hedge fund – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 19 May 2023 12:29:00 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png hedge fund – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La gestion systématique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-gestion-systematique/ Wed, 24 May 2023 10:28:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94132 Une plus-value dans la construction d’un portefeuille ? 

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« C’est le futur, vous ne pouvez l’ignorer plus longtemps, un peu comme on ne peut plus se passer d’un GPS lorsqu’on est sur la route, expliquait Leda Braga, PDG de Systematica Investments, à propos de l’approche systématique, aussi connu sous le nom d’approche quantitative.

La « Reine du Quant », comme elle est parfois appelée dans le milieu des fonds de couverture (Hedge Funds) aux États-Unis était l’une des invités, aux côtés de Chad Langager, PDG d’Alpha Layer, à l’occasion d’un webinaire organisé par CFA Montréal, le 17 mai dernier, et consacré à la gestion systématique en investissement.

Toujours brûlant d’actualité, le modérateur, conseiller senior en investissement chez Mercer Canada, Dario Morrone, n’a pu résister à la tentation d’amorcer la discussion en évoquant sa demande à ChatGPT au sujet des différences entre l’approche d’investissement fondamentale et celle systématique. L’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle (IA) a souligné leur caractère distinct : l’approche fondamentale se concentrant sur l’analyse des facteurs économiques et financiers d’une entreprise, tandis que l’approche systématique reposait sur des modèles quantitatifs et des algorithmes.

Le robot a aussi proposé une définition plus fouillée de la dernière : « Celle-ci repose sur l’utilisation de modèles et d’algorithmes informatiques pour prendre des décisions d’investissement. (…) Les gestionnaires de portefeuille utilisent des techniques telles que l’analyse technique, l’analyse des séries chronologiques et l’utilisation de modèles prédictifs pour identifier des opportunités d’investissement. Cette approche met l’accent sur l’automatisation et l’objectivité des décisions d’investissement.»

« Oui, en gros je suis d’accord avec la définition », a répondu la PDG de Systematica Investments. « Mais au fond – plus en amont – c’est quoi la gestion d’investissements ? C’est le business d’utiliser des données pour prendre des décisions d’investissement conformément à certains critères : tolérance au risque, univers de placement, cibles précises, etc. En cela, c’est la même chose que l’investissement discrétionnaire : nous traitons de l’information pour prendre des décisions d’investissement. »

La différence principale a trait à comment l’information est traitée. L’approche systématique fait davantage appel, selon elle, à la technologie et aux outils à leur disposition pour articuler leur processus d’investissement. « Il y a tellement de données disponibles de nos jours que sans la technologie il serait très difficile de les traiter adéquatement. » Elle croit pour cette raison qu’il y a de la place pour une certaine convergence entre les deux approches. « Il y a d’ailleurs plus de gestionnaires discrétionnaires qui utilisent les services de Quants [analystes quantitatifs].»

Chad Langager, le PDG de Alpha Layer, croit aussi que cette convergence est bien engagée et que le milieu a déjà passablement changé, particulièrement ces dernières années avec le développement de l’IA et du ML (Machine Learning ou apprentissage automatique). « C’est beaucoup plus accessible avec de moins grandes barrières à l’entrée. »

Selon lui, les discussions ont eu lieu, notamment avec leurs clients et les firmes avec lesquelles il travaille, se poursuivent de façon plus marquée et ont même pris une tournure de type Quantamental [stratégie d’investissement mélangeant approche fondamentale et utilisation de l’AI et ML]. « Je crois que chaque groupe ou firme n’a pas intérêt à se cantonner dans un rôle donné, après tout, chacun essaie de tirer son épingle du jeu dans le marché et de procurer de meilleurs rendements sur l’investissement à leurs clients. »

Tous les bons investisseurs ont un côté systématique à leur processus, fait remarquer Leda Braga. « Prenez Warren Buffett, écoutez quelques-unes de ses vieilles entrevues, vous verrez à quel point il est systématique dans sa façon de voir les choses et d’approcher l’investissement. »

Elle croit qu’une approche systématique permet de traiter plus de données et ce faisant, d’en tirer un avantage. « On a tous entendu parler de l’histoire du type basé à New York qui payait un extra pour obtenir sa copie du Financial Times livré par jet au petit matin. C’est fini. Il n’y a pas plus d’avantages à cela. Les données sont aujourd’hui livrées instantanément et mondialement. Il existe même des algorithmes pour traduire les nouvelles chinoises ! »

Les capacités de négocier toutes sortes de classes d’actifs de façon électronique ne cessent également de se multiplier. « C’est un développement fantastique, à peu de frais, et plus transparent qui, avec la quantité de données disponibles, a participé à la création de conditions propices à l’investissement systématique », a-t-elle souligné.

L’IA dans le processus d’investissement

« L’intelligence artificielle ne date pas d’hier. L’expression IA a été créée en 1956, c’est donc dire que l’engouement que l’on observe actuellement s’est fait quelque peu attendre », précise Chad Langager d’Alpha Layer. La différence, selon lui, entre la programmation traditionnelle et celle dite de ML (Machine Learning ou apprentissage automatique) est l’inversion des rôles. « L’ordinateur ne se limite plus à exécuter des tâches, comme le traitement de données. Il apprend par des exemples et construit en quelque sorte les règles qui optimisent le traitement des données. »

En investissement systématique, l’idée est d’utiliser l’IA et le ML pour aider à soutenir et améliorer le processus humain de prise de décisions. Ce n’est pas nouveau, selon lui, car de tout temps les gens ont essayé d’utiliser les nouvelles technologies pour améliorer leurs investissements. « Pensons aux investisseurs hollandais qui, à l’époque du premier marché boursier, utilisaient un télescope pour voir les bateaux entrer au port et spéculer sur le prix des marchandises. »

Même si les possibilités semblent infinies, Leda Braga voit néanmoins quelques limites à l’IA sur le plan de l’automatisation de l’investissement – à l’image des véhicules autonomes. « Un fonds autopiloté, à qui l’on demanderait par exemple de négocier des actions mondiales et de procurer un niveau de volatilité de 8 %, avec un ratio de Sharpe de 2, en lui fournissant des données qu’il devrait traiter avec des algorithmes, est encore loin dans la pratique, voire inatteignable. L’étendue des données est trop grande et celles-ci trop aléatoires. »

Ce que l’investissement systématique ajoute cependant à la construction d’un portefeuille est, à ses yeux, de plus bas frais de gestion ainsi qu’une meilleure diversification. « Si vous jetez un œil à une base de données de types de fonds de couverture et que vous sélectionnez les fonds systématiques, vous verrez qu’ils sont naturellement non corrélés avec ceux discrétionnaires. Si bien que celui qui construit un portefeuille serait bien avisé de considérer cela comme une dimension bien réelle. » Ce sont là, selon elle, quelques-uns des aspects qui sont mis de l’avant pour convaincre les futurs clients du bien-fondé de l’approche quantitative.

« Pour certains moins au fait sur la nature de notre travail, cela passe par un travail d’éducation afin d’expliquer les tenants et aboutissants de nos processus d’investissement et démystifier notre approche, démontrer comment la technologie fonctionne », a expliqué Chad Langager. « Il n’y a aucune question à laquelle nous ne répondrons pas », renchérit la PDG de Systematica Investments. « Ce n’est pas une boîte noire, c’est même une boîte de verre, tout à fait transparente. » Tout notre processus décisionnel est structuré, codé et bien établi. « Toutes les vérifications sont faites au préalable (Due Diligence). Le contrôle est peut-être même plus serré », conclut-elle.

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Nous nous trompons sur l’atténuation des risques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/nous-nous-trompons-sur-lattenuation-des-risques/ Wed, 05 Apr 2023 10:29:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92412 Mark Spitznagel, fondateur avec Nassim Nicholas Taleb des fonds de couverture Universa Investments, juge que nous entretenons une fausse idée sur ce que doit être l’atténuation des risques dans un portefeuille.

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La théorie moderne des portefeuilles nous a éconduits, juge-t-il dans son livre Safe Haven, Investing for Financial Storms.

Les idées de Nassim Taleb sur les événements « cygnes noirs » sont devenues populaires au moment de la crise de 2008. Les épisodes aux extrémités de la courbe de distribution sont plus nombreux que ce qu’on croit en général, et il est bien improbable qu’un investisseur les voie venir. Mark Spitznagel pour sa part a été propulsé dans les projecteurs de la célébrité quand son fonds Universa a connu un rendement de plus de 4 144% dans le premier trimestre de 2020, au moment où les marchés s’écroulaient.

Dilemme du risque

La sagesse acquise veut qu’on ne puisse accroître les rendements qu’en prenant plus de risques.  Réduire les risques au minimum va simplement… réduire les rendements au minimum.

Spitznagel propose une autre perspective : « Le but de l’atténuation des risques, comme de tout investissement, devrait être d’accroître notre taux de capitalisation (compounding) dans la durée, écrit-il. Cela contredit tout ce que nous apprend la finance moderne. »

On voit l’atténuation du risque comme un coût qui pèse sur la création de richesse. Spitznagel propose de réduire le risque dans un portefeuille en ajoutant au rendement sur le long terme. Il faut être prêt à écoper de façon soutenue des petites pertes pour éviter de perdre dans les moments de grande perte et plutôt gagner en de tels moments.

Ces petites pertes tiennent au coût d’une « assurance » qu’on maintient en tout temps dans son portefeuille. Le financier met bien en garde de tenter à prévoir les krachs et de les « synchroniser ». L’assurance doit être incrustée en permanence dans le portefeuille, prête à prendre le relais quand les conditions de marché se détériorent.

Une petite perte constante implique, en principe, que le portefeuille « safe haven » ne gagne pas beaucoup dans les marchés haussiers. L’investisseur accepte les petites pertes qui surviennent lorsque son assurance à faible coût contre les tempêtes du marché, même pendant les marchés haussiers, s’avère inutile. Il juge qu’il est moins coûteux de se protéger contre la baisse lorsque les marchés sont en hausse.

Peu importe si l’assurance achetée à bas prix expire sans valeur et de petits montants de capital sont perdus. Cette protection contre les grosses pertes signifie que le portefeuille sera prêt à profiter quand surviennent les krachs boursiers qui sont supposés survenir rarement – mais qui explosent de plus en plus souvent. En incluant le krach de 1987, nous en avons subi six au cours des 36 dernières années.

On se trompe en poursuivant unilatéralement les grands marchés haussiers. Un portefeuille qui accepte le coût d’une assurance soutenue ne profite pas nécessairement de la hausse, mais il ne subira pas les grandes pertes. Lorsqu’une surprise impossible à prévoir survient, le style d’investissement « safe haven », destiné à protéger à faible coût des baisses, s’avère très rentable. « Transiger, c’est absorber de petites pertes et empocher de grands profits », dit Mark Spitznagel, une approche diamétralement opposée à la façon d’opérer de presque tous les fonds de couverture. Il reste que le monde des fonds de couverture a trouvé un nom pour identifier une approche comme celle de Spitznagel : couverture des extrémités ou tail-end edging

Mutisme sur l’essentiel

Qu’est-ce qu’une assurance, notion fondamentale pour Mark Spitznagel? Des candidats évidents sont l’or, la diversification sectorielle et géographique, le portefeuille équilibré actions/obligations, les options. « Mais l’ajout d’actifs comme les obligations, ou même l’or, portent un coût pour les investisseurs dans les marchés haussiers sans les protéger entièrement en temps de crise », écrit Institutional Investor.

Cependant, Mark Spitznatel ne met de l’avant aucune solution d’assurance pratique, et pour le lecteur, c’est la carence majeure de son livre. Il a publié un livre de théorie culinaire sans proposer la moindre recette.

Au contraire, il avertit bien que les idées de son livre « ne doivent pas être expérimentées par des non-professionnels ». Plus encore, il juge que son approche n’est pas vraiment accessible à la plupart des professionnels qui, de toute façon, à cause de leur adhésion aux idées conventionnelles, seraient plus probablement rebutés par son approche inorthodoxe. Il explique son mutisme par une répartie qu’on a souvent entendue dans le monde des fonds de couverture : « Le succès d’Universa tient au fait que les gens ne croient pas qu’il marche. S’ils le croyaient, nous ne serions pas en affaires », a-t-il dit à Institutional Investor.

Cela laisse planer un doute sur la performance prodigieuse d’Universa en 2020. D’autant plus qu’on ne découvre nulle part quelle a été la performance du fonds pendant la dégelée de 2022. Était-elle le résultat d’un heureux concours de circonstances ou d’un modèle cohérent de portefeuille? La réponse tient probablement des deux, mais il est certain que pour empocher un gain comme celui de 2020, les approches « traditionnelles » n’auraient pas été suffisantes. Il fallait qu’Universa ait recours à des tactiques classiques des fonds de couverture : la vente à découvert ou le recours aux options et autres produits dérivés et, surtout, à beaucoup de levier financier. L’auteur n’en écrit mot.

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Les fonds de couverture retrouvent le sens de « couverture » en 2022 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fonds-de-couverture-retrouvent-le-sens-de-couverture-en-2022/ Mon, 27 Feb 2023 13:01:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92037 Grâce à des gains qui les ont mis bien en avance de l’indice S&P 500, l’année 2022 est celle où les fonds de couverture ont pris leur revanche sur Warren Buffett.

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En 2005, Warren Buffett écrivait dans sa traditionnelle lettre aux investisseurs qu’un investisseur amateur mettant son argent dans un fonds indiciel passif ferait mieux que les « stars » des fonds de couverture qui chargent des frais exorbitants pour de bien piètres résultats.

En 2007, le légendaire investisseur a pris une gageure de 500 000 dollars américains (versée en bienfaisance) qu’aucun professionnel ne pourrait sélectionner un panier de cinq fond de couverture capable de battre un simple fonds indiciel passif sur un période de 10 ans. Un seul individu a relevé le défi, Ted Seides, cogestionnaire du fonds de fonds Protégé Partners; il a retenu cinq fonds de fonds qui investissent dans 200 fonds de couverture individuels. Le choix de Warren Buffet était le fonds Vanguard S&P 500 Index.

Warren Buffett a gagné. En décembre 2017, le fonds de Vanguard enregistrait un gain annuel moyen pour 10 ans de 8,5%, le fonds de fonds, de 2,4%. Le « sage d’Omaha » commentait que, faire de l’argent pendant cette décennie aurait dû être facile pour ces « pros », notant que ceux-ci ont prospéré grâce à leurs frais tandis que « leurs investisseurs ont connu une décennie perdue. Les rendements vont et viennent, les frais sont toujours là. »

Qui perd le moins gagne

L’industrie des fonds de couverture, évaluée à 3,83 billions $US par Hedge Fund Research (HFR), n’a pas vraiment connu une bonne année depuis 2008. Le fonds emblématique de cette année-là fut celui de John Paulson qui, en misant contre le marché des subprime, a inscrit un gain de 15 G$US. En 2022, le fonds Citadel a battu ce record avec un rendement de 16 G$US.

La « victoire » des fonds de couverture est cependant mitigée, du type « qui perd le moins gagne ». Tandis que le S&P 500 plongeait de -18,1% en 2022, le HFRI Fund Weighted Composite Index reculait de -4,22%, le PivotalPath Composite Index, de -0,8%.

Les gains et les pertes se distribuent inégalement. Les stratégies qui remportent le plus d’honneurs sont celles des « contrats à terme gérés » et « global macro », qui ont clôt 2022 avec des gains nets de 15% et 12% respectivement, selon PivotalPath. À l’autre extrême, c’est la stratégie « actions long/short » qui souffre le plus, à l’image des marchés d’actions en général : -13,7%. Une stratégie fréquente, l’arbitrage, inscrit un résultat très proche de l’industrie générale : -5,2%.

La performance de 2022 pèse lourdement du côté des plus grands fonds de couverture. Ainsi, la dispersion entre le 75e percentile supérieur et le 25e percentile inférieur a été de 20,1% alors que la moyenne de dix ans est de 12,3%.

La très volatile année 2022 a permis aux fonds de couverture de démontrer la vertu que leur nom affiche – « couverture » – en réduisant sensiblement la volatilité pour leurs investisseurs. Alors que l’indice de volatilité du S&P 500 a été de 23,5%, l’indice de PivotalPath a montré une grande équanimité à 3,5%. PivotalPath note que son indice a affiché une volatilité inférieure à sa moyenne de 25 ans, alors que celle du S&P 500 était supérieure de 50% à sa moyenne de 25 ans.

Moins chers

Trois tendances majeures se dessinent dans l’industrie, selon ValueWalk. La première tient à une baisse sensible des frais exorbitants qu’on a tant reprochés aux fonds de couverture, des frais qui récoltaient un frais de performance de 20% sur les profits par-dessus un frais de gestion de 2%. Ainsi, à la fin de 2020, la moyenne des frais avait été abaissée à une part de 16,4% des gains et à 1,4% pour la gestion.

Plus encore que dans le monde de la gestion classique, les fonds de couverture ont recours à des technologies d’intelligence artificielle pour mettre au point des stratégies et des techniques d’exécution susceptibles de les distinguer de leurs compétiteurs.

Enfin, face à une inflation soutenue, ValueWalk prévoit que l’année 2023 pourrait voir la catégorie global macro” l’emporter à nouveau. Cette stratégie « a recours aux événements politiques et économiques pour produire des profits, et on ne manquera sans doute pas de tels événements dans la prochaine année, » peut-on lire sur le site.

Mais qu’en sera-t-il pour les 10 prochaines années? Warren Buffett gagnerait-il en 2033 une gageure comme celle qu’il a faite en 2007?

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Le gestionnaire d’un fonds spéculatif condamné pour avoir truqué des votes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-gestionnaire-dun-fonds-speculatif-condamne-pour-avoir-truque-des-votes/ Fri, 26 Aug 2022 12:07:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88649 PLANÈTE FINANCE – La fraude a rapporté des millions.

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Un ancien gestionnaire de fonds spéculatifs a été condamné pour fraude boursière dans le cadre d’un stratagème visant à prendre secrètement le contrôle des obligations d’une société afin de truquer un vote des investisseurs.

La démarche a généré de fortes retombées pour les participants au stratagème lorsque la société a vendu certains actifs.

Daniel Small a été reconnu coupable de fraude en matière de valeurs mobilières et de complot pour son rôle dans la fraude des détenteurs d’obligations de Black Elk Energy par un jury fédéral dans un tribunal de Brooklyn.

Daniel Small est un ancien gestionnaire de portefeuille de la société de fonds spéculatifs Platinum Partners LP, basée à New York.

Selon les autorités américaines, Daniel Small, ainsi que deux autres personnes travaillant pour la société, ont orchestré un stratagème visant à escroquer les investisseurs. Ils ont ainsi pris secrètement le contrôle de la majorité des obligations de Black Elk – d’une valeur de 98 millions de dollars américains (M$) sur les 150 M$ d’obligations en circulation. Le but étant de truquer un vote des investisseurs qui donnait la priorité aux investisseurs privilégiés de la société sur les détenteurs d’obligations réguliers lors de la vente de certains champs pétrolifères.

Le fonds spéculatif et certains investisseurs privilégiés de Platinum possédaient des actions privilégiées de la société et, grâce au vote truqué, ils ont encaissé des millions de dollars lorsque Black Elk Energy a vendu des actifs.

Les détenteurs indépendants d’obligations de la société ont massivement voté contre le changement, mais ils ont été surclassés en raison du contrôle exercé par les investisseurs privilégiés du fonds spéculatif sur les obligations en raison de leur arnaque.

L’un de ces investisseurs « a déclaré que les détenteurs d’obligations ne renonceraient jamais sciemment à figurer « aussi élevé que possible dans la structure du capital » en échange de « rien » », a rapporté le Département américain de la justice (DoJ) – notant que cet investisseur a qualifié cela de « choix irrationnel ».

« Ce plan a été habilement camouflé par ce qui semblait être une série d’événements légitimes. Néanmoins, il s’agissait d’un vol pur et simple de plusieurs millions de dollars au détriment de victimes innocentes », a déclaré Daniel Brubaker, inspecteur en charge du U.S. Postal Inspection Service (USPIS), dans un communiqué.

Deux des co-conspirateurs de Daniel Small – Mark Nordlicht, fondateur et directeur des investissements de Platinum, et David Levy, co-directeur des opérations de la société – ont déjà été condamnés pour leur rôle dans cette affaire. Ils sont en attente de leur sentence.

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Une génération de gestionnaires de fonds spéculatifs « davantage aguerrie » https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/une-generation-de-gestionnaires-de-fonds-speculatifs-davantage-aguerrie/ Fri, 08 Jul 2022 12:01:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87901 ZONE EXPERTS - Un rapport de l'AIMA révèle que les gestionnaires de fonds spéculatifs sortent plus résilients et plus efficaces de la récente tourmente économique.

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AIMA, en partenariat avec Cowen, a récemment publié un rapport qui analyse la communauté mondiale des gestionnaires de fonds spéculatifs émergents. Les constats du rapport « Emerging Stronger : enquête sur les gestionnaires de la prochaine génération 2022 » s’appuient sur deux sondages : l’un concernant des gestionnaires émergents gérant jusqu’à 500 millions de dollars américains (M$) d’actifs sous gestion (ASG), et l’autre effectué auprès d’investisseurs qui allouent des fonds à ces gestionnaires.

Principales conclusions du rapport :

  • Le seuil de rentabilité moyen a chuté de 25 %, passant de 86 M$ en 2017 à 64 M$.
  • Deux tiers des investisseurs envisageront d’allouer des fonds spéculatifs à des gestionnaires ayant moins de 100 M$ d’ASG.
  • Le délai moyen de conclusion de nouveaux investissements pour les gestionnaires émergents est de 6,3 mois en moyenne et encore moins, 5,6 mois, pour les gestionnaires de fonds de moins de 100 M$.

La recherche a établi l’existence d’une communauté de gestionnaires de fonds spéculatifs qui a résisté aux récentes turbulences macroéconomiques et en est sortie plus robuste et plus résistante qu’elle l’était auparavant. Ces gestionnaires sont parvenus à ce résultat en réduisant leurs coûts dans la mesure du possible, y compris :

Sacrifice salarial

  • Il n’est pas rare que la grande majorité du capital investi dans un hedge fund émergent/jeune entreprise, lors de sa création et tout au long de ses premières années, provienne des fondateurs/directeurs.
  • De plus en plus, les premières années seront maigres en matière de retour d’investissement, et c’est encore plus le cas que dans les années précédentes. Il est aussi plus courant de privilégier les coupes de salaires et d’effectuer d’autres sacrifices personnels pour assurer le bien-être de l’entreprise.
  • La rémunération différée est une pratique de plus en plus courante auprès des directeurs de fonds des petites entreprises en phase initiale. Il est également courant que les directeurs réinvestissent tous ces reports dans leur fonds.

Davantage d’externalisation ?

  • Une étude conjointe de KPMG/AIMA de 2021 indique qu’un nombre croissant de fonds spéculatifs étendent leurs efforts d’externalisation. Les investisseurs sont de plus en plus à l’aise avec le fait que les fonds spéculatifs externalisent davantage, certains les poussant même à aller plus loin dans ce sens.
  • La pandémie a forcé les fonds spéculatifs à chercher à être encore plus efficaces et a accéléré des tendances comme l’externalisation.

Moins de déplacements : plus d’économies pour les résultats des entreprises

  • Il ne fait aucun doute que les entreprises ont économisé sur les frais de déplacement et de divertissement et que l’acceptation de la connexion virtuelle (vérification au préalable en ligne, etc.) a permis aux entreprises d’envisager moins de déplacement dans l’avenir.

Utilisation des plates-formes

  • L’émergence des plates-formes d’hébergement réglementaire a permis aux entreprises de s’autogérer à une fraction du coût requis pour exploiter la fonction de conformité entièrement en interne. La popularité de ces plates-formes auprès des gestionnaires – et leur acceptation par les investisseurs – n’a cessé de croître au fil du temps, contribuant à la réduction générale des coûts dans le secteur.

Réduction des frais de bureau

  • Une autre tendance accélérée par la pandémie est la décision de certaines entreprises de quitter les centres-villes pour s’installer dans des endroits plus éloignés, où le coût de la vie est moins élevé.

Historiquement, il est de mise que les gestionnaires de fonds doivent détenir un historique d’au moins trois ans et disposer d’un actif net de plus de 100 M$ avant que la plupart des investisseurs ne les considèrent réellement. Sur ces deux points, les investisseurs interrogés ont rejeté ces points de vue, les données montrant que la grande majorité d’entre eux considérerait un fonds de moins de trois ans et disposant de moins de 100 M$ d’ASG. De plus, les investisseurs semblent davantage disposés à s’engager avec les gestionnaires à un stade plus précoce de leur cycle de vie et prennent moins de temps pour accepter de nouveaux investissements. Les préférences des investisseurs en matière de stratégie semblent correspondre étroitement à ceux proposés par ces gestionnaires, les stratégies d’actions longues-courtes et multi-stratégies représentant un total de 62%.

En matière de frais de gestion, l’enquête de cette année n’a révélé aucun changement par rapport à celle de 2017, les frais de gestion moyens s’établissant à nouveau à 1,4 %. Notamment, cette année, seuls 9 % des gestionnaires de fonds facturent 2 % ou plus, contre 14 % en 2017. Simultanément, la fourchette de 1 % à 1,49 % est passée de 36 % en 2017 à 48 % en 2022. Les autres tranches de frais sont restées à peu près constantes.

Nous avons constaté depuis un certain temps que le modèle de frais dit « 2 & 20 » est pratiquement superflu. Ce point de données renforce notre opinion selon laquelle la structure des frais facturés par les fonds spéculatifs devient de plus en plus variée. Les gestionnaires et les investisseurs montrent leur volonté de travailler avec différents fonds et structures de frais afin de mieux répondre aux demandes des investisseurs et de s’assurer que leurs activités restent viables. Par stratégie, les fonds de crédit long-court facturent les frais les plus élevés (1,57 %) tandis que les fonds global macro sont les plus compétitifs en termes de frais (1,10 %). De même, les frais de performance moyens sont restés stables à environ 16 %.

Au Canada, les frais sont nettement inférieurs à ceux véhiculés par les stéréotype des 2 % et 20 %. Fundata rapporte que les frais de gestion moyens des fonds spéculatifs au Canada sont de 1,3 % avec une moyenne de 16 % de frais de performance, en avril 2022.

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Les fonds spéculatifs en plein essor https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fonds-speculatifs-en-plein-essor/ Mon, 04 Apr 2022 12:07:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86049 Il y en a désormais plus de 27 000 dans le monde.

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L’industrie des fonds spéculatifs (ou hedge funds) continue sur sa lancée. Selon une analyse du fournisseur de technologies quantitatives SigTech, il existe actuellement 27 255 fonds spéculatifs actifs dans le monde.

Ce sont les États-Unis qui dominent ce secteur alors qu’elles abritent 67 % de tous les fonds spéculatifs à l’échelle de la planète, très loin devant le Royaume-Uni (8,6 %), la Chine (4,4 %), le Brésil (2,5 %), le Canada (2,1 %), la Suisse (1,7 %) et la France (1,5 %).

Depuis 2019, ce sont 5500 nouveaux fonds qui ont été lancés. Encore là, les Américains sont les champions puisque près des trois quarts (70,2 %) de ces fonds sont basés aux États-Unis, contre 9,3 % au Royaume-Uni et 5,2 % en Chine.

À l’échelle des villes, New York est, sans surprise, le leader incontesté avec près de 7 000 fonds (25 % du total), suivie de Londres avec plus de 2 000 (8,2 %) et de Hong Kong avec près de 1000 (3,6 %). Toronto en compte 395 soit 1,4 % du total.

Cette analyse révèle une industrie mondiale solide et dynamique, selon Daniel Leveau, vice-président Solutions aux investisseurs chez SigTech.

« Le niveau robuste des lancements de nouveaux hedge funds reflète une forte demande soutenue des investisseurs pour des stratégies d’investissement innovantes et non corrélées afin de répondre aux attentes de rendement dans un environnement de marché de plus en plus difficile, commente-t-il. La croissance des fonds spéculatifs ne montre aucun signe de ralentissement, alimentée par les opportunités d’investissement toujours plus nombreuses sur le marché et la croissance des nouvelles données et outils disponibles pour ces fonds. »

Répartition de la stratégie

La stratégie la plus populaire est Equity Long/Short avec près de 7 000 fonds spéculatifs représentant 26 % du total. Le Multi Stratégie vient en deuxième place avec plus de 4 800 fonds (18,4 %).

SigTech constate une croissance rapide des fonds spéculatifs axés sur la cryptographie qui représentent désormais environ 3 % de l’industrie. Ceux-ci apparaissent pour la première fois dans le top 10 des stratégies les plus recherchées.

En 2021, un nombre record de 171 fonds de cryptomonnaies ont été lancés pour un total de 774. Les États-Unis restent le moteur de l’innovation abritant 80 % de ces fonds.

Autre fait à souligner, 22 % des fonds spéculatifs mondiaux appliquent un processus d’investissement purement quantitatif et environ 2 % déclarent utiliser l’intelligence artificielle.

Pour son analyse, SigTech, qui gère un actif combiné de plus de 5 000 milliards de dollars, s’est basée sur les informations de marché de ses clients de fonds spéculatifs et les données de la société de données d’investissement britannique Preqin (en date de février 2022).

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L’industrie mondiale des fonds d’investissement continue de croître https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lindustrie-mondiale-des-fonds-dinvestissement-continue-de-croitre/ Mon, 10 Jan 2022 13:07:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84568 Le nombre de fonds s’accroît de même que les actifs sous gestion.

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L’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) vient de publier son enquête annuelle sur les activités des fonds d’investissement à l’échelle mondiale. Elle fournit de nouvelles données sur cette industrie et sur les risques systémiques potentiels que ce secteur peut présenter pour le système financier international.

Pour la première fois, ce rapport couvre non seulement les hedge fund, mais aussi les fonds ouverts et fermés. Il est étayé par une vaste enquête de données auprès d’une cinquantaine de membres de l’OICV provenant de 25 juridictions. À eux seuls, ils représentent près de 50 000 milliards de dollars, soit 67 % de l’actif total sous gestion de l’univers des fonds d’investissement mondiaux.

Dorénavant, l’OICV entend procéder à cet exercice sur une base annuelle afin de permettre aux régulateurs de partager des informations et d’observer les tendances concernant les activités de négociation, l’effet de levier, la gestion des liquidités, les marchés et le financement dans le secteur mondial des fonds d’investissement.

Dans l’ensemble, les hedge fund semblent disposer d’un portefeuille de liquidités suffisantes pour les rachats potentiels des investisseurs en temps normal. Cependant, il est difficile pour l’OICV de fournir une image complète des risques, y compris en ce qui concerne les risques de contrepartie et la capacité des fonds à répondre aux appels de marge, en raison de plusieurs mises en garde importantes concernant les liquidités limitées pour les hedge fund et les fonds ouverts.

À mesure que de plus en plus de juridictions augmentent leurs exigences en matière d’information financière (reporting) l’OICV espère être en mesure de mener une analyse plus approfondie des liquidités à l’avenir.

Voici quelques-uns des points saillants du rapport.

Fonds spéculatifs

  • Le nombre de hedge fund éligibles pour cette enquête a augmenté de 19 % depuis 2018 pour s’établir à 2 546.
  • Au cours des deux dernières années depuis la dernière enquête, les actifs sous gestion ont augmenté de 6 % pour atteindre 4,07 billions de dollars.
  • Les multi-stratégies et les actions à stratégies longue-courte restent l’investissement le plus courant.
  • L’effet de levier net s’élève à 1,1.

Fonds à capital variable

  • L’enquête a porté sur 61 120 fonds à capital variable, ce qui représente des actifs sous gestion de 43 000 milliards de dollars.
  • Les fonds d’actions sont le type le plus prédominant.
  • L’effet de levier net s’élève à 1,12.

Fonds à capital fixe

  • L’OICV a obtenu des données sur 19 072 fonds à capital fixe représentant un encours total de 2 600 milliards de dollars américains.
  • Les détentions physiques d’actifs dans ces fonds avec les plus gros patrimoines immobiliers prédominent devant les actions et les obligations d’entreprises.
  • L’effet de levier net s’élève à 1,03.

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L’AIMA forme un nouveau conseil mondial des investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/laima-forme-un-nouveau-conseil-mondial-des-investisseurs/ Tue, 04 Jan 2022 13:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84467 NOUVELLES DU MONDE - Eduard van Gelderen, de PSP Investments, est nommé président.

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Le Global Investor Board (GIB) nouvellement formé supervisera les activités de sensibilisation des investisseurs de l’Alternative Investment Management Association (AIMA). Cette organisation a pour mission de faire progresser les bonnes pratiques et l’éducation du secteur des investissements alternatifs (hedge funds).

Cet organe consultatif vise à permettre aux gestionnaires d’actifs de continuer à répondre aux besoins changeants des investisseurs. Les membres du GIB s’attaqueront à plusieurs dossiers identifiés comme prioritaires, tels que l’intégration des critères ESG, les défis des réunions virtuelles en pandémie, les relations stratégiques entre les commandités (general partners– GPs) et les commanditaires (limited partners– LPs), et le rôle des investissements alternatifs dans les portefeuilles de fonds.

Le conseil sera présidé par Eduard van Gelderen, chef des investissements de PSP Investments. « Je me réjouis de la création de ce nouveau conseil mondial des investisseurs et j’ai hâte de servir avec mes collègues membres du conseil pour faire progresser les bonnes pratiques et l’éducation sur le secteur des investissements alternatifs », a-t-il déclaré.

« L’AIMA se réjouit de travailler avec les membres distingués de ce groupe pour soutenir nos efforts de défense et d’éducation au profit de l’industrie des investissements alternatifs », a affirmé pour sa part le PDG de l’association, Jack Inglis.

Le conseil est constitué de six membres, en plus du président :

  • Henry Chau, responsable des investissements au Hong Kong Jockey Club ;
  • Anne-Marie Fink, cheffe des opérations, Fonds du marché privé et alpha, à l’Office d’investissement de l’État du Wisconsin ;
  • Helen Idenstedt, responsable des partenariats externes et de l’innovation chez Forsta AP Fonden ;
  • Frank Mihail, directeur de l’Association des retraités du secteur public du Nouveau-Mexique
  • Ben Samild, directeur Stratégie de portefeuille de Future Fund ;
  • Danilo Simonelli, directeur général des gestionnaires externes pour le Régime de retraite des enseignants de l’Ontario ;
  • Michael Weinberg, directeur général et responsable des investissements dans les hedge funds et les hedge funds Alternative Alpha chez APG Asset Management.

De nouveaux administrateurs seront nommés au conseil au début de l’année 2022.

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Recrutement : prendre l’avantage https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/prendre-lavantage/ Fri, 05 Nov 2021 12:39:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83424 ZONE EXPERT - Comment les hedge funds naviguent-ils dans le nouveau paysage de la rétention de talents ?

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L’idée derrière ce rapport est née des conclusions de l’étude Agile & Resilient menée en 2020 en partenariat avec KPMG. Celle-ci portait sur la rétention des talents et la culture d’entreprise dans le cadre et découle d’une étude plus large sur les innombrables défis auxquels le secteur des investissements alternatifs était alors confronté. Un an plus tard, beaucoup de choses ont changé, ce qui nécessite de revenir sur le sujet des talents de manière plus détaillée.

La guerre aux talents s’intensifie

Alors que les grandes économies rouvrent leurs portes, de nombreux acteurs du secteur des fonds alternatifs se trouvent en position de force pour évaluer de nouvelles opportunités professionnelles. Près de 90% des personnes qui ont été interrogées se disent « assez » ou « très » préoccupées par la rétention des talents à court terme.

Les excellentes performances du secteur au cours des dernières années, y compris lors de la reprise rapide à la suite de la correction du marché survenue au premier trimestre de l’année dernière, créent une demande importante pour renforcer les équipes dans diverses fonctions. C’est le cas en particulier dans les domaines de la technologie, des opérations et de l’analyse quantitative.

Cependant, le nouveau modèle de travail flexible que de nombreux employés apprécient signifie que la rémunération des employés est loin d’être le seul facteur à prendre en compte en matière de rétention des ressources, les avantages non financiers étant plus importants que jamais.

L’ESG sera la prochaine frontière d’embauche

Les spécialistes de l’ESG, sous toutes leurs formes, devraient figurer au nombre des candidats les plus demandés au cours des cinq à dix prochaines années. Près des deux tiers des entreprises interrogées n’ont pas de spécialiste ESG dans leur personnel, tandis qu’un autre tiers compte entre un et cinq spécialistes ESG. Mais la demande des investisseurs pour les produits ESG, combinée aux pressions réglementaires croissantes en cette matière, fera de l’expertise en termes d’investissement responsable, l’une des compétences indispensables à l’avenir.

La technologie imprègne également toutes les facettes des hedge funds

La nécessité d’appliquer une solution technologique à presque toutes les fonctions d’un hedge fund– de la gestion de portefeuille en front-office, en passant par les processus de trésorerie en back-office– est une certitude quasi universelle dans le secteur. Cette situation a déjà influencé les décisions d’embauche, créant une pression intense pour intégrer des spécialistes des données et des analystes quantitatifs dans les stratégies d’investissement. Cela modifie également les compétences requises pour d’autres rôles au sein des opérations de l’entreprise qui, auparavant, n’avaient pas un besoin aussi strict en matière de connaissance technologique.

Le désir d’améliorer le DE&I : force motrice en matière d’embauche

Presque tous les hedge fundsinterrogés décrivent l’amélioration du DE&I (Diversité, équité et inclusion) comme un thème « très important » ou « important » qui façonne la façon dont le secteur des hedge funds recrute des talents. Les entreprises mettent cela en pratique dans leurs politiques d’embauche avec un large éventail de stratégies qui visent à éliminer les préjugés et à maximiser les opportunités de découvrir des perles cachées parmi les candidats qui auraient pu passer inaperçu en puisant uniquement dans les viviers de talents traditionnels.

Bien que le milieu des hedge funds et le secteur financier au sens large puisse toujours faire plus, ce chapitre comprend plusieurs études de cas illustrant les progrès réalisés pour faire du secteur de l’investissement alternatif un environnement de travail inclusif.

La culture d’entreprise peut-elle survivre à la fin du travail de bureau à temps plein ?

L’assimilation des nouvelles recrues dans la culture de l’entreprise et la formation du personnel subalterne sont les principaux défis à relever lors du recrutement dans un environnement de travail à distance, selon plus de deux tiers des personnes interrogées.

Les préoccupations évoquées portent principalement sur la nécessité de s’assurer que le personnel subalterne continue à développer les compétences physiques et morales dans un environnement numérique qu’il aurait acquises en étant au bureau à plein temps.

Malgré ces difficultés, les données de l’enquête suggèrent que le travail hybride va devenir la norme pour beaucoup. Les hedge funds devraient envisager d’adapter le travail flexible tout en facilitant la communication efficace et la collaboration étroite au sein des équipes et entre elles, qui découlent du travail dans le même espace physique.

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L’Indice de confiance des fonds spéculatifs Q3, 2021 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/lindice-de-confiance-des-fonds-speculatifs-q3-2021/ Fri, 15 Oct 2021 11:49:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82973 ZONE EXPERTS - Le secteur évoque un certain optimisme.

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Publiée le 1er octobre, l’édition Q3 2021 de l’indice mondial Hedge Fund Confidence Index (HFCI) offre la mesure de la confiance la plus récente qu’ont les hedge funds envers les perspectives économiques de leur activité au cours des 12 prochains mois.

Produit par l’AIMA, Simmons & Simmons et Seward & Kissel, le HFCI est publié au début de chaque trimestre afin de fournir un instantané du marché.

Cette quatrième édition du HFCI montre que le niveau de confiance moyen continue de croître au sein des hedge funds dans le monde, bien que l’Amérique du Nord ait connu une légère baisse de son score de confiance par rapport au deuxième trimestre. Cela lui a valu d’être dépassée par le Royaume-Uni comme région la plus confiante et c’est une première.

La présente édition du HFCI fait également état d’une augmentation significative de l’ensemble des actifs sous gestion des répondants. Ils sont ainsi passés d’environ 1 000 milliards de dollars US au deuxième trimestre à environ 1 600 milliards de dollars US pour le trimestre courant.

Pour sélectionner le niveau de confiance approprié, les répondants devaient choisir dans une fourchette de -50 à +50, où +50 indique le niveau de confiance économique le plus élevé possible pour la société au cours des 12 prochains mois. Lorsqu’ils réfléchissent à la meilleure façon de mesurer leur niveau de confiance économique, les répondants des fonds spéculatifs sont invités à prendre en compte les facteurs suivants : la capacité de leur entreprise à lever des capitaux, la capacité de leur entreprise à générer des revenus et à gérer les coûts, et la performance globale de leur(s) fonds.

Sur la base d’un échantillon de plus de 300 hedge funds (représentant environ 1 600 milliards de dollars d’actifs) ayant participé au calcul de l’indice, la mesure moyenne de la confiance (dans les perspectives économiques de leur entreprise au cours des 12 prochains mois) est de +20,41. C’est un peu moins d’un point de plus que la mesure moyenne rapportée au deuxième trimestre. La quasi-totalité (99 %) des hedge funds ayant participé à l’indice se disent ainsi confiants dans les perspectives économiques de leur activité au cours des 12 prochains mois.

Les perspectives pour le secteur des fonds spéculatifs restent donc encourageantes. Après une période prolongée de performances assez modestes pour les hedge funds par rapport aux principaux indices, la dernière année a été marquée par un regain de confiance.

Les perspectives du secteur des hedge funds n’ont ainsi jamais été aussi bonnes depuis plus de dix ans, selon la mesure de cet indice. Depuis le début de l’année, les hedge funds affichent en moyenne des rendements à deux chiffres, nets de frais, et l’humeur du secteur a été renforcée par des entrées nettes positives continues au cours du premier semestre de cette année.

Bien que le variant Delta de la COVID-19 ait un peu refroidi l’ambiance parmi les fonds basés en Amérique du Nord, l’impression générale est qu’il s’agit d’un revers temporaire, les voyages devant reprendre fortement au cours du prochain trimestre. La perspective de voir les gestionnaires et les investisseurs se rencontrer régulièrement en personne, pour la première fois depuis près de deux ans, pourrait être le catalyseur d’un regain d’intérêt pour les fonds spéculatifs, notamment pour les nouveaux investissements en capital et les lancements de fonds.

Malgré les niveaux de confiance impressionnants affichés par le secteur, celui-ci reste confronté à une grande variété de défis. De ce nombre, soulignons l’augmentation de la réglementation dans le monde entier, la gestion des talents et les obstacles opérationnels, sans oublier le début de l’adaptation au nouvel environnement de travail en personne en temps de COVID-19.

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