Génération X – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 24 Jul 2024 12:44:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Génération X – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Éviter les stéréotypes concernant les générations https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/eviter-les-stereotypes-concernant-les-generations/ Thu, 25 Jul 2024 10:38:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101718 DÉVELOPPEMENT — Pour s’adapter adéquatement à la nouvelle ère de clients.

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L’industrie du conseil fera bientôt face à un changement de génération de clientèle puisque de nombreux enfants de baby-boomers bien nantis hériteront du portefeuille de leurs parents. Toutefois, selon Steve Galimi, vice-président, Stratégie et performance, à la Financière Banque Nationale (FBN), il ne faut pas tomber dans le piège d’associer certains besoins modernes à une tranche d’âge précise et ainsi entretenir les mythes générationnels.

Ce dernier reconnaît que les firmes doivent se préparer à un important transfert générationnel d’actifs dans les prochaines années et qu’il faut outiller les équipes pour bien gérer les transitions qui auront lieu à la suite de successions. « Les transferts générationnels ce n’est en revanche pas quelque chose de nouveau, il y en a toujours eu », rappelle-t-il.

Il considère que l’évolution des besoins des clients en matière de livraison de conseils est plus attribuable aux changements de la société moderne qu’aux particularités reliées à l’âge des investisseurs.

« Un des mythes qui persiste par exemple est celui que seulement la nouvelle génération est plus axée sur le virtuel. Or, la réalité ce n’est pas le cliché du jeune qui veut communiquer par Teams alors que son collègue de 60 ans préfère se rendre en personne au bureau avec son café. Il y a beaucoup de gens qui, peu importe l’âge, souhaitent être à distance, par exemple en restant au chalet ou encore pour travailler d’un peu partout », considère Steve Galimi.

Il rappelle que la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’accélérer une tendance qui s’était déjà amorcée, et ce, à travers les générations. D’ailleurs, à la FBN, la plateforme Teams avait été installée sur les ordinateurs des employés avant que le virus ne déferle partout dans le monde. Certains d’entre eux avaient même commencé à tester le logiciel. « Nous avons été chanceux. Nous n’avons pas vécu un branle-bas comme ç’a été le cas chez d’autres firmes, car tous nos conseillers avaient déjà Teams sur leurs ordinateurs portables », raconte Steve Galimi.

Le Pointage des courtiers québécois 2024 de Finance et investissement a récemment fait état de certaines insatisfactions des conseillers à l’égard du soutien informatique octroyé par leur firme. Des répondants ont entre autres souligné le manque de formation, ainsi que les délais pour obtenir du soutien avec les outils mis en place ou avec les transitions technologiques.

Steve Galimi admet, notamment, qu’en matière d’onboarding de nouveaux clients, les opérations se déroulent plus lentement que la FBN le souhaiterait. « La personnalisation des plateformes doit être approuvée par la conformité. C’est cela qui peut prendre un peu plus de temps », indique-t-il.

Tout le monde a besoin de conseil

Un autre mythe que le gestionnaire déboulonne est l’idée que les générations plus jeunes, qu’il évite d’ailleurs lui-même d’étiqueter comme X, Y ou Z, ne ressentent pas le besoin d’être conseillées en matière de finances. « Je crois que c’est plus un enjeu de mobilité. Je parle un peu de placements avec ma fille de 17 ans. Cela l’intéresse, mais je ne la vois pas aller s’asseoir dans un bureau de conseillers pendant une heure », dit-il.

Sans offrir nécessairement de solution précise à cette réalité, Steve Galimi rapporte que la FBN offre des formations pour aider les conseillers à mieux exploiter les canaux de communications qui leur permettent de rejoindre leurs clients virtuellement. « LinkedIn est beaucoup utilisé. Évidemment, notre industrie est très réglementée, donc il n’y a pas grand-chose que tu peux faire. Nous ne leur disons pas de parler de placement, mais nous avons des professionnels qui leur partage de bonnes pratiques pour assurer une présence sur les réseaux sociaux ou encore, pour se bâtir un site internet. »

Le gestionnaire rapporte également que certaines équipes de conseillers de la FBN effectuent des focus groups pour sonder les investisseurs. « Ils vont rencontrer des clients de tous les âges pour leur demander quelle est la meilleure façon de communiquer avec eux et comment ils peuvent améliorer leur offre de services. Il y a de l’information très intéressante qui ressort de cela. »

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Assurer le bien-être financier des générations d’employés https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/assurer-le-bien-etre-financier-des-generations-demployes/ Thu, 02 May 2024 10:27:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100452 DÉVELOPPEMENT – Comment répondre à leurs besoins.

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Les avantages sociaux liés à l’épargne et à la retraite sont bénéfiques pour tous les employés. Cependant, chaque génération de travailleurs nécessite en plus un soutien spécifique pour naviguer efficacement dans la gestion de ses finances, rapporte Employee Benefit News (EBN). C’est une question de santé mentale et de productivité.

Selon un rapport de la société MarketWatch, le manque de connaissances financières entraîne un manque à gagner moyen par salarié de près de 1 500 $ par an. Pour combler cette lacune, les employeurs peuvent offrir des programmes d’éducation financière et fournir des outils, des formations ou des conseils d’experts, signale l’étude.

Le spécialiste David Straughan souligne l’importance de l’empathie et de la clarté dans ces initiatives. Les employés qui rencontrent des difficultés financières ont souvent besoin de regagner confiance en leurs capacités, et cela nécessite une approche bienveillante et compréhensive de la part de l’employeur.

Voici quelques recommandations pour répondre aux besoins spécifiques de chaque génération d’employés :

Génération Z : Établir un budget

Les jeunes professionnels de la génération Z gagneront à bénéficier d’un accompagnement pour établir un budget et mettre en place un plan d’épargne. Ils pourront ainsi atteindre leurs objectifs financiers plus tôt et planifier un avenir plus lointain, comme la retraite.

En comprenant l’importance des intérêts composés, ils peuvent commencer à faire fructifier leur épargne dès le début de leur carrière, ce qui peut renforcer leur situation financière de manière importante à long terme.

Millénariaux : Gérer les dettes

Les millénariaux sont souvent confrontés à un niveau élevé d’endettement et à des charges financières importantes liées à la fondation d’une famille. Ils nécessitent donc un soutien particulier pour gérer efficacement leurs dettes. Des conseils sur l’art d’établir un budget ou des solutions d’investissement adaptées à leur situation peuvent les aider à stabiliser leurs finances.

Par ailleurs, de nombreux jeunes adultes de cette génération assument des responsabilités de proches aidants auprès de parents âgés. Ils doivent jongler avec les responsabilités familiales et financières. De l’information et des références sur les ressources, les avantages fiscaux et les programmes disponibles peuvent les aider à mieux gérer cette charge.

Génération X : Se préparer à la retraite

Les membres de la génération X entrent dans une phase de transition vers la retraite. Ils ont besoin de soutien pour envisager et planifier cette étape importante de leur vie. Ils doivent réfléchir à l’évolution de leurs dépenses après la retraite et revoir leur budget en conséquence.

Des conseils sur la gestion des actifs financiers, la révision du budget et la prévision des dépenses post-retraite peuvent les aider à aborder cette transition en toute confiance.

Baby-boomers : Décaisser en toute tranquillité

Les baby-boomers, qui ont des parcours professionnels plus linéaires que les générations suivantes, ont souvent accumulé des économies considérables en vue de la retraite. Ils peuvent bénéficier de conseils sur la manière de gérer efficacement ces fonds et sur les options de décaissement les plus avantageuses.

De plus, ils peuvent également être intéressés par des conseils sur la manière d’aider financièrement leurs enfants adultes à démarrer dans la vie ou même soutenir leurs parents face aux défis que peuvent notamment soulever la santé et l’hébergement. Le décaissement n’est pas alors une simple question d’argent, mais il concerne également les valeurs qui animent profondément les individus.

En reconnaissant et en répondant aux besoins financiers uniques de chaque génération, les employeurs peuvent jouer un rôle essentiel dans le renforcement du bien-être financier des salariés à toutes les étapes de leur vie.

Le fait d’investir dans des programmes d’éducation financière et d’offrir un soutien adapté favorise également la création d’un environnement de travail où les employés se sentent soutenus et plus en confiance sur le plan financier.

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Diminution de l’âge moyen au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/diminution-de-lage-moyen-au-canada/ Thu, 29 Feb 2024 12:03:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99317 Pour la première fois depuis 1958.

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L’âge moyen de la population canadienne a diminué légèrement du 1er juillet 2022 au 1er juillet dernier, du jamais vu depuis 1958, grâce à une hausse de l’immigration permanente et temporaire généralement constituée de personnes plus jeunes que le reste de la population du Canada.

Statistique Canada ajoute que même si le nombre et la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus ont continué d’augmenter, le poids démographique des personnes nées entre 1981 et 1996 a augmenté alors que celui des personnes nées entre 1946 et 1965 a diminué.

Du 1er juillet 2022 au 1er juillet de l’an dernier, la population des personnes qui ont vu le jour entre 1981 et 1996 a augmenté de 457 354, ce qui était exclusivement dû à l’accueil d’immigrants. La génération des baby-boomers est demeurée pendant 65 ans celle comptant le plus grand nombre de personnes au sein de la population canadienne.

La génération X, qui regroupe les personnes nées entre 1966 et 1980, soit pendant une période où la fécondité était en forte baisse, n’aura jamais été la génération la plus nombreuse au Canada.

Statistique Canada affirme que l’accueil récent d’un grand nombre d’immigrants permanents et temporaires est nettement perceptible dans la pyramide des âges de la population.

Les effectifs nombreux âgés de 20 à 40 ans résultent de plusieurs années successives de forte immigration. En particulier, l’arrivée récente de nombreux résidents non permanents a fait augmenter les effectifs de Canadiens âgés de 20 à 24 ans, si bien que 22 % des gens faisant partie de ce groupe d’âge étaient des résidents non permanents au 1er juillet 2023.

Cela a aussi eu l’effet de ralentir le vieillissement démographique. L’âge moyen de la population est passé en un an, de juillet 2022 à juillet de l’an dernier, de 41,7 à 41,6 ans.

D’autre part, la proportion de la population âgée de 15 à 64 ans a augmenté au cours de cette même période, un fait qui n’a pas été observé dans le passé récent.

Une analyse régionale indique que c’est dans les provinces de l’Atlantique et au Québec que les baby-boomers sont demeurés la génération ayant les effectifs les plus nombreux, alors que l’Ontario et la Colombie-Britannique sont les deux provinces où les millénariaux ont surpassé les baby-boomers du 1er juillet 2022 au 1er juillet 2023, comme pour le Canada dans son ensemble.

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Les millénariaux et les X mieux préparés à la retraite que les baby-boomers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-millenariaux-et-les-x-mieux-prepares-a-la-retraite-que-les-baby-boomers/ Mon, 18 Dec 2023 12:57:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98136 Selon une étude de Vanguard.

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Contrairement aux idées reçues, les membres de la génération X et les millénariaux, qui ont la réputation d’être financièrement instables, seraient mieux préparés à la retraite que les baby-boomers, perçus comme plus fiables, selon un rapport de Vanguard analysé par Fortune.

Pour son étude, Vanguard a mesuré le pourcentage du revenu et de l’épargne de préretraite de ménages américains à différents niveaux de revenus nécessaires pour prendre une retraite confortable et la distance qui les sépare de cet objectif. Dans tous les ménages, à l’exception des ménages à plus faible revenu, les baby-boomers étaient moins bien lotis que les générations plus jeunes.

L’enquête ne prend en compte qu’une tranche d’âge réduite au sein des générations du millénaire, de la génération X et du baby-boom, car il aurait été trop difficile d’établir des projections précises pour l’ensemble de chaque génération, qui s’étend sur une vingtaine d’années, précise Fiona Greig, responsable mondiale de la recherche et de la politique d’investissement chez Vanguard et coauteure de l’étude. De plus, les chercheurs n’ont pris en compte que les avoirs financiers des ménages, tels que les actions, les liquidités et les obligations, et n’ont pas inclus le logement.

Contribution automatique au régime

L’une des principales raisons pour lesquelles les jeunes générations sont mieux préparées à la retraite est qu’elles ont accès à des plans de retraite dotés de ressources plus sophistiquées par rapport à leurs aînés et de meilleures possibilités d’investissement, signale Fiona Greig.

Le régime de retraite américain 401(k) a connu plusieurs évolutions importantes ces dernières années, dont les cotisations automatiques, les augmentations régulières du montant des cotisations des employés et l’inclusion de fonds à date cible, indique la chercheuse. « Toutes ces évolutions signifient que même la personne la moins avisée sur le plan financier peut se retrouver avec un pécule de retraite viable, à condition d’y verser suffisamment d’argent. »

D’ailleurs, lorsque les entreprises proposent l’inscription automatique à un compte de retraite, 91 % des salariés éligibles y participent. Quand l’inscription devient facultative, ce chiffre tombe à 28 %, selon une autre étude citée par Vanguard.

Toutefois, les millénariaux et la génération X perdent l’avantage sur les baby-boomers dans les ménages américains les plus pauvres, car les personnes aux revenus les plus faibles n’ont pas accès aux plans de retraite des employeurs.

Utiliser la propriété comme levier

Les travailleurs confrontés à un manque d’argent pour leur retraite disposent de plusieurs options pour combler ce déficit, indique le rapport. Ils peuvent par exemple travailler plus longtemps. S’ils sont propriétaires de leur logement, une autre option consiste à puiser dans la valeur nette de la propriété. Selon Vanguard, l’utilisation de la valeur nette du logement pour combler le déficit de préparation à la retraite est « un levier puissant, même s’il est imparfait ». Le rapport cite deux options : souscrire un prêt hypothécaire inversé sur une maison entièrement payée ou vendre la maison pour déménager dans un endroit moins cher.

Pour les jeunes qui se sentent exclus du marché immobilier en raison de l’augmentation des prix des propriétés et de la flambée des taux d’intérêt, Steve Azoury, un planificateur financier interrogé par Fortune recommande d’envisager l’accession à la propriété dans le cadre du plan de retraite, au même titre que l’épargne. Les millénariaux « doivent simplement comprendre qu’une partie de leur portefeuille sera peut-être la maison », dit-il.

La coauteure de l’étude estime pour sa part que la possession d’un logement ne représente plus l’avantage financier d’autrefois, car elle risque d’enfermer une trop grande partie du patrimoine dans un seul actif dont la vente peut prendre du temps. « L’idée qu’il y aura une génération de personnes qui seront des locataires à vie, qui n’investiront pas dans un logement, mais qui construiront leur patrimoine et leur retraite avec des actifs financiers plutôt qu’avec des actifs immobiliers, n’est pas nécessairement une mauvaise chose », affirme l’experte.

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États-Unis : la génération X trop optimiste quant à la retraite ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/etats-unis-la-generation-x-trop-optimiste-quant-a-la-retraite/ Wed, 12 Jul 2023 10:29:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95024 Malgré des revenus d’épargne-retraite insuffisants, elle reste confiante.

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Selon un sondage réalisé aux États-Unis, les membres de la génération X estiment qu’ils auront besoin de plus de revenus que les baby-boomers ou les retraités actuels pour la retraite. Et, à moins de changements, leurs économies ne leur permettront pas de soutenir le mode de vie espéré.

À l’approche de leur retraite, 32 % des travailleurs de la génération X aux États-Unis, nés entre 1965 et 1980, craignent en effet que leur épargne-retraite soit insuffisante pour financer leur style de vie prévu à la retraite, d’après une nouvelle étude de l’Insured Retirement Institute (IRI) publiée en juin 2023 et analysée par ThinkAdvisor.com.

En revanche, 45 % des baby-boomers et 63 % des retraités actuels, plus confiants, s’attendent à ce que leur épargne dure jusqu’à l’âge de 85 ans ou plus.

Des prestations de retraite moindres

Un autre écueil pour les travailleurs américains de la génération X est qu’ils sont beaucoup moins susceptibles de s’attendre au même revenu de retraite provenant d’un régime de retraite public ou privé que les baby-boomers et les retraités actuels.

Ainsi, seulement 14 % des X s’attendent à toucher une pension d’un régime de retraite public (contre 22 % chez les baby-boomers et 27 % chez les retraités actuels) et 23 % d’un régime de retraite privé (contre 27 % chez les baby-boomers et 34 % chez les retraités actuels), révèle l’étude de l’IRI.

De plus, 68 % des X s’attendent à recevoir une pension de la Social Security américaine à la retraite, c’est-à-dire la Sécurité de vieillesse, contre 88 % des baby-boomers et 93 % des retraités actuels.

Beaucoup de X croient d’ailleurs à tort, indique l’étude, que leurs prestations cesseront si le fonds fiduciaire de la sécurité sociale américaine est épuisé.

En fait, bien qu’une telle situation soit actuellement prévue pour 2034 aux États-Unis, deux ans après que les premiers membres de la génération X auront atteint l’âge de la retraite complète, la sécurité sociale devrait verser 76 % des prestations de retraite après 2034.

Une génération déconnectée de la réalité ?

Ainsi, d’après l’étude, les membres de la génération X interrogés croient qu’ils auront besoin de plus de revenus que les baby-boomers ou les retraités actuels (en dollars d’aujourd’hui).

Par exemple, 52 % des membres de la génération X disent qu’ils auront besoin de 52 000 $ par année, comparativement à 46 % des retraités et à 42 % des baby-boomers, avec des disparités comparables pour les répondants qui disent avoir besoin de 65 000 $ et de 75 000 $ annuellement.

Or, souligne l’étude de l’IRI, les économies de la génération X aux États-Unis ne produiront pas suffisamment de revenus supplémentaires pour répondre à ses attentes.

Par exemple, l’épargne moyenne actuelle pour les X est de 400 068 $US, contre 652 780 $US pour les baby-boomers, les plus nantis, et 624 940 $US pour les retraités actuels.

« De nombreux X auront besoin d’épargner férocement pour avoir une épargne-retraite suffisante pour créer le revenu qu’ils ne pensent pas obtenir de la sécurité sociale et de leur pension », prévient l’IRI.

Cela dit, malgré une faible confiance dans la pérennité de leur épargne tout au long de la retraite, 58 % des X croient qu’ils disposeront d’un revenu suffisant pour être en sécurité à la retraite, y compris d’un revenu discrétionnaire suffisant pour les loisirs. En comparaison, 63 % des baby-boomers et 76 % des retraités affirment la même chose.

« Les membres de la génération X ont une déconnexion fondamentale qui est systématiquement observée par l’IRI et d’autres recherches sur les consommateurs axées sur les revenus et les dépenses à la retraite, à savoir que le désir de maintenir le mode de vie conduit à des réponses optimistes », a déclaré Frank O’Connor, vice-président de la recherche à l’IRI, dans un communiqué cité par ThinkAdvisor.com.

Si certains pensent pouvoir travailler plus longtemps ou à temps partiel, s’attendre à recevoir un héritage ou planifier la vente d’une maison, les attentes en matière de style de vie à la retraite ne correspondent pas aux niveaux d’épargne-retraite et aux mesures de confiance.

Par conséquent, le moment est venu pour les conseillers d’affiner les efforts d’éducation et de marketing auprès de la génération X et d’appliquer les leçons apprises à la prochaine génération : les millénariaux.

La recherche effectuée par l’IRI comprenait des entretiens sur Internet menés en mars auprès de 2 241 Américains âgés de 40 à 80 ans.

L’IRI, une organisation à but non lucratif située à Washington, est la principale association représentant l’industrie de l’épargne-retraite aux États-Unis. Les membres de l’IRI regroupent les principaux assureurs, gestionnaires d’actifs, courtiers-négociants/distributeurs et 150 000 professionnels de la finance. L’IRI offre un forum objectif pour la communication et l’éducation, et plaide en faveur de solutions de retraite durables dont les Américains ont besoin pour atteindre une retraite digne.

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Tisser des liens plus étroits et profitables avec les clients https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/tisser-des-liens-plus-etroits-et-profitables-avec-les-clients/ Tue, 31 May 2022 12:09:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87130 DÉVELOPPEMENT - En adaptant l’approche selon les générations.

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Les besoins des clients évoluent au gré des grandes étapes de leur vie. Avec quatre générations de clients à servir, les conseillers doivent adapter leurs stratégies pour les attirer, les mobiliser et les fidéliser.

« Le cycle de vie des clients impacte fortement le travail des conseillers. Ils doivent bien comprendre les besoins de chaque génération afin d’adapter leur approche en conséquence », a souligné Steve Doyon, directeur de comptes, assurance individuelle et services financiers chez Beneva en introduction d’un webinaire.

Les conseillers sont amenés présentement à servir au sein d’une même pratique pas moins de quatre générations de clients aux besoins, aux habitudes et aux valeurs très différentes, observe-t-il. Il n’est pas facile de s’y retrouver, car les comportements et les attentes de ces clients envers les conseillers varient considérablement en fonction de leur âge et de l’étape de leur vie.

Privilégier l’expérience client avec les Z

« Les Z privilégient l’expérience vécue avec le conseiller. Ils nécessitent donc une intervention particulière et en direct. Le conseiller doit leur proposer une expérience sobre et simple. Il doit être facilement accessible, compréhensif et savoir capter rapidement leur attention », note Steve Doyon.

Les membres de cette génération, qui regroupe les 6 à 24 ans, soit 32 % des travailleurs et des consommateurs selon Snapchat, utilisent en moyenne 5 types d’écrans par individu. Pour les rejoindre, le conseiller doit donc privilégier le téléphone intelligent ou la tablette, et communiquer par texto, et via TikTok, Twitter et Facebook , note Steve Doyon.

Les Z recherchent des conseils en planification financière, notamment pour établir un budget, planifier les dépenses et gérer les dettes (hypothèques, cartes de crédit, prêts étudiants).

Ils ont également besoin d’être guidés pour établir des objectifs financiers et d’épargne, souligne Steve Doyon. Le compte enregistré libre d’impôt (CELI) et le régime enregistré d’épargne retraite (REER) peuvent leur être utiles dans ce sens, en vue d’épargner afin de financer des études universitaires, l’achat d’une première voiture ou la mise de fonds pour un appartement. Les produits d’assurance maladie grave et d’assurance invalidité peuvent aussi leur être utiles pour sécuriser leurs revenus et faire face à leurs besoins de consommation en cas d’imprévu, signale l’expert en assurance.

Pour les aider à faire leurs débuts dans l’univers des placements, le conseiller peut les encourager à mettre de côté de petits montants en cotisant à un programme d’épargne hebdomadaire. Outre le CELI et le REER, ces clients pourraient opter aussi pour des fonds distincts 75/75, dont 75 % du capital est garanti à l’échéance du contrat et le même pourcentage au décès, suggère Steve Doyon.

Interagir à distance avec les Y

Les clients âgés de 25 à 40 ans, associés à la génération des Y, préfèrent interagir avec le conseiller à distance, note Steve Doyon. Ils se caractérisent par leur grande mobilité. Ils ont souvent déjà changé d’emploi à quelques reprises au cours de leur jeune carrière. Plongés très tôt dans le bain de la technologie, ils démontrent une forte autonomie et une grande facilité d’apprentissage. Cette génération priorise l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle. La famille et les relations arrivent en tête de liste de leurs priorités, avant la carrière.

Outre le CELI et le REER, le régime enregistré d’épargne étude (REEE) peut être utile pour ceux d’entre eux qui commencent à fonder une famille. Ils peuvent également, en plus de l’assurance vie, avoir des besoins en assurance hypothécaire pour couvrir l’achat de leur premier logement, qui représente leur plus forte dette, et en assurance de protection de revenu.

Les sujets de prédilection à aborder avec eux touchent la planification successorale, fiscale et financière. En effet, cette génération qui devrait hériter de 22 000 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années selon Deloitte, aura des besoins importants en matière de conseils sur la manière de gérer ces fonds.

Afin de répondre à ces besoins complexes, les conseillers qui servent ces clients auraient avantage à s’entourer de professionnels, tels que des notaires ou fiscalistes, afin d’augmenter leur qualité de pratique, indique Steve Doyon.

Conseiller la génération sandwich

La génération X, constituée des 41 à 56 ans, en a lourd sur les épaules. Elle doit soutenir des parents vieillissants tandis que les enfants n’ont pas encore quitté le nid. La planification de la retraite et la gestion de placements sont des sujets très importants pour cette « génération sandwich », qui a déjà vécu deux crises financières, connait les vertus de la diversification des portefeuilles, et est très alerte sur la préparation de la retraite, indique Steve Doyon,

Ces clients ont particulièrement besoin de conseils pour investir, car ils comptent pouvoir vivre de leurs placements à la retraite. Ils peuvent également être intéressés par une assurance vie qui leur permettra de laisser un legs non imposable à leurs descendants.

Un des rôles du conseiller consiste à aider cette génération à mettre de l’ordre dans ses finances mais aussi à jouer un rôle de soutien auprès de ses enfants et de ses parents. Il peut, par exemple, les amener à établir un plan successoral, un plan financier complet ou un plan de gestion des dettes. Il peut également les aider à planifier le financement des études postsecondaires des enfants et à brosser le portrait financier des parents.

Les membres de la famille pourraient par ailleurs avoir avantage à regrouper leurs actifs pour avoir accès à une plus large palette de services personnalisés grâce à la gestion privée.

Discuter retraite avec les baby-boomers

Les baby-boomers, âgés de 57 à 75 ans, ont besoin de conseils afin de réduire la volatilité associée au mode de vie pour s’assurer d’une meilleure retraite. Ils ont donc besoin de conseils en planification de la retraite, mais aussi en matière de placements, de testaments, de mandats de protection et de fiducies, entre autres. Ils pourraient également bénéficier, selon l’expert de Beneva, de produits tels que de l’assurance vie entière et de l’assurance vie universelle, des fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR), des fonds de revenu viagers (FRV) ainsi que des fonds distincts.

Dans ce contexte, le conseiller pourrait trouver judicieux d’examiner leurs priorités de retraite avec les clients, par exemple analyser quels types de placements ils pourraient conserver à la retraite pour profiter des hausses et se protéger des risques de baisses, passer du mode épargne au mode dépenses et se préparer fiscalement en vue de la retraite.

Afin de bien servir les quatre générations et de tirer pleinement parti du potentiel de cette clientèle, Steve Doyon conseille de suivre quatre règles d’or :

  • Vérifier les besoins des clients régulièrement.
  • Privilégier la valeur du conseil et non la vente.
  • Éviter de bombarder les clients d’information, mais se concentrer sur les changements au niveau familial.
  • Adapter son approche – numérique ou plus traditionnelle – selon l’âge des clients.

De cette manière, les besoins essentiels des clients seront satisfaits, ce qui est le gage d’une relation durable et fructueuse.

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L’emploi temporaire devient la nouvelle normalité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lemploi-temporaire-devient-la-nouvelle-normalite/ Tue, 14 Aug 2018 12:15:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50267 L’emploi temporaire ou contractuel serait la « nouvelle normalité » et BMO Gestion de patrimoine s’intéresse aux particularités de ce qu’il appelle l’« économie à la demande ».

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Dans son rapport « L’économie à la demande : Atteindre le bien-être financier en toute confiance » publié le 30 juillet dernier, le groupe financier constate le passage du marché du travail canadien de l’emploi permanent à l’emploi temporaire ou contractuel à la demande.

Ainsi, selon Statistique Canada, 2,18 millions de Canadiens entraient dans la catégorie des travailleurs temporaires en septembre 2017. L’étude « Effectif 2015 : que nous réserve le monde du travail? » de Randstad Canada, datant d’avril 2017, indique pour sa part que les organisations embauchent toute une gamme de travailleurs de ce type, qui composent déjà entre 20 % et 30 % de leurs effectifs, et plus d’un employé sur quatre est un travailleur autonome.

Parmi les répondants de l’étude de BMO, 40% ont déclaré participer ou avoir déjà participé à l’économie à la demande et la plupart des propriétaires de petites entreprises (60%) ont décidé de devenir travailleurs indépendants par choix.

Dans les raisons données par les répondants pour expliquer l’intérêt de travailler à contrat, la moitié (49 %) affirme le faire pour avoir plus d’autonomie et de contrôle ou pour avoir un revenu d’appoint. Parmi les répondants, 42% optent pour ce type de contrat pour parvenir à un juste équilibre carrière/famille. Seulement 27% le font par obligation car c’est leur seul moyen de gagner un revenu.

« Depuis la crise financière mondiale de 2008, la technologie et l’automatisation ont transformé à peu près tout ce que nous faisons. La nouvelle économie du travail a également changé la façon dont les Canadiens épargnent et investissent. Le changement dans la façon dont les Canadiens embauchent ou se font embaucher signifie que les travailleurs de l’économie à la demande auront besoin de plus de temps et de planification pour atteindre leurs objectifs financiers », indique Sylvain Brisebois, directeur général et premier vice-président, BMO Nesbitt Burns.

Différences de générations

Le sondage montre toutefois que les baby-boomers, les milléniaux et les membres de la génération X divergent quant à leur façon de voir l’économie à la demande et les raisons d’y participer.

Ainsi davantage de milléniaux ont indiqué choisir ce type d’économie de façon volontaire (62%), que les membres de la génération X (58%) et les baby-boomers (54%). Mais à l’inverse, plus de baby-boomers se lancent dans ce milieu pour compléter leurs revenus de retraite (31 %) que de membres de la génération X (10 %) ou de milléniaux (9%).

On voit également que les jeunes cherchent davantage de nouveaux défis ou de changements. Ainsi, 51% des milléniaux choisissent de devenir travailleur indépendant pour cette raison contre 46% des membres de la génération X et 37% des baby-boomers.

Ce sondage a été effectué en ligne par ValidateIt Technologies Inc. pour le compte de L’Institut Info-Patrimoine BMO entre le 29 novembre 2017 et le 2 décembre 2017 auprès d’un échantillon de 1 005 travailleurs indépendants canadiens.

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Génération X : une retraite plus tard que prévu https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/generation-x-une-retraite-plus-tard-que-prevu/ Fri, 11 May 2018 13:29:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=48085 Plus de la moitié des membres de la génération X (56 %) pensent retarder leur retraite, selon un sondage de Placements Franklin Templeton Canada.

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Ainsi, plus du quart des Canadiens âgés de 37 à 52 ans (28 %) n’ont pas encore économisé en vue de leur retraite. Près de la moitié des X canadiens (47 %) affirment que leur revenu est trop bas pour économiser davantage pour leur retraite et plus d’un quart (29 %) ajoutent que leurs dépenses sont trop élevées. Aussi, 24 % d’entre eux ont décidé de rembourser leurs dettes en priorité.

« Lorsqu’on tient compte de la hausse du coût de la vie, qu’on y ajoute le fait d’avoir des enfants d’âge scolaire, les prêts étudiants qui ne sont peut-être pas encore payés et des parents vieillissants dont il faut prendre soin, l’on constate que les membres de la génération X ont, dans de nombreux cas, étiré leur budget à la limite de leur capacité financière, ce qui ne laisse pas beaucoup de place pour cotiser à un régime de retraite », commente Duane Green, président et chef de la direction de Placements Franklin Templeton Canada.

Résultat, la majorité des membres de la génération X (88 %) se disent préoccupés par leurs dépenses à la retraite. Ainsi 23 % d’entre eux s’inquiètent, entre autres, de savoir s’ils pourront assumer les dépenses liées à leur style de vie et 21 % craignent le paiement des frais médicaux et des médicaments à la retraite.

Placements Franklin Templeton Canada estime que de bons conseils financiers permettraient de réduire le stress et l’anxiété causés par la retraite. Ainsi, selon leur sondage, 65 % des Canadiens ressentent du stress lorsqu’ils pensent à leurs placements, mais les Canadiens qui n’ont jamais consulté de conseillers sont bien plus susceptibles de ressentir une quelconque anxiété puisque 71 % ont ce genre de sentiment contre 56 %.

Ce sondage a été réalisé en ligne par Online CARAVAN d’ORC International du 17 au 28 janvier 2018 auprès d’un échantillon de 2009 Canadiens.

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