M$), suivie de BMO (623 M$), RBC iShares (543 M$) et Vanguard (495 M$).

Les apports nets affichés chez Banque Nationale Investissements (390 M$), Hamilton (167 M$), AGF (73 M$) et Fidelity (156 M$) ont représenté des parts significatives par rapport à leur actif initial.

Pour les deux premiers mois de 2023, CI arrive en tête des émetteurs au chapitre des créations nettes (1,26 G$), suivie de TD (852 M$), BNI (810 M$) et Horizons (380 M$).

Une quinzaine de nouveaux fonds ont vu le jour en février, notamment des FNB d’options d’achat couvertes, d’obligations à long terme, d’ESG et d’indices de marché larges. iShares a lancé cinq nouveaux fonds et Invesco en a initié trois. Les autres FNB ont été créés par Mulvihill, Placements CI et CIBC.

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Brèves du secteur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/breves-du-secteur/ Wed, 08 Feb 2023 14:56:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91691 FOCUS FNB - Elles concernent entre autres les FNB ESG et de cryptoactifs.

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Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) observe différentes tendances dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB). En voici quelques-unes qui ont retenu notre attention récemment.

Populaires, les FNB ESG

Les fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont devenus la plus grande catégorie de FNB thématiques.

« Les FNB thématiques ont gonflé en actifs, passant de 2,6 milliards de dollars (G$) à la fin de 2019 à 11,8 G$ en 2022, soit près de quatre fois plus. L’essentiel des actifs sous gestion et des créations nettes des FNB thématiques est désormais dominé par les FNB ESG, qui représentent 8 G$ d’actifs », lit-on dans une analyse de BNMF.

Aux États-Unis, les créations nettes de FNB ESG sont beaucoup plus faibles en 2022 que l’année précédente. Or, au Canada, elles sont restées fortes en 2022, à 2,8 G$, menées par les FNB ESG gérés activement, les FNB ESG obligataires et les FNB ESG de la plateforme de conseillers-robot Wealthsimple, d’après les analystes de BNMF.

On continue de croire aux cryptos

Les investisseurs qui se sont procurés des FNB ayant comme sous-jacent des cryptoactifs n’ont pas vendu leurs position malgré la volatilité dans le prix de ces actifs, observe Banque National marchés financiers.

Selon l’institution, à son sommet, en novembre 2021, l’actif sous gestion des FNB canadiens de cryptoactifs atteignait 7,5 G$. « Malgré ce repli des cours du bitcoin et de l’Ethereum, les détenteurs de FNB de cryptoactif n’ont pas encore cédé leurs titres en masse », lit-on dans une note.

Lors des baisses précédentes (par exemple, mai 2021), le rythme des créations nettes a ralenti plutôt que de devenir négatif. Récemment, ce type de fonds a connu de faibles rachats nets. « Cela suggère que les utilisateurs de FNB de cryptoactifs s’en tiennent à leurs allocations, espérant peut-être que le marché récupère ces pertes à long terme », d’après l’étude.

Solactive prend du galon

Parmi les fournisseurs d’indice de référence pour les FNB canadiens, ce sont ceux de la société Solactive qui gagnent le plus de terrain. Le fournisseur d’indice allemand a fait son entrée au Canada à la mi-2014 pour un FNB de titres énergétiques d’Horizons. De plus, il s’est associé plus de 130 FNB canadiens, selon BNMF.

« Depuis les deux dernières années, la part de marché de Solactive en termes d’actif en FNB indiciels est passée de 8,2 %, en décembre 2020 à 10,3 % en septembre 2022, ce qui est très près de la part de MSCI, numéro 3, laquelle s’établit à 10,5 %, selon Investor Economics », écrit le courtier.

Concurrence accrue pour les FNB d’options d’achats couvertes

En janvier, RBC iShares faisait son entrée dans le secteur des FNB d’options d’achats couvertes. Le manufacturier lançait à la mi-janvier le FNB options d’achat couvertes en dividendes canadiens RBC et du FNB options d’achat couvertes en dividendes américains RBC. Les nouveaux FNB d’options d’achat couvertes sont gérés par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Les FNB d’options d’achat couvertes sont conçus à l’intention des investisseurs qui veulent obtenir des revenus courants et atténuer le risque de baisse.

« Ces deux produits sont les 9e et 10e lancements consécutifs de stratégies d’options d’achat couvertes dans le secteur des FNB, une stratégie qui a gagné en popularité ces derniers mois, les investisseurs anticipant la volatilité des marchés boursiers au début de 2023 », lit-on dans l’analyse de BNMF.

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Pas de fermeture de fonds malgré l’effondrement des FNB de crypto https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/pas-de-fermeture-de-fonds-malgre-leffondrement-des-fnb-de-crypto/ Wed, 08 Feb 2023 14:55:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91725 FOCUS FNB - Le point commun de tous les fonds négociés en Bourse (FNB) de cryptoactif en 2022 a été la chute de leurs valeurs liquidatives.

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Il y a deux ans, les nouveaux produits de cryptomonnaies ayant frappé l’imagination des investisseurs, la crypto-mania s’est installée dans l’univers des FNB canadiens. Les gestionnaires de fonds vantaient les FNB de crypto comme un moyen sûr de détenir ces actifs numériques, qui avaient réalisé des gains impressionnants.

Il s’avère que la plupart de ces fonds n’ont rapporté de l’argent qu’aux sociétés manufacturières, générant des millions de dollars de frais de gestion sur des milliards de dollars de créations. Pendant ce temps, des pertes désastreuses sur le marché ont fait en sorte que les actifs des FNB de cryptomonnaies du Canada ont diminué de près de 6 milliards de dollars (G$) à la fin de 2022 par rapport à leur sommet de fin 2021. À la fin de janvier, l’actif sous gestion en FNB de cryptoactif s’établissait à 1,7 G$, cette baisse étant principalement causée par la baisse de la valeur des cryptoactifs, selon Banque Nationale Marchés financiers.

La nouvelle année a apporté un certain soulagement, car les prix du bitcoin ont grimpé de près de 40 % au début de février, tandis que l’éther était en hausse de plus de 30 %. Ce regain d’enthousiasme des investisseurs en cryptomonnaies doit toutefois être pondéré par le fait que les fluctuations mensuelles considérables, dans un sens ou dans l’autre, ont ponctué l’histoire des prix de cette catégorie d’actifs.

Compte tenu de cette extrême volatilité, il est difficile de tirer des conclusions à partir de périodes aussi courtes qu’un mois ou 12 mois, a déclaré Nick Kuriya, vice-président et responsable des crypto-monnaies auprès de la société mère du manufacturier du fonds Purpose Investments Inc, de Toronto. « La plupart de nos investisseurs ont une vision à plus long terme de la catégorie d’actifs ».

Commentant l’historique du prix du bitcoin, Nick Kuriya a indiqué : « il y a eu beaucoup de volatilité, mais sa valeur s’est généralement appréciée. Et ce, contrairement à toutes les devises [traditionnelles] existantes. »

La plupart des FNB de crypto détiennent soit du bitcoin, soit de l’éther, les deux crypto-actifs les plus importants et les plus connus. Trois fonds – le FNB Multi-crypto CI Galaxy, le FNB des cryptomonnaies Evolve et le FNB Possibilités Crypto Purpose – détiennent à la fois des bitcoins et des éthers.

Dans une autre variation sur le thème des cryptomonnaies, le FNB de rendement fondé sur le bitcoin Purpose et le FNB de rendement fondé sur l’éther Purpose donnent une dimension de revenu à des actifs non productifs de revenus. Ces fonds génèrent des distributions mensuelles en vendant des options d’achat couvertes sur 10 à 50 % des titres du portefeuille.

Le point commun de tous les FNB de cryptoactif en 2022 a été la chute de leurs valeurs liquidatives. Tous sauf un ont perdu plus de 60 % au cours de leur seule année civile complète à ce jour. Les options d’achat couvertes n’ont pas aidé. Le FNB de rendement fondé sur l’ether Purpose a perdu 67 %.

Les investisseurs et les conseillers qui lisent les documents d’information ne peuvent pas dire qu’ils n’ont pas été avertis. Les prospectus et la version abrégée de l’aperçu du FNB attribuent la note de risque la plus élevée aux fonds de cryptoactifs. Les avertissements précisent que ces fonds sont de nature spéculative et ne conviennent qu’aux investisseurs capables d’absorber la perte d’une partie ou de la totalité de leur investissement.

Comme l’ont fait remarquer les gestionnaires d’investissement et les analystes en valeurs mobilières, les cryptoactifs sont une catégorie d’actifs qui n’a aucune valeur fondamentale en termes de métriques financières. Ces pseudo-monnaies ne génèrent pas de revenus, ne versent pas d’intérêts ou d’autres revenus et qui, dans leur courte histoire, ont montré une extrême volatilité.

Les prétendus avantages de diversification et la faible corrélation des crypto-monnaies avec les catégories d’actifs traditionnelles ne se sont pas non plus vérifiés. Lorsque les marchés des actions et des obligations ont plongé en 2022, les cryptoactifs ont fait de même. La performance des cryptos n’a été différente que dans la mesure où elle a été bien pire.

Or, aux premiers jours de l’engouement pour les cryptoactifs, l’optimisme régnait. Les actifs sous gestion dans les FNB de cryptomonnaies cotés au Canada ont grimpé en flèche après que la société torontoise Purpose Investments a lancé son premier FNB, le FNB Bitcoin Purpose en février 2021. Il a récolté 1 G$ dès le premier mois.

D’autres entreprises, grandes et petites – dont le spécialiste du numérique 3iQ Corp, CI Global Asset Management, Evolve Funds Group Inc, Fidelity Investments Canada ULC, Horizons ETFs Management (Canada) Inc et Ninepoint Partners LP, toutes basées à Toronto, et Accelerate Financial Technologies Inc, de Calgary – ont grimpé à bord du train de la crypto avant la fin de 2021.

Fidelity Canada a apporté une crédibilité institutionnelle aux cryptomonnaies en annonçant en janvier 2022 qu’elle ajouterait une « petite allocation » de bitcoins à son FNB Fidelity All-in-One Growth et à son FNB Fidelity All-in-One Balanced. (Les allocations sont encore en vigueur au moment de la publication).

Fidelity a évoqué « les avantages de la diversification avec le potentiel d’améliorer les rendements ajustés au risque à l’avenir ». Au lieu de cela, la crypto a réduit les rendements, car le Fidelity Advantage Bitcoin ETF a perdu 61,8% en 2022.

Alors que le nombre de FNB de cryptomonnaies est passé de zéro à 34, les actifs sous gestion ont atteint un sommet de 7,5 G$ en novembre 2021, selon la Banque Nationale Marchés financiers. Un peu plus d’un an plus tard, à la fin de 2022, les actifs avaient plongé à 1,7 G$.

Dans l’écrasante majorité des cas, l’effondrement des actifs est dû à des pertes en capital. Aucun FNB de cryptoactif n’a été fermé. Et seulement 118 M$ de l’effondrement de 2022 étaient dus à des rachats nets de fonds, a déclaré la BNMF dans un rapport de fin d’année. « Cela suggère que les utilisateurs de FNB de cryptoactifs s’en tiennent à leurs allocations, espérant peut-être que le marché récupère ces pertes à long terme – ou qu’ils traitent ce dernier déclin comme une radiation effective », peut-on y lire.

Purpose continue d’être un ardent promoteur des crypto-monnaies. Dans la section « Bitcoin 101 » de son site Web, l’entreprise affirme que le bitcoin – dont l’offre est limitée à 21 millions de pièces numériques – constitue une « couverture de type or contre l’inflation ».

Au contraire, la flambée des taux d’inflation et le plongeon du bitcoin et d’autres cryptoactifs ont évolué dans des directions opposées l’année dernière. Le taux d’inflation au Canada était de 6,3 %, tandis que le FNB Bitcoin Purpose a perdu 65,3 % dans ses séries couvertes contre les devises et 61,9 % dans les unités non couvertes.

Malgré la récente divergence avec l’inflation, Nick Kuriya a déclaré que de nombreux parallèles existaient entre le bitcoin et l’or. Tous deux sont des actifs immuables qui ne peuvent pas être contrefaits et tous deux ont une valeur de rareté. « L’or n’est intrinsèquement qu’un métal. Il a une valeur… et il a une valeur élevée, parce que nous lui attribuons une valeur, a-t-il déclaré. Le bitcoin est pareil. »

Certains investisseurs soutiennent que si les cryptoactifs sont très volatils, les arguments en faveur de la technologie blockchain sous-jacente sont encore solides malgré l’effondrement des prix.

Toutefois, comme pour les autres actifs alternatifs, les frais de gestion et les dépenses ont tendance à être beaucoup plus élevés pour les FNB de crypto que pour les produits indiciels du marché large. Les fournisseurs de crypto à faible coût – CI et Fidelity – facturent des frais de gestion (hors dépenses) de 0,4 %, ce qui reste bien plus que ce qu’un investisseur paierait pour suivre l’indice S&P/TSX ou le S&P 500.

Les frais facturés par la plupart des émetteurs de FNB de crypto sont beaucoup plus élevés, et dans certains cas plus chers que les FNB d’actions gérés activement. Le FNB Bitcoin Purpose, par exemple, prélève des frais de gestion de 1 % et affiche un ratio des frais de gestion de 1,45 %.

Parmi les plus chers, on trouve le FNB Bitcoin d’Evolve, dont le RFG est actuellement de 1,82 %.

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L’investissement thématique peut fonctionner à long terme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/linvestissement-thematique-peut-fonctionner-a-long-terme/ Wed, 08 Jun 2022 09:25:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87418 La conviction à long terme est souvent nécessaire pour que ces stratégies soient rentables pour les investisseurs patients.

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L’investissement thématique est une approche d’investissement qui capitalise sur les occasions créées par les tendances macroéconomiques, géopolitiques et technologiques à long terme.

« Les changements thématiques touchent tous les aspects de nos vies, de l’économie numérique en pleine croissance aux villes intelligentes et à la révolution alimentaire, en passant par l’énergie efficace et les technologies perturbatrices et autonomes », constate MSCI. Selon eux, il y a quatre mégatendances à surveiller :

  1. l’environnement et les ressources,
  2. les technologies transformatrices,
  3. la santé et les soins de santé,
  4. et la société et le mode de vie.

D’autres organisations divisent l’espace thématique différemment. Par exemple, iShares voit cinq mégatendances qui façonnent notre avenir :

  1. les percées technologiques;
  2. les changements démographiques et sociaux;
  3. l’urbanisation rapide;
  4. les changements climatiques et la pénurie de ressources;
  5. et la richesse mondiale émergente.

Selon une recherche de la Banque Nationale Marchés financiers, les FNB thématiques représentent environ 2 % des 204 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG) dans les fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions de la liste canadienne. En avril, les entrées de FNB thématiques en 2022 étaient de 400 millions de dollars (M$), ce qui représente 3,7 % des flux de FNB d’actions et 2,7 % des entrées nettes totales de FNB, et ce qui correspond environ aux créations nettes de 2021.

Comme pour tout investissement dans les FNB, les investisseurs doivent bien regarder sous le capot pour s’assurer qu’ils comprennent ce qu’ils achètent. Les détracteurs affirment que ces FNB arrivent sur le marché juste au moment où la tendance sous-jacente est à son apogée et qu’ils sont généralement des propositions perdant de l’argent après leur lancement.

En effet, les FNB thématiques sont généralement plus volatils que ceux qui suivent des indices de marché large. Une conviction à long terme est souvent nécessaire pour que ces stratégies soient rentables à long terme. À la lumière de ce qui précède, je crois que ces types de FNB devraient représenter moins de 5 % du total des actions détenues.

Les conseillers devraient également vérifier s’il existe un chevauchement avec d’autres positions du portefeuille. Par exemple, les FNB à thème technologique, comme un FNB de cybersécurité, détiennent souvent des actions qui se trouvent déjà dans un FNB technologique sectoriel plus important. Cela peut conduire à une surpondération involontaire de certaines actions.

Lorsque de nouveaux produits sont lancés, une diligence raisonnable est nécessaire. Les investisseurs doivent prendre en considération les antécédents de l’émetteur. L’univers des FNB s’est développé à pas de géant au cours de la dernière décennie, mais tous les produits n’ont pas survécu à l’épreuve du temps.

En outre, le ratio des frais de gestion de ces investissements est généralement plus élevé que celui de la plupart des FNB passifs classiques.

Personnellement, je ne me suis pas précipitée dans les fonds thématiques. Cependant, j’ai surpondéré de nombreux secteurs du marché à divers degrés au fil du temps dans mes portefeuilles, comme les soins de santé (j’utilise le iShares Global Healthcare ETF ; NYSE Arca : IXJ), la technologie (Technology Select Sector SPDR Fund ; NYSE Arca : XLK), les communications (Communication Services Select Sector SPDR Fund ; NYSE Arca : XLC) et les produits industriels (Industrial Select Sector SPDR Fund ; NYSE Arca : XLI).

Bien que l’ESG ne soit pas considéré comme un thème, je détiens le FINB BMO actions du secteur énergie propre (TSX : ZCLN) en tant que placement thématique d’énergie propre dans mon portefeuille dédié à l’ESG. Il représente 3 % du portefeuille global.

Ainsi, si les FNB thématiques ne conviennent peut-être pas à tout le monde, pour les investisseurs qui ont une conviction à long terme dans une tendance émergente et transformatrice, je crois qu’ils offrent un moyen d’investir de manière diversifiée avec un meilleur contrôle du risque que la sélection de titres individuels.

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