formation continue – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 19 Mar 2025 11:45:45 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png formation continue – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FP Canada accroît son activité de formation continue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fp-canada-accroit-son-activite-de-formation-continue/ Wed, 19 Mar 2025 11:45:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106120 Et augmente les frais d’accréditation pour les autres fournisseurs.

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FP Canada accroît ses activités de formation continue (FC) et augmente les frais d’accréditation des cours pour les autres fournisseurs de FC. L’organisme de certification affirme que ces changements visent à améliorer le perfectionnement professionnel des planificateurs financiers. À l’inverse, certains fournisseurs de formation estiment que cela pourrait entraîner une réduction des choix et des lacunes en matière de formation.

En février, FP Canada a fait l’acquisition des cours de formation continue de Learning Partner et a élaboré un plan visant à accroître ses activités de formation continue. À l’époque, Tashia Batstone, cheffe de la direction de FP Canada, expliquait à Advisor.ca que les détenteurs de son titre veulent une « formation continue de qualité » pour améliorer leurs compétences professionnelles. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de nous lancer dans ce secteur. »

Newcom Media, propriétaire de Advisor.ca, possède également CE Corner, qui propose des cours de formation continue aux professionnels de la finance, notamment aux planificateurs financiers.

Avec l’acquisition des cours de Learning Partner, « FP Canada semble désirer développer de plus en plus d’offres à l’interne », observe Jason Watt, consultant en éducation pour les services financiers, dans un communiqué envoyé par courriel. « Il sera intéressant de voir comment ils gèrent leurs relations avec les fournisseurs de formation continue externes existants. »

Une semaine après l’annonce de l’acquisition, FP Canada a doublé ses frais d’accréditation aux cours et réduit de moitié la période d’accréditation, sans préavis. En conséquence, le coût pour les fournisseurs externes de formation continue pour faire accréditer un cours d’une heure pour deux ans est passé de 100 $ à 400 $, selon un courriel de FP Canada.

Dans un courriel annonçant sa nouvelle politique d’accréditation, FP Canada a également informé les fournisseurs que la plupart des cours (à l’exception des cours de gestion de la pratique ou de connaissance des produits) doivent être accrédités par FP Canada — et non par un autre organisme d’accréditation — pour être admissibles à la FC pour les détenteurs de son titre.

« Cela est conforme à la politique antérieure de FP Canada et aux politiques d’accréditation publiées en octobre 2024 », se justifie FP Canada par courriel. L’organisme de certification assure que l’augmentation des frais d’accréditation reflète un processus d’accréditation des cours qui « implique maintenant une surveillance plus complète du matériel par FP Canada ».

Les nouveaux changements apportés à la politique visent à améliorer la qualité et l’uniformité du perfectionnement professionnel exigé auprès des planificateurs financiers et offert à ces derniers, explique FP Canada dans son courriel aux fournisseurs de formation.

John Waldron, fondateur de Learnedly Canada, à Toronto, qui propose des cours aux planificateurs financiers, pense que FP Canada impose des frais « excessifs » aux fournisseurs de formation continue. Il estime également que le fait d’exiger que les fournisseurs externes fassent accréditer leurs cours par l’organisme de certification, alors que FP Canada offre lui-même de la formation continue, constitue un « conflit d’intérêts direct ».

Dans un courriel, FP Canada rappelle qu’« il n’est pas rare que les organismes de surveillance et de réglementation professionnelle accréditent et offrent des cours de formation continue qui répondent à des normes élevées ». L’organisme ajoute que ses propres offres de formation continue ne représentent qu’une fraction des nombreuses offres disponibles sur le marché.

La politique d’accréditation de FP Canada peut réduire les options de formation continue pour les détenteurs de son titre, qui « devraient être très frustrés » par cette politique, martèle John Waldron. Avec l’augmentation des frais, « nous nous attendons à ce qu’un grand nombre de cours deviennent caducs et ne soient pas renouvelés ».

L’Institut canadien des valeurs mobilières (CSI), qui propose également des cours de formation continue pour les planificateurs financiers, a refusé de répondre à une demande de commentaire.

Si moins de matériel de formation continue est disponible, « les options pour les conseillers sont limitées et, en fin de compte, le client est pénalisé », estime Stephanie Holmes-Winton, PDG de la société CacheFlo basée à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. Son entreprise offre un programme de désignation avec des cours accrédités par FP Canada. « C’est une pratique exemplaire que d’avoir une tierce partie qui accrédite la formation », spécifie Stephanie Holmes-Winton.

Augmentation des frais « choquante »

Stephanie Holmes-Winton qualifie l’augmentation des frais d’accréditation de « choc ». Le programme de planificateur financier agréé (PFA) est « très rigoureux », mais FP Canada « ne peut pas tout offrir à tous les professionnels de la finance », avance-t-elle. Par exemple, les compétences techniques doivent être complétées par une compréhension du comportement des clients, et les fournisseurs de formation tiers aident à combler cette lacune. « Je pense qu’il serait dangereux de nous exclure de l’écosystème. »

Susan Yates, copropriétaire de CLife à Guelph (Ontario), qui offre de la formation continue aux planificateurs financiers, rapporte que l’augmentation des frais est « un double coup dur », étant donné que la période d’accréditation a été réduite de moitié. Les petits organismes de formation auront du mal à absorber les coûts, déplore Susan Yates. « Soit nous n’accréditons pas autant de cours que nous l’avons fait, ce qui réduit le choix offert [aux détenteurs du titre de FP Canada], soit nous devons répercuter une partie de l’augmentation des prix. »

Dans le courriel qu’il a envoyé à advisor.ca, FP Canada s’est dit « confiant » que les détenteurs de son titre « continueront de pouvoir choisir parmi une multitude de programmes de formation continue couvrant une grande variété de sujets qui répondent aux exigences établies par FP Canada et d’autres organismes de réglementation des services financiers ». L’organisme de certification s’engage « à établir des partenariats avec les fournisseurs de formation continue dans le cadre de [son] programme d’accréditation afin de s’assurer que de nombreuses options de formation continue demeurent disponibles ».

Dans son courriel aux fournisseurs de formation, FP Canada indique que ses frais d’accréditation sont « conformes aux normes de l’industrie et aux normes des organismes connexes ». L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) demande un montant fixe de 300 $ par cours, quelle que soit sa durée, pour une période d’accréditation de deux ans.

John Waldron critique l’absence de « reconnaissance réciproque » entre certains organismes d’accréditation du pays, y compris FP Canada. Cela remet en question leurs intentions, dit-il.

Stephanie Holmes-Winton s’inquiète du fait que les grandes entreprises, telles que les manufacturiers de produits, qui peuvent se permettre d’augmenter les frais, « sont généralement axées sur les produits financiers et les ventes, et donc moins susceptibles de produire une formation de qualité axée sur le développement des compétences ».

Michael Thom, directeur général de CFA Societies Canada à Toronto, estime que des frais d’accréditation plus élevés pourraient aider à éliminer la formation continue de faible qualité, dont la concurrence est uniquement basée sur le prix — celle qui permet aux conseillers de remplir leurs exigences de formation continue au moindre coût et à la dernière minute. « Il incombe aux associations et aux organismes de réglementation de décourager ce type de comportement », précise-t-il.

De plus, si les changements apportés à l’accréditation par FP Canada incitent les entreprises de l’industrie à évaluer leur formation continue pour déterminer quels cours valent la peine d’être accrédités parce qu’ils sont substantiels et actuels, « c’est un processus assez sain », affirme-t-il. « Il devrait y avoir un coût de maintenance [et] un coût de mise à jour [des cours]. »

Le CFA Institute exige de ses membres qu’ils attestent avoir suivi un nombre minimum d’heures de formation professionnelle chaque année, en adoptant une approche fondée sur des principes afin que les membres — qui poursuivent une grande variété de carrières — puissent sélectionner des activités pertinentes. « Nous devons faire preuve de déférence à l’égard de l’opinion de nos membres sur ce qui est bon pour leur carrière et sur ce qui contribue à leur apprentissage professionnel », déclare Michael Thom.

Bien qu’il précise ne pas comparer ce modèle, qui n’inclut pas d’accréditation, à d’autres approches, il affirme qu’il fonctionne bien pour les membres de l’Institut. De plus, il ne crée pas une « fausse économie du seuil minimal » en matière de formation professionnelle. »

FP Canada développe son activité de formation continue

FP Canada a acquis les sept cours de formation continue de Learning Partner après le départ à la retraite de la propriétaire et conceptrice des cours, Roxanne Eszes. L’organisation s’appuie sur ses offres actuelles de formation continue, qui consistent principalement en des crédits accordés dans le cadre de webinaires et de sa conférence annuelle sur la planification financière.

Il y a quelques années, FP Canada a commencé à offrir la formation complète pour ses titres. Tashia Batstone a déclaré à Advisor.ca en février qu’elle envisageait que l’organisme de certification devienne un jour « le guichet unique pour la formation continue des planificateurs financiers ou de ceux qui cherchent à améliorer leurs capacités en matière de planification financière ».

FP Canada élaborera ses propres cours sur des sujets pour lesquels la demande n’est pas satisfaite et qui représentent des domaines fondamentaux de la planification financière, « simplement parce que nous sommes les experts dans ce domaine », souligne Tashia Batstone. « Dans d’autres domaines, je pense que nous chercherons à continuer d’accréditer les fournisseurs qui offrent une formation continue de grande qualité. »

FP Canada complétera son offre de formation continue par des partenariats éducatifs, éventuellement avec des sociétés affiliées internationales sous l’égide du Financial Planning Standards Board (FPSB). « Dans le cadre du FPSB, nous savons que nous nous engageons tous à atteindre un certain niveau de qualité et de pertinence pour la profession », continue Tashia Batstone.

FP Canada dispose d’un directeur de la formation continue et d’un membre du personnel chargé de l’accréditation de la formation continue. « Nous examinerons les autres éléments dont nous avons besoin pour assurer une formation continue de grande qualité à nos certificateurs », promet Tashia Batstone, en faisant référence aux besoins en personnel pour développer l’entreprise.

Après avoir internalisé la formation, FP Canada a retiré Advocis et l’Institut canadien de planification financière de la liste des fournisseurs de formation pour ses titres.

Advocis a refusé de répondre à une demande de commentaire. Lors d’une récente causerie avec les membres, Kelly Gorman, PDG d’Advocis, a parlé de la possibilité de collaborer à la formation continue avec d’autres organisations, y compris FP Canada.

« Nous encourageons FP Canada, en plus d’élargir son offre, à continuer d’approuver les cours de formation continue offerts par des tiers afin que les professionnels de la planification financière aient accès à une vaste gamme d’activités de perfectionnement professionnel qui minimisent les coûts et maximisent le choix », a déclaré par courriel Anthony Williams, président et chef de la direction de l’Institut canadien des planificateurs financiers, qui offre de la formation continue aux planificateurs.

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Montée en force de l’intelligence artificielle https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/montee-en-force-de-lintelligence-artificielle/ Fri, 21 Jun 2024 10:10:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101486 ZONE EXPERTS - Comment amenez-vous de la valeur à vos clients ?

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Ce n’est plus un secret pour personne, le mot « Intelligence artificielle » est sur toutes les lèvres. C’est la course entre Silicone Valley et Shenzhen pour être en mesure d’implanter des systèmes révolutionnaires et devenir des leaders dans ce marché qui explose. Selon certains, c’est une révolution aussi grosse, sinon plus, que l’arrivée d’Internet au début des années 2000. Cela veut donc dire que peu importe dans quel domaine nous œuvrons, nous ne pouvons pas nous permettre de faire l’autruche et se dire que cette innovation ne nous concerne pas. Il y a fort à parier que celle-ci touchera tous les types de métiers, sans exception, dans moins d’une décennie.

Dans quelques années à peine, cette technologie bouleversera le monde des services financiers, vu la vitesse fulgurante des avancées de la technologie et des investissements massifs qui en découlent. Alors comment allons-nous se préparer pour affronter cette transformation?

Il y a 2 ans, personne ne parlait de robots conversationnels. Aujourd’hui, ChatGPT est sur toutes les lèvres et tous les géants américains de la technologie sont en train de développer leur propre version d’un robot conversationnel.

À l’heure actuelle, il est déjà possible de demander des recommandations financières à ce robot. On note certaines erreurs flagrantes dans les réponses fournies, mais somme toute, la majorité de l’information est véridique, assez pertinente et bien formulée. Il est à parier que dans quelques années, la qualité de l’information progressera de façon exponentielle. À la suite de toutes ces informations bouleversantes, comment pensez-vous continuer d’être en mesure d’amener de la valeur à vos clients et de vous assurer de garder leur fidélité?

À des fins d’exercice, nous nous sommes amusés à poser cette question directement à notre future compétition, ChatGPT. Ce qui en est ressorti est d’une pertinence époustouflante! Voici donc, en résumé et en nos mots, les points fort de sa réponse.

Dans un monde où l’intelligence artificielle (IA) joue un rôle croissant dans les services financiers, il est crucial pour les professionnels de ces secteurs d’identifier comment ils peuvent offrir une valeur ajoutée unique aux clients. Voici cinq stratégies clés pour y parvenir :

  • Conseil personnalisé et humain : L’IA excelle dans l’analyse de données et la formulation de recommandations basées sur des modèles. Cependant, elle peut manquer de nuance et à de la difficulté à s’adapter au contexte unique du client. Les conseils sont donc majoritairement génériques. En étant à l’écoute de votre client et en offrant un conseil personnalisé et empathique, vous pouvez répondre aux besoins émotionnels et spécifiques de vos clients, en utilisant l’IA comme un outil pour appuyer vos recommandations.
  • Éducation et transparence : Beaucoup de clients trouvent les technologies financières complexes et intimidantes. Vous pouvez donc construire une relation de confiance durable en simplifiant les concepts financiers, en éduquant vos clients sur les implications des décisions financières et en assurant une transparence totale sur les processus impliqués.
  • Innovation continue : L’IA évolue rapidement, et ceux qui travaillent dans les services financiers doivent également rester à jour. En intégrant les dernières technologies innovantes qui simplifient votre travail au quotidien et améliorent votre efficacité opérationnelle, vous avez plus de temps pour vous concentrer sur des tâches qui apportent réellement de la valeur ajoutée à votre pratique.
  • Gestion des risques et sécurité : L’IA peut aider à identifier les risques financiers potentiels, mais les clients apprécient également une expertise humaine pour interpréter ces informations et recommander des stratégies de gestion des risques adaptées à leurs besoins spécifiques et s’assurer que leurs portefeuilles sont bien enlignés avec leurs cycles de vie. Assurez-vous également de placer la sécurité et la protection des données au cœur de vos services.
  • Service client exceptionnel : L’IA peut automatiser de nombreuses tâches, mais les clients apprécient toujours un service client réactif et personnalisé. Être disponible pour répondre aux questions, se montrer proactif, résoudre les problèmes rapidement et fournir un soutien continu peut faire toute la différence.

En conclusion, bien que l’IA transforme le paysage des services financiers, il est essentiel de reconnaître que l’expertise humaine et la relation client restent des éléments irremplaçables pour offrir une valeur ajoutée significative. En intégrant ces aspects dans vos services, vous pouvez continuer à répondre efficacement aux besoins diversifiés de vos clients tout en tirant parti des avantages de ces systèmes. Il faut donc être en mesure de positionner l’IA comme un allier dans votre efficacité opérationnelle et non un ennemi qui vous fera perdre des clients.

Petit conseil : vous prenez le temps de vous éduquer et rester à l’affut des nouveautés dans votre secteur d’expertise, car il s’agit d’une obligation professionnelle en matière d’unités de formation continue. Alors, prenez le temps également de vous éduquer sur les nouvelles technologies et sur l’intégration de l’intelligence artificielle à votre pratique. Cela vous permettra d’avoir des conversations pertinentes et proactives avec vos clients.

Par Daniel Harissa, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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Les défis de la croissance https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/les-defis-de-la-croissance/ Fri, 24 May 2024 12:15:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100919 ZONE EXPERTS - Démarrer sa pratique comme travailleur autonome en services financiers a toujours été un défi de taille.

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La création de l’Association de la relève des services financiers (ARSF) a d’ailleurs été menée dans le but d’aider les professionnels en services financiers d’aujourd’hui et de demain à faire de leur carrière un succès. Dans cet article, nous ne traiterons pas des enjeux de l’entrée en carrière, mais plutôt des défis de la croissance de vos affaires.

Redéfinir le succès

En période de croissance, il est facile de mesurer le succès de votre clientèle ou de votre cabinet uniquement en termes de chiffres, surtout lorsqu’on baigne quotidiennement avec ces derniers : actifs sous gestion, nombre de clients, augmentation du chiffre d’affaires, etc. Cependant, il est important de redéfinir le succès pour inclure également votre qualité de vie.

Rappelez-vous pour quels motifs vous avez choisi de vous lancer à votre compte. Posez-vous des questions sur ce que signifie vraiment réussir pour vous: est-ce avoir du temps pour vos proches, maintenir un bon équilibre entre travail et loisirs, ou est-ce de figurer parmi les plus performants de votre agent général? En réalignant vos objectifs sur ce qui compte vraiment, vous pourrez concentrer vos énergies à gérer la croissance désirée pour vous permettre de vous épanouir tant professionnellement que personnellement.

Développer une structure organisationnelle solide

Une croissance rapide peut entraîner un chaos organisationnel si vous ne mettez pas en place une structure solide pour soutenir votre expansion. Ce n’était peut-être pas nécessaire ou possible en phase de démarrage, mais viendra le jour où vous devrez investir dans le recrutement de talents, l’adoption de systèmes de gestion appropriés et l’automatisation de certaines tâches. Une gestion des opérations solide vous permettra de déléguer des responsabilités, de libérer du temps pour vous concentrer sur les aspects stratégiques de votre entreprise, et éventuellement, de réduire votre charge de travail.

La technologie et l’innovation

La technologie évolue tellement rapidement qu’on vous bombarde de nouveaux outils, de mises à jour et de nouvelles façons de faire à chaque semaine, voire chaque jour. N’êtes-vous pas, à la base, un(e) professionnel(le) en services financiers? Comment faire pour naviguer dans cette mer qui semble être sans fin?

Éric Salobir, président de la Human Technology Foundation, était conférencier au ProLab de la Chambre de la sécurité financière (CSF) en 2023. Selon lui, la technologie n’arrivera pas, à elle seule, à remplacer le rôle que joue les conseillers et planificateurs financiers. Cependant, toujours selon lui, il est déjà devenu nécessaire que ces derniers intègrent certaines technologies à leur structure d’affaires. En absence d’innovations, ce sont vos compétiteurs qui se démarqueront à la fois en bonifiant l’expérience client, mais également en optimisant la gestion de leurs opérations.

L’environnement réglementaire

Le secteur financier est l’un des secteurs les plus réglementés au Québec. Les travailleurs autonomes et les entreprises doivent se conformer à une multitude de lois et de réglementations, notamment en matière de protection des consommateurs, de blanchiment d’argent et de sécurité des données. Cette complexité réglementaire peut constituer un obstacle majeur à la croissance, en particulier pour les petites entreprises qui peuvent ne pas avoir les ressources nécessaires pour se conformer à toutes les exigences. Ce risque doit absolument être pris au sérieux.

Stratégie : Pour naviguer dans cet environnement réglementaire complexe, les cabinets doivent investir dans leur conformité et leurs ressources juridiques. Établir des partenariats avec des consultants en conformité et des cabinets d’avocats spécialisés peut également aider à garantir que l’entreprise respecte toutes les réglementations applicables.

Se dénaturer

Dans notre industrie, il n’est pas rare de voir des professionnels vouloir cibler de plus en plus les entrepreneurs et les clients fortunés. Tous comprennent l’avantage financier que cela peut procurer. Cependant, plusieurs amorcent leur carrière auprès d’une clientèle familiale et généralement, le lexique et les connaissances requises sont différentes d’un type de clientèle à l’autre. Il est ainsi recommandé pour quiconque cherchant à sortir de son marché naturel de continuer à se former continuellement. Un peu comme dans n’importe quoi, vouloir le beurre et l’argent du beurre n’est que très peu réaliste.

En conclusion, surmonter les défis de la croissance en services financiers demande de la vision, de la résilience et de l’adaptabilité. En redéfinissant le succès, en développant une structure organisationnelle solide, en adoptant la technologie tout en restant conforme et en restant continuellement à jour, vous pourrez non seulement faire prospérer votre entreprise, mais aussi vous épanouir dans votre carrière.

Par Félix Caron, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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CSF : sous le signe du rassemblement et de la mobilisation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/csf-sous-le-signe-du-rassemblement-et-de-la-mobilisation/ Mon, 13 May 2024 11:37:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100812 La Chambre de la sécurité financière célèbre un quart de siècle.

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La mise en œuvre d’actions structurantes visant à renforcer la confiance des consommateurs et à mieux soutenir le professionnalisme de ses membres a marqué l’année 2023 de la Chambre de la sécurité financière (CSF).

Parmi ces actions, il faut noter la conclusion du plan stratégique 2021-2023 « qui a fait de la Chambre un acteur incontournable au sein de son écosystème », a notamment indiqué Me Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle 2024, tenue le 9 mai.

« Notre volonté est de faire de la Chambre, et de son modèle d’encadrement multidisciplinaire, un phare pour la protection du public, les consommateurs de produits et services financiers, une valeur ajoutée pour l’ensemble de notre écosystème, dont tous nos membres qui jouent un rôle capital auprès de nos concitoyens », a pour sa part affirmé Gino-Sébastian Savard, président du conseil d’administration. « Et nous avons avancé vers cette ambition », a-t-il ajouté.

Finance et Investissement, qui n’a pas assisté à l’AGA, a toutefois obtenu une copie des discours de Me Marie Elaine Farley et de Gino-Sébastian Savard.

L’événement, qui a souligné « un quart de siècle d’engagement envers la protection du public et le soutien du professionnalisme de ses membres », a permis de souligner les réalisations de l’organisation au cours de la dernière année. En voici les grandes lignes.

Plans stratégiques

Amorcée en pleine pandémie, la mise en œuvre du plan stratégique 2021-2023 s’est terminée en pleine crise du coût de la vie, a rappelé Marie Elaine Farley. Bien que le parcours se soit effectué sur une « mer turbulente », cela n’a pas empêché la CSF de réaliser ses objectifs, selon la dirigeante. Elle a par ailleurs évoqué « pas moins de 27 projets » menés au cours de la seule année 2023.

Pour rappel, le plan stratégique 2021-2023 s’articulait sur quatre axes. Marie Elaine Farley en a tiré ce bilan.

  • En ce qui concerne la protection du public, nous avons notamment créé l’Espace courtier/cabinet et mis en place un canal de communication avec les responsables de la conformité.
  • En matière d’influence, nous avons dynamisé plusieurs partenariats, entre autres avec Option Consommateurs, ÉducÉpargne et l’Autorité des marchés financiers les questions de littératie financière et sommes demeurés actifs sur plusieurs comités stratégiques ;
  • En matière de performance, nous avons renforcé l’organisation avec l’arrivée de nouveaux talents, révisé en profondeur les rôles et les responsabilités de tous et chacun pour un meilleur alignement avec notre mission et optimisé nos collaborations inter-équipes en vue d’un meilleur service aux communautés ;
  • Et finalement, en matière de gouvernance, nous avons implanté un nouveau cadre de gouvernance en plus d’accueillir et d’intégrer plusieurs nouveaux administrateurs.

Marie Elaine Farley a évoqué plus directement l’Espace courtier/cabinet comme « une initiative marquante de 2023 » et « un outil indispensable pour le présent, mais aussi pour le futur ».

« Cette plateforme, qui a été développée en collaboration avec les cabinets, courtiers et institutions financières, nous a permis d’atteindre un taux de consentement de 92 % des membres, ce qui s’est immédiatement traduit par un haut taux de conformité de ces derniers en fin de période de formation continue », a-t-elle dit.

Au cours de l’exercice, le conseil d’administration s’est impliqué de différentes façons « pour épauler la direction dans la réflexion et la prise en main des nombreux enjeux », a signalé Gino Savard. Cela inclut l’élaboration du plan stratégique 2024-2026.

À cette fin, de larges consultations ont été menées afin de recueillir les préoccupations des parties prenantes relativement aux services et à la mission de protection du public de la CSF.

Ces consultations ont permis de cerner les tendances prioritaires au sein de l’industrie. On évoque par exemple les innovations numériques avec les outils d’aide à la décision pour les consommateurs ; la conjoncture macroéconomique marquée par une inflation persistante ; la consolidation au sein du secteur incluant une importance accrue des transferts d’entreprise ou de vente de clientèles ; l’élargissement des règles de conformité ; et la nécessité d’attirer une relève à la fois intéressée, motivée et compétente.

L’exercice a permis d’établir trois grandes orientations. « Voyons ces trois orientations comme le filtre à travers lequel nous pourrons prendre des décisions et faire des choix éclairés », a indiqué Marie Elaine Farley.

  • Leadership et rayonnement. Nous voulons propulser la Chambre comme un leader fédérateur de l’écosystème et être un acteur engagé dans sa modernisation ;
  • Innovation et valeur ajoutée. Nous voulons innover en étant encore plus connectés sur les besoins du public et des membres tout en étant à l’avant-garde de l’évolution des habitudes et des attentes des consommateurs ;
  • Excellence opérationnelle. Nous optimisons nos procédés de gestion pour être un opérateur d’exception capable d’offrir une expérience client incomparable, une organisation en mesure de développer ses talents et disposant de moyens technologiques d’avant-garde.

Qualifiant le plan « d’ambitieux », Marie Elaine Farley est d’avis qu’il s’agit d’un « plan stratégique pour assumer notre mission essentielle dans un contexte volatile et en évolution ».

Lancement de la Chaire Argent, inégalités et société

Marie Elaine Farley l’a affirmé haut et fort, le lancement de la Chaire Argent, inégalités et société est « l’accomplissement dont elle est le plus fière ».

La Chaire Argent, inégalités et société a été mise sur pied en partenariat avec l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Sa titulaire est la professeure Hélène Belleau. « C’est une chaire universitaire de recherche comme on les connaît, mais également une chaire de formation dont chaque projet de recherche conduira à un programme de formation pour nos membres, ce qui est très innovant », a expliqué la dirigeante de la CSF.

Selon elle, le « transfert des connaissances est au cœur de cette initiative ». Il s’agit en quelque sorte d’un « canal pour documenter les différents aspects des transformations en cours, pour éclairer les décideurs et les citoyens, mais surtout pour que vous puissiez continuer à prodiguer des conseils adaptés à ces transformations ».

Cette initiative vient donner un sens complètement nouveau à la qualité des pratiques, ajoute Marie Elaine Farley. « C’est d’ailleurs à travers cette chaire de recherche et de formation que nous visons à mieux faire connaître votre rôle et vos importantes obligations à l’endroit de vos clients », a-t-elle ajouté.

Développement professionnel

Un autre sujet priorisé par le conseil d’administration au cours de la dernière année fut le développement professionnel et la formation continue.

Les conseillères et conseillers « ont entre leurs mains des projets de vie et ils naviguent dans des environnements financiers et réglementaires de plus en plus complexes », a rappelé à cet égard Gino Savard. « Le développement continu de leurs compétences doit faire partie de leur culture de travail et y veiller est notre mission. C’est essentiel à la protection du public », a-t-il ajouté.

C’est dans ce contexte que la CSF met présentement la dernière touche à sa stratégie de développement professionnel, a confirmé Marie Elaine Farley. Une stratégie qui va se décliner « dans une offre de formations bien structurée ».

« Notre récent partenariat avec l’Association de la planification financière et fiscale s’inscrit dans notre stratégie visant à démocratiser l’accès à des formations de qualité. Cette initiative témoigne de notre engagement à promouvoir l’excellence et le développement en continu au sein de l’industrie », a illustré Marie Elaine Farley.

Maintien de collaborations

Finalement, Gino Savard a rappelé l’importance du maintien des collaborations précieuses que la CSF a développées au fil des années avec les acteurs de l’industrie en général, et particulièrement avec ses partenaires que sont l’Autorité des marchés financiers (AMF) et le nouvel Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI).

« L’AMF, la Chambre et l’OCRI collaborent et échangent des informations pertinentes, dans le respect de leur mission respective, afin d’assurer un encadrement efficace, et bien protéger les investisseurs, dans le meilleur intérêt de tous », a-t-il dit.

Au sujet des processus d’affaires, Gino Savard a réitéré l’engagement de la CSF envers une amélioration continue de ces processus. Selon lui, l’évolution très rapide de la technologie, de l’analyse des données, et l’arrivée des outils d’intelligence artificielle demandent une vigilance constante. « Cette évolution rapide amène par exemple de nouvelles collaborations entre les parties prenantes de l’industrie et peut faire émerger de nouveaux besoins en matière de formation ou d’encadrement, a-t-il dit. Nous avons les mécanismes appropriés pour rester à l’affût des développements et faire évoluer la réglementation de conformité au besoin. »

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La CSF et l’APFF s’associent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-csf-et-lapff-sassocient/ Mon, 13 May 2024 11:37:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100755 Pour bonifier l’offre de formation continue.

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La Chambre de la sécurité financière (CSF) vient d’annoncer par voie de communiqué qu’elle s’associe avec l’Association de planification fiscale et financière (APFF) afin de renforcer les compétences professionnelles des conseillers en services financiers.

Le but de ce partenariat est d’accroître l’offre de formation continue pour les conseillers en sécurité financière, les conseillers en assurance et rentes collectives, les représentants en épargne collective ainsi que les représentants en plans de bourses d’études.

Par ailleurs, la CSF offre à ses membres quatre formations de l’APFF gratuitement, soit trois cours en fiscalité et un cours de base en droit qui seront intégrés à sa plateforme d’apprentissage en ligne pour en faciliter l’accès.

Les membres de la CSF peuvent dès maintenant suivre une formation de l’APFF reconnue par la Chambre et obtenir les unités de formation continue (UFC) correspondantes, précise-t-on dans le communiqué.

« Comme notre fiscalité au Canada devient de plus en plus complexe, ce nouveau partenariat vient répondre à cet enjeu tout en s’inscrivant dans notre stratégie visant à démocratiser l’accès à des formations de qualité », a déclaré Me Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF.

« Cette collaboration avec la CSF constitue une avancée majeure dans notre engagement à rendre davantage accessibles des formations de haute qualité aux professionnels du secteur financier. Nous sommes convaincus que cela contribuera à renforcer les compétences et l’expertise des membres des deux organisations. Les questions fiscales et juridiques peuvent prendre une place importante dans le cadre des conseils en services financiers. C’est le cas notamment lorsque les professionnels conseillent des clients entrepreneurs ou des personnes ayant des situations de vie complexes. Les choix des produits offerts doivent être adaptés aux particularités et aux défis de ces situations », a souligné pour sa part le président-directeur général de l’APFF, Me Maurice Mongrain.

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Assurer le bien-être financier des générations d’employés https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/assurer-le-bien-etre-financier-des-generations-demployes/ Thu, 02 May 2024 10:27:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100452 DÉVELOPPEMENT – Comment répondre à leurs besoins.

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Les avantages sociaux liés à l’épargne et à la retraite sont bénéfiques pour tous les employés. Cependant, chaque génération de travailleurs nécessite en plus un soutien spécifique pour naviguer efficacement dans la gestion de ses finances, rapporte Employee Benefit News (EBN). C’est une question de santé mentale et de productivité.

Selon un rapport de la société MarketWatch, le manque de connaissances financières entraîne un manque à gagner moyen par salarié de près de 1 500 $ par an. Pour combler cette lacune, les employeurs peuvent offrir des programmes d’éducation financière et fournir des outils, des formations ou des conseils d’experts, signale l’étude.

Le spécialiste David Straughan souligne l’importance de l’empathie et de la clarté dans ces initiatives. Les employés qui rencontrent des difficultés financières ont souvent besoin de regagner confiance en leurs capacités, et cela nécessite une approche bienveillante et compréhensive de la part de l’employeur.

Voici quelques recommandations pour répondre aux besoins spécifiques de chaque génération d’employés :

Génération Z : Établir un budget

Les jeunes professionnels de la génération Z gagneront à bénéficier d’un accompagnement pour établir un budget et mettre en place un plan d’épargne. Ils pourront ainsi atteindre leurs objectifs financiers plus tôt et planifier un avenir plus lointain, comme la retraite.

En comprenant l’importance des intérêts composés, ils peuvent commencer à faire fructifier leur épargne dès le début de leur carrière, ce qui peut renforcer leur situation financière de manière importante à long terme.

Millénariaux : Gérer les dettes

Les millénariaux sont souvent confrontés à un niveau élevé d’endettement et à des charges financières importantes liées à la fondation d’une famille. Ils nécessitent donc un soutien particulier pour gérer efficacement leurs dettes. Des conseils sur l’art d’établir un budget ou des solutions d’investissement adaptées à leur situation peuvent les aider à stabiliser leurs finances.

Par ailleurs, de nombreux jeunes adultes de cette génération assument des responsabilités de proches aidants auprès de parents âgés. Ils doivent jongler avec les responsabilités familiales et financières. De l’information et des références sur les ressources, les avantages fiscaux et les programmes disponibles peuvent les aider à mieux gérer cette charge.

Génération X : Se préparer à la retraite

Les membres de la génération X entrent dans une phase de transition vers la retraite. Ils ont besoin de soutien pour envisager et planifier cette étape importante de leur vie. Ils doivent réfléchir à l’évolution de leurs dépenses après la retraite et revoir leur budget en conséquence.

Des conseils sur la gestion des actifs financiers, la révision du budget et la prévision des dépenses post-retraite peuvent les aider à aborder cette transition en toute confiance.

Baby-boomers : Décaisser en toute tranquillité

Les baby-boomers, qui ont des parcours professionnels plus linéaires que les générations suivantes, ont souvent accumulé des économies considérables en vue de la retraite. Ils peuvent bénéficier de conseils sur la manière de gérer efficacement ces fonds et sur les options de décaissement les plus avantageuses.

De plus, ils peuvent également être intéressés par des conseils sur la manière d’aider financièrement leurs enfants adultes à démarrer dans la vie ou même soutenir leurs parents face aux défis que peuvent notamment soulever la santé et l’hébergement. Le décaissement n’est pas alors une simple question d’argent, mais il concerne également les valeurs qui animent profondément les individus.

En reconnaissant et en répondant aux besoins financiers uniques de chaque génération, les employeurs peuvent jouer un rôle essentiel dans le renforcement du bien-être financier des salariés à toutes les étapes de leur vie.

Le fait d’investir dans des programmes d’éducation financière et d’offrir un soutien adapté favorise également la création d’un environnement de travail où les employés se sentent soutenus et plus en confiance sur le plan financier.

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ESG : vers de nouvelles obligations de formation pour les conseillers ? https://www.finance-investissement.com/edition-papier/perspectives-esg/esg-vers-de-nouvelles-obligations-de-formation-pour-les-conseillers-2/ Mon, 15 Apr 2024 04:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100103 Le chef de l'OCRI l'envisage.

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Afin de répondre aux besoins des clients en matière d’investissement portant sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), les conseillers pourraient devoir poser certaines questions ou obtenir de la formation continue sur ce plan. 

Ce sont les mesures qui sont actuellement envisagées par l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), dont Andrew J. Kriegler, président et chef de la direction du régulateur, a évoqué lors du Rendez-vous de l’Autorité des marchés financiers (AMF) à Montréal, le 12 février. 

Le dirigeant participait à un panel sur les enjeux de l’industrie, dont l’effet des changements climatiques sur le secteur financier. « Nos règles exigent des courtiers qu’ils donnent à leurs clients les possibilités d’exprimer leurs besoins et leurs objectifs, c’est-à-dire ce qui compte réellement pour eux. Mais durant nos inspections de conformité chez nos membres, nous ne voyons pas beaucoup de notes de conversation sur ces sujets ce qui semble aller à l’encontre de ce que nous nous attendons pour les investisseurs », a-t-il expliqué.

Le régulateur envisage donc d’obliger les représentants à poser des questions précises aux clients sur leurs préférences en matière d’ESG. « C’est toutefois un chantier qui devrait envisager plusieurs règles et des échanges entre le client et son représentant », a-t-il soutenu.

Par ailleurs, l’OCRI se demande également s’il y aurait lieu d’imposer aux conseillers des formations en matière d’investissement ESG, à la lumière des connaissances lacunaires en la matière par des intermédiaires du secteur qui ont été dévoilées par Protégez-vous. Le média a réalisé une enquête auprès de sept institutions financières qui révèle que les clients qui souhaitent investir dans des fonds ESG « trouvent rarement réponse à leurs réponses auprès des conseillers ».

« Les intermédiaires qui les assistent et les conseillers doivent leur permettre d’atteindre leurs objectifs financiers en tenant compte de leurs valeurs », a indiqué Andrew J. Kriegler. 

Le dirigeant a également souligné le rôle de l’AMF ainsi que de ses homologues provinciaux, dans l’établissement de normes d’informations en matière d’ESG que doivent respecter les entreprises publiques et les fonds d’investissement.

« Les gens ne peuvent pas prendre des décisions éclairées s’ils ne disposent pas d’une bonne information. Cela signifie des règles qui combattent efficacement l’écoblanchiment, mais qui en même temps n’imposent pas une charge de divulgation irréaliste aux PME », a dit le chef de l’OCRI.

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La formation continue, pour miser sur vous-même https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-formation-continue-pour-miser-sur-vous-meme/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99026 DÉVELOPPEMENT - Un pari gagnant, selon HBR.

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L’apprentissage en continu vous permet de développer vos compétences, de vous adapter à votre marché et de vous épanouir sur tous les plans. S’engager dans une formation continue, c’est donc miser sur soi, et sur sa capacité à s’adapter et à évoluer, signale un article de Harvard Business Review France.

C’est un pari gagnant, car il est porteur d’espoir dans l’avenir. Or, des recherches démontrent que l’espoir est étroitement lié à la performance au travail, à la satisfaction professionnelle, à l’engagement dans l’entreprise, ainsi qu’à la santé et au bien-être au travail.

En vous formant de façon régulière, vous affirmez aussi votre volonté de vous dépasser et de vous épanouir, quel que soit votre niveau de départ, indiquent les études.

Une enquête européenne révèle que 96% des personnes interrogées considèrent l’apprentissage tout au long de la vie comme essentiel. Cette importance est motivée par le désir d’améliorer ses compétences professionnelles (64 %) et son développement personnel (66 %).

Le fait de vous former en continu vous permet également de prendre soin de votre santé cognitive et psychique, selon une autre étude. En effet, le cerveau se comporte comme un muscle. Il peut se remodeler en fonction de l’utilisation que l’on en fait. Ainsi, plus on le sollicite, plus il se développe et plus les connexions entre les neurones se renforcent.

Apprentissages informels

Un autre avantage de la formation continue : elle favorise l’apprentissage informel, qui s’étend au-delà des connaissances enseignées, notamment grâce aux échanges avec les formateurs et les autres participants. Ces compétences transversales, qui s’appliquent dans de nombreux domaines professionnels, sont très précieuses, rapporte HBR France.

Les apprentissages informels jouent un rôle clé dans la formation continue plus formelle, selon les études. Le travail quotidien est une occasion de cultiver et de développer les compétences des collaborateurs. Leur confier de nouvelles responsabilités, légèrement au-delà de leurs compétences actuelles, est une manière très efficace de stimuler leur désir d’apprendre et de se développer.

Pour ce faire, la mise en place de programmes de mentorat, avec le soutien d’une institution extérieure par exemple, ou l’encouragement du mentorat informel au sein de l’institution, peuvent être des outils très efficaces pour développer des apprentissages informels.

De plus, les rencontres effectuées en contexte de formation sont autant de tremplins potentiels pour assurer le développement de votre réseau professionnel.

Finalement, la formation permet aussi de valoriser les choix de vie et de formation que vous avez réalisés dans le passé, en les replaçant dans leur contexte et en les reconnaissant comme des étapes de votre cheminement qui peut encore évoluer plutôt que comme des choix qui déterminent de manière figée et linéaire votre trajectoire professionnelle.

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Les compétences plus importantes que les connaissances https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/les-competences-plus-importantes-que-les-connaissances/ Tue, 17 Oct 2023 10:01:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96619 DÉVELOPPEMENT - Pour développer l’autonomie des employés.

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Le monde du travail évolue à vive allure. De plus en plus, les employés sont appelés à résoudre des problèmes complexes, à prendre des initiatives et à faire preuve d’autonomie. Dans ce contexte, les compétences deviennent plus importantes que les connaissances, car on ne peut plus attendre des employés qu’ils exécutent tout bonnement des tâches sans les remettre en question, indique Joëlle Vincent, associée et fondatrice chez Viaconseil, dans Carrefour RH.

Pour s’adapter à ces changements, les organisations doivent assouplir leurs structures. Elles doivent mettre en place des pratiques qui permettent aux employés de contribuer et de participer. Elles doivent aussi instaurer un environnement de travail qui favorise le partage d’informations et l’établissement de réseaux de compétences pour développer un savoir-faire collectif dans l’entreprise, signale la conseillère en ressources humaines.

La compétence se définit « comme le savoir, le savoir-faire ou le savoir-être requis pour se surpasser à un poste spécifique ». Dans ce contexte, l’approche par compétences n’est plus basée sur les tâches et responsabilités attribués aux différents postes dans l’entreprise, mais « elle vise plutôt à harmoniser l’ensemble des activités de gestion des ressources humaines en fonction de profils de compétences élaborés pour chacun des rôles », signale la spécialiste. Elle ajoute que les profils de compétences détaillent habituellement de 5 à 10 compétences mesurables et qui sont essentielles pour réussir à un poste.

Une aide au recrutement

Se baser sur la compétence plutôt que sur la connaissance pour évaluer les employés possède plusieurs avantages, selon l’experte. Cela rend le recrutement plus efficace, en diminuant le nombre d’erreurs d’embauche, car on sait précisément ce que l’on veut rechercher et mesurer chez les candidats. Cela permet aussi d’augmenter le niveau de compétence des employés en place, et de favoriser leur rétention et leur engagement, ce qui contribue à améliorer le niveau de performance globale de l’entreprise.

L’approche par compétence permet d’évaluer la performance des employés sur des aspects précis. Elle aide à élaborer des plans de développement pour rehausser les compétences qui doivent être mises à niveau. Elle peut également être mise à contribution dans le cadre de la rémunération, car elle permet d’identifier et de communiquer clairement aux employés les objectifs à atteindre ainsi que la manière de le faire.

Planifier les besoins de formation

Cette approche peut aussi être un outil pour déterminer l’écart de compétences à court, moyen ou long terme entre les besoins de l’entreprise et la main-d’œuvre disponible, et adapter le recrutement et la formation en conséquence. Elle facilite aussi la planification de la relève, en aidant à repérer les employés qui sont en mesure de combler des postes-clés.

Pour dresser les profils de compétence pertinents à votre entreprise, Joëlle Vincent conseille d’utiliser un lexique de compétences, qui permet de définir précisément de quoi l’on parle. Plusieurs types de lexiques sont offerts sur le marché. Certains incluent des exemples de comportements attendus et définissent le niveau de chacune des compétences.

Pour que la mayonnaise prenne, l’experte recommande d’impliquer les gestionnaires ainsi que les employés qui occupent les postes concernés dans l’élaboration des profils de compétences, afin de s’assurer qu’ils reflètent fidèlement la réalité des emplois visés.

L’entreprise qui veut développer une telle approche doit commencer par définir ses compétences organisationnelles, c’est-à-dire repérer ses valeurs essentielles. En effet, certaines compétences spécifiques peuvent s’avérer déterminantes pour l’ensemble des employés. Une fois qu’elles sont repérées, il faut en tenir compte systématiquement lors du recrutement, de l’évaluation et du développement des compétences des employés.

Pour que la recette soit un succès, la direction doit être à l’origine du changement et l’appuyer. Les employés doivent également être consultés et impliqués dans la démarche. De plus, une approche basée sur les compétences doit être facile à comprendre et à utiliser. « Allez-y plutôt par étapes, quitte à rajouter des éléments supplémentaires en cours de route », précise la conseillère.

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Natalie Hotte se dédiera à la formation en fiscalité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/natalie-hotte-se-dediera-a-la-formation-en-fiscalite/ Mon, 25 Sep 2023 12:08:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96365 NOUVELLES DU MONDE – Au sein du Centre québécois de formation en fiscalité.

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Natalie Hotte, Pl. Fin., D. Fisc, met son expertise au service du Centre québécois de formation en fiscalité (CQFF) à titre de cheffe de pratique, gestion des risques en savoirs et fiscalité.

Fiscaliste et planificateur financier, elle a commencé sa carrière en 1993 chez Raymond Chabot Grant Thornton. Après y avoir passé 14 ans, elle est entrée à la Banque Nationale en 2007 et y occupait jusqu’à récemment le poste de conseillère principale, Planification et fiscalité pour Trust Banque Nationale. Elle possède une maîtrise en fiscalité de l’Université de Sherbrooke.

« Natalie sera un atout de taille pour notre organisation. (…) Grâce à son expertise approfondie et son intérêt marqué pour la compréhension et l’application des lois fiscales et surtout de leurs impacts pour les particuliers, elle saura transmettre ses connaissances sur les meilleures pratiques lors des différentes formations qu’elle animera », a déclaré le CQFF.

Natalie Hotte a siégé au conseil d’administration de l’Association de planification fiscale et financière (APFF) de 2017 à 2022. Elle a également siégé au conseil d’administration de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) de 1999 à 2007. En juin 2013, l’IQPF lui a attribué le titre honorifique de membre honoraire. Actuellement, elle agit à titre de mentore en fiscalité pour cette organisation.

Créé en 1992 par le fiscaliste Yves Chartrand, le CQFF est spécialisé dans la formation et l’information en fiscalité canadienne et québécoise. Il a pour mission d’être la référence fiscale au Québec et de propulser les connaissances dans ce domaine par son offre de formation et par ses contenus concrets et pratiques. Par ses formations, il rejoint annuellement plus de 9 000 participants issus des domaines de la fiscalité, de la comptabilité et de la planification financière. En 2021, le CQFF s’est associé à Raymond Chabot Grant Thornton.

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