IFRS 17 – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 26 Feb 2024 12:09:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png IFRS 17 – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Deux institutions financières déclarent leurs résultats pour 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-institutions-financieres-declarent-leurs-resultats-pour-2023/ Mon, 26 Feb 2024 12:09:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99340 iA Groupe financier se prête également à l’exercice pour le quatrième trimestre de 2023.

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Un excédent de 2,3 milliards de dollars (G$)

Le Mouvement Desjardins a dévoilé un excédent en hausse pour l’exercice financier 2023, mais le changement des normes comptables fait en sorte qu’il est difficile de comparer les deux années.

La coopérative financière rapporte un excédent de 2,3 G$ pour l’exercice 2023. La transition des normes comptables IFRS 4 à IFRS 17 rend toutefois difficile d’interpréter la progression rapportée dans les résultats financiers.

Desjardins rapporte que l’excédent serait en hausse de près de 1 G$, mais elle précise que des décisions quant au moment de capitaliser certaines incidences du changement de normes rendent « la comparaison difficile ».

La nouvelle norme IFRS 17 vise à accroître la transparence et la comparabilité entre les compagnies d’assurance et pourrait amener une volatilité des résultats, explique la coopérative dans un communiqué.

La coopérative a augmenté sa ristourne de 9 millions de dollars (M$), pour s’établir à 412 M$ en 2023. En incluant la ristourne, l’aide à la collectivité atteint 538 M$.

La détérioration de la qualité du portefeuille de prêts aux entreprises a toutefois provoqué une hausse des provisions pour pertes. Ces réserves ont augmenté de 252 M$, pour atteindre 529 M$ en 2023.

Un bénéfice record de 1 121 M$

HSBC Canada a déclaré, par voie de communiqué, sa performance financière de 2023, la comparant à celle de 2022.

Selon la banque, le bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat a atteint un record, s’étant chiffré à 1 121 M$, en hausse de 41 M$, ou 3,8 %.

Cette augmentation s’explique en grande partie par le total du résultat d’exploitation le plus élevé jamais enregistré de 2 654 M$, en hausse de 106 M$, ou 4,2 %, et par la diminution des charges liées aux pertes de crédit attendues.

L’institution financière signale que les charges d’exploitation ont augmenté de 112 M$, ou 8,2 %, principalement en raison de l’entente visant la vente de la Banque HSBC Canada. Elle précise toutefois que ce facteur a été partiellement atténué par une diminution des dépenses d’investissement en 2023.

HSBC Canada a déclaré dans son communiqué que « tous ses secteurs d’activité ont été rentables, des augmentations du bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat ayant été enregistrées dans trois de nos quatre secteurs d’activité ».

Par ailleurs, à 119,7 G$, le total de l’actif de la banque a subi une baisse de 8,6 G$, ou 6,7 %, surtout en raison de la diminution des activités de négociation et des fluctuations du marché dans ses marchés et son portefeuille de négociation.

Finalement, la banque a révélé que le ratio des capitaux propres ordinaires de catégorie 15 s’est situé à 14,2 %, en baisse de 260 points de base par rapport à 2022. Elle indique également que le rendement des capitaux propres moyens attribuables à l’actionnaire ordinaire s’est établi à 14,1 %, en baisse de 90 points de base par rapport à 2022.

Une augmentation de 7 % du dividende pour les actionnaires

iA Groupe financier a dévoilé pour sa part, dans un communiqué récent, ses résultats pour le quatrième trimestre de 2023, les comparant à ceux du quatrième trimestre de 2022.

Selon l’annonce, iA Société financière a ainsi enregistré un résultat par action ordinaire (BPA) dilué tiré des activités de base de 2,34 $, comparativement à 2,40 $ au quatrième trimestre de 2022.

Le ROE (Return on Equity), ou la rentabilité des capitaux propres, tiré des activités de base pour les douze derniers mois s’est établi à 14,4 %, conformément à son objectif à moyen terme, fixé à 15 % et plus, indique le communiqué.

La société financière annonce aussi une augmentation de 7 % du dividende sur les actions ordinaires payable au premier trimestre 2024, porté à 0,8200 $ par action.

Elle rapporte également « une forte croissance des affaires, résultant en une augmentation de 11 % des actifs (sous gestion et sous administration) d’une année à l’autre, et de 8 % des primes et dépôts d’une année à l’autre également ».

Par ailleurs, le ratio de solvabilité de 145 % au 31 décembre 2023 s’inscrit, d’après la société financière, bien au-dessus de la cible d’opération de 120 %.

Finalement, la valeur comptable par action ordinaire est de 66,90 $ au 31 décembre 2023, en hausse de 8 % au cours des douze premiers mois (si l’on exclut l’incidence des rachats d’actions), signale iA Groupe financier dans son communiqué.

Avec la participation de La Presse Canadienne

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Axé sur l’innovation et la jeunesse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/axe-sur-linnovation-et-la-jeunesse/ Tue, 13 Feb 2024 23:54:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98754 ­Il soutient la diversification de la coopérative.

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En 2023, les marchés financiers ont été secoués par l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les conséquences des bouleversements climatiques. Face à ces défis, le Mouvement ­Desjardins a choisi la voie de la diversification pour maintenir sa croissance, explique ­Guy ­Cormier, président et chef de la direction de la coopérative financière.

Le dirigeant souligne la force de ­Desjardins, souvent perçue soit comme une banque, soit comme une compagnie d’assurance. « C’est cette diversification des sources de revenus qui nous a permis d’afficher une meilleure performance cette année. »

Pour la période de neuf mois se terminant le 30 septembre 2023, le Mouvement Desjardins a enregistré des excédents avant ristournes de 1,5 G$, par rapport à 784 M$ pour la période correspondante de 2022. Les résultats de cette année ont été retraités à la suite de l’adoption en 2023 de la norme comptable IFRS 17. Le revenu net total s’est élevé à 9 G$ pour les neuf premiers mois de 2023, comparativement à 7,5 G$ en 2022. La dotation à la provision pour pertes sur créances est quant à elle passée de 197 M$ en 2022 à 298 M$ en 2023.

Cette progression s’explique notamment par la hausse des revenus nets d’intérêt et l’amélioration des résultats en assurance.

Compte tenu des nombreuses réalisations du mouvement coopératif, en 2023 et dans les années précédentes, ainsi que de son engagement lié aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), le jury du ­Top des ­leaders de l’industrie financière a nommé ­Guy ­Cormier Personnalité financière de l’année et lauréat de la catégorie ­Institutions financières à portée nationale. « ­Il dirige une institution financière de premier plan affichant une performance remarquable, se démarquant par ses actions en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. »

Le jury a également souligné « l’engagement exceptionnel » de ­Guy Cormier envers la jeunesse. « Dynamique, charismatique, proche des gens de toutes les régions du Québec, il prend des décisions en accord avec les valeurs du ­Mouvement ­Desjardins », précise le jury, qui lui a attribué une mention spéciale pour son engagement communautaire.

Dans de nombreux secteurs où Desjardins est présent, la hausse des taux d’intérêt a contribué à accroître les revenus en 2023, selon ­Guy ­Cormier. De plus, ­Desjardins a réalisé des avancées dans plusieurs secteurs, notamment grâce à une gestion rigoureuse des coûts. Parmi les initiatives mises en place, la réduction jusqu’à 20 % de la superficie de son parc immobilier au ­Canada s’inscrit dans une adaptation au télétravail.

L’accent mis sur la numérisation et l’automatisation a également porté ses fruits, avec une augmentation notable des transactions opérationnelles (paiement de compte, dépôt mobile, renouvellement hypothécaire, réclamation pour assurance de dommages) effectuées de manière numérique, passant de 25 à 30 % il y a deux ans à 35 à 40 % aujourd’hui.

Autre exemple de transformation numérique : dans les centres d’appels, la reconnaissance vocale a permis de réduire considérablement les délais d’attente des clients. « C’est notre manière de rendre notre offre de services encore plus efficace, tout en réduisant nos coûts opérationnels par la numérisation de nos processus et de notre offre de services », mentionne Guy ­Cormier.

La diversification de ­Desjardins lui a permis de générer des revenus supplémentaires et de consolider sa position de l’une des institutions financières les mieux capitalisées enn Amérique du ­Nord, avec un ratio de fonds propres de la catégorie 1A de 20,8 % au 30 septembre 2023. Selon son président, cette position lui permet de réaliser des économies d’échelle importantes.

Depuis que ­Guy ­Cormier est devenu président, en 2016, l’actif de Desjardins est passé de 257 à 414 G$ en 2023. Malgré des investissements importants en technologie, l’objectif du mouvement reste de maintenir une croissance des coûts à l’intérieur de l’inflation.

Le secteur du financement commercial a été particulièrement performant, affichant une croissance de plus de 10 % du volume d’activité pour 2023, alors que les entreprises ont fait face à des défis accrus, marqués par la hausse des coûts d’intérêt et des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.

Desjardins a accordé une attention particulière à l’accompagnement des clients, notamment ceux du secteur commercial et des services aux particuliers. Des appels ont été effectués en 2023 auprès de plus de 70 000 membres possédant des hypothèques à taux variables afin de les aider à ajuster les modalités de remboursement en fonction des hausses de taux.

Plus de 75 % des clients ont pris des mesures à la suite de ces appels, ajustant la période d’amortissement ou le remboursement mensuel de leur prêt, voire effectuant un remboursement unique du capital.

Le secteur de l’assurance a également connu une année fructueuse, tant sur le plan du nombre de polices émises que de la performance financière. L’entreprise a réduit les délais de traitement des réclamations et d’autorisation des polices d’assurance, notamment dans le domaine de l’assurance collective, offrant des services plus personnalisés en fonction des besoins des clients. Guy Cormier soulève l’importance de l’offre combinée d’assurance collective et d’épargne collective, très appréciée des clients et des conseillers, qui a contribué à une hausse de l’appréciation dans divers sondages internes. Le secteur de la ­Gestion de patrimoine et Assurance de personnes affiche des excédents nets de 410 M$ pour les trois premiers trimestres de 2023 par rapport à 247 M$ pour la période correspondante de 2022.

La division ­Gestion de patrimoine a pour sa part enregistré une croissance de près de 10 G$ du volume en épargne et affiche une ambition claire d’augmenter ses parts de marché au Québec au cours des prochaines années.

Guy ­Cormier estime avoir réussi à créer un esprit d’équipe entre Valeurs mobilières ­Desjardins et la gestion privée Desjardins. L’acquisition d’IDC ­WorldSource en ­Ontario au premier trimestre a ouvert l’accès à plus de 5 000 conseillers indépendants offrant désormais les produits de gestion de patrimoine et d’assurance vie de Desjardins à travers le ­Canada. D’autres acquisitions suivront pour accélérer la croissance de la gestion de patrimoine dans le reste du pays.

Desjardins entend utiliser ses capacités en tant que manufacturier et distributeur pour promouvoir ses services de gestion de patrimoine auprès de ses 7,5 millions de membres, en particulier les quelque 410 000 entreprises ayant des besoins à cet égard. « ­Travailler avec nos clients existants et s’assurer du rapatriement adéquat de leurs portefeuilles chez les concurrents grâce à une offre de service très compétitive, voilà ce qui va nous permettre de gagner des parts de marché », avance ­Guy ­Cormier.

Selon la ­Banque de données des statistiques officielles sur le ­Québec, la part de marché du ­Mouvement Desjardins dans le total des prêts au Québec est passée de 34 % en 2016 à 34,6 % en 2021, oscillant entre 34 % et 35 %. Guy ­Cormier n’a pas de chiffres plus récents à communiquer.

En matière de parts de marché, Desjardins, bien que dominante au Québec, réalise près de 40 % de ses revenus à l’extérieur de la province, principalement en ­Ontario, en ­Alberta et en ­Colombie-Britannique. Guy Cormier évoque la volonté d’accroître ces parts de marché à l’extérieur du Québec, avec un accent particulier sur l’assurance de dommages, l’assurance vie et le financement d’entreprise.

Un autre défi consiste à augmenter les parts de marché au ­Québec, où Desjardins est déjà solidement implantée. Gagner un ou deux points de pourcentage dans le marché des prêts hypothécaires de la province, dont ­Desjardins détient 38 %, pourrait ne pas être justifié. « ­Nous sommes très satisfaits des parts de marché que nous avons déjà. Il serait ­peut-être plus sage de se diversifier à travers le Canada pour réduire notre exposition au marché québécois et répartir nos risques », indique ­Guy ­Cormier.

Notables engagements sociaux

Dans cette expansion, le statut de coopérative financière est un atout majeur, car Desjardins dispose d’un réseau de distribution local bien intégré dans la communauté via les caisses. « Beaucoup de membres veulent faire affaire avec des entreprises engagées socialement, et c’est ce que représente Desjardins. »

Guy ­Cormier fait remarquer que l’engagement de Desjardins dans le bien-être social et environnemental s’illustre par un accroissement du financement dans les entreprises actives dans les énergies renouvelables, notamment éolienne et solaire. Le lancement d’un produit financier swap ­ESG, en avril dernier, est un exemple d’initiative qui encourage les entreprises à adopter des pratiques plus responsables en matière d’environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance. Le montant de la remise verte octroyée par Desjardins à ces sociétés dépend de la portée ­ESG des engagements et des efforts déployés par les entreprises pour atteindre ces résultats.

L’engagement social se manifeste également par des initiatives en faveur de l’éducation financière, avec la création du jeu ­Aléa, intégrant le gaming à cet enjeu crucial.

« ­La place des femmes chez ­Desjardins est d’une importance capitale, et encore une fois cette année, nous avons consolidé cette dimension dans le S de ESG », ajoute ­Guy ­Cormier. Le conseil d’administration du Mouvement Desjardins compte 46 % de femmes, et l’équipe de direction est paritaire. En outre, 39 % des gestionnaires leaders sont des femmes, ­rappelle-t-il.

Desjardins travaille par ailleurs à améliorer l’accessibilité de ses services pour permettre aux personnes en situation de handicap d’utiliser plus facilement les guichets automatiques ou de communiquer avec les centres d’appels. Sur le plan des différences culturelles, des ateliers sur les biais inconscients sont organisés à l’interne, afin de favoriser l’équité dans tous les secteurs et d’offrir les mêmes chances à tous les employés de progresser dans leur carrière.

La place des jeunes chez ­Desjardins passionne ­Guy Cormier. Les 19 et 20 juin derniers, à son initiative, près de 400 jeunes se sont réunis lors de l’événement ­Rêver l’impossible à Montréal. En amont, il avait achevé une tournée auprès de six jeunes chambres de commerce au Québec, d’où il est revenu avec un tas d’idées. « À la sortie de la pandémie, de nombreux jeunes avaient besoin de communiquer, de se donner de l’espoir. »

Le premier but de ­Rêver l’impossible était de permettre aux jeunes de se mobiliser, d’échanger, de construire un réseau et de retourner dans leurs milieux respectifs avec la volonté d’être des acteurs de changement. À l’issue de deux journées d’ateliers et d’échanges, trois projets ont été récompensés par des bourses de 5 000 $ pour leur concrétisation. Une cinquantaine d’autres idées émanant de jeunes ont été retenues et transmises à diverses instances.

« ­Ces jeunes nous poussent à innover et à oser. Ils nous aident à être modernes et proactifs », signale Guy ­Cormier. Cet intérêt affiché de ­Desjardins pour les jeunes incite chaque année plus de 300 000 d’entre eux à envoyer leur curriculum vitæ à l’institution financière, un apport non négligeable en période de pénurie de ­main-d’œuvre.

Pour l’avenir, Desjardins devra conjuguer innovation et prudence. « Il faut oser, mais en se rappelant qu’on ne peut pas trop faire d’erreurs. On gère le patrimoine des gens », conclut Guy Cormier.

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Une discussion sur les risques émergents https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-discussion-sur-les-risques-emergents/ Tue, 07 Nov 2023 10:40:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97152 Ce sujet a été abordé lors de la Table ronde canadienne sur la qualité de l’audit.

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Les risques émergents étaient l’un des sujets de la Table ronde canadienne sur la qualité de l’audit du 26 octobre dernier.

Cet événement organisé par le Conseil canadien sur la reddition de comptes (CCRC), le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) et les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) a permis de discuter des principaux enjeux et des priorités nécessaires pour soutenir l’intégrité de l’information financière au Canada.

« La confiance des investisseurs envers les états financiers audités est indispensable au maintien de la confiance accordée aux marchés financiers canadiens. Nous sommes heureux d’avoir l’occasion de réunir les cabinets d’audit, les organismes de normalisation et les principaux organismes de réglementation des marchés financiers pour discuter des risques actuels et émergents et de la façon d’atténuer ceux-ci de manière coordonnée », assure Carol Paradine, chef de la direction, CCRC.

La discussion a ainsi porté sur :

  • les risques ayant une incidence sur les audits externes;
  • le rôle de la gouvernance et de la culture au sein d’un cabinet d’audit, en particulier en ce qui concerne la qualité de l’audit;
  • les observations sur la mise en œuvre de la nouvelle norme canadienne d’audit sur les systèmes de gestion de la qualité;
  • la détection et la prévention des fraudes;
  • l’évolution des normes et des pratiques en matière de rapports sur le développement durable et la divulgation d’informations sur le climat;
  • les risques liés aux technologies émergentes, y compris l’intelligence artificielle;
  • la mise en œuvre de la norme IFRS 17, Contrats d’assurance.

Pour assurer le bon fonctionnement des marchés financiers, les participants de l’événement ont convenu que la confiance du public à l’égard de l’intégrité de l’information financière au Canada est essentielle. Selon eux, la réalisation systématique d’audits de haute qualité qui permettent de préserver la confiance envers les états financiers d’émetteurs assujettis canadiens ayant fait l’objet d’un audit est donc nécessaire.

« Des audits externes de grande qualité et une collaboration proactive entre les organismes du secteur public et les auditeurs sont essentiels dans le contexte incertain des risques que nous connaissons aujourd’hui. Nous profitons d’occasions comme cette table ronde pour aborder de manière proactive les principaux risques liés à la qualité des audits externes, une discipline qui contribue à la résilience et à la confiance du public envers le système financier canadien », déclare Peter Routledge, surintendant, BSIF.

Ils ont également tenu à souligner l’importance de l’information financière.

« L’information financière est la pierre angulaire d’un marché financier solide, et les ACVM s’engagent à soutenir des conversations importantes, lesquelles réunissent des experts pour aborder les principaux enjeux et les priorités qui influencent l’intégrité des états financiers au Canada, et à y participer », affirme ainsi Stan Magidson, président et chef de la direction, Commission des valeurs mobilières de l’Alberta.

Les cabinets d’audit travaillent dans ce sens. Ils ont notamment commencé à prendre en compte et traiter les risques liés au climat dans leurs évaluations des risques associés à l’audit des états financiers.

La question de la technologie et des fraudes a été également discutée. Ainsi, les participants ont parlé de l’utilisation accrue des technologies émergentes qui offre de nouvelles possibilités d’améliorer la qualité de l’audit, mais qui présente de nouveaux risques. Les innovations numériques devenant de plus en plus sophistiquées et complexes, les participants à la table ronde ont souligné que les cabinets d’audit doivent être prêts à faire face aux risques qui en découlent.

Pour ce qui est de la fraude, il a été noté que de nombreux cabinets mettent en œuvre ou mènent des projets pilotes dans le cadre de nouvelles approches, y compris l’utilisation de la technologie et le recours accru à des spécialistes judiciaires pour tenir compte de l’évolution des risques.

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L’AMF a eu du pain sur la planche en 2022 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lamf-a-eu-du-pain-sur-la-planche-en-2022/ Mon, 19 Jun 2023 10:03:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94662 La majorité de l’information présentée par les firmes était non conforme.

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En 2022, l’Autorité des marchés financiers a exigé des améliorations ou des modifications pour 71 % des documents d’information transmis ou déposés par les quelque 260 émetteurs sous sa responsabilité, selon le sommaire annuel des activités de surveillance et de réglementation publié jeudi.

Les recommandations du régulateur ont porté principalement sur la conformité de l’information présentée dans les rapports de gestion et les sites Web au sujet des mesures financières non conformes aux principes comptables généralement reconnus (PCGR), les obligations relatives à l’information prospective prévues au Règlement 51-102, la conformité des états financiers aux normes internationales d’information financière (IFRS) et l’information financière d’une entreprise récemment acquise.

L’AMF a également exigé des modifications à l’information divulguée à propos de l’emploi du produit, des facteurs de risque, des enjeux relatifs à la situation financière de l’émetteur et des structures de capital-actions des sociétés.

Plusieurs émetteurs présentent les mesures financières d’une manière qui les rend confuses ou obscures, soulève le régulateur. Certaines firmes emploient des formules passe-partout pour expliquer l’utilité de ces mesures. Les estimations communiquées sur les carnets de commandes ne reposent pas toujours sur des commandes d’achat fermes. De plus, les firmes utilisent parfois une base à usage général dans la présentation des états financiers, ce qui ne permet pas de les comparer à d’autres.

Marché des capitaux au ralenti
L’année 2022 a été plus tranquille que 2021 sur le plan de la mobilisation des capitaux, notamment en raison de la hausse importante des taux d’intérêt et de l’inflation. « Cette situation nous a toutefois permis de concentrer nos efforts sur la réalisation des initiatives visant à moderniser l’encadrement réglementaire et optimiser nos activités de surveillance », a noté Hugo Lacroix, surintendant des marchés de valeurs de l’AMF.

L’année écoulée a vu ainsi une diminution importante du nombre de premiers appels publics à l’épargne et des sommes levées par les sociétés québécoises sur les marchés publics, a signalé Benoît Gascon, directeur principal du financement des sociétés de l’AMF.

La capitalisation boursière des sociétés québécoises a connu un recul de 9 %, passant de 744,8 milliards de dollars (G$) à 677,5 G$, tandis que sur le plan canadien, elle a enregistré une baisse de 12 %. Parallèlement, le nombre de sociétés québécoises inscrites à Bourse TSX ou TSXV a diminué de 3 %. On dénombrait par ailleurs 8 sociétés inscrites à la cote de la CSE et 12 à la cote du NASDAQ, comparativement à 10 et 13 en 2021. Au total, près de 300 prospectus ont été déposés au Canada.

Les entreprises minières québécoises ont tiré leur épingle du jeu. Elles ont levé deux fois plus de capitaux en 2022 par rapport à 2021, tandis que les placements des firmes technologiques ont chuté de 94 % durant la même période.

Présence des femmes

Autre constat : la représentation des femmes aux conseils d’administration des 58 sociétés inscrites à la Bourse de Toronto a progressé lentement depuis que leur présence est recensée. En 2022, 28 % des postes sur les CA de ces entreprises étaient occupés par des femmes, contre 18 % en 2015. De plus, 98 % de ces firmes avaient au moins une femme sur leur CA et 48 % en comptaient au moins trois en 2022, alors que ces proportions s’élevaient respectivement à 80 % et 20 % il y a 8 ans.

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Attentes face à l’ESG en redéfinition https://www.finance-investissement.com/edition-papier/perspectives-esg/attentes-face-a-lesg-en-redefinition/ Tue, 11 Apr 2023 04:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92959 Zoom sur les tendances du secteur.

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« L’ESG n’est pas une tendance passagère dans les marchés financiers, mais une trame de fond qui ne fait que commencer à s’installer pour des décennies à venir », affirme Grégoire Baillargeon, président de BMO Groupe financier pour le Québec.

L’année 2022 confirme les propos du banquier, mais apporte également plusieurs bémols. Malgré un recul marqué sur les marchés financiers, la vague de l’investissement axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ne s’est pas brisée pour autant. Aux États-Unis et au Canada, les créations nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) de type ESG ont chuté de 90 % et de 32 % respectivement, selon une étude de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) de janvier 2023.

Le secteur a été malmené par les Bourses, rapporte BNMF. Les dix principaux FNB ESG canadiens au chapitre de l’actif géré ont subi une déconfiture de -12 % comparativement à -9 % pour l’indice S&P/TSX, le recul étant de 20 % pour les dix principaux FNB ESG américains, par rapport à une baisse de 19 % du S&P 500.

La mauvaise performance tient en grande partie à la forte présence de titres technologiques dans les fonds, la corrélation entre l’indice MSCI World ESG Leaders et le NASDAQ étant de 0,95. Les piètres résultats des FNB ESG tiennent aussi à l’absence de titres énergétiques, « le seul secteur, cela adonne, qui a connu des gains notables en 2022 », note l’analyste Baltej Sidhu, auteur du rapport de BNMF.

Malgré cela, les investisseurs n’ont pas abandonné le secteur. Pour 2022, 2,8 G$ ont été versés dans des FNB ESG, un montant élevé quand on le compare aux 4,7 G$ US qui ont fait leur chemin dans les FNB ESG américains.

Remous américains

Différents facteurs expliquent ce renversement de tendance, dont une politisation de l’ESG ainsi qu’une hausse de son encadrement réglementaire aux États-Unis, relate BNMF. Ainsi, une supervision intensifiée provenant surtout de la Securities and Exchange Commission (SEC) et des accusations d’écoblanchiment suscitent une hausse marquée de poursuites légales. Au cabinet Norton Rose Fulbright, le quart des avocats en litige s’attendent à une augmentation de litiges liés à l’ESG.

La SEC demande que les fonds, pour bénéficier d’une étiquette ESG, alignent au moins 80 % de leurs fonds avec des investissements appareillés. Cela entraîne une réorientation importante des fonds et des changements de noms, les gestionnaires s’inquiétant de poursuites potentielles. Déjà, dans l’Union européenne (UE), on a vu des fonds affichant 72 milliards d’euros affectés à des fonds « vert foncé » (selon l’article 9) se déclasser volontairement vers un statut « vert pâle » (article 8). Après la tendance à l’éco-blanchiment, on assiste à de « l’éco-amenuisement » (green-hushing).

L’analyse de BNMF rend compte également de la contestation provenant de plusieurs États américains qui, par exemple, imposent à leurs fonds de pension de se retirer de fonds d’investissement ESG parce que ceux-ci interdisent les placements dans le secteur pétrolier.

De plus, 2022 s’est terminée par un coup de tonnerre lorsque Tim Buckley, président de Vanguard, le deuxième plus important gestionnaire de fonds au monde, a annoncé son retrait de la Net Zero Managers Initiative, représentant des actifs sous gestion d’une valeur de 59 G$ US, affiliée à la Glasgow Financial Alliance for Net Zero. Tim Buckley affirme que l’engagement ESG ne lui permet pas d’honorer son devoir fiduciaire d’assurer les meilleurs rendements aux investisseurs. « Il serait irresponsable de parier l’argent de ses clients sur le fait que les politiciens et les régulateurs font toujours ce qu’il faut, juge un chroniqueur du Wall Street Journal. Il y a de moins en moins de possibilités que la planète soit carboneutre d’ici 2050. Personne ne devrait promettre de fonder toute sa stratégie d’investissement sur de telles probabilités. »

La surveillance accentuée de la SEC, la contestation politique visant la thématique ESG dans différents États américains et la réévaluation générale des actifs ESG par les firmes d’investissement ont mené à une chute marquée des actifs ESG sous gestion aux États-Unis, « qui ont plongé à une part de 13 % d’un marché total de 67 G$US en 2021 comparativement à 33 % d’un marché total de 52 G$ US en 2019 », écrit Baltej Sidhu.

Il ne faut pas trop s’émouvoir de ces difficultés, selon l’analyste de BNMF, qui estime qu’un scepticisme plus grand à l’endroit de l’ESG est bienvenu et représente simplement une crise de croissance nécessaire et saine. « La surveillance accrue est largement nécessaire et démontre que la thématique mûrit », écrit-il.

Aux yeux de Baltej Sidhu, ce grand remaniement constitue la tendance majeure de 2022. En 2023, « nous devrions assister à la même chose, écrit-il, les investisseurs faisant preuve de prudence (et de scepticisme) dans le cadre d’un plus grand nettoyage et d’une plus grande concentration ».

Au sein de ce remaniement, d’autres tendances se dessinent ou se poursuivent. Celle qui est peut-être la plus importante tient aux efforts de réglementation et de taxonomie en cours. Au Canada, une étape majeure a été atteinte au début de mars avec la publication du Rapport sur la feuille de route de la taxonomie par le Conseil d’action en matière de finance durable, rapport que Grégoire Baillargeon qualifie de « plus important développement de 2023 ». Notons qu’il ne traite que d’une taxonomie climatique, consacrée uniquement au « E » de l’acronyme ESG.

L’International Sustainable Standard Board, division de l’IFRS qui détermine les normes comptables mondiales, a publié en juin ses normes de standardisation liées aux questions climatiques. « Les normes sont volontaires, mais plusieurs pays ont dit appuyer l’initiative et la rendront obligatoire », prévoit Rosalie Vendette, directrice chez Quinn et associés. « Les entreprises leaders vont endosser ces standards, ce qui va forcer la main des retardataires », ajoute-t-elle.

Au chapitre réglementaire, une seule initiative capitale a abouti à ce jour:la Corporate Sustainability Reporting Directive, publiée par l’Union européenne en décembre 2022 et visant les entreprises y étant actives dont le chiffre d’affaires dépasse 150 millions d’euros. Ces directives de l’UE visent les trois secteurs de l’ESG:environnement, société, gouvernance.

Par ailleurs, Rosalie Vendette note plusieurs travaux en cours tant à la SEC qu’à l’Autorité des marchés financiers, mais elle ne peut déterminer encore l’avènement d’un cadre réglementaire précis, quoique les « réflexions » de la SEC ont déjà suscité plusieurs ajustements.

Finance durable bancaire

L’activité de prêt durable constitue une tendance importante, selon Rosalie Vendette, ce que confirme Grégoire Baillargeon. « Les prêts sont liés à l’atteinte d’objectifs durables et leur taux d’intérêt est ajusté en fonction, dit celui-ci. Ça fait partie du rôle des banques comme courroies d’engrenage entre les capitaux et l’économie; on propose d’agir comme arbitres pour vérifier l’atteinte d’objectifs durables. »

Cette activité de prêt demeure modeste encore, mais connaît une croissance importante. De 6 G$ US en janvier 2016, elle est passée à 322 G$ US en septembre 2021, selon les Principles for Responsible Investment (PRI).

C’est sans compter la multiplication des émissions obligataires « vertes » de la part des entreprises, développement où le Canada se distingue comme chef de file dans le domaine nucléaire. En 2021, Bruce Power a été la première entreprise énergétique à émettre des obligations vertes pour un projet nucléaire au montant de 500 M$, une initiative suivie par une autre émission de 300 M$ de l’Ontario Power Generation au cours de 2022.

« Lorsque les gens reconnaîtront que le nucléaire est un nouveau vert, 10 % des obligations énergétiques pourraient étre liées au nucléaire à l’avenir », affirme Tom Li, vice-président, énergie, services publics et ressources naturelles à DBRS Morningstar.

Baltej Sidhu repère deux autres tendances destinées à s’amplifier au cours des prochaines années. La première tient aux crédits de carbone, qui devraient connaître « une croissance explosive au cours des prochaines années ». L’analyste les associe à un type de «commodité»ou de denrée de base, une caractérisation qui n’étonne pas Rosalie Vendette. « Ça m’apparaît assez naturel dans les développements », dit-elle.

Comme d’autres denrées de base, les crédits de carbone « sont appelés à toucher toutes les industries, avance Baltej Sidhu, offrant la possibilité de voir le carbone comme un actif plutôt que comme une dette. Un investisseur pourra y recourir en tant que stratégie de couverture dans son portefeuille. »

Dans la foulée de la COP15 de Montréal, on assistera à un accent renforcé sur la biodiversité, prévoit Baltej Sidhu. « Nous croyons que l’année en cours, écrit-il, devrait voir une hausse dans les propositions d’actionnaires et les pressions associées sur les conseils d’administration relatives aux engagements en biodiversité. »

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L’AMF a publié de nouvelles lignes directrices pour les assureurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lamf-a-publie-de-nouvelles-lignes-directrices-pour-les-assureurs/ Mon, 01 Aug 2022 12:18:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88290 L’entrée en vigueur de la norme IFRS 17 force certains changements comptables.

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L’Autorité des marchés financiers vient de publier ses lignes directrices sur les exigences de suffisance de capital des assureurs pour les assurances de personnes.

Elles ont été adaptées en prévision de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 17 le 1er janvier 2023.

Cette norme représente un changement comptable très important touchant l’industrie de l’assurance ici et ailleurs dans le monde. Les assureurs devront adapter leurs pratiques en matière de comptabilisation, d’évaluation actuarielle et de divulgation.

L’IFRS 17 apporte des améliorations du côté de la transparence qui sera accrue et de la comparabilité des risques. Elle aura aussi un impact sur les systèmes des assureurs qui soutiennent ces activités.

Ces lignes directrices vont contribuer « au maintien de la confiance du public et des marchés envers le système financier québécois », estime Louis Morisset, président-directeur général de l’AMF.

Dans son ensemble, l’industrie québécoise de l’assurance est bien capitalisée en vertu des règles comptables et lignes directrices actuelles et le demeurera lors du passage à la norme IFRS 17.

Un long processus

Le passage à la nouvelle norme n’aurait pu se faire sans la collaboration entre le Bureau du surintendant des institutions financières, les assureurs et autres parties prenantes qui ont participé à multiples consultations, discussions et études d’impact quantitatives.

La norme IFRS 17 étant nouvelle, ses impacts ne se révéleront pleinement que lors de son déploiement à compter de 2023. Dans ce contexte qui est de surcroît marqué par une hausse des taux d’intérêt et une grande volatilité sur les marchés boursiers, l’AMF recommande aux assureurs de faire une bonne gestion des risques dans leur prise de décisions ayant des impacts sur leur niveau de capital.

Pour en savoir plus sur les nouvelles lignes directrices concernant les assurances de personnes, cliquez ici.

À noter que l’AMF a aussi publié de nouvelles lignes directrices pour l’assurance de dommages, pour les organismes d’autoréglementation et pour les unions réciproques.

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Budget : une mauvaise nouvelle pour les assureurs vie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/budget-une-mauvaise-nouvelle-pour-les-assureurs-vie/ Tue, 19 Apr 2022 12:11:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86388 Une proposition du budget fédéral leur pose problème.

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Payer la taxe dès le départ pour les assurances qui courent sur trois, cinq, voire 20 ans, voilà le résultat d’une des législations proposées dans le budget 2022, rapporte l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) à Investment Executive.

La norme internationale d’information financière 17 (IFRS 17) « modifiera considérablement l’information financière des assureurs canadiens » à compter du 1er janvier 2023, annonçait le ministère des Finances dans le budget 2022-23.

Un concept important de cette norme est la marge de service contractuelle (MSC). Le but de cette dernière est de prédire le profit exact que l’assureur réalisera pendant la durée d’un contrat, explique Daniel Singer, ancien président de l’Association canadienne des comptables d’assurance (ACCAP).

« Le budget 2022 propose des modifications législatives pour confirmer le soutien à l’utilisation des normes comptables IFRS 17 aux fins de l’impôt sur le revenu, à l’exception d’une nouvelle réserve appelée marge de service contractuelle, sous réserve de certaines modifications. Sans cette exception, les bénéfices incorporés dans la nouvelle réserve seraient reportés aux fins de l’impôt sur le revenu », indique le budget 2022.

L’année dernière le gouvernement a remarqué que la MSC de l’IFRS 17 offrait la possibilité aux assureurs de reporter la comptabilisation des bénéfices jusqu’aux années suivant l’année d’imposition au cours de laquelle les activités génératrices de revenus ont eu lieu. Avec le changement qu’ils veulent apporter à l’IFRS 17, les bénéfices seraient reconnus dans l’année où ils ont lieu, obligeant les assureurs à payer plus rapidement certains impôts sur le revenu, résume Stephen Frank, PDG de l’ACCAP.

« Les bénéfices sont les bénéfices, note Paul Vienneau associé, fiscalité des entreprises (institutions financières) chez KPMG Canada. Donc c’est potentiellement juste une question de timing. » Ainsi selon lui, pour un taux d’imposition donné, l’impôt total payé est le même.

Mais l’inflation brouille les cartes. « Avec l’inflation actuelle, cela coûte plus cher si vous devez payer [l’impôt sur les sociétés] plus tôt », note Daniel Singer.

Le gouvernement calcule ainsi que cette mesure lui permettra d’augmenter les recettes fédérales de 2,35 milliards de dollars (G$) au cours des cinq prochaines années.

« Ces 2,35 G$ représentent la partie fédérale. Il y aura une superposition d’impôts provinciaux en plus de cela. Il est probable que cela soit également assez important, déplore Stephen Frank. Ce changement aura un impact considérable sur l’industrie l’an prochain! »

L’impact exact des propositions reste encore à déterminer. « Une fois que nous aurons la législation, je pense que ce sera beaucoup plus facile à analyser », conclut Paul Vienneau.

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Fiera Capital élargit son entente avec l’ICA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fiera-capital-elargit-son-entente-avec-lica/ Mon, 26 Jul 2021 12:06:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81251 Et fournira des taux d'actualisation pour les contrats d'assurance.

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Fiera Capital élargit son entente avec l’Institut canadien des actuaires (ICA) et fournira désormais des taux d’actualisation pour les contrats d’assurance en vertu de la norme IFRS 17. Ces courbes de références ICA IFRS 17 aideront les actuaires des secteurs de l’assurance vie, de l’assurance maladie et des assurances IARD dans leur évaluation de la juste valeur marchande.

« Grâce aux courbes d’actualisation IFRS 17, nous renforcerons notre relation avec l’ICA et continuerons à simplifier le travail de nos clients, en permettant aux membres de l’ICA et aux professionnels de l’assurance de répondre plus facilement aux exigences de la norme IFRS 17 », assure Jean-Philippe Lemay, président et chef de l’exploitation globale de Fiera Capital.

La société de gestion de placement indépendant publiera mensuellement les courbes d’actualisation IFRS 17 et cela gratuitement. Ces dernières permettront aux assureurs d’utiliser des méthodes comptables différentes pour évaluer des contrats d’assurance semblables, qu’ils souscrivent dans différents pays.

« Les professionnels de l’assurance ont besoin de données de marché claires et précises lorsqu’ils déterminent les passifs des contrats d’assurance en vertu de la norme IFRS 17, a déclaré Jacqueline Friedland, FICA, présidente de l’ICA. Nous prévoyons que les courbes d’actualisation IFRS 17 aideront grandement les professionnels de l’assurance dans leur transition vers l’évaluation des passifs des contrats d’assurance selon la norme IFRS 17. »

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Les mégadonnées : des opportunités et des risques, selon KPMG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-megadonnees-des-opportunites-et-des-risques-selon-kpmg/ Fri, 29 Nov 2019 14:36:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62704 L’importance des mégadonnées dans la croissance des entreprises d’assurance fait l’objet d’un récent rapport intitulé « Assurance : vers de nouveaux horizons » publié par KPMG au Canada.

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Ce nouveau rapport fait notamment état des besoins qu’imposent les nouvelles générations (les milléniaux et la génération Z), qui représentent le plus grand groupe démographique et dont le savoir technologique a changé les paramètres de la consommation.

« Le secteur de l’assurance changera radicalement d’ici une dizaine d’années, précise Chris Cornell, associé, Audit et leader national Assurance chez KPMG. Ouvrir la voie n’est jamais chose simple. Les assureurs doivent informatiser leurs activités, leurs produits et leurs processus, et utiliser les renseignements fondés sur les données pour s’engager dans la transformation radicale de la dynamique avec les clients. Les solutions universelles ne seront plus possibles. »

Selon le rapport, la personnalisation des offres de produits que permet l’accès aux données est la clé pour convaincre les plus jeunes d’y adhérer. En faisant appel à l’analyse des données, à la veille des médias sociaux et à l’intelligence artificielle, les assureurs doivent considérer chaque client comme un « segment à lui seul » pour lui offrir un service et des produits personnalisés.

« Notre vie durant, nous générons une quantité phénoménale de données, ajoute Chris Cornell. Les mégadonnées peuvent ouvrir de nouveaux horizons aux assureurs. Mais ceux-ci doivent d’abord mettre en place des outils de collecte et d’analyse des données plus robustes. Ils devront revoir leurs méthodes de collecte, de stockage et d’analyse des données et trouver de nouveaux usages. Il va sans dire qu’il leur faudra également tenir compte de la protection des données. »

Un sondage mené auprès des dirigeants du secteur a démontré que les trois quarts (76 %) des chefs de direction de compagnies d’assurance admettent qu’ils ne tiennent pas compte des renseignements fournis par l’analyse des données et les modèles axés sur l’informatique puisqu’ils les trouvent contre-intuitifs et qu’ils ne cadrent pas avec leur expérience.

Le rapport avertit les entreprises d’assurances sur la nécessité d’agir rapidement, avant l’arrivée de la norme IFRS 17 dont l’application devrait commencer en janvier 2022. Cette norme énonce les exigences relatives à la communication d’informations sur les contrats d’assurance que les sociétés émettent ou les contrats de réassurance qu’elles détiennent.

« Les assureurs doivent prévoir suffisamment de temps pour effectuer les tests, analyser et comparer les résultats afin d’apporter les modifications nécessaires, indique Stephen Smith, associé, Audit, Services financiers à KPMG. L’un des principaux problèmes est que la norme n’est pas évolutive, ce qui rend sa mise en œuvre plus compliquée pour les grandes institutions en raison de la plus grande complexité de leurs livres. Les petits assureurs canadiens ont par contre moins de ressources et de souplesse opérationnelle, et estiment pour leur part que le fardeau associé à la mise en œuvre de la norme est plutôt lourd. »

En outre, le rapport énonce d’autres principales tendances qui présentent des risques pour les entreprises d’assurance, dont la transformation radicale de la dynamique des relations avec le client.

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