gestionnaires émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 21 Feb 2025 12:01:00 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png gestionnaires émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Lionguard renforce sa stratégie de propriété engagée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/lionguard-renforce-sa-strategie-de-propriete-engagee/ Fri, 21 Feb 2025 12:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105532 NOUVELLES DU MONDE – Avec l’embauche d’Alexandre Ryzhikov.

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L’équipe d’Andrey Omelchak, fondateur de Lionguard, compte un nouvel associé en la personne d’Alexandre Ryzhikov, gestionnaire de portefeuille et responsable de la stratégie de propriété engagée (engaged ownership) de la société créée en 2014.

« Depuis plus de deux ans, avec le soutien de partenaires exceptionnels, j’ai mené discrètement la stratégie de « propriété engagée ». Son principe est simple : dans un marché boursier de plus en plus dominé par des propriétaires absents, il existe une opportunité croissante de créer de la valeur en agissant comme de véritables propriétaires », déclare Alexandre Ryzhikov.

Diplômé en comptabilité de l’Université Concordia et en microbiologie de l’Université Mc Gill, Alexandre Ryzhikov possède plus de 10 ans d’expérience en investissement. Il a débuté sa carrière en tant qu’analyste en investissement chez Burgundy Asset Management, à Toronto, où il couvrait le marché américain des grandes capitalisations. Par la suite, il a supervisé un fonds de petites capitalisations canadiennes pour le gestionnaire de placements boutique Ewing Morris and Co.

Actuellement membre du conseil d’administration de la société technologique McCoy Global, il préside également le Comité de la stratégie et de l’allocation du capital. Auparavant, il a été membre du conseil d’administration d’Apteryx, où, il a piloté, en tant que président du comité spécial, la vente de l’entreprise à une société de capital-investissement américaine.

Titulaire du titre de CFA, Alexandre Ryzhikov a également complété le programme de gestion des investissements de l’Université Harvard.

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Partenariat entre Mageska Capital et Nymbus Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenariat-entre-mageska-capital-et-nymbus-capital/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105592 PRODUITS — Concernant la gestion d’une portion du Fonds Mageska.

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Mageska Capital, une firme spécialisée en gestion d’investissements établie à Laval, a choisi de confier à Nymbus Capital la gestion d’une portion du Fonds Mageska « pour mettre en œuvre une stratégie d’alpha portable », indique l’entreprise par communiqué.

Nymbus Capital, une firme montréalaise de gestion d’actifs ayant développé une approche systématique et quantitative, est reconnu pour son expertise dans les stratégies à faible volatilité et décorrélées des indices traditionnels. « Cette collaboration vise à rehausser le potentiel de rendement global du Fonds Mageska tout en réduisant sa corrélation avec son indice de référence », indique-t-on.

Les deux entreprises affirment partager une vision commune de l’investissement, « alliant innovation, technologie et discipline pour offrir aux investisseurs des solutions performantes et durables ».

Fondée en 2022, Mageska Capital a développé un outil exclusif appelé M-LAB, qui intègre intelligence artificielle et machine learning. Il permet d’identifier les tendances du marché et facilite la prise de décisions, adaptées au contexte économique du moment.

Le Fonds Mageska a pour objectif d’améliorer le rapport risque-rendement d’un portefeuille diversifié. Il investit dans des Fonds négociés en Bourse (FNB) et son niveau de risque est de : moyen.

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Le PGEQ confie 50 M$ supplémentaire à Tonus Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pgeq-confie-50-m-supplementaire-a-tonus-capital/ Wed, 19 Feb 2025 11:55:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105595 Cet investissement s’ajoute au mandat confié en 2021.

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Le programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), près de 4 ans après avoir sélectionné une première fois Tonus Capital, offre à la firme de Montréal une allocation additionnelle d’un montant de 50 M$ dans sa stratégie d’actions américaines à petite capitalisation.

Fondée en 2007 et dirigée par Philippe Hynes, Tonus Capital se spécialise dans la gestion d’actions à petite et moyenne capitalisation en Amérique du Nord. L’analyse fondamentale et l’approche valeur sont à la base de la recherche effectuée par son équipe. Préconisant l’indépendance et une connaissance approfondie de ses investissements, Tonus effectue ses propres analyses et des modélisations financières axées sur la quête d’entreprises de qualité se négociant sous leur valeur intrinsèque.

L’objectif de la stratégie d’actions américaines à petite capitalisation est de maximiser les rendements sur un horizon long terme en investissant de manière responsable et en contrôlant les risques afin de protéger le capital en période de marchés baissiers.

Cette allocation s’inscrit dans le cadre de l’engagement du PGEQ à confier des mandats structurants à des gestionnaires émergents afin d’accélérer leur croissance.

« Grâce à cette nouvelle allocation, nous désirons encourager Tonus à poursuivre ses développements pour atteindre ses objectifs en matière de croissance. Philippe est un exemple de succès avec une approche d’investissement alliant rigueur et discipline. Nous sommes heureux de supporter une stratégie qui mérite et aspire à une reconnaissance accrue de la part des investisseurs institutionnels », a indiqué Isabel Trépanier, directrice, Gestion des programmes PGEQ et Investi.

Ce partenariat avec le PGEQ permettra à Tonus Capital de renforcer ses investissements opérationnels tout en augmentant sa visibilité auprès des investisseurs locaux, nationaux et internationaux, a signalé Philippe Hynes, président et chef de la direction de Tonus Capital.

« Le Québec a vu émerger plusieurs firmes prospères dans la gestion de fonds de petites capitalisations, et Tonus Capital est déterminé à jouer un rôle clé dans l’expansion de cette spécialisation prometteuse », a ajouté le dirigeant.

Le PGEQ bénéficie de la collaboration de 12 investisseurs institutionnels québécois et offre, par le biais d’Innocap, un cadre institutionnel rigoureux pour l’accompagnement des gestionnaires, la gouvernance, la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu des firmes de gestion impliquées dans le programme.

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Au cœur du forum 2025 d’AIMA sur le crédit privé https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/au-coeur-du-forum-2025-daima-sur-le-credit-prive/ Fri, 07 Feb 2025 12:14:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105537 ZONE EXPERTS – On y a présenté les thèmes clés du secteur.

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Avec des actifs sous gestion dépassant aujourd’hui les trois milliards de dollars (G$), le crédit privé reste une source vitale de financement alternatif pour l’économie réelle, bénéficiant à la fois aux emprunteurs et aux investisseurs.

Le 27 janvier, l’Alternative Investment Management Association (AIMA) est retournée à Miami pour la quatrième édition de son forum annuel des investisseurs en crédit privé, réunissant des dirigeants du secteur à l’échelle mondiale afin d’examiner les dynamiques du marché et les prochaines orientations du secteur.

L’AIMA est la plus grande association de gestionnaires d’investissements alternatifs au monde. Elle compte plus de sociétés gérant plus d’actifs que tout autre organisme du secteur et, grâce à ses 10 bureaux répartis dans le monde entier, elle sert plus de 2 000 membres dans 60 pays différents.

Le forum a mis en lumière plusieurs thèmes clés qui façonnent le marché du crédit privé :

L’expansion du crédit privé se poursuit, car les investisseurs institutionnels recherchent des sources de revenus solides.

Avec des actifs sous gestion dépassant les 3 G$, le crédit privé s’est fermement affirmé comme une allocation de base pour les investisseurs institutionnels. Les capitaux se détournent des titres à revenu fixe traditionnels en raison des rendements ajustés aux risques attrayants, de la volatilité plus faible et des avantages en matière de diversification. Les domaines de croissance au-delà du prêt direct comprennent le financement adossé à des actifs, l’immobilier et la dette d’infrastructure, l’Europe étant en pleine maturité et l’Asie-Pacifique émergeant comme une région clé pour l’expansion.

L’intégration du crédit public et privé redéfinit les stratégies de portefeuille.

La confusion entre le crédit public et le crédit privé a conduit les investisseurs à opter pour des fonds permanents, des fonds à intervalles et des comptes gérés séparément afin de maintenir des allocations flexibles, mais disciplinées. Les primes de liquidité restent cruciales, ce qui nécessite un équilibre entre l’amélioration du rendement et une gestion prudente du risque. La transparence et la discipline en matière d’évaluation, y compris l’établissement de rapports fréquents, deviennent la norme.

Les intermédiaires de crédit et le financement par la valeur de l’actif net favorisent l’optimisation du portefeuille.

Les établissements secondaires de crédit ont atteint des volumes de transaction record, offrant aux investisseurs privés des solutions efficaces de rééquilibrage et de liquidité. Le financement par la valeur de l’actif net, qui était autrefois une stratégie de niche, est aujourd’hui essentiel pour les fonds d’investissement afin de restructurer les actifs, d’allonger les horizons d’investissement et d’optimiser le placement du capital, ce qui renforce son rôle en tant qu’outil de base du portefeuille.

Les financements garantis par des actifs, la dette immobilière et la dette d’infrastructure offrent diversification et stabilité.

Le financement basé sur les actifs (Asset-Based Finance : ABF) continue de se développer, avec des occasions de prêt dans le transport, la location de matériel, les avances de fonds aux commerçants et le financement structuré de la consommation. La dette immobilière et la dette d’infrastructure gagnent également du terrain, les investisseurs recherchant des actifs à long terme couverts contre l’inflation et une exposition à d’autres sources de flux de trésorerie stables et prévisibles.

Le crédit privé européen arrive à maturité, celui de l’Asie-Pacifique devrait suivre.

L’Europe représente aujourd’hui environ 30 % des actifs mondiaux du crédit privé, grâce à l’évolution de la réglementation et aux flux de capitaux institutionnels. Si les États-Unis continuent d’être le marché dominant, les investisseurs augmentent leurs allocations au crédit structuré et au financement d’infrastructures en Europe, tandis que l’Asie-Pacifique est en voie de devenir la prochaine grande région de croissance.

Le stress du portefeuille reste gérable, avec un effet de levier à des niveaux historiquement bas.

Alors que l’augmentation des défauts de paiement et des exercices de gestion du passif (LME) indique un stress croissant de la part des emprunteurs, les LME restent largement confinés au marché des prêts syndiqués (Broadly Syndicated Loan : BSL). Des taux de quotité du prêt relativement bas, une croissance régulière du bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) et une gestion proactive des risques contribuent à la viabilité du marché. Les ajustements à la baisse des portefeuilles ont été compensés par des tendances économiques positives, ce qui permet au crédit privé d’être bien positionné afin de poursuivre sa croissance.

La consolidation du marché s’intensifie, créant des occasions pour les gestionnaires émergents tout en suscitant des inquiétudes chez les investisseurs privés.

Alors que 20 % des principaux dirigeants sont responsables d’environ 80 % du placement des capitaux, la consolidation croissante est en train de redéfinir l’industrie. Les investisseurs ne considèrent pas nécessairement la consolidation comme une tendance positive, citant les défis d’intégration, les changements culturels et l’évolution des structures d’incitation. Les gestionnaires de niche émergents trouvent des occasions de rivaliser en se concentrant sur des stratégies de crédit privé spécialisées et des secteurs de prêt non essentiels, offrant ainsi des options différenciées au-delà des grandes entreprises.

Les investisseurs institutionnels exigent davantage d’alignement, de transparence et d’analyse comparative.

Face à l’intensification de la concurrence pour attirer les capitaux, les investisseurs privés réclament un meilleur alignement des commissions, des possibilités de co-investissement et des commissions basées sur la performance. L’analyse comparative personnalisée et la nécessité d’identifier la véritable génération d’alpha deviennent des éléments clés de l’évaluation des gestionnaires, ce qui renforce l’importance d’une création de valeur démontrée.

Les allocations à long terme au crédit privé augmentent, mais la sélectivité reste essentielle.

Les investisseurs passent d’une allocation de crédit privé opportuniste à une allocation de crédit privé permanent, conscients de la stabilité de ce dernier à travers les cycles. Cependant, la compression des écarts et la concurrence nécessitent une sélection disciplinée des gestionnaires et une diversification des stratégies. Les stratégies « d’aménagement et d’expansion », les comptes gérés séparément et la flexibilité juridictionnelle sont aujourd’hui des éléments essentiels de la construction d’un portefeuille.

 L’innovation et la spécialisation définiront la prochaine phase du crédit privé.

Alors que le crédit privé évolue, l’innovation dans les structures de financement, la gestion des risques et la création d’actifs définira la prochaine phase de croissance. Les gestionnaires qui tirent parti d’une expertise spécialisée, d’un approvisionnement différencié et de stratégies adaptatives seront les mieux placés pour capter les capitaux institutionnels à long terme. Les investisseurs affinent leur approche afin d’équilibrer le risque, la liquidité et les occasions.

L’intérêt des assureurs envers le crédit privé va s’étendre aux offres soutenues par des actifs, mais il sera conditionné par les nouvelles réglementations.

Les assureurs devraient augmenter leur participation au crédit privé, en particulier dans les produits financés par des actifs de qualité. Les réglementations en matière d’investissement récemment finalisées et à venir par les régulateurs d’assurance des États pourraient avoir un impact significatif sur les préférences des assureurs pour certains titres financés par des actifs, en fonction de la forme finale des nouveaux modèles d’évaluation et des charges de capital.

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Vision 2027 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/vision-2027/ Fri, 17 Jan 2025 11:24:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104943 ZONE EXPERTS — La feuille de route des placements non traditionnels d’AIMA Canada et du manuel des placements non traditionnels 2024 sont maintenant disponibles.

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Le dynamisme du marché canadien des placements non traditionnels n’a jamais été aussi grand.

L’intérêt et les investissements dans les stratégies non traditionnelles continuent de croître dans les canaux institutionnels, familiaux et patrimoniaux. Le Canada peut s’enorgueillir d’un marché des fonds spéculatifs en croissance constante, qui atteint aujourd’hui près de 138 milliards de dollars américains (G$ US) selon Preqin. Les placements non traditionnels liquides, dont l’actif sous gestion a dépassé les 30 milliards de dollars canadiens (G$) en cinq ans, ont favorisé l’accès aux placements non traditionnels dans les circuits patrimoniaux, dans une structure qui continue d’évoluer grâce à diverses exemptions afin d’aligner au mieux les structures sur les stratégies.

Les gestionnaires mondiaux distribuent de plus en plus de produits non seulement aux institutions, mais aussi maintenant aux canaux de distribution patrimoniaux, ce qui permet aux investisseurs de bénéficier d’un choix et d’un accès supplémentaires aux placements non traditionnels. La proposition actuelle de la Commission des opérations de bourse concernant les actifs à long terme ne manquera pas d’apporter à l’avenir des structures plus souples pour les placements non traditionnels.

Cependant, partout dans le monde, la concurrence pour les capitaux, les coûts opérationnels et la charge réglementaire augmentent pour les gestionnaires de produits non traditionnels. La consolidation est également importante, PwC estimant que la moitié des actifs sous gestion seront contrôlés par 10 sociétés d’ici 2027.

Le Québec est fier de son programme de gestionnaires émergents qui soutient les nouveaux et les petits gestionnaires de la province. Alors que le Canada est confronté à un déficit d’entrepreneuriat en général, moins de la moitié des personnes lancent de nouvelles entreprises qu’il y a 20 ans, selon la BDC. De nouveaux programmes à travers le pays pourraient contribuer à encourager la création de fonds d’investissement gérés localement et à positionner les talents canadiens pour qu’ils continuent à diriger la gestion d’actifs à l’échelle mondiale dans les années à venir.

AIMA Canada s’engage à assurer des règles du jeu équitables où la réglementation locale est cohérente à l’échelle mondiale et où l’accès des gestionnaires canadiens au capital est juste et solide.

Dans la Vision 2027 d’AIMA Canada pour les placements non traditionnels au Canada, les thèmes suivants ressortent afin de faire croître notre marché des placements non traditionnels avec dynamisme à court terme et dans les années à venir :

  1. Soutien accru aux nouveaux gestionnaires d’actifs

Il pourrait s’agir de programmes provinciaux, nationaux ou indépendants supplémentaires ou de services partagés afin de minimiser les coûts opérationnels d’excellence et d’augmenter les capitaux alloués à un plus grand nombre de gestionnaires et de fonds au niveau national.

  1. Amélioration de l’alignement réglementaire sur d’autres juridictions et structures de premier plan

Il pourrait s’agir de délais d’enregistrement améliorés, d’exigences de compétence moins prohibitives, d’un enregistrement préalable confidentiel, d’un système provincial harmonisé, de la possibilité d’adopter des frais de transfert, d’une exemption codifiée pour les fonds non traditionnels relevant du règlement 81-102 sur les fonds d’investissement.

  1. Réduction des obstacles à l’adoption des canaux de distribution de la richesse

Il peut s’agir d’un meilleur accès aux tablettes pour les gestionnaires tiers et les fonds de toutes tailles et de tous horizons, de notations de risque qui s’alignent sur la performance historique ajustée au risque du fonds ou de la stratégie, de catégories élargies de fonds alternatifs du CIFSC, de processus KYP de réformes axées sur le client qui comparent les fonds longs et non traditionnels, de solutions automatisées qui améliorent l’efficacité du flux de travail tout en minimisant la paperasserie ou de minimisation des exigences en matière de compétences.

  1. Renforcement de l’engagement des talents de la nouvelle génération

Il pourrait s’agir de la participation d’un plus grand nombre de nouveaux talents aux initiatives du secteur, de l’amélioration des pratiques de DE&I dans les entreprises, de l’inclusion dans l’enseignement secondaire et universitaire afin de garantir un solide vivier de successeurs.

  1. Placements non traditionnels dans les médias grand public

Il pourrait s’agir d’un plus grand nombre d’articles sur les actifs, les stratégies et les gestionnaires de produits non traditionnels et d’un plus grand nombre de mentions dans la presse des travaux de recherche de l’AIMA ou de ses leaders d’opinion.

Tous les participants du secteur jouent un rôle dans la réalisation de ce qui précède et dans l’évolution des placements non traditionnels. L’AIMA se réjouit de continuer à travailler avec les parties prenantes de l’ensemble de notre secteur pour concrétiser cette vision.

Par Claire Van Wyk-Allan, directrice générale, analyste agréée en placements non traditionnels, responsable du Canada et de l’engagement des investisseurs pour les Amériques de l’AIMA

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Nomination stratégique chez BeeQuest https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-strategique-chez-beequest/ Wed, 18 Dec 2024 12:45:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104610 NOUVELLES DU MONDE — Pour renforcer l’expérience client.

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La firme de gestion d’actifs spécialisée en investissement responsable BeeQuest a annoncé l’arrivée de Nadine Tabet au poste de vice-présidente, Expérience client et Solutions institutionnelles. Ce recrutement s’inscrit dans une stratégie de croissance appuyée récemment par une deuxième allocation du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), d’un montant de 50 millions de dollars.

Actuaire expérimentée, Nadine Tabet quitte AON, où elle occupait depuis avril 2022 le poste d’associée au sein de l’équipe des services-conseils en régimes de retraite. Forte de plus de 18 années d’expérience dans l’industrie, elle s’est spécialisée dans les régimes de retraite, notamment dans le secteur public.

Une grande partie de sa carrière s’est déroulée chez Solutions Mieux-être LifeWorks (anciennement Morneau Shepell), où elle occupait le poste d’associée adjointe, Solutions de retraite et financières, avant que l’entreprise soit acquise par Telus.

Outre son parcours professionnel, Nadine Tabet s’est investie dans l’enseignement universitaire. Elle a donné plusieurs cours en conception et évaluation des régimes de retraite dans le cadre du programme d’actuariat de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), où elle a obtenu un baccalauréat en actuariat en 2004.

Elle siège également au conseil d’administration de l’Association de la retraite et des avantages sociaux du Québec (ARASQ) et détient les titres de Fellow de la Society of Actuaries (FSA) et de l’Institut canadien des actuaires (FICA).

« Profondément engagée à assurer la satisfaction de ses clients, Nadine s’est toujours consacrée à trouver des solutions innovantes pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs », a souligné BeeQuest dans un message publié sur LinkedIn.

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Rester fort : aperçu du sondage de l’AIMA sur les gestionnaires émergents https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/rester-fort-apercu-du-sondage-de-laima-sur-les-gestionnaires-emergents/ Fri, 04 Oct 2024 11:23:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103308 ZONE EXPERTS – Leur rôle dans le secteur devrait aller en s’accroissant.

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Dans un marché qui évolue rapidement, qui sont les gestionnaires de fonds alternatifs qui redéfinissent les stratégies d’investissement ? Tandis que la concurrence s’intensifie et que les conditions du marché évoluent, les gestionnaires émergents, les petites entreprises dynamiques, jouent un rôle essentiel dans le développement de l’avenir des gestionnaires de fonds alternatifs.

Le sondage Emerging Manager Survey 2024, mené par l’Alternative Investment Management Association (AIMA) en collaboration avec Marex Prime Services, au début de l’année, a fourni un aperçu complet des expériences, des défis et de la réussite de ces gestionnaires de la prochaine génération.

Le sondage, dont il s’agit de la quatrième édition, réuni les réponses de 171 gestionnaires de fonds alternatifs, qui représentent un total de 18,3 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG) et celles de 60 investisseurs supervisant plus de 400 G$ de capital. Le rapport propose une analyse approfondie des gestionnaires ayant des actifs sous gestion allant jusqu’à 500 M$, tout en incluant des informations comparatives sur les entreprises gérant jusqu’à 1 G$. Ces gestionnaires émergents, souvent considérés comme des innovateurs dans leur domaine, remodèlent souvent le paysage des fonds alternatifs.

Si les stratégies d’actions à long terme dominent toujours le secteur, leur popularité diminue légèrement, car un plus grand nombre de gestionnaires s’orientent vers des stratégies de crédit et de revenu fixe. Cette diversification reflète la capacité d’adaptation croissante des gestionnaires émergents en réponse à la demande des investisseurs pour des approches spécialisées. Le sondage révèle que l’ASG moyen des répondants s’élève à 107 M$, 70 % d’entre eux gérant entre 101 M$ et 499 M$.

Malgré l’examen minutieux des frais, les gestionnaires émergents ont maintenu des structures de frais stables, ce qui leur permet de répondre aux attentes des investisseurs. La commission de gestion moyenne s’élève à 1,37 %, avec une légère tendance à la hausse alors que des entreprises facturent à plus de 2 %, bien que la majorité d’entre elles se situe toujours en dessous de ce seuil. Les commissions de performance sont également restées stables. La moyenne de 16,36 % indique que les investisseurs continuent de récompenser les gestionnaires pour leurs bonnes performances tout en gardant à l’esprit les considérations de coûts.

Dans un environnement opérationnel difficile marqué par une inflation croissante et des changements économiques post-pandémiques, l’efficacité des coûts demeure une priorité absolue pour les gestionnaires émergents. Le sondage a révélé que le seuil de rentabilité moyen des ASG nécessaire pour maintenir les opérations est de 65 M$. Cela représente une légère augmentation par rapport aux 64 M$ évoqués en 2022. L’externalisation est devenue un moyen de plus en plus populaire de gérer les coûts opérationnels, de nombreux gestionnaires tirant parti de l’expertise externe pour faire évoluer leurs activités sans compromettre la qualité.

Il n’est donc pas surprenant que l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les gestionnaires émergents reste la recherche de capitaux. Le délai moyen pour conclure un nouvel investissement est passé de six à huit mois, ce qui s’explique par des processus de diligence raisonnable plus stricts et par la complexité croissante des structures de fonds. Il y a toutefois des raisons d’être optimiste : le sondage révèle que davantage d’investisseurs sont prêts à investir dans des fonds de plus petite taille. Près de la moitié des personnes interrogées ont indiqué qu’elles investiraient dans des fonds dont l’ASG est inférieur à 50 M$, ce qui témoigne d’une confiance croissante dans la flexibilité et le potentiel des gestionnaires de petite taille.

Les gestionnaires émergents sont bien placés pour jouer un rôle de plus en plus important dans le secteur des fonds alternatifs. Alors que les investisseurs continuent d’ouvrir leurs portes à des fonds plus petits et plus agiles, ces gestionnaires sont prêts à tirer profit de nouvelles occasions. Pour l’AIMA et Marex Prime Services, il est essentiel de soutenir ces pionniers pour que l’industrie des gestionnaires de fonds alternatifs reste innovante et tournée vers l’avenir.

Les gestionnaires émergents ne se contentent pas de suivre le rythme des changements dans l’industrie, ils en pavent la voie. En mettant l’accent sur la rentabilité, en restant en phase avec les investisseurs et en s’adaptant aux nouvelles conditions du marché, ces gestionnaires contribuent à façonner l’avenir de la gestion des fonds alternatifs et à répondre aux demandes des investisseurs.

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Top des leaders : déposez votre candidature ! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/top-des-leaders-on-attend-votre-candidature/ Mon, 16 Sep 2024 11:21:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103006 La période de soumission des dossiers est prolongée jusqu’au lundi 4 novembre.

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La période de mise en candidature pour le Top des leaders de l’industrie financière du Québec de Finance et Investissement a été prolongée et se termine le lundi 4 novembre.

Le Top des leaders de l’industrie financière du Québec vise à célébrer les succès des dirigeants et membres de la haute direction de l’industrie financière du Québec, notamment par l’intermédiaire d’un dossier éditorial complet qui sera publié en février prochain.

Le processus de mise en candidature est ouvert à tous. Nous invitons ainsi les entreprises et organisations de l’industrie à soumettre leur dossier avant le 4 novembre prochain.

Pour être admissibles au Top des leaders, les candidats doivent avoir un impact significatif sur les décisions stratégiques de leur organisation ou sur ses activités québécoises. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles. Les leaders n’ont toutefois pas à résider au Québec pour soumettre leur candidature, à condition qu’ils dirigent les activités québécoises d’une entreprise de l’industrie financière.

Cette initiative n’est pas un programme de récompenses ni un exercice de classement. L’inclusion des leaders n’est pas basée sur le chiffre d’affaires ou les actifs d’une firme.

Voici les cinq catégories d’entreprises pour lesquelles le dirigeant principal ou le chef des activités québécoises de cette société, ainsi que les membres de la haute direction sont invités à poser leur candidature :

Les sociétés de courtage de valeurs mobilières ou en assurance de personnes, comme les courtiers en épargne collective, les agents généraux, les cabinets multidisciplinaires qui distribuent des produits et services financiers, etc. : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les courtiers de plein exercice en valeurs mobilières : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les sociétés de gestion de portefeuille indépendantes (non liée à une institution financière): Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les institutions financières à portée nationale, comme les banques et les coopératives financières : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les compagnies d’assurance de personnes (les assureurs de dommages sont exclus) : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Leaders / Cadres de l’industrie financière

Finalement, les cadres, membres de la haute direction, chefs de division qui travaillent au sein des types d’entreprises mentionnés précédemment, ainsi que des entreprises de technologie financière, sont aussi invités à postuler. On vise ici à souligner les réussites, non pas du chef de la direction ou du président-directeur général, mais plutôt celles d’un cadre de haut niveau ou d’un responsable d’un secteur d’activité ou d’une division dont le bilan est enviable, et dont les réalisations découlant de son leadership ont un caractère exceptionnel.

Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici.

Cliquez sur la catégorie qui vous convient le mieux pour trouver les formulaires à compléter.

Pour toutes questions sur le processus de mise en candidature ou pour soumettre celle-ci, veuillez nous écrire à l’adresse courriel : topleaders@newcom.ca

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Fiera Capital obtient un mandat de 600 M$ de la part de la CDPQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fiera-capital-obtient-un-mandat-de-600-m-de-la-part-de-la-cdpq/ Thu, 01 Aug 2024 12:02:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102075 Le gestionnaire de régimes de retraite et d’assurances publics prévoit confier jusqu’à 8 G$ à des gestionnaires québécois.

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La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé avoir accordé 600 millions de dollars (M$) à la société de gestion de placement indépendante Fiera Capital, de Montréal.

Cet actif sera principalement réparti entre les stratégies Revenu fixe actif et stratégique et Fiera Atlas de sociétés mondiales. Une part servira aussi à appuyer le développement de la firme à l’international.

Fiera Capital a nommé Miriam Tai au poste de cheffe, Relations avec les consultants, États-Unis, le 8 juillet dernier. Son mandat consiste à étendre davantage la présence de Fiera aux États-Unis ainsi qu’à nourrir et à faire évoluer les relations établies avec un réseau mondial de consultants. Miriam Tai, qui est établie à New York, a notamment travaillé chez Franklin Templeton.

« Contribuer au développement économique du Québec est au cœur de la mission de la CDPQ. En confiant 600 M$ à Fiera Capital, un gestionnaire bien établi et performant, nous tirons parti de l’expertise financière locale et soutenons la croissance de l’industrie de la gestion d’actif au Québec, tout en contribuant à la diversification et à la performance de notre portefeuille », a déclaré Vincent Delisle, premier vice-président et chef des Marchés liquides de la CDPQ.

En octobre dernier, la CDPQ a fait part de sa volonté de soutenir l’expertise financière locale. Elle s’est engagée à porter à 8 G$ les sommes confiées à des gestionnaires québécois d’ici 2028, faisant ainsi plus que doubler les sommes alors confiées à divers gestionnaires de fonds locaux. Dans la foulée, la CDPQ a réalisé des investissements dans le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) et dans les fonds Investi et Inovia Capital. Elle indique avoir aussi confié des mandats en gestion externe au cours des derniers mois à des gestionnaires québécois, incluant Gestion d’actifs Bastion, Placements Montrusco Bolton et Van Berkom Gestion mondiale d’actifs.

Au 31 décembre 2023, l’actif net de la CDPQ s’élevait à 434 G$ CA.

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Fonds spéculatifs et actifs liquides non conventionnels au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/fonds-speculatifs-et-actifs-liquides-non-conventionnels-au-canada/ Fri, 05 Jul 2024 11:27:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101688 ZONE EXPERTS – État de la situation et des tendances.

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L’AIMA a récemment organisé des événements présentant les dernières statistiques et tendances en matière de fonds spéculatifs et d’actifs liquides non conventionnels au Canada. Ces événements ont permis de fournir un aperçu complet de l’état actuel de ces classes d’actifs, en mettant en évidence leur croissance, leurs stratégies et leurs performances.

Nous explorons ci-dessous les dernières les conclusions à tirer de ces données, et comparons le marché canadien avec ses homologues mondiaux.

Une force croissante sur le marché mondial  

Le secteur canadien des fonds spéculatifs affiche plus de 77 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion, selon Preqin. Le Canada abrite plus de 246 fonds spéculatifs gérés par 130 gestionnaires différents, selon Fundata. La catégorie la plus importante dans ce secteur est le fonds non conventionnel, principalement de crédit du CIFSC, suivi par les fonds Alternatifs multi-stratégies et les fonds non conventionnels principalement de crédit.

Le Canada accueille un large éventail de stratégies de fonds spéculatifs gérées à l’intérieur de ses frontières, les actions, le crédit et la valeur relative étant les plus répandues. Ces stratégies ont permis au Canada de représenter environ 2,4 % du marché mondial des fonds spéculatifs, ce qui correspond étroitement au poids du pays dans l’indice MSCI World (3,06 %).

Les gestionnaires émergents, définis comme ceux dont l’actif sous gestion est inférieur à 1 G$ américains, représentent 39,1 % du marché canadien des fonds spéculatifs. En revanche, 8,9 % des gestionnaires gèrent des fonds supérieurs à 1 G$.

Depuis 2015, toutes les stratégies de fonds spéculatifs déclarées à Preqin ont dégagé des rendements positifs. Cela démontre leur capacité à remplir leurs différents mandats, tout en offrant des rendements ajustés au risque avec une volatilité plus faible et une protection contre les baisses. Au troisième trimestre 2023, notamment, les fonds spéculatifs canadiens ont atténué le risque de baisse en ne capturant que 12 % de la baisse du marché tout en sécurisant 36 % de la hausse sur une période de 12 mois.

Les mesures de performance à long terme favorisent également les fonds spéculatifs canadiens. Les ratios de Sharpe sur 3 et 5 ans de ces fonds dépassent légèrement l’indice S&P 500 PR. Les indices de fonds spéculatifs canadiens de la Banque Scotia, qu’ils soient pondérés en fonction de l’actif ou à pondération égale, ont toujours offert des rendements positifs et souvent plus stables depuis 2004.

Les fonds spéculatifs canadiens ont offert une diversification, une protection contre les baisses et une corrélation plus faible, l’indice pondéré des actifs des fonds spéculatifs canadiens de la Banque Scotia affichant moins des deux tiers de la volatilité de l’indice composé S&P/TSX et une corrélation de seulement 0,29 avec l’indice S&P 500.

Cinq ans d’actifs liquides non conventionnels au Canada

Alors que les fonds non conventionnels liquides franchissent le cap des cinq ans d’existence au Canada, leur croissance s’inscrit dans une tendance plus large à la vente au détail d’investissements non conventionnels, les sociétés traditionnellement axées sur les institutions consacrant leur temps, leur attention et leurs forces de marketing à la vente au détail.

Tout d’abord, la taille du marché : le Canada peut s’enorgueillir de posséder plus de 26 G$ canadiens d’actifs liquides non conventionnels, répartis entre 129 fonds communs de placement non conventionnels et 122 fonds négociés en Bourse (FNB) non conventionnels provenant de plus de 40 émetteurs. Ce chiffre est à comparer aux 86 G$ d’actifs sous gestion des fonds spéculatifs (en hausse de près de 9 % par rapport à l’année précédente), répartis entre 246 fonds spéculatifs, selon les statistiques de Preqin et Fundata. Avec 670 G$ d’actifs sous gestion dans les OPCVM non conventionnels en Europe (en hausse de 42 % par rapport à l’année précédente) et plus de 376 G$ d’actifs sous gestion dans les fonds américains de l’Alternative 40 Act (en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente), la croissance des fonds non conventionnels liquides au Canada ne fait que commencer.

Nous n’avons pas encore vu les fonds équilibrés atteindre l’allocation de 10 % autorisée par le Règlement 81-102, ce qui stimulerait encore la croissance des actifs liquides non conventionnels.

Les stratégies axées sur les actions et les stratégies multiples ont continué à dominer en tant que catégories plus larges pour les lancements, à l’exception d’un grand nombre de fonds dans la catégorie des fonds non conventionnels principalement de crédit et non homogènes.

Les données de performance de l’indice des fonds communs de placement non conventionnels de la Banque Scotia indiquent des rendements positifs pour les fonds non conventionnels liquides, avec un ratio de Sharpe de 0,46 et une corrélation de 0,85 en mars 2024. Au sein des catégories CIFSC, les stratégies non conventionnelles axées sur les actions, le crédit et la neutralité par rapport au marché ont toutes affiché des performances positives au cours des dernières périodes.

Les mesures de risque/rendement sur trois ans montrent une dispersion importante entre les gestionnaires, en particulier dans la catégorie des stratégies alternatives axées sur les actions. Cette variation souligne l’importance d’un contrôle préalable approfondi lors de la sélection des fonds en fonction des objectifs spécifiques du portefeuille.

De plus, les fonds non conventionnels liquides au Canada continuent d’offrir des structures de frais compétitives. Actuellement, les actifs liquides non conventionnels canadiens ont des frais de gestion moyens de 1,18 % et des frais de performance moyens de 16,7 %, ce qui est légèrement inférieur non seulement à leurs homologues canadiens de fonds spéculatifs, mais aussi aux OPCVM non conventionnels, qui ont des frais moyens de 1,39 % et des frais de performance de 6,37 %, et aux fonds non conventionnels de la Loi 40, dont les frais de gestion moyens sont de 1,62 %, un peu plus élevés pour tenir compte du fait que les frais de performance ne sont généralement pas facturés dans ce régime. 38 % des fonds non conventionnels liquides canadiens ont des commissions de performance, 53% d’entre eux incluant un taux de rendement minimal.

Cadre réglementaire et perspectives d’avenir

L’évolution du marché des produits non conventionnels liquides s’accompagne d’une évolution du cadre réglementaire. Les récentes mises à jour des réglementations des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) au-delà du Règlement 81-102 ont été mises en œuvre pour faciliter la croissance et réduire les charges réglementaires. L’AIMA continue de plaider en faveur de nouvelles codifications réglementaires afin de rationaliser les processus, de réduire les coûts d’exploitation et de soutenir les acteurs du secteur.

Dans l’ensemble, les marchés canadiens des fonds spéculatifs et des actifs non conventionnels liquides présentent divers avantages pour les investisseurs, car ils offrent une gamme de stratégies et de rendements ajustés au risque pour des portefeuilles équilibrés. Grâce à un soutien réglementaire continu et à l’intérêt croissant des investisseurs individuels, ces catégories d’actifs sont appelées à connaître une croissance importante à l’avenir.

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