géopolitique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 13 Dec 2024 12:09:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png géopolitique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les inquiétudes à l’égard du risque systémique s’apaisent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-inquietudes-a-legard-du-risque-systemique-sapaisent/ Fri, 13 Dec 2024 12:09:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104526 Le niveau diminue en même temps que les taux d’intérêt, selon les ACVM.

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Les inquiétudes concernant le risque systémique dans le secteur canadien des valeurs mobilières se sont atténuées en même temps que les taux d’intérêt en 2024, selon la troisième enquête annuelle sur le risque systémique que les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont menée auprès des gestionnaires de portefeuille et des courtiers en valeurs mobilières.

L’enquête révèle que les entreprises du secteur étaient moins préoccupées par la stabilité du système financier cette année que l’année dernière. Le pourcentage de répondants qui se sont déclarés « plutôt » ou « très » préoccupés par la stabilité financière a baissé de six points de pourcentage en un an, pour atteindre 59 %.

« Seuls 16 % des répondants ont indiqué que leur niveau d’inquiétude avait augmenté par rapport à l’année dernière, ce qui représente une baisse de plus de 20 points de pourcentage par rapport aux réponses de l’année dernière », notent les ACVM.

Si l’endettement des ménages reste le principal risque pour les entreprises du secteur, le niveau d’inquiétude a baissé de sept points par rapport à l’année dernière, car les inquiétudes liées aux taux d’intérêt ont chuté dans l’enquête de cette année.

Outre l’endettement des ménages, les principales préoccupations de l’industrie sont les cybermenaces, la géopolitique et le marché de l’immobilier, constatent les ACVM.

« Il est encourageant de voir les résultats de notre troisième enquête sur le risque systémique, qui indique une vision positive de la stabilité financière sur les marchés financiers canadiens », selon Stan Magidson, président des ACVM et président et chef de la direction de l’Alberta Securities Commission.

L’enquête a été menée entre le 10 octobre et le 4 novembre auprès de 536 courtiers en valeurs mobilières et gestionnaires de portefeuille.

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Intégration du contexte géopolitique dans les analyses économiques et financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/integration-du-contexte-geopolitique-dans-les-analyses-economiques-et-financieres/ Fri, 13 Dec 2024 11:46:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104427 OPINION — La gouvernance joue un rôle crucial en la matière.

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Le contexte géopolitique des dernières semaines nécessite une attention renouvelée dans l’analyse des situations économiques et financières. Les interactions entre les nations, les alliances stratégiques et les tensions géopolitiques influencent directement les marchés financiers, les politiques économiques et les décisions commerciales. Ignorer ces facteurs revient à négliger une partie essentielle du puzzle global.

Un exemple sensible de cette nécessité est la réaction rapide des marchés face à la crainte d’une hausse tarifaire de 25 % par les États-Unis sur les produits canadiens. Une telle mesure semble avoir été vue sous un prisme strictement économique, réaction qui, à première vue, apparait normale. En effet, la dévaluation rapide de la monnaie canadienne qui a suivi démontre que les acteurs du marché ont réagi de manière rapide et intense, anticipant des implications qui ne semblaient pas aller au-delà du seul enjeu économique et financier.

Pourtant, la situation du Canada diffère de la réalité du Mexique. On ne peut que rappeler l’importance des liens économiques et géopolitiques distincts entre les pays concernés.

Intégration des économies et nouveaux enjeux géopolitiques

Des situations semblables risquent de se reproduire. Pour cette raison, il importe de nous rappeler le contexte unique qui caractérise la relation canado-américaine. En tout premier lieu, soulignons la nature de l’intégration économique entre le Canada et les États-Unis, renforcée par le récent contexte géopolitique de l’ICE PACT (USA-Canada-Finlande), qui illustre l’importance toujours croissante des intérêts communs entre le Canada et les États-Unis. Ce partenariat ne se limite pas à des enjeux économiques, mais s’étend aux domaines de la sécurité et ses déclinaisons sur le plan technologique et de l’innovation[1].

Une telle collaboration renforce les liens économiques et crée une dépendance mutuelle qui devrait modifier la dynamique des réactions de marché.

L’analyse des enjeux sous un angle plus continental, prenant en compte un retour à une géopolitique multipolaire, est essentielle. La résurgence de la Russie en tant que grande puissance, le positionnement de l’Iran comme puissance régionale incontestable, la dynamique Israël-Palestine, ainsi que l’influence croissante de la Chine en Amérique latine et en Afrique sont autant d’éléments qui accentuent la complexité du paysage géopolitique actuel.

Face à des situations complexes, l’importance d’une gouvernance solide et bien appuyée ne peut donc pas être sous-estimée. Une gouvernance efficace permet de prendre des décisions éclairées et stratégiques, en tenant compte des multiples facteurs en jeu. Les conseils d’administration et les dirigeants doivent être bien informés des implications économiques, politiques et sociales de telles mesures et être prêts à réagir rapidement et de manière appropriée.

Gouvernance et communication transparente 

Nous pouvons alors comprendre pourquoi une gouvernance robuste doit assurer également une communication transparente et cohérente avec les parties prenantes, y compris les investisseurs, les employés et les partenaires commerciaux. Cela renforce la confiance et la résilience de l’entreprise face aux incertitudes du marché. Une communication claire et ouverte permet de réduire les incertitudes et de maintenir la confiance des parties prenantes, même en période de crise. De plus, une gouvernance bien appuyée permet de mettre en place des stratégies de mitigation des risques, telles que la diversification des marchés et l’amélioration de la productivité.

Toute période d’incertitude doit faire place à la transparence dans la communication. Cela implique de partager de manière proactive les informations sur les décisions prises et les stratégies mises en œuvre. Cela est nécessaire pour maintenir, voire renforcer la crédibilité de l’entreprise et permet aux parties prenantes de mieux comprendre ses actions. Par exemple, en cas de hausse tarifaire, une entreprise avec une gouvernance solide serait capable de communiquer rapidement ses plans d’adaptation, montrant ainsi sa réactivité et sa capacité à gérer les défis.

Réactions du marché

Les soubresauts entre les États-Unis et le Canada, bien que momentanés, mettent en lumière certaines évidences. Beaucoup d’expert(e)s ont souligné la nécessité de diversifier les marchés. De mon côté, je soulignerai la nécessité de rattraper le retard en matière de productivité. Pour les entreprises canadiennes, cela signifie investir dans des technologies qui améliorent l’efficacité opérationnelle. Cette approche proactive peut atténuer les impacts négatifs des tensions géopolitiques et renforcer la résilience économique. De plus, investir dans des technologies de pointe et améliorer la productivité sont des moyens efficaces pour les entreprises de rester compétitives sur la scène internationale.

Adaptation aux changements climatiques et…géopolitiques

Dans un environnement géopolitique en constante évolution, les entreprises doivent être agiles et capables de s’adapter rapidement aux changements. Cela nécessite une gouvernance flexible et réactive, capable de prendre des décisions rapides et informées. Par exemple, si des tensions commerciales entre le Canada et un autre pays entraînent divers impacts sur une entreprise, cette dernière avec une bonne gouvernance serait capable de réagir en ajustant ses chaînes d’approvisionnement ou en développant des produits alternatifs pour minimiser l’impact des tarifs.

La gouvernance doit également inclure une évaluation continue des risques géopolitiques. Cela peut impliquer de surveiller les développements internationaux, de comprendre les implications des politiques gouvernementales et de prévoir les scénarios possibles. En anticipant les risques, les entreprises peuvent développer des plans de contingence et être mieux préparées pour faire face aux crises.

L’histoire offre de nombreux exemples de gouvernance efficace en réponse aux crises. Par exemple, lors de la pandémie de COVID-19, des entreprises avec une gouvernance robuste ont été capables de réagir rapidement pour protéger la santé de leurs employés, adapter leurs chaînes d’approvisionnement et innover pour répondre aux nouvelles demandes du marché. Ces exemples montrent que la gouvernance joue un rôle crucial dans la capacité des entreprises à survivre et à prospérer en période de crise.

Mise en place d’un processus pour bien gérer les situations tendues

Pour bien gérer les situations économiques tendues, une gouvernance adéquate doit inclure la mise en place de processus structurés et bien définis. Ces processus doivent permettre de réagir de manière ordonnée et réfléchie aux crises potentielles. Voici quelques étapes clés pour y parvenir :

  1. Surveillance continue et analyse des risques : Établir un système de veille stratégique pour surveiller les développements géopolitiques et économiques. Cela permet d’identifier rapidement les signaux d’alerte et de comprendre les implications potentielles pour l’entreprise.
  2. Scénarios et plans de contingence : Développer des scénarios et des plans de contingence pour différents types de crises. Cela inclut des plans détaillés pour la gestion des hausses tarifaires, des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, des fluctuations monétaires et d’autres risques géopolitiques.
  3. Communication interne et externe : Mettre en place des protocoles de communication clairs pour informer rapidement les parties prenantes internes et externes. Une communication efficace permet de réduire l’incertitude et de maintenir la confiance des parties prenantes.
  4. Formation : Organiser régulièrement des formations pour préparer les employés et les dirigeants à réagir efficacement en cas de crise. Cela inclut des exercices pratiques pour tester les plans de contingence et améliorer les réponses de l’entreprise.
  5. Évaluation et amélioration continue : Après chaque crise, évaluer les performances et identifier les domaines d’amélioration. Mettre à jour les plans et les processus en fonction des leçons apprises.

Conclusion

En somme, le contexte géopolitique actuel renforce l’importance d’une gouvernance bien appuyée dans la prise de décisions économiques et financières. Les entreprises doivent être prêtes à naviguer dans un environnement complexe et incertain, où les changements peuvent survenir rapidement et de manière inattendue. Une gouvernance solide permet de prendre des décisions stratégiques, de communiquer efficacement, de gérer les risques et d’exploiter les opportunités offertes par les alliances stratégiques et l’innovation. En intégrant ces éléments dans leurs analyses et leurs stratégies, les entreprises peuvent non seulement survivre, mais prospérer dans un monde en constante évolution. Elles seront ainsi mieux préparées pour relever les défis géopolitiques et économiques à venir, tout en assurant leur croissance et leur succès à long terme.

Michel J. Paradis B.Sc., LL.B. Adm.A., Med.Acc (IMAQ)
Président, OECONOMIA

[1] Le Pacte de Collaboration sur les Brise-Glaces (ICE Pact) est un accord signé le 13 novembre 2024 entre le Canada, les États-Unis et la Finlande. Ce partenariat vise à renforcer les capacités de construction navale des trois pays pour produire des brise-glaces polaires et arctiques de classe mondiale. En réponse aux menaces croissantes dans l’Arctique, notamment dues au réchauffement climatique et aux ambitions de la Russie et de la Chine, ce pacte vise :

  • Protéger les intérêts des pays partenaires dans cette région stratégique.
  • Améliorer la collaboration entre les industries de ces pays, coordonner l’expertise et renforcer la capacité à produire des navires polaires de premier ordre.
  • Développer le perfectionnement de la main-d’œuvre pour s’assurer que les travailleurs possèdent les compétences nécessaires.
  • Ce partenariat devrait créer des milliers d’emplois bien rémunérés, stimuler l’économie et soutenir la recherche scientifique.

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Retombées financières des conflits : impact de courte durée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retombees-financieres-des-conflits-impact-de-courte-duree/ Mon, 12 Aug 2024 10:55:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102161 Les marchés exagèrent souvent les réactions aux événements géopolitiques.

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Si les marchés financiers peuvent être ébranlés par des chocs géopolitiques, les effets sont généralement temporaires, constate Moody’s Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a examiné l’impact financier historique de divers événements géopolitiques — attaques terroristes, escalades militaires, conflits commerciaux — depuis 2001.

« Nos conclusions suggèrent que la plupart des mouvements de prix des actifs ont été de courte durée, même pour le pétrole, qui tend à être le plus vulnérable à de tels chocs », indique-t-elle.

Les marchés financiers fournissent généralement une première évaluation de l’impact économique potentiel des événements géopolitiques, rapporte Moody’s Ratings, car les prix des actifs tels que le pétrole, les obligations, les actions, les bons du Trésor et l’or, ainsi que les indices de volatilité du marché, « ont tendance à réagir plus rapidement » que d’autres indicateurs économiques.

« Toutefois, la réaction du marché peut souvent être exagérée et d’autres facteurs peuvent influencer les mouvements de prix en même temps, ce qui rend difficile d’isoler les effets des chocs sur les marchés. »

Dans la plupart des cas, les prix des actifs se sont stabilisés au 30e jour après leur pic, selon le rapport.

« Même les prix du pétrole se sont progressivement stabilisés dans la plupart des cas sur une période de 30 à 90 jours, en fonction de la gravité et de la durée de l’événement sous-jacent, alors que les effets réels deviennent de plus en plus clairs au fil du temps et que d’autres facteurs fondamentaux finissent par supplanter la trajectoire des prix », spécifie le rapport.

Le rapport note également que les réactions du marché à ce type d’événements « varient considérablement en termes d’ampleur et de direction », ce qui rend difficile l’évaluation de l’impact sur le moment.

Les prix du pétrole sont les plus exposés aux chocs géopolitiques, « parce que l’offre est concentrée dans des régions souvent sujettes à l’instabilité politique, à des conflits ou à des sanctions ».

« L’orientation des mouvements de prix dépend de la perception qu’ont les marchés des événements susceptibles d’affecter l’offre ou de réduire la demande de pétrole. La région ou les pays en conflit et leur part relative dans l’offre ou la demande mondiale de pétrole influencent l’ampleur de l’impact ».

Cette année, les tensions persistantes au Moyen-Orient ont maintenu la volatilité à un niveau élevé, selon Moody’s Ratings.

« La plupart des classes d’actifs ont largement intégré les tensions récurrentes cette année, mais les prix du pétrole ont continué à fluctuer en fonction des événements qui menacent de perturber l’approvisionnement ou d’aggraver les tensions, comme les attaques en mer Rouge ou sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, analyse Moody’s Ratings. Toute nouvelle escalade au Moyen-Orient pourrait avoir un impact négatif sur les prix du pétrole. »

« Toute nouvelle escalade au Moyen-Orient ou dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, toute perturbation majeure des principales routes commerciales et les tensions entre la Chine continentale et Taïwan déclencheraient probablement des niveaux de volatilité similaires dans les prix des actifs », ajoute-t-elle.

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Un guide pour gérer les risques en période d’incertitude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-guide-pour-gerer-les-risques-en-periode-dincertitude/ Tue, 18 Jul 2023 11:15:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95105 Publié par l’Institut canadien des actuaires.

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Pandémie, tensions géopolitiques, perturbations des chaînes d’approvisionnement, crise du logement… L’économie mondiale a fait face à plusieurs événements extraordinaires ces dernières années.

Pour aider les entreprises à mieux gérer les risques dans ce contexte d’incertitude, l’Institut canadien des actuaires (ICA) publie un recueil d’articles rédigés par des spécialistes, comprenant à la fois des actuaires et des non-actuaires.

Ces experts analysent la transformation du paysage de la gestion des risques et offrent des conseils aux professionnels du domaine, quels que soient leur secteur. Ils abordent un large éventail de sujets, notamment les divulgations relatives aux risques, le risque d’inflation dans les réserves des assurances IARD (incendie, accident et risques divers), les risques liés à la transition climatique, la COVID longue, la gestion des risques liés aux petits et moyens régimes de retraite. Il offre également un cadre d’analyse pour tenter de répondre à l’éternelle question : vaut-il mieux louer ou acheter son logement ?

La publication insiste sur la nécessité de comprendre et d’aborder les risques émergents en constante évolution. Ces risques, à la fois nouveaux et familiers, sont influencés par des modifications dans le paysage économique, réglementaire et technologique, ainsi que par les changements climatiques.

« Cette publication souligne l’engagement de l’ICA à promouvoir l’excellence et l’innovation en matière de gestion des risques, déclare Steve Prince, FICA et président de l’ICA. En partageant ces idées et cette expertise, l’Institut continue de donner aux professionnels et professionnelles les moyens de s’y retrouver dans le monde complexe et en constante évolution du risque. »

Pour télécharger le guide, c’est ici.

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Un gestionnaire de fonds anti-ESG dans la course à l’investiture républicaine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-gestionnaire-de-fonds-anti-esg-dans-la-course-a-linvestiture-republicaine/ Thu, 02 Mar 2023 11:00:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92106 PLANÈTE FINANCE - Il veut inciter les entreprises à abandonner leurs politiques ESG.

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Vivek Ramaswamy, entrepreneur et fondateur de Strive Asset Management, une société de gestion de placements, a annoncé mardi dernier qu’il quittait ses fonctions à la tête de sa firme afin de se lancer dans la course à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2024.

Il a déposé le jour même une « déclaration d’organisation » et une « déclaration de candidature » auprès de la Commission électorale fédérale indiquant qu’il avait l’intention de se présenter à la présidence pour le Parti républicain.

Vivek Ramaswamy a annoncé officiellement sa candidature dans une vidéo publiée sur Fox News, en dénonçant une « crise de l’identité nationale » qui, selon lui, est due à une idéologie de gauche qui a remplacé « la foi, le patriotisme et le travail » par « de nouvelles religions comme le COVID-isme, le climato-isme et l’idéologie du genre ». Il a également publié ces propos dans The Wall Street Journal.

Il s’agit à ce jour de la troisième candidature à la course à l’investiture chez les Républicains, après celles de l’ex-président Donald J. Trump et de Nikki Haley, ancienne ambassadrice des Nations unies.

Des sciences de la vie à la gestion d’actifs

Le gestionnaire de fonds multimillionnaire de 37 ans a fait fortune dans les biotechnologies en créant la société de soins de santé Roivant Sciences, en 2014. La compagnie a mis au point 6 médicaments approuvés la Food and Drugs administration (FDA).

L’homme d’affaires d’origine indienne a quitté ses fonctions de président et chef de la direction de Roivant en 2021 et a publié Woke, Inc., un ouvrage qui affirme que la vie politique ne doit pas influer sur celle des entreprises.

Il a continué à siéger comme président au conseil d’administration de Roivant jusqu’à l’annonce de sa démission, le 21 février, « pour se consacrer à sa campagne présidentielle américaine », selon un communiqué émis par la firme.

Le diplômé de Harvard et de Yale s’est fait connaître ces dernières années pour sa croisade contre l’investissement responsable. Ses prises de position contre le mouvement des « éveillés » (woke), qui rassemble des personnes conscientes et offensées des injustices et des discriminations subies par les minorités, lui ont aussi valu d’être dépeint comme le « PDG de Anti-Woke Inc. » dans un portrait publié en décembre dernier dans The New Yorker.

Deux fonds orientés sur l’énergie

L’an dernier, l’investisseur activiste a cofondé la société de gestion d’actifs Strive Asset Management, une société visant à faire pression sur les entreprises pour qu’elles abandonnent les initiatives environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). La firme a été cofondée avec Anson Frericks, ancien cadre d’Anheuser-Busch Inbev, qui continuera à diriger l’entreprise pendant la campagne de son associé.

La firme a créé deux fonds négociés en Bourse (FNB), dont Strive US Energy ETF (DRLL US), un FNB axé sur l’énergie, qui a réuni près de 400 M$ en moins d’un mois lors de son lancement sur le marché américain.

Ce fonds vise à répliquer la performance de l’indice Solactive GBS United States 1000, à travers une cinquantaine d’entreprises cotées aux États-Unis sur le secteur énergique. Composé majoritairement d’actions de sociétés à grande capitalisation et de quelques actions de services publics et d’énergies renouvelables, il a pour objectif de profiter au maximum de la hausse actuelle des prix de l’énergie. L’autre FNB, Strive 500 ETF (STRV), lancé en septembre 2022, investit dans de grandes sociétés publiques.

La firme possède des participations dans certaines des plus grandes entreprises du monde, dont Chevron, BlackRock, Walt Disney et Apple. Elle entend utiliser sa voix lors des assemblées d’actionnaires de ces compagnies pour tenter de les inciter à se détourner des politiques ESG telles que la promotion de la diversité ou la réduction des émissions de carbone afin de se concentrer sur leurs bénéfices.

Dans une lettre adressée à Apple, Vivek Ramaswamy a ainsi demandé à l’entreprise de mettre fin à son « audit sur l’équité racial » et de supprimer les considérations de diversité de ses politiques d’embauche et de rémunération, rapporte The New York Times.

Il a également écrit à Disney pour affirmer que l’entreprise a porté atteinte à sa marque en s’élevant contre des politiques gouvernementales qui n’affectent pas directement ses activités, notamment la récente loi de Floride qui limite les discussions sur la sexualité et le genre dans les écoles.

Strice, qui affichait un encours sous gestion de 427 millions de dollars (M$) en septembre dernier, selon The Wall Street Journal, est soutenue par Bill Ackman, fondateur de Pershing Square Capital Management, et par le milliardaire germano-américain Peter Thiel.

Vivek Ramaswamy possède une valeur nette estimée à près de 700 M$, ce qui fait dire à certains observateurs qu’il a les moyens de financer sa campagne à même ses fonds propres, du moins dans les premières étapes des primaires.

Le candidat qui sera choisi par le camp républicain à l’issue des primaires affrontera celui désigné par le parti démocrate pour les élections présidentielles américaines de novembre 2024.

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Les entreprises doivent se préparer à un Brexit sans accord, dit un ministre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-entreprises-doivent-se-preparer-a-un-brexit-sans-accord-dit-un-ministre/ Wed, 23 Jan 2019 14:55:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55796 PLANÈTE FINANCE - Les entreprises du Royaume-Uni et de l'Union européenne doivent se préparer à la possibilité d'un Brexit sans accord de sortie, a prévenu mercredi un haut ministre britannique, alors que plusieurs compagnies engraissent leurs stocks et transfèrent leurs activités à l'étranger en prévision d'une telle éventualité.

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Les législateurs britanniques ont massivement rejeté la semaine dernière l’accord de divorce négocié par la première ministre Theresa May, et les tentatives pour trouver une solution de rechange sont bloquées. Le ministre du Commerce international, Liam Fox, a avoué « qu’aucun accord est une possibilité ».

« Nous savons que la loi britannique dit que le 29 mars, les traités européens cesseront de s’appliquer au Royaume-Uni. Le seul moyen de mettre un terme à cette situation est donc de parvenir à un accord », a déclaré M. Fox à la BBC depuis le Forum économique mondial à Davos, en Suisse.

La plupart des groupes économiques du Royaume-Uni craignent un Brexit « sans accord », ce qui entraînerait un chaos économique en anéantissant les règles du commerce et en imposant des tarifs, des contrôles douaniers et d’autres barrières entre le Royaume-Uni et l’UE, son plus grand partenaire commercial.

La Banque d’Angleterre a prévenu que, dans le pire des scénarios, une sortie chaotique pourrait déclencher une profonde récession, l’économie britannique se contractant de 8 % en quelques mois à cause de la montée en flèche du chômage et de l’inflation.

Carolyn Fairbairn, de la Confédération de l’industrie britannique, a déclaré que les politiciens britanniques devaient exclure un Brexit « sans accord », estimant que c’est « l’unique moyen de mettre fin aux dommages irréversibles et de rétablir la confiance des entreprises ».

(The Associated Press)

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Géopolitique: l’ascension de Trump annonce le déclin de l’empire américain, dit Jean Chrétien https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/geopolitique-lascension-de-trump-annonce-le-declin-de-lempire-americain-dit-jean-chretien/ Thu, 11 Oct 2018 12:36:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=51774 Jean Chrétien qualifie le président américain Donald Trump d'"innommable" et considère que son accession à la présidence est annonciatrice du déclin de l'empire américain.

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M. Chrétien dévoile cette opinion peu flatteuse de Donald Trump dans un nouveau recueil d’anecdotes puisées à travers ses 10 années passées à titre de premier ministre du Canada.

Bien que le livre s’intitule « Mes histoires », l’ex-premier ministre libéral qui a quitté la politique en 2003, après avoir remporté trois mandats majoritaires, n’hésite pas à commenter des sujets d’actualité comme la présidence du riche homme d’affaires américain.

Dans la préface, Jean Chrétien explique que la dernière année passée sur l’écriture du livre l’a aidé à retrouver sa sérénité alors qu’il était « fatigué d’observer les péripéties surréalistes du président Trump et d’écouter ses absurdités ».

« C’est très triste de constater l’erreur monumentale commise par nos voisins du Sud en novembre 2016 », écrit-il dans un autre chapitre où il relate les moments heureux passés avec son épouse Aline en compagnie de l’ancien président Bill Clinton et de son épouse Hillary, qui a été battue par Donald Trump lors de la campagne présidentielle.

« Je crains que la défaite d’Hillary et l’arrivée du fanatique Trump marquent la véritable fin de l’empire américain. Vous pouvez comprendre pourquoi Aline et moi-même sommes si heureux de compter les Clinton comme amis, et presque aussi fiers d’être le plus loin possible de l’innommable Donald Trump. »

Le premier ministre Justin Trudeau, conscient du fait qu’il ne faut pas grand-chose pour mettre en rogne le bouillant président, qui ne craint pas de menacer de ruiner l’économie canadienne, a toujours été très prudent en parlant de M. Trump. Mais Jean Chrétien, aujourd’hui âgé de 84 ans et toujours actif comme avocat chez Dentons, n’a pas les mêmes contraintes.

En entrevue au sujet de son nouveau livre, l’auteur a précisé sa théorie de l’empire américain en déclin.

« Vous savez, on voit l’émergence des Chinois et le déclin de l’Amérique », a-t-il commenté à La Presse canadienne.

« Quand je voyage à travers le monde, je sens que leur influence diminue très rapidement. »

Selon M. Chrétien, l’administration protectionniste de l’Amérique d’abord de Donald Trump tente de briser la stabilité internationale « qui a permis de créer de la prospérité dans le monde depuis les années 1940 » et elle suscite de l’inquiétude chez ses alliés traditionnels alors que les États-Unis se sont retirés de l’accord de dénucléarisation avec l’Iran et d’autres pactes internationaux majeurs.

« Si vous voulez être isolé, c’est correct. Mais vous avez moins d’influence. »

La chute éventuelle des superpuissances est naturelle et inévitable, a-t-il ajouté.

« Vous savez, les empires disparaissent. Beaucoup de gens sont nostalgiques de l’empire britannique. Beaucoup de Français rêvent encore de Napoléon et il est mort depuis bien longtemps. La vie est faite comme ça. »

Jean Chrétien a également donné son avis sur la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), que Donald Trump a renommé l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC). Les 14 mois de négociations tortueuses entremêlées de menaces se sont révélés être « une grande discussion pour rien », a-t-il résumé.

« Il a changé le nom et pas grand-chose de plus », estime M. Chrétien, précisant que les trois partenaires ont « fait des ajustements, mais qu’au final, on a toujours un accord de libre-échange qui fonctionnera à peu près de la même manière qu’avant ».

Dans son livre, l’homme de Shawinigan affirme que le rassemblement des suprémacistes blancs, l’an dernier à Charlottesville, en Virginie, « a exposé le vrai visage de Donald Trump ».

Le rassemblement avait apparemment pour but de protester contre le retrait des symboles confédérés, mais les nationalistes blancs et autres extrémistes de droite, qui portaient des armes et des symboles nazis, ont scandé des slogans racistes et antisémites. De violents affrontements avec des contre-manifestants ont éclaté, causant la mort d’une femme.

Donald Trump a refusé de dénoncer clairement les suprémacistes blancs, préférant condamner la haine et le fanatisme « de tous les côtés » et affirmant qu’il y avait « de très bonnes personnes des deux côtés » des affrontements.

Tout en écrivant qu’aucun pays n’est à l’abri d’un « recul en matière de valeurs sociales » et que le Canada doit rester vigilant, M. Chrétien croit que le Canada a pu éviter le type de polarisation qui sévit aux États-Unis, car « nous avons de bien meilleures institutions ».

Il donne en exemple le processus de nomination très politisé des juges aux États-Unis, où la récente nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême par M. Trump est devenue un cirque. Au Canada, le système judiciaire est demeuré en grande partie à l’abri de la politisation.

« Je n’ai jamais su si la juge en chef avait voté pour moi et je ne lui ai jamais demandé », a déclaré l’ex-PM, en référence à Beverley McLachlin, qu’il a nommée juge en chef de la Cour suprême du Canada en 2000. Elle a pris sa retraite en décembre dernier.

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