fonds obligataires – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 04 Sep 2024 11:48:28 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png fonds obligataires – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB vs FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-vs-fcp/ Wed, 04 Sep 2024 11:48:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102532 Les FNB mènent définitivement le bal.

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En Amérique du Nord, les fonds négociés en Bourse (FNB) ont poursuivi leur forte lancée dans la première moitié de 2024, tandis que les fonds communs de placement (FCP) continuaient leur saignée d’actifs, rapporte Gestion de placements TD (GPTD). Par ailleurs, les FCP ne sont certainement pas impotents, la gestion active qui les caractérise « infiltrant » de plus en plus les FNB.

Les FNB sont assurément devenus « la seule force motrice de l’industrie des fonds d’investissement », affirme une récente étude de GPTD. Tout particulièrement en 2024, les entrées de fonds dans les FNB canadiens étaient suffisamment larges pour couvrir les sommes qui ont quitté les FCP. Ainsi, dans la première moitié de 2024, les FNB canadiens ont attiré 33 milliards de dollars (G$) de nouvelles entrées, tandis que les FCP ont perdu 8 G$. « Cela veut dire que, non seulement les FNB ravissent des parts de marché aux FCP, mais ils accroissent par eux-mêmes l’étendue de l’industrie des fonds d’investissement, » observe GPTD.

On assiste à la même dynamique au sud de la frontière, où les FNB ont vu affluer des entrées de 423 G$ tandis que les FCP laissaient échapper 151 G$. Là aussi, l’afflux du côté des FNB compense largement pour les pertes dans les FCP.

Les titres à revenu fixe profitent à tous

Les trois grandes catégories des fonds d’action, des fonds obligataires et des fonds équilibrés évoluent de façon fort différente. La catégorie obligataire est celle qui connaît la plus forte montée du côté des FNB, où les stratégies de gestion active propulsent la hausse. Par contre, elle a aussi gagné du côté des FNB, constate GPTD.

Dans la première moitié de 2024, les FNB d’actions ont accaparé 60 % des entrées au Canada et plus de 70 % du côté américain. « Par contre, quand on tient compte des flux dans les FCP, les titres obligataires dominent les afflux de l’année », note l’étude. En effet, même si les FNB de titres à revenu fixe abritent 30 % de l’actif total des FNB au Canada, « il y a encore plus d’entrées dans les FCP obligataires (incluant les marchés monétaires) que dans les FNB », rapporte GPTD.

La répartition d’actifs diverge considérablement entre le Canada et les États-Unis. Au Canada, les fonds équilibrés occupent une importante part des actifs, logeant du côté des FCP avec une forte proportion de 45 %. Aux États-Unis, les actions dominent totalement les FNB avec une part de 81 %, tandis qu’ils accaparent une portion de 54 % des FCP. Par ailleurs, toujours aux États-Unis, les titres obligataires sont plus populaires du côté des FCP, occupant une part de 40 % des actifs, alors que la proportion du côté des FNB est de seulement 17 %.

Des FCP « déséquilibrés »

Tandis que les titres à revenu fixe suscitaient des entrées d’argent tant dans les FNB que dans les FCP, ces derniers laissaient filer l’argent autant du côté des fonds d’action que des fonds équilibrés. Car les fonds équilibrés sont le point faible le plus notable des FCP. Alors qu’ils dominent dans l’univers des FCP, ils ont souffert le plus de sorties de fonds cette année, calcule GPTD, mais sans fournir de chiffres précis.

En contrepartie, les FNB en font leurs choux gras : « Malgré un relativement faible actif sous gestion, fait ressortir GPTD, les FNB équilibrés croissent très rapidement grâce à leur offre de guichet unique aux investisseurs individuels. » Selon une étude de Morningstar que cite GPTD, l’exode hors des FCP équilibrés est motivé par une quête de frais de gestion plus abordables. « En moyenne, les investisseurs payent 1,31 % et 0,58 % pour les FCP et FNB équilibrés respectivement. » GPTD prévoit que la tendance qui voit les FNB gagner en actifs d’actions et équilibrés va se poursuivre en 2024.

Contamination par les FCP

Un développement que traite marginalement l’étude de GPTD est celui où la gestion active — caractéristique essentielle des FCP — gagne du terrain dans l’univers des FNB. Par exemple, Morningstar constate que les FCP qui ont vu les plus fortes entrées d’argent étaient à gestion active. « Plus de FNB actifs sont requis pour gagner les investisseurs qui investissent présentement dans les FCP actifs », commente GPTD.

Car la gestion active fait des avancées importantes chez les FNB. Plusieurs grands manufacturiers de FNB ont étendu leur offre de FNB actifs, observe GPTD. Ainsi, BlackRock affirme que les FNB actifs ont représenté 76 % de tous les lancements de nouveaux FNB aux États-Unis en 2023, et 43 % au plan mondial. La grande société américaine prévoit que les actifs sous gestion active dans les FNB atteindront 4 billions de dollars en 2030, ce qui représenterait une hausse de 400 % sur six ans.

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Revenu fixe : (Ré) établir le cadre d’évaluation de la performance https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/laurent-boukobza/revenu-fixe-re-etablir-le-cadre-devaluation-de-la-performance/ Wed, 12 Jun 2024 09:10:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101312 ZONE EXPERTS – Les titres à revenu fixe aident à la gestion comportementale des clients.

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Habituellement, la portion du revenu fixe d’un portefeuille est vue comme sa portion « sécuritaire ». En effet, les titres à revenu fixe, comme les obligations, offrent un rendement espéré généralement plus modéré que la portion croissance d’un portefeuille, mais également un « risque » plus faible avec des rendements davantage prévisibles.

Cependant, la valeur des obligations peut fluctuer pour refléter les conditions prévalentes du marché. C’est le cas par exemple si de nouvelles obligations sont émises à des conditions plus attrayantes (comme un taux d’intérêt plus élevé). Alors, les obligations en circulation vont voir leur prix diminuer de manière à ce que leur rendement à échéance se réajuste pour être aligné sur celui des nouvelles obligations émises.

Inversement, lorsque les banques centrales baissent leurs taux directeurs (ou lorsque le marché l’anticipe), les obligations en circulation deviennent plus attrayantes, car elles offrent un rendement supérieur. Leur valeur marchande s’apprécie alors et le rendement à échéance diminue.

Un autre facteur pouvant influer sur la valeur d’obligations est lorsque la cote de crédit d’un emprunteur est modifiée. S’il est perçu comme plus risqué alors ce dernier devra offrir un taux d’intérêt supérieur sur son emprunt pour être financé, et inversement. À noter que la compensation pour le risque est elle-même influencée par de nombreux facteurs, tels que les conditions économiques générales, l’industrie dans laquelle cette entreprise œuvre, le taux sans risque, le risque spécifique (idiosyncrasique), etc.

Lire : Le rôle des FNB de titre à revenu fixe

Advenant que l’emprunteur ne fasse pas défaut sur son obligation, l’investisseur (le prêteur) récupèrera son argent à l’échéance. Son capital est préservé. Les rendements sur les obligations sont donc normalement assez prévisibles et stables pourvu que l’obligation soit conservée jusqu’à l’échéance.

Le graphique ci-dessous illustre les rendements de l’indice obligataire canadien ayant une duration de 1 à 3 ans en comparaison de leur rendement à échéance. Les rendements futurs sont très proches du rendement à l’échéance. En d’autres termes, les rendements des portefeuilles de titres à revenu fixe à échéance sont prévisibles.

Pour consulter le graphique en grand format, cliquez ici.

Dans le cadre d’un portefeuille visant un rendement cible sur un horizon de temps, avoir de la visibilité sur les rendements attendus d’une portion du portefeuille est particulièrement utile et permet alors d’adapter l’allocation d’actifs en fonction du comportement du portefeuille vis-à-vis de sa cible. Cette visibilité augmente au fur et à mesure que l’investisseur se rapproche de son horizon de placement et/ou devient plus conservateur.

Composer avec les biais comportementaux

La préservation du capital et l’effet de diversification des titres à revenu fixe par rapport au marché des actions peuvent également contribuer à l’atteinte des objectifs à long terme des clients.

En effet, ils leur permettent d’éviter les biais comportementaux qui jouent en leur défaveur. Parmi ces biais, on compte la surévaluation de la tolérance au risque, et la panique… Autrement dit, les investisseurs ont tendance à prendre davantage de risque qu’ils ne devraient, guidés par l’appât du gain et réagissent de façon émotionnelle lorsque ce risque se matérialise.

En ayant un portefeuille à la fois composé de titres à revenu fixe et d’actions, un client verra son rendement moins fluctuer, ce qui améliore ses chances d’éviter des erreurs coûteuses, comme de cristalliser une perte ou acheter alors que le marché atteint un sommet.

Un conseiller qui conçoit un portefeuille équilibré et le réajuste vers ses pondérations cibles d’actions et de titres à revenu fixe de manière régulière a de bonnes chances non seulement d’améliorer le rendement d’un portefeuille, mais aussi d’atténuer l’effet des corrections du marché des actions. Cette « protection » contre les corrections des marchés des actions permet d’avoir un portefeuille dont la volatilité ne va pas déclencher de réactions émotionnelles.

Évidemment, le conseiller a un rôle à jouer envers ses clients afin de leur expliquer que l’important est de rester investi peu importe les conditions du marché. Il faut aussi garder en tête que les corrections de marché sont normales et considérer l’horizon de placement du client.

Là encore, il est important de rappeler qu’un portefeuille devrait être établi en fonction des objectifs à long terme, de la tolérance au risque et l’horizon de placement et non guidé par une recherche de rendement maximal à tout prix et sans considération pour la tolérance au risque.

À la lumière du rôle et du comportement de la portion obligataire, l’évaluation de la performance de cette partie du portefeuille devrait alors rester compatible avec ses caractéristiques. Voir l’encadré plus bas.

Comment la gestion active du revenu fixe apporte-t-elle de la valeur ?

Lors de la construction de portefeuilles, un budget de risque est établi conformément à la tolérance au risque de l’investisseur dans différents scénarios hypothétiques. Le portefeuille qui en résulte vise à maximiser les rendements attendus dans les limites du budget de risque – sous contrainte de risque.

Une stratégie de gestion active de titres à revenu fixe peut consister à essayer de surperformer son indice de référence en adoptant une approche qui ne maximise pas l’encaissement des hausses, mais qui minimise plutôt l’encaissement des baisses (par rapport à l’indice). Par exemple, lorsque des hausses de taux sont anticipées, une stratégie consistant à réduire la duration du portefeuille par rapport à l’indice, en réduisant l’exposition aux titres les plus sensibles, permettrait de s’attendre à un impact moindre sur le portefeuille. Pour ce faire, l’équipe de gestion de portefeuille pourrait réduire l’exposition gouvernementale et/ou raccourcir l’échéance moyenne des titres en portefeuille.

Dans un environnement stable, une surpondération à des titres à revenu fixe corporatif de qualité d’investissement peut améliorer le rendement du portefeuille sans trop en augmenter le risque.

En se concentrant sur la gestion du risque, la préservation du capital et la protection contre les baisses, tout en saisissant le bêta de l’indice à la hausse, une stratégie de gestion active telle que décrite plus haut, si elle réussit, finira par surperformer son indice de référence avec un encaissement des baisses plus faible, soit de meilleurs rendements avec moins de risque, et un comportement prévisible.

Une partie de ce budget de risque peut alors être réallouée à la portion croissance du portefeuille. Le profil de risque rendement espéré du portefeuille s’en retrouve amélioré avec un rendement attendu supérieur pour un risque similaire.

Les placements à revenu fixe ne jouent donc pas un rôle unique dans les portefeuilles, ils permettent d’en réduire le risque, réduire la dispersion des rendements espérés, et améliorer le profil de risque rendement.

Par ailleurs, les rendements à échéance actuels des titres à revenu fixe couplés aux perspectives d’assouplissement des politiques monétaires présentent une opportunité de revisiter les portefeuilles et l’allocation d’actifs (et la sous-pondération chronique dans le revenu fixe dans les dernières années) pour atteindre les rendements cibles du portefeuille.

De la pertinence des titres à revenu fixeUn titre à revenu fixe est une dette émise par un gouvernement ou une entreprise dont les principales caractéristiques sont :

L’échéance (la date à partie de laquelle le capital emprunté sera remboursé) ;
Le taux d’intérêt (à quel taux le capital emprunté est rémunéré au prêteur) et la périodicité des paiements, appelés « coupon » ;
La cote de crédit de l’émetteur, qui est la « solidité » de ce dernier et donne une indication sur le risque associé à prêter de l’argent à cet emprunteur. Elle informe sur le risque de défaut de paiement de l’émetteur, soit de ne pas recevoir les intérêts ou le remboursement du son capital, sa capacité à rembourser.

Dans la construction d’un portefeuille, les titres à revenu fixe sont inclus pour trois principales raisons :

  • Diversification par rapport au marché des actions ;
  • Préservation du capital ;
  • Génération de revenu.

* Laurent Boukobza est vice-Président, FNB, chez Placements Mackenzie

Clause de non-responsabilité: Les placements dans les fonds communs peuvent donner lieu à des commissions de vente et de suivi, ainsi qu’à des frais de gestion et autres. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs ne sont pas des placements garantis, leur valeur varie fréquemment et leur rendement antérieur peut ne pas se reproduire. Le contenu de ce commentaire (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou titres, ou les références à des produits ou titres) ne doit pas être pris ni être interprété comme un conseil en matière de placement ni comme une offre de vendre ou une sollicitation d’offre d’achat, ou une promotion, recommandation ou commandite de toute entité ou de tout titre cité. Bien que nous nous efforcions d’assurer son exactitude et son intégralité, nous ne sommes aucunement responsables de son utilisation.

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Bridgehouse introduit le Fonds mondial d’obligations vertes Nuveen au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bridgehouse-introduit-le-fonds-mondial-dobligations-vertes-nuveen-au-canada/ Wed, 20 Sep 2023 11:33:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96198 PRODUITS – Il concentre ses investissements dans les projets liés à l'énergie renouvelable, aux changements climatiques et aux ressources naturelles.

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Gestionnaires d’actifs Bridgehouse lance le Fonds mondial d’obligations vertes Nuveen, un portefeuille obligataire qui investit principalement dans des obligations vertes certifiées et non certifiées. Le fonds met l’accent sur les initiatives liées à l’énergie renouvelable, aux changements climatiques et aux ressources naturelles.

Cette initiative vient élargir les options d’investissement vert disponibles au Canada.

Basé à New York, Nuveen est un important investisseur dans le domaine des obligations vertes et de l’investissement responsable. La société gère plus de 1 100 milliards de dollars américains d’actifs à l’échelle mondiale. Elle a développé une expertise dans les domaines des titres à revenu fixe, de l’investissement à retombées sociales et des solutions de rechange, possédant des capacités d’investissement dans les classes d’actifs des secteurs public et privé.

« En tant que chef de file de l’investissement responsable depuis plus de 50 ans, Nuveen a démontré son aptitude à faire fructifier les capitaux au profit des investisseurs, mais aussi de notre planète », affirme Carol Lynde, présidente et chef de la direction de Bridgehouse.

Stephen M. Liberatore, gestionnaire de portefeuille et chef ESG chez Nuveen, souligne que les obligations vertes présentent un double avantage. Elles offrent non seulement un rendement financier concurrentiel, mais ont également un impact positif sur l’environnement. « L’investissement responsable devrait être au cœur d’une approche d’élaboration de portefeuille prudente », dit-il.

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Les titres obligataires de qualité feront mieux que les titres à rendement élevé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-titres-obligataires-de-qualite-feront-mieux-que-les-titres-a-rendement-eleve/ Wed, 16 Aug 2023 10:36:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95574 À moins d’un ralentissement économique

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Malgré la hausse accélérée des taux d’intérêt, les entreprises ont bien tenu jusqu’ici. Mais les choses n’en resteront pas là, surtout si l’économie ralentit ou tombe en récession, car les taux élevés créent beaucoup de pression sur les coûts. On s’attend donc à ce que le secteur obligataire des entreprises en souffre. Dans un renversement inattendu, les titres à rendement élevé vont faire nettement moins bien que les titres de qualité.

« Une période prolongée de taux élevés et de faible croissance pèsera sur les fondamentaux du crédit des entreprises, affirme Vishy Tirupattur, directeur mondial, recherche sur les titres à revenu fixe, chez Morgan Stanley. Les emprunteurs de première qualité seront mieux à même de faire face à la situation, tandis que les emprunteurs de moindre qualité verront l’accessibilité à la dette devenir de plus en plus difficile. »

Au moment d’écrire ces lignes, l’analyste de Morgan Stanley anticipait la dernière hausse de taux de la Réserve Fédérale américaine (Fed) en juillet dernier. Et il a eu raison, notant que le geste de la Fed, imité par la Banque du Canada, allait continuer de faire peser sur les entreprises un coût plus lourd de la dette et allait compliquer leur capacité de lever de nouveaux capitaux ou de refinancer leur dette existante.

Mur de financement

L’horizon est assez chargé, relève Vishy Tirupattur. « À l’heure actuelle, écrit-il, les entreprises américaines font face à un ‘mur de financement’, avec 2 600 milliards $US de dettes arrivant à échéance entre 2023 et 2025. » La capacité des entreprises à surmonter ce mur dépendra de la qualité de leur crédit. « En conséquence, poursuit-il, nous nous attendons à une décompression des marchés du crédit aux entreprises, c’est-à-dire que les écarts de taux des emprunteurs de moindre qualité seront plus élevés que ceux des emprunteurs de moins bonne qualité. »

« Il y a un niveau élevé d’inquiétude quant au niveau de défaut potentiel du secteur obligataire à haut rendement », renchérit Lan Anh Tran, directrice, analyste de recherche, chez Morningstar. Avec les taux plus élevés et les conditions de crédit plus serrées, les entreprises ne pourront plus émettre de la dette à des taux plus bas. La qualité de crédit de ces émetteurs est en question. »

Certes, la placidité actuelle des marchés obligataires pourrait laisser croire autrement, reconnaît Lan Anh Tran. Après un sommet de 4,6% en octobre 2022, l’écart de crédit entre le crédit de qualité et le crédit à haut rendement a fléchi à 3,8%. « Les investisseurs ne semblent pas très préoccupés actuellement par une récession et les risques de défaut, » commente-t-elle. Mais avec des taux élevés qui persistent et des perspectives de récession, ou tout au moins de ralentissement, « on va s’inquiéter davantage des firmes à plus haut risque incapables de rembourser leurs dettes. »

On parlait beaucoup récemment d’un atterrissage en douceur, une situation qui aurait contribué à atténuer les craintes de défaut de paiement. Par contre, les déboires actuels de la Chine, où certains observateurs croient déceler les premiers signes d’une déflation à venir, ont contribué à freiner ce qu’un stratège a appelé « le rally de la non-récession ».

Au quatrième trimestre de 2022, les dépenses d’intérêt pour l’entreprise médiane augmentaient déjà plus vite que son BAIIA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement). Depuis, elles n’ont fait que s’accélérer, note Vishy Tirupattur. À la fin de 2023, en supposant des bénéfices léthargiques, le ratio de couverture des prêts va plus probablement passer sous la moyenne historique, tombant à 4,5 comparé au sommet de 5,5 à la fin de 2021. Or, si les bénéfices déclinent, « ce ratio pourrait chuter près de creux ‘récessionistes’ et hausser sensiblement le nombre d’entreprises avec des ratios en détresse », prévoit l’analyste.

Le coup d’œil est complètement différent du côté des sociétés bénéficiant d’une note de première qualité.  Certes, elles aussi verront leur ratio de couverture chuter sous leur niveau très robuste actuel, mais elles devraient relever le défi en s’occupant de bien calibrer leur bilan, juge Vishy Tirutattur.

Renversement des rendements

Le résultat final est inattendu. Pour le crédit de première qualité, Morgan Stanley prévoit pour la période à venir des rendements totaux de 7% à 8%, alors qu’ils seront de 4% à 5% du côté des obligations à haut rendement.

Lan Anh Tran ne se prononce pas de façon aussi précise sur les rendements des deux catégories de titres, mais « je suis d’accord avec la lecture générale » de Morgan Stanley, dit-elle. Elle recommande donc aux investisseurs de se déplacer du côté des titres de première qualité.

Elle reconnaît que certains titres à haut rendement pourraient très bien tirer leur épingle du jeu; elle ne veut donc pas faire une croix sur l’ensemble du secteur. Par contre, elle soumet le conseil suivant : « L’investisseur qui veut investir en haut rendement devrait recourir à un gestionnaire actif qui pourra faire un meilleur travail de sélection de titre. Je crois qu’une approche active et sélective peut donner lieu à de meilleurs résultats à ce moment-ci comparé à une approche passive qui mise sur un indice de marché global. »

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Financière Canoe diversifie sa gamme de fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/financiere-canoe-diversifie-sa-gamme-de-fonds/ Wed, 09 Aug 2023 11:55:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95430 PRODUITS – Avec le lancement de trois fonds de titres à revenu fixe et d'actions internationales.

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La société de gestion de placements Financière Canoe annonce aujourd’hui l’expansion de sa gamme de fonds. Celle-ci inclut désormais des fonds de titres à revenu fixe et des actions internationales, avec le lancement du Fonds d’obligations sans contrainte Canoe, de la Catégorie portefeuille d’obligations sans contrainte Canoe, et de la Catégorie portefeuille d’actions internationales Canoe.

Le Fonds d’obligations sans contrainte Canoe et la Catégorie portefeuille d’obligations sans contrainte Canoe ont pour but d’offrir une flexibilité accrue pour naviguer parmi les secteurs de titres à revenu fixe, tout en optimisant les rendements, quel que soit le contexte de marché.

C’est la société de gestion Reams Asset Management qui agira comme sous-gestionnaire de ces deux fonds. La firme américaine, qui gère un actif de 23,8 milliards de dollars américains, privilégie une approche de placement différenciée axée sur les rendements corrigés du risque et la construction de portefeuilles neutres à l’indice de référence.

Par ailleurs, la Catégorie portefeuille d’actions internationales Canoe vise à offrir une diversification accrue aux investisseurs. Financière Canoe a choisi comme sous-gestionnaire la société Gestion d’actifs PineStone dont la stratégie d’investissement consiste à privilégier les sociétés internationales de grande qualité susceptibles de générer une valeur accrue pour les actionnaires.

« Ces solutions de placement renforcent notre gamme de produits et donnent accès à des catégories d’actifs très prisées », a déclaré Darcy Hulston, président et chef de la direction de la Financière Canoe.

Codes des fonds
Fonds d’obligations sans contrainte Canoe : GOC5063 pour la série F et GOC5061 pour la série A.
Catégorie portefeuille d’obligations sans contrainte Canoe : GOC5163 (série F) et GOC5161 (série A).
Catégorie portefeuille d’actions internationales Canoe : GOC4633 (série F) et GOC4631 (série A).

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Fed : réduction des achats obligataires en vue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/fed-reduction-des-achats-obligataires-en-vue/ Thu, 08 Jul 2021 12:38:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81033 Il en a été question lors de la réunion tenue en juin.

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Les responsables de la Réserve fédérale des États-Unis ont commencé à débattre, lors de leur réunion de juin, du moment où ils commenceraient à réduire les achats mensuels d’obligations de la banque centrale, une mesure utilisée pour contrôler les taux d’intérêt à long terme, et de la manière dont ils s’y prendraient.

Ces discussions ont été révélées dans le procès-verbal de la réunion de la Fed de juin, publié mercredi. Le document signale que la Fed se rapproche d’une décision de réduire ces achats, bien que la plupart des analystes ne s’attendent à une baisse que vers la fin de cette année.

Le procès-verbal reflète une perspective globalement positive sur l’économie parmi les décideurs de la Fed, mais aussi une certaine inquiétude qu’une inflation plus élevée puisse se révéler plus persistante que la banque centrale l’a précédemment prévu.

La Fed achète pour 120 milliards de dollars américains par mois en bons du Trésor et en obligations adossées à des créances hypothécaires, afin de maintenir les taux d’intérêt à long terme bas et encourager davantage d’emprunts et de dépenses. La banque a affirmé qu’elle continuerait à effectuer des achats jusqu’à ce que l’économie fasse « de nouveaux progrès substantiels » vers ses objectifs de plein emploi et que l’inflation soit légèrement supérieure à 2 %.

Mais il existe une nette scission au sein du comité d’élaboration des politiques de la Fed, certains responsables avertissant que les récents rapports économiques fournissent « un signal moins clair sur la dynamique économique sous-jacente ».

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COVID-19 : les fonds obligataires s’en tirent mieux que prévu https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/covid-19-les-fonds-obligataires-se-tirent-mieux-que-prevu/ Thu, 13 Aug 2020 12:06:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68148 Malgré des rachats nets de 14 milliards de dollars en mars dernier.

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Lors de l’irruption de la crise en mars, les écarts de taux sur les obligations de sociétés canadiennes se sont fortement creusés, ce qui a fait chuter la valeur des actifs des fonds obligataires. Environ 4,5 % des titres détenus dans des fonds obligataires ont alors été rachetés par les investisseurs, soit moins de la moitié que ce que qui avait été prévu par une simulation, rappellent des analystes de la Banque du Canada (BoC).

La simulation basée sur le modèle Ceto, fréquemment utilisé pour tester la résistance des fonds communs de placement, prévoyait des pertes sur portefeuille de 3,7 %, ce qui se rapproche beaucoup des 3,4 % de pertes réellement enregistrées. Cependant, dans la simulation, cette baisse de valeur provoquait des rachats de 9,5 % des titres de ces fonds (30,7 milliards de dollars), bien plus que le 4,5 % de rachats (14,4 milliards de dollars) qui a finalement eu lieu en mars.

Les bons outils

Les analystes expliquent cet écart par les mécanismes de soutien à la liquidité et les programmes d’achats actifs de la BoC, qui ont calmé les marchés et restreint les demandes de remboursement des investisseurs. Les données de la banque centrale montrent d’ailleurs que la majorité des remboursements ont été exigés avant la mise en place de ces mécanismes.

Les gestionnaires de fonds auraient…

Lire la suite via Conseiller.ca.

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