Gestion de patrimoine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 17 Oct 2024 10:40:22 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Gestion de patrimoine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Êtes-vous un conseiller champion ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/etes-vous-un-conseiller-champion/ Thu, 17 Oct 2024 10:40:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103293 DÉVELOPPEMENT — Dix signes qui ne trompent pas.

L’article Êtes-vous un conseiller champion ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Dans un secteur aussi compétitif que la gestion de patrimoine, se distinguer est essentiel pour réussir. Les conseillers dits « superstars » ne se contentent pas de gérer des portefeuilles : ils créent des relations de confiance durables, offrent une transparence exemplaire et incarnent l’excellence.

Ces conseillers hors pair se démarquent par leur capacité à naviguer à travers les cycles économiques, à préserver leur réputation et à se concentrer sur les besoins à long terme de leurs clients. Mais qu’est-ce qui fait réellement la différence entre un bon conseiller et un conseiller champion ? Voici quelques éléments clés qui définissent la crème de la profession, selon Advisorpedia.

Vous naviguez avec confiance
Les marchés évoluent constamment, avec des hauts et des bas. Face à ces mouvements, vous restez serein. Votre rôle est d’aider les clients à naviguer dans ces eaux parfois turbulentes, et votre expertise fait de vous un pilier, même en période de crise. En gérant les risques et en offrant des solutions à l’épreuve des cycles du marché, vous vous démarquez par votre capacité à rester stable malgré les tempêtes économiques.

Vous avez des clients fidèles
Vos clients vous considèrent comme un membre de leur famille. Ils vous restent loyaux même pendant les périodes difficiles, car ils savent que vous œuvrez dans leur intérêt. Ils vous appellent pour des conseils, vous font confiance et considèrent votre relation comme une collaboration à long terme. Ils ne se laissent pas séduire par la saveur du moment. Cette fidélité est le résultat de votre engagement à toujours agir au mieux de leur intérêt.

Vous êtes transparent sur les frais
Vous expliquez clairement vos honoraires et les coûts. Vos clients comprennent comment vous gagnez de l’argent et ils considèrent votre relation comme une collaboration. Cette transparence crée un solide climat de confiance. Elle permet aux clients de comprendre que leur relation avec vous est basée sur l’honnêteté. Vous collaborez avec eux, plutôt que d’entrer dans une relation basée sur les questions financières.

Votre réputation est irréprochable
Votre pratique est sans tache. Aucun litige avec des clients ou les régulateurs ne vient ternir votre nom. Vous respectez les règles de manière rigoureuse. Dans un secteur où les pratiques douteuses ne sont pas rares, vous avez su préserver votre intégrité. Aucun client ne vous a poursuivi en justice, et vous n’avez jamais eu de problèmes avec les autorités de régulation. Votre réputation irréprochable vous aide à attirer de nouveaux clients et à garder ceux que vous avez déjà.

Vous dites la vérité, même quand elle dérange
Certains trouvent difficile de dire à un client ce qu’il ne veut pas entendre, mais pas vous. Vous effectuez des révisions régulières des portefeuilles et vous abordez franchement des sujets comme l’allocation d’actifs et le rééquilibrage. Même si vos clients ne suivent pas toujours vos conseils, ils se souviennent que vous les avez avertis des risques ou des occasions à saisir. Votre approche proactive démontre votre engagement à les aider à atteindre leurs objectifs financiers, même si cela signifie avoir des discussions parfois délicates.

Vous évitez les recommandations hasardeuses
Vous vous tenez à l’écart des pièges des investissements hasardeux. Vous n’êtes pas tenté par les escroqueries ou les investissements douteux. Vos conseils reposent sur des recherches solides. Si un client vous fait part d’une proposition d’investissement non sollicité, vous prenez le temps d’analyser la situation avec soin. En évitant les conseils douteux, vous protégez non seulement votre client, mais aussi votre réputation.

Vous protégez vos clients des décisions risquées
Avant que vos clients ne s’aventurent dans des investissements inhabituels, vous prenez le temps d’en discuter avec eux et de les guider pour prendre des décisions éclairées. Vous effectuez des recherches approfondies pour déterminer si ces idées sont valables ou si elles pourraient être frauduleuses. En dissuadant vos clients de faire des choix qui pourraient leur coûter cher, vous montrez que vous vous souciez réellement de leur bien-être financier à long terme.

Vous privilégiez la croissance lente et stable
Plutôt que de courir après les gains rapides, vous prônez la diversification et la qualité à long terme. Vous privilégiez une approche plus prudente. Vous expliquez à vos clients qu’il est préférable de générer des gains de manière stable, en investissant dans des actions de qualité et diversifiées. Vos clients récoltent des résultats constants sans subir les chutes spectaculaires du marché. Ce faisant, vous aidez vos clients à sécuriser leur avenir financier.

Vos clients vous recommandent à leurs proches
Votre meilleure publicité vient de la satisfaction de vos clients. Votre intégrité et votre dévouement sont remarqués. Vos clients vous recommandent à leurs amis, à leur famille et à leurs collègues, car ils savent que vous prendrez le temps de comprendre leurs besoins. Ils apprécient votre engagement sur le long terme et votre approche personnalisée. Ces recommandations montrent que vous avez non seulement gagné la confiance, mais aussi l’estime de vos clients.

Vous restez fidèle au poste
Plutôt que de succomber aux sirènes d’autres carrières ou de vous laisser décourager par les obstacles, vous êtes toujours là. Vous avez traversé des périodes de turbulence et avez vu de nombreux collègues quitter le navire. Mais vous, vous êtes resté. Vous aimez ce que vous faites, vous êtes bon dans votre travail, et vos résultats le démontrent. Cette stabilité est l’un des aspects qui rassurent vos clients, car ils savent qu’ils peuvent compter sur vous, peu importe les défis à venir.

L’article Êtes-vous un conseiller champion ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une nouvelle équipe pour soutenir les conseillers chez FBNGP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-nouvelle-equipe-pour-soutenir-les-conseillers-chez-fbngp/ Tue, 15 Oct 2024 11:06:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103485 NOUVELLES DU MONDE – Afin d’améliorer l’expérience client.

L’article Une nouvelle équipe pour soutenir les conseillers chez FBNGP est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Financière Banque Nationale a nommé Marie-Claude Brassard au poste de vice-présidente, Développement et expérience client. Dans le cadre de ce mandat, elle sera amenée à diriger la nouvelle équipe des meilleures pratique et d’intégration, qui soutient les conseillers en gestion de patrimoine à travers le Canada. Elle relèvera du président de FBNGP, Jonathan Durocher.

Marie-Claude Brassard occupait depuis 2019 les fonctions de vice-présidente et directrice régionale pour le Centre-du-Québec.

« Je suis très heureuse de relever ce nouveau défi afin de positionner stratégiquement la vision de la Financière Banque Nationale et ainsi assurer la croissance pour les prochaines années », a-t-elle déclaré sur la plateforme LinkedIn.

Au cours des 20 dernières années, Marie-Claude Brassard a occupé différents postes en développement des affaires et en gestion de succursales dans le domaine de la gestion de patrimoine. Diplômée d’un baccalauréat en commerce (majeure en études internationales, économie) de l’Université York à Toronto, elle a été pendant 9 ans directrice des relations d’affaires chez Morningstar avant de se joindre à FBNGP en 2012.

L’article Une nouvelle équipe pour soutenir les conseillers chez FBNGP est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Banque Laurentienne : bénéfice à la baisse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-laurentienne-benefice-a-la-baisse/ Fri, 30 Aug 2024 12:51:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102637 Au troisième trimestre.

L’article Banque Laurentienne : bénéfice à la baisse est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque Laurentienne du Canada a réalisé un bénéfice de 34,1 millions de dollars (M$) au cours de son troisième trimestre, en baisse par rapport à 49,3 M$ à la même période l’an dernier.

La banque montréalaise a précisé que son bénéfice s’est élevé à 67 cents par action lors du trimestre qui a pris fin le 31 juillet, comparativement à un bénéfice de 1,03 $ par action un an plus tôt.

Ses revenus ont totalisé 256,5 M$ au troisième trimestre, en baisse par rapport à 260,8 M$ pendant le même trimestre l’année dernière.

Sa provision pour pertes sur créances s’est élevée à 16,3 M$, en hausse par rapport à 13,3 M$ il y a un an.

Sur une base ajustée, la Banque Laurentienne a réalisé un bénéfice de 88 cents par action au cours de son plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 1,22 $ par action au troisième trimestre de l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 86 cents par action, selon LSEG Data & Analytics.

« Depuis le dévoilement de notre plan stratégique, nous réalisons des progrès à l’égard de nos priorités, notamment par l’examen des rôles directement liés à l’expérience client et la simplification de notre organisation. Nous continuons de mettre à profit nos spécialisations et d’investir dans la technologie pour renforcer nos assises », a déclaré Éric Provost, président et chef de la direction.

À cet égard, la Banque Laurentienne a réalisé deux transactions en droite ligne avec l’orientation stratégique énoncée, qui vise à simplifier son organisation et à se concentrer sur les secteurs d’activités dans lesquels elle croit pouvoir se démarquer et faire preuve de compétitivité.

Le 2 août 2024, l’institution financière a d’abord clôturé la vente d’actifs administrés de la division Services aux particuliers du courtage de plein exercice de VMBL à iA Gestion privée de patrimoine inc., une filiale en propriété exclusive d’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers.

La transaction comprend le transfert de plus de 2 G$ d’actifs administrés de VMBL à iA Gestion privée de patrimoine. La Banque s’attend à comptabiliser un produit net tiré de la transaction d’environ 12 M$, soit 10 M$ après impôts sur le résultat, au cours de l’exercice 2024, principalement au quatrième trimestre.

Puis, le 12 août 2024, la Banque a annoncé avoir conclu une entente en vue de la vente d’actifs administrés de la division de courtage à escompte de VMBL à CISI, une filiale en propriété exclusive de CI Financial Corp.

La transaction comprend le transfert de près de 250 M$ d’actifs administrés de VMBL à Négociation directe CI, une plateforme d’investissement en ligne à l’usage des investisseurs qui pratiquent la négociation autogérée et une division de CISI. Sous réserve de l’obtention des approbations réglementaires, la transaction devrait être conclue avant la fin de l’année civile. Le produit net de cette transaction ne devrait pas avoir d’incidence importante sur la situation financière de la Banque.

L’article Banque Laurentienne : bénéfice à la baisse est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
RBC, la BN et la CIBC augmentent leur bénéfice https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/rbc-la-bn-et-la-cibc-augmentent-leur-benefice/ Thu, 29 Aug 2024 11:50:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102625 Au troisième trimestre.

L’article RBC, la BN et la CIBC augmentent leur bénéfice est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque Royale du Canada a annoncé une hausse de ses bénéfices au troisième trimestre, dépassant largement les attentes des analystes. Elle n’a enregistré qu’une augmentation modeste des fonds mis de côté pour les prêts potentiellement douteux, tandis que ses revenus ont grimpé.

La banque a dévoilé mercredi des bénéfices de 4,49 milliards de dollars (G$) au troisième trimestre, en hausse par rapport à 3,86 G$ un an plus tôt.

RBC a noté que l’inclusion des résultats de HSBC Canada a fait croître son bénéfice net de 259 M$ pour le trimestre.

Sur une base ajustée, RBC a gagné 3,26 $ par action, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,83 $ par action il y a un an.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,97 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

« Bien que le degré d’incertitude et de volatilité géopolitiques soit plus élevé, nos activités diversifiées sont bien positionnées pour les changements macroéconomiques dans l’environnement opérationnel », a déclaré le président et chef de la direction, Dave McKay, lors d’une conférence téléphonique sur les résultats mercredi.

Les revenus ont totalisé 14,63 G$, en hausse par rapport à 12,98 G$ il y a un an, tandis que la provision pour pertes sur créances s’est élevée à 659 G$, en hausse par rapport à 616 M$ au même trimestre l’an dernier.

Bien que la banque ait mis de côté plus d’argent au total, la proportion de prêts faisant l’objet de provisions a diminué de 0,02 point de pourcentage par rapport à l’année dernière et de 0,14 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent.

Le ratio de 0,27 % de prêts qui préoccupent la banque est bien inférieur à celui de 0,38 % attendu par les analystes, ce qui a contribué à la forte progression des bénéfices.

« Le crédit a été un point fort pour RBC, avec des provisions bien inférieures aux attentes », a déclaré l’analyste de Jeffries John Aiken dans une note.

La performance du crédit contraste fortement avec celle d’autres banques qui ont publié leurs résultats jusqu’à présent, comme BMO, où l’aggravation de la situation des provisions a lourdement pesé sur les résultats.

Les emprunteurs toujours sous tension

Le chef de la gestion du risque de RBC, Graeme Hepworth, a toutefois averti que la banque constatait un stress financier chez les emprunteurs qui ne disparaîtra pas du jour au lendemain. La meilleure performance du trimestre était davantage liée au financement de gros, à la fois sur les marchés de capitaux et dans ses segments City National, par rapport aux trimestres précédents.

« Je ne lirais pas cela comme une indication définitive que nous avons maintenant franchi le cap. (…) Les tendances dans le commerce de détail sont toujours négatives », a-t-il déclaré.

Il a indiqué que la banque observe une augmentation des tensions sur presque tous les produits et s’attend à ce que cela se poursuive en 2025, car le chômage augmente et de plus en plus de consommateurs renouvellent leurs prêts hypothécaires à des taux plus élevés.

« Nous constatons toujours que le consommateur fait face à de nombreux vents contraires avec l’environnement actuel des taux. (…) Ce sont tous des facteurs qui nous rendent encore assez prudents jusqu’à la fin de cette année et au début de l’année prochaine », a-t-il fait valoir.

RBC n’a cependant pas seulement fait bonne figure sur le crédit, elle a aussi vu ses revenus d’intérêt augmenter dans sa division de banque de détail et ses bénéfices de gestion de patrimoine progresser grâce à la croissance des revenus.

RBC a déclaré que ses activités bancaires aux particuliers et aux entreprises ont généré 2,49 G$, en hausse par rapport à 2,13 G$ au même trimestre de l’exercice précédent.

La branche de gestion de patrimoine de la banque a généré 862 M$, en hausse par rapport à 663 M$ un an plus tôt, tandis que ses activités d’assurance ont enregistré 170 M$, en baisse par rapport à 215 M$ au même trimestre de l’année dernière.

Les activités de marchés de capitaux de RBC ont généré 1,17 G$ au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à 949 M$ il y a un an.

L’institution financière a indiqué que son bénéfice net s’est élevé à 3,09 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à un bénéfice de 2,73 $ par action au même trimestre l’année dernière.

Prudence sur les acquisitions

Dave McKay a déclaré que la banque progressait dans le redressement de sa division City National établie aux États-Unis, et que la banque n’aborderait toute nouvelle acquisition aux États-Unis qu’avec une grande prudence.

« Je dirais que la barre est très haute, a affirmé le président et chef de la direction. C’est un marché très concurrentiel. »

RBC travaille également toujours à l’intégration de HSBC Canada, avec d’autres synergies à annoncer.

Et même si la banque accélère ses rachats d’actions et enregistre des bénéfices en hausse, Dave McKay prévient que l’environnement économique reste très incertain.

« Nous sommes en mesure d’absorber cette volatilité et de continuer à réaliser de bonnes performances à l’avenir, mais nous voulons nous assurer que vous êtes conscients que nous n’avons pas encore fait atterrir cet avion », a-t-il exposé.

Banque Nationale : croissance du bénéfice

La Banque Nationale a réalisé un bénéfice de 1,03 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 830 M$ à la même période il y a un an, grâce à la vigueur de ses activités.

La banque montréalaise a indiqué que son bénéfice net s’est élevé à 2,89 $ par action pour le trimestre qui a pris fin le 31 juillet, en hausse par rapport à 2,33 $ par action un an plus tôt.

Ses revenus ont totalisé 3,00 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 2,49 G$ au même trimestre l’année dernière.

La provision pour pertes sur créances, soit le montant qu’une banque met de côté pour couvrir les créances douteuses, s’est élevée à 149 M$, en hausse par rapport à 111 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la Banque Nationale a gagné 2,68 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,18 $ par action au même trimestre l’an dernier.

L’estimation moyenne des analystes était d’un bénéfice ajusté de 2,49 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

Banque CIBC : le bénéfice augmente aussi

Le bénéfice de la Banque CIBC a augmenté d’une année à l’autre au troisième trimestre, notamment parce que l’institution financière a mis moins d’argent de côté pour les créances douteuses.

La CIBC rapporte que son bénéfice net s’est élevé à 1,80 G$, soit 1,82 $ par action, lors du trimestre qui a pris fin le 31 juillet, en hausse par rapport à 1,43 G$, ou 1,47 $ par action, pour la même période l’an dernier.

Ses revenus ont totalisé 6,60 G$, comparativement à 5,85 G$ il y a un an. Sa provision pour pertes sur créances s’est établie à 483 M$, en baisse par rapport à 736 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la CIBC a réalisé un bénéfice de 1,93 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,52 $ par action pour le troisième trimestre de 2023.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,74 $ par action, selon LSEG Data & Analytics

L’article RBC, la BN et la CIBC augmentent leur bénéfice est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
BNP Paribas sur le point d’acquérir AXA Investment Managers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bnp-paribas-sur-le-point-dacquerir-axa-investment-managers/ Fri, 16 Aug 2024 12:06:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102299 La première banque de l’Union européenne est engagée en négociations exclusives avec AXA en vue de cette acquisition.

L’article BNP Paribas sur le point d’acquérir AXA Investment Managers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Groupe BNP Paribas prévoit d’acquérir 100 % d’AXA Investment Managers (AXA IM). La transaction est évaluée à 5,1 milliards d’euros (7,7 milliards de dollars canadiens), soit un multiple de 15 fois les bénéfices de 2023. Elle devrait être complétée à l’été 2025.

Selon les termes de l’opération envisagée, AXA et BNP Paribas concluraient également un partenariat stratégique à long terme dans le cadre duquel BNP Paribas fournirait des services de gestion d’investissements à AXA.

Le rapprochement d’AXA Investment Managers et de BNP Paribas, qui prévoit de déléguer la gestion des actifs d’assurance et d’épargne de sa division d’assurance, BNP Paribas Cardif, à la nouvelle plateforme une fois l’acquisition complétée, donnerait naissance à un gestionnaire d’actifs européen de premier plan, avec un total d’actifs sous gestion de 1,5 trillion d’euros.

« Ce projet positionnerait le Groupe BNP Paribas comme un acteur européen leader de la gestion d’actifs de long terme. Bénéficiant ainsi de la taille critique tant dans les actifs cotés que privés, il servirait d’autant plus efficacement ses clients assureurs, fonds de pension, réseaux bancaires et distributeurs. Le partenariat stratégique noué avec AXA, pierre angulaire de ce projet, confirmerait la capacité de nos deux groupes à unir leurs forces. Ce projet majeur, générateur de croissance dans la durée, constituerait un axe puissant de développement pour notre Groupe. », a déclaré Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur, Directeur général, BNP Paribas.

Du côté d’AXA, on indique que l’intention de se retirer de l’activité de gestion d’actifs souligne encore la stratégie du Groupe visant à simplifier son modèle d’affaires et à se concentrer sur ses activités d’assurance principales.

« La cession d’AXA Investment Managers concrétise la réussite d’une activité créée et développée au sein du Groupe AXA. Au cours des 25 dernières années, nous avons construit une plateforme exceptionnelle, synonyme aujourd’hui d’une expertise reconnue en matière d’investissement, d’une attention permanente aux besoins des clients et d’une performance établie en matière de développement durable. Grâce à la qualité du travail de ses équipes, AXA IM est aujourd’hui un acteur clef du secteur, et le numéro 1 en Europe sur les placements ‘Alternatifs’ » a déclaré Thomas Buberl, Directeur général d’AXA dans un communiqué.

« En combinant nos forces à celles de BNP Paribas, AXA Investment Managers deviendrait un gestionnaire d’actifs de taille mondiale, avec une plus forte présence globale et une plus large gamme de services, et un objectif commun de renforcer leur position de leader dans l’investissement responsable. Je voudrais remercier tous les collaborateurs d’AXA IM pour leur engagement permanent et leur volonté constante de créer de la valeur pour nos clients », a ajouté le dirigeant.

L’article BNP Paribas sur le point d’acquérir AXA Investment Managers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Patrimoine Richardson mise sur la technologie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimoine-richardson-mise-sur-la-technologie/ Wed, 07 Aug 2024 11:40:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102059 NOUVELLES DU MONDE — Pour améliorer l’expérience des conseillers.

L’article Patrimoine Richardson mise sur la technologie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Patrimoine Richardson a récemment recruté Marcus Chun, ancien cadre chez BMO, pour occuper le poste de chef des stratégies numériques et des services aux conseillers. Il succède à Scott Stennett, qui a été promu vice-président du conseil.

Depuis mai 2021, Marcus Chun était vice-président et directeur général, Gestion stratégique et initiatives chez BMO Gestion privée de patrimoine. Avant cela, il a occupé divers postes de direction chez RBC Gestion de patrimoine, notamment celui de directeur principal, Exécution stratégique et opérations au Canada, et de responsable de la conformité pour les marchés des capitaux et responsable de la surveillance des marchés. Il a également été vice-président chez Optima Canada. Marcus Chun détient un MBA de la Ivey Business School de l’Université Western Ontario et est diplômé de l’école de commerce de l’Université Stanford en Californie.

Dave Kelly, directeur de l’exploitation chez Patrimoine Richardson, a déclaré que Marcus Chun aura pour responsabilité d’améliorer le parcours numérique de la firme et de s’assurer que la technologie soutient la vision de l’entreprise.

Cette nomination confirme la volonté de l’entreprise d’améliorer l’expérience de ses conseillers et d’encourager une culture entrepreneuriale en leur sein. La société considère la technologie comme un atout clé pour attirer de nouveaux talents.

Kish Kapoor, président et chef de la direction de Patrimoine Richardson, a salué la contribution de Scott Stennett, notamment dans le soutien aux conseillers et dans la mise en place de la plateforme technologique. En tant que vice-président du conseil, Scott Stennet assurera la transition avec Marcus Chun et continuera à mettre son expertise au service du développement de l’entreprise, en particulier en évaluant les possibilités d’acquisition. Scott Stennet s’est joint à la firme en 2003, en provenance de Fidelity.

L’article Patrimoine Richardson mise sur la technologie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Dave Kelly prendra les rênes de Patrimoine Richardson https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/dave-kelly-prendra-les-renes-de-patrimoine-richardson/ Mon, 05 Aug 2024 12:09:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102115 NOUVELLES DU MONDE — Kish Kapoor passera le flambeau en octobre.

L’article Dave Kelly prendra les rênes de Patrimoine Richardson est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Dave Kelly succédera à Kish Kapoor à titre de président et chef de la direction de la société torontoise RF Capital, société mère de la société de courtage indépendante Patrimoine Richardson, à compter du 1er octobre.

La société, qui compte 154 équipes de conseillers qui gèrent collectivement 38 milliards de dollars (G$) d’actifs, a annoncé la semaine dernière, au moment de divulguer ses résultats du deuxième trimestre.

Kish Kapoor, âgé de 67 ans, continuera de siéger aux conseils d’administration de RF Capital Group Inc. et de Richardson Financial Group Ltd.

La société a également annoncé que Tim Wilson, chef de la direction financière (CFO) de RF Capital, allait quitter la société à la fin du troisième trimestre pour devenir directeur financier de Peoples Group à Toronto. RF Capital a entamé la recherche d’un nouveau directeur financier, a annoncé la société.

Fort de 29 ans d’expérience dans l’industrie, Dave Kelly, âgé de 54 ans, s’est joint à Patrimoine Richardson à titre de chef de l’exploitation le 15 janvier après que la firme eut commencé à chercher un successeur à Kish Kapoor.

Dave Kelly a été à la tête de Gluskin Sheff + Associates Inc., une entreprise torontoise, de janvier 2022 à septembre 2023. Avant d’occuper ce poste, il a travaillé à la Banque Toronto-Dominion pendant 15 ans, soit de 2019 à 2022, notamment à titre de chef de la gestion privée de patrimoine à la TD. Il a aussi travaillé à la CIBC pendant 10 ans.

Dans une entrevue conjointe jeudi aux côtés de Kish Kapoor, Dave Kelly a déclaré qu’il était encore plus « convaincu » depuis qu’il s’est joint à la société, que Richardson est « vraiment bien positionné pour devenir une marque dominante de choix au Canada pour les meilleurs conseillers ».

« [J’ai] vingt-cinq ans d’expérience dans le canal bancaire, n’est-ce pas ? Je le sais vraiment, vraiment bien », a déclaré Dave Kelly. « Je crois fermement qu’il y a un élan en faveur d’un choix de gestion de patrimoine indépendant au Canada, je pense, qui est motivé à la fois par les clients et les conseillers. »

Dave Kelly a déclaré qu’il allait également se concentrer sur le maintien et le développement de la culture entrepreneuriale centrée sur les conseillers de la société.

« La prochaine étape du parcours [de la société] consistera à viser l’excellence opérationnelle », a déclaré Dave Kelly, en mettant l’accent sur l’intégration plus transparente des outils et des technologies de bureau, et en aidant les conseillers à « développer d’excellentes pratiques » en leur donnant accès à des ressources, des produits et des services de planification.

Patrimoine Richardson a annoncé un certain nombre d’embauches clés depuis que Dave Kelly s’est joint à la société, dont certaines avaient des liens avec la TD.

En mars, Kevin Shubley, qui travaillait auparavant chez Gluskin Sheff et à la TD, s’est joint à l’équipe à titre de vice-président de la stratégie et de l’analyse d’affaires. En avril, Steve Hunter, un ancien employé de la TD, s’est joint à l’équipe à titre de directeur de succursale du bureau de London, en Ontario, de Richardson Wealth. De plus, en mai, Derek Perritt, également ancien employé de la TD, s’est joint à l’équipe à titre de vice-président, Planification et solutions de patrimoine.

Plus tôt cette semaine, la société a annoncé que Marcus Chun, qui travaillait jusqu’à récemment à la Banque de Montréal, avait été nommé chef des stratégies numériques et des services aux conseillers, en remplacement de Scott Stennett, qui occupait auparavant ce poste. Scott Stennett a été nommé vice-président de Patrimoine Richardson.

Dave Kelly a déclaré qu’il s’efforcerait d’attirer les meilleurs talents provenant de l’ensemble de l’industrie, et pas seulement des banques.

« Pour les mêmes raisons que les conseillers réfléchissent à d’autres choix en ce qui concerne l’endroit où héberger leur cabinet, je pense qu’il y a un groupe de dirigeants très talentueux dans le secteur de la gestion de patrimoine, y compris au sein des banques, qui cherchent l’occasion de faire partie d’une véritable histoire de croissance. »

Kish Kapoor n’a pas voulu dire si Patrimoine Richardson allait combler le poste de directeur de l’exploitation occupé par Dave Kelly. « Nous allons travailler au cours des deux prochains mois en réfléchissant à tout cela », a-t-il déclaré.

Kish Kapoor a indiqué qu’il avait décidé que le moment était venu de « passer le relais » lors de la conférence des conseillers de la société plus tôt cet été.

« Une entreprise a besoin d’un leadership fort à long terme pour atteindre ses objectifs », a déclaré Kish Kapoor. « M. Kelly a une longue expérience et il est immensément talentueux. »

Kish Kapoor a déclaré qu’il ne prenait pas sa retraite, et qu’il comptait se concentre sur la croissance de Patrimoine Richardson dans un nouveau rôle.

« Je ne vais pas le laisser aller nulle part. Je serai vraiment bien soutenu par la présence de Kish à ce titre. Et il est, de loin, le meilleur pom-pom girl de ce programme », a déclaré Dave Kelly.

Au deuxième trimestre de 2024, RF Capital Group a annoncé un chiffre d’affaires total de 91,2 M$, soit une augmentation de 3 % par rapport aux 88,8 M$ du même trimestre de l’année dernière. Les charges d’exploitation se sont élevées à 38,5 M$, en hausse de 4 % par rapport à 37,0 M$ au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le bénéfice net lié aux activités poursuivies s’est établi à 2,7 M$, comparativement à une perte de 1,4 M$ au deuxième trimestre de 2023.

L’article Dave Kelly prendra les rênes de Patrimoine Richardson est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Patrimoine Richardon recrute pour son bureau à Montréal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimoine-richardon-recrute-pour-son-bureau-a-montreal/ Thu, 25 Jul 2024 12:01:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102013 NOUVELLES DU MONDE – Dans l’équipe des gestionnaires de portefeuille.

L’article Patrimoine Richardon recrute pour son bureau à Montréal est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La succursale montréalaise de Patrimoine Richardson accueille un nouveau gestionnaire de portefeuille en la personne de Jean Courcelles, qui arrive de chez Mirabaud. Auparavant, le gestionnaire de patrimoine a été conseiller en gestion privée chez Manuvie et Desjardins.

« Son expertise en matière de gestion d’actifs, conseil en gestion de patrimoine et gestion privée démontre sa capacité à répondre aux exigences d’une clientèle variée », a indiqué la firme dans un communiqué.

Avant de se lancer dans la gestion de patrimoine, Jean Courcelles a passé une dizaine d’années chez Montrusco Bolton et IG Gestion de patrimoine en tant qu’analyste principal. Il a commencé sa carrière à la Deutsche Bank, à Londres, où il a occupé le poste d’analyste principal dans l’équipe des fusions et acquisitions.

Il possède une licence en finance de HEC Montréal et une maîtrise en finance de la City University de Londres. Il porte les titres de Chartered Financial Analyst (CFA) et de Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA).

L’article Patrimoine Richardon recrute pour son bureau à Montréal est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Harbourfront acquiert Cornerstone Investment Counsel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/harbourfront-acquiert-cornerstone-investment-counsel/ Tue, 02 Jul 2024 11:13:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101467 La transaction pourrait faire croître la valeur d’Harbourfront de 10%.

L’article Harbourfront acquiert Cornerstone Investment Counsel est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Groupe Harbourfront et Harbourfront Wealth Management, une société indépendante à portée nationale de conseils et de gestion d’investissements basée à Vancouver, en Colombie-Britannique, ont annoncé l’acquisition de Cornerstone Investment Counsel Ltd.

Fondée en 2003, Cornerstone est une société canadienne de gestion de portefeuille qui dessert environ 500 familles à valeur nette élevée. La société, basée en Alberta, offre aussi des services-conseils en gestion de patrimoine, en planification fiscale et patrimoniale, et en planification de succession des entreprises.

« Tous les employés de [Cornerstone] vont rejoindre Harbourfront », a indiqué Danny Popescu, directeur général du Groupe Harbourfront.

En raison de ses inscriptions réglementaires qui concernent la gestion de portefeuille et diffèrent de ceux d’Harbourfront, Cornerstone continuera toutefois d’opérer à titre de société autonome, a ajouté Danny Popescu.

Cornerstone intégrera néanmoins Harbourfront TechHub, la plate-forme technologique de back-office de Harbourfront. En outre, les clients de Cornerstone auront accès aux stratégies de valeurs mobilières de Harbourfront.

Étant donné que l’équipe de direction et le réseau de conseillers de Cornerstone sont culturellement et philosophiquement alignés avec ceux d’Harbourfront, Gary Cooper, partenaire fondateur de Cornerstone, est d’avis que les clients de sa firme verront « des avantages importants de rejoindre Harbourfront ».

Danny Popescu a indiqué que l’acquisition de Cornerstone, qui est entièrement financée par le flux de trésorerie, marque « une étape importante pour la croissance continue de Harbourfront ». Il évalue que l’acquisition fera croître la valeur d’Harbourfront de 8% à 10%, et prévoit d’atteindre 10 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année.

(avec Jonathan Got, Investment Executive)

L’article Harbourfront acquiert Cornerstone Investment Counsel est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Acquisition de la CWB par la Banque Nationale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/acquisition-de-la-cwb-par-la-banque-nationale/ Thu, 27 Jun 2024 10:56:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101560 Quel sera l’impact sur le secteur de la gestion de patrimoine ?

L’article Acquisition de la CWB par la Banque Nationale est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
D’anciens dirigeants de la Banque Nationale du Canada affirment que la décision d’acheter la Banque canadienne de l’Ouest (CWB) est très logique.

« C’est un grand coup de pouce pour la Banque Nationale, qui sera certainement un excellent nouveau partenaire pour CWB », estime John Cucchiella, président de SMEx Advisory et associé chez First North Consulting à Toronto. « Culturellement, ils sont alignés. »

« Je suis très optimiste quant à [l’acquisition] », indique pour sa part Charlie Spiring, fondateur et président de Wellington-Altus Private Wealth Inc., à Winnipeg.

Charlie Spiring, qui a également fondé Wellington West Holdings Inc., à Winnipeg, a vendu cette entreprise à la Financière Banque Nationale Ltée (FBN) en 2011. Il a été vice-président du comité exécutif de la FBN de 2011 à 2016.

« Je suis toujours l’un des plus importants actionnaires individuels [de la Banque Nationale], alors je demeure attentif à la performance de l’action et au chemin que les choses empruntent », signale-t-il. « Lorsque je siégeais au conseil d’administration il y a une dizaine d’années, nous avons examiné cette potentielle transaction. J’étais un grand fan. »

Si elle est approuvée, l’entente étendrait la portée de la Banque Nationale à l’extérieur de son bastion québécois, puisque la CWB compte 39 succursales dans l’Ouest canadien et en Ontario. John Cucchiella fait également l’éloge des activités commerciales de CWB.

Quant au secteur de la gestion de patrimoine, la Banque Nationale « reprend une division qui peut très bien s’intégrer à la Financière Banque Nationale », a-t-il déclaré.

John Cucchiella, qui a été premier vice-président à la Banque Nationale de 2016 à 2018, croit également que les deux organisations partagent une culture entrepreneuriale. Par conséquent, les conseillers de CWB « trouveront que ce sera une excellente maison », dit-il.

Au 30 avril, la division de gestion de patrimoine de CWB supervisait 11,2 milliards de dollars (G$) d’actifs, soit : 8,8 G$ d’actifs sous gestion et administration, et 2,4 G$ d’actifs sous conseils (principalement liés à ses activités de services aux Autochtones). En comparaison, l’actif supervisé était de 10,0 G$ au 31 octobre 2023.

John Cucchiella et Charlie Spiring soulignent l’importance de communiquer avec le personnel au cours des mois à venir.

« C’est une bonne affaire sur papier et a le potentiel est grand à moyen et long terme, estime Charlie Spiring. Mais il faut avoir la bonne culture et parvenir à faire intégration adéquate. Il ne faut pas sous-estimer cet aspect. »

La Banque Nationale du Canada a refusé de commenter.

Implications pour BNRI

La consolidation dans l’industrie signifie généralement des défis et des difficultés pour les plus petits joueurs. Toutefois, le rapprochement actuel pourrait avoir pour effet de soutenir les petites sociétés de conseils financiers.

Wellington-Altus utilise les services de Banque Nationale Réseau Indépendant (BNRI) pour ses services administratifs, de garde et d’exécution des opérations. Charlie Spiring indique avoir reçu l’assurance que BNRI demeurait une priorité pour la Banque Nationale.

« CWB apporte beaucoup en matière technologique, avance Charlie Spiring. CWB pourrait ajouter de la valeur à l’offre déjà solide proposée par la Banque Nationale. »

Jared Rabinowitz, directeur et associé fondateur de Quintessence Wealth, à Toronto, croit lui aussi que l’acquisition de CWB sera positive pour les clients de BNRI.

Jared Rabinowitz indique qu’il est rassurant pour les clients d’une petite société de gestion de portefeuille comme la sienne d’avoir une grande banque comme dépositaire. « Cependant, lorsqu’il est question de l’Ouest canadien, la reconnaissance de la marque de la Banque Nationale est loin d’être comparable à celle des Big Five, rappelle-t-il. Heureusement, bien que la CWB ne soit pas une très grande banque, elle est beaucoup plus reconnue en Alberta et en Colombie-Britannique, ce qui est avantageux pour nous. »

Un autre trait avantageux concerne les prêts.

« Les prêts sur liquidité sont vraiment essentiels à la croissance de l’univers dans lequel nous nous trouvons », affirme Rabinowitz, en référence aux firmes indépendantes. « La plupart des banques [font] des prêts adossés à des actifs ; ils ne comprennent pas les prêts sur liquidité. » Les prêts adossés à des actifs tiennent compte du bilan de l’emprunteur, tandis que les prêts sur liquidité tiennent compte des revenus actuels et futurs.

CWB Maxium Financial est l’un des rares prêteurs à accorder des prêts sur liquidité à des sociétés de gestion de patrimoine, indique Jared Rabinowitz, un autre exemple étant Care Lending Group, basé à Newmarket, en Ontario.

Le transfert de CWB Maxium à la Banque Nationale « fournira des synergies supplémentaires, un bilan plus important et peut-être une plus grande motivation, car [ces prêts] profitent directement à la croissance de BNRI », suggère-t-il — plus l’espace indépendant est fort, mieux c’est pour BNRI.

Bien que les acquisitions soient l’occasion pour une organisation de revoir son offre de produits et services, Jared Rabinowitz affirme ne pas avoir d’inquiétudes particulières quant à la réduction des opérations de prêt de liquidité de la Banque Nationale par la CWB. Il cite BNRI comme un facteur de différenciation pour la Banque Nationale par rapport aux autres grandes banques, ainsi que la croissance de firmes indépendantes telles que Quintessence et Wellington-Altus.

« Il est vraiment logique que [la Nationale] redouble d’efforts pour soutenir ce type de croissance », affirme Jared Rabinowitz.

« Les affaires continuent de se dérouler comme d’habitude chez CWB, en attendant que les approbations requises par les actionnaires de CWB et les autorités réglementaires soient obtenues et que la transaction soit conclue, ce que nous prévoyons de poursuivre jusqu’à la fin de 2025 », a déclaré la banque dans un communiqué sur le site Web de Maxium.

L’article Acquisition de la CWB par la Banque Nationale est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>