Inflation – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Nov 2024 12:43:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Inflation – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Une économie à deux tranchants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-economie-a-deux-tranchants/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103902 Les Canadiens sont loin d’être tous égaux…

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Alors que les données semblent montrer que les finances des ménages n’ont jamais été aussi solides, les banques alimentaires peinent à répondre à la demande. Dans un rapport récent, repris par Financial Post, Carrie Freestone, économiste de la Banque Royale du Canada, dénonce un véritable clivage dans la population canadienne.

« Sous la surface, il y a des signes clairs que le consommateur canadien moyen souffre », observe l’économiste dans son rapport. En effet, certains signes laissent penser que l’économie est en récession :

  • les taux de délinquance sont en hausse,
  • la demande pour des services tels que les banques alimentaires atteint des niveaux sans précédent,
  • et les dépenses des ménages par habitant diminuent.

Les personnes qui parviennent à accumuler des économies ne sont que les plus hauts revenus du Canada, les 20 % supérieurs. Ces foyers parviennent à épargner environ un tiers de revenu net chaque trimestre, rapporte Carrie Freestone.

Cette situation n’est pas récente puisque depuis 2019, les 40 % des Canadiens les mieux rémunérés ont constitué 60 % de l’augmentation des actifs financiers.

« Cela explique pourquoi les dépôts des ménages ont considérablement augmenté alors que les banques alimentaires peinent à répondre à la demande », analyse Carrie Freestone.

En réalité, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du chômage ont érodé le pouvoir d’achat des groupes à faibles revenus.

« Ceux qui se trouvent dans le 20 % inférieur des revenus s’endettent pour acheter des biens essentiels », décrit l’économiste.

La pandémie a offert peu de répit aux ménages à faibles revenus grâce à l’aide gouvernementale, mais la situation est revenue à celle de 2019. Ces derniers sont forcés de dépenser 105 % de leur revenu disponible pour les essentiels. Et ce ne sont pas les seuls sous pression.

La classe moyenne peine également à joindre les deux bouts. En 2023, ce groupe a alloué la plus grande portion de son revenu net aux besoins essentiels depuis 1999, indique Carrie Freestone. En 2024, leurs dépenses dépassaient leur revenu de 17 %, ce qui les a amenés à « désépargner ».

Alors que la situation semblait s’améliorer avec une inflation revenue dans la fourchette cible de la Banque du Canada et la réduction des taux d’intérêt. Toutefois, cela ne reflète pas ce que vivent la majorité des ménages canadiens.

Dans bien des cas, les prix n’ont pas baissé, ils augmentent juste plus lentement. Les denrées alimentaires sont encore en hausse de 25 % par rapport à avant la pandémie, les prix de l’essence ont augmenté de 33 % et une part plus importante des dépenses des Canadiens est consacrée à ces essentiels.

Du côté des augmentations de salaire, encore une fois, ce sont les hauts salaires qui en ont le plus bénéficié. Les 40 % les mieux rémunérés ont représenté 70 % de la croissance des salaires, selon les données rapportées par Carrie Freestone. La croissance des salaires pour la classe moyenne n’a augmenté que de 3,7 % pendant cette période, contre 13 % pour les revenus les plus élevés.

En constatant ce clivage dans la population, on peut comprendre la complexité du travail de la Banque du Canada.

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La Fed abaisse son taux directeur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-fed-abaisse-son-taux-directeur/ Fri, 08 Nov 2024 14:11:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104057 D’un quart de point.

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La Réserve fédérale américaine a abaissé son taux directeur d’un quart de point, jeudi, en réponse à l’atténuation de la forte inflation qui avait provoqué la colère des Américains et contribué à la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle cette semaine.

Cette baisse de taux fait suite à une réduction plus importante d’un demi-point en septembre et reflète l’accent renouvelé de la Fed sur le soutien du marché du travail ainsi que sur la lutte contre l’inflation, qui dépasse désormais à peine l’objectif de 2 % de la banque centrale.

La décision de jeudi réduit le taux de référence de la Fed à environ 4,6 %, contre un sommet de 5,3 % jamais vu en quatre décennies avant la réunion de septembre. La Fed avait maintenu son taux à ce niveau pendant plus d’un an pour lutter contre la pire séquence d’inflation depuis quatre décennies. L’inflation annuelle est depuis tombée d’un sommet de 9,1 % au milieu de 2022 à un creux de trois ans et demi de 2,4 % en septembre.

Interrogé lors d’une conférence de presse sur l’impact que l’élection de Donald Trump pourrait avoir sur la politique de la Fed, le président Jerome Powell a déclaré qu’« à court terme, l’élection n’aura aucun effet sur nos décisions (en matière de taux d’intérêt) ».

Mais l’élection de Donald Trump, au-delà de ses conséquences économiques, a fait surgir le spectre d’une ingérence de la Maison-Blanche dans les décisions de la Fed. Donald Trump a proclamé qu’en tant que président, il devrait avoir son mot à dire sur les décisions de la banque centrale en matière de taux d’intérêt. La Fed a longtemps défendu son rôle d’institution indépendante capable de prendre des décisions difficiles sur les taux d’emprunt, sans interférence politique. Pourtant, lors de son précédent mandat à la Maison-Blanche, Donald Trump a publiquement attaqué Jerome Powell après que la Fed a relevé les taux pour lutter contre l’inflation, et il pourrait le faire à nouveau.

Interrogé lors de la conférence de presse de jeudi pour savoir s’il démissionnerait si Donald Trump le lui demandait, Jerome Powell, qui aura encore un an à faire dans son deuxième mandat de quatre ans à la tête de la Fed lorsque le républicain prendra ses fonctions, a simplement répondu : « Non ». Il a ajouté que, selon lui, Donald Trump ne pouvait ni le licencier ni le rétrograder. « Ce ne serait pas autorisé par la loi », a déclaré Jerome Powell.

Dans un communiqué publié après la fin de sa dernière réunion, la Fed a déclaré que « le taux de chômage a augmenté, mais reste faible » et que, même si l’inflation s’est rapprochée du niveau cible de 2 %, elle « reste quelque peu élevée ».

Après avoir baissé les taux en septembre — leur première mesure de ce type depuis plus de quatre ans — les responsables de la Fed avaient prévu de procéder à de nouvelles baisses d’un quart de point en novembre et décembre, puis à quatre autres l’année prochaine. Mais l’économie étant désormais globalement solide et Wall Street anticipant une croissance plus rapide, des déficits budgétaires plus importants et une inflation plus élevée sous la présidence Trump, de nouvelles baisses de taux sont peut-être devenues moins probables.

Jerome Powell a affirmé que la Fed avait l’intention, au fil du temps, de continuer à réduire son taux directeur vers ce que la banque centrale appelle un taux « neutre » — un niveau qui ne restreint ni ne stimule la croissance. Lui et d’autres responsables ont reconnu qu’ils ne savaient pas exactement où se situe le taux neutre.

« Nous sommes sur la voie d’une position plus neutre, a déclaré le président de la Fed. Cela n’a pas du tout changé. Nous allons simplement devoir voir où en sont les données. »

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Victoire de Trump : le Canada un des gros perdants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/victoire-de-trump-le-canada-un-des-gros-perdants/ Fri, 08 Nov 2024 11:37:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104031 Du point de vue économique, précise cet expert.

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Lors d’élections, il est logique de s’attendre à un gagnant et des perdants. Si Kamala Harris était face à Trump dans cette élection, elle est loin d’être la seule à pâtir du résultat de celle-ci. Le Canada est l’« un des gros perdants d’un point de vue économique », affirme Jules Boudreau, Économiste principal chez Placements Mackenzie.

Alors qu’en 2016, le président Trump avait la Chine dans son viseur, la situation semble avoir changé. Jules Boudreau craint désormais que le président élu se tourne davantage contre ses alliés. « Je pense que l’économie canadienne va plus souffrir cette fois-ci que lors de son premier mandat », résume l’expert.

Cette dynamique est d’autant plus préoccupante que Trump, bénéficiant d’une majorité dans toutes les branches du gouvernement, pourrait mettre en œuvre ses priorités sans opposition. Il n’est pas certain qu’il mette en œuvre toutes les promesses faites durant ses rallies, mais on peut s’attendre à ce qu’il concrétise les propositions présentes sur sa plateforme électorale depuis longtemps, tels que les tarifs, les réductions d’impôts et l’augmentation du déficit.

Impact sur les marchés

Depuis l’annonce des résultats électoraux, les marchés boursiers ont connu une agitation inhabituelle. « Cela fait longtemps qu’on n’avait pas observé une journée aussi mouvementée sur les marchés, avec des variations aussi fortes dans différentes classes d’actifs », observe Jules Boudreau.

Aux États-Unis, les marchés ont fortement progressé, alors qu’à l’inverse, les marchés mondiaux, particulièrement les marchés émergents, ont généralement reculé. Bien que cette réaction ait été anticipée, elle s’est révélée plus marquée que ce que prévoyaient les experts.

Jules Boudreau dit notamment avoir été surpris par la hausse significative (environ 5 %) des petites capitalisations américaines. Ces actions sont particulièrement sensibles habituellement à la croissance économique et à la réglementation.

Autre surprise : les cryptomonnaies. À l’annonce de la victoire de Trump, le bitcoin a connu une forte hausse.

Du côté des tendances attendues, le dollar américain a enregistré un bond par rapport au dollar canadien. « Selon moi, le mouvement du dollar canadien observé aujourd’hui n’est qu’un début, prévient Jules Boudreau. Ce mouvement n’est pas suffisant pour refléter l’impact complet des politiques de Trump. »

Si le dollar canadien est appelé à souffrir sous cette nouvelle présidence, la confiance des investisseurs pourrait également être mise à mal, selon l’expert. « Je pense que la confiance des investisseurs au Canada va être frappée plus solidement qu’ailleurs sur la planète », confie-t-il.

Pour l’avenir, Jules Boudreau anticipe une hausse des taux d’intérêt à long terme, ce qui devrait entraîner des pertes sur les obligations aux États-Unis. Il prévoit également que les tarifs douaniers induiront une inflation, et que les dépenses publiques et les déficits élevés annoncés par Trump entraîneront des taux d’intérêt plus élevés en moyenne.

« Globalement, si on regarde les classes actives à travers le monde, la situation est favorable pour les cryptomonnaies et le marché américain. Pour le reste, ça s’annonce beaucoup plus difficile », résume Jules Boudreau.

Le secteur financier aux États-Unis a très bien réagi à cette élection, notamment en raison des promesses de déréglementation et de la baisse de l’impôt des sociétés.

Fait surprenant : les compagnies de pétrole et de gaz ont connu une forte performance. Bien que Trump ait promis de réduire la réglementation et de favoriser l’industrie pétrolière, certains analystes s’attendaient à une baisse des prix du pétrole en raison de l’augmentation de l’offre. Cependant, à ce jour, les prix du pétrole sont en légère hausse sur les marchés.

Un lourd tribut pour le Canada

Les promesses de Trump risquent de coûter cher à l’économie canadienne, notamment en raison de ses projets de tarifs généraux de 10 % sur toutes les importations. Jules Boudreau anticipe aussi une renégociation de l’accord de libre-échange, qui pourrait être bien plus sévère qu’en 2016. Deux mesures qui affecteront particulièrement les secteurs manufacturiers.

Si ces tarifs sont effectivement imposés, Boudreau prévoit un effet compensatoire, comme une dépréciation du dollar canadien. « Cela pourrait contrebalancer, mais l’impact global serait négatif », précise-t-il.

L’autre facteur préoccupant est la baisse de l’impôt corporatif. Après l’abaissement à 21 % en 2017, Trump pourrait maintenir, voire augmenter cette réduction. « C’est un gros problème pour la compétitivité des entreprises canadiennes », souligne l’expert qui n’écarte pas non plus des délocalisations de sociétés, notamment à cause des nouveaux tarifs américains.

Une autre inquiétude de l’expert c’est le manque de latitude du Canada à la table de négociation. « Au Canada, on a une réalité politique qui fait en sorte que tous les secteurs agricoles sont protégés à 100 %. Donc, on a de la difficulté à négocier sur d’autres secteurs parce que dès qu’on arrive à la table de négociation, tout ce qui est agricole on n’y touche pas. On utilise déjà notre seule balle de négociation et il ne nous reste plus rien dans la cartouche », commente Jules Boudreau.

Ce dernier ne s’inquiète toutefois pas des tarifs douaniers sur l’énergie, comme l’électricité. Selon lui, elle pourrait tout simplement être exemptée de taxe, car toutes les infrastructures sont déjà en place.

« En économie, on dit que la demande est plus inélastique. Donc, même s’il y a un tarif, on va continuer à en exporter, alors que le manufacturier est beaucoup plus variable. »

Taux d’intérêt : un écart à prévoir

Jules Boudreau estime que l’élection de Donald Trump entraînera une nouvelle baisse des taux d’intérêt au Canada, « principalement à cause du risque tarifaire ».

« Si on voyait une imposition de tarif de 10 % généralisée, ça voudrait dire un ralentissement économique important au Canada à laquelle la Banque du Canada devrait répondre avec plus de baisses de taux d’intérêt », explique-t-il.

Il s’attend à ce que ces derniers descendent jusqu’à 2 %, alors que la Réserve fédérale américaine garderait les siens à 3,5 %. « Un écart aussi élevé serait négatif pour le dollar canadien », commente-t-il, mais la Banque du Canada n’aura pas d’autre choix.

« Historiquement, l’écart entre les taux d’intérêt canadiens et américains est limité, car les deux économies ont des performances similaires. Mais en 2024, l’économie canadienne est bien plus faible que l’Américaine », note-t-il.

Prévisions et perspectives

Bien que l’effet de l’élection sur les marchés soit déjà largement intégré, Jules Boudreau estime que certains secteurs pourraient mieux performer que d’autres.

Il est certain que le dollar américain bénéficiera de l’élection de Trump. En revanche, le prix du pétrole reste incertain. « Ça se peut qu’en ce moment les marchés aient choisi de mettre un peu plus de poids sur la croissance économique que sur les politiques d’augmentation de production du pétrole et que ça se renverse dans les prochains mois », souligne-t-il.

Pour le dollar canadien, les experts de Placements Mackenzie prévoient une valeur de 1,43 $ dans les mois à venir. « On n’en est pas si loin, car on a déjà vu une grosse dépréciation dans les derniers mois quand les probabilités de victoire de Trump ont augmenté », affirme-t-il.

Comme les taux d’intérêt pourraient encore baisser, les obligations pourraient surperformer.

Autre opportunité selon lui : les marchés chinois. Ces derniers sont sous-évalués en raison de la politique agressive de Trump durant son premier mandat. Toutefois, la rhétorique du nouveau président envers le gouvernement chinois s’est « ramollie », constate Jules Boudreau.

« Je pense que cette fois-ci, en matière d’échange commercial, il va être beaucoup plus agressif envers ses alliés comme l’Europe et le Canada, et moins agressif envers la Chine. Il va probablement lui laisser un peu plus d’espace. »

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Les clients apprécient les relevés du MRCC2 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-clients-apprecient-les-releves-du-mrcc2/ Fri, 01 Nov 2024 12:14:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103741 Mais la compréhension des frais n’est toujours pas complète.

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Un nombre croissant d’investisseurs se souviennent avoir reçu des relevés conformes au Modèle de relation client-conseiller – Phase 2 (MRCC2) et les trouvent généralement faciles à comprendre, selon un sondage annuel commandé par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

L’enquête de l’IFIC, menée par Pollara Strategic Insights, a également révélé une baisse des investissements en raison de l’inflation et une hausse de la confiance dans les cryptomonnaies.

Les investisseurs étaient plus susceptibles de se souvenir d’avoir reçu leur relevé MRCC2 cette année (65 %) que l’année dernière (60 %), le taux lié à ce souvenir étant plus élevé chez les investisseurs en fonds communs de placement (71 %) que chez les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB) (66 %). Les investisseurs plus âgés, les hommes et ceux qui se sentent bien informés en matière d’investissement et qui ont des portefeuilles d’investissement plus importants étaient plus susceptibles de se souvenir d’avoir reçu les relevés et de les avoir lus.

La plupart des répondants ont déclaré que les informations étaient faciles à comprendre (82 %) et qu’elles leur fournissaient toutes les informations dont ils avaient besoin (86 %). Ces deux statistiques sont en légère amélioration par rapport à 2023.

Environ trois investisseurs sur dix (31 %) ont apporté des modifications à leur compte sur la base des informations fournies dans le relevé.

Bien que 79 % des répondants aient jugé la présentation des frais sur le relevé MRCC2 comme bonne ou excellente, seule une minorité de 19 % se dit très confiante quant à la compréhension des frais de RFG (ratio des frais de gestion) qui leur sont facturés.

Les frais des conseillers et des courtiers n’étaient que légèrement plus clairs, 23 % des répondants ayant déclaré qu’ils étaient sûrs de comprendre ces frais.

Malgré cela, les investisseurs continuent d’avoir une bonne opinion de leurs conseillers, 94 % d’entre eux se déclarant au moins assez satisfaits en 2024, contre 91 % l’année dernière. Les personnes interrogées qui entretiennent de bonnes relations avec leurs conseillers sont plus susceptibles d’être sûres de leur connaissance des frais.

De même, les conseillers sont plus enclins à discuter de l’adéquation des produits avec leurs clients en 2024, après un recul par rapport à l’année précédente.

Sur le plan macroéconomique, l’inflation a eu un impact plus négatif sur les niveaux d’investissement que les taux d’intérêt, selon le rapport. Alors qu’environ un tiers (35 %) des investisseurs ont déclaré que les taux d’intérêt les avaient amenés à investir moins, près de la moitié (49 %) ont déclaré que c’était l’augmentation du coût de la vie qui les avait amenés à investir moins.

« Les investisseurs en fonds communs de placement constatent un impact plus négatif, en particulier lorsqu’il s’agit de l’inflation », note le rapport.

Malgré l’impact de l’inflation sur les niveaux d’investissement, les cryptomonnaies ont gagné en popularité. Un quart des investisseurs en FNB et 15 % des investisseurs en fonds communs de placement détiennent des cryptomonnaies en 2024, contre 19 % et 10 % respectivement l’année dernière.

L’enquête a été menée entre le 15 mai et le 4 juin 2024 auprès de 4 077 investisseurs en fonds communs de placement et de 1 523 investisseurs en FNB au Canada, âgés de 18 ans ou plus.

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L’or atteint de nouveaux sommets et a encore de la marge https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lor-atteint-de-nouveaux-sommets-et-a-encore-de-la-marge/ Thu, 31 Oct 2024 11:43:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103722 L’incertitude géopolitique et les turbulences commerciales pourraient stimuler davantage l’or.

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Le prix de l’or a atteint un niveau record le 21 octobre et pourrait encore progresser, selon la Financière Banque Nationale. (FBN).

Dans une note de recherche, la FBN indique que le prix des lingots d’or a augmenté de plus de 20 dollars américains ($ US) l’once, atteignant 2 753 $ US l’once, ce qui constitue un nouveau record pour le métal.

« Il ne s’agit pas seulement d’un nouveau record nominal, mais aussi d’un sommet historique en termes corrigés de l’inflation, dépassant un point de référence vieux de 45 ans », indique le rapport.

Sur une base corrigée de l’inflation, le précédent record était de 2 742 $ US l’once, atteint en janvier 1980, note la FBN.

À l’époque, l’inflation atteignait des niveaux à deux chiffres et une récession commençait.

« En ce qui concerne l’avenir, nous restons optimistes quant à la trajectoire de l’or », affirme la FBN.

« L’augmentation de la dette publique, l’incertitude géopolitique croissante et le protectionnisme grandissant créent les conditions idéales dans lesquelles le métal jaune prospère habituellement. »

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L’inflation devrait continuer à diminuer en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-devrait-continuer-a-diminuer-en-2025/ Thu, 24 Oct 2024 11:50:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103700 Selon une enquête de la BCE.

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Les économistes européens anticipent toujours un ralentissement de l’inflation, qui devrait descendre en dessous de 2,0 % dans l’année à venir, selon la dernière enquête de la Banque centrale européenne (BCE) sur les prévisions des entreprises.

La dernière édition de l’enquête trimestrielle de la banque centrale auprès des économistes, réalisée début octobre, a révélé une baisse de 0,1 point de pourcentage des prévisions d’inflation pour 2025, à 1,9 %.

Les prévisions d’inflation pour 2024 restent inchangées à 2,4 %, et les prévisions pour 2026 restent également à 1,9 % — juste en dessous de la prévision d’inflation à long terme de 2,0 %.

Les prévisions d’inflation de base, qui excluent les composantes volatiles de l’alimentation et de l’énergie, ont été légèrement revues à la hausse pour 2024, en raison d’une inflation des services plus forte que prévu, rapporte la BCE.

Avec le recul de l’inflation et l’assouplissement de la politique monétaire, les économistes s’attendent également à ce que la croissance commence à se redresser l’année prochaine.

Alors que la croissance du PIB réel ne devrait être que de 0,7 % cette année, elle devrait passer à 1,2 % en 2025 et à 1,4 % en 2026.

« Par rapport à l’enquête précédente, les anticipations pour 2025 ont été révisées à la baisse de 0,1 point de pourcentage », mentionne la BCE.

« La révision à la baisse pour 2025 reflète en grande partie un report de la croissance plus faible que prévu au second semestre de 2024. »

À plus long terme, la croissance du PIB réel devrait s’établir à 1,3 %.

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La Banque du Canada réduit son taux directeur de 50 points de base https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-reduit-son-taux-directeur-de-50-points-de-base/ Wed, 23 Oct 2024 15:04:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103733 Celui s’établit donc à 3,75 %.

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Comme l’avaient anticipé la plupart des économistes, la Banque du Canada (BdC) a abaissé son taux directeur d’un demi-point de pourcentage le portant à 3,75 %. Il s’agit ainsi de la quatrième baisse de taux consécutive  pour la BdC.

« Une accélération du rythme des baisses de taux était primordiale. L’économie canadienne ne pouvait pas supporter un taux d’intérêt de 4,25 % sans s’affaiblir davantage. Le marché du travail est en état de récession. Au cours des prochains mois, il y a plus de chances que l’inflation soit inférieure à la bande inférieure de 1 % qu’elle ne dépasse la limite supérieure de 3 % », commente Jules Boudreau, Économiste principal, équipe des stratégies multi-actifs Mackenzie

La croissance annuelle des prix se situe désormais autour de 2 % et la BdC s’attend à ce qu’elle atteigne environ 1,75 % dans la seconde moitié de l’année. La banque centrale estime donc que sa mission n’est plus de réduire l’inflation, mais de la stabiliser autour de sa cible.

Le marché du travail reste détendu, avec un taux de chômage de 6,5 % en septembre. L’expansion démographique a continué à augmenter la population active, mais les embauches sont restées modestes, affectant particulièrement les jeunes et les nouveaux arrivants au Canada. La croissance des salaires demeure élevée par rapport à celle de la productivité, et dans l’ensemble, l’économie continue de présenter un surplus d’offres.

« Lors de la réunion précédente en septembre, la Banque du Canada a souligné un ralentissement du marché de l’emploi, une croissance des salaires toujours élevée et des risques d’inflation des deux côtés. Dans les données économiques que nous avons vues depuis, le marché de l’emploi s’est légèrement renforcé, mais les salaires et les prix ont tous deux considérablement ralenti. De plus, le marché immobilier reste morose. Si les responsables de la Banque du Canada craignaient que la réduction des taux ne ravive la fièvre spéculative dans le marché du logement, cette crainte a été apaisée », résume Jules Boudreau.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait se renforcer graduellement sur l’horizon de projection, soutenue par les taux d’intérêt plus bas.

Les prévisionnistes s’attendaient en grande partie à une baisse plus significative des taux d’intérêt le 23 octobre. L’inflation, mesurée par l’indice des prix à la consommation, a fortement ralenti, passant de 2,7 % en juin à 1,6 % en septembre.

La Banque du Canada prévoit que l’inflation restera autour de la cible de 2 % tout au long de son horizon de projection, qui s’étend jusqu’en 2026. Les pressions inflationnistes n’étant plus généralisées, les attentes d’inflation des entreprises et des consommateurs se sont largement normalisées.

Elle s’attend également à ce que la croissance économique reprenne en 2025 et 2026, car la baisse des taux d’intérêt stimulera la consommation et les investissements des entreprises. La BdC continue ainsi de s’attendre à ce que l’économie mondiale progresse à un rythme d’environ 3 % au cours des deux prochaines années.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, soutient que la banque centrale prévoit d’abaisser encore son taux directeur, tant que l’économie évolue conformément à ses prévisions.

« Une réduction de 0,5 % est un bon début pour ramener les taux à un niveau où la politique monétaire commence à stimuler la croissance économique, mais le message de la Banque du Canada est trop optimiste. La déclaration accompagnant la décision affirme que “les pressions inflationnistes à la hausse et à la baisse se compensant en grande partie”. Il est compréhensible que les responsables puissent être réticents à déclarer victoire contre l’inflation, étant donné la flambée des prix post-Covid qui a mis en péril la crédibilité de la Banque du Canada aux yeux des Canadiens. De plus, il existe certainement des risques inflationnistes à long terme (transition énergétique, démondialisation). Mais au cours des prochains trimestres, les risques sont clairement à la baisse. Ne pas se positionner pour cette réalité pourrait amener la Banque du Canada à opter pour des taux d’intérêt trop élevés », conclut Jules Boudeau.

« Nous prévoyons que le taux directeur descendra à 2 % à la mi-2025. Y arriver plus tôt, avec des réductions successives de 0,5 %, réduirait le risque d’une détérioration supplémentaire d’une économie déjà en difficulté », précise-t-il.

Avec la collaboration de La Presse Canadienne.

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Banque du Canada : jusqu’à 75 points de baisse ?! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-du-canada-jusqua-75-points-de-baisse/ Tue, 22 Oct 2024 13:05:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103705 Les paris sont ouverts.

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Alors que la Banque du Canada doit dévoiler sa décision concernant une éventuelle réduction de son taux directeur mercredi, les économistes partagent leurs prévisions. Bien qu’ils s’accordent tous sur l’idée d’une baisse, leurs opinions divergent quant à son ampleur. La majorité s’accorde sur une diminution de 50 points de base, mais certains estiment qu’une baisse plus radicale pourrait être envisagée, rapporte La Presse.

Pour rappel, depuis juin 2024, la Banque du Canada a déjà procédé à trois baisses consécutives de 25 points de base, abaissant ainsi son taux directeur de 5 % à 4,25 %.

Sa décision de mercredi matin pourrait bien accélérer le mouvement, puisque la majorité des économistes s’entendent sur une réduction de 50 points de base.

Pour soutenir leur opinion, ces experts soulignent que, depuis la dernière décision en septembre, l’inflation a diminué plus que prévu et que l’économie a montré des signes de faiblesse.

Lors de la réunion du Conference Board, qui se tient avant chaque décision de la banque centrale, cinq des sept membres du Conseil de politique monétaire ont recommandé une baisse de 50 points de base. Les deux autres préconisaient une réduction de 25 points de base.

L’économiste Nathan Janzen, de la Banque Royale, estime qu’une diminution de 50 points de base serait appropriée, car l’économie a besoin d’oxygène pour éviter un recul trop marqué de l’inflation.

« Si une réduction de 50 points de base est décidée, le taux directeur au jour le jour du Canada pourrait chuter à 3,75 %, un seuil qui n’a pas été atteint depuis décembre 2022 », commente Philippe Simard, Directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca.

Jusqu’à 75 points de base

Certains experts, dont Avery Shenfeld de la CIBC, estiment que la Banque du Canada devrait envisager de frapper un grand coup et de réduire son taux directeur de 75 points, à 3,50 %. Cette recommandation s’appuie sur le recul de l’inflation en septembre, avec l’indice des prix à la consommation tombant de 2 % en août à 1,6 % en septembre, alors que la plupart des économistes anticipaient un chiffre de 1,8 %.

La plupart des économistes s’entendent sur une telle baisse d’ici la fin de l’année, pourquoi ne pas anticiper celle-ci, se questionne l’économiste. Une telle décision pourrait être bénéfique pour l’économie, selon ce que l’expert a confié à un média de Toronto.

Toutefois une baisse aussi brusque est très rare, sauf en période de crise. À titre de rappel, en 2020, la banque centrale avait exceptionnellement annoncé deux baisses de taux de 50 points de base, espacées de seulement deux semaines. Cela s’était produit dans le contexte de la pandémie, un événement véritablement exceptionnel.

Seulement 25 points de base

À l’inverse, Beata Caranci, l’économiste en chef de la Banque TD, préconise plutôt une réduction de 25 points de base. Selon elle, une baisse plus rapide enverrait un signal négatif à l’économie, car de telles mesures annoncent souvent l’imminence d’une récession, et personne ne semble évoquer la possibilité d’une telle situation.

Si la croissance économique est inférieure aux prévisions de la Banque du Canada dans son dernier Rapport sur la politique monétaire (en juillet), l’économiste note toutefois que le marché du travail demeure solide, que les salaires continuent d’augmenter à un rythme supérieur à l’inflation et que le taux d’épargne des ménages reste élevé.

Elle rappelle également que le recul de l’inflation est dû à une baisse des prix de l’essence, un facteur temporaire qui peut être renversé d’un mois à l’autre.

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L’inflation s’établit à 1,6 % en septembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-setablit-a-16-en-septembre/ Wed, 16 Oct 2024 11:59:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103568 Ce qui marque une autre baisse.

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L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,6 % d’une année à l’autre le mois dernier au Canada, ce qui est inférieur à la hausse de 2,0 % observée en août et qui représente sa plus faible progression annuelle enregistrée depuis février 2021.

Selon Statistique Canada, c’est la baisse des prix de l’essence d’une année à l’autre observée en septembre (-10,7 %) qui a été le principal facteur à l’origine du ralentissement de la croissance de l’inflation.

Sans prendre en compte l’essence, l’inflation a crû de 2,2 % en septembre, ce qui correspond à l’augmentation observée en août.

Cette nouvelle donnée démontrant un ralentissement de l’inflation en septembre pourrait pousser la Banque du Canada à réduire une fois de plus son taux directeur lors de sa prochaine réunion de décision, la semaine prochaine.

La banque centrale a réduit son taux directeur à trois reprises cette année pour le ramener à 4,25 %, après l’avoir haussé pour contrer les effets de l’inflation. Sa prochaine décision doit être connue le 23 octobre.

L’objectif de la Banque du Canada était de ramener l’inflation à sa cible de 2,0 %, ce qui a été fait en août.

Malgré le ralentissement de l’inflation, Statistique Canada note que les prix demeurent élevés et que les Canadiens « continuent de ressentir l’incidence de la hausse des prix des nécessités courantes, comme le loyer (+21,0 %) et les aliments achetés au magasin (+20,7 %), dont les prix ont augmenté » au cours des trois dernières années.

Au Québec, l’inflation a été de 1,3 % en septembre, après avoir été de 1,5 % en août.

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Le président de la Fed déçoit les optimistes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-president-de-la-fed-decoit-les-optimistes/ Tue, 01 Oct 2024 10:59:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103250 Les prochaines baisses ne seront que d’un quart de point.

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Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a indiqué lundi que de nouvelles baisses des taux d’intérêt étaient en préparation, mais a laissé entendre qu’elles se produiraient à un rythme modéré, dans le but de soutenir une économie encore en bonne santé.

Ses commentaires, lors d’une conférence de la National Association for Business Economics à Nashville, dans le Tennessee, ont déçu les espoirs de nombreux investisseurs de voir la Fed mettre en œuvre une autre réduction draconienne d’un demi-point de son taux directeur avant la fin de l’année. La Fed a réduit son taux d’un demi-point au début du mois, en se détournant quelque peu de sa lutte contre l’inflation pour s’attarder au soutien du marché de l’emploi.

« Nous envisageons cela comme un processus qui se déroulera sur une certaine période », a déclaré Jerome Powell lors d’une séance de questions-réponses, faisant référence aux réductions des taux d’intérêt de la Fed, « et non pas une chose sur laquelle nous devons aller vite. La vitesse à laquelle nous allons réellement procéder dépendra des données. »

Lors de leur dernière réunion, le 18 septembre, les responsables de la Fed ont réduit leur taux à 4,8 %, contre 5,3 %, et ont prévu deux autres baisses d’un quart de point en novembre et décembre. Lundi, Jerome Powell a déclaré que cela restait l’issue la plus probable.

« Si l’économie se comporte comme prévu, cela signifierait deux autres baisses cette année », toutes deux d’un quart de point, a indiqué Jerome Powell.

Il a également affirmé que le taux se dirigeait « vers une position plus neutre », un niveau qui ne stimule ni ne freine l’économie. Les responsables de la Fed ont fixé le soi-disant « taux neutre » à environ 3 %, bien en dessous de son niveau actuel.

Jerome Powell a souligné que l’objectif actuel de la Fed est de soutenir une économie et un marché du travail largement sains, plutôt que de sauver une économie en difficulté ou d’empêcher une récession.

« Dans l’ensemble, l’économie est en bonne santé, a déclaré Jerome Powell dans des remarques écrites. Nous avons l’intention d’utiliser nos outils pour la maintenir dans cette position. »

L’inflation, selon la mesure privilégiée par la Fed, est tombée à seulement 2,2 % en août, a rapporté le gouvernement vendredi. L’inflation de base, qui exclut les catégories volatiles de l’alimentation et de l’énergie et fournit généralement une meilleure lecture des tendances sous-jacentes des prix, a légèrement accéléré à 2,7 %.

Le taux de chômage, quant à lui, a légèrement baissé le mois dernier à 4,2 %, contre 4,3 %, mais reste toujours près d’un point de pourcentage supérieur au creux de 3,4 % atteint l’année dernière, le plus bas niveau en 50 ans. Les embauches ont ralenti à une moyenne de seulement 116 000 emplois par mois au cours des trois derniers mois, soit environ la moitié de son rythme il y a un an.

Jerome Powell a déclaré que le marché du travail était solide, mais « en train de se refroidir », et a ajouté que l’objectif de la Fed était d’empêcher le chômage d’augmenter beaucoup plus.

Au fil du temps, les réductions de taux de la Fed devraient réduire les coûts d’emprunt pour les consommateurs et les entreprises, notamment les taux plus bas pour les prêts hypothécaires, les prêts automobiles et les cartes de crédit.

« Notre décision […] reflète notre confiance croissante dans le fait qu’avec un réétalonnage approprié de notre politique, la vigueur du marché du travail peut être maintenue dans un contexte de croissance économique modérée et d’inflation descendant durablement à 2 % », a affirmé Jerome Powell.

L’une des principales raisons pour lesquelles la Fed réduit son taux directeur est que les embauches ont ralenti et que le chômage a augmenté, ce qui menace de ralentir l’économie dans son ensemble. La Fed est tenue par la loi de rechercher à la fois des prix stables et un plein emploi, et Jerome Powell et d’autres décideurs ont souligné qu’ils s’attardaient désormais au double volet de l’emploi et de l’inflation, après s’être concentrés presque exclusivement sur la lutte contre la hausse des prix pendant près de trois ans.

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