fonds d’urgence – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 25 Jan 2024 11:52:00 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png fonds d’urgence – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Six questions essentielles à aborder avec les clients en début d’année https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/six-questions-essentielles-a-aborder-avec-les-clients-en-debut-dannee/ Thu, 25 Jan 2024 11:52:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98497 DÉVELOPPEMENT - Pour optimiser leur plan financier.

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Le début de l’année offre une occasion idéale pour relancer la conversation avec les clients. L’objectif est de maximiser les rencontres de planification financière et de garantir que vous êtes sur la bonne voie. Voici six questions essentielles à explorer avec vos clients afin de maintenir leurs stratégies en phase avec les changements.

1) Les nouveaux avantages fiscaux sont-ils maximisés?

Assurez-vous que le client tire pleinement parti des récents changements fiscaux. En vous tenant informé des dernières lois fiscales, vous pouvez identifier des économies importantes à réaliser par le biais de nouvelles déductions ou crédits. L’intégration de ces avantages dans la stratégie financière globale peut avoir un impact majeur sur la planification de la retraite ou l’approche de placement, souligne Carissa Lucreziano, vice-présidente, Planification financière et conseils, chez CIBC, dans un article publié sur le site de l’institution.

2) La stratégie de placement est-elle toujours appropriée?

Des changements dans l’économie ou dans les lois fiscales ? Adaptez votre stratégie financière en conséquence ! « Cette conversation ouvre la porte à l’exploration de nouvelles occasions qui cadrent avec vos objectifs en constante évolution afin que vous puissiez continuer à réaliser des progrès malgré les fluctuations du marché », explique Carissa Lucreziano.

Vous pouvez présenter au client différents scénarios illustrant comment les changements apportés à votre stratégie ou survenus sur le marché peuvent influencer ses objectifs et simuler les effets que pourrait avoir un changement dans le marché ou son taux d’épargne sur son objectif de retraite.

3) Le client budgète-t-il de façon stratégique?

En période d’inflation, les clients doivent ajuster leur budget pour tenir compte de l’augmentation du coût de la vie. En les aidant à établir des priorités et à identifier les domaines dans lesquels ils peuvent réduire leurs dépenses, vous contribuez à maintenir leur stabilité financière malgré les fluctuations économiques, signale Steve Bridge, planificateur financier agréé, interrogé par Morningstar, dans le cadre d’un article publié dans Les Affaires, sur ses stratégies pour améliorer le bien-être financier des clients.

L’expert divise le budget en quatre catégories : des coûts mensuels fixes (hypothèque, téléphone), des coûts mensuels variables (épicerie, gaz, restaurants), des coûts annuels (abonnements, taxe foncière, etc.) et des coûts aléatoires (vêtements, cadeaux, voyages, etc.). « Le fait de savoir clairement où va l’argent donne au client le pouvoir de choisir », précise -t-il.

4) Quels aspects de la planification pourraient être améliorés?

« La planification est une question de proactivité, et non de réactivité. Il s’agit de trouver des occasions de croissance et de peaufinage pour veiller à ce que chaque élément de votre stratégie contribue au bien-être financier » du client, déclare Carissa Lucreziano.

Si un des objectifs du client consiste à transférer son patrimoine à ses enfants, ajustez sa stratégie de placement ou son plan successoral afin de maximiser les avantages fiscaux et d’assurer une transition de ses actifs en douceur.

5) Le client a-t-il un fonds d’urgence?

Les clients peuvent se retrouver serrés financièrement lorsqu’ils doivent faire face à des situations d’urgence. Posséder un fonds d’urgence permet de faire face aux dépenses imprévues, rappelle Alim Dhanji, conseiller principal en gestion de patrimoine. Ce fonds devrait idéalement couvrir de six à douze mois de dépenses courantes. Il agit comme un tampon financier en fournissant un filet de sécurité pendant les périodes d’incertitude et en atténuant l’impact des chocs financiers imprévus.

6) Le client est-il en voie d’atteindre ses objectifs?

Explorez les objectifs à court, moyen et long terme du client, tels que la retraite anticipée, le remboursement des dettes, et l’utilisation maximale des REER. Ces objectifs, adaptés à chaque étape de vie, fournissent d’excellents points de discussion pour ajuster le plan financier.

Les rencontres de début d’année offrent une opportunité cruciale pour obtenir une vue d’ensemble de la situation financière du client. Elles permettent d’ajuster le plan financier en tenant compte des fluctuations du marché, de la situation personnelle du client et de l’évolution de ses objectifs. Elles garantissent ainsi un encadrement optimal à chaque étape du parcours financier du client.

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La communication dans le milieu financier https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/jean-luc-doumont/la-communication-dans-le-milieu-financier/ Wed, 22 Nov 2023 10:46:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97503 ZONE EXPERTS - Protéger les données confidentielles.

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La communication dans le monde financier est une pièce maîtresse du fonctionnement efficace des institutions. Cependant, avec l’essor continue  de la technologie et la croissance incessante de la quantité  de données traitées, la question entourant la protection des informations confidentielles est devenue une préoccupation primordiale.

Cet article explore l’importance de la communication dans le secteur financier, en mettant particulièrement l’accent sur la nécessité de protéger les données sensibles et de gérer les coûts associés à cette action.

Un Impératif absolu

Dans le monde financier, la confiance est le socle sur lequel repose toute relation entre les acteurs. La communication transparente et sécurisée est essentielle pour maintenir cette confiance, surtout dans un environnement où les transactions financières se déroulent à une vitesse vertigineuse. La protection des données confidentielles devient ainsi une priorité incontournable.

Les institutions financières gèrent une quantité massive d’informations sensibles, allant des données personnelles des clients aux données transactionnelles complexes. Les attaques cybernétiques sont devenues monnaie courante, mettant en péril la sécurité de ces données. Afin de garantir l’intégrité du système financier, les entreprises doivent investir dans des protocoles de sécurité de pointe et former leur personnel à reconnaître et contrer les menaces potentielles.

La confidentialité des données est également cruciale pour se conformer aux réglementations strictes qui régissent le secteur financier. Les institutions doivent non seulement protéger les informations des clients pour prévenir les risques de fraude, mais aussi garantir leur conformité aux lois telles que le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) en Europe ou la Loi 25 au Québec.

Les coûts de la communication financière

Alors que la communication est essentielle, elle n’est pas sans coût. Les entreprises financières doivent gérer judicieusement leurs investissements dans les technologies de communication pour éviter une hausse exponentielle des coûts. Les canaux de communication, tels que les plateformes de messagerie sécurisées et les réseaux privés, nécessitent des investissements significatifs.

La gestion des coûts de communication dans le secteur financier implique également la recherche constante d’efficacité opérationnelle. Cela inclut l’optimisation des processus de communication interne, l’utilisation judicieuse des technologies de communication unifiée et la mise en place de politiques de gestion des coûts claires. La surveillance des coûts doit être intégrée dans la culture organisationnelle, avec un accent particulier sur l’alignement des dépenses avec les objectifs stratégiques.

Fusionner les technologies de l’information et la communication

Dans un monde de plus en plus interconnecté, la gestion de crise est devenue un aspect vital de la planification stratégique dans le secteur financier. Cette gestion doit transcender les silos traditionnels et englober à la fois les technologies de l’information (TI) et la communication dans son ensemble.

Les attaques cybernétiques, les pannes de système et les crises économiques peuvent avoir des répercussions immédiates sur la stabilité financière. Une stratégie de gestion de crise efficace nécessite une collaboration étroite entre les équipes de communication et de TI. La communication doit être rapide, précise et coordonnée pour minimiser l’impact d’une crise sur la réputation et la performance financière d’une institution.

La technologie joue un rôle central dans la gestion de crise. Les outils de surveillance en temps réel, les systèmes d’alerte précoce et les plans de continuité des activités basés sur des technologies de pointe permettent aux institutions financières de réagir rapidement aux situations critiques. De plus, une communication transparente avec les parties prenantes internes et externes est essentielle pour maintenir la confiance et atténuer les risques.

En conclusion, la communication dans le milieu financier requiert un équilibre délicat entre la nécessité de partager des informations cruciales et la protection des données sensibles. La gestion des coûts et la préparation à la gestion de crise sont des éléments clés pour assurer le bon fonctionnement du secteur financier dans un environnement en constante évolution. Les institutions qui parviennent à harmoniser ces aspects seront mieux positionnées pour prospérer dans un paysage financier de plus en plus complexe et exigeant.

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La vie n’est pas une course https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-vie-nest-pas-une-course/ Thu, 16 Nov 2023 11:24:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97499 DÉVELOPPEMENT - Il n’est pas grave de remettre ses objectifs financiers à plus tard, selon cet expert.

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« La vie n’est pas une course », voilà comment on pourrait résumer les propos de Rob Carrick, journaliste spécialisé en finances personnelles au The Globe and Mail, dans un podcast de CIBC. Parfois, les objectifs financiers doivent être remis à plus tard, mais ce n’est pas grave, assure-t-il.

Ce journaliste s’adresse ici essentiellement aux jeunes. Selon lui, les millénariaux et les membres de la génération Z sont confrontés à une autre réalité financière que les générations précédentes. Notamment si l’on regarde les coûts du logement.

« Aucune génération n’a été confrontée à un écart aussi conséquent entre le revenu et le coût de l’immobilier », souligne-t-il. Pour cette raison, nombre de jeunes sont forcés de revoir leur rêve de devenir propriétaire.

Mais pour lui, ce n’est pas un problème. L’espérance de vie étant plus longue, ces jeunes ont le temps. Il suffit de les retarder un peu. « C’est un cadeau d’avoir plus de temps pour réaliser ses objectifs. Si on prend plus de temps, on peut atteindre de quoi de plus élevé et se retrouver avec quelque chose de réalisable », affirme-t-il.

Évidemment, il existe des jeunes qui sont capables d’acheter une maison dans leur vingtaine, mais il souligne que ce sont des exceptions et non une généralité. « Pour ceux pour qui ce n’est pas possible, ce n’est pas un échec », assure-t-il. Il recommande ainsi aux jeunes de regarder autour d’eux pour constater que la plupart d’entre eux ont de la difficulté à épargner et que ce n’est pas grave.

« Vous pouvez faire votre entrée sur le marché de l’habitation à la fin de la trentaine, même au début de la quarantaine si vous être prêt à travailler après 65 ans », souligne-t-il.

Jamais trop tard pour épargner

Avec les taux hypothécaires actuel, les prix, l’inflation, le coût de l’épicerie, etc., Rob Carrick conçoit qu’il soit plus difficile d’épargner. Mais il estime qu’il n’est jamais trop tard pour commencer, surtout que vers 40 ans on atteint souvent un meilleur créneau dans sa carrière pour mettre de l’argent de côté.

Selon lui, pour ce faire, il faut épargner un peu partout. Évidemment, la gestion des dettes reste une priorité. « Ça devrait avoir préséance sur tout le reste », rappelle-t-il.

Mais il suggère de mettre toujours un montant de côté pour la retraite, même symbolique. Cet argent mis de côté dans la vingtaine aura le temps de croître grâce aux décennies de capitalisation. « On peut aller loin en commençant avec peu », soutient-il.

Il recommande également de se constituer un fonds d’urgence. Celui-ci devrait contenir de quoi subvenir à ses besoins pour trois à six mois, mais il souligne que même s’il n’y a que 500 $ ou 1000 $ dedans, cela permet déjà de pouvoir affronter les petits pépins de la vie. Mieux vaut un petit montant que rien du tout.

Des conseils pour la retraite

Pour ceux qui parviennent à épargner tôt, il recommande d’investir de façon plutôt dynamique. D’avoir ainsi un portefeuille diversifié, évidemment, mais contenant beaucoup d’actions. Car sur la durée, les pertes seront forcément compensées. Avec le temps, le portefeuille devrait devenir de plus en plus conservateur pour s’assurer de ne pas perdre les montants accumulés juste avant de prendre la retraite.

Quant à la notion de retraite, il faudrait, selon lui, la revoir un peu. Avec l’espérance de vie qui s’allonge, peut-être que quitter le marché du travail à 65 ans est un peu jeune. Pourquoi ne pas trouver un travail qui n’est que de 2-3 jours par semaine? Cela permet de rester actif et de soulager le stress de l’épargne-retraite.

Finalement, pour finir le podcast, il prodigue un ultime conseil : toujours vivre un peu en-dessous de ses moyens afin de pouvoir épargner. Il ne dit pas de ne pas se payer des petits plaisirs ou des voyages, mais de ne simplement pas avoir les yeux plus gros que le ventre.

« Je pense que c’est la base de toute réussite en finance personnelle », assène-t-il. Des conseils qui pourraient certainement convenir à certains de vos clients.

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De plus en plus de salariés sous pression https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/de-plus-en-plus-de-salaries-sous-pression/ Wed, 04 Oct 2023 11:26:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96484 Le stress financier les mine et les isole.

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D’après le 15e sondage annuel de l’Institut national de la paie, les salariés de partout au pays font face à un stress financier élevé depuis 2022, mais ce phénomène a atteint des niveaux records en 2023.

Une tempête de stress financier

Parmi les faits saillants de ce sondage, le nombre de salariés considérés comme appartenant à la grappe des salariés financièrement stressé a augmenté de 20 points de pourcentage dans la dernière année seulement, représentant désormais 37 % de la main-d’œuvre au pays.

En outre, 66 % de ceux appartenant à la grappe des individus financièrement stressés vivent d’une paie à l’autre, tandis que 50 % sont étouffés par les dettes.

Au Québec, 25 % des salariés estiment également que si leur paie était différée d’une semaine, ils auraient du mal à répondre à leurs obligations financières, contre 21 % l’an dernier et 16 % en 2021.

L’endettement au menu

Pour tenter de maintenir la tête hors de l’eau, 63 % des répondants dépensent l’entièreté de leur salaire net et 30 % dépensent plus que leur paie, ce qui les force à s’endetter ou à puiser dans leur épargne à chaque cycle de salaire.

Seulement la moitié des salariés québécois dit aussi posséder un fond d’urgence de 5000 $, une baisse de 16 points de pourcentage comparativement à 2021.

Des répercussions tous azimuts

Si l’épargne accumulée et les coûts d’emprunt historiquement bas ont permis auparavant à de nombreux salariés de se protéger de la tempête, les effets néfastes du stress financier sont évidents et graves, aussi bien à la maison qu’au travail, signale le sondage.

Ainsi, sur le plan personnel, 55 % des salariés canadiens et 38 % des salariés québécois appartenant à la grappe des financièrement stressés reconnaissent se sentir plus isolés de la société à cause de l’augmentation du coût de la vie.

Au travail, plus de 40 % des salariés canadiens appartenant à la grappe des financièrement stressés disent ainsi qu’ils n’arrivent pas à empêcher le stress financier de nuire à leur performance au travail.  D’après le sondage, ils passent en moyenne 33 minutes par jour à se préoccuper de leurs finances, soit une perte de productivité équivalente à 45 milliards de dollars pour les employeurs au pays.

En outre, selon l’étude, un travailleur canadien et québécois sur cinq a dû prendre des congés maladie pour gérer son niveau croissant de stress financier, et un sur dix a complètement quitté son emploi.

Des solutions pour s’en sortir

Si gagner davantage d’argent, soit en changeant d’emploi, en obtenant une augmentation de salaire ou en prenant un second emploi, semble la solution pour améliorer le bien-être financier, l’analyse du Laboratoire canadien sur le bien-être financier révèle que ce n’est pas nécessairement le cas.

« Un salaire plus élevé peut aider certains, mais notre analyse a toujours montré que ce n’est généralement pas le montant du salaire qui détermine le bien-être financier des salariés canadiens, explique Chuck Grace, directeur général du Laboratoire canadien sur le bien-être financier et professeur à l’Ivey Business School de l’Université Western. On observe que 35 % des salariés financièrement stressés touchent en fait plus de 100 000 dollars par an, ce qui est surprenant. »

Que faut-il faire alors ?

En fait, l’un des meilleurs moyens pour améliorer sa situation financière est de réduire son endettement et de faire en sorte que les sources de dettes soient consolidées pour pouvoir payer les sommes dues.

Le Laboratoire établit un lien entre le nombre de sources d’endettement et le bien-être financier, signalant l’importance à la fois de réduire le recours à l’endettement mais aussi de l’impact potentiel de la consolidation des dettes.

Selon le sondage, les répondants appartenant à la grappe des financièrement stressés ont ainsi, en moyenne, quatre fois plus de sources de dettes que ceux qui sont à l’aise financièrement.

De plus, les salariés canadiens qui veulent améliorer leur bien-être financier pourraient avoir à reconsidérer ce qui est de l’ordre d’une dépense « essentielle », soit de renoncer à des vacances en famille, de retarder un achat ou de choisir des options moins coûteuses pour s’assurer qu’il reste suffisamment d’argent après chaque chèque de paie pour payer la nourriture, les vêtements et le logement.

Enfin, la recherche de conseils professionnels constitue une première étape pour toute personne qui cherche à apporter des changements positifs à sa situation financière.

Le 15e sondage annuel de l’Institut national de la paie a été mené en ligne du 21 juillet au 1er août 2023 auprès de 1 500 canadiens en emploi à l’aide du panel en ligne de Framework Analytics.

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Les Canadiens s’inquiètent davantage de leurs finances https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-sinquietent-davantage-de-leurs-finances/ Mon, 27 Feb 2023 13:01:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92089 Selon un sondage de la Banque Scotia. 

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Un nouveau sondage de la Banque Scotia révèle en effet que les Canadiens s’inquiètent de leur situation financière durant 15 heures par semaine en moyenne, comparativement à 10 heures par semaine à la même période l’an dernier. Ce nombre d’heures équivaut à un possible emploi à temps partiel.

Dépenses, dettes et épargne

D’après le sondage mené en ligne en janvier 2023 auprès de 1 505 répondants adultes, les Canadiens s’inquiètent surtout à propos du paiement des dépenses courantes (44 %), du remboursement des dettes (39 %) et de l’épargne pour faire face aux urgences (38 %).

Dans l’ensemble, un Canadien sur quatre (26 %) est si stressé par sa situation financière qu’il en fait de l’insomnie. Les membres des générations Z, Y et X sont beaucoup plus inquiets que les baby-boomers. Les femmes s’inquiètent davantage que les hommes (26 % contre 20 %).

Le sondage indique par ailleurs des disparités régionales. Ainsi, les Québécois sont moins susceptibles d’être d’accord avec l’énoncé selon lequel leur situation financière leur cause un grand stress (17 %), contrairement aux Albertains, qui sont les plus inquiets (32 %).

La hausse du coût de la vie

Dans le contexte économique actuel, la plupart des Canadiens sont très préoccupés par la hausse du coût de la vie (73 %).

Même si le taux de chômage a reculé au Canada, le revenu des Canadiens n’augmente pas au même rythme que l’inflation. Ainsi, 71 % des Canadiens déclarent que la hausse du coût de la vie est plus rapide que l’augmentation de leur revenu.

L’abordabilité est à l’évidence une préoccupation, puisqu’un Canadien sur cinq s’attend à ce que sa situation financière se dégrade au cours des six prochains mois. Ainsi, 57 % des Canadiens affirment renoncer à des choses qu’ils désirent pour pouvoir se payer celles dont ils ont besoin.

L’apport d’un conseiller en services financiers

Pour Kingsley Chak, premier vice-président, Dépôts, placements et paiements à la Banque Scotia, les Canadiens « […] pourraient trouver la tranquillité d’esprit en consultant un conseiller en services financiers qui saurait les aider à atteindre leurs objectifs financiers. Une simple conversation pourrait alléger leurs soucis financiers pour l’avenir et ils retrouveraient ainsi beaucoup de temps ».

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Vos clients doivent retaper leur fonds d’urgence https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/vos-clients-doivent-retaper-leur-fonds-durgence/ Tue, 18 Aug 2020 12:06:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68136 DÉVELOPPEMENT - Aidez-les en leur proposant certaines de ces tactiques.

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Avec le confinement, nombre de Canadiens ont perdu leur emploi ou ont subi une baisse significative de leur salaire. Plusieurs ont dû piocher dans leur fonds d’urgence pour faire face à la situation.

Alors que la menace d’une seconde vague pèse sur le monde entier, aidez vos clients à refaire leurs réserves pour faire face aux imprévus. Christine Benz, directrice des finances personnelles à Morningstar, propose quelques astuces pour reconstituer ces fonds d’urgence.

Une priorité

Pour Christine Benz, le fonds d’urgence devrait primer sur tous les autres objectifs financiers, y compris sur l’épargne-retraite ou de l’argent pour un acompte sur l’achat d’une maison, bien qu’elle concède qu’il est « difficile de s’enthousiasmer à l’idée de constituer un fonds d’urgence : c’est en quelque sorte le nec plus ultra dans l’art de retarder le plaisir ».

Comme pour n’importe quel objectif financier, un excellent moyen de constituer un fonds d’urgence c’est de proposer aux clients d’automatiser leurs cotisations. Déterminez avec eux une somme qui pourrait être déduite automatiquement de son compte bancaire à chaque paye, par exemple, pour constituer ce fonds.

Personnaliser le fonds d’urgence

Tous vos clients sont différents et ont des besoins différents, souligne Christine Benz. Elle suggère donc de personnaliser le fonds d’urgence de chaque client selon ce qui leur convient le mieux.

Quant à la somme à accumuler, la plupart des experts conseillent d’avoir de trois à six mois de frais de subsistance pour établir un tel fonds, mais selon elle, il s’agit seulement d’un « point de départ ».

Vous connaissez votre client et ses dépenses, personnalisez donc le fonds en fonction de sa situation personnelle. Une question importante à poser pour déterminer ce montant serait le temps dont il veut disposer pour trouver un autre emploi s’il perd le sien.

Le fonds d’urgence devrait également être plus gros que six mois de subsistance si :

–          Le salaire du client est élevé ou qu’il travaille dans un secteur très spécialisé, rendant ainsi sa recherche d’emploi plus longue et complexe

–          S’il travaille à son propre compte avec un revenu variable

–          S’il a des personnes à charge

–          S’il a des frais fixes élevés : hypothèques, emprunts automobiles ou droits de scolarité

Au contraire, le fonds d’urgence pourrait être plus modeste :

–          Si les choix de carrière de votre client sont plus souples ou que son salaire est peu élevé

–          S’il a d’autres sources de revenus qui permettent de défrayer une grande partie de ses dépenses, comme un ou une conjointe qui a un emploi rémunéré

–          S’il est souple dans son train de vie (n’est pas opposé à déménager ou à partager son logement)

Reconstituer, mieux que constituer

Si vous devez aider votre client à refaire son fonds d’urgence, c’est qu’il l’a déjà utilisé et en connait donc l’utilité. Il sait également combien il lui faut environ. Toutes ces informations sont précieuses. Et bien qu’il peut être stressant de repartir à zéro ou de se renflouer, rappelez-lui qu’il possède maintenant des connaissances qu’il n’avait pas avant. Il sait par exemple ce qui est essentiel et ce qui marche ou ne marche pas pour lui.

« Une fois [qu’il éliminera] les dépenses discrétionnaires sans lesquelles [il pourrait] parfaitement vivre, le montant de [son] fonds d’urgence aura l’air beaucoup plus gérable. Pour l’aider à bien cibler son fonds d’urgence, réexaminez ses dépenses des mois passés : hypothèque ou loyer, impôts, charges, assurance, remboursement d’un prêt automobile et factures alimentaires », souligne Christine Benz.

Si le montant du fonds d’urgence est important, Christine Benz propose de scinder ce dernier en deux.

« Par exemple, il se peut que vous placiez trois mois de frais de subsistance dans un véhicule traditionnel des fonds d’urgence (ou dans plusieurs) : compte de chèques et d’épargne, CD, compte ou fonds commun du marché monétaire. Pour contribuer à résoudre le problème selon lequel ces investissements vraiment sûrs ne rapportent pratiquement rien, vous pourriez alors placer 9 mois de dépenses (ou plus) dans un véhicule qui produirait une valeur légèrement plus élevée en échange de fluctuations modestes dans la valeur du capital », propose-t-elle.

Elle conseille de rester à l’écart des actions pour le fonds d’urgence. Celui-ci doit être en sécurité et surtout disponible quand le client en a besoin.

« On ne devrait donc pas le mettre dans des investissements à long terme, parce qu’il ne faut pas risquer que vos fonds soient au plus bas quand vous en avez besoin. Les actions sont à éliminer, de même que la plupart des obligations. Les liquidités et quasi-espèces sont ce qu’il vous faut. Cela, malheureusement, demande de se résigner à un taux actuel très bas, mais il y a au moins quelques petites différences entre les paliers de chaque instrument liquide. Alors, cherchez bien pour trouver ceux qui rapportent le plus », conclut-elle.

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