fonds spéculatifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 03 Sep 2024 10:52:52 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png fonds spéculatifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Une lourde amende pour ne pas avoir protégé des informations confidentielles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-lourde-amende-pour-ne-pas-avoir-protege-des-informations-confidentielles/ Tue, 03 Sep 2024 10:52:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102562 Les informations ont été utilisées pour conclure des transactions de vente à découvert à l’insu de l’intimé.

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La société Stifel Nicolaus Canada Inc., basée à Toronto, a accepté de payer à l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) une amende de 475 000 $ pour avoir partagé des informations potentiellement confidentielles avec des clients.

« Stifel Nicolaus Canada Inc. a admis qu’elle n’avait pas mis en place un système de supervision des activités de ses employés en ce qui concerne la réception et le confinement d’informations confidentielles », rapporte l’OCRI dans un communiqué.

En 2020, deux directeurs généraux de Stifel Nicolaus Canada ont partagé séparément des informations avec des représentants de clients de fonds spéculatifs. Les informations étaient potentiellement confidentielles et concernaient des propositions de transactions de blocs achetés pour des émetteurs publics.

L’accord de règlement stipule que les clients des fonds spéculatifs ont utilisé les informations pour conclure des transactions de vente à découvert avec d’autres courtiers. Stifel Nicolaus Canada n’était toutefois pas au courant de ces ventes à découvert.

Le premier fonds spéculatif a réalisé un bénéfice potentiel de près de 377 000 $ grâce à deux séries de ventes à découvert, selon l’accord. Le second fonds spéculatif a réalisé un bénéfice potentiel d’environ 97 000 $ grâce à sa vente à découvert.

Stifel Nicolaus Canada n’a pas alerté son service de conformité sur les communications entre les employés de Stifel Nicolaus Canada et les clients de ses fonds spéculatifs, et « en ne le faisant pas, Stifel n’a pas déterminé si des mesures correctives étaient nécessaires », selon l’accord de règlement.

Stifel Nicolaus Canada a été condamnée à une amende de 475 000 $ pour n’avoir pas mis en œuvre un système de surveillance concernant les informations confidentielles, et a accepté de payer 25 000 $ de frais.

L’OCRI a noté que Stifel Nicolaus Canada n’avait pas d’antécédents en matière d’application de la réglementation et qu’elle avait coopéré à l’enquête.

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Solide performance pour les fonds spéculatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/solide-performance-pour-les-fonds-speculatifs/ Fri, 09 Aug 2024 10:28:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102174 ZONE EXPERTS —Faisons le point sur la situation de cette industrie.

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Nous sommes à la moitié de l’année, c’est le moment idéal pour faire le point sur la situation de l’industrie des fonds spéculatifs. Tandis que l’attention des investisseurs se tourne majoritairement vers les marchés privés, les fonds spéculatifs sur les marchés publics se sont concentrés sur ce qu’ils font le mieux : générer de l’alpha.

À la fin du mois de juin, la performance des fonds spéculatifs semble solide. Divers fournisseurs de données rapportent des indices indiquant des gains d’environ 7 % depuis le début de l’année, nets de frais. Sur une base de 12 mois, le rendement se situe maintenant dans le 90e percentile de toutes les périodes de 12 mois remontant à 2014, selon PivotalPath.

La génération d’alpha est très présente, avec un alpha positif de 6,3 % par rapport au S&P 500 au cours des 12 derniers mois. Les stratégies de contrats à terme gérés, de macroéconomie mondiale, d’actions et de crédit se sont particulièrement bien comportées, et plusieurs des fonds multi-gestionnaires très surveillés continuent de se distinguer.

Il n’est donc pas surprenant que l’industrie connaisse des entrées nettes croissantes. Les lancements de nouveaux fonds spéculatifs ont également bondi par rapport aux dernières années, et nous avons observé la création de fonds par de nouvelles entreprises qui ont sécurisé des milliards de dollars de capitaux d’investisseurs.

En effet, PivotalPath a recensé 60 nouveaux fonds en préparation, dirigés par des gestionnaires ayant déjà une experience dans des magasins de +1 milliard de dollars. L’ambition de diriger sa propre entreprise reste vive, malgré la complexité et le coût bien connus de la mise en place d’opérations de niveau institutionnel.

Les commissions des fonds spéculatifs continuent de faire l’objet d’une attention particulière, et un groupe d’investisseurs institutionnels a récemment signé une lettre à l’industrie appelant à une approche cohérente des obstacles de trésorerie aux commissions de performance.

Ce sujet a été discuté lors d’une récente réunion du Conseil mondial des investisseurs de l’AGAI, et divers points de vue ont été exprimés. Il ne fait aucun doute que les investisseurs sont prêts à payer pour une bonne performance axée sur l’alpha, et il semble y avoir un concensus sur la nécessité de personnaliser les taux de rendement minimum pour qu’ils correspondent aux objectifs du gestionnaire et du fonds, afin qu’il n’y ait pas de « taille unique » ; 75 % des taux de trésorerie plutôt que 100 % étant un exemple.

Le consensus de notre conseil des investisseurs est que les gestionnaires qui abordent les négociations sur les commissions avec un esprit ouvert et qui acceptent le besoin de transparence trouveront une oreille réceptive et parviendront à des modèles de commissions qui conviennent aux deux parties. À l’heure actuelle, les commissions de gestion et de performance moyennes de l’industrie s’élèvent respectivement à 1,35 % et 16 %, selon la recherche de l’AGAI.

L’indice de confiance des fonds spéculatifs de l’AGAI — un sondage trimestriel qui reflète le sentiment des gestionnaires à l’égard de leurs perspectives économiques, y compris, mais pas exclusivement, liées à la performance — au cours des 12 prochains mois, soutient ce récit. Les gestionnaires de fonds macroéconomiques multi-stratégies et mondiaux ont une fois de plus été parmi les stratégies les plus haussières, ce qui laisse présager d’autres bonnes nouvelles de la part de ces cohortes.

Les fonds spéculatifs doivent donc continuer à faire partie intégrante des portefeuilles des investisseurs institutionnels. En excluant les « 7 Magnifiques », leur performance dépasse largement celle du reste du S&P 500, avec lequel ils sont souvent comparés dans les médias.

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Un fraudeur de fonds spéculatifs condamné par contumace https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-fraudeur-de-fonds-speculatifs-condamne-par-contumace/ Wed, 17 Jul 2024 10:48:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101814 La CVMO demandera un mandat pour le cofondateur de Yonge Street Capital.

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Un prétendu gestionnaire de fonds spéculatif qui a admis avoir escroqué des investisseurs a été condamné à quatre ans de prison et à rembourser les investisseurs.

En 2020, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a inculpé trois hommes — Nathanael Anthony Aikman de Coquitlam, en Colombie-Britannique, ainsi que Syed Saad Aziz et Jazib Ali Khan de Toronto — dans le cadre d’une fraude présumée impliquant un fonds spéculatif basé à Toronto, Yonge Street Capital (YSC). Le fonds spéculatif a reçu 6,2 millions de dollars (M$) de 71 investisseurs, prétendument pour investir dans des titres et des cryptomonnaies.

Anthony Aikman a plaidé coupable à un chef d’accusation de fraude et à un chef d’accusation de négociation de titres sans enregistrement en novembre 2023.

« Anthony Aikman a admis avoir fabriqué les rendements générés par son activité de négociation. Un pourcentage important de l’argent obtenu par cette fraude a été utilisé par Anthony Aikman à des fins sans rapport avec les activités de YSC, et au détriment des investisseurs », rapporte la CVMO dans un communiqué.

L’organisme de réglementation a indiqué qu’Anthony Aikman a été condamné le 8 juillet à quatre ans de prison et à verser plus de 3,9 M$ en dédommagement par le juge Rondinelli de la Cour de justice de l’Ontario à Toronto. Anthony Aikman a été condamné par contumace, résume la CVMO, car il ne s’est pas présenté à l’audience de détermination de la peine.

« Nous avons l’intention de demander un mandat d’arrêt pancanadien contre lui », souligne JP Vecsi, spécialiste principal des affaires publiques à l’OSC. JP Vecsi s’est refusé à tout commentaire sur les allées et venues présumées d’Anthony Aikman.

Les coaccusés dans cette affaire ont déjà été condamnés pour des charges moins importantes et n’ont pas été reconnus coupables de fraude.

En 2022, Khan a été reconnu coupable de commerce non enregistré et de distribution illégale. Il a été condamné à une peine avec sursis et à deux ans de mise à l’épreuve.

Syed Saad Aziz a plaidé coupable pour un chef d’accusation de commerce sans enregistrement et a été condamné à deux ans de mise à l’épreuve. Il a également accepté de restituer 60 000 $ et une interdiction d’inscription au marché de dix ans dans le cadre d’un règlement conclu en 2021 avec la CVMO.

Selon les informations tirées de ce règlement, Syed Saad Aziz et Jazib Ali Khan ont levé des fonds auprès d’investisseurs — principalement des amis et des membres de leur famille — tandis qu’Anthony Aikman était responsable de la négociation. En 2019, après avoir appris qu’Anthony Aikman avait perdu tout l’argent des investisseurs, Syed Saad Aziz et Jazib Ali Khan ont alerté la police.

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Fonds spéculatifs et actifs liquides non conventionnels au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/fonds-speculatifs-et-actifs-liquides-non-conventionnels-au-canada/ Fri, 05 Jul 2024 11:27:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101688 ZONE EXPERTS – État de la situation et des tendances.

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L’AIMA a récemment organisé des événements présentant les dernières statistiques et tendances en matière de fonds spéculatifs et d’actifs liquides non conventionnels au Canada. Ces événements ont permis de fournir un aperçu complet de l’état actuel de ces classes d’actifs, en mettant en évidence leur croissance, leurs stratégies et leurs performances.

Nous explorons ci-dessous les dernières les conclusions à tirer de ces données, et comparons le marché canadien avec ses homologues mondiaux.

Une force croissante sur le marché mondial  

Le secteur canadien des fonds spéculatifs affiche plus de 77 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion, selon Preqin. Le Canada abrite plus de 246 fonds spéculatifs gérés par 130 gestionnaires différents, selon Fundata. La catégorie la plus importante dans ce secteur est le fonds non conventionnel, principalement de crédit du CIFSC, suivi par les fonds Alternatifs multi-stratégies et les fonds non conventionnels principalement de crédit.

Le Canada accueille un large éventail de stratégies de fonds spéculatifs gérées à l’intérieur de ses frontières, les actions, le crédit et la valeur relative étant les plus répandues. Ces stratégies ont permis au Canada de représenter environ 2,4 % du marché mondial des fonds spéculatifs, ce qui correspond étroitement au poids du pays dans l’indice MSCI World (3,06 %).

Les gestionnaires émergents, définis comme ceux dont l’actif sous gestion est inférieur à 1 G$ américains, représentent 39,1 % du marché canadien des fonds spéculatifs. En revanche, 8,9 % des gestionnaires gèrent des fonds supérieurs à 1 G$.

Depuis 2015, toutes les stratégies de fonds spéculatifs déclarées à Preqin ont dégagé des rendements positifs. Cela démontre leur capacité à remplir leurs différents mandats, tout en offrant des rendements ajustés au risque avec une volatilité plus faible et une protection contre les baisses. Au troisième trimestre 2023, notamment, les fonds spéculatifs canadiens ont atténué le risque de baisse en ne capturant que 12 % de la baisse du marché tout en sécurisant 36 % de la hausse sur une période de 12 mois.

Les mesures de performance à long terme favorisent également les fonds spéculatifs canadiens. Les ratios de Sharpe sur 3 et 5 ans de ces fonds dépassent légèrement l’indice S&P 500 PR. Les indices de fonds spéculatifs canadiens de la Banque Scotia, qu’ils soient pondérés en fonction de l’actif ou à pondération égale, ont toujours offert des rendements positifs et souvent plus stables depuis 2004.

Les fonds spéculatifs canadiens ont offert une diversification, une protection contre les baisses et une corrélation plus faible, l’indice pondéré des actifs des fonds spéculatifs canadiens de la Banque Scotia affichant moins des deux tiers de la volatilité de l’indice composé S&P/TSX et une corrélation de seulement 0,29 avec l’indice S&P 500.

Cinq ans d’actifs liquides non conventionnels au Canada

Alors que les fonds non conventionnels liquides franchissent le cap des cinq ans d’existence au Canada, leur croissance s’inscrit dans une tendance plus large à la vente au détail d’investissements non conventionnels, les sociétés traditionnellement axées sur les institutions consacrant leur temps, leur attention et leurs forces de marketing à la vente au détail.

Tout d’abord, la taille du marché : le Canada peut s’enorgueillir de posséder plus de 26 G$ canadiens d’actifs liquides non conventionnels, répartis entre 129 fonds communs de placement non conventionnels et 122 fonds négociés en Bourse (FNB) non conventionnels provenant de plus de 40 émetteurs. Ce chiffre est à comparer aux 86 G$ d’actifs sous gestion des fonds spéculatifs (en hausse de près de 9 % par rapport à l’année précédente), répartis entre 246 fonds spéculatifs, selon les statistiques de Preqin et Fundata. Avec 670 G$ d’actifs sous gestion dans les OPCVM non conventionnels en Europe (en hausse de 42 % par rapport à l’année précédente) et plus de 376 G$ d’actifs sous gestion dans les fonds américains de l’Alternative 40 Act (en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente), la croissance des fonds non conventionnels liquides au Canada ne fait que commencer.

Nous n’avons pas encore vu les fonds équilibrés atteindre l’allocation de 10 % autorisée par le Règlement 81-102, ce qui stimulerait encore la croissance des actifs liquides non conventionnels.

Les stratégies axées sur les actions et les stratégies multiples ont continué à dominer en tant que catégories plus larges pour les lancements, à l’exception d’un grand nombre de fonds dans la catégorie des fonds non conventionnels principalement de crédit et non homogènes.

Les données de performance de l’indice des fonds communs de placement non conventionnels de la Banque Scotia indiquent des rendements positifs pour les fonds non conventionnels liquides, avec un ratio de Sharpe de 0,46 et une corrélation de 0,85 en mars 2024. Au sein des catégories CIFSC, les stratégies non conventionnelles axées sur les actions, le crédit et la neutralité par rapport au marché ont toutes affiché des performances positives au cours des dernières périodes.

Les mesures de risque/rendement sur trois ans montrent une dispersion importante entre les gestionnaires, en particulier dans la catégorie des stratégies alternatives axées sur les actions. Cette variation souligne l’importance d’un contrôle préalable approfondi lors de la sélection des fonds en fonction des objectifs spécifiques du portefeuille.

De plus, les fonds non conventionnels liquides au Canada continuent d’offrir des structures de frais compétitives. Actuellement, les actifs liquides non conventionnels canadiens ont des frais de gestion moyens de 1,18 % et des frais de performance moyens de 16,7 %, ce qui est légèrement inférieur non seulement à leurs homologues canadiens de fonds spéculatifs, mais aussi aux OPCVM non conventionnels, qui ont des frais moyens de 1,39 % et des frais de performance de 6,37 %, et aux fonds non conventionnels de la Loi 40, dont les frais de gestion moyens sont de 1,62 %, un peu plus élevés pour tenir compte du fait que les frais de performance ne sont généralement pas facturés dans ce régime. 38 % des fonds non conventionnels liquides canadiens ont des commissions de performance, 53% d’entre eux incluant un taux de rendement minimal.

Cadre réglementaire et perspectives d’avenir

L’évolution du marché des produits non conventionnels liquides s’accompagne d’une évolution du cadre réglementaire. Les récentes mises à jour des réglementations des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) au-delà du Règlement 81-102 ont été mises en œuvre pour faciliter la croissance et réduire les charges réglementaires. L’AIMA continue de plaider en faveur de nouvelles codifications réglementaires afin de rationaliser les processus, de réduire les coûts d’exploitation et de soutenir les acteurs du secteur.

Dans l’ensemble, les marchés canadiens des fonds spéculatifs et des actifs non conventionnels liquides présentent divers avantages pour les investisseurs, car ils offrent une gamme de stratégies et de rendements ajustés au risque pour des portefeuilles équilibrés. Grâce à un soutien réglementaire continu et à l’intérêt croissant des investisseurs individuels, ces catégories d’actifs sont appelées à connaître une croissance importante à l’avenir.

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La Cour annule la règle de la SEC sur les fonds privés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cour-annule-la-regle-de-la-sec-sur-les-fonds-prives/ Mon, 17 Jun 2024 11:45:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101388 PLANÈTE FINANCE - Le régulateur a outrepassé son autorité avec sa proposition de réglementation.

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Un tribunal a annulé les nouvelles règles proposées par la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, qui visaient à renforcer la surveillance des fonds spéculatifs et autres fonds privés.

La cour d’appel du cinquième district a annulé la proposition de règlement de la SEC, qui avait été adoptée en août dernier dans une décision prise à trois voix contre deux.

Cette règle visait à renforcer la réglementation des conseillers en fonds privés et à se prémunir contre la fraude ou la manipulation par ces sociétés, apparemment pour protéger les petits investisseurs qui sont exposés aux conseillers en fonds privés par l’intermédiaire de leurs fonds de pension et d’autres véhicules susceptibles d’investir dans des fonds spéculatifs et d’autres fonds privés.

« Selon la Commission, la nécessité d’une surveillance découle des risques et des préjudices liés à la protection des investisseurs, tels que le manque de transparence, les conflits d’intérêts et l’absence de mécanismes de gouvernance », rapporte la Cour dans sa décision.

Toutefois, la règle a été contestée par un ensemble de groupes commerciaux, dont l’Alternative Investment Management Association (AIMA), la Managed Funds Association et la National Venture Capital Association, qui ont fait valoir que la SEC avait outrepassé son autorité en cherchant à renforcer considérablement la surveillance des fonds privés.

La Commission a fait valoir que la Loi Dodd-Frank, élaborée en réponse à la crise financière mondiale, étendait son pouvoir de réglementation aux conseillers et aux investisseurs de fonds privés.

La Cour n’a pas été de cet avis, estimant que le législateur américain avait spécifiquement exempté les fonds privés du type de contrôle normatif jugé nécessaire sur les marchés publics, et que la Loi Dodd-Frank n’avait pas effacé cette distinction.

« De par la volonté du Congrès, les fonds privés sont exemptés de la réglementation fédérale relative à leur “structure de gouvernance” interne », a tranché la Cour. Elle a ajouté que, contrairement aux fonds axés sur la vente au détail, les fonds privés sont libres de négocier leurs frais, leurs conditions de rachat et leurs rapports financiers.

« La Loi Dodd-Frank n’a fait que réglementer la relation entre les conseillers et les fonds privés qu’ils conseillent », affirme la Cour en concluant que la SEC avait outrepassé son autorité.

La Cour a également rejeté l’argument de la SEC selon lequel son autorité en matière de réglementation contre la fraude lui donnait la possibilité de créer la nouvelle règle, en affirmant que la SEC confondait « manque de divulgation » et « fraude ».

La Cour a annulé la règle dans son intégralité.

« Nous sommes très satisfaits de la décision du tribunal, qui épargnera au secteur des fonds privés et aux investisseurs de nombreux coûts et perturbations inutiles, suite à l’action illégale de la SEC », a déclaré Jack Inglis, PDG de l’AIMA.

Il a ajouté que cette décision « récompense [leur] décision d’intenter une action en justice, qui a été prise pour protéger les intérêts de nos membres contre les excès de la réglementation et l’élaboration inappropriée de règles par la SEC des États-Unis, qui auraient eu des répercussions graves et négatives sur un large éventail d’acteurs du marché ».

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Perspectives sur les fonds spéculatifs et le crédit privé https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/perspectives-sur-les-fonds-speculatifs-et-le-credit-prive/ Fri, 05 Apr 2024 10:12:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99456 ZONE EXPERTS – Point de vue du Conseil mondial des investisseurs (GIB) d'AIMA.

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Le Conseil mondial des investisseurs d’AIMA a récemment discuté des tendances et des préférences en matière de fonds spéculatifs et de crédit privé. Ce conseil est composé de près de 20 investisseurs institutionnels du monde entier. Voici leur point de vue :

Perspectives sur les fonds spéculatifs

Les fonds spéculatifs continuent de jouer un rôle clé dans l’allocation d’actifs, tant pour diversifier les portefeuilles que pour les remplacer. Ils le font tout en réduisant la volatilité des portefeuilles et en générant des rendements corrigés du risque.

La mesure de la performance est au cœur des préoccupations des investisseurs institutionnels, qui sont nombreux à réévaluer les indices de référence et à considérer les liquidités et les marges comme une nouvelle variable d’ajustement. Il est important que les données et la composition des indices de fonds spéculatifs reflètent le secteur et soient cohérentes avec les allocations des fonds.

Avec la popularité des mandats multigestionnaires et multistratégies, ainsi que l’augmentation du nombre de gestionnaires utilisant le modèle de dépenses indirectes, des négociations réfléchies sur les frais afin d’aligner les intérêts des commanditaires et des commandités continuent d’être au centre de l’attention.

Les attentes des commanditaires en matière de performance des gestionnaires sont élevées, car les arguments en faveur de la capture d’opportunités d’alpha par les fonds spéculatifs devraient être solides dans le contexte actuel de rendements plus élevés, de volatilité macroéconomique accrue et de dispersion plus importante.

Les implications fiscales, les négociations sur le taux de rendement minimal, la surveillance continue des risques et les contraintes de capacité des gestionnaires sont des considérations constantes pour les partenaires limités lorsqu’ils envisagent les allocations, en particulier pour les investisseurs disposant d’équipes plus réduites.

Au-delà des rendements, de la gestion des risques et de la diversification, les fonds spéculatifs peuvent apporter une valeur ajoutée substantielle en tant que partenaires stratégiques, en représentant une bonne source de données, de connaissances et d’expertise. Il est important de quantifier ce service au-delà des rendements pour que les gestionnaires et les investisseurs puissent le justifier.

En prévision d’un éventuel cycle de difficultés, les investisseurs explorent les options d’exposition par le biais d’allocations alternatives publiques et privées.

Perspectives sur le crédit privé : 

Sentiment du marché : l’intérêt pour le crédit privé reste fort, de nombreux investisseurs maintenant ou augmentant leur allocation à la classe d’actifs. D’un point de vue tactique, les arguments restent solides en raison du retrait des banques, des craintes persistantes des banques régionales et de la capacité des gestionnaires à négocier des clauses plus strictes.

Stratégies intéressantes : si les prêts garantis de premier rang et les prêts directs restent des stratégies populaires, l’intérêt pour les prêts NAV, les ABS, les infrastructures, le financement de la transition vers l’énergie verte et d’autres stratégies de niche s’accroît.

Liquidité et blocages : bien que les délais d’engagement se soient allongés de plusieurs années, les investisseurs ont généralement peu d’inquiétudes quant à la liquidité et sont à l’aise avec les délais d’immobilisation plus longs.

Rendements et effet de levier : jusqu’à présent, les gestionnaires ont été en mesure de générer des rendements satisfaisants avec peu ou pas d’effet de levier, et l’on s’attend à un rendement de 8 à 12 % avec un recours minimal à l’effet de levier. L’utilisation du taux de rendement interne est encore très répandue dans le secteur.

Préoccupations potentielles : le resserrement des écarts, la concurrence pour les transactions et le déploiement des capitaux, sont tous surveillés de près, car les investisseurs voient beaucoup de refinancement – « étendre et prétendre » – pour éviter de forcer les faillites ou les restructurations, bien que les gestionnaires soient encouragés à protéger les actifs en cas de besoin.

Conseils aux gestionnaires : la transparence au niveau des gestionnaires et des prêts, un contrôle continu rigoureux, des capacités de restructuration internes éprouvées (en particulier avec une expérience de 2008 ou similaire), une évaluation par un tiers indépendant, des considérations de durabilité, des tests de résistance et des plans d’urgence pour un cycle de défaillance potentiel sont primordiaux.

Par Claire Van Wyk-Allan, directrice pour le Canada à l’AIMA

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Se mettre en position de tête https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/se-mettre-en-position-de-tete/ Fri, 08 Mar 2024 11:48:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99462 ZONE EXPERTS - Comment les fonds spéculatifs tirent parti de l'IA générative pour prendre de l'avance.

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La simple évocation de l’intelligence artificielle (IA) suscite autant d’enthousiasme que d’inquiétude. À quoi ressemblera l’avenir dans un monde fondé sur l’IA ? Comment votre journée de travail changera-t-elle lorsqu’un assistant personnel d’IA viendra compléter chacune de vos tâches, prédisant vos besoins et rationalisant vos opérations d’une manière que les moteurs de recherche et les logiciels actuels sont loin de pouvoir concurrencer ? Aurez-vous encore un emploi? Telles sont quelques-unes des grandes questions qui se posent aujourd’hui, à l’aube de la prochaine grande révolution technologique.

L’IA, dans son sens le plus large, n’est pas nouvelle. Le sous-ensemble de l’IA le plus utilisé aujourd’hui est l’apprentissage automatique. Il est utilisé dans la finance, la science et d’autres domaines en appliquant des algorithmes complexes à de grands ensembles de données. Depuis novembre 2022, avec le lancement du ChatGPT d’OpenAI, l’imagination du public a été captée par une autre ramification de l’IA : l’IA générative (Gen).

Les outils d’IA générative, également connus sous le nom de grands modèles de langage, exploitent de vastes ensembles de données pour produire un contenu sophistiqué, notamment du texte, du code, des images et d’autres médias. Cependant, pour chaque converti à l’IA, un sceptique peut mettre en avant les lacunes des capacités de la technologie et de ses applications pratiques dans un cadre professionnel.

Le rapport Getting in pole position: How hedge funds are leveraging Gen AI to get ahead donne un aperçu de l’attitude des gestionnaires de fonds spéculatifs à l’égard de l’IA : comment ils utilisent ces nouveaux outils, où ils prévoient des opportunités futures et quels sont les obstacles qui les empêchent de l’adopter plus largement. Outre l’enquête menée auprès des membres d’AIMA, nous nous sommes entretenus avec des pionniers du secteur et d’autres parties prenantes afin de comprendre comment ils tirent parti de la technologie dont on parle le plus en ce moment. Toutes les personnes interrogées s’accordent à dire que l’intégration réussie de l’IA dans les opérations commerciales nécessite d’investir autant dans la technologie que dans le personnel, un thème que nous explorons dans ce rapport.

Un commentateur a décrit comment, à l’instar d’une équipe de course automobile gagnante, la stratégie optimale pour réussir consiste à associer le meilleur moteur au meilleur pilote. L’étude de marché et les entretiens qualitatifs ont révélé l’ambition de certains – principalement des gestionnaires de fonds spéculatifs de grande taille – de créer précisément un tel partenariat afin de s’assurer une position de tête dans l’adoption de l’IA. Les gestionnaires d’actifs qui disposent des ressources nécessaires investissent massivement dans la création de produits uniques et dans l’apport d’expertise afin de tirer pleinement parti de cette nouvelle boîte à outils en pleine expansion.

Le revers de la médaille de cette dynamique de marché est la perspective d’un avenir de nantis et de démunis entre ceux qui bénéficient des outils de l’IA et ceux qui sont coincés dans la voie des stands, s’appuyant sur des technologies héritées de moins en moins performantes.

Cette phase d’exploration de l’IA générative peut donner un avantage initial aux grands gestionnaires de fonds spéculatifs qui ont un meilleur accès aux ressources pour la recherche et le développement. Néanmoins, les gestionnaires de fonds spéculatifs plus modestes peuvent suivre la voie qu’ils ont toujours suivie en faisant preuve d’agilité et d’innovation dans leur approche des nouvelles technologies. L’ouverture aux nouvelles opportunités et la volonté de tirer parti de la loi de Moore impliquent que, lorsque les fissures d’un nouveau fossé technologique apparaissent, il appartient aux entreprises de choisir le côté du fossé où elles se situent.

Voici quelques éléments spécifiques :

Taux d’adoption élevé : 86 % des gestionnaires de fonds spéculatifs interrogés autorisent leur personnel à utiliser une forme ou une autre d’outils d’IA générative pour les aider dans leur travail.

Polyvalence : les gestionnaires de fonds spéculatifs utilisent les outils d’intelligence artificielle pour améliorer leur matériel de marketing, soutenir leurs efforts de codage et effectuer des recherches générales.

Outils d’IA générative préférés : ChatGPT est le premier choix des gestionnaires de fonds spéculatifs pour les applications d’IA générative, suivi de Bing et de Bard.

Perturbations prévues dans l’industrie : la recherche, l’informatique, le juridique et la conformité, ainsi que les relations avec les investisseurs sont les fonctions des fonds spéculatifs les plus susceptibles d’être perturbées de manière significative par l’IA, selon les prévisions des répondants à l’enquête.

Potentiel de gestion de portefeuille : bien que l’utilisation des outils de l’IA générative dans la gestion de portefeuille soit actuellement limitée, 20 % des gestionnaires de fonds spéculatifs les plus importants prévoient une perturbation substantielle dans ce domaine d’ici deux ans.

Défis à l’adoption : les principaux défis liés à l’intégration de l’IA générative sont les préoccupations en matière de sécurité et de confidentialité des données, les réponses incohérentes et la nécessité d’une formation complète du personnel.

Formation spécialisée : seulement 10 % des personnes interrogées ont reçu une formation à l’IA, mais près de la moitié des gestionnaires de fonds spéculatifs de grande taille (ceux qui gèrent plus d’un milliard de dollars) et 26 % des gestionnaires de fonds spéculatifs de plus petite taille prévoient de proposer une formation au cours des six prochains mois. Près de la moitié (47 %) de tous les répondants envisageant une formation à l’IA générative explorent des services tiers, ce qui représente des opportunités pour les prestataires de formation.

Tendances en matière de recrutement : environ un tiers des répondants ont déclaré qu’il serait important qu’une partie ou la totalité de leurs futurs employés aient de l’expérience dans l’utilisation d’outils d’IA générative. Parmi eux, 10 % déclarent qu’elle sera importante pour les recrutements au niveau des services de première ligne et, ce qui est quelque peu surprenant, 7 % déclarent qu’elle sera importante pour les postes dans les services de suivi de marché et d’arrière-guichet.

Par Claire Van Wyk-Allan, directrice pour le Canada à l’AIMA

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Comprendre l’effet de levier et les raisons de son utilisation https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/comprendre-leffet-de-levier-et-les-raisons-de-son-utilisation/ Fri, 30 Jun 2023 09:58:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94742 ZONE EXPERTS - Un incontournable pour les investisseurs en fonds spéculatifs.

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L’effet de levier a été mis en lumière dans le document de recherche Made to Measure de l’AIMA et de la CAIA afin d’aider les investisseurs à comprendre l’utilisation de l’effet de levier dans les fonds de placement non traditionnels. Comme l’indique le titre de ce document, les gestionnaires de fonds de placement non traditionnels s’efforcent de personnaliser les profils de risque et de rendement pour leurs investisseurs et, comme un tailleur utilise une paire de ciseaux, l’effet de levier est l’un des outils utilisés par les gestionnaires de fonds.

Pour les investisseurs, la compréhension de l’effet de levier et des raisons pour lesquelles il est utilisé est devenue un élément essentiel de la sélection des gestionnaires et de la vérification préalable. Nous sommes conscients que certains investisseurs peuvent être réticents à l’idée d’allouer des fonds à des gestionnaires qui utilisent l’effet de levier. Mais ces craintes peuvent parfois être mal fondées.

L’effet de levier et le risque ne sont pas les deux faces d’une même médaille. Augmenter le ratio d’endettement d’un fonds peut accroître le risque pris. Mais dans certaines circonstances − et aussi contre-intuitif que cela puisse paraître − cette opération réduit le niveau de risque. Comme le montrent les données présentées dans l’étude citée plus haut, les pertes des investisseurs n’augmentent pas nécessairement lorsque les ratios d’endettement des fonds augmentent. Il en va de même pour la performance : les rendements ne s’améliorent pas nécessairement en raison de l’augmentation de l’effet de levier.

Contrairement à l’opinion générale, l’utilisation de l’effet de levier n’est pas réservée à la haute finance. Elle est omniprésente et fait partie intégrante des transactions quotidiennes simples, telles que l’achat d’une maison ou d’une voiture. L’effet de levier est simplement un outil utilisé, un moyen d’atteindre un but, et comme tout outil, s’il est utilisé avec soin, il peut permettre d’obtenir plus de capacité et de précision; par contre, s’il est placé entre de mauvaises mains et s’il n’est pas géré correctement, il peut être dangereux.

L’effet de levier est un élément essentiel de la boîte à outils de l’investisseur. Il est utilisé par les gestionnaires d’actifs et tous les types d’investisseurs pour accroître le potentiel de rendement de leurs investissements et améliorer les décisions d’allocation d’actifs afin de favoriser la diversification du portefeuille. L’incorporation de l’effet de levier dans le portefeuille d’un investisseur peut contribuer à minimiser ou à contrôler son risque.

De la même manière que le fait un acheteur de maison, un investisseur en actions ou une institution financière utilise l’effet de levier. Dans le cas des fonds spéculatifs, ils déploient également un effet de levier sur les différents instruments qu’ils négocient. L’ampleur de l’effet de levier auquel un fonds spéculatif peut recourir peut varier en fonction des conditions du marché à un moment donné et du type de stratégie de fonds spéculatif poursuivie. La plupart des fonds spéculatifs utilisent un effet de levier modeste, ce type de fonds n’utilisant en moyenne pas plus de deux fois ses actifs. Ce ratio est généralement inférieur aux niveaux moyens d’effet de levier utilisés pour le financement d’une maison par le biais d’un prêt hypothécaire.

Un effet de levier plus important n’implique pas toujours un risque plus élevé, car il doit être compris dans le contexte d’autres caractéristiques d’une stratégie d’investissement, par exemple si l’effet de levier est utilisé pour compenser certains risques dans un portefeuille. Aucun consensus n’a été atteint quant à la mesure la plus appropriée pour calculer l’effet de levier. Par conséquent, selon la mesure utilisée, l’estimation de l’effet de levier calculé peut varier de manière significative.

Comprendre comment les gestionnaires sous-jacents négocient les positions de marge, les mises en pension sur titres, les accords avec les créanciers, les lignes d’emprunt, les marges de sécurité et la taille des stratégies dérivées est d’une importance capitale pour les investisseurs en fonds spéculatifs. Cela a un impact considérable sur l’effet de levier d’un fonds spéculatif et sur les risques autres que ceux du marché au sein du portefeuille.

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La quatrième édition des directives d’évaluation des risques https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/la-quatrieme-edition-des-directives-devaluation-des-risques/ Fri, 31 Mar 2023 11:28:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92862 ZONE EXPERTS - Pour les fonds spéculatifs, les fonds communs de placement alternatifs et les fonds de crédit privés au Canada.

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Alors que les défis de la distribution par les courtiers en matière de cotes de risque se poursuivent, AIMA et AICA ont mis à jour les données qui sous-tendent leur système de cotes de risque pour une quatrième édition. Le but étant de préconiser un meilleur alignement des cotes de risque de détail des sociétés de courtage en valeurs mobilières avec les rendements historiques ajustés au risque des fonds au sein des indices de stratégie.

Depuis la publication de la première édition en janvier 2019, il y a eu un certain alignement positif des notations de risque internes avec les rendements historiques ajustés au risque des fonds d’investissement, mais des défis subsistent, et il y a de nombreux cas où les fonds privés sont automatiquement notés à haut risque, malgré une faible volatilité historique. Il en résulte une limitation du nombre d’investisseurs de détail qui peuvent investir dans ces produits, ainsi que du montant qu’ils peuvent allouer, bien que ces stratégies affichent souvent une volatilité inférieure à celle des grands indices.

Pour faciliter l’accès équitable des investisseurs à des structures de fonds diversifiées, réduisant le risque et offrant des rendements non corrélés, les associations préconisent que les systèmes internes de notation du risque des courtiers soient révisés afin de mieux refléter les données historiques ajustées au risque des fonds au sein des indices.

Dans les quatre éditions, aucune stratégie n’a changé de catégorie, bien que les marchés aient connu une volatilité accrue tout au long de la période. Les stratégies d’arbitrage convertible et d’arbitrage de volatilité ont été ajoutées à cette édition.

Pour voir ce tableau en grand format, cliquez ici.

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L’accès équitable aux plates-formes de courtage reste une question centrale pour les gestionnaires d’investissements alternatifs et, une fois l’accès obtenu, des notations de risque souvent trop élevées ou des limites d’allocation alternatives rendent la distribution aux investisseurs canadiens encore plus difficile. Il s’agit là d’une question centrale pour AIMA, qui s’efforce de garantir un accès équitable aux produits pour les investisseurs canadiens.

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Une génération de gestionnaires de fonds spéculatifs « davantage aguerrie » https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/une-generation-de-gestionnaires-de-fonds-speculatifs-davantage-aguerrie/ Fri, 08 Jul 2022 12:01:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87901 ZONE EXPERTS - Un rapport de l'AIMA révèle que les gestionnaires de fonds spéculatifs sortent plus résilients et plus efficaces de la récente tourmente économique.

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AIMA, en partenariat avec Cowen, a récemment publié un rapport qui analyse la communauté mondiale des gestionnaires de fonds spéculatifs émergents. Les constats du rapport « Emerging Stronger : enquête sur les gestionnaires de la prochaine génération 2022 » s’appuient sur deux sondages : l’un concernant des gestionnaires émergents gérant jusqu’à 500 millions de dollars américains (M$) d’actifs sous gestion (ASG), et l’autre effectué auprès d’investisseurs qui allouent des fonds à ces gestionnaires.

Principales conclusions du rapport :

  • Le seuil de rentabilité moyen a chuté de 25 %, passant de 86 M$ en 2017 à 64 M$.
  • Deux tiers des investisseurs envisageront d’allouer des fonds spéculatifs à des gestionnaires ayant moins de 100 M$ d’ASG.
  • Le délai moyen de conclusion de nouveaux investissements pour les gestionnaires émergents est de 6,3 mois en moyenne et encore moins, 5,6 mois, pour les gestionnaires de fonds de moins de 100 M$.

La recherche a établi l’existence d’une communauté de gestionnaires de fonds spéculatifs qui a résisté aux récentes turbulences macroéconomiques et en est sortie plus robuste et plus résistante qu’elle l’était auparavant. Ces gestionnaires sont parvenus à ce résultat en réduisant leurs coûts dans la mesure du possible, y compris :

Sacrifice salarial

  • Il n’est pas rare que la grande majorité du capital investi dans un hedge fund émergent/jeune entreprise, lors de sa création et tout au long de ses premières années, provienne des fondateurs/directeurs.
  • De plus en plus, les premières années seront maigres en matière de retour d’investissement, et c’est encore plus le cas que dans les années précédentes. Il est aussi plus courant de privilégier les coupes de salaires et d’effectuer d’autres sacrifices personnels pour assurer le bien-être de l’entreprise.
  • La rémunération différée est une pratique de plus en plus courante auprès des directeurs de fonds des petites entreprises en phase initiale. Il est également courant que les directeurs réinvestissent tous ces reports dans leur fonds.

Davantage d’externalisation ?

  • Une étude conjointe de KPMG/AIMA de 2021 indique qu’un nombre croissant de fonds spéculatifs étendent leurs efforts d’externalisation. Les investisseurs sont de plus en plus à l’aise avec le fait que les fonds spéculatifs externalisent davantage, certains les poussant même à aller plus loin dans ce sens.
  • La pandémie a forcé les fonds spéculatifs à chercher à être encore plus efficaces et a accéléré des tendances comme l’externalisation.

Moins de déplacements : plus d’économies pour les résultats des entreprises

  • Il ne fait aucun doute que les entreprises ont économisé sur les frais de déplacement et de divertissement et que l’acceptation de la connexion virtuelle (vérification au préalable en ligne, etc.) a permis aux entreprises d’envisager moins de déplacement dans l’avenir.

Utilisation des plates-formes

  • L’émergence des plates-formes d’hébergement réglementaire a permis aux entreprises de s’autogérer à une fraction du coût requis pour exploiter la fonction de conformité entièrement en interne. La popularité de ces plates-formes auprès des gestionnaires – et leur acceptation par les investisseurs – n’a cessé de croître au fil du temps, contribuant à la réduction générale des coûts dans le secteur.

Réduction des frais de bureau

  • Une autre tendance accélérée par la pandémie est la décision de certaines entreprises de quitter les centres-villes pour s’installer dans des endroits plus éloignés, où le coût de la vie est moins élevé.

Historiquement, il est de mise que les gestionnaires de fonds doivent détenir un historique d’au moins trois ans et disposer d’un actif net de plus de 100 M$ avant que la plupart des investisseurs ne les considèrent réellement. Sur ces deux points, les investisseurs interrogés ont rejeté ces points de vue, les données montrant que la grande majorité d’entre eux considérerait un fonds de moins de trois ans et disposant de moins de 100 M$ d’ASG. De plus, les investisseurs semblent davantage disposés à s’engager avec les gestionnaires à un stade plus précoce de leur cycle de vie et prennent moins de temps pour accepter de nouveaux investissements. Les préférences des investisseurs en matière de stratégie semblent correspondre étroitement à ceux proposés par ces gestionnaires, les stratégies d’actions longues-courtes et multi-stratégies représentant un total de 62%.

En matière de frais de gestion, l’enquête de cette année n’a révélé aucun changement par rapport à celle de 2017, les frais de gestion moyens s’établissant à nouveau à 1,4 %. Notamment, cette année, seuls 9 % des gestionnaires de fonds facturent 2 % ou plus, contre 14 % en 2017. Simultanément, la fourchette de 1 % à 1,49 % est passée de 36 % en 2017 à 48 % en 2022. Les autres tranches de frais sont restées à peu près constantes.

Nous avons constaté depuis un certain temps que le modèle de frais dit « 2 & 20 » est pratiquement superflu. Ce point de données renforce notre opinion selon laquelle la structure des frais facturés par les fonds spéculatifs devient de plus en plus variée. Les gestionnaires et les investisseurs montrent leur volonté de travailler avec différents fonds et structures de frais afin de mieux répondre aux demandes des investisseurs et de s’assurer que leurs activités restent viables. Par stratégie, les fonds de crédit long-court facturent les frais les plus élevés (1,57 %) tandis que les fonds global macro sont les plus compétitifs en termes de frais (1,10 %). De même, les frais de performance moyens sont restés stables à environ 16 %.

Au Canada, les frais sont nettement inférieurs à ceux véhiculés par les stéréotype des 2 % et 20 %. Fundata rapporte que les frais de gestion moyens des fonds spéculatifs au Canada sont de 1,3 % avec une moyenne de 16 % de frais de performance, en avril 2022.

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