gestion d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 25 Jul 2024 12:01:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png gestion d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Patrimoine Richardon recrute pour son bureau à Montréal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimoine-richardon-recrute-pour-son-bureau-a-montreal/ Thu, 25 Jul 2024 12:01:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102013 NOUVELLES DU MONDE – Dans l’équipe des gestionnaires de portefeuille.

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La succursale montréalaise de Patrimoine Richardson accueille un nouveau gestionnaire de portefeuille en la personne de Jean Courcelles, qui arrive de chez Mirabaud. Auparavant, le gestionnaire de patrimoine a été conseiller en gestion privée chez Manuvie et Desjardins.

« Son expertise en matière de gestion d’actifs, conseil en gestion de patrimoine et gestion privée démontre sa capacité à répondre aux exigences d’une clientèle variée », a indiqué la firme dans un communiqué.

Avant de se lancer dans la gestion de patrimoine, Jean Courcelles a passé une dizaine d’années chez Montrusco Bolton et IG Gestion de patrimoine en tant qu’analyste principal. Il a commencé sa carrière à la Deutsche Bank, à Londres, où il a occupé le poste d’analyste principal dans l’équipe des fusions et acquisitions.

Il possède une licence en finance de HEC Montréal et une maîtrise en finance de la City University de Londres. Il porte les titres de Chartered Financial Analyst (CFA) et de Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA).

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Q et R avec Claire Van Wyk-Allan https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/q-et-r-avec-claire-van-wyk-allan-dg-responsable-du-canada-aima/ Fri, 15 Dec 2023 11:16:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97703 ZONE EXPERTS - Entretien avec l’une des fondatrices d'AIMA Canada

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Pourquoi avez-vous décidé de travailler pour AIMA en tant que responsable du Canada ?

Ayant siégé au comité exécutif pendant trois ans et demi, j’étais consciente des objectifs et des lacunes qui permettraient à AIMA Canada de devenir la communauté puissante qu’elle est aujourd’hui. Il était important d’aligner les perspectives locales sur les bonnes pratiques mondiales en matière de défense des intérêts, d’éducation et de bonnes pratiques, tout en développant nos ressources en matière de canaux de distribution du patrimoine en prévision de l’arrivée sur le marché de fonds spéculatifs liquides et en améliorant notre travail avec les investisseurs institutionnels et les bureaux de gestion de patrimoine.

Année d’entrée à l’AIMA :

  • À titre de bénévole, 2008
    À titre de membre du comité exécutif, 2014
    À titre de membre du personnel, 2018

Que faut-il pour réussir au Canada en tant que gestionnaire de fonds spéculatifs ?

Il faut de la persévérance, un instinct d’entrepreneur et de la constance – la persévérance est payante. Les gestionnaires doivent réfléchir attentivement aux canaux qu’ils entendent cibler, à la manière dont ils recrutent et à la manière dont ils s’associent, afin de pouvoir se concentrer sur leur avantage concurrentiel, à savoir la gestion de l’argent. En fonction de l’expérience du gestionnaire, l’expérience de distribution de l’accès à la plateforme peut vraiment varier. Beaucoup de nos gestionnaires de fonds spéculatifs sont des entrepreneurs qui ont commencé à opérer sous la forme de petites entreprises permettant de construire une industrie florissante et de premier ordre pour les investisseurs locaux et mondiaux.

De quoi êtes-vous la plus fière lorsque vous repensez à votre parcours au sein de l’AIMA ?

Je suis fière de l’engagement collaboratif dont a fait preuve la communauté de l’AIMA en travaillant ensemble dans l’intérêt de toute l’industrie. Transformer la stratégie d’AIMA Canada pour mieux l’aligner sur notre proposition de valeur globale tout en approfondissant son engagement à travers ses relations au niveau national, en particulier avec les répartiteurs et les régulateurs, a permis à notre industrie de croître et de prospérer. La transformation du Forum mondial des investisseurs d’AIMA en un événement phare de leadership rayonnant à l’échelle mondiale, où les membres peuvent approfondir leurs relations, tout en encourageant les discussions au sein de groupes de pairs réservés aux allocataires, a également été très utile.

Quels sont les objectifs à atteindre d’ici les trois prochaines années ?

Nous avons jeté des bases solides au niveau local, pour la formation des conseillers, les groupes de pairs des allocataires institutionnels, la défense de la réglementation et pour des pratiques saines à l’échelle mondiale. Nous devons maintenant continuer à étendre notre présence et notre influence, à approfondir notre engagement dans nos relations et à développer la communauté au Canada, localement et au-delà des frontières. Une autre priorité consiste à plaider en faveur d’un soutien accru envers les gestionnaires de fonds spéculatifs émergents, que ce soit par le biais de services partagés, de programmes spécifiques ou d’investissements directs.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisagerait s’investir dans le secteur des fonds au Canada ?

AIMA peut vous aider ! Impliquez-vous très tôt dans l’AIMA pour profiter de l’expérience de ceux qui ont déjà tracé le chemin. Tirez parti des ressources disponibles pour améliorer l’efficacité opérationnelle et économiser de l’argent, tout en développant votre réseau et votre présence au sein de la communauté.

Membres d’AIMA Canada : 164

  • 58 % de gestionnaires
  • 19 % de répartiteurs
  • 23% fournisseurs de services

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CIBC Mellon conclut une entente avec la Société financière IGM https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cibc-mellon-conclut-une-entente-avec-la-societe-financiere-igm/ Mon, 11 Dec 2023 12:23:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97860 Afin de faire progresser la transformation numérique de Placements Mackenzie.

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CIBC Mellon a conclu une entente avec la Société financière IGM dans le but d’améliorer les capacités de gestion d’actifs de Placements Mackenzie qui fait partie du groupe d’entreprises d’IGM. La firme améliorera les capacités de Placements Mackenzie en matière de gestion d’actifs grâce à OnCore, une solution de suivi de marché mondiale administrée par BNY Mellon.

En plus de dégager des données et d’accélérer l’accès aux analyses tout au long du cycle de vie des placements, OnCore offrira aux professionnels des placements de Mackenzie une plateforme de suivi de marché mondiale assortie d’une fonctionnalité accrue dont bénéficieront les clients de Mackenzie. La plateforme sera intégrée aux applications commerciales actuelles de Mackenzie.

« Nous sommes ravis de travailler avec CIBC Mellon pour continuer à faire progresser nos activités de gestion de placements et à produire de solides résultats pour nos clients, affirme Luke Gould, président et chef de la direction de Placements Mackenzie. Par l’adoption de la plateforme OnCore de BNY Mellon et de ses solutions de gestion de données, nos professionnels des placements bénéficieront d’un meilleur accès à l’information, d’outils et de souplesse qui leur permettront d’optimiser leurs décisions de placement. »

Grâce au partenariat conclut avec CIBC Mellon, IGM pourra aussi accéder à la plateforme de gestion de données Eagle de BNY Mellon, à Data Vault et aux services de gestion de données, ce qui lui permettra de consulter des données et des rapports analytiques.

« La plateforme OnCore de suivi de marché de BNY Mellon devrait donner à la Société financière IGM de nouvelles capacités puissantes pour gérer des catégories d’actif diversifiées et complexes, ajoute Mark McKeon, chef des solutions de suivi de marché, BNY Mellon. Cette harmonisation stratégique appuie l’engagement d’IGM à améliorer le bien-être financier des Canadiens, et nous nous réjouissons à l’idée d’offrir ces solutions. »

« Alors que nous célébrons une autre étape importante de notre parcours visant à aider la Société financière IGM à poursuivre la transformation de ses activités et de sa technologie, je suis enthousiaste de constater les avantages stratégiques et les possibilités d’innovation que cette collaboration élargie nous permettra de réaliser », souligne Mal Cullen, chef de la direction, CIBC Mellon.

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L’or ressemble à une obligation assortie d’une option de vente https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lor-ressemble-a-une-obligation-assortie-dune-option-de-vente/ Wed, 01 Nov 2023 09:57:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97022 Comment les investisseurs doivent-ils en évaluer sa valeur ?

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On perçoit habituellement l’or de façon quelque peu mythique en tant que réserve de valeur. Un modèle récemment développé le ramène à un niveau plus prosaïque, établissant l’or simplement comme un actif d’investissement ayant sa propre logique de marché.

Plusieurs modèles ont été mis au point pour déterminer les prix de divers actifs, mais peu de modèles existent spécifiquement applicables au prix de l’or. Urban Jermann, professeur de finance à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, a mis au point un modèle qui explique bien l’évolution de l’or depuis 2007. Pour y parvenir, il applique au marché de l’or certaines notions qui ne lui sont pas normalement associées.

Évaluer un actif sans rendement

Pour les investisseurs, l’or est un actif sans rendement. La question se pose donc de savoir comment ils doivent l’évaluer. L’or étant utilisé comme un actif d’investissement, on pense qu’il vaut plus que sa valeur fondamentale en tant que bijou ou en tant que facteur de production, tout particulièrement dans la production de microprocesseurs. Mais jusqu’à quel point ?

L’or est une réserve de valeur intéressante en période de taux d’intérêt réels faibles ou négatifs. Dans ces périodes, les investisseurs à la recherche de réserves de valeur ont tendance à se tourner vers l’or et en font monter le prix. Lorsque les taux d’intérêt augmentent, ce prix diminue.

Mais ce n’est pas tout. Même lorsque les investisseurs ne détiennent pas d’or, la perspective qu’ils puissent entrer dans le marché fait grimper la valeur de l’or pour ceux qui l’utilisent en joaillerie ou en micro-électronique. De plus, lorsque les investisseurs détiennent de l’or, ils prennent en compte le fait que sa valeur pour ceux qui y recourent pour sa beauté ou son utilité industrielle instaure un prix plancher auquel ils peuvent vendre leur or.

En d’autres termes, l’or peut être considéré comme un substitut aux obligations réelles et, comme ces dernières, sa valeur évolue avec les taux d’intérêt réels. Cependant, l’or a également une valeur d’option. En raison de la durée potentiellement longue de l’or, cette valeur d’option pourrait être très élevée.

Plus précisément, l’or est un actif dont la valeur évolue négativement en fonction des taux d’intérêt réels, tout comme une obligation. Mais en plus, du point de vue des investisseurs, l’or possède une option de vente intégrée, car ils peuvent vendre aux utilisateurs industriels à un prix plancher. Ce prix plancher dépend de l’état de l’économie, mais il est plus élevé que la propre évaluation de l’investisseur. Ce prix plancher, ou prix d’exercice, tient également compte de la probabilité que les investisseurs voudront à nouveau acheter de l’or à l’avenir.

Un modèle fertile, mais limité

Dans un article de juin 2023 publié par le National Bureau of Economic Research, Urban Jermann formalise ses propositions dans un modèle mathématique. Il y tient compte de la principale caractéristique qui distingue l’or d’un actif négociable, tel qu’une action ou une obligation : son absence de rendement ou de flux de revenu au-delà du rendement dû à la variation du prix.

Pour établir son modèle, Jermann a recours à deux équations d’évaluation populaires : la valeur actualisée des flux de trésorerie et les bulles rationnelles. Chacune, prise séparément, présente de sérieuses lacunes pour l’évaluation d’un actif tel que l’or. Combinées, elles constituent un outil d’évaluation qui possède des propriétés similaires à celles des modèles d’évaluation des produits obligataires dérivés.

Aucun modèle n’est parfait. Celui d’Urban Jermann reproduit fidèlement à rebours l’évolution du prix de l’or de 2007 à 2020. Par contre, le modèle faiblit quand il s’agit d’étendre la période, par exemple de 1975 à 2020. Le chercheur constate que la relation négative entre les prix de l’or et les taux d’intérêt réels s’applique quand les taux sont bas; quand ils sont élevés, la relation faiblit. Par ailleurs, son modèle s’avère fertile pour rendre compte du prix des contrats à terme sur l’or du Chicago Mercantile Exchange de 1990 à 2020.

Bien que le modèle d’Urban Jermann ne reproduise pas intégralement la réalité, il a l’avantage d’introduire des notions nouvelles pour éclairer ce que certains analystes rejettent du revers de la main à titre de « relique barbare ».

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Climat : les gestionnaires d’actifs ont-ils capitulé ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/climat-les-gestionnaires-dactifs-ont-ils-capitule/ Wed, 23 Aug 2023 11:38:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95701 Ils posent des actions contraires aux objectifs.

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Les principaux gestionnaires d’actifs semblent avoir tourné le dos à leurs objectifs d’émissions nettes nulles d’ici 2050.

Le constat est inquiétant alors que les conséquences des changements climatiques se concrétisent davantage chaque année.

La plupart des 45 plus grands gestionnaires d’actifs au monde s’éloignent de leurs objectifs en matière de climat, indique une nouvelle étude du groupe de réflexion britannique InfluenceMap.

Le nombre de gestionnaires d’actifs appliquant des « pratiques de gestion climatique réellement ambitieuses et efficaces » a diminué de 45 % depuis 2021, constate InfluenceMap, cité par Corporate Knights.

Ces gestionnaires d’actifs, qui détiennent collectivement 72 000 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion, s’étaient pourtant fixés des objectifs d’émissions nettes nulles de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2050. Or, 95 % d’entre eux ne sont présentement pas alignés sur ces objectifs.

InfluenceMap a analysé des portefeuilles de fonds d’actions d’une valeur globale de 16 500 G$. Ces fonds détiennent 2,8 fois plus d’actions dans des entreprises de production de combustibles fossiles que dans des investissements verts.

Au final, seuls 18 % des gestionnaires d’actifs obtiennent la note..

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François Rochon : l’investisseur patient et méthodique https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/francois-rochon-linvestisseur-patient-et-methodique/ Tue, 07 Mar 2023 11:42:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92347 DÉVELOPPEMENT - Il fait l’objet d’une biographie signée André Gosselin.

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La réputation de François Rochon comme investisseur n’est plus à faire. Pourtant, l’idée de faire carrière en finance a pris du temps à germer dans l’esprit du fondateur de Giverny Capital. Il a d’abord fait carrière dans le domaine du génie des télécommunications avant d’effectuer un virage à 180 degrés.

« J’ai longtemps considéré qu’investir à la bourse, c’était l’équivalent de jouer au casino. Je ne trouvais pas que c’était sérieux », explique-t-il en entrevue.

La flamme aurait néanmoins pu s’allumer plus tôt puisque sa première incursion dans l’univers de la bourse a été marquée par un succès. Il était en cinquième secondaire quand il a participé à un concours organisé par la Bourse de Montréal qui visait à initier les jeunes à l’investissement en constituant un portefeuille virtuel de 10 000 $. Il a vite démontré qu’il avait le don de l’investissement puisqu’en moins d’un an, son portefeuille atteignait 15 386 $, soit un rendement de 54 %. Il s’est ainsi classé au 11e rang sur plus de 500 participants.

C’est ce que nous apprend André Gosselin dans le livre qu’il vient de publier, intitulé François Rochon – Le parcours singulier d’un investisseur d’exception. Celui qui a écrit plusieurs ouvrages sur la finance et a été chroniqueur financier pour diverses publications, dont Finance et Investissement, a décidé de mieux faire connaître François Rochon devenu parmi les « meilleurs gestionnaires de portefeuille en Amérique du Nord » pour que les lecteurs puissent tirer profit de son expérience et de ses conseils.

S’inspirer des meilleurs

C’est d’ailleurs en lisant les ouvrages de grands investisseurs comme Benjamin Graham, John Templeton, Philip Fisher, et Peter Lynch, que François Rochon est tombé amoureux de l’investissement. Ces lectures ont littéralement changé sa vision des choses.

Parmi tous les as de la finance qu’il a étudiés, il y en a un qui l’a inspiré plus que les autres : Warren Buffet de Berkshire Hathaway, qu’il considère comme le « plus grand investisseur de tous les temps ».

« Il faut s’intéresser aux meilleurs si l’on veut apprendre », affirme François Rochon qui a passé des heures à lire et relire les lettres annuelles aux actionnaires de l’oracle d’Omaha.

« J’aime le côté éducatif de ses écrits. Tous ses principes d’investissement sont là, ses bons coups comme ses moins bons. C’est ce qui permet de grandir comme investisseur », soutient cet autodidacte de la finance.

Dès qu’il a commencé à investir, d’abord en s’occupant de la gestion d’un portefeuille familial, le Rochon Global, en 1993, puis en fondant Giverny Capital cinq ans plus tard, il a adopté une approche d’investissement synthétisée sur les idées de Warren Buffet et autres grands gestionnaires — qu’il a eu la chance de rencontrer pour la plupart.

Le gestionnaire de portefeuille se base sur l’analyse fondamentale pour sélectionner des entreprises de qualité. Il recherche des sociétés ayant des avantages compétitifs durables, une gestion solide, des bilans solides et des perspectives de croissance à long terme.

Comme le célèbre milliardaire américain, il évite les investissements spéculatifs et se concentre sur des entreprises qu’il comprend bien. Et il fait preuve d’une grande patience, n’ayant pas peur de détenir des positions pendant des années s’il croit à leur potentiel.

Enfin, comme Warren Buffet, il est capable d’humilité. Il partage ses bons coups, mais admet aussi ses erreurs dans la lettre aux partenaires que Giverny Capital publie chaque année — à l’instar de Berkshire Hathaway.

« Je le fais dans un souci de transparence et dans le noble but de devenir un meilleur investisseur, explique François Rochon. Chacun de nos moins bons coups nous en apprend toujours un peu plus sur notre processus de sélection des sociétés. »

La recette a fait ses preuves puisque, depuis 1993, le rendement annuel du portefeuille Rochon Global est de 15,7 % par rapport à 9,9 % pour le groupe indiciel comparatif. Giverny Capital gère aujourd’hui des actifs de plus de deux milliards de dollars.

Un grand rêve qui se concrétise

En plus de l’investissement, François Rochon nourrit une autre passion, soit l’art visuel. Depuis plusieurs années, un grand rêve habite ce collectionneur averti : ouvrir son propre musée d’art contemporain.

Le rêve deviendra bientôt réalité puisque s’achève la construction d’un premier pavillon à Shefford, dans les Cantons-de-l’Est, qui abritera une partie de la collection de Giverny Capital — nommée en l’honneur d’un peintre qu’il affectionne particulièrement, Claude Monnet, habitant de Giverny, en France — composée d’œuvres d’artistes contemporains majoritairement québécois.

C’est l’architecte Pierre Thibault qui a conçu le pavillon qui devrait ouvrir ses portes à la fin de l’été prochain. « Il a dessiné un bâtiment qui est une communion entre l’architecture, les œuvres d’art et la nature », raconte François Rochon.

L’ouverture du musée constitue pour lui un bel aboutissement. « J’en rêve depuis 30 ans. C’est un projet que l’on a monté brique par brique, sans lâcher », dit celui qui choisit ses œuvres comme il choisit les sociétés dans lesquelles il investit : avec méthode. Et avec patience, pourrait-on ajouter.

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La Banque Nationale vend son outil de planification financière interne à un fournisseur de TI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-banque-nationale-vend-son-outil-de-planification-financiere-interne-a-un-fournisseur-de-ti/ Wed, 15 Feb 2023 12:07:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91766 AdviceSuite sera intégré à CGI Wealth360.

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Le fournisseur de technologies de l’information Groupe CGI inc. ajoute de nouvelles fonctions à son logiciel Wealth360 existant en faisant l’acquisition AdviceSuite de la Financière Banque Nationale.

La vente de la propriété intellectuelle pourrait permettre à CGI d’élargir la clientèle de son logiciel Wealth360 au-delà des courtiers en valeurs mobilières et en fonds communs de placement pour inclure les banques de détail, a déclaré Bryan Waldeva, vice-président de la propriété intellectuelle chez CGI et chef de CGI Wealth360.

CGI était déjà un fournisseur de technologie pour la Banque Nationale avant que la transaction ne soit annoncée jeudi. CGI n’a pas divulgué les conditions financières de cet accord.

AdviceSuite, un outil de planification financière interne existant de la Financière Banque Nationale, « permet aux clients de voir un baromètre et des graphiques montrant où ils en sont dans l’atteinte de leurs objectifs », a déclaré Amy Dietz-Graham, première vice-présidente, gestionnaire de portefeuille, à la Gestion de patrimoine de la Financière Banque Nationale.

Les fonctions existantes de Wealth360 comprennent la gestion de portefeuille, le traitement des fonds d’investissement, la gestion des ordres et les services de tenue de dossiers.

« La façon dont [la Banque Nationale] a décrit [AdviceSuite] au [Groupe CGI] était qu’elle avait fait une étude de marché des solutions disponibles et qu’elle estimait devoir créer une offre unique pour répondre aux besoins de ses conseillers et de ses clients », a déclaré Bryan Waldeva, ajoutant que l’intégration d’AdviceSuite à Wealth360 signifie qu’un client peut « articuler » ses besoins et ses objectifs financiers.

« Il s’agit en partie de comprendre s’ils sont corrects du point de vue des investissements et de l’assurance », a ajouté Bryan Waldeva.

Par ailleurs, la société montréalaise Equisoft Inc. a annoncé l’acquisition de CompuOffice Software Inc. qui fournit des logiciels indépendants d’analyse et de recherche en matière d’assurance vie à assureurs multiples.

Cette transaction, annoncée jeudi, donne à Equisoft « un accès accru à l’ensemble du réseau des intervenants canadiens en assurance vie et offre des possibilités intéressantes de partager des analyses de données qui révèlent les tendances en matière d’achat et de rendement », a déclaré Luis Romero, fondateur et PDG d’Equisoft, dans un communiqué.

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Pour qu’amour et argent fassent bon ménage https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pour-quamour-et-argent-fassent-bon-menage/ Tue, 14 Feb 2023 12:01:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91677 Faut-il combiner ses finances ?

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Selon une étude de l’American Psychological Association, citée par Financial Planning, les couples qui mettent en commun tout leur argent éprouvent une plus grande satisfaction relationnelle et sont moins susceptibles de rompre. Mais est-ce toujours la meilleure voie à suivre ?

Aux États-Unis, de nombreux couples décident de concilier leurs finances. D’après un sondage de la société de services financiers Bankrate, 77 % des couples ont au moins un compte conjoint et, d’après un autre sondage de CreditCards.com,  43 % des couples n’ont que des comptes conjoints, ne gardant rien séparément, rapporte Financial Planning.

Comptes bancaires conjoints, production de déclarations de revenu conjointe, plan d’épargne conjoint en vue de la retraite, il existe différentes façons de marier ses finances, mais y a-t-il un avantage réel à cette pratique en dehors des potentiels bienfaits psychologiques ?

Étude de cas

En analysant la situation d’un couple, ensemble depuis 15 ans et marié depuis peu, et qui n’a aucun compte conjoint, les quatre experts consultés par Financial Planning montrent en fait que rien n’y oblige et que les possibilités sont nombreuses.

Les trois premiers experts sont planificateurs financiers agréés et la quatrième est conseillère en gestion de patrimoine.

Travailler sur des objectifs communs

Le premier expert conseille au couple, dont les deux membres disposent chacun d’un revenu annuel d’environ 125 000 $, de ne rien changer puisque tout fonctionne bien.

D’après lui, il serait préférable de travailler à des objectifs communs au lieu de combiner les comptes. Toutefois, maintenant que le couple est marié, il devrait envisager de produire ses impôts conjointement afin de réaliser certaines économies.

Les deux membres du couple, tous deux âgés de 50 ans, gagneraient aussi à planifier leur retraite, en déterminant leurs besoins en matière de revenu ainsi que leurs objectifs d’épargne. Dans ce but, le couple pourrait ouvrir un compte de placements conjoint pour continuer à épargner en prévision de la retraite.

Miser sur la simplicité

Le second expert estime aussi que le couple pourrait planifier ensemble sa retraite, en discutant de ses objectifs et de ses rêves, financiers et autres.

Il pourrait commencer à établir un plan de revenu de retraite, en utilisant les deux comptes existants, et déterminer s’il veut épargner davantage et s’il dispose de tous les types de placements dont il a besoin.

En ce qui concerne les finances familiales à court terme, il suggère au couple de garder les choses simples. Si deux comptes pour payer des factures distinctes facilitent la vie, alors deux comptes suffisent.

Concilier ses plans et non ses comptes

Le troisième expert juge qu’il n’est pas impératif pour le couple de regrouper ses comptes bancaires, mais qu’il faut prévoir ce qu’il adviendra des comptes au décès.

Pour ce qui est des impôts, il croit que tout préparateur d’impôts peut rapidement examiner la situation du couple à l’aide d’un logiciel et déterminer la stratégie de déclaration optimale.

Enfin, il invite le couple, seul ou avec l’aide d’un planificateur financier, à accorder ses plans afin de construire un revenu de retraite.

Trouver l’équilibre

Enfin, la quatrième experte estime pour sa part qu’il n’est pas nécessaire de combiner entièrement les finances, surtout si le couple utilise un système éprouvé depuis 15 ans. Cela dit, il existe de nombreuses façons d’appréhender ses finances entre « tout séparé » et « tout combiné ».

Par exemple, le couple pourrait envisager d’avoir un compte chèque conjoint et un compte d’épargne conjoint pour les factures, les objectifs fixés et les urgences, en conservant les autres comptes séparés, ce qui pourrait simplifier la vie commune et réduire les transferts de fonds.

Qu’il combine ou non ses finances, chaque membre du couple devrait, selon elle, faire part de son budget à l’autre, en planifiant une rencontre mensuelle pour passer en revue son revenu mensuel, ses économies et ses dépenses. S’il n’est pas nécessaire de divulguer chaque achat, comprendre les budgets respectifs aidera à déterminer ce qu’il faut économiser pour atteindre ses objectifs communs.

Une conciliation pas toujours évidente

En matière d’amour et d’argent, rien n’est jamais simple et un sondage CROP sur les habitudes financières des couples québécois, réalisé récemment pour la Chambre de la sécurité financière (CSF), en témoigne.

Si 90 % des personnes interrogées se sentent à l’aise de parler d’investissements ou de dettes avec leur conjoint, la moitié d’entre elles n’ont jamais pensé aux conséquences d’une séparation et 74 % n’ont jamais abordé ce sujet avec un conseiller en services financiers, souligne Me Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF.

Ce paradoxe étonnant révèle à quel point de nombreux facteurs peuvent entraver la conciliation amour et argent.

Hélène Belleau, Ph. D., sociologue et professeure titulaire à l’Institut national de recherche scientifique (INRS), a pu participer à l’analyse du sondage.

Hélène Belleau constate entre autres qu’au sein des couples, c’est en général la personne qui gagne le plus qui se préoccupe de la planification à long terme. Parmi les explications fournies à ce sujet par les répondants, elle remarque que le fait de « s’y connaître davantage » n’est pas associé au genre, mais au fait de gagner plus d’argent que son conjoint ou sa conjointe. Elle observe aussi que 21 % des répondants pensent que leur conjoint(e) les décourage de s’impliquer dans la planification financière à plus long terme.

La chercheuse note également que quatre couples sur 10 (42 %) ne mettent pas leurs revenus en commun, choisissant plutôt de partager les dépenses, ce qui peut désavantager la personne qui gagne moins. « Par exemple, comme le choix des dépenses du couple est souvent fait selon le niveau de revenu de la personne qui gagne plus, celle qui gagne moins sera désavantagée, car elle vit nettement au-dessus de ses moyens. »

Enfin, sans détenir de données sur les raisons pour lesquelles plus du quart des Québécois en couple (27 %) mettraient de l’argent de côté délibérément et secrètement, à l’insu de leur conjoint(e), Hélène Belleau estime qu’il est clair « que certaines personnes tentent ainsi d’anticiper les conséquences économiques d’une éventuelle rupture ».

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Allocateurs d’actif cherchent gestionnaires innovants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/allocateurs-dactif-cherchent-gestionnaires-innovants/ Fri, 09 Dec 2022 13:06:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90705 La 7e édition du Cap Intro, l’événement annuel d’introduction aux capitaux du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE), a réuni 43 firmes et 26 allocateurs début novembre au Club Saint-James, à Montréal.

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L’événement a permis d’organiser 156 rencontres éclairs de 15 minutes entre des investisseurs institutionnel et privés en quête de solutions alternatives pour faire croître les rendements de leurs investissements et de firmes innovantes à la recherche de mandats de gestion d’actif.

« Ce fut notre meilleure réunion à ce jour », se réjouit Charles Lemay, président du CGE. Après deux éditions virtuelles pendant la pandémie, le retour aux rencontres en personne a fait le bonheur des participants.

Les allocateurs de fonds de pension participant à cet événement étaient principalement des family offices, des fonds d’investissement et des institutions financières. Cette année, ils se sont montrés particulièrement intéressés à rencontrer des firmes spécialisées dans les cryptoactifs et dans l’investissement quantitatif, basé sur l’intelligence machine et sur l’analyse de données, indique Charles Lemay.

Voir le talent à Montréal

Plusieurs gros joueurs étaient représentés, notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec et Hydro-Québec, ainsi que plusieurs institutions financières. Les allocateurs provenaient en majorité de Montréal. Une dizaine venaient de l’Ontario. Cinq avaient fait le déplacement depuis les États-Unis et un de l’Europe.

Les organisateurs ont reçu pour la première fois la caisse de retraite des enseignants du Texas (Teacher Retirement System of Texas), l’un des plus importants fonds de pension des États-Unis, qui dispose de plus d’1,7 million de membres et gère 231 milliards de dollars d’actif.

« Ce sont des spécialistes des gestionnaires émergents. Ils voulaient voir le talent que nous avons dans ce domaine à Montréal », indique Charles Lemay.

Ce talent était représenté notamment par les Montréalaises Bastion et Converium, qui ont attiré l’attention de plusieurs allocateurs. Parmi les firmes canadiennes qui ont eu plusieurs rencontres figurent Auspice, de Calgary, et Bonnefield, une firme torontoise spécialisée dans le financement de location de terres agricoles.

Un moment crucial pour la gestion de portefeuille

Les allocateurs ont démontré de l’Intérêt pour des stratégies de fonds alternatifs avec une performance élevée et une exposition aux commodités, des stratégies Long/Short qui ont performé au cours des dernières années, ainsi que des actifs réels comme l’immobilier résidentiel et les terres agricoles.

« La gestion de portefeuille se trouve à un moment crucial, car les gestionnaires doivent prouver qu’ils sont capables de protéger l’argent des clients tout en générant de l’alpha », relève le président.

L’objectif de ces rencontres n’est pas de conclure une entente immédiatement, mais de décrocher un deuxième rendez-vous. « Il faut en moyenne de 6 à 7 rencontres avec un allocateur avant de décrocher un investissement », indique Charles Lemay.

Cette journée représente une occasion unique pour les firmes émergentes de se faire connaître des investisseurs importants, car elles ont rarement l’opportunité d’avoir accès aux décideurs des grandes institutions, signale Charles Lemay. « Car, pour la majorité des gestionnaires émergents, le défi est de croître », souligne-t-il.

Plus difficile au Canada qu’aux États-Unis

À cet égard, les gestionnaires émergents ont une côte plus pentue à gravir au Canada par rapport à la réalité de leurs homologues américains, mentionne l’associé chez Gestion d’actifs mondiale Walter. Ils reçoivent en effet moins de support de la part des institutions financières canadiennes que leurs concurrents américains.

De nombreux fonds de pension américains allouent de 1 % à 2 % de leur actif total sous gestion à des gestionnaires émergents. « Ils y trouvent du talent pour former la prochaine génération d’entrepreneurs qui prendra la relève. »

Ce manque de financement de la part des institutions financières limite la croissance des firmes émergentes, déplore-t-il. « Pour obtenir des fonds, les firmes doivent arriver à prouver aux investisseurs qu’elles sont en mesure de livrer une performance adéquate. Or, un historique de rendements se bâtit au minimum sur trois ans. Elles doivent donc avoir les reins solides pour survivre financièrement aux premières années. » Le budget nécessaire pour lancer une firme s’élève à environ 1,5 million de dollars, selon le gestionnaire.

« Pour réussir, il faut avoir un bon plan, bien exécuté, avec une bonne équipe. S’il y a le moindre maillon faible, c’est un risque. »

Le CGE compte quelque 75 membres à travers le Canada, rapporte Charles Lemay. « On en a déjà eu jusqu’à une centaine. Certains ne sont plus en affaires. D’autres ont dépassé le milliard d’actif sous gestion, le seuil limite pour être considéré comme un gestionnaire émergent. »

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Grands défis en allocation d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/grands-defis-en-allocation-dactifs/ Wed, 12 Jan 2022 13:09:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84532 Rareté des spécialistes du traitement de données, risque d'embardée lors de changements de cap, difficultés de transformer les données brutes en informations utiles, avancées technologiques incertaines.

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Voilà les principaux défis en allocation d’actifs que des connaisseurs de haut niveau ont identifié lors d’un récent webinaire organisé par le CFA Québec.

Ces connaisseurs sont Hugues Bessette, chef des placements et de la gestion du risque chez Innocap; Marc-André Lewis, vice-président exécutif et chef de la gestion des investissements chez Gestion mondiale d’actifs CI; et Aurèle Storno, chef des investissements, Groupe multi-actifs chez Lombard Odier Investment Managers.

Intitulé L’allocation d’actifs : comment innover pour faire face à nos présents et futurs défis ?, le webinaire était animé par Mathieu St-Jean, consultant chez KPMG.

Rareté de main-d’œuvre

En poste depuis septembre dernier chez Gestion mondiale d’actifs CI, Marc-André Lewis a évoqué le passage chez son nouvel employeur d’un modèle de type multi-boutique vers une plateforme commune.

Cette plateforme commune aura pour effet d’enrichir le coffre à outils des gestionnaires de fonds, principalement par rapport à la collecte et l’utilisation des données, selon lui.

Mais comme le précise Marc-André Lewis, ce passage amène son lot de défis. « Le bassin de recrutement des spécialistes de données est limité. La demande est forte, notamment de la part des entreprises technologiques », dit-il.

Soulignant la nécessité d’expliciter tout ce qui est implicite dans les processus d’investissement, Marc-André Lewis a mis un bémol sur l’apport éventuel de l’intelligence artificielle. « L’investissement n’est pas un environnement clos comme les échecs ou le jeu de go », des domaines où, rappelle-t-il, l’intelligence artificielle a beaucoup de succès.

Risque d’embardée

Aurèle Storno a utilisé l’analogie de la Formule 1 afin de mettre en relief les risques de changements brusques en gestion d’actifs.

« Les ingénieurs de Formule 1 travaillent continuellement à améliorer la performance d’une même voiture de course », a-t-il dit.

En gestion d’actifs, le défi principal consiste à maintenir le cap et de gérer les priorités, signale Aurèle Storno. « Il y a toujours de fortes pressions au quotidien car les choses ne vont pas toujours bien. De plus, il y a un nombre incalculable d’idées qui viennent de partout ».

À l’image des ingénieurs avec leurs voitures de Formule 1, une philosophie d’investissement bien établie ne devrait être changée « qu’à la marge. »

Il en est de même des nouvelles technologies, à utiliser avec prudence. Leur intégration devrait se faire « lentement », en autant qu’elles font du sens et que leur efficacité soit raisonnablement prouvée.

Transformer la donnée brute

Le grand défi d’une organisation comme Innocap consiste « à transformer les points de données en connaissances utiles aux décisions d’investissement », a martelé Hugues Bessette, chef des placements et de la gestion du risque.

Ce défi de compréhension est d’autant plus grand qu’Innocap doit lire les indications de « plus de 60 000 instruments par jour ».

Hugues Bessette entend relever ce défi par l’emploi de langages communs entre les différentes équipes, l’optimisation des technologies existantes, le développement de meilleurs outils et la mise en commun d’expertises diversifiées.

Avancées technologiques incertaines

« Dans le passé, un fichier Excel supportait le cycle de données en investissement », rappelle Hugues Bessette. Évidemment, nous n’en sommes plus là. Toutefois, poursuit Hugues Bessette, l’industrie de la gestion d’actifs a encore beaucoup de chemin à faire.

« De façon globale, l’industrie ne valorise pas suffisamment l’innovation en gestion de portefeuille. Or, on sait tous qu’une mauvaise diversification de risques peut coûter cher ».

Marc-André Lewis a rejoint Hugues Bessette.

« Contrairement à ce qu’on voyait il y a dix ou quinze ans, l’industrie est très consciente de l’importance des données. Toutefois, les fondations technologiques sont trop souvent désuètes. Trop de projets technologiques ont été développés en silos, faisant en sorte que le tout est très instable », a signalé le vice-président exécutif et chef de la gestion des investissements chez Gestion mondiale d’actifs CI.

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