Frais de gestion – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 01 Nov 2024 12:14:54 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Frais de gestion – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les clients apprécient les relevés du MRCC2 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-clients-apprecient-les-releves-du-mrcc2/ Fri, 01 Nov 2024 12:14:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103741 Mais la compréhension des frais n’est toujours pas complète.

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Un nombre croissant d’investisseurs se souviennent avoir reçu des relevés conformes au Modèle de relation client-conseiller – Phase 2 (MRCC2) et les trouvent généralement faciles à comprendre, selon un sondage annuel commandé par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

L’enquête de l’IFIC, menée par Pollara Strategic Insights, a également révélé une baisse des investissements en raison de l’inflation et une hausse de la confiance dans les cryptomonnaies.

Les investisseurs étaient plus susceptibles de se souvenir d’avoir reçu leur relevé MRCC2 cette année (65 %) que l’année dernière (60 %), le taux lié à ce souvenir étant plus élevé chez les investisseurs en fonds communs de placement (71 %) que chez les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB) (66 %). Les investisseurs plus âgés, les hommes et ceux qui se sentent bien informés en matière d’investissement et qui ont des portefeuilles d’investissement plus importants étaient plus susceptibles de se souvenir d’avoir reçu les relevés et de les avoir lus.

La plupart des répondants ont déclaré que les informations étaient faciles à comprendre (82 %) et qu’elles leur fournissaient toutes les informations dont ils avaient besoin (86 %). Ces deux statistiques sont en légère amélioration par rapport à 2023.

Environ trois investisseurs sur dix (31 %) ont apporté des modifications à leur compte sur la base des informations fournies dans le relevé.

Bien que 79 % des répondants aient jugé la présentation des frais sur le relevé MRCC2 comme bonne ou excellente, seule une minorité de 19 % se dit très confiante quant à la compréhension des frais de RFG (ratio des frais de gestion) qui leur sont facturés.

Les frais des conseillers et des courtiers n’étaient que légèrement plus clairs, 23 % des répondants ayant déclaré qu’ils étaient sûrs de comprendre ces frais.

Malgré cela, les investisseurs continuent d’avoir une bonne opinion de leurs conseillers, 94 % d’entre eux se déclarant au moins assez satisfaits en 2024, contre 91 % l’année dernière. Les personnes interrogées qui entretiennent de bonnes relations avec leurs conseillers sont plus susceptibles d’être sûres de leur connaissance des frais.

De même, les conseillers sont plus enclins à discuter de l’adéquation des produits avec leurs clients en 2024, après un recul par rapport à l’année précédente.

Sur le plan macroéconomique, l’inflation a eu un impact plus négatif sur les niveaux d’investissement que les taux d’intérêt, selon le rapport. Alors qu’environ un tiers (35 %) des investisseurs ont déclaré que les taux d’intérêt les avaient amenés à investir moins, près de la moitié (49 %) ont déclaré que c’était l’augmentation du coût de la vie qui les avait amenés à investir moins.

« Les investisseurs en fonds communs de placement constatent un impact plus négatif, en particulier lorsqu’il s’agit de l’inflation », note le rapport.

Malgré l’impact de l’inflation sur les niveaux d’investissement, les cryptomonnaies ont gagné en popularité. Un quart des investisseurs en FNB et 15 % des investisseurs en fonds communs de placement détiennent des cryptomonnaies en 2024, contre 19 % et 10 % respectivement l’année dernière.

L’enquête a été menée entre le 15 mai et le 4 juin 2024 auprès de 4 077 investisseurs en fonds communs de placement et de 1 523 investisseurs en FNB au Canada, âgés de 18 ans ou plus.

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GLOBAL X réduit les frais de gestion d’un FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/global-x-reduit-les-frais-de-gestion-dun-fnb/ Mon, 05 Aug 2024 12:09:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102000 PRODUITS - Il s’agit du FNB Global X Actif obligations canadiennes.

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Global X Investments Canada abaisse les frais de gestion du FNB Global X Actif obligations canadiennes (HAD), l’un de ses 125 fonds négociés en Bourse (FNB).

Les frais de gestion annuels réels pour ce FNB s’élevaient à 0,42 % et ont été réduits de douze points de base au 23 juillet dernier pour s’élever à 0,30 % plus les taxes de vente applicables.

Rohit Mehta, président et chef de la direction de Global X, se dit « heureux d’offrir cette possibilité d’économie de coûts aux investisseurs à la recherche d’une solution à faible coût qui offre une exposition à un vaste portefeuille de titres de créance canadiens et de titres assimilables à des titres de créance canadiens dans l’ensemble des gouvernements, sociétés et secteurs ».

HAD, qui a pour sous-conseiller Corporation Fiera Capital, a été lancé le 12 octobre 2012. Le FNB vise à générer des rendements à long terme, principalement en maximisant le revenu d’intérêts et la plus-value du capital et en investissant principalement dans un portefeuille de titres de créance canadiens (y compris des titres assimilables à des titres de créance) libellés en dollars canadiens. Il cherche à obtenir des rendements ajustés au risque supérieurs en offrant la souplesse nécessaire pour modifier sa durée en prévision des changements de taux d’intérêt.

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Fidelity réduit les frais d’un autre FNB de cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-reduit-les-frais-dun-autre-fnb-de-cryptomonnaie/ Fri, 02 Aug 2024 10:24:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101998 PRODUIT – L’Ether, après le Bitcoin.

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Après avoir réduit les frais d’un fonds négocié en Bourse (FNB) de Bitcoin en début d’année, Fidelity Investments Canada baisse les frais de gestion d’un autre FNB de cryptomonnaie, le FNB Fidelity Avantage Ether (FETH-T). Ces frais passent à 0,39 % au 23 juillet et le ratio de frais de gestion (RFG) estimatif qui était de 0,95 % au 31 mars 2024 est réduit à 0,44 % (incluant la TVH estimative).

Cette réduction se répercutera sur le Fonds Fidelity FNB Avantage Ether, qui investit directement dans le FNB, indique la firme dans un communiqué.

Les frais de gestion de la série B et de la série F du Fonds Fidelity FNB Avantage Ether sont passés de 0,90 % à 0,89 % pour la série B et de 0,40 % à 0,39 % pour la série F. Le RFG pour les deux séries du Fonds FNB devrait diminuer à 1,12 % pour la série B et à 0,54 % pour la série F (incluant la TVH), sur une base annualisée.

Fidelity a lancé ses premiers FNB en septembre 2018. La firme gérait un actif d’environ 7,5 milliards de dollars (G$) dans ce segment de marché en date du 30 juin 2024 grâce à une création nette de 2,6 G$ l’an dernier. L’actif des FNB Fidelity Simplifié, l’un des 51 FNB détenus par la firme, est notamment passé de 962 millions de dollars (M$) au 31 décembre 2023 à 2,4 G$ au 30 juin.

Le Fonds Fidelity FNB Avantage Ether investit la quasi-totalité de ses actifs dans des parts du FNB Fidelity Avantage Ether.  L’investisseur qui souscrit des parts du FNB obtient une participation dans le FNB qui, lui, détient une participation dans du bitcoin physique. Le prix des parts est susceptible de fluctuer en fonction des variations du prix de l’ether.

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RBC Gestion d’actifs Indigo modifie certains FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gestion-dactifs-indigo-modifie-certains-fcp/ Tue, 16 Jul 2024 10:55:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101611 PRODUITS – Et procède notamment à une réduction de frais de gestion.

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RBC Gestion d’actifs Indigo modifie plusieurs de ses fonds. Il change notamment le nom des parts des séries D et DT, procède à une réduction de frais de gestion d’une douzaine de fonds et lance des parts de série F pour les fonds en gestion commune Indigo RBC et certains fonds communs de placement Indigo RBC.

Ainsi, depuis le 27 juin, les parts des séries D et DT sont appelées parts de séries F et FT. Ces dernières seront disponibles pour les investisseurs qui participent à un programme de rémunération des services ou à un programme intégré où le courtier agit en tant que promoteur. Ces investisseurs doivent détenir uniquement des comptes d’exécution des ordres, tels que des comptes de courtiers exécutants et d’autres comptes pour lesquels aucune évaluation de la convenance n’est réalisée.

De plus, toujours le 27 juin, les frais de gestion des parts de la série F et de la série FT des fonds suivants ont été révisés à la baisse. Ainsi, la série F

  • du Fonds en prêts hypothécaires Indigo RBC est passée de 0,85 % à 0,675 % ;
  • celle du Fonds d’obligations mondiales de sociétés Indigo RBC et celle du Fonds de créance de marchés émergents Indigo RBC est passée de 1,00 % à 0,75 % ;
  • celle du Fonds équilibré canadien Indigo RBC est passée de 0,90 % à 0,85 % ;
  • celle du Fonds de dividendes Indigo RBC et du Fonds d’actions Indigo RBC est passée de 0,90 % à 0,75 % ;
  • et celle du Fonds de marchés émergents Indigo RBC, du Fonds de marchés émergents Indigo RBC II, du Fonds d’actions chinoises Indigo RBC et du Fonds d’actions indiennes Indigo RBC est passée de 1,25 % à 1,125 %.

La série F et FT du Fonds de revenu mensuel Indigo RBC et du Fonds de revenu mensuel en dollars US Indigo RBC est passée respectivement de 0,75 % à 0,65 % et de 1,05 % à 0,775 %.

Le 8 juillet, RBC Indigo lancera des parts de série F des fonds en gestion commune Indigo RBC, des fonds indiciels Indigo RBC et du Fonds en obligations canadiennes à court/moyen terme Indigo RBC.

Des séries F seront lancées pour les fonds suivants :

Fonds en obligations canadiennes à court/moyen terme Indigo RBC 0,50 %
Fonds indiciel d’actions Indigo RBC 0,50 %
Fonds indiciel d’actions internationales Indigo RBC 0,50 %
Fonds indiciel d’actions de marchés émergents Indigo RBC 0,50 %
Fonds en gestion commune marché monétaire canadien Indigo RB 0,35 %
Fonds en gestion commune obligations canadiennes Indigo RBC 0,50 %
Fonds en gestion commune de dividendes canadiens Indigo RBC 0,75 %
Fonds en gestion commune actions canadiennes Indigo RBC 0,75 %
Fonds en gestion commune actions de sociétés canadiennes à petite capitalisation Indigo RBC 1,00 %
Fonds en gestion commune actions américaines Indigo RBC 1,00 %
Fonds en gestion commune actions internationales Indigo RBC 1,00 %
Fonds en gestion commune prêts hypothécaires Indigo RBC 0,675 %
Fonds en gestion commune obligations mondiales à rendement élevé Indigo RBC 0,75 %
Fonds en gestion commune obligations mondiales liées à l’inflation Indigo RBC 0,675 %
Fonds en gestion commune titres de marchés émergents Indigo RBC 1,125 %
Fonds en gestion commune de créance de marchés émergents Indigo RBC 0,75 %
Fonds en gestion commune mondial en actions immobilières Indigo RBC 1,00 %

Depuis le 27 juin, sauf exceptions spécifiques, RBC Indigo n’accepte plus les ordres d’achat pour les clients résidant à l’extérieur du Canada. Les clients non-résidents qui détiennent déjà des parts de fonds en gestion commune ou de fonds communs de placement Indigo RBC peuvent toutefois les conserver.

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Incursion de Desjardins dans les fonds indiciels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/incursion-de-desjardins-dans-les-fonds-indiciels/ Wed, 26 Jun 2024 10:43:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101529 Les quatre FNB ont déjà amassé 1,4 G$.

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Le 18 avril dernier, Desjardins Société de Placement lançait quatre fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels, une première pour le groupe dans le secteur coupe-gorge des FNB à frais planchers. Le pari donne tous les signes d’être gagné puisque, seulement deux mois plus tard, les fonds avaient déjà accumulé des actifs de 1,4 milliard de dollars (G$). Dans les produits indiciels, le nerf de la guerre tient avant tout aux volumes de vente.

Les nouveaux FNB couvrent quatre grands marchés : les actions canadiennes (DMEC), les obligations canadiennes (DCBC), les actions américaines (DMEU) et les actions internationales (DMEI). Chacun suit un indice respectif composé par Solactive. Le premier suit l’indice Solactive Canada Broad Market, le second le Solactive Canadian Bond Universe Corporate TR, le troisième le Solactive GBS Unites States 500 CAD, le quatrième le Solactive GBS Developed Markets ex North America Large & Mid Cap CAD. Les trois fonds d’actions, via leurs indices respectifs, ont pour mission d’investir dans des titres de grande et de moyenne capitalisation dans leurs marchés respectifs.

Viser le moins cher

Dans ces produits indiciels, « on vise à être concurrentiels et à se positionner parmi les moins chers », affirme Jean-François Girard, directeur, développement des fonds d’investissement chez Desjardins. C’est le cas. Trois des nouveaux FNB proposent des frais identiques à ceux des grands concurrents. Par exemple, les frais de 0,05% du DMEC sont les mêmes que ceux de Vanguard (VCN), iShare (XIC) et BMO (ZCN). Il en est de même pour les obligations canadiennes et les actions internationales.

Dans un cas, celui du FNB d’actions américaines, les frais sont nettement inférieurs à ceux des trois grands concurrents, soit 0,05% contre 0,08%. Le temps dira si ces géants choisiront de répliquer au geste de Desjardins.

Pour l’instant, l’avancée des fonds de Desjardins est remarquable. « Peu de produits vendent à hauteur de 1,4 G$ en 2 mois au Canada », fait ressortir Jean-François Girard. Disponibles en bourse, les produits sont distribués à l’intérieur du large réseau de Desjardins où joue au premier chef une « relation de proximité », ajoute-t-il. Ainsi, ils sont promus dans les Caisses via le service Signature Desjardins, chez Valeurs mobilières Desjardins et chez Disnat. Parce que SFL Gestion de patrimoine ne dispose pas d’une plateforme de vente de FNB, les nouveaux produits indiciels ne sont pas disponibles à cette enseigne.

Se distinguer avec une palette de produits complète

L’afflux fulgurant d’actifs tient en grande partie à un déplacement d’argent hors de produits concurrents vers les nouveaux fonds de Desjardins, reconnaît, Jean-François Girard. « Ce n’est pas du déplacement à 100%, nuance-t-il, mais c’est le cas en grande partie. »

Desjardins entend être tout à tous dans le monde des FNB encore en pleine croissance, y compris dans les produits à frais très bas. La firme ne vise pas nécessairement à toujours offrir le produit le moins cher, comme c’est le cas avec le FNB d’actions américaines, mais elle vise à toujours loger « parmi les moins chers », note Jean-François Girard.

Ainsi, la société prévoit le lancement d’un nouveau produit indiciel en septembre. Et elle n’en restera pas là. « On veut développer un spectre complet allant du plus simple au plus complexe et jusqu’aux produits alternatifs liquides, souligne Jean-François Girard. On veut compléter notre offre là où on pense que les besoins ne sont pas comblés, et on poursuivra notre emphase sur l’investissement responsable. »

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Tarifs de l’OCRI : « No money, no candy! » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/tarifs-de-locri-no-money-no-candy/ Fri, 10 May 2024 10:46:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100785 CFIQ 2024 — Les frais de l’OCRI s’ajouteront à ceux des autres régulateurs.

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Les courtiers en épargne collective (CEC) du Québec membres de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) doivent s’attendre à payer une facture supplémentaire à cet organisme au terme de la période transitoire. On ignore toutefois si celle-ci sera contrebalancée ou non par une baisse des frais des autres organismes de réglementation du Québec.

« No money, no candy! On ne peut effectuer le travail si on n’a pas malheureusement la capacité de le faire. Ça veut dire, aller chercher de nouvelles personnes et des personnes qui sont formées pour le faire », a indiqué Claudyne Bienvenu, vice-présidente pour le Québec et l’Atlantique de l’OCRI, lors de la 17e édition du Colloque des fonds d’investissement du Conseil des fonds d’investissement du Québec (CFIQ), qui se tenait le 8 mai à Montréal.

L’OCRI reste en discussion avec l’Autorité des marchés financiers (AMF) et la Chambre de la sécurité financière (CSF), et « travaille très fort » afin d’éviter toute duplication de responsabilités, et donc, des coûts pour l’industrie, a-t-elle ajouté.

Or, le modèle québécois a ses avantages, selon elle. Il reste différent de celui qui prévaut dans le reste du Canada, entre autres en raison de la présence du Fonds d’indemnisation des services financiers. Ce fonds de protection contre les fraudes et manœuvres dolosives de conseillers du réseau de distribution doit être financé et expliquera en partie les frais supplémentaires pour les CEC du Québec. Absent dans le reste du Canada, il offre une garantie complémentaire à celle du Fonds canadien de protection des investisseurs de l’OCRI, qui protège les clients en cas d’insolvabilité d’un courtier partout au pays.

L’OCRI a récemment publié une proposition de modèle de tarification pour ses membres, pour consultation. Ce modèle comprend trois volets, soit les cotisations annuelles, les droits d’adhésion et les frais relatifs au changement lorsque les courtiers effectuent une demande d’inscription, ainsi que la réduction accordée aux teneurs de marché.

Selon le modèle proposé, les cotisations des membres seraient fondées à la fois sur les revenus générés et sur le nombre de personnes autorisées. Il comprendrait une cotisation minimale.

Pour les CEC du Québec qui étaient déjà inscrits auprès de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM), leurs frais seraient réduits durant la période de transition.

Le projet de modèle de tarification de l’OCRI ne s’appliquerait pas aux 17 CEC qui étaient uniquement inscrits au Québec, comme l’exige la décision de reconnaissance au Québec. Or, une cotisation réduite, établie proportionnellement aux services offerts et fondée sur le recouvrement des coûts, sera facturée à ces courtiers réputés membres pour les fonctions exercées par l’OCRI en vertu de la délégation de pouvoirs de l’AMF pendant la période de transition. Ce genre de frais s’appliqueraient ainsi dans les cas d’inspection, a-t-on précisé lors de l’événement.

Pendant la période de transition, les représentants des CEC au Québec uniquement resteront surveillés par la CSF et de l’AMF, mais pas par l’OCRI. Elles ne font l’objet d’aucune facturation dans le cadre de la cotisation annuelle des courtiers membres, puisque l’OCRI ne fournit aucun service les concernant pendant cette période.

Par ailleurs, l’OCRI prévoit de fournir une évaluation sommaire de la tarification qui pourrait s’appliquer aux CEC du Québec et qui ne se retrouve pas dans le modèle proposé par l’OCRI.

L’AMF baisserait-elle ses frais ?

Par ailleurs, lors du même événement, on apprenait que l’AMF évalue actuellement si, et comment, elle réduirait ses frais en fonction du nouveau modèle de tarification proposé par l’OCRI, et des tâches qu’elle lui déléguera.

« Les décisions ne sont pas prises sur le détail. Il faudrait commencer par voir le modèle de tarification de l’OCRI… qui n’est toujours pas approuvé », a indiqué Hugo Lacroix, surintendant des marchés de valeurs et de la distribution à l’AMF.

Il a toutefois précisé que lorsque l’AMF cessera d’inspecter les courtiers, cédant ainsi sa place à l’OCRI, l’AMF ne facturera plus pour ces inspections. Par contre, l’AMF continuera de facturer le secteur, entre autres parce que l’AMF restera maîtresse de la politique réglementaire et devra superviser l’OCRI.

« Il y aura nécessairement des questions à se poser. À ce point-ci, je n’ai pas toutes les réponses », a dit Hugo Lacroix.

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Réductions de frais chez Franklin Templeton https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/reductions-de-frais-chez-franklin-templeton/ Thu, 21 Mar 2024 11:53:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99688 PRODUITS – Celles-ci concernent ses portefeuilles FNB multiactifs.

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Franklin Templeton veut réduire des frais de 27 points de base pour les portefeuilles FNB multiactifs Franklin, proposant ainsi les frais les plus bas parmi ses concurrents qui proposent le même type de FNB.

Ces trois portefeuilles, qui sont gérés activement au moyen d’un processus dynamique de répartition de l’actif et de sélection des FNB qui tire parti des actions à gestion passive et des FNB de titres à revenu fixe à gestion active, ont un historique de cinq ans. Ils sont gérés par l’équipe Franklin Templeton Investment Solutions.

Ainsi à compter du premier avril, les frais de gestion des trois portefeuilles seront de :

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

À la même date, les frais de gestion du Fonds d’obligations gouvernementales canadiennes Franklin Bissett seront également réduits.

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

Franklin Templeton propose également la fusion à imposition reportée du Fonds canadien Franklin ActiveQuant et du Fonds américain Franklin ActiveQuant en Fonds d’actions canadiennes Franklin Bissett et en Fonds américain de croissance des dividendes Franklin, respectivement. Ces fusions seront soumises au vote lors de l’assemblée extraordinaire des investisseurs du 31 mai prochain à Toronto. Si elles sont approuvées, ces fusions seront effectuées à la fermeture des bureaux le 14 juin 2024.

En prévision de ces fusions, le Fonds canadien Franklin ActiveQuant et le Fonds américain Franklin ActiveQuant sont fermés aux nouveaux placements depuis le 13 mars. Si ces fusions ne sont pas approuvées, les deux fonds prendront fin à la fermeture des bureaux le 21 juin 2024.

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L’AMF augmente ses tarifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lamf-augmente-ses-tarifs/ Tue, 19 Dec 2023 10:56:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98210 À compter du 1er janvier 2024.

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Comme chaque année, l’Autorité des marchés financiers procède à l’indexation des droits et frais exigibles fixés par le gouvernement du Québec pour une série de prestations offertes en vertu de divers lois et règlements.

Le détails des droits et frais indexés est présenté dans la Gazette officielle du Québec ainsi que dans le Bulletin de l’Autorité du 14 décembre, ainsi que sur le site Web de l’AMF.

Au Québec, le taux d’indexation correspond à la variation en pourcentage de l’indice des prix à la consommation du Québec (IPC Québec), sans l’alcool, le tabac et le cannabis récréatif, entre la période de 12 mois se terminant le 30 septembre de l’année et celle ayant pris fin le 30 septembre de l’année précédente.

Les frais et droits exigibles suivants seront indexés de 5,8 % à partir du 1er janvier

  • Loi sur les valeurs mobilières
  • Loi sur les assurances
  • Loi sur les institutions de dépôts et la protection des dépôts
  • Loi sur les sociétés de fiducie et les sociétés d’épargne
  • Loi sur les coopératives de services financiers
  • Loi sur les instruments dérivés

Les frais et droits ci-dessous sont indexés de 3, 8 %, suivant le taux d’augmentation de l’indice général des prix à la consommation (IPC) pour le Canada pour la période se terminant le 30 septembre 2023.

  • Loi sur la distribution de produits et services financiers
  • Loi sur les régimes volontaires d’épargne-retraite

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BMO Assurance réduit les frais de certains FPG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-assurance-reduit-les-frais-de-certains-fpg/ Thu, 07 Dec 2023 12:56:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97689 PRODUITS – Et lance quatre nouveaux fonds.

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BMO Assurance réduit les frais pour la plupart des fonds de placement garanti (FPG) de série 75/75, ajoute quatre nouveaux fonds à sa gamme de produits et lance une option de vente à frais modiques de la série 75/75 pour les clients à valeur nette élevée, la Catégorie F Prestige.

BMO Assurance lance ainsi :

  • le FPG FINB obligations totales BMO,
  • le FPG Fonds canadien de revenu et de croissance BMO,
  • le FPG Fonds mondial de revenu et de croissance BMO
  • et le FPG innovations mondiales BMO.

En même temps que ces lancements, BMO Assurance réduit les ratios de frais de gestion de 10 fonds de catégorie A et de 13 fonds de catégorie A Prestige de la série 75/75. Ces réductions sont immédiates et concernent aussi bien les nouveaux clients que les clients existants.

En plus de ces réductions, BMO Assurance lance une nouvelle option à très faible coût pour les investisseurs de la série 75/75, appelée Catégorie F Prestige.

Pour plus de détails sur ces nouveautés et changements, cliquez ici.

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Gérer les honoraires des conseillers alors que les coûts augmentent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/gerer-les-honoraires-des-conseillers-alors-que-les-couts-augmentent/ Mon, 04 Dec 2023 10:56:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97750 Découvrez comment font les courtiers.

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Les sociétés de gestion de patrimoine et leurs conseillers sont confrontés à la croissance du taux d’inflation, des frais de réglementation et d’assurance, ainsi qu’à l’augmentation des coûts liés aux  investissements technologiques.

Malgré ces pressions, IG Gestion de patrimoine réduit d’environ 15 % le total de ses frais de service aux conseillers, rapporte Brent Allen, chef de la stratégie et des opérations commerciales d’IG Gestion de patrimoine.

Plus précisément, le courtier prévoit de réduire ses frais mensuels de « technologies obligatoires » d’environ 30 % (soit 120 $) à compter du 1er février 2024, et absorbera les coûts liés à la recherche et au développement numériques. IG abandonnera également l’obligation pour les membres de l’équipe qui ne sont pas en contact avec les clients d’être titulaires d’une licence nationale, ce qui permettra à ces équipes d’économiser les coûts associés. Le ratio de distribution d’IG Gestion de patrimoine varie entre 40 % et 70 %.

« Les frais de réglementation ont continué à augmenter », constate Brent Allen, ajoutant que les conseillers qui gèrent des actifs plus importants doivent payer davantage pour leur assurance erreurs et omissions. « Nous commençons à observer une pression [sur les conseillers] à mesure que les clients deviennent plus fortunés ».

Brent Allen a également observé que la pression financière s’est accrue de manière générale. « Les coûts globaux n’ont pas diminué pour les conseillers. Les conseillers subissent les mêmes pressions inflationnistes que n’importe quelle autre entreprise canadienne », résume-t-il.

Les courtiers facturent généralement aux conseillers en services financiers des frais d’arrière-guichet qui permettent un accès sécurisé aux systèmes, aux courriels et à la conformité, et peuvent proposer des logiciels ou des progiciels. Les frais de licence et l’assurance erreurs et omissions sont souvent facturés au courtier, mais payés par le conseiller.

Dans un tel contexte de hausse des coûts, d’autres entreprises s’interrogent également sur la manière d’équilibrer les frais généraux importants qui accompagnent le soutien aux conseillers.

Pour Maria Jose Flores, présidente de Carte Wealth Management, cela s’est traduit par une évaluation régulière d’éléments tels que les coûts de conformité, de back-office, de comptabilité et de location. Le courtier négocie également des tarifs réduits pour les conseillers, sur demande, avec ses partenaires technologiques.

L’un des objectifs de Carte Wealth, précise-t-elle, est de trouver un moyen d’augmenter le salaire net des conseillers, pour compenser le fait que les frais de l’industrie et le coût de la vie augmentent.

Les rémunérations de Carte Wealth varient entre 60 % et 80 %. Le courtier facture des frais mensuels de back-office et d’administration des courriels, des frais qui, selon Jose Flores, sont restés stables au cours des cinq dernières années.

« Nous sommes très sensibles à ces frais », affirme-t-elle. Le courtier rend également son site web et ses forfaits (packages marketing) optionnels pour les conseillers.

Un autre courtier indépendant, Sterling Mutuals a réorganisé ses systèmes administratifs et ses mesures de cybersécurité au cours des deux dernières années, ce qui a entraîné une augmentation des frais.

Les frais de back-office mensuels de Sterling ont augmenté de 15 % (ou 50 $) en 2023 et augmenteront d’un peu moins de 7 % (ou 25 $) en 2024. Les conseillers ont reçu un préavis de six mois et « il n’y a pas eu beaucoup de réactions », rapporte le fondateur et PDG Nelson Cheng. Les frais comprennent de nombreuses licences de logiciels et l’accès à des fournisseurs tiers tels qu’Equisoft et Fundata, le cryptage des données ainsi que des formations obligatoires sur la réglementation.

La grille de commissions de Sterling varie de 60 % à 80 %, et comprends un plafond annuel sur ce que les conseillers paient au courtier. Bien qu’aucun conseiller – ou courtier – n’aime les frais, « nous avons joint le geste à la parole » en négociant et en payant l’accès à Office 365 pour tous les conseillers, par exemple. Plus récemment, Sterling a mis en œuvre des tests informatiques approfondis et a obtenu la certification ISO 27001, qui n’est pas une exigence du secteur, mais qui améliore la sécurité.

Nelson Cheng a déclaré qu’il espérait une réduction des frais de réglementation des courtiers et des conseillers à mesure que l’intégration se poursuivrait dans le cadre de la fusion impliquant l’Organisme canadien de réglementation des investissements.

Mais les conseillers doivent aussi faire leur part.

« Si un conseiller ne produit pas et que vous percevez des honoraires, il finira par avoir une dette à la fin de l’année fiscale », déclare Jose Flores – et le recouvrement des dettes est coûteux pour les courtiers.

Au cours de l’année écoulée, Carte Wealth a rompu ses contrats avec certains conseillers endettés, mais non sans leur avoir d’abord offert son soutien. « Les conseillers ont eu tout le temps de décider s’ils voulaient rester dans l’entreprise », assure Jose Flores.

Les points de vue d’autres entreprises

Deux autres courtiers, Worldsource Wealth Management et iA Gestion privée de patrimoine, ont déclaré à Investment Executive que leurs honoraires n’avaient pas changé au cours des dernières années.

Worldsource propose deux grilles distinctes : Worldsource Securities Inc. et Worldsource Financial Management Inc.

Les grilles de Worldsource n’ont pas changé depuis des décennies, car « nous sommes sensibles au fait que [les conseillers] se sentent « payés à mort » », déclare Trish Nielsen, responsable des partenariats et du développement commercial. Les coûts du courtier ont augmenté au cours de cette période et « nous avons pris les coups en interne », rapporte-t-elle, notant que le courtier continuera à revoir ses frais chaque année.

Pour iA Gestion privée de patrimoine, où les frais de bureau standard sont également restés stables malgré l’augmentation des coûts, les révisions pourraient également conduire à des changements.

Liz Lepore, vice-présidente de iA Gestion privée de patrimoine chargée de l’expérience des conseillers et des clients et de la gestion des pratiques, déclare que les conseillers choisissaient et payaient leurs propres outils de relation client et de planification financière.

Un tarif standard sera maintenu pour les systèmes du courtier, mais des forfaits échelonnés pourraient être mis en place à l’avenir s’il y a « plus de données […] et plus d’informations commerciales que nous pourrions fournir aux conseillers. Cela a un coût », rappelle-t-elle.

« Nous n’avons pas modifié les frais de bureau facturés aux conseillers [depuis plusieurs années]. Nous avons été très clairs : tant que nous n’aurons pas suffisamment fait avancer le [plan] de transformation pour que les conseillers en ressentent la valeur, [nous ne toucherons] pas à l’élément bureau du conseiller », précise Liz Lepore.

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