fonds alternatifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 04 Oct 2024 11:23:19 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png fonds alternatifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Rester fort : aperçu du sondage de l’AIMA sur les gestionnaires émergents https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/rester-fort-apercu-du-sondage-de-laima-sur-les-gestionnaires-emergents/ Fri, 04 Oct 2024 11:23:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103308 ZONE EXPERTS – Leur rôle dans le secteur devrait aller en s’accroissant.

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Dans un marché qui évolue rapidement, qui sont les gestionnaires de fonds alternatifs qui redéfinissent les stratégies d’investissement ? Tandis que la concurrence s’intensifie et que les conditions du marché évoluent, les gestionnaires émergents, les petites entreprises dynamiques, jouent un rôle essentiel dans le développement de l’avenir des gestionnaires de fonds alternatifs.

Le sondage Emerging Manager Survey 2024, mené par l’Alternative Investment Management Association (AIMA) en collaboration avec Marex Prime Services, au début de l’année, a fourni un aperçu complet des expériences, des défis et de la réussite de ces gestionnaires de la prochaine génération.

Le sondage, dont il s’agit de la quatrième édition, réuni les réponses de 171 gestionnaires de fonds alternatifs, qui représentent un total de 18,3 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG) et celles de 60 investisseurs supervisant plus de 400 G$ de capital. Le rapport propose une analyse approfondie des gestionnaires ayant des actifs sous gestion allant jusqu’à 500 M$, tout en incluant des informations comparatives sur les entreprises gérant jusqu’à 1 G$. Ces gestionnaires émergents, souvent considérés comme des innovateurs dans leur domaine, remodèlent souvent le paysage des fonds alternatifs.

Si les stratégies d’actions à long terme dominent toujours le secteur, leur popularité diminue légèrement, car un plus grand nombre de gestionnaires s’orientent vers des stratégies de crédit et de revenu fixe. Cette diversification reflète la capacité d’adaptation croissante des gestionnaires émergents en réponse à la demande des investisseurs pour des approches spécialisées. Le sondage révèle que l’ASG moyen des répondants s’élève à 107 M$, 70 % d’entre eux gérant entre 101 M$ et 499 M$.

Malgré l’examen minutieux des frais, les gestionnaires émergents ont maintenu des structures de frais stables, ce qui leur permet de répondre aux attentes des investisseurs. La commission de gestion moyenne s’élève à 1,37 %, avec une légère tendance à la hausse alors que des entreprises facturent à plus de 2 %, bien que la majorité d’entre elles se situe toujours en dessous de ce seuil. Les commissions de performance sont également restées stables. La moyenne de 16,36 % indique que les investisseurs continuent de récompenser les gestionnaires pour leurs bonnes performances tout en gardant à l’esprit les considérations de coûts.

Dans un environnement opérationnel difficile marqué par une inflation croissante et des changements économiques post-pandémiques, l’efficacité des coûts demeure une priorité absolue pour les gestionnaires émergents. Le sondage a révélé que le seuil de rentabilité moyen des ASG nécessaire pour maintenir les opérations est de 65 M$. Cela représente une légère augmentation par rapport aux 64 M$ évoqués en 2022. L’externalisation est devenue un moyen de plus en plus populaire de gérer les coûts opérationnels, de nombreux gestionnaires tirant parti de l’expertise externe pour faire évoluer leurs activités sans compromettre la qualité.

Il n’est donc pas surprenant que l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les gestionnaires émergents reste la recherche de capitaux. Le délai moyen pour conclure un nouvel investissement est passé de six à huit mois, ce qui s’explique par des processus de diligence raisonnable plus stricts et par la complexité croissante des structures de fonds. Il y a toutefois des raisons d’être optimiste : le sondage révèle que davantage d’investisseurs sont prêts à investir dans des fonds de plus petite taille. Près de la moitié des personnes interrogées ont indiqué qu’elles investiraient dans des fonds dont l’ASG est inférieur à 50 M$, ce qui témoigne d’une confiance croissante dans la flexibilité et le potentiel des gestionnaires de petite taille.

Les gestionnaires émergents sont bien placés pour jouer un rôle de plus en plus important dans le secteur des fonds alternatifs. Alors que les investisseurs continuent d’ouvrir leurs portes à des fonds plus petits et plus agiles, ces gestionnaires sont prêts à tirer profit de nouvelles occasions. Pour l’AIMA et Marex Prime Services, il est essentiel de soutenir ces pionniers pour que l’industrie des gestionnaires de fonds alternatifs reste innovante et tournée vers l’avenir.

Les gestionnaires émergents ne se contentent pas de suivre le rythme des changements dans l’industrie, ils en pavent la voie. En mettant l’accent sur la rentabilité, en restant en phase avec les investisseurs et en s’adaptant aux nouvelles conditions du marché, ces gestionnaires contribuent à façonner l’avenir de la gestion des fonds alternatifs et à répondre aux demandes des investisseurs.

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Fonds spéculatifs et actifs liquides non conventionnels au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/fonds-speculatifs-et-actifs-liquides-non-conventionnels-au-canada/ Fri, 05 Jul 2024 11:27:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101688 ZONE EXPERTS – État de la situation et des tendances.

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L’AIMA a récemment organisé des événements présentant les dernières statistiques et tendances en matière de fonds spéculatifs et d’actifs liquides non conventionnels au Canada. Ces événements ont permis de fournir un aperçu complet de l’état actuel de ces classes d’actifs, en mettant en évidence leur croissance, leurs stratégies et leurs performances.

Nous explorons ci-dessous les dernières les conclusions à tirer de ces données, et comparons le marché canadien avec ses homologues mondiaux.

Une force croissante sur le marché mondial  

Le secteur canadien des fonds spéculatifs affiche plus de 77 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion, selon Preqin. Le Canada abrite plus de 246 fonds spéculatifs gérés par 130 gestionnaires différents, selon Fundata. La catégorie la plus importante dans ce secteur est le fonds non conventionnel, principalement de crédit du CIFSC, suivi par les fonds Alternatifs multi-stratégies et les fonds non conventionnels principalement de crédit.

Le Canada accueille un large éventail de stratégies de fonds spéculatifs gérées à l’intérieur de ses frontières, les actions, le crédit et la valeur relative étant les plus répandues. Ces stratégies ont permis au Canada de représenter environ 2,4 % du marché mondial des fonds spéculatifs, ce qui correspond étroitement au poids du pays dans l’indice MSCI World (3,06 %).

Les gestionnaires émergents, définis comme ceux dont l’actif sous gestion est inférieur à 1 G$ américains, représentent 39,1 % du marché canadien des fonds spéculatifs. En revanche, 8,9 % des gestionnaires gèrent des fonds supérieurs à 1 G$.

Depuis 2015, toutes les stratégies de fonds spéculatifs déclarées à Preqin ont dégagé des rendements positifs. Cela démontre leur capacité à remplir leurs différents mandats, tout en offrant des rendements ajustés au risque avec une volatilité plus faible et une protection contre les baisses. Au troisième trimestre 2023, notamment, les fonds spéculatifs canadiens ont atténué le risque de baisse en ne capturant que 12 % de la baisse du marché tout en sécurisant 36 % de la hausse sur une période de 12 mois.

Les mesures de performance à long terme favorisent également les fonds spéculatifs canadiens. Les ratios de Sharpe sur 3 et 5 ans de ces fonds dépassent légèrement l’indice S&P 500 PR. Les indices de fonds spéculatifs canadiens de la Banque Scotia, qu’ils soient pondérés en fonction de l’actif ou à pondération égale, ont toujours offert des rendements positifs et souvent plus stables depuis 2004.

Les fonds spéculatifs canadiens ont offert une diversification, une protection contre les baisses et une corrélation plus faible, l’indice pondéré des actifs des fonds spéculatifs canadiens de la Banque Scotia affichant moins des deux tiers de la volatilité de l’indice composé S&P/TSX et une corrélation de seulement 0,29 avec l’indice S&P 500.

Cinq ans d’actifs liquides non conventionnels au Canada

Alors que les fonds non conventionnels liquides franchissent le cap des cinq ans d’existence au Canada, leur croissance s’inscrit dans une tendance plus large à la vente au détail d’investissements non conventionnels, les sociétés traditionnellement axées sur les institutions consacrant leur temps, leur attention et leurs forces de marketing à la vente au détail.

Tout d’abord, la taille du marché : le Canada peut s’enorgueillir de posséder plus de 26 G$ canadiens d’actifs liquides non conventionnels, répartis entre 129 fonds communs de placement non conventionnels et 122 fonds négociés en Bourse (FNB) non conventionnels provenant de plus de 40 émetteurs. Ce chiffre est à comparer aux 86 G$ d’actifs sous gestion des fonds spéculatifs (en hausse de près de 9 % par rapport à l’année précédente), répartis entre 246 fonds spéculatifs, selon les statistiques de Preqin et Fundata. Avec 670 G$ d’actifs sous gestion dans les OPCVM non conventionnels en Europe (en hausse de 42 % par rapport à l’année précédente) et plus de 376 G$ d’actifs sous gestion dans les fonds américains de l’Alternative 40 Act (en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente), la croissance des fonds non conventionnels liquides au Canada ne fait que commencer.

Nous n’avons pas encore vu les fonds équilibrés atteindre l’allocation de 10 % autorisée par le Règlement 81-102, ce qui stimulerait encore la croissance des actifs liquides non conventionnels.

Les stratégies axées sur les actions et les stratégies multiples ont continué à dominer en tant que catégories plus larges pour les lancements, à l’exception d’un grand nombre de fonds dans la catégorie des fonds non conventionnels principalement de crédit et non homogènes.

Les données de performance de l’indice des fonds communs de placement non conventionnels de la Banque Scotia indiquent des rendements positifs pour les fonds non conventionnels liquides, avec un ratio de Sharpe de 0,46 et une corrélation de 0,85 en mars 2024. Au sein des catégories CIFSC, les stratégies non conventionnelles axées sur les actions, le crédit et la neutralité par rapport au marché ont toutes affiché des performances positives au cours des dernières périodes.

Les mesures de risque/rendement sur trois ans montrent une dispersion importante entre les gestionnaires, en particulier dans la catégorie des stratégies alternatives axées sur les actions. Cette variation souligne l’importance d’un contrôle préalable approfondi lors de la sélection des fonds en fonction des objectifs spécifiques du portefeuille.

De plus, les fonds non conventionnels liquides au Canada continuent d’offrir des structures de frais compétitives. Actuellement, les actifs liquides non conventionnels canadiens ont des frais de gestion moyens de 1,18 % et des frais de performance moyens de 16,7 %, ce qui est légèrement inférieur non seulement à leurs homologues canadiens de fonds spéculatifs, mais aussi aux OPCVM non conventionnels, qui ont des frais moyens de 1,39 % et des frais de performance de 6,37 %, et aux fonds non conventionnels de la Loi 40, dont les frais de gestion moyens sont de 1,62 %, un peu plus élevés pour tenir compte du fait que les frais de performance ne sont généralement pas facturés dans ce régime. 38 % des fonds non conventionnels liquides canadiens ont des commissions de performance, 53% d’entre eux incluant un taux de rendement minimal.

Cadre réglementaire et perspectives d’avenir

L’évolution du marché des produits non conventionnels liquides s’accompagne d’une évolution du cadre réglementaire. Les récentes mises à jour des réglementations des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) au-delà du Règlement 81-102 ont été mises en œuvre pour faciliter la croissance et réduire les charges réglementaires. L’AIMA continue de plaider en faveur de nouvelles codifications réglementaires afin de rationaliser les processus, de réduire les coûts d’exploitation et de soutenir les acteurs du secteur.

Dans l’ensemble, les marchés canadiens des fonds spéculatifs et des actifs non conventionnels liquides présentent divers avantages pour les investisseurs, car ils offrent une gamme de stratégies et de rendements ajustés au risque pour des portefeuilles équilibrés. Grâce à un soutien réglementaire continu et à l’intérêt croissant des investisseurs individuels, ces catégories d’actifs sont appelées à connaître une croissance importante à l’avenir.

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Gestion des liquidités et IA pour les gestionnaires de fonds spéculatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/gestion-des-liquidites-et-ia-pour-les-gestionnaires-de-fonds-speculatifs/ Fri, 31 May 2024 10:51:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101164 ZONE EXPERTS – Les principales facettes à considérer.

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Le Conseil mondial des investisseurs (GIB) a été créé par l’AIMA en décembre 2021 afin d’approfondir son engagement auprès de la communauté mondiale des investisseurs.

Le GIB agit en tant qu’organe consultatif pour aider les gestionnaires à mieux comprendre les dernières tendances auxquelles sont confrontés les investisseurs et qui ont un impact sur l’allocation de leurs actifs. Il met également l’accent sur les attentes des investisseurs à l’égard des gestionnaires afin d’améliorer l’alignement entre eux, tout en mettant en avant les bonnes pratiques du secteur pour améliorer les résultats d’investissement des parties prenantes.

Depuis sa création, le GIB s’est élargi pour inclure 20 dirigeants d’investisseurs institutionnels du monde entier sous la direction d’Eduard van Gelderen, directeur de l’information chez PSP Investments, et d’Anne-Marie Fink, directrice de l’information chez Private Markets and Funds Alpha chez SWIB.

Récemment, le GIB a abordé les thèmes de la gestion des liquidités et de l’intelligence artificielle. Voici donc les principales informations que les gestionnaires de fonds spéculatifs devraient connaître :

Perspectives sur la gestion des liquidités

  • Gestion centralisée des liquidités et de l’effet de levier : les investisseurs institutionnels investissant davantage dans des actifs privés généralement illiquides, il est essentiel de gérer la liquidité de manière centralisée au niveau du portefeuille. Cette approche permet une gestion stratégique des liquidités et contribue à éviter les ventes forcées de positions illiquides. Il est essentiel de mettre en œuvre une stratégie de gestion des actifs par paliers, c’est-à-dire de répartir les actifs entre le court, le moyen et le long terme, tout en équilibrant les prélèvements et les réserves de liquidités.
  • Seuils stratégiques et tests de résistance : pour maintenir des niveaux de liquidité adéquats, il faut fixer des seuils stratégiques, prévoir les besoins de liquidité et effectuer des tests de résistance en continu. Des plans d’urgence doivent être élaborés pour différents scénarios de marché. Le suivi des exigences en matière de ratio de couverture des liquidités (LCR) permet de déterminer quand la collecte de fonds doit être déclenchée, en tenant compte à la fois des besoins à court et à long terme, et en incluant des tampons supplémentaires au-delà des objectifs spécifiques du LCR.
  • Liquidité opérationnelle ou stratégique : l’équilibre entre liquidités opérationnelles et stratégiques implique des arbitrages entre le maintien de réserves de liquidités et la saisie d’opportunités génératrices d’alpha. Alors que certains investisseurs conservent un poids stratégique en liquidités pour plus de flexibilité, il est important de modéliser les opportunités d’investissement potentielles et d’évaluer leur impact sur la performance du portefeuille.
  • Cascades de liquidités : il est essentiel d’identifier les sources prioritaires de liquidités. Les sources primaires comprennent souvent les bons du Trésor, les marchés d’actions développés à grande capitalisation et les titres de Trésor protégés contre l’inflation (TIPS). Les sources secondaires peuvent impliquer un effet de levier au niveau du fonds et des conversions de titres physiques en titres synthétiques. Les rachats auprès de gestionnaires actifs dans le cadre de comptes gérés séparément constituent une autre option. Les liquidités proviennent rarement des prêts à effet de levier, du haut rendement, du crédit de qualité ou des meilleurs gestionnaires actifs. Les fonds spéculatifs disposant d’une liquidité quotidienne ou mensuelle peuvent servir de source en cas de turbulences sur les marchés, et certains investisseurs envisagent d’émettre des titres de créance pour obtenir des liquidités.
  • Couverture des risques de change et liquidités : la gestion de la couverture du risque de change et des liquidités nécessite une solide fonction de gestion de trésorerie. Les devises étrangères peuvent servir de tampon anticyclique; par exemple, les investisseurs canadiens peuvent tirer parti de la dynamique du taux de change USD/CAD pour gérer les liquidités.

Opinions sur l’intelligence artificielle (IA)

  • Efficacité opérationnelle pour les équipes d’investissement : de nombreuses équipes d’investissement commencent à tirer parti de l’IA pour traiter les lettres de recherche des gestionnaires, stocker les mémos internes, suivre les décisions d’investissement et résumer les points de vue macroéconomiques des économistes.
  • Gestion de portefeuille : bien qu’elles en soient encore aux premiers stades de la mise en œuvre interne, les entreprises explorent l’impact de l’IA sur les gestionnaires externes et les sociétés de portefeuille. Toutefois, elles ne se voient pas encore imposer d’exigences spécifiques en matière d’intégration de l’IA.
  • Alignement des services de guichet et d’arrière-guichet : une mise en œuvre réussie de l’IA nécessite que les équipes internes se sentent à l’aise avec la technologie et s’accordent sur son application. L’intégration du personnel du service d’arrière-guichet dans le service de guichet peut améliorer la compréhension et faciliter la mise en œuvre.
  • Effet dénominateur : les performances des marchés publics induites par l’IA créent un effet dénominateur pour les investisseurs, ce qui entraîne des déséquilibres dans les objectifs d’allocation d’actifs à long terme sur le plan géographique et sectoriel. Il reste difficile de prédire la persistance d’une forte performance et d’établir des attentes raisonnables en matière de rendement à long terme.
  • Fournisseurs d’IA et confidentialité des données : ChatGPT et Co-Pilot sont parmi les solutions d’IA les plus utilisées, bien que certains investisseurs développent des solutions internes personnalisées et testent d’autres fournisseurs. La confidentialité des données reste un sujet de préoccupation, car les entreprises se demandent quelles données peuvent être téléchargées en toute sécurité dans les systèmes d’IA et à quelles fins.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le travail du Conseil des investisseurs mondiaux ou lire ses analyses bimestrielles, veuillez vous rendre sur le site aima.org.

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Nouvelles ligne directrices sur les cotes de risque de l’AIMA et de la CAIA https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/nouvelles-ligne-directrices-sur-les-cotes-de-risque-de-laima-et-de-la-caia/ Fri, 03 May 2024 10:45:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100681 ZONE EXPERTS — Repenser le risque et clarifier la complexité.

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L’AIMA et l’Association AICA (Chartered Alternative Investment Analyst – CAIA Association) ont récemment publié une mise à jour de leur ligne directrice sur les cotes de risque pour le Canada  de manière à ce que les données reflètent plus équitablement les données historiques ajustées au risque des fonds au sein des indices, pour offrir une meilleure harmonisation aux courtiers en valeurs mobilières.

Dans les cinq éditions publiées en six ans, les stratégies ont toutes conservé les catégories de risque proposées à l’origine, malgré la volatilité accrue des marchés, à l’exception de l’arbitrage de titres convertibles qui est passé de faible à moyen, à moyen. Les lignes directrices actualisées de l’Association portant sur les cotes de risques pour les fonds spéculatifs, les fonds communs de placement alternatifs et le crédit privé sont présentées ci-dessous, et sont disponibles ici.

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

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Depuis la publication de la première édition en janvier 2019, les sociétés de courtage en valeurs mobilières ont sélectivement aligné leurs notations de risque internes pour les fonds alternatifs sur les rendements historiques ajustés au risque des fonds d’investissement. Toutefois, de nombreux fonds alternatifs publics et privés sans prospectus restent automatiquement notés à haut risque, malgré une faible volatilité historique. Le résultat ? Une perception biaisée qui catégorise indûment ces véhicules d’investissement innovants comme trop risqués, excluant ainsi du portefeuille de l’investisseur de détail classique une multitude d’actifs diversifiés et protecteurs. Une note de risque élevé limite le nombre d’investisseurs de détail qui peuvent allouer des fonds à ces produits, et limite le montant qu’ils peuvent allouer, malgré le fait que ces stratégies affichent souvent une volatilité inférieure à celle des indices généraux.

Pour faciliter l’accès équitable des investisseurs individuels canadiens à des structures de fonds diversifiées, réduisant le risque et offrant des rendements non corrélés, les associations préconisent que les systèmes de notation du risque des courtiers internes s’alignent sur les données historiques ajustées au risque des fonds au sein des indices, conformément à la présente ligne directrice.

En alignant les notations de risque plus étroitement sur la performance réelle et les complexités structurelles de ces fonds, les lignes directrices visent à démanteler les barrières qui ont historiquement empêché les investisseurs de détail d’accéder à ces instruments financiers importants. Pour les gestionnaires de fonds, ces lignes directrices se traduisent par une plate-forme qui leur permet de présenter la valeur réelle de leurs stratégies sans le poids d’un risque mal évalué. Pour les investisseurs, il s’agit d’un véritable éventail de possibilités pour améliorer la diversification des portefeuilles et la résistance à la volatilité des marchés.

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Crise de recrutement chez les gestionnaires de fonds alternatifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/crise-de-recrutement-chez-les-gestionnaires-de-fonds-alternatifs/ Mon, 12 Feb 2024 11:52:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98938 Une quête ardue pour trouver du personnel en conformité et pour les questions juridiques.

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Dans une industrie marquée par une réglementation de plus en plus complexe et une concurrence féroce pour les talents spécialisés, les gestionnaires de fonds alternatifs sont confrontés à une crise de recrutement sans précédent. Selon une étude récente d’Ocorian, leader reconnu dans les services de réglementation et de conformité. Plus de trois quarts des gestionnaires d’investissement peinent à pourvoir des postes cruciaux dans leurs départements juridiques et de conformité.

L’étude, menée à l’échelle internationale auprès de gestionnaires spécialisés dans le capital-investissement, le capital-risque et l’immobilier, révèle que 77 % des sondés rencontrent des difficultés à recruter les bonnes compétences, avec 69 % anticipant que ces défis ne feront que s’intensifier. Environ 37 % prévoient même une augmentation significative de ces difficultés. Ces chiffres alarmants dépeignent un secteur en pleine lutte pour attirer et retenir des talents qualifiés, essentiels à la gestion efficace et conforme de leurs activités.

La croissance rapide des exigences réglementaires à l’échelle mondiale est identifiée comme l’obstacle principal, rendant non seulement le recrutement ardu mais aussi coûteux, les professionnels qualifiés demandant des salaires de plus en plus élevés. En outre, l’intensification de la concurrence pour ces professionnels et la nature de plus en plus internationale des enjeux réglementaires ne font qu’exacerber la situation.

Les répercussions de cette pénurie de personnel sont palpables : 63 % des gestionnaires d’investissement admettent que leur département de conformité est sous-doté, avec 17 % le qualifiant de « très sous-doté ». Seuls 28 % estiment disposer des ressources adéquates pour faire face à leurs obligations réglementaires.

Aron Brown, à la tête du département réglementation et conformité chez Ocorian, souligne la gravité de la situation. Les gestionnaires de fonds alternatifs sont pris en étau entre la complexité croissante des problématiques réglementaires et la concurrence accrue pour le personnel qualifié, entraînant une hausse des coûts salariaux et opérationnels.

Cette crise de recrutement chez les gestionnaires de fonds alternatifs met en lumière un besoin impérieux de stratégies innovantes pour attirer et retenir les talents juridiques et de conformité. Alors que l’industrie continue de se heurter à ces obstacles, l’externalisation vers des tiers spécialisés, comme Ocorian, se présente comme une solution viable et stratégique pour assurer la conformité réglementaire tout en gérant efficacement les ressources humaines.

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L’offre de fonds alternatifs s’élargit https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-lindustrie-des-fcp/loffre-de-fonds-alternatifs-selargit/ Mon, 16 Oct 2023 04:25:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96677 Les besoins de vérifications diligentes aussi.

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Le paysage des placements alternatifs pour les conseillers s’adressant aux particuliers a considérablement changé au ­Canada récemment.

Une tendance lourde se fait sentir. Pendant près d’une décennie, seules quelques firmes canadiennes spécialisées employant des stratégies nichées occupaient une place dominante dans ce segment de marché relativement petit, surtout dans les placements privés.

Or, on observe désormais de plus en plus d’offres de placements de la part de grandes firmes canadiennes et mondiales, qui cherchent à prendre une place de plus en plus importante dans ce marché en croissance.

Quels sont les avantages, les inconvénients et les conséquences de cette tendance ?

Ces dernières années, plusieurs événements au sein de fonds investissant dans des actifs privés ont eu des conséquences délicates pour les conseillers et les investisseurs.

D’abord, d’importantes demandes de rachats auprès de sociétés telles que ­Romspen ou Ninepoint ont forcé ces manufacturiers à suspendre les rachats pour de longues périodes, à scinder des fonds entre les investisseurs souhaitant quitter le navire et ceux désirant maintenir leurs positions ainsi qu’à modifier les termes des placements afin que la liquidité offerte soit plus alignée avec la capacité réelle des fonds de l’honorer.

On ne peut pas également ignorer le scandale Bridging Finance. Ce fonds torontois, censé effectuer des prêts privés commerciaux de premier rang à court terme de nature relativement sécuritaire, a fait l’objet d’une mise sous séquestre par la ­Cour supérieure de l’Ontario (CSO) à la suite d’une enquête de la ­Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) en avril 2021.

Dans la foulée de cette enquête, diverses allégations de prises de risque indues, de fausses informations communiquées au public et aux investisseurs, de pertes potentielles sur investissement cachées sous le tapis et d’irrégularités ont fait surface. Des poursuites sont désormais intentées contre les vérificateurs, actionnaires, gestionnaires, assureurs, divers emprunteurs et certains anciens employés de ­Bridging pour plus de trois milliards de dollars. Les parts des fonds ­Bridging ne peuvent toujours pas être négociées, aucune distribution aux investisseurs individuels n’a été ordonnée par la cour et le dossier traîne en longueur devant les tribunaux. Cet événement est l’exemple type de ce qui peut mal tourner avec un fonds privé, minant la confiance générale du public investisseur envers ce type de placement.

Un avantage pour la communauté des conseillers en services financiers de l’arrivée de gros acteurs tels que ­Hamilton Lane ou ­UBS, pour ne nommer que ­ceux-ci, est que ces sociétés ont une structure de gouvernance robuste. De nombreux investisseurs institutionnels ont déjà effectué des exercices de diligence raisonnable complets avant de placer auprès d’elles.

Un autre avantage est qu’elles peuvent donner une diversification géographique, sectorielle, de taille de transactions, et d’actifs que des acteurs canadiens spécialisés ne peuvent offrir. On ne saurait s’en plaindre.

La majorité des fonds canadiens d’actifs privés investissent principalement au ­Canada et, au mieux, étendent également leurs activités au marché américain. D’un point de vue sectoriel, une nette surreprésentation de fonds effectuant des prêts privés est active dans le secteur immobilier (Trez Capital, ­Romspen, ­River ­Rock ­Capital, Westbor0 Investment, ­Hazelview ­Investments, CMLS Frontenac, Equiton, ­Avenue ­Living, etc.) Même ­RBC, qui a lancé un fonds d’immobilier avec pour ­sous-conseiller ­QuadReal, le bras immobilier de la ­British Columbia Investment Management Corporation, vise un fonds 100 % investi dans le marché canadien. Bien que notre marché immobilier soit robuste et semble soutenu de manière constante par une immigration importante qui devrait perdurer, les conseillers qui souhaiteraient obtenir une diversification dans d’autres secteurs privés que l’immobilier canadien ont des choix limités.

Prudence nécessaire

Cela dit, malgré l’importance de ces organisations, il faut être prudent avant de plonger tête première dans de grands acteurs du secteur alternatif.

Des sociétés d’envergure mondiale peuvent tenter leur chance sur le marché de détail canadien sans que des garanties claires de leur pérennité ne soient assurées. Si le ballon d’essai ne fonctionne pas, qu’elles n’attirent pas suffisamment d’actifs ou que leurs activités au pays ne sont pas assez rentables, elles pourraient se soustraire en toute impunité à leurs responsabilités à l’égard des investisseurs. Cela s’est produit avec bon nombre de gestionnaires de fonds de couverture mondiaux lors de la crise financière de 2008.

On peut aussi se questionner sur les motivations d’un grand acteur à tenter de percer le marché de détail canadien, qui est relativement petit par rapport à d’autres à travers le monde. La société qui tente de se développer par l’intermédiaire d’une filiale au ­Canada ­fait-elle de bonnes affaires ailleurs ? ­A-t-elle fait l’objet de controverses ou de rachats importants à l’étranger ? ­Il n’y a pas forcément de mauvaise intention, mais il est sain de se poser la question.

On ne peut se fier aveuglément au fait que de savants investisseurs ont examiné la chose avant nous et que les placements conviennent forcément aux clients. Plusieurs vérifications diligentes sont nécessaires.

Par exemple, la structure de frais doit être examinée. En sus des frais de gestion du fonds canadien, il peut être pertinent de valider si des frais ­sous-jacents sont présents, par exemple si des ­sous-conseillers gèrent certains segments de la stratégie (fonds de fonds). On n’a parfois l’heure juste que lorsque l’on creuse la question ­au-delà des aperçus ou fiches d’informations de fonds. Ultimement, comme pour tout placement, les frais doivent être raisonnables, et le rendement net des frais également.

La structure de gouvernance doit être révisée. Qui calcule la juste valeur marchande du fonds ? À quelle fréquence ­est-elle vérifiée par un vérificateur externe ? ­Est-ce qu’une ou plusieurs sociétés tierces examinent les valorisations de manière indépendante, en plus des vérificateurs ? ­Comment le comité d’investissement choisit-il les placements, et quelle est sa composition ? ­Est-ce qu’un comité de surveillance composé en majorité de représentants externes à la société est en place pour superviser le travail du comité de placement et les activités ?

Enfin, la structure du fonds est également importante. Le gardien de valeurs ­est-il sérieux, tout comme le fournisseur de services administratifs ? ­Le fonds ­est-il distribué par un manufacturier canadien crédible ? ­Existe-t-il un fonds maître à l’étranger et si oui, où ­est-il domicilié et auprès de quelle société ? ­Qui supervise les transactions entre le fonds maître et le fonds local dans lequel l’argent des clients se trouve ?

Évidemment, les questions relatives à la stratégie d’investissement, aux gestionnaires, à leur rémunération, à l’historique, aux rendements et aux divers risques, comme pour tout placement, se doivent d’être posées.

Une étude de cas récemment observée dans le marché est l’arrivée de Blackstone dans le marché de détail, un des plus gros, sinon le plus gros gestionnaire d’actifs privés au monde. Forte d’une réputation qui la précède grâce à de bons résultats et à une forte croissance, cette société américaine pique certainement la curiosité.

Blackstone a fait l’objet d’importants rachats l’automne dernier de la part d’investisseurs asiatiques. Elle a dû suspendre temporairement les rachats. C’est normal, si les rachats excèdent la liquidité disponible du fonds. En soi, ce ne doit pas être un événement inquiétant.

Cela dit, il appert que de nombreux rachats ont été effectués parce que les fonds immobiliers Blackstone n’ont pas connu de baisse en 2022, contrairement à d’importantes corrections dans les titres immobiliers de sociétés publiques aux ­États-Unis, et certaines autres, plus légères, dans de nombreux fonds privés d’immobilier. Des investisseurs ont voulu effectuer un arbitrage entre des fonds à profit et d’autres à perte pour une catégorie d’immeubles ­sous-jacents similaire, en vendant les fonds ­Blackstone afin de générer des liquidités pour réinvestir ailleurs.

Aussi, ­Blackstone s’amène sur le marché canadien sans être distribuée par un manufacturier existant, avec une structure reconnue par les canaux de distribution habituels du pays.

Cela nous amène à nous interroger sur certains éléments. Pourquoi, avec sa taille, ­Blackstone veut-il lever des fonds au ­Canada ? ­La valorisation des fonds ­Blackstone ­aurait-elle dû connaître une certaine correction en 2022, à l’instar d’autres fonds immobiliers, publics comme privés ? Blackstone se lance seule sur le marché canadien, sans devenir ­sous-conseillère d’un manufacturier canadien établi. Qui jouera le chien de garde pour les épargnants canadiens ? ­Finalement, certains fonds de ­Blackstone, malgré leurs résultats et leur taille, sont tout jeunes et n’ont même pas cinq ans d’historique. ­La firme a bien un long historique, mais pas nécessairement leurs stratégies actuelles. Et, il faut le dire, les marchés privés ont eu la cote depuis plusieurs années. Dans l’immobilier, Blackstone a privilégié l’industriel et le multi-résidentiel, qui ont particulièrement bien performé. Cela résulte certes de prises de positions avisées, mais aussi d’un vent arrière important. ­Poser ces questions ne signifie pas que l’on croit qu’il y a anguille sous roche. Elles ne relèvent pas de la théorie du complot. Mais ces questions méritent d’être abordées, et ­Blackstone peut être ou ne pas être pertinente pour investir l’épargne de nos clients. Ce n’est pas uniquement la taille de l’émetteur qui le déterminera, mais l’ensemble des critères relatifs à un placement.

Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. Si cette tendance s’inscrit dans la durée, cela aura certainement un effet sur l’écosystème des fonds privés canadiens. Les initiatives pour aider les gestionnaires de fonds alternatifs canadiens à réunir des actifs n’ont pas toujours été un franc succès — il est difficile d’imaginer que cela pourra aider.

Par exemple, ­AGF a lancé en 2021 sa fiducie de crédit privé avec ­SAF comme ­sous-conseiller. Les actifs nets totaux du fonds sont d’un peu plus de 65 millions de dollars (M$).

Mackenzie a elle aussi lancé un fonds en 2020 avec Northleaf à titre de ­sous-conseiller. Moins de 40 M$ d’actifs ont été récoltés dans cette stratégie.

On peut se demander si ces deux sociétés canadiennes bien établies et disposant de relations solides et durables avec le marché de détail canadien s’attendaient à recueillir aussi peu d’actifs dans une catégorie pourtant en croissance.

L’attrait de ces stratégies pour le marché de détail passe ­peut-être par une combinaison de fournisseurs externes mondiaux réputés et d’un manufacturier canadien tout aussi fiable. Il semble que c’est le pari que fait ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs avec ­Partners ­Group, le plus récent lancement à voir le jour. Voyons où cela nous mènera.

Vincent Grenier-Cliche est gestionnaire de portefeuille, CIM.

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L’attrait pour les FNB alternatifs liquides en hausse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/lattrait-pour-les-fnb-alternatifs-liquides-en-hausse/ Mon, 16 Oct 2023 04:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96663 GUIDE DES FNB - ­Grâce à de nouvelles catégories qui ont séduit les investisseurs.

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Après de cinq ans après avoir reçu l’approbation des autorités de réglementation, les fonds négociés en ­Bourse (FNB) alternatifs liquides ont accumulé plus de 10 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG). Cette nouvelle catégorie d’actif, qui n’est plus l’apanage seulement des fonds de couverture, s’avère populaire.

Le ­Règlement ­81-102 sur les fonds d’investissement est entré en vigueur en janvier 2019, permettant aux émetteurs de vendre aux investisseurs individuels des fonds ayant des stratégies d’investissement alternatives. Cela signifie que les stratégies de fonds spéculatifs – telles que les stratégies ­acheteur-vendeur (­long-short), de neutralité ­vis-à-vis du marché (market neutral) et à effet de levier jusqu’à 300 % de la valeur liquidative d’un fonds – peuvent être converties au nouveau format et être accessibles aux investisseurs de détail.

Selon ­Fundata, il existe 167 ­FNB alternatifs liquides provenant de 17 manufacturiers au ­Canada. Le plus important au 30 juin était le ­FNB ­Desjardins ­Alt ­long-court marchés boursiers neutres, avec un ­ASG de 534 millions de dollars (M$).

La catégorie des ­FNB alternatifs liquides comprend également des stratégies non traditionnelles, telles que les cryptoactifs. Lors de l’« hiver du bitcoin » de 2018, quand la nouvelle réglementation a été finalisée, peu de gens auraient imaginé que les fonds crypto accumuleraient des milliards auprès des investisseurs particuliers quelques années plus tard, rappelle ­Claire ­Van ­Wyk-Allen, directrice générale canadienne de l’Alternative Investment Management ­Association (AIMA).

Or, lorsque les ­FNB de cryptos ont reçu l’approbation réglementaire en 2021, des milliards ont afflué dans les fonds de ­Purpose ­Investments et de ­CI ­Gestion mondiale d’actifs, entre autres. À la fin de cette ­année-là, 5,8 G$ avaient été investis dans 27 ­FNB de cryptomonnaies, indique ­Tiffany ­Zhang, ­vice-présidente recherche et stratégie des ­FNB à la ­Financière ­Banque ­Nationale. Dans ses trois versions de devises, le ­FNB ­Bitcoin ­Purpose totalisait plus de 1 G$ d’actifs au 30 juin, même après qu’un nouvel hiver crypto eût décimé la valeur nette du fonds l’année dernière.

Tiffany ­Zhang fait en outre observer que l’année 2021 a aussi été marquée par la première cuvée de ­FNB « à faible effet de levier », qui utilisent un effet de levier sur les liquidités allant entre 25 et 33 %. Cette catégorie représentait plus de 2 G$ d’actifs sous gestion répartis entre 28 produits au 30 juin, ­précise-t-elle.

Le leader de cette catégorie est la société ­Hamilton ­Capital ­Partners ­Inc., basée à ­Toronto. Rob Wessel, associé directeur des ­FNB ­Hamilton, précise que ces produits n’utilisent pas de stratégies alternatives traditionnelles, mais qu’ils ont atterri dans la catégorie des liquides alternatifs, car aucune autre catégorie ne leur convenait.

« ­La catégorie des alternatifs liquides, quelle que soit la manière dont elle a été envisagée à l’origine, est devenue la structure privilégiée pour l’innovation », ­juge-t-il.

Le ­FNB ­Hamilton ­Enhanced ­Canadian ­Bank exerce un effet de levier de 25 % sur le ­FNB Hamilton Canadian Bank Equal-Weight ­Index. Selon ­Rob ­Wessel, cet effet de levier permet d’aligner la volatilité du fonds sur celle d’une banque canadienne individuelle, tout en offrant 1,25 fois les dividendes et les rendements – si les actions des banques augmentent.

« L’effet de levier est modeste et porte sur des titres ­sous-jacents à faible bêta, ­poursuit-il. Nous n’utilisons pas un effet de levier de 25 % sur le secteur technologique, par exemple. »

La raison de l’utilisation de l’effet de levier sur le ­FNB Hamilton ­Enhanced U.S. Covered ­Call et sur le ­FNB Hamilton ­Enhanced ­Multi-Sector ­Covered ­Call, qui investissent dans des fonds sous-jacents utilisant des options d’achat couvertes, est différente. Les options d’achat couvertes offrent un rendement supplémentaire mais limitent la hausse, de sorte que l’effet de levier vise à compenser ces rendements.

Les trois fonds améliorés représentaient 1,2 G$ d’ASG au 30 juin.

Rob ­Wessell affirme que ces produits ont été lancés dans des « circonstances favorables », mais il ne craint pas que les investisseurs recherchent un rendement plus facile ailleurs maintenant que les taux d’intérêt ont augmenté de façon spectaculaire. Le ­FNB amélioré pour les banques canadiennes affichait un taux de distribution de plus de 7 % au moment d’aller sous presse, tandis que les produits américains et multisectoriels d’options d’achat couvertes affichaient tous deux un taux de distribution de plus de 10 %.

« ­Il ne fait aucun doute qu’à 5,25 %, l’effet de levier modeste demeure votre ami », ­souligne-t-il.

Le ­FNB ­Desjardins ­Alt ­long-court marchés boursiers neutres se classe dans la catégorie plus traditionnelle des fonds alternatifs. Il investit dans des paires d’actions corrélées, en prenant une position longue dans l’une et une position courte dans l’autre. Il est généralement investi dans 30 à 40 paires à la fois, avec une exposition d’environ 1 % à chaque titre, précise ­Philippe ­Martel, gestionnaire de portefeuille chez ­Desjardins ­Gestion internationale d’actifs.

Le fonds est axé sur la préservation du capital et vise une corrélation faible ou nulle avec le marché en général. « Nous avons tendance à mieux performer quand il y a de la volatilité ou des secousses sur le marché », ­commente-t-il.

Il a en outre une évaluation de risque faible et ­Philippe Martel affirme que certains investisseurs l’ont utilisée comme alternative aux liquidités, en particulier avant l’année dernière, lorsque les rendements des produits traditionnels à revenu fixe étaient si bas.

Claire ­Van ­Wyk-Allen est d’avis que la protection contre le risque de baisse pourrait continuer à être une source de croissance pour le secteur des alternatifs liquides, car les investisseurs s’inquiètent du repli des banques et d’une récession prévue de longue date, même si les marchés se sont redressés cette année.

Dans le cadre du règlement ­81-102, les fonds équilibrés sont autorisés à allouer jusqu’à 10 % de leurs portefeuilles à des alternatifs liquides. Cinq ans plus tard, à mesure que les fonds se constituent un historique dans différents environnements de marché, Claire Van Wyk-Allen prévoit que davantage de fonds équilibrés pourraient ajouter une composante d’actifs alternatifs liquides.

« ­La pertinence des alternatifs dans les portefeuilles est démontrée », ­conclut-elle.

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GPTD dévoile un nouveau fonds axé sur les produits de base https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-devoile-un-nouveau-fonds-axe-sur-les-produits-de-base/ Wed, 04 Oct 2023 11:27:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96422 PRODUITS – Il peut améliorer la diversification des portefeuilles et offrir une protection contre l'inflation.

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Gestion de Placements TD (GPTD) lance une nouvelle offre sur le marché financier : le Fonds alternatif de produits de base TD. Il s’adresse spécifiquement aux investisseurs désireux de diversifier davantage leur portefeuille et se protéger contre l’inflation.

« Notre fonds offre une exposition à un large éventail de produits de base, une catégorie d’actif qui présente de nombreuses occasions et qui a historiquement évolué indépendamment des cours des actions et des obligations », explique Bruce Cooper, chef de la direction chez GPTD.

L’objectif du fonds est de générer une croissance du capital avec une faible corrélation aux marchés des actions et des titres à revenu fixe à long terme en tirant parti des rendements directement liés aux marchés des produits de base.

Les produits de base sont maintenant privilégiés par les caisses de retraite et les investisseurs institutionnels pour la diversification de leurs actifs. Avec ce nouveau fonds, GPTD vise à mettre cette rigueur et cette sophistication au service des investisseurs particuliers.

Une des spécificités du fonds est qu’il adopte une approche quantitative et qualitative active combinée à une recherche fondamentale de grande qualité. Cela le distingue nettement des approches plus passives couramment adoptées par d’autres fonds similaires.

Le nouveau fonds ne fait pas que se concentrer sur des produits de base individuels comme l’or ou l’argent. Il offre une exposition étendue à des secteurs variés allant de l’énergie aux céréales, en passant par les métaux précieux et les produits agricoles comme le café ou le coton, et même les crédits de carbone.

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IG Gestion de patrimoine change de stratégie de placement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ig-gestion-de-patrimoine-change-de-strategie-de-placement/ Thu, 28 Sep 2023 11:40:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96376 PRODUITS – Pour le Fonds privé de placements alternatifs Profil.

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IG Gestion de patrimoine modifie la stratégie de placement du Fonds privé de placements alternatifs Profil. Actuellement, le fonds privilégie une exposition aux stratégies alternatives liquides en affectant l’actif aux mandats suivants :

  • Couverture d’actions mondiales
  • Positions longues/courtes en actions américaines
  • Mondial macro

Le ou aux alentours du 6 octobre 2023, à la fermeture des bureaux, le mandat de positions longues/courtes en actions américaines ne sera plus inclus dans le fonds et l’actif sera réaffecté aux deux autres mandats.

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Fonds alternatifs : le Canada sera dans la ligne de mire des investisseurs internationaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-alternatifs-le-canada-sera-dans-la-ligne-de-mire-des-investisseurs-internationaux/ Wed, 05 Jul 2023 10:43:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94735 Des perspectives importantes en vue.

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Les gestionnaires de fonds alternatifs voient le Canada comme le mieux placé pour leurs collectes d’investissement d’ici 2025.

Deux gestionnaires de fonds alternatifs sur trois (65%) considèrent que le Canada sera la zone géographique la plus ciblée pour la collecte de fonds dans les 18 prochains mois, indique une étude d’Ocorian, un fournisseur de services de fonds alternatifs.

Le Canada précède les États-Unis (61 %), le Royaume-Uni (59 %), le Moyen-Orient (57 %) et Singapour (56 %) dans cette étude menée auprès des gestionnaires de fonds alternatifs basés en Amérique du Nord et en Europe.

Les investisseurs professionnels américains augmenteront considérablement leur allocation aux fonds alternatifs d’ici 2025, selon 37 % des répondants. Au total, ils sont même…

Lire la suite via Conseiller.ca.

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