Fraude – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 06 Jan 2025 12:24:52 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fraude – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Augmentation de la criminalité liée aux cryptomonnaies en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/augmentation-de-la-criminalite-liee-aux-cryptomonnaies-en-2024/ Mon, 06 Jan 2025 12:24:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104770 Le piratage informatique s’est calmé au second semestre, alors que les attaques nord-coréennes ont diminué.

L’article Augmentation de la criminalité liée aux cryptomonnaies en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Alors que le prix du bitcoin atteint des sommets et qu’une nouvelle administration américaine favorable aux cryptomonnaies se prépare à prendre ses fonctions, le secteur des cryptomonnaies semble connaître un renouveau. Cependant, la criminalité associée à ce domaine demeure également en pleine activité.

Selon les nouvelles données de Chainalysis la valeur des fonds volés sur les plateformes de cryptomonnaies cette année a augmenté de 21 % pour atteindre un montant estimé à 2,2 milliards de dollars américains (G$ US). Le nombre d’incidents de piratage individuels a également augmenté de 7,4 % cette année.

Toutefois, les tendances en matière de piratage de cryptomonnaies ont changé au milieu de l’année 2024, selon l’entreprise.

En juillet, le montant des cryptomonnaies volées avait presque atteint 1,6 G$ US, et il était en passe d’atteindre des niveaux record pour l’ensemble de l’année. Toutefois, l’activité de piratage s’est considérablement ralentie au cours du second semestre de l’année.

Chainalysis attribue ce ralentissement à une baisse d’activité des pirates nord-coréens, qui seraient à l’origine de plus de la moitié des cryptomonnaies volées en 2024, d’une valeur d’environ 1,3 G$ US, soit plus du double du total attribué à la Corée du Nord en 2023.

Toutefois, l’activité des pirates nord-coréens a chuté d’environ 53,7 % après le 1er juillet, tandis que les piratages provenant d’autres sources ont augmenté d’environ 5 %.

Ce changement a coïncidé avec un sommet entre la Corée du Nord et la Russie, souligne Chainalysis, ce qui pourrait avoir modifié l’activité nord-coréenne.

« Nous avons commencé l’année en étant sur le point d’être parmi les pires jamais enregistrés pour les fonds volés. Toutefois, à partir de juillet, nous avons observé une chute brutale des volumes de piratage, qui a coïncidé avec la rencontre de Vladimir Poutine avec Kim Jong Un », constate Eric Jardine, responsable de la recherche sur la cybercriminalité chez Chainalysis, dans un rapport.

Néanmoins, Chainalysis estime que l’augmentation des vols de cryptomonnaies met en évidence la nécessité de renforcer la sécurité dans le secteur.

En particulier, le cabinet a indiqué que les compromissions de clés privées — des mots de passe ostensiblement sécurisés et générés de manière aléatoire utilisés pour accéder aux comptes de cryptomonnaie — étaient impliquées dans 43,8 % des vols de cryptomonnaie en 2024.

« Les compromissions de clés privées restent une préoccupation importante, en particulier lorsque des institutions plus importantes commencent à participer à l’écosystème des cryptomonnaies », ajoute Eric Jardine.

Dans le même temps, le rapport note qu’à mesure que les cadres réglementaires des cryptomonnaies continuent de se développer, la sécurité des plateformes et la protection des actifs des clients sont susceptibles de faire l’objet d’une plus grande attention et d’un examen plus approfondi.

L’article Augmentation de la criminalité liée aux cryptomonnaies en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Protéger les clients retraités contre le vol d’identité https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/proteger-les-clients-retraites-contre-le-vol-didentite/ Mon, 23 Dec 2024 18:56:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104582 DÉVELOPPEMENT – Ils représentent des cibles de choix pour les fraudeurs.

L’article Protéger les clients retraités contre le vol d’identité est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les clients retraités sont particulièrement vulnérables aux fraudes d’identité. Pour ces personnes qui ont épargné et investi toute leur vie, le vol d’identité constitue une menace qui peut mettre en péril leur sécurité tant financière qu’émotionnelle. Comme conseiller, vous pouvez jouer un rôle clé pour les sensibiliser et les guider vers des mesures de prévention en vue de protéger leur identité et leur patrimoine, selon Comparison Adviser.

Les retraités possèdent souvent des actifs importants et dépendent de revenus fixes issus de leurs économies ou de régimes d’épargne-retraite. Ces caractéristiques en font des cibles de choix pour les fraudeurs, qui exploitent des données sensibles comme les numéros d’assurance sociale, les identifiants bancaires ou les informations fiscales. Une violation de leur identité peut impacter leurs sources de revenus, leurs déclarations d’impôts, leur crédit et les informations relatives à leurs soins de santé.

Un fraudeur qui accède à des informations sensibles, comme un numéro d’assurance sociale ou des identifiants bancaires, peut ainsi vider des comptes ou compromettre des investissements, laissant les victimes sans ressources.

En utilisant des numéros d’identification fiscale volés, les criminels peuvent déposer des déclarations frauduleuses et s’approprier les remboursements. Cela peut avoir pour conséquence de retarder ou d’annuler un remboursement destiné au retraité.

En mettant la main sur des données personnelles, les escrocs peuvent aussi ouvrir des lignes de crédit ou contracter des prêts au nom de la victime, ce qui risque de compromettre sa cote de crédit et de limiter ses options futures, notamment si elle veut contracter un prêt ou faire une demande de crédit.

Les voleurs d’identité s’attaquent également aux dossiers médicaux des personnes en les modifiant ou utilisant de manière abusive les assurances maladie. Ils risquent ainsi de perturber les soins de santé du client et de générer des factures médicales inattendues.

Les fraudeurs se font souvent passer pour des institutions officielles, comme des banques ou des agences fiscales, pour soutirer des informations personnelles. Une bonne pratique consiste à rappeler aux clients que les agences gouvernementales ne demandent jamais d’informations personnelles par téléphone ou par courriel.

Au-delà des pertes financières, les conséquences psychologiques des fraudes d’identité — stress, anxiété et sentiment d’insécurité — peuvent être particulièrement éprouvantes pour les clients retraités. Voici quelques mesures à promouvoir pour renforcer leur sécurité face aux risques de fraude, selon Comparison Adviser :

  • Encouragez vos clients à soumettre leurs déclarations d’impôts dès que possible afin de réduire la fenêtre d’opportunité pour les fraudeurs susceptibles de déposer une déclaration frauduleuse à leur place.
  • Recommandez des pratiques simples, mais efficaces, comme choisir des mots de passe complexes et uniques pour chaque compte, et les changer régulièrement, activer l’authentification à deux facteurs pour protéger les accès sensibles ou encore installer un gestionnaire de mots de passe pour sécuriser les identifiants.
  • Pour leurs dossiers fiscaux, orientez les clients vers les systèmes sécurisés comme Mon dossier de l’Agence de revenu du Canada ou les portails de Revenu Québec.
  • Pour prévenir toute ouverture non autorisée de comptes, suggérez à vos clients de geler leur crédit auprès d’agences spécialisées comme Equifax ou TransUnion. Ce geste est particulièrement utile s’ils n’envisagent pas de demande de crédit à court terme.
  • Insistez sur l’importance de surveiller fréquemment les relevés bancaires et les transactions par carte de crédit. Toute activité suspecte doit être signalée immédiatement à l’institution financière concernée.

En tout temps, la vigilance s’impose, car les pirates utilisent des moyens de plus en plus sophistiqués pour tromper leurs victimes, incluant l’intelligence artificielle. Sensibilisez vos clients aux tactiques des fraudeurs, notamment les appels ou courriels prétendant provenir d’agences gouvernementales ou de banques. Rappelez-leur que ces institutions ne demandent jamais d’informations sensibles par ces moyens.

Sur les réseaux sociaux, des publications a priori banales, telles que des jeux de questions-réponses, peuvent dissimuler des tentatives de collecte de données sensibles (ex. : « Quel était votre premier animal de compagnie ? »).

Pour mettre les fraudeurs en échec, un planificateur financier ou un comptable peut s’avérer un allié précieux. Ces experts peuvent surveiller les comptes, gérer les documents fiscaux et offrir des conseils personnalisés pour réduire les risques.

De récentes fuites de données impliquant des millions d’identifiants bancaires ou fiscaux, comme chez Desjardins et Equifax au Canada, illustrent la nécessité d’adopter une approche proactive envers la fraude. En accompagnant les clients dans la mise en place de ces mesures, vous leur apportez une tranquillité d’esprit essentielle, leur permettant de se concentrer sur ce qui compte le plus pour eux : profiter pleinement de leur retraite.

L’article Protéger les clients retraités contre le vol d’identité est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Retour sur l’affaire Kerviel : le cauchemar des banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retour-sur-laffaire-kerviel-le-cauchemar-des-banques/ Tue, 17 Dec 2024 12:18:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104544 PLANÈTE FINANCE – Une série documentaire lui est consacrée.

L’article Retour sur l’affaire Kerviel : le cauchemar des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Il y a 17 ans, Jérôme Kerviel, un jeune trader ambitieux, a failli faire plonger la Société Générale, un des principaux groupes bancaires français, et déstabiliser l’ensemble du système financier mondial en négociant 50 milliards d’euros sur les places financières à l’insu de son employeur.

Une série documentaire diffusée par HBO Max revient sur cette affaire qui s’est soldée par des pertes totalisant 4,9 milliards d’euros (6,7 milliards de dollars) pour la Société Générale.

À l’issue un procès-fleuve très médiatisé, Jérôme Kerviel a finalement été condamné à 3 ans de prison ferme par la justice française pour abus de confiance, faux et usage de faux. Il doit également verser un million d’euros de dommages et intérêts à la Société Générale.

La diffusion de la série est l’occasion de revenir sur les répercussions de l’affaire Kerviel. Le scandale a alimenté la peur du « loup solitaire » dans le secteur financier, indique Les Échos, faisant référence à une personne qui agit seule, avec une mentalité de prédateur et dans le but de servir uniquement ses intérêts. Selon le média, cette crainte a entraîné un renforcement important des processus de contrôle des institutions financières dans le monde.

Par exemple, à la suite de l’affaire Kerviel, plusieurs banques ont obligé leurs employés à prendre des vacances. En effet, au moment des faits, Jérôme Kerviel ne prenait pas de congés afin d’éviter que quelqu’un d’autre puisse suivre ses opérations.

Les institutions financières se sont également dotées de processus afin de permettre aux employés de rapporter des comportements suspects ou agressifs, signale Les Échos. Lorsqu’il était frustré, Jérôme Kerviel avait l’habitude de fracasser ses souris d’ordinateur sur son bureau, révèle le documentaire « Un trader, 50 milliards ». Un tel comportement ne serait plus toléré aujourd’hui.

Depuis 2008, de nombreuses firmes ont mis sur pied des équipes antifraudes pour repérer les mouvements suspects. Plusieurs d’entre elles utilisent l’intelligence artificielle pour augmenter la surveillance des transactions, indique une autre source. Les sanctions contre les employés qui ne respectent pas les processus de contrôle ont été renforcées. Dans certaines banques, les objectifs des négociateurs de marché ont été revus à la baisse pour les rendre plus faciles à atteindre et réduire la pression susceptible d’inciter un employé à contourner les règles.

Depuis l’affaire Kerviel, le rôle des régulateurs a évolué. Ils sont désormais chargés de tester les dispositifs de contrôle directement dans les banques afin de vérifier le comportement des traders, signale un analyste. Le système des bonis est aussi mieux encadré. Enfin, en France, la loi distingue les activités réalisées pour le compte d’un client de celles conduites pour le compte propre d’une banque.

Fortes de ces préoccupations, les autorités réglementaires n’hésitent pas à sanctionner lourdement les banques qui négligent de mettre en place des mesures de contrôle adéquates pour réduire la fraude. La Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni a ainsi infligé récemment une amende de 22 M$ à la branche londonienne de la banque australienne Macquarie après qu’un trader a enregistré des centaines de transactions fictives entre 2020 et 2022, selon Reuters. La banque américaine Citi a quant à elle écopé d’une amende de 80 M$ en mai dernier pour des manques de contrôles qui ont permis à un de ses traders de passer des ordres erronés.

L’article Retour sur l’affaire Kerviel : le cauchemar des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le fisc italien enquête sur le patron de Stellantis et Ferrari https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-fisc-italien-enquete-sur-le-patron-de-stellantis-et-ferrari/ Thu, 10 Oct 2024 11:30:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103268 PLANÈTE FINANCE – Pour des biens présumément dissimulés en Suisse.

L’article Le fisc italien enquête sur le patron de Stellantis et Ferrari est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
John Elkann, président de Stellantis, quatrième groupe automobile mondial, et grand patron de Ferrari, se retrouve impliqué dans une enquête pour fraude fiscale, à la suite d’une action en justice lancée par sa mère, Margherita de Pahlen, fille du milliardaire Gianni Agnelli, surnommé le « Roi non couronné d’Italie ».

La poursuite accuse la succession d’avoir soustrait plus d’un milliard d’euros en biens au fisc en dissimulant une partie de l’héritage en Suisse de cette famille italienne richissime, jadis comparée aux Rockefeller des États-Unis.

Dans le cadre de cette enquête, la police financière de Turin a ordonné la saisie préventive d’environ 75 millions d’euros (84 millions de dollars) concernant quatre personnes dont John Elkann, ses frères et sœurs, Lapo et Ginevra, ainsi que leur comptable et un notaire suisse, selon la Radio télévision suisse (RTS).

Petit-fils du magnat italien de l’automobile Gianni Agnelli, John Elkann est le fils du journaliste franco-italien Alain Elkann et de Margherita, fille de Gianni Agnelli. Depuis le décès de son grand-père en 2003, il tient les rênes du groupe familial. En 2021, il a orchestré la fusion de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) avec PSA Peugeot-Citroën (PSA) pour former Stellantis, dont il est président.

Biens dissimulés en Suisse

La poursuite accuse notamment la famille d’avoir prétendu à tort que la veuve de Gianni Agnelli, Marella Caracciolo, résidait en Suisse, alors qu’elle vivait en Italie. Ce subterfuge aurait permis à la famille d’échapper à l’impôt italien sur une partie de la fortune familiale. L’ensemble du patrimoine des quelque 200 descendants de la famille était estimé par Forbes à près de 13 milliards de dollars américains en 2020.

Les avocats de la famille Elkann contestent ces accusations. Selon eux, la veuve du patriarche vivait bien en Suisse depuis les années 1970, ce qui rend les accusations infondées. Ils dénoncent également la saisie préventive des biens familiaux comme injustifiée, soulignant qu’il n’y a aucune preuve de risque de dispersion des actifs.

De son vivant, Gianni Agnelli a été l’une des figures de proue de l’économie italienne. Il s’est fait d’abord connaître comme président de la société Fiat SpA, fondée par son grand-père en 1899. Sous sa gouverne, Fiat a racheté des marques emblématiques comme Lancia, Alfa Romeo et Ferrari. Il a également été président du quotidien La Stampa et actionnaire majoritaire du Juventus FC.

Sa fille unique, Margherita, a hérité de 1,2 milliard d’euros à sa mort. Toutefois, elle conteste la légitimité de certains aspects de la succession, notamment la répartition des biens entre ses enfants et les héritiers directs d’Agnelli. Elle cherche à révoquer les accords qu’elle a signés peu après la mort de son père, arguant que les cinq enfants issus de son second mariage avec le comte russe Serge de Pahlen devraient également bénéficier de l’héritage familial.

Si la justice italienne, en particulier le tribunal de Turin, se prononce en sa faveur, Margherita de Pahlen pourrait revendiquer une part plus importante de la succession de sa mère et obtenir davantage de contrôle sur les entreprises familiales.

Cela pourrait entraîner des répercussions financières importantes pour John Elkann, mais aussi affaiblir la position du groupe Stellantis et de Ferrari, deux entreprises emblématiques dans le secteur de l’automobile, selon Les Échos.

Le groupe Stellantis exploite et commercialise quinze marques automobiles, dont Chrysler, Dodge, Jeep, Ram, Citroën, Peugeot, Fiat, Alfa Romeo,Ferrari et Maserati. Il détient également des services de mobilité ainsi que des équipementiers et des participations dans plusieurs coentreprises.

Les premiers actionnaires de Stellantis sont la famille Agnelli via la société de portefeuille Exor et la famille Peugeot via le holding Peugeot 1810.

L’article Le fisc italien enquête sur le patron de Stellantis et Ferrari est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
IA générative vs systèmes hérités : le grand combat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ia-generative-vs-systemes-herites-le-grand-combat/ Wed, 02 Oct 2024 10:57:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103010 Les technologies financières peuvent aider.

L’article IA générative vs systèmes hérités : le grand combat est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’intelligence artificielle (IA) générative est devenue incontournable pour les institutions financières. Elle permet notamment d’automatiser certaines tâches administratives, offrant ainsi d’importants gains d’efficacité.

Cependant, cette technologie présente des défis importants, tels que les erreurs potentielles et les « hallucinations » de l’IA, ont souligné des experts lors du 11e Forum Fintech Canada, qui s’est tenu à Montréal les 10 et 11 septembre. De plus, l’adaptation des systèmes hérités constitue un obstacle majeur à surmonter pour en tirer pleinement profit.

Des investissements colossaux

La majorité des institutions financières s’appuient encore sur des systèmes informatiques anciens, souvent peu compatibles avec les technologies modernes comme l’IA générative, capable de générer du texte, des images, des vidéos ou d’autres médias en réponse à des requêtes. Pour pouvoir exploiter tout le potentiel de l’IA générative, les institutions financières doivent donc adapter ces systèmes ou en développer de nouveaux.

Ce processus requiert des investissements massifs, et le retour sur investissement (ROI) n’est pas toujours immédiat, a souligné Dave Henderson, président des Solutions intelligentes et de l’innovation chez CGI. Au sein de l’entreprise montréalaise, l’activité de consultation informatique auprès des entreprises pour les aider à adapter leurs systèmes à l’IA générative a pris une ampleur inégalée.

Les géants mondiaux tels que CGI s’appuient sur l’innovation des fintechs pour aider leurs clients à faire évoluer leurs systèmes. « Les fintechs peuvent aider l’industrie à innover et à transformer ces systèmes hérités. Elles jouent un rôle crucial en créant des technologies qui permettent de rendre les données des entreprises compatibles avec les systèmes d’IA », estime Dave Henderson.

Un engouement soudain pour l’IA

L’introduction de ChatGPT en 2022 a provoqué un véritable bouleversement dans le secteur financier. Les fintechs, comme Arteria AI, ont rapidement été inondées de demandes de la part des institutions financières. Shelby Austin, co-fondatrice et cheffe de la direction de cette fintech basée à Toronto, a rapporté qu’« il y avait tellement de buzz autour de l’IA que les banques ne savaient pas comment gérer leurs systèmes hérités. »

Cependant, malgré la complexité des systèmes existants, l’IA a déjà permis d’améliorer la communication avec les clients. Selon Shelby Austin, l’IA a notamment permis d’accélérer les échanges avec les clients d’au moins 50 %. Ce retour tangible a aidé à justifier les investissements.

Une adoption progressive de l’IA

Pour s’adapter à cette nouvelle réalité technologique, les institutions financières optent souvent pour une approche progressive. Plutôt que de transformer l’ensemble de leurs systèmes en une seule fois, elles procèdent par étapes.

La Banque Scotia privilégie l’utilisation de l’IA pour améliorer la productivité interne avant de déployer des applications destinées aux clients. Elle utilise déjà l’IA pour certaines tâches comme l’analyse de documents complexes, notamment pour faciliter la gestion des audits, l’évaluation des risques et la conformité.

Selon Yannick Lallement, chef de l’intelligence artificielle à la Banque Scotia, « plus on monte en complexité, plus cela devient coûteux à mettre en place. » L’approche par petits pas adoptée par la banque lui permet de gérer l’évolution rapide de l’IA tout en minimisant les risques.

Des applications diversifiées de l’IA

En parallèle, l’IA trouve d’autres applications au sein des institutions financières. Kevin Levitt, responsable mondial du développement du secteur financier chez Nvidia, a indiqué que l’IA est souvent utilisée en premier pour améliorer les interactions des services à la clientèle des institutions financières en réduisant le nombre d’appels.

En outre, l’IA joue un rôle central dans la lutte contre la fraude, en réduisant notamment les faux positifs, qui se produisent lorsqu’un outil de détection de l’IA identifie à tort un texte produit par un humain comme étant généré par l’IA. « La fraude est un domaine dans lequel l’IA peut faire une énorme différence, et c’est un excellent point de départ pour les institutions », mentionne-t-il.

Pour maximiser les résultats de l’IA, l’intégrité des données est cruciale, signale Kevin Levitt. Il recommande de débuter par une gestion rigoureuse des données, en s’assurant de leur fiabilité et de leur disponibilité.

Les petites entreprises aussi tirent parti de l’IA

Ce ne sont pas seulement les grandes institutions financières qui bénéficient des avancées en IA. Mara Reiff, cheffe de la direction chez FreshBooks, une fintech canadienne spécialisée dans les logiciels de comptabilité pour PME, a indiqué que les petites entreprises utilisent de plus en plus l’IA pour améliorer leur efficacité et réduire leurs coûts. FreshBooks, par exemple, est utilisé dans plus de 100 pays et aide plusieurs millions de PME à gérer leurs affaires en automatisant des tâches complexes.

Pour implanter l’IA générative, Mara Reiff conseille aux petites entreprises d’adopter une approche progressive, similaire à celle des grandes banques : « Vous devez commencer par sortir vos données des systèmes hérités, et créer de la valeur progressivement. Si vous êtes une petite entreprise, voyez comment tirer parti de ce qui existe déjà pour maximiser les résultats. »

L’adaptation des systèmes hérités à l’IA représente un défi considérable, mais les progrès réalisés démontrent que cette transformation est possible. Dans cette course, les institutions financières recherchent l’équilibre entre l’investissement nécessaire et les gains tangibles en matière de productivité, de gestion des risques et de satisfaction client. Les fintechs, grâce à leur agilité et leur expertise, jouent un rôle clé dans cette transformation.

L’article IA générative vs systèmes hérités : le grand combat est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Deux frères accusés de diriger une chaîne de Ponzi en cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-freres-accuses-de-diriger-une-chaine-de-ponzi-en-cryptomonnaie/ Thu, 12 Sep 2024 10:53:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102642 PLANÈTE FINANCE – Une fraude d’une valeur présumée de 60 millions de dollars.

L’article Deux frères accusés de diriger une chaîne de Ponzi en cryptomonnaie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Securities and Exchange Commission (SEC) a inculpé Jonathan et Tanner Adam pour avoir orchestré une fraude de type Ponzi évaluée à environ 60 millions de dollars (M$) via de faux robots d’échange de cryptomonnaies.

Plus de 80 investisseurs ont été victimes de cette arnaque. Les compères ont utilisé les fonds pour financer un train de vie flamboyant. Ils ont notamment acquis des voitures de luxe, des objets de designers et un appartement d’une valeur de 30 M$.

La SEC a obtenu le gel des avoirs d’urgence de Jonathan Adam, résident d’Angleton, au Texas, et de son frère, Tanner Adam, résident de Miami, en Floride, ainsi que de leurs entreprises respectives, GCZ Global LLC et Triten Financial Group LLC.

Comment fonctionnait le Système Ponzi ?

Selon la plainte déposée le 26 août devant le tribunal fédéral du district nord de la Géorgie à Atlanta, le système aurait été mis en place de janvier 2023 à juin 2024.

Les frères Adams promettaient des rendements mensuels de 13,5 % grâce à un prétendu robot de leur invention capable de réaliser des arbitrages sur différentes plateformes de cryptomonnaies. En réalité, la majeure partie des fonds servait à payer les investisseurs précédents, suivant le modèle classique d’une chaîne de Ponzi.

Les fonds des investisseurs étaient censés être placés dans un pool de prêts pour financer des prêts éclair et des transactions, les actifs étant empruntés et restitués au sein de la même transaction sur la chaîne de blocs.

Les investisseurs ne recevaient qu’une petite fraction de leur mise initiale, tandis que les frères détournaient les fonds pour leur usage personnel. La SEC a affirmé que le robot transactionnel censé générer des profits n’a jamais existé.

L’enquête a également révélé que l’un des deux frères, Jonathan Adam, avait délibérément caché son passé criminel aux investisseurs. Il a déjà été condamné à trois reprises pour fraude en matière de valeurs mobilières.

La SEC demande « des injonctions permanentes, la restitution des gains mal acquis avec intérêts avant jugement et des sanctions civiles » contre les frères.

Une problématique récurrente

Les fraudes aux cryptomonnaies sont monnaie courante. Récemment, les autorités monténégrines ont appréhendé Roman Ziemian, cofondateur de FutureNet, un système de cryptofraude présumé, qui est accusé d’avoir escroqué des investisseurs à hauteur d’environ 21 M$, selon Cryptonews.

D’après la société d’intelligence blockchain TRM Labs, en 2022, les Ponzi et autres fraudes similaires ont coûté 7,8 milliards de dollars à l’échelle mondiale.

Les mesures prises par la SEC à l’encontre d’Adams montrent à quel point les investisseurs doivent être prudents avant d’investir, signale Mitrade, car le marché des cryptomonnaies n’ayant pas encore atteint sa maturité, le risque de fraude est réel.

L’article Deux frères accusés de diriger une chaîne de Ponzi en cryptomonnaie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fraude fiscale : le fils de Joe Biden plaide coupable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fraude-fiscale-le-fils-de-joe-biden-plaide-coupable/ Tue, 10 Sep 2024 10:56:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102789 PLANÈTE FINANCE – Il connaîtra sa sentence le 16 décembre.

L’article Fraude fiscale : le fils de Joe Biden plaide coupable est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après une saga judiciaire de six ans, Hunter Biden, second fils du président des États-Unis, a finalement décidé de plaider coupable de fraude fiscale le 5 septembre devant un tribunal de Los Angeles. Cette stratégie lui permet d’éviter de subir un nouveau procès qui pourrait s’avérer embarrassant pour lui-même et pour sa famille. Cependant, il risque une peine maximale de 17 années de prison et une amende de 1,35 million de dollars.

Hunter Biden, âgé de 54 ans, a été accusé en décembre dernier d’avoir mis en place un stratagème pour éviter de payer 1,4 million de dollars d’impôts au fisc américain. Le fils de Joe Biden aurait plutôt dépensé cet argent pour financer un train de vie extravagant, dont des voitures de luxe, des vêtements, des escortes, de la drogue et des séjours dans des palaces.

Les charges retenues contre l’ex-avocat et homme d’affaires incluent neuf chefs d’accusation, dont l’évasion fiscale et de fausses déclarations.

Dans un autre registre, le fils du président est également accusé d’avoir fait de fausses déclarations sur un formulaire fédéral d’achat d’armes à feu en 2018, en affirmant qu’il ne consommait pas illégalement de drogues ni n’était dépendant à des drogues, et d’avoir détenu illégalement l’arme pendant 11 jours, alors qu’il consommait du crack.

En juin, un accord de plaidoyer négocié par les avocats de Hunter Biden lui a permis d’éviter la prison en échange d’une reconnaissance de culpabilité pour deux délits fiscaux et d’un programme de déjudiciarisation pour l’accusation liée aux armes. Cependant, cet accord a été rejeté en juillet par un juge fédéral du Delaware en raison de l’incertitude sur son champ d’application.

Les nouvelles accusations fiscales déposées au début du mois par le procureur spécial David Weiss, nommé sous l’administration Trump, indiquent que Hunter Biden a continué d’échapper à ses obligations fiscales jusqu’en 2020 et qu’il « ne payait pas tous ses impôts dans les délais ».

L’acte d’accusation de 56 pages détaille des dépenses de près de 5 millions de dollars effectuées entre 2016 et 2019, notamment 683 212 $ versés à « diverses femmes » et 188 960 $ pour des « divertissements pour adultes ». Selon l’accusation, cet argent aurait été utilisé pour financer son style de vie somptueux plutôt que pour payer ses impôts.

Les avocats de Hunter Biden ont jusqu’ici tenté de justifier ces manquements fiscaux par la négligence. Ils ont souligné que l’homme avait traversé une période chaotique marquée par l’aggravation de sa toxicomanie et la mort de son frère aîné Beau en 2015, des événements qui auraient contribué à augmenter sa dépendance.

Six années d’enquête

L’enquête américaine pour fraude fiscale au sujet de Hunter Biden a débuté en 2018, mais elle ne s’est concrétisée qu’en 2020, après l’élection de son père à la présidence des États-Unis. Les enquêteurs se sont notamment intéressés aux transactions commerciales de l’ex-homme d’affaires en Chine et en Ukraine, selon ABC News.

Selon ses avocats, Hunter Biden a décidé de plaider coupable pour épargner sa famille — sa sœur Ashley aurait pu être appelée à témoigner — et éviter de voir ressurgir son passé de toxicomane ainsi que la gestion de ses entreprises à l’étranger.

La peine de Hunter Biden sera connue le 16 décembre prochain. S’il est reconnu coupable de l’ensemble des accusations fiscales, l’investisseur pourrait faire face à une peine maximale de 17 ans de prison et de 25 ans pour les accusations liées aux armes.

Les médias américains affirment que, peu importe la décision, son père lui accordera une grâce présidentielle. Joe Biden a néanmoins affirmé par le passé qu’il n’accorderait pas de pardon à son fils.

L’article Fraude fiscale : le fils de Joe Biden plaide coupable est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un avocat chilien arrêté pour fraude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-avocat-chilien-arrete-pour-fraude/ Tue, 03 Sep 2024 10:50:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102598 PLANÈTE FINANCE — Il est aussi accusé de blanchiment d’argent.

L’article Un avocat chilien arrêté pour fraude est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’un des avocats les plus influents du Chili a été placé en détention le 27 août dernier en attendant son procès pour blanchiment d’argent et fraude fiscale dans une affaire qui a secoué l’élite politique et entrepreneuriale du pays.

Après cinq jours d’audience, un tribunal de la capitale a accepté la demande du procureur de transférer l’avocat pénaliste Luis Hermosilla en détention provisoire.

Il s’agit du dernier développement d’un scandale de corruption très médiatisé qui a éclaté en novembre dernier lorsque des enregistrements audio divulgués semblaient montrer Luis Hermosilla racontant à un ancien client les pots-de-vin qu’il prévoyait de verser aux responsables des deux principaux régulateurs du marché chilien.

Luis Hermosilla a nié toutes les accusations, mais il ne conteste pas l’authenticité de l’enregistrement. Son avocat a déclaré cette semaine qu’il avait été « manipulé » pour discuter des paiements illicites.

L’enquête a impliqué des juges, des politiciens et des hommes d’affaires éminents, choquant un pays régulièrement classé parmi les moins corrompus de la région et menaçant de ternir la réputation de longue date du Chili en tant que chouchou des institutions financières internationales.

Le 27 août également, le tribunal a inculpé une autre avocate chilienne, María Leonarda Villalobos, et son mari, Luis Angulo, de blanchiment d’argent et de délits fiscaux dans la même affaire. Tous deux nient ces accusations.

Le juge a ordonné la détention de Luis Hermosilla et María Leonarda Villalobos en attendant leur procès, évoquant « un soupçon sérieux et fondé que l’accusé pourrait faire obstruction à l’enquête ». Luis Angulo a été placé en résidence surveillée de nuit.

L’enregistrement audio a été révélé pour la première fois par le média d’investigation Ciper Chile, qui a déclaré qu’il avait été réalisé lors d’une réunion au début de l’année dernière entre Luis Hermosilla, María Leonarda Villalobos, alors avocate inconnue, et l’homme d’affaires Daniel Sauer. La société de courtage de ce dernier faisait l’objet d’une enquête pour fraude de la part du régulateur financier du Chili.

La conversation a porté sur le possible versement de pots-de-vin à des fonctionnaires de l’autorité fiscale et du régulateur financier du Chili comme moyen de résoudre les problèmes juridiques de Daniel Sauer.

« Nous faisons ici quelque chose de stupide qui est un crime », peut-on entendre Luis Hermosilla dire à un moment de la conversation qui a duré une heure.

Daniel Sauer, son frère et son partenaire commercial ont été accusés de fraude plus tôt cette année dans cette affaire. Ils ont nié tout acte répréhensible.

Le scandale a donné lieu à des enquêtes sur l’administration fiscale et la trésorerie chiliennes, qui ont abouti à l’inculpation de deux fonctionnaires pour corruption la semaine dernière pour avoir prétendument reçu des paiements de María Leonarda Villalobos.

L’accusation affirme que Luis Hermosilla, María Leonarda Villalobos et son mari, Luis Angulo, ont bénéficié de la richesse mal acquise de leur ancien client, en recevant des millions de dollars de sociétés appartenant aux frères Sauer et à leur partenaire commercial.

Les procureurs les accusent également d’avoir échappé à l’impôt sur quelque 900 000 $ US.

Jusqu’à ce que le scandale éclate l’année dernière, Luis Hermosilla, 68 ans, était peut-être l’avocat le plus influent du pays, avec plusieurs Chiliens de premier plan parmi ses clients, dont Miguel Crispi, conseiller principal de l’actuel président de gauche Gabriel Boric.

Il a également été conseiller d’Andrés Chadwick, ministre de l’Intérieur sous l’ancien président de droite Sebastián Piñera.

Transparency International, organisation de lutte contre la corruption, classe le Chili au deuxième rang des pays les moins corrompus d’Amérique latine, juste derrière l’Uruguay. Cependant, une série d’affaires de corruption très médiatisées impliquant des hommes d’affaires et des fonctionnaires influents ces dernières années a ébranlé la confiance du public dans l’établissement politique chilien.

L’article Un avocat chilien arrêté pour fraude est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Quatre ans de prison pour un fraudeur de l’Alberta https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/quatre-ans-de-prison-pour-un-fraudeur-de-lalberta/ Mon, 26 Aug 2024 11:48:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102453 La condamnation fait suite à un stratagème qui a détourné plus de 10,7 M$ de fonds d’investisseurs.

L’article Quatre ans de prison pour un fraudeur de l’Alberta est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un fraudeur en valeurs mobilières qui s’était enfui aux États-Unis a été condamné à quatre ans de prison en Alberta.

En juillet 2020, Ronald James Aitkens a été reconnu coupable d’un chef d’accusation de fraude et d’avoir fait des déclarations trompeuses dans une notice d’offre en rapport avec une distribution de titres immobiliers.

Selon l’Alberta Securities Commission (ASC), Ronald James Aitkens a recueilli plus de 35 millions de dollars (M$) auprès de près de 1 500 investisseurs entre 2005 et 2007, et a détourné au moins 10,7 M$ de cet argent vers d’autres projets.

Sa condamnation en 2020 a été reportée à plusieurs reprises, notamment parce que Ronald James Aitkens a subi des opérations de remplacement du genou. Au moment où, finalement, l’honorable juge L. W. Robertson de la Cour de justice de l’Alberta devait prononcer la condamnation en novembre 2023, Ronald James Aitkens ne s’est pas présenté.

Au début du mois, Ronald James Aitkens a été arrêté dans le Montana et renvoyé en Alberta, où il a été condamné à quatre ans de prison.

Sa condamnation comprend 39 mois pour la fraude et neuf mois pour l’autre chef d’accusation. Il lui est également interdit de façon permanente d’effectuer des opérations boursières et d’agir en tant que dirigeant ou administrateur d’un émetteur.

Le juge a refusé d’ordonner une restitution dans cette affaire, notant que le projet immobilier était intrinsèquement risqué et que même s’il n’y avait pas eu de fraude, il y avait « toujours un risque réel que le projet échoue ».

« Cette condamnation démontre clairement que les personnes qui escroquent les investisseurs devront faire face aux conséquences de leurs actes, quel que soit l’endroit où elles tentent de se cacher », a commenté Cynthia Campbell, directrice de l’application des lois à l’ASC, dans un communiqué.

« L’ASC est déterminée à obtenir des peines d’emprisonnement appropriées pour ces délinquants et à faire en sorte que la fuite du pays ne les mette pas à l’abri de l’obligation de rendre des comptes », a-t-elle ajouté.

L’article Quatre ans de prison pour un fraudeur de l’Alberta est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un retraité se fait voler 740 000 $ en croyant aider la justice https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-retraite-se-fait-voler-740-000-en-croyant-aider-la-justice/ Fri, 23 Aug 2024 11:00:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102439 PLANÈTE FINANCE – Victime d’une arnaque sur Internet.

L’article Un retraité se fait voler 740 000 $ en croyant aider la justice est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’automne dernier, Barry Heitin, avocat à la retraite de 76 ans résidant à Arlington, en Virginie, a vu disparaître presque 740 000 dollars de ses économies dans une arnaque en ligne sophistiquée. Pendant près de trois mois, il a cru aider les autorités à protéger ses fonds et à capturer des voleurs. En réalité, il participait involontairement au pillage de ses propres comptes bancaires, selon un article du New York Times.

Les cybercriminels visent de plus en plus souvent les Américains de plus de 60 ans, attirés par leurs comptes de retraite bien garnis, signale le média. Leurs techniques se raffinent. Ils sévissent sur les sites de rencontre, les réseaux sociaux, les applications de messagerie ou par le biais de logiciels malveillants. Une fois l’arnaque réalisée, il est quasiment impossible pour les victimes de récupérer l’argent disparu, car les fonds sont souvent transférés à l’étranger ou blanchis via des portefeuilles de cryptomonnaies.

Les arnaques sont dignes de scénarios de film, selon l’auteure. Les escrocs se font passer pour des fonctionnaires, des techniciens d’assistance technique ou des prétendants amoureux. Ils enseignent aux victimes comment contourner les mesures de prévention des fraudes des institutions financières, tout en utilisant des tactiques de manipulation psychologique comme l’isolement, le sentiment d’urgence ou l’exploitation de la confiance.

Pris dans une fausse enquête

Les problèmes de Barry Heitin ont commencé en septembre 2023 lorsqu’il n’a pas réussi à se connecter à son compte de retraite. Plus tard, quand il a essayé de nouveau, un message à l’écran l’a invité à appeler un numéro, censé être celui du service antifraude de son fournisseur.

Il a alors été mis en contact avec une personne prétendant être un agent d’enquête sur la fraude. Celle-ci l’a informé que quelqu’un tentait d’accéder à son compte et l’a dirigé vers un complice se faisant passer pour un employé de la banque où il détenait ses comptes.

Cet individu lui a dit que deux transactions de 10 000 $ avaient été effectuées sur ses comptes pour l’achat d’images d’abus sexuels sur des enfants via un site en Chine. Il a convaincu le retraité qu’il pouvait aider à arrêter un réseau de criminels tout en protégeant ses économies, à condition d’agir rapidement. Le retraité, pensant faire le bon choix, a donné aux escrocs l’accès à son ordinateur, leur permettant ainsi de vider progressivement ses comptes bancaires.

Le déclin de ses économies

Après avoir retiré 113 000 $ de ses comptes courants et d’épargne, Barry Heitin a été incité à transférer ses économies dans des comptes où il pourrait, soi-disant, plus facilement effectuer des transactions. Pour retirer des fonds de son compte de pension et de son compte de courtage, il a prétexté l’achat d’une propriété au Canada pour ses enfants. Cependant, son conseiller, suspectant une fraude, a contacté la banque, qui a confirmé qu’aucune transaction immobilière n’avait été effectuée. Sous la pression des escrocs, le retraité a alors prétendu avoir besoin de cet argent pour acheter de l’or, mais la banque, flairant une arnaque, a refusé de lui remettre les fonds.

Finalement, il a transféré son compte de retraite vers une institution financière moins vigilante. En moins de deux semaines, il a retiré 834 000 $ et transféré l’argent dans divers comptes bancaires. Selon Robert Rabinowitz, l’avocat de la victime, cette activité aurait dû alerter la banque, car elle présente les signes classiques d’un potentiel blanchiment d’argent.

Le cauchemar du retraité a duré trois mois. Finalement, en novembre, des agents du FBI l’ont informé qu’il était l’une des sept victimes d’une arnaque basée en Inde. En plus de la perte de ses économies, le retraité floué doit aussi payer une facture de près de 285 000 $ en impôts sur les retraits effectués de ses comptes de retraite.

Aujourd’hui, Barry Heitin reconnaît qu’il aurait dû agir autrement. Avec le soutien de sa famille, il tente de tourner la page et de récupérer une partie de l’argent perdu de sa retraite.

L’article Un retraité se fait voler 740 000 $ en croyant aider la justice est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>