Fusions et acquisitions – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 05 Sep 2024 11:00:56 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fusions et acquisitions – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La NFL ouvre ses portes au capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-nfl-ouvre-ses-portes-au-capital-investissement/ Thu, 05 Sep 2024 11:00:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102634 PLANÈTE FINANCE — Les prises de participations sont limitées à 10 %. 

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La National Football League (NFL), la ligue de football professionnel américain, a franchi un pas historique en permettant aux sociétés de capital-investissement de prendre des participations allant jusqu’à 10 % dans ses équipes. Cette décision, annoncée le 28 août, marque un changement important dans la politique de propriété des franchises, jusque-là réservée aux personnes physiques, selon RDS.

Lors d’une réunion extraordinaire à Eagan, au Minnesota, les 32 propriétaires d’équipes de la NFL ont voté en faveur de cette ouverture. Désormais, les fonds d’investissement auront la possibilité de détenir une part des équipes pour une durée minimale de six ans.

Les propriétaires des équipes du championnat aux revenus les plus importants ont approuvé une première série d’investisseurs : trois fonds (Ares Management, Arctos Partners et Sixth Street) et un consortium composé de Blackstone, Carlyle, CVC, Dynasty Equity et Ludis, a indiqué Reuters.

Ces sociétés sont prêtes à investir un montant global de 12 milliards de dollars (G$), comprenant les fonds levés par effet de levier. Cette liste pourrait s’élargir, selon Joe Siclare, vice-président exécutif de la NFL, qui anticipe une augmentation des investissements et de la valeur des franchises.

Bien que la NFL ait décidé d’ouvrir son capital, elle impose des limites strictes pour protéger son modèle de gouvernance. La limite des participations, plafonnées à 10 %, est inférieure à celle permise dans d’autres grandes ligues sportives, telles que la National Basketball Association (NBA), la Ligue nationale de hockey (NHL), la Major League Baseball (MLB) et la Major League Soccer (MLS), qui autorisent leurs équipes à vendre jusqu’à 30 % de leurs actions à des fonds d’investissement.

Chaque fonds approuvé peut investir dans un maximum de six équipes, avec une restriction supplémentaire : pas plus de 20 % de chaque fonds ne peut être alloué à une seule équipe. De plus, aucun investisseur individuel ne pourra détenir plus de 7,5 % d’un fonds. Les propriétaires de ligues et leurs familles peuvent investir leur propre patrimoine dans ces fonds à hauteur de 3 %.

Les démarches de la ligue pour ouvrir son capital ont débuté l’année dernière avec la mise en place d’un comité chargé d’examiner les changements potentiels à apporter à sa politique de propriété. En mars 2024, la ligue a indiqué qu’elle s’approchait d’un plan final.

Cette décision survient dans un contexte de valorisation record des équipes de la NFL. En 2023, la ligue a généré des revenus de 13 G$. Avec des clubs parmi les plus valorisés au monde, la liste des acheteurs potentiels s’est considérablement réduite.

Malgré cette ouverture, la gouvernance de la NHL ne sera pas affectée, selon un propriétaire d’équipe. Les personnes physiques demeurent les actionnaires majoritaires et conservent le contrôle sur les décisions importantes.

Sept des dix clubs sportifs les plus valorisés du monde sont membres de la NFL, selon Forbes. Les Cowboys de Dallas sont évalués à 9 milliards de dollars. L’an dernier, les Commanders de Washington ont été cédés à un groupe d’investisseurs pour un montant record de 6,05 G$.

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Banque Laurentienne : bénéfice à la baisse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-laurentienne-benefice-a-la-baisse/ Fri, 30 Aug 2024 12:51:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102637 Au troisième trimestre.

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La Banque Laurentienne du Canada a réalisé un bénéfice de 34,1 millions de dollars (M$) au cours de son troisième trimestre, en baisse par rapport à 49,3 M$ à la même période l’an dernier.

La banque montréalaise a précisé que son bénéfice s’est élevé à 67 cents par action lors du trimestre qui a pris fin le 31 juillet, comparativement à un bénéfice de 1,03 $ par action un an plus tôt.

Ses revenus ont totalisé 256,5 M$ au troisième trimestre, en baisse par rapport à 260,8 M$ pendant le même trimestre l’année dernière.

Sa provision pour pertes sur créances s’est élevée à 16,3 M$, en hausse par rapport à 13,3 M$ il y a un an.

Sur une base ajustée, la Banque Laurentienne a réalisé un bénéfice de 88 cents par action au cours de son plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 1,22 $ par action au troisième trimestre de l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 86 cents par action, selon LSEG Data & Analytics.

« Depuis le dévoilement de notre plan stratégique, nous réalisons des progrès à l’égard de nos priorités, notamment par l’examen des rôles directement liés à l’expérience client et la simplification de notre organisation. Nous continuons de mettre à profit nos spécialisations et d’investir dans la technologie pour renforcer nos assises », a déclaré Éric Provost, président et chef de la direction.

À cet égard, la Banque Laurentienne a réalisé deux transactions en droite ligne avec l’orientation stratégique énoncée, qui vise à simplifier son organisation et à se concentrer sur les secteurs d’activités dans lesquels elle croit pouvoir se démarquer et faire preuve de compétitivité.

Le 2 août 2024, l’institution financière a d’abord clôturé la vente d’actifs administrés de la division Services aux particuliers du courtage de plein exercice de VMBL à iA Gestion privée de patrimoine inc., une filiale en propriété exclusive d’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers.

La transaction comprend le transfert de plus de 2 G$ d’actifs administrés de VMBL à iA Gestion privée de patrimoine. La Banque s’attend à comptabiliser un produit net tiré de la transaction d’environ 12 M$, soit 10 M$ après impôts sur le résultat, au cours de l’exercice 2024, principalement au quatrième trimestre.

Puis, le 12 août 2024, la Banque a annoncé avoir conclu une entente en vue de la vente d’actifs administrés de la division de courtage à escompte de VMBL à CISI, une filiale en propriété exclusive de CI Financial Corp.

La transaction comprend le transfert de près de 250 M$ d’actifs administrés de VMBL à Négociation directe CI, une plateforme d’investissement en ligne à l’usage des investisseurs qui pratiquent la négociation autogérée et une division de CISI. Sous réserve de l’obtention des approbations réglementaires, la transaction devrait être conclue avant la fin de l’année civile. Le produit net de cette transaction ne devrait pas avoir d’incidence importante sur la situation financière de la Banque.

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BNP Paribas sur le point d’acquérir AXA Investment Managers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bnp-paribas-sur-le-point-dacquerir-axa-investment-managers/ Fri, 16 Aug 2024 12:06:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102299 La première banque de l’Union européenne est engagée en négociations exclusives avec AXA en vue de cette acquisition.

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Le Groupe BNP Paribas prévoit d’acquérir 100 % d’AXA Investment Managers (AXA IM). La transaction est évaluée à 5,1 milliards d’euros (7,7 milliards de dollars canadiens), soit un multiple de 15 fois les bénéfices de 2023. Elle devrait être complétée à l’été 2025.

Selon les termes de l’opération envisagée, AXA et BNP Paribas concluraient également un partenariat stratégique à long terme dans le cadre duquel BNP Paribas fournirait des services de gestion d’investissements à AXA.

Le rapprochement d’AXA Investment Managers et de BNP Paribas, qui prévoit de déléguer la gestion des actifs d’assurance et d’épargne de sa division d’assurance, BNP Paribas Cardif, à la nouvelle plateforme une fois l’acquisition complétée, donnerait naissance à un gestionnaire d’actifs européen de premier plan, avec un total d’actifs sous gestion de 1,5 trillion d’euros.

« Ce projet positionnerait le Groupe BNP Paribas comme un acteur européen leader de la gestion d’actifs de long terme. Bénéficiant ainsi de la taille critique tant dans les actifs cotés que privés, il servirait d’autant plus efficacement ses clients assureurs, fonds de pension, réseaux bancaires et distributeurs. Le partenariat stratégique noué avec AXA, pierre angulaire de ce projet, confirmerait la capacité de nos deux groupes à unir leurs forces. Ce projet majeur, générateur de croissance dans la durée, constituerait un axe puissant de développement pour notre Groupe. », a déclaré Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur, Directeur général, BNP Paribas.

Du côté d’AXA, on indique que l’intention de se retirer de l’activité de gestion d’actifs souligne encore la stratégie du Groupe visant à simplifier son modèle d’affaires et à se concentrer sur ses activités d’assurance principales.

« La cession d’AXA Investment Managers concrétise la réussite d’une activité créée et développée au sein du Groupe AXA. Au cours des 25 dernières années, nous avons construit une plateforme exceptionnelle, synonyme aujourd’hui d’une expertise reconnue en matière d’investissement, d’une attention permanente aux besoins des clients et d’une performance établie en matière de développement durable. Grâce à la qualité du travail de ses équipes, AXA IM est aujourd’hui un acteur clef du secteur, et le numéro 1 en Europe sur les placements ‘Alternatifs’ » a déclaré Thomas Buberl, Directeur général d’AXA dans un communiqué.

« En combinant nos forces à celles de BNP Paribas, AXA Investment Managers deviendrait un gestionnaire d’actifs de taille mondiale, avec une plus forte présence globale et une plus large gamme de services, et un objectif commun de renforcer leur position de leader dans l’investissement responsable. Je voudrais remercier tous les collaborateurs d’AXA IM pour leur engagement permanent et leur volonté constante de créer de la valeur pour nos clients », a ajouté le dirigeant.

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Equisoft ajoute une solution de productivité à son CRM https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/equisoft-ajoute-une-solution-de-productivite-a-son-crm/ Wed, 07 Aug 2024 11:40:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101979 Il s’associe avec une assurtech.

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Equisoft a annoncé un partenariat stratégique avec Life Design Analysis (LDA), une assurtech canadienne qui propose une solution de vente et de productivité infonuagique pour les conseillers et les agents généraux.

La plateforme de LDA est utilisée par tous les niveaux de la chaîne de distribution d’assurance vie. Elle s’ajoute aux solutions de base d’Equisoft, notamment la gestion d’agence, les CRM, la planification financière, les outils de comparaison de fonds et les outils de recherche multiassureur.

Barry Crowther, chef de la direction de LDA, espère « révolutionner la façon dont les conseillers obtiennent et utilisent les données pour mieux servir les clients et donner un fier coup de pouce à leur entreprise ».

Pour François Levasseur, vice-président, Alliances mondiales et acquisitions chez Equisoft, le partenariat avec LDA contribue à la création d’un écosystème de partenaires qui favorisera la croissance et l’innovation dans l’industrie.

« Les conseillers et les MGA ont accès à des outils de pointe, leur permettant d’offrir un service client exceptionnel et de favoriser une croissance significative de leur activité », déclare-t-il.

La plateforme de LDA utilisera les données de l’outil de soumissions multiassureur LifeGuide pour intégrer les données sur les produits et générer des rapports de vente ainsi que des projections et des concepts à l’intention des conseillers et des agents généraux.

Equisoft a fait l’acquisition de LifeGuide l’an dernier pour l’intégrer à son CRM Equisoft/connect.

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Harbourfront acquiert Cornerstone Investment Counsel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/harbourfront-acquiert-cornerstone-investment-counsel/ Tue, 02 Jul 2024 11:13:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101467 La transaction pourrait faire croître la valeur d’Harbourfront de 10%.

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Le Groupe Harbourfront et Harbourfront Wealth Management, une société indépendante à portée nationale de conseils et de gestion d’investissements basée à Vancouver, en Colombie-Britannique, ont annoncé l’acquisition de Cornerstone Investment Counsel Ltd.

Fondée en 2003, Cornerstone est une société canadienne de gestion de portefeuille qui dessert environ 500 familles à valeur nette élevée. La société, basée en Alberta, offre aussi des services-conseils en gestion de patrimoine, en planification fiscale et patrimoniale, et en planification de succession des entreprises.

« Tous les employés de [Cornerstone] vont rejoindre Harbourfront », a indiqué Danny Popescu, directeur général du Groupe Harbourfront.

En raison de ses inscriptions réglementaires qui concernent la gestion de portefeuille et diffèrent de ceux d’Harbourfront, Cornerstone continuera toutefois d’opérer à titre de société autonome, a ajouté Danny Popescu.

Cornerstone intégrera néanmoins Harbourfront TechHub, la plate-forme technologique de back-office de Harbourfront. En outre, les clients de Cornerstone auront accès aux stratégies de valeurs mobilières de Harbourfront.

Étant donné que l’équipe de direction et le réseau de conseillers de Cornerstone sont culturellement et philosophiquement alignés avec ceux d’Harbourfront, Gary Cooper, partenaire fondateur de Cornerstone, est d’avis que les clients de sa firme verront « des avantages importants de rejoindre Harbourfront ».

Danny Popescu a indiqué que l’acquisition de Cornerstone, qui est entièrement financée par le flux de trésorerie, marque « une étape importante pour la croissance continue de Harbourfront ». Il évalue que l’acquisition fera croître la valeur d’Harbourfront de 8% à 10%, et prévoit d’atteindre 10 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année.

(avec Jonathan Got, Investment Executive)

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Fiera Capital rachète les actions que détenait le Mouvement Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fiera-capital-rachete-les-actions-que-detenait-le-mouvement-desjardins/ Fri, 21 Jun 2024 16:33:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101516 Dans le cadre d’une opération de 53 millions de dollars canadiens.

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La haute direction de Fiera Capital et certains membres de son conseil d’administration mettent la main sur la totalité des actions détenues par le Mouvement Desjardins.

Le gestionnaire montréalais d’actifs a annoncé vendredi le rachat de la participation de Desjardins équivalente à 6,8 % des actions en circulation de la société.

La transaction est d’une valeur de 53 millions de dollars (M$) avec l’achat des titres au prix de 7,25 $ chacun. L’opération totalise plus de sept millions d’actions de catégorie B (avec droit de vote) et d’actions de catégorie A (avec droit de vote subordonné).

Dans un communiqué, Fiera explique qu’une partie du prix d’achat total a été financée au moyen d’une facilité de crédit de 20 M$ mise à la disposition par une banque canadienne à une société constituée par des membres de la haute direction.

Du montant de 53 M$, près de 14 M$ proviennent du fondateur de Fiera, Jean-Guy Desjardins, qui a acheté une part des actions.

En avril dernier, Fiera avait indiqué que Desjardins, un actionnaire de longue date, souhaitait se départir de sa participation.

Les deux organisations ont souligné vendredi que leurs relations d’affaires demeurent malgré le rachat des actions.

« Desjardins a été un partenaire important et apprécié depuis la création de notre entreprise, et elle nous a soutenus au cours des deux dernières décennies », a déclaré Jean-Guy Desjardins, président du conseil et chef mondial de la direction de Fiera, par voie de communiqué.

« Cette transaction s’inscrit dans notre stratégie d’investissement », a pour sa part commenté le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Guy Cormier.

« Fiera Capital demeure un partenaire d’affaires important pour Desjardins. Nous allons poursuivre notre relation d’affaires avec Fiera notamment au niveau de la gestion de nos fonds fiduciaires », a-t-il ajouté.

Desjardins a été un partenaire de la première heure de Fiera. En 2003, Desjardins a vendu sa participation majoritaire dans Elantis à Jean-Guy Desjardins. Cette transaction sera le premier chapitre de la création de Fiera. Elle a permis à M. Desjardins de se relancer en affaires après avoir vendu TAL Gestion globale d’actifs à la Banque CIBC.

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Banque Nationale achète la CWB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-nationale-achete-la-cwb/ Tue, 11 Jun 2024 21:40:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101403 La transaction s’élève à 5 G$.

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La Banque Nationale (NA) fait l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB) pour 5 milliards de dollars (G$).

Cette acquisition permettra à la NA d’accroître son empreinte géographique à l’extérieur du Québec. CWB compte 39 succursales et 37 G$ de prêts pour le compte de 65 000 clients.

Fondée en 1984, la CWB se spécialise dans les services bancaires aux entreprises et aux particuliers, le financement d’équipement, les services fiduciaires et la gestion de patrimoine qui a un actif total de 42 G$. Elle a une forte présence en Alberta et en Colombie-Britannique.

Cette acquisition permettra de stimuler la croissance des activités de la Banque Nationale dans le secteur des prêts aux particuliers et aux entreprises ainsi qu’en gestion de patrimoine.

La Nationale anticipe des synergies de coûts et de financement d’environ 270 M$ avant impôts par année d’ici la troisième année. Par contre, elle prévoit assumer des frais d’intégration avant impôts d’environ 400 M$, qui seront engagés sur une période de 2 ans.

L’opération doit être approuvée par au moins les deux tiers des actionnaires de CWB. Sous réserve des approbations réglementaires, la transaction devrait être close d’ici la fin de 2025.

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SAVS: Sam Altman, Donald Trump et le retour du battage publicitaire https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/amar-pandya/savs-sam-altman-donald-trump-et-le-retour-du-battage-publicitaire/ Mon, 03 Jun 2024 11:44:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100506 ZONE EXPERTS - Des occasions de placement pourraient se présenter.

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Serait-il possible qu’un retour au jeu soit possible pour les sociétés d’acquisition à vocation spécifique (SAVS), ces entreprises vilipendées « chèques en blanc » dont l’histoire récente est aussi volatile et imprévisible que la santé émotionnelle d’un certain ancien président des États-Unis?

Le secteur des SAVS, qui obtient son financement sur les bourses et dont l’objectif consiste à acquérir des sociétés sur le point de devenir publiques, a été sous les feux de la rampe en mars lorsqu’une société à vocation spéciale, Digital World Acquisition Corp (DWAC), a mené à bien sa fusion avec Trump Media & Technology Group (TMTG). Celle-ci se négocie maintenant sur le NASDAQ avec le symbole DJT.

DWAC a cumulé 250 millions de dollars (M$) lors de son PAPE en septembre 2021 avec le but explicite de cibler les ententes de taille moyenne et les entreprises émergentes de croissance axées sur la technologie en Amérique. Peu de temps après ses débuts en bourse, la SAVS a annoncé en octobre 2021 sa fusion avec TMTG, société qui possède Truth Social, une plateforme alternative technologique de médias sociaux. Dans le cadre d’un long processus complexe ponctué d’extensions multiples, d’accusations de délits d’initiés et d’une enquête de la SAVS par la SEC (qui s’est culminé par une amende payée par la SAVS), la fusion a finalement été approuvée le 22 mars 2024. Depuis le début de l’année, la valeur des actions de DWAC a augmenté de 145 %, ce qui, selon le Financial Times, fait grimper la valeur de TMTG à environ 9 milliards de dollars (G $). En plus du dividende accordé à Trump, trois fonds de couverture participants ont réalisé un profit formidable.

Depuis l’annonce de l’acquisition de TMTG par la SAVS, les actions de DWAC se sont négociées à prime importante par rapport à la valeur fiduciaire, illustrant l’effet halo considérable associé à l’ancien président et l’optionalité inhérente pour les SAVS qui se fusionnent à une société convoitée par les spéculateurs.

AltC Acquisition Corp. (NYSE : ALCC) est une autre SAVS qui se négocie à prime importante par rapport à la valeur fiduciaire. Celle-ci bénéficie du soutien de Sam Altman, fondateur et PDG d’OpenAI, et se prépare à fusionner avec Okla Inc., société qui met au point la prochaine génération de réacteurs nucléaires.

Au fur et à mesure que l’euphorie et la ferveur spéculative retrouvent leur emprise sur le marché, les SAVS appuyées par un promoteur ou qui fusionnent avec des entreprises jouissant d’une notoriété peuvent se négocient à prime élevée. Cela pourrait contribuer à créer un milieu d’investissement favorable pour l’arbitrage sur SAVS, à l’instar de la bulle de 2020/2021.

À part l’engouement dont jouit DJT, l’activité demeure plutôt faiblarde dans le secteur des SAVS. En mars, on a assisté à deux PAPE de SAVS, à 12 ententes de fusion avec SAVS et à cinq cas de liquidation. À la lumière de ces données, on dénombrait à la fin du mois 235 SAVS actives dont 104 étaient à la recherche de cibles.

Notre positionnement à l’égard des SAVS demeure prudent, ciblant les SAVS en voie de liquidation ou de rachat, à la recherche d’un taux de rendement supérieur à 6,5 %. À la fin du premier trimestre, les SAVS en quête de cible se négociaient sous leur valeur fiduciaire, ce qui a dégagé un taux de rendement à l’échéance de 5,80 %. L’arbitrage sur SAVS revient essentiellement à se procurer des bons du Trésor au rabais. Le rendement des SAVS est semblable à celui des obligations de catégorie investissement de sociétés américaines, mais avec un risque de crédit plus faible, une durée plus courte et des avantages fiscaux plus intéressants puisque ces rendements sont essentiellement considérés comme des gains en capital. Suivant le retour de l’euphorie et le regain de PAPE sur le marché, il est possible que des occasions de placements favorables se présentent pour l’arbitrage sur PAPE de SAVS.

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Les opérations d’emprunt font grimper les commissions des banques d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-operations-demprunt-font-grimper-les-commissions-des-banques-dinvestissement/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100039 Trois courtiers canadiens se hissent dans les classements mondiaux.

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Selon les nouvelles données de LSEG Data & Analytics, les revenus totaux en banque d’investissement ont augmenté au cours du premier trimestre, grâce à une augmentation de l’activité d’émission de titres de créance.

Les commissions bancaires globales se sont élevées à 26,7 milliards de dollars américains (G$ US) pour les trois premiers mois de 2024, soit une hausse de 5 % par rapport au trimestre précédent et une quasi-stabilité par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Les commissions de prise ferme de titres d’emprunt ont augmenté de 17 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 10,3 G$ US, ce qui a fait grimper le total trimestriel.

Les autres segments d’entreprise ont affiché des commissions globales inférieures à celles du premier trimestre de 2023.

Les commissions sur les fusions et acquisitions ont diminué de 12 % pour s’établir à 7,1 G$ US ; les recettes des prêts syndiqués ont baissé de 11 % pour s’établir à 5,8 G$ US ; et les commissions de prise ferme d’actions ont diminué de 3 % pour s’établir à 3,5 G$ US, relève LSEG.

Les géants habituels de Wall Street ont continué à dominer le classement des banques d’investissement, JP Morgan conservant la première place, avec une part de marché globale estimée à 8,1 %, représentant 2,2 G$ US de commissions totales.

Goldman Sachs reste en deuxième position, avec une part estimée à 6,7 %, suivie par BofA Securities. Morgan Stanley et Citi complètent le top cinq, selon le rapport.

Un trio de banques canadiennes a également grimpé dans le classement, avec en tête RBC Marchés des Capitaux à la dixième place, gagnant une place par rapport à 2023.

Valeurs Mobilières TD est, quant à elle, passée de la 21e place en 2023 à la 15e place dans le classement mondial, et BMO Marchés des capitaux est passée de la 23e place l’an dernier à la 22e place.

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Lumière sur les fusions et acquisitions du secteur énergétique canadien https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/amar-pandya/lumiere-sur-les-fusions-et-acquisitions-du-secteur-energetique-canadien/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99499 ZONE EXPERTS -  Les opportunités se multiplient au Canada.

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Au cours des trois dernières années, les entreprises technologiques ont dominé les activités de fusion et acquisition (F&A). Toutefois, le secteur énergétique américain a pris les devants du peloton au cours de l’année dernière pour marquer un point d’inflexion digne de mention. Les sociétés énergétiques à mégacapitalisation dont le siège social est situé aux États-Unis, du calibre d’Exxon Mobil, Chevron Corp et Occidental Petroleum, ont mené la charge en faisant l’acquisition de grandes concurrentes, particulièrement celles issues de la région du bassin permien aux États-Unis. Les principales entreprises de pétrole et gaz naturel canadiennes n’ont pas été entraînées par cette rafale d’acquisitions américaines, toutefois, 2024 pourrait s’avérer une année charnière considérant la présence de plusieurs éléments catalyseurs favorables.

Les grandes sociétés énergétiques du Canada tirent maintenant bien leur épingle du jeu. Armées de solides bilans financiers, de liquidités à disposition et de réserves à constituer, celles-ci commencent à convoiter certaines de leurs voisines de plus petite taille. Elles envisagent des fusions dans des régions clés de l’ouest du Canada, comme la formation de schiste de Montney située dans le nord de l’Alberta et en Colombie-Britannique, ainsi que les plus petits bassins de Duvernay et de Clearwater. Comme le marché prend du temps à réévaluer le secteur, certains acquéreurs stratégiques pourraient accoler une prime aux concurrents nantis de fortes réserves de qualité et d’une échelle opérationnelle qui réduisent les dépenses, augmentent le bassin de ressources, améliorent la diversification du portefeuille, abaissent les coûts en capital et procurent une pondération indicielle plus importante.

Après ce qui a semblé être une série interminable de défis pour les investisseurs à long terme dans le secteur de l’énergie, les entreprises canadiennes de ce secteur affichent maintenant des bilans financiers solides. Pendant les années de vache maigre, les producteurs canadiens ont recherché l’efficience à l’aide de nouvelles méthodes et technologies leur permettant d’accroître la production tout en réduisant les dépenses en capital.

Aujourd’hui, ces sociétés présentent des flux de trésorerie disponibles qu’elles peuvent rendre aux actionnaires sous forme d’augmentations de dividendes, de dividendes spéciaux et de rachats d’actions. Elles ont également la résilience financière nécessaire pour financer les acquisitions au moyen des flux de trésorerie abondants et pour recourir à l’effet de levier à l’aide de leur capacité excédentaire. Après avoir vu leurs voisines du sud annoncer une myriade d’ententes, les équipes de direction des entreprises canadiennes et les investisseurs sont impatients de conclure des transactions. Il est inconcevable que les entreprises fassent du surplace tandis que leurs concurrentes prennent de l’ampleur. Aussi, il suffira d’une entente importante pour qu’une réponse compétitive s’entame, laquelle entraînera une vague de F&A comme celle constatée aux États-Unis l’année dernière.

Les producteurs énergétiques canadiens ne présentent pas beaucoup d’avantages comparativement à leurs confrères américains, lesquels tirent parti de ressources de grande qualité à faible coût et d’une réglementation moins sévère. Toutefois, ces premiers profitent d’un avantage notable : la viabilité des réserves, notamment du côté des producteurs de sables bitumineux. En effet, le fait de posséder des réserves pétrolières pour les prochaines décennies pourrait finalement devenir un avantage stratégique. Avec l’achèvement de deux grands projets d’infrastructure énergétique (soit la Trans Mountain, entreprise gouvernementale qui peut transporter 590 000 barils de pétrole brut par jour et dont le démarrage est prévu plus tard cette année, ainsi que la Westcoast Canadian LNG, laquelle exportera 14 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié [GNL] par année), les producteurs de pétrole et gaz naturel trouveront preneurs pour leurs stocks excédentaires sur les marchés internationaux et à des prix de même envergure. Pendant de nombreuses années, les producteurs énergétiques canadiens ont été forcés d’accepter des prix fort réduits en raison de l’accès limité au marché, du rabais sur le « pétrole lourd » et de la congestion dans les pipelines voués à l’exportation.

Or aujourd’hui, on dresse un tableau bien différent. Tandis que les occasions se font plus rares au sud de la frontière en raison des réserves qui s’épuisent et de la mise en attente des licences d’exportation de GNL par le Président Biden en prévision des élections américaines de novembre prochain, les opportunités de développement et d’optionalité se multiplient au Canada. Avec cette capacité additionnelle prévue pour bientôt, les grandes entreprises américaines et internationales seront motivées à se prévaloir des stocks excédentaires et à assurer une production future, ce qui devrait servir de catalyseur majeur pour les activités de F&A au Canada.

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