géopolitique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 12 Aug 2024 10:55:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png géopolitique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Retombées financières des conflits : impact de courte durée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retombees-financieres-des-conflits-impact-de-courte-duree/ Mon, 12 Aug 2024 10:55:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102161 Les marchés exagèrent souvent les réactions aux événements géopolitiques.

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Si les marchés financiers peuvent être ébranlés par des chocs géopolitiques, les effets sont généralement temporaires, constate Moody’s Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a examiné l’impact financier historique de divers événements géopolitiques — attaques terroristes, escalades militaires, conflits commerciaux — depuis 2001.

« Nos conclusions suggèrent que la plupart des mouvements de prix des actifs ont été de courte durée, même pour le pétrole, qui tend à être le plus vulnérable à de tels chocs », indique-t-elle.

Les marchés financiers fournissent généralement une première évaluation de l’impact économique potentiel des événements géopolitiques, rapporte Moody’s Ratings, car les prix des actifs tels que le pétrole, les obligations, les actions, les bons du Trésor et l’or, ainsi que les indices de volatilité du marché, « ont tendance à réagir plus rapidement » que d’autres indicateurs économiques.

« Toutefois, la réaction du marché peut souvent être exagérée et d’autres facteurs peuvent influencer les mouvements de prix en même temps, ce qui rend difficile d’isoler les effets des chocs sur les marchés. »

Dans la plupart des cas, les prix des actifs se sont stabilisés au 30e jour après leur pic, selon le rapport.

« Même les prix du pétrole se sont progressivement stabilisés dans la plupart des cas sur une période de 30 à 90 jours, en fonction de la gravité et de la durée de l’événement sous-jacent, alors que les effets réels deviennent de plus en plus clairs au fil du temps et que d’autres facteurs fondamentaux finissent par supplanter la trajectoire des prix », spécifie le rapport.

Le rapport note également que les réactions du marché à ce type d’événements « varient considérablement en termes d’ampleur et de direction », ce qui rend difficile l’évaluation de l’impact sur le moment.

Les prix du pétrole sont les plus exposés aux chocs géopolitiques, « parce que l’offre est concentrée dans des régions souvent sujettes à l’instabilité politique, à des conflits ou à des sanctions ».

« L’orientation des mouvements de prix dépend de la perception qu’ont les marchés des événements susceptibles d’affecter l’offre ou de réduire la demande de pétrole. La région ou les pays en conflit et leur part relative dans l’offre ou la demande mondiale de pétrole influencent l’ampleur de l’impact ».

Cette année, les tensions persistantes au Moyen-Orient ont maintenu la volatilité à un niveau élevé, selon Moody’s Ratings.

« La plupart des classes d’actifs ont largement intégré les tensions récurrentes cette année, mais les prix du pétrole ont continué à fluctuer en fonction des événements qui menacent de perturber l’approvisionnement ou d’aggraver les tensions, comme les attaques en mer Rouge ou sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, analyse Moody’s Ratings. Toute nouvelle escalade au Moyen-Orient pourrait avoir un impact négatif sur les prix du pétrole. »

« Toute nouvelle escalade au Moyen-Orient ou dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, toute perturbation majeure des principales routes commerciales et les tensions entre la Chine continentale et Taïwan déclencheraient probablement des niveaux de volatilité similaires dans les prix des actifs », ajoute-t-elle.

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Un guide pour gérer les risques en période d’incertitude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-guide-pour-gerer-les-risques-en-periode-dincertitude/ Tue, 18 Jul 2023 11:15:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95105 Publié par l’Institut canadien des actuaires.

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Pandémie, tensions géopolitiques, perturbations des chaînes d’approvisionnement, crise du logement… L’économie mondiale a fait face à plusieurs événements extraordinaires ces dernières années.

Pour aider les entreprises à mieux gérer les risques dans ce contexte d’incertitude, l’Institut canadien des actuaires (ICA) publie un recueil d’articles rédigés par des spécialistes, comprenant à la fois des actuaires et des non-actuaires.

Ces experts analysent la transformation du paysage de la gestion des risques et offrent des conseils aux professionnels du domaine, quels que soient leur secteur. Ils abordent un large éventail de sujets, notamment les divulgations relatives aux risques, le risque d’inflation dans les réserves des assurances IARD (incendie, accident et risques divers), les risques liés à la transition climatique, la COVID longue, la gestion des risques liés aux petits et moyens régimes de retraite. Il offre également un cadre d’analyse pour tenter de répondre à l’éternelle question : vaut-il mieux louer ou acheter son logement ?

La publication insiste sur la nécessité de comprendre et d’aborder les risques émergents en constante évolution. Ces risques, à la fois nouveaux et familiers, sont influencés par des modifications dans le paysage économique, réglementaire et technologique, ainsi que par les changements climatiques.

« Cette publication souligne l’engagement de l’ICA à promouvoir l’excellence et l’innovation en matière de gestion des risques, déclare Steve Prince, FICA et président de l’ICA. En partageant ces idées et cette expertise, l’Institut continue de donner aux professionnels et professionnelles les moyens de s’y retrouver dans le monde complexe et en constante évolution du risque. »

Pour télécharger le guide, c’est ici.

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Un gestionnaire de fonds anti-ESG dans la course à l’investiture républicaine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-gestionnaire-de-fonds-anti-esg-dans-la-course-a-linvestiture-republicaine/ Thu, 02 Mar 2023 11:00:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92106 PLANÈTE FINANCE - Il veut inciter les entreprises à abandonner leurs politiques ESG.

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Vivek Ramaswamy, entrepreneur et fondateur de Strive Asset Management, une société de gestion de placements, a annoncé mardi dernier qu’il quittait ses fonctions à la tête de sa firme afin de se lancer dans la course à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2024.

Il a déposé le jour même une « déclaration d’organisation » et une « déclaration de candidature » auprès de la Commission électorale fédérale indiquant qu’il avait l’intention de se présenter à la présidence pour le Parti républicain.

Vivek Ramaswamy a annoncé officiellement sa candidature dans une vidéo publiée sur Fox News, en dénonçant une « crise de l’identité nationale » qui, selon lui, est due à une idéologie de gauche qui a remplacé « la foi, le patriotisme et le travail » par « de nouvelles religions comme le COVID-isme, le climato-isme et l’idéologie du genre ». Il a également publié ces propos dans The Wall Street Journal.

Il s’agit à ce jour de la troisième candidature à la course à l’investiture chez les Républicains, après celles de l’ex-président Donald J. Trump et de Nikki Haley, ancienne ambassadrice des Nations unies.

Des sciences de la vie à la gestion d’actifs

Le gestionnaire de fonds multimillionnaire de 37 ans a fait fortune dans les biotechnologies en créant la société de soins de santé Roivant Sciences, en 2014. La compagnie a mis au point 6 médicaments approuvés la Food and Drugs administration (FDA).

L’homme d’affaires d’origine indienne a quitté ses fonctions de président et chef de la direction de Roivant en 2021 et a publié Woke, Inc., un ouvrage qui affirme que la vie politique ne doit pas influer sur celle des entreprises.

Il a continué à siéger comme président au conseil d’administration de Roivant jusqu’à l’annonce de sa démission, le 21 février, « pour se consacrer à sa campagne présidentielle américaine », selon un communiqué émis par la firme.

Le diplômé de Harvard et de Yale s’est fait connaître ces dernières années pour sa croisade contre l’investissement responsable. Ses prises de position contre le mouvement des « éveillés » (woke), qui rassemble des personnes conscientes et offensées des injustices et des discriminations subies par les minorités, lui ont aussi valu d’être dépeint comme le « PDG de Anti-Woke Inc. » dans un portrait publié en décembre dernier dans The New Yorker.

Deux fonds orientés sur l’énergie

L’an dernier, l’investisseur activiste a cofondé la société de gestion d’actifs Strive Asset Management, une société visant à faire pression sur les entreprises pour qu’elles abandonnent les initiatives environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). La firme a été cofondée avec Anson Frericks, ancien cadre d’Anheuser-Busch Inbev, qui continuera à diriger l’entreprise pendant la campagne de son associé.

La firme a créé deux fonds négociés en Bourse (FNB), dont Strive US Energy ETF (DRLL US), un FNB axé sur l’énergie, qui a réuni près de 400 M$ en moins d’un mois lors de son lancement sur le marché américain.

Ce fonds vise à répliquer la performance de l’indice Solactive GBS United States 1000, à travers une cinquantaine d’entreprises cotées aux États-Unis sur le secteur énergique. Composé majoritairement d’actions de sociétés à grande capitalisation et de quelques actions de services publics et d’énergies renouvelables, il a pour objectif de profiter au maximum de la hausse actuelle des prix de l’énergie. L’autre FNB, Strive 500 ETF (STRV), lancé en septembre 2022, investit dans de grandes sociétés publiques.

La firme possède des participations dans certaines des plus grandes entreprises du monde, dont Chevron, BlackRock, Walt Disney et Apple. Elle entend utiliser sa voix lors des assemblées d’actionnaires de ces compagnies pour tenter de les inciter à se détourner des politiques ESG telles que la promotion de la diversité ou la réduction des émissions de carbone afin de se concentrer sur leurs bénéfices.

Dans une lettre adressée à Apple, Vivek Ramaswamy a ainsi demandé à l’entreprise de mettre fin à son « audit sur l’équité racial » et de supprimer les considérations de diversité de ses politiques d’embauche et de rémunération, rapporte The New York Times.

Il a également écrit à Disney pour affirmer que l’entreprise a porté atteinte à sa marque en s’élevant contre des politiques gouvernementales qui n’affectent pas directement ses activités, notamment la récente loi de Floride qui limite les discussions sur la sexualité et le genre dans les écoles.

Strice, qui affichait un encours sous gestion de 427 millions de dollars (M$) en septembre dernier, selon The Wall Street Journal, est soutenue par Bill Ackman, fondateur de Pershing Square Capital Management, et par le milliardaire germano-américain Peter Thiel.

Vivek Ramaswamy possède une valeur nette estimée à près de 700 M$, ce qui fait dire à certains observateurs qu’il a les moyens de financer sa campagne à même ses fonds propres, du moins dans les premières étapes des primaires.

Le candidat qui sera choisi par le camp républicain à l’issue des primaires affrontera celui désigné par le parti démocrate pour les élections présidentielles américaines de novembre 2024.

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Les entreprises doivent se préparer à un Brexit sans accord, dit un ministre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-entreprises-doivent-se-preparer-a-un-brexit-sans-accord-dit-un-ministre/ Wed, 23 Jan 2019 14:55:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55796 PLANÈTE FINANCE - Les entreprises du Royaume-Uni et de l'Union européenne doivent se préparer à la possibilité d'un Brexit sans accord de sortie, a prévenu mercredi un haut ministre britannique, alors que plusieurs compagnies engraissent leurs stocks et transfèrent leurs activités à l'étranger en prévision d'une telle éventualité.

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Les législateurs britanniques ont massivement rejeté la semaine dernière l’accord de divorce négocié par la première ministre Theresa May, et les tentatives pour trouver une solution de rechange sont bloquées. Le ministre du Commerce international, Liam Fox, a avoué « qu’aucun accord est une possibilité ».

« Nous savons que la loi britannique dit que le 29 mars, les traités européens cesseront de s’appliquer au Royaume-Uni. Le seul moyen de mettre un terme à cette situation est donc de parvenir à un accord », a déclaré M. Fox à la BBC depuis le Forum économique mondial à Davos, en Suisse.

La plupart des groupes économiques du Royaume-Uni craignent un Brexit « sans accord », ce qui entraînerait un chaos économique en anéantissant les règles du commerce et en imposant des tarifs, des contrôles douaniers et d’autres barrières entre le Royaume-Uni et l’UE, son plus grand partenaire commercial.

La Banque d’Angleterre a prévenu que, dans le pire des scénarios, une sortie chaotique pourrait déclencher une profonde récession, l’économie britannique se contractant de 8 % en quelques mois à cause de la montée en flèche du chômage et de l’inflation.

Carolyn Fairbairn, de la Confédération de l’industrie britannique, a déclaré que les politiciens britanniques devaient exclure un Brexit « sans accord », estimant que c’est « l’unique moyen de mettre fin aux dommages irréversibles et de rétablir la confiance des entreprises ».

(The Associated Press)

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Géopolitique: l’ascension de Trump annonce le déclin de l’empire américain, dit Jean Chrétien https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/geopolitique-lascension-de-trump-annonce-le-declin-de-lempire-americain-dit-jean-chretien/ Thu, 11 Oct 2018 12:36:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=51774 Jean Chrétien qualifie le président américain Donald Trump d'"innommable" et considère que son accession à la présidence est annonciatrice du déclin de l'empire américain.

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M. Chrétien dévoile cette opinion peu flatteuse de Donald Trump dans un nouveau recueil d’anecdotes puisées à travers ses 10 années passées à titre de premier ministre du Canada.

Bien que le livre s’intitule « Mes histoires », l’ex-premier ministre libéral qui a quitté la politique en 2003, après avoir remporté trois mandats majoritaires, n’hésite pas à commenter des sujets d’actualité comme la présidence du riche homme d’affaires américain.

Dans la préface, Jean Chrétien explique que la dernière année passée sur l’écriture du livre l’a aidé à retrouver sa sérénité alors qu’il était « fatigué d’observer les péripéties surréalistes du président Trump et d’écouter ses absurdités ».

« C’est très triste de constater l’erreur monumentale commise par nos voisins du Sud en novembre 2016 », écrit-il dans un autre chapitre où il relate les moments heureux passés avec son épouse Aline en compagnie de l’ancien président Bill Clinton et de son épouse Hillary, qui a été battue par Donald Trump lors de la campagne présidentielle.

« Je crains que la défaite d’Hillary et l’arrivée du fanatique Trump marquent la véritable fin de l’empire américain. Vous pouvez comprendre pourquoi Aline et moi-même sommes si heureux de compter les Clinton comme amis, et presque aussi fiers d’être le plus loin possible de l’innommable Donald Trump. »

Le premier ministre Justin Trudeau, conscient du fait qu’il ne faut pas grand-chose pour mettre en rogne le bouillant président, qui ne craint pas de menacer de ruiner l’économie canadienne, a toujours été très prudent en parlant de M. Trump. Mais Jean Chrétien, aujourd’hui âgé de 84 ans et toujours actif comme avocat chez Dentons, n’a pas les mêmes contraintes.

En entrevue au sujet de son nouveau livre, l’auteur a précisé sa théorie de l’empire américain en déclin.

« Vous savez, on voit l’émergence des Chinois et le déclin de l’Amérique », a-t-il commenté à La Presse canadienne.

« Quand je voyage à travers le monde, je sens que leur influence diminue très rapidement. »

Selon M. Chrétien, l’administration protectionniste de l’Amérique d’abord de Donald Trump tente de briser la stabilité internationale « qui a permis de créer de la prospérité dans le monde depuis les années 1940 » et elle suscite de l’inquiétude chez ses alliés traditionnels alors que les États-Unis se sont retirés de l’accord de dénucléarisation avec l’Iran et d’autres pactes internationaux majeurs.

« Si vous voulez être isolé, c’est correct. Mais vous avez moins d’influence. »

La chute éventuelle des superpuissances est naturelle et inévitable, a-t-il ajouté.

« Vous savez, les empires disparaissent. Beaucoup de gens sont nostalgiques de l’empire britannique. Beaucoup de Français rêvent encore de Napoléon et il est mort depuis bien longtemps. La vie est faite comme ça. »

Jean Chrétien a également donné son avis sur la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), que Donald Trump a renommé l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC). Les 14 mois de négociations tortueuses entremêlées de menaces se sont révélés être « une grande discussion pour rien », a-t-il résumé.

« Il a changé le nom et pas grand-chose de plus », estime M. Chrétien, précisant que les trois partenaires ont « fait des ajustements, mais qu’au final, on a toujours un accord de libre-échange qui fonctionnera à peu près de la même manière qu’avant ».

Dans son livre, l’homme de Shawinigan affirme que le rassemblement des suprémacistes blancs, l’an dernier à Charlottesville, en Virginie, « a exposé le vrai visage de Donald Trump ».

Le rassemblement avait apparemment pour but de protester contre le retrait des symboles confédérés, mais les nationalistes blancs et autres extrémistes de droite, qui portaient des armes et des symboles nazis, ont scandé des slogans racistes et antisémites. De violents affrontements avec des contre-manifestants ont éclaté, causant la mort d’une femme.

Donald Trump a refusé de dénoncer clairement les suprémacistes blancs, préférant condamner la haine et le fanatisme « de tous les côtés » et affirmant qu’il y avait « de très bonnes personnes des deux côtés » des affrontements.

Tout en écrivant qu’aucun pays n’est à l’abri d’un « recul en matière de valeurs sociales » et que le Canada doit rester vigilant, M. Chrétien croit que le Canada a pu éviter le type de polarisation qui sévit aux États-Unis, car « nous avons de bien meilleures institutions ».

Il donne en exemple le processus de nomination très politisé des juges aux États-Unis, où la récente nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême par M. Trump est devenue un cirque. Au Canada, le système judiciaire est demeuré en grande partie à l’abri de la politisation.

« Je n’ai jamais su si la juge en chef avait voté pour moi et je ne lui ai jamais demandé », a déclaré l’ex-PM, en référence à Beverley McLachlin, qu’il a nommée juge en chef de la Cour suprême du Canada en 2000. Elle a pris sa retraite en décembre dernier.

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