Indice des prix à la consommation (IPC) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 18 Oct 2024 11:35:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Indice des prix à la consommation (IPC) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les droits de cotisation au CELI dépasseront 100 000 $ en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-droits-de-cotisation-au-celi-depasseront-100-000-en-2025/ Fri, 18 Oct 2024 11:35:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103584 Le montant de la cotisation de l’année prochaine peut être calculé à l’aide des données de l’IPC publiées récemment.

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Les droits de cotisations maximaux au compte d’épargne libre d’impôt (CELI) seront de 7 000 $ en 2025, soit le même montant qu’en 2024.

Cela signifie que le total des droits de cotisation disponibles l’année prochaine pour une personne qui n’a jamais cotisé à un CELI et qui était admissible à le faire depuis son introduction en 2009 sera de 102 000 $, par rapport à 95 000 $ cette année.

L’Agence du revenu du Canada (ARC) annoncera officiellement le taux d’indexation de l’impôt sur le revenu des particuliers et des prestations gouvernementales pour 2024 dans les semaines à venir. Ce taux d’indexation s’applique au montant annuel du CELI ainsi qu’aux tranches d’imposition.

Cependant, le plafond du CELI pour 2025 peut être déterminé en utilisant l’indice des prix à la consommation (IPC) publié par Statistique Canada le 15 octobre dernier, qui est de 1,6 % pour septembre 2024.

Le facteur d’indexation fédéral pour l’année à venir est calculé en divisant la moyenne de l’IPC mensuel pour la période de 12 mois se terminant le 30 septembre de cette année par la moyenne de l’IPC pour la période de 12 mois se terminant le 30 septembre de l’année précédente.

Selon les calculs de Dany Provost, directeur de la planification financière et de l’optimisation fiscale chez SFL Expertise au Québec, le facteur d’indexation pour 2025 sera de 2,7 %. (À titre de comparaison, le facteur d’indexation pour 2024 était de 4,7 %).

Le plafond annuel du CELI est fixé à un montant de base de 5 000 $, indexé à l’inflation pour chaque année après 2009 et arrondi à la tranche de 500 $ la plus proche. Selon Dany Provost, le plafond CELI sous-jacent indexé pour 2025 est de 7 044 $, contre 6 859 $ pour 2024. Ce plafond sous-jacent est ensuite arrondi à la tranche de 500 $ la plus proche, soit 7 000 $.

Les droits de cotisation au CELI commencent à s’accumuler l’année où un Canadien atteint l’âge de 18 ans, qu’il ait ou non ouvert un compte. Par exemple, une personne qui a eu 18 ans en 2023 et qui n’a jamais cotisé à un CELI dispose de 13 500 $ de droits de cotisation à un CELI cette année. Si cette personne ne cotise pas à un CELI en 2024, ses droits de cotisation au CELI seront de 20 500 $ en 2025.

Aurèle Courcelles, vice-président adjoint, Planification fiscale et successorale, chez IG Gestion de patrimoine à Winnipeg, explique que les clients utilisent le CELI à diverses fins, notamment pour épargner en cas d’urgence, en prévision d’un achat important ou pour mettre de l’argent de côté en vue de la retraite.

« Si vous pouvez vous permettre de laisser votre argent [dans un CELI] sans le retirer, c’est une excellente source de revenu de retraite », souligne Aurèle Courcelles.

Bien que les cotisations au CELI ne soient pas déductibles d’impôt, les retraits des cotisations et des gains générés par le compte sont exonérés d’impôt. Cela permet à un retraité de retirer des fonds de son CELI sans augmenter son revenu imposable pour l’année, ce qui pourrait sinon influencer son admissibilité à des prestations comme la sécurité de la vieillesse, rappelle Aurèle Courcelles.

Toutefois, les titulaires de CELI doivent faire le suivi de leurs cotisations et de leurs retraits afin de ne pas cotiser de façon excessive, prévient l’expert.

Lorsqu’un titulaire de CELI effectue un retrait, il reçoit un montant égal en droits de cotisation au CELI au début de l’année suivante, en plus des nouveaux droits de cotisation pour cette année-là.

Si un titulaire d’un CELI effectue un retrait et cotise de nouveau à son CELI au cours de la même année sans avoir de droits de cotisation disponibles, il est assujetti à un impôt de 1 % par mois sur le montant de la cotisation excédentaire.

Les titulaires de CELI peuvent faire le suivi de leurs droits de cotisation au CELI en utilisant le service Mon dossier de l’ARC. Cependant, les renseignements sur le plafond de cotisation au CELI de l’agence peuvent ne pas être à jour si le titulaire du CELI a effectué des cotisations ou des retraits récemment.

Voici les plafonds de cotisation annuels au CELI pour chacune des années suivantes :

  • De 2024 à2025 : 7000 $
  • En 2023 : 6500 $
  • De 2019 à2022 : 6000 $
  • De 2016 à2018 : 5500 $
  • En 2015 : 10 000 $
  • De 2013 à2014 : 5500 $
  • De 2009 à2012 : 5000 $

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La Banque du Canada pourrait à nouveau abaisser ses taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-pourrait-a-nouveau-abaisser-ses-taux/ Tue, 23 Jul 2024 11:40:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101975 Selon les prévisions des économistes.

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Alors que la Banque du Canada (BdC) s’apprête à annoncer sa décision sur les taux d’intérêt le 24 juillet, plusieurs experts anticipent une nouvelle baisse du taux directeur.

Elle ferait suite à une première réduction en juin alors que la banque centrale a ramené son taux de référence à 4,75 %, en baisse d’un quart de point de pourcentage.

Selon les analystes de la Banque Nationale (BN), tout indique que le gouverneur Tiff Macklem annoncera une réduction similaire lors de la réunion de mercredi.

Ils fondent leur prévision sur l’analyse des récentes données économiques. « Les inquiétudes soulevées par une récente poussée de l’inflation de base devraient être apaisées par un ralentissement régulier du marché du travail », ont affirmé les économistes de la BN dans une récente étude économique.

En effet, en juin, le taux de chômage au Canada s’est établi à 6,4 %, en hausse de 1,3 point de pourcentage depuis avril 2023. Selon la BN, il devrait atteindre « environ 7 % d’ici la fin de l’année, quelle que soit la trajectoire de la politique à court terme. »

Quant à l’Indice des prix à la consommation (IPC), après une remontée à 2,9 % en mai, il a reculé à 2,7 % en juin au pays, selon Statistique Canada.

Desjardins « mise » aussi sur une baisse de taux directeur, en raison du ralentissement de l’activité économique, ce qui devrait maintenir des pressions désinflationnistes. « Comme elle n’est pas pleinement anticipée par les marchés, cela pourrait s’accompagner d’une légère dépréciation du dollar canadien », soulignent toutefois Jimmy Jean, économiste en chef et stratège, et Hendrix Vachon, économiste principal, dans une récente publication.

Ils prévoient que le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain connaisse des fluctuations, avec une prévision de 1,38 $ CAN pour 1 $ US à la fin de l’été, suivie d’une possible appréciation graduelle du dollar canadien en fonction de l’évolution de la politique monétaire américaine.

Les économistes de Desjardins doutent que la Réserve fédérale (Fed) procède à une baisse du taux directeur en septembre. Récemment, devant une commission sénatoriale, son président Jerome Powell avait laissé entendre qu’une réduction était de plus en plus proche. « Nous croyons [que la Fed] préférera attendre que les élections [présidentielles] de novembre aient eu lieu et que les signes de diminution de l’inflation soient plus convaincants », ont-ils affirmé.

Impact sur les taux hypothécaires

Philippe Simard, directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca, estime, lui aussi, que les derniers rapports économiques, notamment l’IPC, renforcent les attentes d’une nouvelle baisse d’un quart de point le 24 juillet. Dans l’éventualité où la Fed déciderait d’abaisser ses taux dès septembre, cela donnerait à la BdC plus de latitude pour réduire son taux directeur, soutient-il.

L’impact de la première baisse de taux sur les marchés du logement a été minime jusqu’à présent même si certains prêteurs ont abaissé leurs taux hypothécaires fixes, constate Philippe Simard. Il estime qu’une nouvelle baisse pourrait stimuler le marché.

« Les dernières données nationales sur l’immobilier indiquent une augmentation à court terme des ventes en juin. Toutefois, la plupart des acheteurs attendent manifestement que les taux baissent encore avant de revenir sur le marché. Cela a incité l’Association canadienne de l’immobilier [ACI] à revoir ses prévisions pour cette année et l’année prochaine, afin de tenir compte du ralentissement de la demande des acheteurs. »

Au début de juillet, l’ACI prévoyait en effet que seulement 472 395 propriétés devraient changer de main en 2024 à l’échelle nationale, en hausse de 6,1 % par rapport à 2023, soit loin de sa prévision d’avril alors qu’elle anticipait un gain de 10,5 %.

Pour les propriétaires, une baisse de 25 points de base du taux directeur pourrait se traduire par une économie significative sur leurs paiements hypothécaires mensuels.

Ratehub.ca donne l’exemple d’un propriétaire ayant un prêt hypothécaire à un taux variable de 5,70 % sur un montant de 486 285 $. Si la BdC annonce une baisse en juillet, son taux hypothécaire passerait à 5,45 %. Cela réduirait son paiement mensuel de 3 025 $ à 2 954 $, soit une économie de 71 $ par mois ou 852 $ par an.

Les propriétaires qui doivent renouveler prochainement leur hypothèque peuvent peut-être se dire qu’il est temps de choisir un taux variable étant donné le recul probable du taux directeur.

« Il est important de tenir compte de sa tolérance personnelle au risque et de sa situation financière. Si la Banque du Canada nous a appris quelque chose au cours des dernières années, c’est que rien n’est assuré lorsqu’il s’agit de l’orientation des taux », met en garde Philippe Simard.

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L’inflation est en hausse par rapport à février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-est-en-hausse-par-rapport-a-fevrier/ Mon, 22 Apr 2024 11:26:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100339 Elle a augmenté de 2,9 %.

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L’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,9 % d’une année à l’autre le mois dernier au Canada, ce qui est plus élevé que la hausse de 2,8 % observée en février, a indiqué mardi Statistique Canada.

Selon l’agence fédérale, ce sont les prix de l’essence qui ont contribué le plus à l’augmentation de l’inflation globale d’une année à l’autre en mars, alors que les prix à la pompe ont crû de façon plus marquée qu’en février.

En effet, alors qu’ils avaient progressé de 0,8 % en février, les prix de l’essence ont augmenté de 4,5 % en mars.

« La hausse des prix du pétrole brut à l’échelle mondiale a été attribuable aux préoccupations liées à l’approvisionnement dans le contexte des conflits géopolitiques et de la réduction volontaire de la production qui s’est poursuivie, ce qui a entraîné une croissance des prix à la pompe », a expliqué l’agence dans son rapport.

Statistique Canada a aussi mentionné que les prix des logements ont continué d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, alors qu’ils ont augmenté de 6,5 % d’une année à l’autre le mois dernier, tout comme en février.

L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a progressé de 25,4 % d’une année à l’autre en mars, tandis que les prix des loyers ont augmenté de 8,5 % par rapport au même mois l’an dernier.

« Entre autres facteurs, la croissance des taux d’intérêt, qui peut entraver l’accession à la propriété, a exercé une pression à la hausse sur l’indice », a souligné l’agence fédérale.

En excluant les prix de l’essence, la croissance de l’inflation d’ensemble a ralenti pour s’établir à 2,8 % d’une année à l’autre, en baisse par rapport à la hausse de 2,9 % observée en février.

Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 3,0 % par rapport à l’an dernier, tandis que les prix des vêtements et des chaussures ont diminué de 2,7 %. Les prix des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage ont reculé de 2,3 %.

Au Québec, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 3,6 % en mars, soit le taux le plus élevé enregistré en mars parmi les 10 provinces canadiennes. En février, l’inflation avait été de 3,3 % dans la province.

À Montréal, l’inflation a atteint 4,1 % en mars, comparativement à 3,4 % en février, tandis qu’elle s’est élevée à 3,4 % à Québec, comparativement à 3,3 % en février.

La semaine dernière, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 5 %, mais elle a reconnu qu’une baisse des taux d’intérêt lors de sa prochaine mise à jour, prévue en juin, fait « partie des possibilités ».

La banque centrale a cependant dit être toujours à la recherche de preuves que la baisse de l’inflation est durable avant d’amorcer la diminution des taux d’intérêt.

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IPC de janvier: baisse de l’inflation à 3,2 $ prévue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ipc-de-janvier-baisse-de-linflation-a-32-prevue/ Mon, 19 Feb 2024 14:13:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99266 Les prix des logements devraient quant à eux continuer d’augmenter.

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Statistique Canada publiera mardi son rapport sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) de janvier et les prévisionnistes s’attendent à une baisse du taux d’inflation au Canada.

Les banques RBC, CIBC et TD prévoient toutes que le taux annuel du mois dernier baissera à 3,2 %, alors qu’il a été de 3,4 % en décembre.

Nathan Janzan, économiste en chef adjoint de RBC, affirme que le ralentissement est probablement dû aux prix de l’énergie et des aliments. « Les prix de l’essence étaient plus bas qu’il y a un an en janvier et la croissance des prix des produits alimentaires a probablement continué à ralentir d’une année à l’autre », à son avis. « Je pense que l’attention sera davantage portée sur les autres composantes de l’IPC, en surveillant les signes indiquant que les pressions inflationnistes plus larges continuent de ralentir, ne serait-ce qu’à un rythme graduel. »

Alors que les coûts d’emprunt élevés incitent les consommateurs et les entreprises à réduire leurs dépenses, l’inflation devrait se rapprocher lentement de l’objectif de 2 % d’ici la fin de l’année. Mais contrairement à ce qui se passe habituellement lorsque les taux d’intérêt augmentent, le marché immobilier ne contribuera pas à ralentir l’économie.

La plupart des économistes s’attendent à ce que les coûts du logement continuent de monter en flèche cette année, ce qui rendra la tâche de la Banque du Canada encore plus difficile.

« L’alimentation et le logement restent l’épine au pied de la Banque du Canada », d’après James Orlando, directeur des affaires économiques au Groupe financier TD.

En décembre, les frais de logement ont augmenté de 6 % par rapport à l’année précédente et les prix des produits d’épicerie ont progressé de 4,7 % en un an. James Orlando soutient que la banque centrale ne devrait pas attendre de réduire les taux d’intérêt en espérant que le marché immobilier ralentisse, étant donné que des taux d’intérêt élevés ne contribueront pas à réduire ces coûts.

Dans un rapport publié vendredi, la Banque CIBC a également noté que la banque centrale n’était pas en bonne position pour contribuer à réduire les coûts du logement. « Les réductions prévues de l’afflux d’étudiants étrangers, et peut-être d’autres mesures gouvernementales à venir, pourraient être plus efficaces que des taux d’intérêt élevés pour calmer la hausse des loyers », dit le rapport.

La Banque du Canada a récemment souligné le rôle démesuré que le logement a joué dans le soutien de l’inflation. Lors de l’annonce sur le taux directeur le mois dernier, lorsqu’elle a choisi de le maintenir à 5 %, la banque centrale a noté que les coûts du logement étaient désormais le principal moteur d’une inflation supérieure à l’objectif.

RBC affirme que les frais d’intérêt hypothécaires – qui sont entraînés par les hausses de taux de la banque centrale – représentent un quart de l’inflation. Si ces coûts étaient supprimés, la banque affirme que l’inflation se situerait dans la fourchette cible de 1 % à 3 %.

L’Association canadienne de l’immeuble a récemment annoncé une reprise des ventes de maisons en janvier pour un deuxième mois consécutif. Les prix ont baissé et il y a eu hausse de l’activité.

D’ailleurs, la perspective d’un rebond est clairement dans l’esprit de la Banque du Canada. Dans ses explications sur le maintien du taux directeur le 24 janvier, elle a signalé que son conseil des gouverneurs craignait qu’un rebond du marché immobilier ce printemps puisse maintenir l’inflation au-dessus de son objectif, même si la croissance des prix ailleurs dans l’économie ralentit.

James Orlando prévient que si la banque centrale devait réduire ses taux trop tôt, cela pourrait provoquer une agitation supplémentaire sur le marché immobilier. Mais il a ajouté que la Banque du Canada devrait continuer de se concentrer sur la façon dont l’économie se porte dans son ensemble. « Êtes-vous prêts à sacrifier le reste de l’économie pour faire baisser l’inflation du logement ? Notre analyse montre que vous ne parviendrez même pas à faire baisser l’inflation du logement, peu importe ce que vous faites avec les taux d’intérêt », affirme-t-il.

Pour atteindre une inflation de 2 %, James Orlando croit que les prix des autres biens et services devraient essentiellement cesser d’augmenter pour compenser les coûts élevés du logement.

Dans un discours livré le 6 février dernier à Montréal, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a reconnu que la banque centrale ne pouvait pas faire grand-chose en matière de coûts du logement. « L’offre de logements est restée inférieure à la demande depuis de nombreuses années. Il y a de nombreuses raisons à cela: restrictions de zonage, retards et incertitudes dans les processus d’approbation et pénurie de travailleurs qualifiés. Aucun de ces problèmes ne peut être résolu par la politique monétaire », a-t-il précisé.

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L’inflation annuelle demeure stable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-annuelle-demeure-stable/ Wed, 20 Dec 2023 11:28:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98252 En novembre, selon Statistique Canada.

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L’inflation annuelle est restée inchangée en novembre au pays, à 3,1 %, selon Statistique Canada. Cette stabilisation démontre que la lutte à l’inflation n’est pas terminée, selon des experts.

Les données sur l’indice des prix à la consommation (IPC), publiées mardi, montrent que les progrès en matière d’atténuation de l’inflation sont au point mort. Les prix plus élevés des loisirs et des vêtements ont exercé une pression à la hausse sur l’inflation globale.

Les économistes anticipaient majoritairement une baisse de l’inflation le mois dernier.

Le rapport comporte toutefois quelques éléments encourageants, notamment un ralentissement de certains indicateurs de l’inflation fondamentale, qui éliminent les composantes volatiles.

« Le résultat modérément décevant d’aujourd’hui fait ressortir le fait que nous devons encore lutter contre l’inflation, au cas où il y aurait encore le moindre doute », réagit Douglas Porter, économiste en chef de BMO.

« Néanmoins, le portrait reste le même : la tendance sous-jacente de l’inflation est plus faible, l’économie tourne au ralenti et la Banque du Canada devrait commencer à réduire ses taux vers le milieu de l’année. »

Le rapport contient d’autres bonnes nouvelles en ce qui concerne les produits alimentaires. Le rythme d’augmentation des prix a ralenti pour un cinquième mois consécutif.

Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 4,7 % par rapport à l’année précédente, marquant un ralentissement par rapport aux 5,4 % d’octobre.

Les prix des services ont fait du surplace le mois dernier, augmentant de 4,6 % d’une année à l’autre, la hausse des prix des voyages organisés ayant été compensée par la baisse des prix des services de téléphonie cellulaire.

La Banque du Canada a choisi de maintenir son taux d’intérêt directeur à 5 % au cours des derniers mois, mais n’a pas exclu d’autres hausses de taux si l’inflation reste élevée.

Dans son discours prononcé la semaine dernière, le gouverneur Tiff Macklem a reconnu qu’il pourrait y avoir des obstacles sur le chemin menant vers un retour de l’inflation à la cible de 2%.

La tendance de l’inflation au Canada se modère depuis le milieu de 2022, non sans quelques soubresauts, notamment une légère hausse de l’inflation au cours de l’été.

La banque centrale n’exclut pas la possibilité d’une nouvelle hausse des taux si elle le juge nécessaire. La plupart des prévisionnistes s’attendent toutefois à ce que la prochaine décision soit d’abaisser les taux d’intérêt l’année prochaine.

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Avantage à débuter sa rente du RRQ en décembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/avantage-a-debuter-sa-rente-du-rrq-en-decembre/ Fri, 08 Dec 2023 11:19:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98059 Par rapport à la commencer en janvier.

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Lorsqu’un client souhaite commencer à toucher sa rente de retraite du Régime de rentes du Québec (RRQ) dans les prochaines semaines, il pourrait être pertinent qu’il le fasse en décembre plutôt que d’attendre à janvier 2024.

En effet, la manière dont sera indexée la rente de retraite pour 2024 pour un prestataire de la rente serait un peu plus avantageuse que la manière dont sera indexée la rente si on la reporte à janvier.

Évidemment, le moment optimal où un client commence à percevoir sa rente du RRQ doit être évalué au cas par cas et dépend de bon nombre de facteurs, entre autres son âge, son état de santé, son nombre d’années de cotisation au régime, le rendement de ses autres placements, etc. Le but de cet article est de se concentrer sur la situation où un client a déjà pris la ferme décision de demander à recevoir sa rente du RRQ dans les prochaines semaines.

Dans ce cas précis, ce client pourrait profiter de l’écart entre les différents taux d’indexation de la prestation du régime public.

La rente de retraite, lorsqu’elle est versée, est indexée en fonction de l’indice des prix à la consommation (IPC). Pour 2024, celui-ci a été calculé à 4,4 %, explique François Bernier, directeur, planification fiscale et successorale, Placements Mondiaux Sun Life.

Par contre, tant que la rente n’est pas versée, elle est indexée selon l’augmentation des salaires. On utilise une formule basée sur l’augmentation du montant du maximum des gains annuels ouvrant droit à pension (MGAP). Le résultat de cette formule nous donne une augmentation approximative de 3,6 % pour 2024, fait valoir l’expert.

Cet écart de taux fait qu’il est généralement plus profitable, cette année, de commencer sa rente en décembre par rapport à attendre en janvier pour le faire. « Encore une fois, cette année, selon mes calculs, il sera généralement préférable à un particulier de commencer sa rente de retraite de la RRQ dès décembre 2023, plutôt que d’attendre au mois de janvier 2024 pour la demander », indiquer François Bernier.

Par contre, la différence entre la rente payable en décembre et la rente payable en janvier est moindre que l’année dernière. En effet, en reportant la rente d’un mois, un client permet de bonifier celle-ci de 0,7 % et plus du taux d’indexation du MGAP.

François Bernier soutient que l’écart est de moins de 1 $ par mois si un client prend sa rente en janvier plutôt qu’en décembre, en supposant une rente de 1 000 $ pour un particulier de 65 ans en décembre 2023. Par contre, celui qui demande sa rente en décembre a un autre avantage. « Si on prend sa rente en décembre 2023, on bénéficie d’un versement mensuel additionnel », note le notaire.

Dans la dernière décennie, la faible inflation a fait que le différentiel entre l’indexation en fonction de l’IPC et l’indexation en fonction du MGAP a souvent favorisé le report du début des prestations à janvier plutôt que décembre. La forte inflation de 2022 et 2023 a créé cette situation particulière.

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L’inflation devrait déclencher un nouveau relèvement du plafond du CELI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/linflation-devrait-declencher-un-nouveau-relevement-du-plafond-du-celi/ Thu, 19 Oct 2023 10:33:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96921 Il est possible de calculer le montant de cotisation au CELI de l’an prochain à partir des données de l’Indice des prix à la consommation (IPC) publiées mardi.

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La hausse de l’inflation devrait faire monter le plafond annuel en dollars du compte d’épargne libre d’impôt (CELI) à 7 000 $ en 2024, par rapport à 6 500 $ cette année.

Si l’on tient compte de la hausse anticipée de l’an prochain, le plafond en dollars du CELI aurait augmenté pour la première fois pendant plusieurs années consécutives. En effet, le montant des cotisations était passé de 6 000 $ en 2022 à 6 500 $ en 2023.

Au cours des prochaines semaines, l’Agence du revenu du Canada annoncera officiellement le taux d’indexation de l’impôt sur le revenu des particuliers et des prestations gouvernementales pour 2023. Ce taux d’indexation s’applique au montant annuel du CELI (en dollars) ainsi qu’aux paliers d’imposition.

Toutefois, il est possible de calculer le plafond en dollars du CELI pour 2024 à partir de l’IPC publié mardi par Statistique Canada ; celui-ci s’est chiffré à 3,8 % pour le mois de septembre 2023.

Le « facteur » d’indexation fédéral pour l’année prochaine est égal à la moyenne de l’IPC mensuel pour la période de 12 mois se terminant le 30 septembre de cette année, divisée par la moyenne de l’IPC pour la période de 12 mois se terminant le 30 septembre de l’année précédente.

Selon les calculs de Dany Provost, directeur de la planification financière et de l’optimisation fiscale chez SFL Expertise, à Québec, le facteur d’indexation pour 2024 sera de 1,04725145. Arrondi à la 3e décimale, cela se traduit par un taux d’indexation de 4,7 %. (En comparaison, le taux d’indexation pour 2023 était de 6,3 %.)

Le plafond annuel en dollars du CELI est établi à un montant de base de 5 000 $, indexé à l’inflation pour chaque année postérieure à 2009 et arrondi à la tranche de 500 $ la plus proche. D’après Dany Provost, le plafond sous-jacent du CELI en fonction de l’indexation pour 2024 est de 6 858,85 $. Ce plafond sous-jacent est ensuite arrondi à la tranche de 500 $ la plus proche, soit 7 000 $.

Cela signifie que le total des droits de cotisation possible en 2024 pour une personne qui n’a jamais cotisé et qui est admissible au CELI depuis son lancement en 2009, serait de 95 000 $, par rapport à 88 000 $ cette année.

Les droits de cotisation au CELI d’une personne qui a eu 18 ans après 2009 commencent à s’accumuler dans l’année où elle a eu 18 ans. Par exemple, les droits de cotisation au CELI d’une personne qui a eu 18 ans en 2022 et qui n’a jamais cotisé au CELI seront de 12 500 $ cette année. Si cette personne ne contribue pas au CELI en 2023, ses droits de cotisation au CELI pour 2024 seraient de 19 500 $.

Jason Heath, directeur principal de Objective Financial Partners, à Markham, en Ontario, dit être « très surpris » par le nombre de fois où il rencontre des clients potentiels qui n’ont pas utilisé leurs droits de cotisation au CELI, même s’ils ont de l’argent qui dort dans un compte bancaire ou des placements dans un compte non enregistré.

« Des gens m’ont dit : “Oh, ces 50 000 $ en argent liquide constituent mon compte d’épargne” et ils n’ont pas de CELI, a rapporté Jason Heath. Ils doivent ouvrir un CELI et conserver ces liquidités dans un compte d’épargne libre d’impôt. »

Les cotisations au CELI ne sont pas déductibles d’impôt, mais les retraits de cotisations et les revenus de placement du compte sont libres d’impôt. Les cotisations au CELI peuvent se faire en espèces ou en nature.

Voici les plafonds du CELI en dollars selon les années :

  • 2024 : 7 000 $

  • 2023 : 6 500 $

  • 2019-2022 : 6 000 $

  • 2016-2018 : 5 500 $

  • 2015 : 10 000 $

  • 2013-2014 : 5 500 $

  • 2009-2012 : 5 000 $

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L’inflation annuelle ralentit à 3,8 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-annuelle-ralentit-a-38/ Wed, 18 Oct 2023 11:55:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96907 En septembre au Canada.

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L’inflation annuelle au Canada a ralenti à 3,8% en septembre, les prix d’une gamme de biens et services ayant augmenté plus lentement, y compris ceux de certains biens durables et produits d’épicerie, a indiqué mardi Statistique Canada.

Dans son dernier rapport sur l’indice des prix à la consommation, l’agence fédérale a montré que l’inflation avait repris son ralentissement sur une base annuelle, après avoir atteint 4,0 % au mois d’août.

Les prix dans les épiceries ont augmenté de 5,8 % en septembre par rapport au même mois l’an dernier, après avoir enregistré une hausse annuelle de 6,9 % en août.

Les principales pressions à la hausse sur l’inflation annuelle le mois dernier étaient exercées par les frais d’intérêt hypothécaires, le loyer, les aliments achetés au restaurant, l’essence et l’électricité.

Parallèlement, la baisse des prix des services téléphoniques, du gaz naturel, du transport aérien, des services de garde d’enfants et d’entretien ménager ainsi que des meubles a contribué à faire ralentir l’inflation.

Ces nouvelles données sont publiées une semaine avant la prochaine annonce de la Banque du Canada sur son taux d’intérêt directeur et la mise à jour de ses prévisions d’inflation.

Le taux directeur de la banque centrale se situe actuellement à 5,0 %, son niveau le plus élevé depuis 2001.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a récemment indiqué qu’il s’attendait à ce que les délibérations du conseil de direction de la banque centrale se concentrent sur la question de savoir si elle devrait faire preuve de plus de patience face à l’inflation ou agir rapidement pour freiner la croissance des prix.

La Banque du Canada lutte contre l’inflation galopante en augmentant les taux d’intérêt depuis mars 2022. Et même si l’inflation n’est pas encore revenue à son objectif de 2,0 %, la Banque essaie de ne pas en faire trop avec des hausses de taux, étant donné que l’économie a déjà commencé à ralentir sous le poids de coûts d’emprunt plus élevés.

La Banque du Canada accordera une attention particulière aux mesures de base de l’inflation, qui excluent la volatilité des prix, afin d’évaluer la direction dans laquelle se dirige l’inflation.

Dans son rapport publié mardi, Statistique Canada a signalé que ces mesures de base de l’inflation montraient un ralentissement depuis août, mais restaient élevées.

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La Fed laisse son taux inchangé… pour cette fois https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-fed-laisse-ses-taux-inchanges-pour-cette-fois/ Wed, 20 Sep 2023 20:03:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96295 Une hausse est toutefois possible avant la fin de L’année.

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Un homme d'affaire qui est sur un fil suspendu au-dessus d'une ville, comme un funambule.
peshkova / 123rf

La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a laissé son taux directeur inchangé mercredi pour la deuxième fois au cours de ses trois dernières réunions, signe qu’elle modère sa lutte contre l’inflation à mesure que les pressions sur les prix se sont atténuées. Mais les responsables de la banque centrale ont également signalé qu’ils prévoyaient de relever le taux une fois de plus d’ici la fin de l’année.

La décision de laisser son taux de référence à environ 5,4 % suggère que la Fed juge qu’elle a le temps d’attendre et de voir si les 11 hausses qu’elle a réalisées depuis mars 2022 continueront de freiner la hausse des prix.

L’inflation annuelle à la consommation est passée d’un pic de 9,1 % en juin 2022 à 3,7 % le mois dernier. Pourtant, elle reste bien supérieure de l’objectif de 2,0 % de la Fed, et ses décideurs politiques ont clairement indiqué mercredi qu’ils n’étaient pas près de crier victoire face à la pire crise d’inflation en 40 ans.

En plus de prévoir une nouvelle hausse d’ici la fin de l’année, leurs projections montrent qu’ils envisagent de maintenir les taux élevés jusqu’en 2024. Ils croient devoir réduire les taux d’intérêt seulement deux fois en 2024, alors qu’ils envisageaient quatre baisses dans leurs prévisions de juin.

La tendance des décideurs politiques à maintenir les taux élevés pendant une période prolongée suggère qu’ils restent préoccupés par le fait que l’inflation pourrait ne pas baisser assez rapidement pour atteindre son objectif de 2,0 %.

Les hausses de taux de la Fed ont considérablement augmenté le coût des prêts à la consommation et aux entreprises. En ajustant sa politique de taux d’intérêt, la banque centrale tente de guider l’économie américaine vers un « atterrissage en douceur », soit faire ralentir l’inflation sans déclencher une profonde récession.

Même si l’inflation a considérablement ralenti, le marché du travail et l’économie sont restés résilients, contrecarrant les attentes selon lesquelles la série de hausses de taux de la Fed entraînerait des licenciements généralisés et une récession.

L’approche plus mesurée des hausses de taux adoptée par la Fed reflète une prise de conscience, parmi les responsables, du risque croissant pour l’économie d’une augmentation trop élevée des taux. Ils s’étaient précédemment davantage concentrés sur les risques liés à un manque d’action pour ralentir l’inflation.

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L’inflation remonte à 3,3 % au Canada en juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-remonte-a-33-au-canada-en-juillet/ Wed, 16 Aug 2023 11:45:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95632 Les chances d'une hausse des taux directeurs le mois prochain se précisent.

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L’inflation annuelle au Canada a accéléré pour atteindre 3,3 % en juillet, alors que les économistes avertissent que le dernier rapport sur l’indice des prix à la consommation (IPC) annonce de mauvaises nouvelles pour la Banque du Canada.

La hausse de la croissance des prix intervient après que l’inflation a chuté à 2,8 % en juin, se situant dans la fourchette cible de la Banque du Canada de 1 à 3 % pour la première fois depuis mars 2021.

« Il est inutile d’enrober ce rapport, il n’est pas bon pour la Banque du Canada », indique l’économiste en chef de BMO, Douglas Porter, dans une note aux clients.

L’inflation a accéléré le mois dernier parce que les prix de l’essence ont baissé de façon moins spectaculaire sur une base annuelle qu’en juin, selon Statistique Canada.

Après une forte hausse des prix de l’énergie provoquée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la baisse des prix de l’essence a largement contribué au recul de l’inflation au cours de l’année écoulée.

Il faut maintenant que d’autres pressions sous-jacentes sur les prix s’atténuent pour que l’inflation continue de reculer. Douglas Porter note que les prix de l’essence devraient augmenter de 5 % en août.

Décision sur les taux

Le dernier rapport a augmenté les chances d’une hausse des taux le mois prochain, selon les prévisionnistes, malgré d’autres signes de ralentissement économique, notamment la hausse du chômage.

Bien que Douglas Porter s’attende toujours à ce que la Banque du Canada reste sur la touche, il affirme que « les chiffres de l’inflation rendront la décision plus difficile à prendre ».

Alors qu’elle se prépare à prendre sa prochaine décision en matière de taux d’intérêt, prévue pour le 6 septembre, la banque centrale accordera une attention particulière aux mesures de l’inflation de base.

Tu Nguyen, économiste chez RSM Canada, explique que ces chiffres aident les économistes à comprendre à quelle vitesse les prix augmentent dans l’ensemble de l’économie, tout en excluant les éléments plus volatils.

« Ces chiffres diminuent très, très lentement, mais la tendance est à la hausse. Et c’est sur cela que la banque va fonder sa décision en matière de taux d’intérêt », précise Tu Nguyen.

Les mesures de base de l’inflation de la Banque du Canada ont légèrement baissé le mois dernier, tandis que l’inflation hors prix de l’énergie a également ralenti à 4,2 %, contre 4,4 % en juin.

Tu Nguyen s’attend à ce que le ralentissement de l’inflation de base et les signes d’affaiblissement de l’économie convainquent la Banque du Canada de maintenir son taux d’intérêt directeur au même niveau.

« Même si ces chiffres peuvent être un peu déstabilisants et inconfortables, ils ne sont pas totalement inattendus. Et la banque s’attend évidemment à une certaine volatilité avant de revenir à 2 % », a souligné Tu Nguyen.

La Banque du Canada s’attend à ce que l’inflation oscille autour de 3 % au cours de l’année prochaine, avant de redescendre progressivement à 2 % d’ici le milieu de l’année 2025.

Cette trajectoire plus longue vers l’objectif d’inflation a incité la banque centrale à relever à nouveau ses taux d’intérêt en juillet, portant son taux directeur à 5 %.

Les prix des aliments

Pendant ce temps, les Canadiens continuent de voir les prix des produits alimentaires grimper en flèche. En juillet, les prix des produits d’épicerie ont augmenté de 8,5 % par rapport à l’année précédente, ce qui représente un ralentissement par rapport à la hausse de 9,1 % enregistrée en juin.

Selon Statistique Canada, cette hausse est en grande partie attribuable aux augmentations plus faibles des prix des fruits et des produits de boulangerie.

Les prix des services liés aux voyages ont également ralenti ou diminué par rapport à l’année précédente. Le prix des billets d’avion, par exemple, a diminué de 12,7 % depuis juillet 2022.

La hausse rapide des taux d’intérêt s’est traduite par une augmentation des coûts des intérêts hypothécaires, qui, selon Statistique Canada, continuent d’être le principal facteur d’inflation.

Les coûts des intérêts hypothécaires ont enregistré une nouvelle hausse record en juillet, de 30,6 % en glissement annuel.

La banque centrale espère que les ménages confrontés à des coûts de logement plus élevés en raison de la hausse des taux d’intérêt réduiront leurs dépenses ailleurs et ralentiront ainsi l’inflation.

L’inflation a augmenté d’une année à l’autre le mois dernier de 3,9 % au Québec, de 3,4 % en Nouvelle-Écosse, de 2,9 % au Nouveau-Brunswick et de 2,1 % à l’Île-du-Prince-Édouard.

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