François Legault – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 19 Nov 2024 18:22:24 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png François Legault – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Investissement Québec met une soixantaine de ses employés à pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/investissement-quebec-met-une-soixantaine-de-ses-employes-a-pied/ Tue, 19 Nov 2024 18:22:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104202 La société d’État réduit la taille de son personnel d’environ 5 %.

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Investissement Québec (IQ) licencie une soixantaine d’employés dans un contexte où le gouvernement Legault demande aux sociétés d’État de réduire leurs dépenses afin de contribuer au retour à l’équilibre budgétaire.

Le bras financier de l’État québécois en a fait l’annonce lundi en fin d’après-midi à l’ensemble de son personnel. Les employés dont les postes seront abolis ont été rencontrés au cours de la journée.

Les licenciements affectent principalement le Bureau de normalisation du Québec ainsi que des emplois de conseillers en matière de maximisation, en stratégie d’affaires et en achat québécois. Les départements de stratégie et de communications et de technologies de l’information sont également affectés par des coupes. La plupart des postes abolis sont dans les grandes régions de Montréal et de Québec.

Ces mises à pied découlent d’une révision des activités d’IQ afin d’être « plus efficace, plus agile et plus performante » dans une conjoncture économique plus difficile, a indiqué la présidente-directrice générale de la société, Bicha Ngo.

« On a tout fait pour essayer de limiter les abolitions de postes », a-t-elle dit en entrevue avec La Presse Canadienne, lundi matin.

Des dépenses liées aux communications, aux activités internationales, aux frais de représentation et aux honoraires ont été supprimées, et certains postes vacants n’ont pas été pourvus. Avec ces différentes mesures, IQ estime pouvoir dégager des économies annuelles d’environ 15 millions de dollars (M$).

Lors du dépôt de son budget en mars dernier, le ministre des Finances, Eric Girard, a appelé les différentes sociétés d’État à identifier l’équivalent de 1 milliard de dollars en réduction de dépenses sur quatre ans afin de participer à l’équilibre budgétaire. En plus d’IQ, cela vise également Loto-Québec, la Société des alcools du Québec, la Société québécoise du cannabis et Hydro-Québec.

Cette demande du gouvernement est un des éléments pris en considération dans le cadre de la révision des opérations d’Investissement Québec, a mentionné Bicha Ngo.

La dirigeante a toutefois surtout souligné le contexte économique actuel pour expliquer cette restructuration. Elle a également rappelé que le nombre d’employés a « crû de façon importante » en quelques années, à la suite de la fusion avec le ministère de l’Économie et de l’Innovation en 2020, mais aussi en raison des nouveaux besoins qui ont émergé durant la pandémie, amenant l’ajout de services et d’équipes. Résultat : les effectifs sont passés de 500 à près de 1300 salariés.

« Quand je suis arrivée en poste en février, j’ai été très claire avec les équipes. Pour moi, l’une des priorités de l’organisation, c’est de s’assurer qu’on devienne plus efficace, plus agile et plus performante. Pour faire cela, il fallait revoir nos activités et focuser sur nos activités là où on a un impact direct sur la croissance des entreprises », a-t-elle affirmé.

Selon Bicha Ngo, cet exercice « fait partie aussi d’une saine gestion de gouvernance ». D’autres annonces comme celles de lundi ne sont pas prévues, mais l’organisation « va continuer de voir comment on peut optimiser nos opérations », a-t-elle dit.

Dans sa déclaration adressée à l’ensemble du personnel, dont La Presse Canadienne a obtenu un extrait, Bicha Ngo précise que le recrutement de nouveaux talents demeure possible.

« Cependant, toutes les demandes sont étudiées de très près afin de nous assurer que chacune de nos embauches répond à des besoins précis, qui servent nos clients », déclare-t-elle.

Dans son rapport annuel 2023-2024, Investissement Québec rapporte avoir embauché 222 employés permanents et 57 employés temporaires au cours du dernier exercice. Au 31 mars 2024, les salaires et les avantages sociaux représentaient 73 % des frais d’administration de la société pour se chiffrer à 192 M$, soit une hausse de 27 % par rapport à il y a deux ans.

Malgré les coupes, IQ assure maintenir des services d’accompagnement gratuits pour aider les entreprises à identifier et planifier leur stratégie de croissance et leurs projets d’innovation. Certaines activités ont aussi été transférées à d’autres équipes.

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Le gouvernement Legault choisit Christine Fréchette comme nouvelle superministre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-gouvernement-legault-choisit-christine-frechette-comme-nouvelle-superministre/ Fri, 06 Sep 2024 10:50:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102765 Elle a accédé à son poste jeudi après-midi.

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Christine Fréchette prend du galon dans le gouvernement Legault : elle a accédé jeudi après-midi au poste de superministre de l’Économie et de l’Énergie, en remplacement de Pierre Fitzgibbon.

Le premier ministre François Legault a été forcé de procéder à cet ajustement ministériel dans la foulée de la démission de Pierre Fitzgibbon, mercredi, quelques jours seulement avant le début d’une commission parlementaire importante sur l’énergie.

Le délicat ministère de l’Immigration que pilotait Christine Fréchette se retrouve maintenant entre les mains de Jean-François Roberge, qui cumulait déjà les postes de ministre de la Langue française et responsable des Relations canadiennes.

Christine Fréchette et Jean-François Roberge ont prêté serment à Québec en fin d’après-midi en compagnie du premier ministre Legault.

« Je vais m’y investir au meilleur de moi-même, je vais tout donner pour faire avancer le Québec en termes de développement économique et de transition énergétique », a affirmé Christine Fréchette lors d’une courte déclaration aux journalistes.

La ministre Fréchette a dit qu’elle se mettrait au travail rapidement pour être prête pour l’étude de l’important projet de loi 69 sur l’énergie, sur lequel travaillait depuis plusieurs mois Pierre Fitzgibbon.

« Je vais arriver préparée pour accueillir les groupes au sujet de ce projet de loi très important », a-t-elle assuré.

Legault veut s’impliquer

En conférence de presse quelques heures plus tôt à Rimouski, le premier ministre François Legault avait toutefois laissé savoir qu’il s’investirait personnellement dans ce dossier.

« Déjà, je rencontre régulièrement (le PDG d’Hydro-Québec) Michael Sabia, a déclaré François Legault. C’est un projet qui m’excite, m’emballe. […] C’est clair que je vais continuer de m’impliquer. »

« Donc, oui, il y aura une ou un ministre responsable de l’Énergie, mais en bout de ligne, que ce soit un projet de loi, une décision d’investissement d’une entreprise, ça prend l’accord du premier ministre », a-t-il renchéri.

Le projet de loi 69, que Pierre Fitzgibbon a déposé en juin dernier, est imposant et aborde plusieurs aspects, notamment les tarifs d’électricité.

Avant de faire le saut en politique en 2022, Christine Fréchette a été présidente et directrice générale de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, de 2016 à 2021. Elle a également été directrice des relations externes et institutionnelles chez Montréal International, de 2014 à 2016.

Christine Fréchette, âgée de 54 ans, détient à la base une formation en administration de HEC Montréal et en relations internationales de l’Université Laval.

Devant les journalistes, le premier ministre Legault a vanté les compétences économiques de la nouvelle superministre.

« Christine, c’est une jeune femme brillante qui a fait pas mal toute sa carrière dans le développement économique », a-t-il dit avec le sourire.

Il a reconnu qu’elle avait devant elle un dossier imposant et l’a remerciée d’avoir accepté ce « grand défi ».

Roberge cumule les dossiers

De son côté, Jean-François Roberge chapeautera le dossier complexe de l’Immigration, en plus de la longue liste de responsabilités qui lui incombaient déjà.

Dans les derniers mois, le gouvernement du Québec était à couteaux tirés avec Ottawa notamment sur l’immigration temporaire.

« On n’a pas terminé de convaincre Ottawa, mais on ne lâchera pas le morceau, a-t-il soutenu. C’est inacceptable de voir le nombre d’immigrants temporaires qui sont sur le territoire québécois en ce moment. »

En plus de ces nouvelles fonctions, Jean-François Roberge était déjà responsable des dossiers de la langue française, des relations canadiennes, de la francophonie canadienne, des institutions démocratiques, de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels et de la laïcité.

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Pierre Fitzgibbon dit quitter la tête haute https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pierre-fitzgibbon-dit-quitter-la-tete-haute/ Thu, 05 Sep 2024 11:00:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102745 Et avec le sentiment du devoir accompli.

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Le « superministre » Pierre Fitzgibbon a confirmé mercredi matin son départ de la vie politique, à mi-mandat, affirmant quitter la tête haute et avec le sentiment du devoir accompli.

« Les résultats sont là, l’économie du Québec va bien […] et c’est le temps pour moi de passer à autre chose », a-t-il déclaré lors d’un point de presse en marge du caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ) à Rimouski.

Après six ans comme ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon n’avait plus la motivation pour continuer. « Disons que je sentais un certain déclin, pour aucune raison spécifique », a-t-il expliqué.

« Quand on sent qu’on n’a plus le même enthousiasme malgré les projets super intéressants, bien on se dit : “C’est peut-être le temps de partir et de laisser la place aux autres”. »

Pourtant, a-t-il poursuivi, la politique a été une « aventure extraordinaire », « de loin le meilleur métier que j’ai eu ».

« De penser qu’on peut influencer le cours d’une société avec des développements économiques, avec des filières stratégiques, je n’ai pas eu ça beaucoup dans ma vie professionnelle. C’est un métier que j’ai adoré. »

Il aurait préféré rester jusqu’en décembre, et terminer l’étude du projet de loi 69, mais le premier ministre François Legault lui a demandé de partir sans délai pour éviter qu’il ne devienne une distraction pour le gouvernement.

« Ça devient difficile du côté de la légitimité quand on annonce qu’on s’en va éventuellement. Je n’étais pas confortable avec ça », a ajouté François Legault lors du point de presse.

Le départ de Pierre Fitzgibbon, qui était ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, en plus d’être responsable du Développement économique régional et de la région de Montréal, est un coup dur pour la CAQ.

Il obligera François Legault à remanier son cabinet et à déclencher une élection complémentaire dans Terrebonne, au moment où le Parti québécois de Paul St-Pierre Plamondon mène dans les intentions de vote.

Mercredi, Pierre Fitzgibbon s’est défendu de briser le contrat moral avec ses électeurs de Terrebonne. « Honnêtement, après six ans [consacrés à la politique], je me sens très bien avec moi-même », a-t-il dit.

François Legault a d’ailleurs abondamment vanté les réalisations de son « génie des transactions financières ».

« Pierre a livré la marchandise », a-t-il déclaré, en réduisant l’écart de richesse entre le Québec et le reste du Canada, en réformant Investissement Québec et en développant la filière batterie, notamment.

« Quand on va être assis dans nos chaises berçantes dans 10, 20 ans, on va dire : “Wow, la filière batterie au Québec, ça donne des emplois de qualité à nos jeunes” », s’est exclamé François Legault.

Pierre Fitzgibbon, qui a 69 ans, ne sait pas ce que l’avenir lui réserve, mais « il y a deux choses que je ne ferai pas : je ne serai pas lobbyiste […] et je n’irai pas dans les médias non plus », a-t-il assuré.

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Pierre Fitzgibbon a décidé de démissionner https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pierre-fitzgibbon-a-decide-de-demissionner/ Wed, 04 Sep 2024 11:46:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102694 Il devrait expliquer les raisons de sa décision aujourd’hui.

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Coup de tonnerre en politique québécoise : le superministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, responsable du Développement économique régional et de la métropole, Pierre Fitzgibbon, quitte ses fonctions.

La nouvelle a créé une véritable onde de choc, mardi, car même si les rumeurs laissaient entendre que Pierre Fitzgibbon ne finirait pas son mandat, plusieurs s’attendaient à ce qu’il mène à terme sa réforme de l’énergie.

La démission de Pierre Fitzgibbon — un ami du premier ministre François Legault — survient au moment même où les députés caquistes sont réunis en caucus à Rimouski pour préparer la rentrée parlementaire.

À son arrivée à Rimouski mardi après-midi, François Legault a fait savoir qu’il était prévu que son ministre, qui est âgé de 69 ans, prenne la parole devant ses collègues en début de soirée pour annoncer sa décision.

« On a un souper prévu depuis longtemps avec tous les députés ce soir, a-t-il déclaré. Pierre Fitzgibbon va d’abord parler aux députés, puis je vais vous rencontrer demain matin avec (lui) pour vous donner tous les détails. »

Plusieurs élus caquistes n’ont pas caché leur surprise à leur arrivée à l’Hôtel Rimouski.

« C’est quand même un choc, s’est exclamé le ministre du Travail, Jean Boulet. J’ai toujours été impressionné par ses compétences, ses habiletés, son réseau de connaissances. […] C’est une perte, selon moi, qui est extrêmement importante. »

« Écoutez, j’étais un peu surpris. C’est quelqu’un qui a contribué énormément à notre gouvernement au cours des dernières années. Ma première réaction, c’est de le remercier », a ajouté le ministre de la Santé, Christian Dubé.

Selon la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, « c’est une grande perte, […] mais on doit juste respecter son choix. Ce n’est pas simple la politique ».

Il n’empêche qu’un départ en cours de mandat, « ce n’est jamais plaisant », a lancé la ministre des Relations internationales, Martine Biron.

La démission de Pierre Fitzgibbon obligera le premier ministre Legault à remanier son cabinet et à déclencher une élection complémentaire dans Terrebonne, au moment où le Parti québécois (PQ) mène dans les intentions de vote.

Réactions des oppositions : les fleurs et le pot

Depuis le caucus présessionnel de son parti à Gatineau, la députée libérale Marwah Rizqy a tenu à remercier « Pierre Fitzgibbon, un homme d’une très grande qualité ».

Selon la députée de l’opposition, qui a raconté que Pierre Fitzgibbon était souvent venu en aide aux entreprises de sa circonscription, la démission du ministre est « une perte pour le Québec ».

Marwah Rizqy a également profité d’un point de presse impromptu mardi après-midi pour demander au premier ministre François Legault de « retirer » le projet de loi 69 sur l’énergie.

« On parle d’un projet de loi qui a été conçu et réfléchi par un homme : Pierre Fitzgibbon », a indiqué la députée de Saint-Laurent qui a réclamé « des consultations nationales » sur l’énergie.

« C’est lui qui pilotait cet important projet de loi, alors qui sera capable, mardi prochain, de répondre à nos questions et aux questions de la quarantaine de groupes ? », a demandé le chef par intérim du PLQ, Marc Tanguay, en faisant référence au projet de loi sur l’énergie qui doit être étudié cet automne.

De son côté, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a indiqué que malgré les désaccords, il tenait à « saluer l’engagement politique de Pierre Fitzgibbon, un homme qui n’a jamais eu la langue dans sa poche tout au long de sa carrière politique ».

Sur le réseau social X, le chef du PQ a toutefois écrit qu’il constatait que « Pierre Fitzgibbon quitte le navire en pleine tempête, alors qu’il a lui-même déclenché cette tempête ».

Comme les deux députés libéraux, Paul St-Pierre Plamondon a fait référence à l’épineux dossier de l’énergie, dont Pierre Fitzgibbon était responsable jusqu’à aujourd’hui.

« Alors que nous nagions dans les surplus énergétiques il y a à peine deux ans, la CAQ a fait le choix de dilapider notre énergie en la vendant au rabais à la grande entreprise et aux États-Unis », a indiqué Paul St-Pierre Plamondon.

Lors d’un point de presse, le chef du PQ a demandé au premier ministre d’effectuer rapidement un remaniement ministériel « de sorte qu’à travers ses 89 députés, quelqu’un prenne le dossier de l’énergie et qu’une autre personne prenne le dossier de l’économie et que ces gens-là fassent leurs devoirs ».

Le porte-parole de Québec solidaire (QS) en matière d’économie et d’innovation, d’énergie et de finances a souligné l’implication de Pierre Fitzgibbon.

Haroun Bouazzi a toutefois souligné sur X que « sa démission se produit à un moment particulièrement grave où Northvolt a du plomb dans l’aile, où le ministre a bradé de manière accélérée tous les mégawatts disponibles à des multinationales étrangères et où le mégaprojet de loi sur l’énergie reçoit des critiques de toute part ».

Selon le député de QS, le départ du ministre est « l’occasion de faire les choses autrement ».

Un politicien près des entrepreneurs

Avant de se lancer en politique en 2018, Pierre Fitzgibbon a occupé le poste d’associé directeur chez Partenaires Walter Capital, une société de placements privés. Il a également occupé divers postes en finance, en développement d’entreprise et en développement des affaires.

Sur le réseau social X, le président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec (CPQ) a remercié Pierre Fitzgibbon « pour son engagement envers le développement économique du Québec ».

Karl Blackburn a souligné que le ministre démissionnaire « comprenait les entrepreneurs et l’économie comme peu d’élus » de l’Assemblée nationale et que « sa vision et son leadership ont teinté l’action du gouvernement ».

Soulignons que Pierre Fitzgibbon a toutefois eu plusieurs accrochages avec la commissaire à l’éthique de l’Assemblée nationale, Ariane Mignolet, en raison notamment de ses nombreux liens d’affaires.

Des explications attendues

Le ministre démissionnaire Pierre Fitzgibbon s’expliquera sur les raisons de son départ mercredi matin. Il tiendra un point de presse en compagnie du premier ministre François Legault en marge du caucus présessionnel de la Coalition avenir Québec (CAQ) à Rimouski.

À 69 ans, Pierre Fitzgibbon était considéré comme un poids lourd du gouvernement. Il cumulait les fonctions de ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, en plus d’être responsable du Développement économique régional et de la région de Montréal.

Il devait d’ailleurs amorcer l’étude de son important projet de loi 69 sur l’énergie la semaine prochaine.

Sa décision ne résulterait pas d’un différend avec le premier ministre, selon les informations obtenues par La Presse Canadienne.

Le départ de Pierre Fitzgibbon obligera toutefois François Legault à remanier son cabinet et à déclencher une élection complémentaire dans Terrebonne, au moment où le Parti québécois de Paul St-Pierre Plamondon mène dans les intentions de vote.

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Henri-Paul Rousseau nommé représentant du PM pour la Francophonie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/henri-paul-rousseau-nomme-representant-personnel-du-premier-ministre-pour-la-francophonie/ Mon, 22 Jul 2024 12:18:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101972 NOUVELLES DU MONDE – L’ancien dirigeant de la CDPQ a aussi été nommé délégué général du Québec à Paris.

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Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé la nomination d’Henri-Paul Rousseau à titre de représentant personnel du premier ministre du Québec (sherpa) pour la Francophonie.

Membre de plein droit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Québec joue un rôle actif au sein des instances de la Francophonie. Il se prononce sur des enjeux primordiaux tels que la langue française, le développement économique, la culture, la démocratie, les droits de la personne, l’environnement et l’éducation. Ce faisant, le Québec contribue à bâtir un environnement mondial durable, juste et prospère.

Avec ces attributions et à l’approche du 19e Sommet de la Francophonie, Henri-Paul Rousseau veillera à promouvoir les intérêts, les valeurs et les orientations du Québec. En particulier, il portera les priorités du Québec en Francophonie afin de valoriser la langue française dans des domaines porteurs tels que le numérique et la découvrabilité des contenus francophones en ligne, l’économie et l’innovation, et la jeunesse. Il poursuivra l’action du Québec en faveur de la consolidation de la Francophonie économique afin de mettre toujours plus en valeur les nombreuses occasions d’affaires et de développement offertes par le marché dynamique que représente l’espace francophone.

« Je suis très heureux de la nomination d’Henri-Paul Rousseau et reconnaissant qu’il ait accepté ce rôle stratégique pour la diplomatie québécoise. Avec son impressionnant parcours professionnel et son expertise aiguë de l’économie, il a toute ma confiance pour représenter les intérêts du Québec en Francophonie, notamment en matière de développement économique. Ses compétences en gestion seront un atout considérable », a exprimé François Legault, premier ministre du Québec.

Cette fonction s’ajoute à celle de délégué général du Québec à Paris, annoncée en juin dernier. Les deux mandats se sont amorcés le 19 juillet 2024. Henri-Paul Rousseau prend la relève de Michèle Boisvert, qui occupait ces fonctions depuis mai 2020.

Henri-Paul Rousseau est professeur associé à l’Institut sur la retraite et l’épargne HEC Montréal. Il a notamment occupé des postes de haute direction au sein de différentes institutions financières, incluant la Banque Nationale, la Laurentienne compagnie d’assurances générales et la Banque Laurentienne, dont il a été le président et chef de la direction, de 1994 à 2002. Il a ensuite dirigé la Caisse de dépôt et placement du Québec jusqu’en mai 2008, avant de se joindre à Power Corporation à titre de vice-président du conseil. Depuis 2018, il a entre autres été professeur invité à l’École d’économie de Paris pendant 4 ans.

Henri-Paul Rousseau est titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en économie de l’Université Western Ontario. Il est Fellow principal à l’Institut C.D. Howe et Fellow invité au CIRANO.

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François Legault essaie de relativiser le déficit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/francois-legault-essaie-de-relativiser-le-deficit/ Fri, 15 Mar 2024 10:21:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99660 Il le dit « nécessaire ».

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Le premier ministre François Legault a tenté de relativiser le déficit de 11 milliards de dollars (G$), mercredi.

La veille, son ministre des Finances, Eric Girard, avait causé la surprise en annonçant que le manque à gagner pour l’année 2024-2025 était presque quatre fois plus important que prévu, un record en nombre absolu.

En mêlée de presse à l’Assemblée nationale, François Legault a déclaré que le déficit annoncé équivaut à 1,5 % du produit intérieur brut (PIB). Vu sous cet angle, il est moins pire que certains déficits passés, a-t-il dit.

Par exemple, trois gouvernements du Parti québécois ont déjà fait des déficits entre 1,7 % et 4,7 % du PIB, et deux gouvernements du Parti libéral du Québec (PLQ) ont généré des déficits d’environ 3 %.

« Un et demi pourcent du PIB, je pense que c’est quelque chose de raisonnable », a-t-il plaidé.

Le premier ministre a aussi soutenu devant les journalistes que le vrai chiffre n’est pas 11 G$, mais 8,8 G$, parce qu’il ne faut pas tenir compte des versements au Fonds des générations, selon lui.

« Quand on parle, au niveau comptable, d’un déficit, c’est revenus moins dépenses, ok ? Cette année, c’est 8,8 G$. »

Ce déficit, de toute façon, il « l’accepte », car il était « nécessaire » de baisser les impôts l’an dernier pour la majorité des Québécois, tout comme il fallait investir « massivement » cette année en santé et en éducation.

« Je suis fier des choix qu’on a faits », a déclaré François Legault, qui a refusé de dire s’il craignait une décote.

Les agences de notation « comprennent », dit Eric Girard

Plus tôt dans la journée, Eric Girard a expliqué que les agences de notation ont été avisées de l’ampleur du déficit avant le dépôt du budget.

Dans les prochains jours, « elles vont certainement dire que le déficit est élevé, mais que c’est positif qu’on maintient les objectifs de réduction de dette et de retour à l’équilibre budgétaire », selon lui.

Pour l’instant, l’ensemble des agences donnent au Québec une cote de crédit minimale de catégorie AA.

Une décote ferait en sorte qu’il deviendrait plus coûteux d’emprunter, ce qui se traduirait, pour les Québécois, par une augmentation des dépenses liées à la dette.

Le ministre Girard croit que les agences de notation « comprennent » la situation, malgré le fait que le Québec ne déposera pas de plan de retour à l’équilibre budgétaire avant 2025.

« Je m’attends à ce qu’elles reconnaissent que la situation actuelle est difficile, qu’on pose des gestes […] responsables et qu’on [s’est engagé] au retour à l’équilibre budgétaire », a-t-il déclaré.

Le ministre a indiqué qu’il y aura des rencontres formelles avec les agences en mai, et que celles-ci feront par la suite une évaluation complète et indépendante de la situation financière du Québec.

« Présentement, notre perspective est stable », a-t-il affirmé, expliquant qu’avant d’être décotés, les gouvernements reçoivent normalement un avertissement sous forme de « perspective négative ».

Les Kings de la dette, accuse le PLQ

Les caquistes sont les « Kings de la dette et des déficits », a raillé le chef intérimaire du PLQ, Marc Tanguay, faisant allusion à la subvention octroyée pour que les Kings de Los Angeles viennent disputer deux matchs à Québec.

« La Coalition avenir Québec (CAQ) a dépensé comme des marins en cavale […] et on n’a même pas les services aujourd’hui. Tout est pire », a-t-il lancé en point de presse.

Selon l’Association des économistes québécois, depuis cinq ans, la croissance des dépenses par habitant au Québec a été plus rapide (36 %) que la moyenne canadienne (27 %).

Marc Tanguay a vanté les mérites de l’ancien gouvernement libéral de Philippe Couillard, qui se compare avantageusement, selon lui, à cette CAQ qu’il juge dépensière.

« Il y avait une rigueur qui a été mise de l’avant en 2014-2018, et les services étaient mieux donnés, plus efficaces qu’ils ne le sont aujourd’hui. […] On leur a laissé 7 G$, puis ils l’ont “flobbé” », a-t-il pesté.

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Budget « largement déficitaire » : Legault dit ne pas avoir blâmé les syndiqués https://www.finance-investissement.com/nouvelles/budget-largement-deficitaire-legault-dit-ne-pas-avoir-blame-les-syndiques/ Wed, 21 Feb 2024 13:23:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99303 Retour sur ses propos.

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Le premier ministre François Legault assure qu’il n’a pas voulu blâmer les syndiqués du secteur public pour le déficit qui se creuse.

En conférence de presse dimanche dernier, François Legault a fait un lien direct entre le renouvellement des conventions collectives et le prochain budget qui sera « largement déficitaire ».

« Investir massivement dans les services publics, ça va avoir des conséquences financières, a-t-il averti. On se retrouve avec un budget qui est largement déficitaire […], beaucoup plus déficitaire qu’il ne l’était avant ces négociations. »

Mardi, les partis d’opposition se sont joints aux syndicats pour déplorer ces propos.

« François Legault a les manettes du cockpit devant lui, il a les mains sur toutes les manettes du cockpit, puis il trouve quand même des manières de dire que c’est la faute des autres », a dénoncé le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.

À la période des questions, François Legault s’est défendu en affirmant que son gouvernement avait fait le choix de bonifier les conditions de travail des employés de l’État, notamment en santé et en éducation.

« On doit être très clair, là, je n’ai jamais blâmé les enseignants, les infirmières, les syndicats. Ce que j’ai dit, c’est que notre gouvernement a fait le choix d’investir massivement dans les conditions de travail des personnes qui travaillent pour nos services publics. »

Le premier ministre a répété qu’il n’y aura pas « d’austérité » et qu’il n’était « pas question de couper le service ».

« Des déficits plus élevés, c’est difficile, ça va nécessiter des efforts réels, mais c’est gérable », a pour sa part déclaré en impromptu de presse le ministre des Finances, Eric Girard.

Les libéraux accusent le gouvernement caquiste d’avoir dilapidé, depuis 2018, « des milliards de dollars en surplus budgétaires ».

Le porte-parole libéral en matière de finances, Frédéric Beauchemin, a rappelé l’envoi massif de chèques à la population et l’octroi d’une subvention aux Kings de Los Angeles pour qu’ils viennent disputer deux matchs préparatoires à Québec.

« Ce sont de très mauvais gestionnaires. En bout de piste, le ministre des Finances et la Coalition avenir Québec hypothèquent nos jeunes et remplissent la carte de crédit des prochaines générations », a-t-il dénoncé.

En point de presse, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a également rappelé la décision du gouvernement Legault de baisser les impôts.

« [Le] gouvernement nous avait promis que la baisse d’impôt ne rimerait pas avec déficit ou réduction des services. Ils doivent rendre des comptes, et ce sont eux qui sont responsables, pas les travailleurs », a-t-il dit.

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