Infolettre Focus FNB – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 07 Jan 2025 15:25:49 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Infolettre Focus FNB – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB bitcoin : engouement aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-bitcoin-engouement-aux-etats-unis/ Wed, 08 Jan 2025 11:44:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104846 FOCUS FNB — Les créations nettes n’ont pas été au rendez-vous en 2024.

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Le prix du bitcoin ayant atteint à plusieurs reprises de nouveaux sommets au cours de 2024, certains investisseurs sont saisis de la peur d’être laissés en plan, juge une récente étude de Valeurs mobilières TD (VMTD). Et cette crainte de rater quelque chose alimente une forte poussée des fonds négociés en Bourse (FNB) de bitcoin, des FNB qui adoptent des allures de plus en plus variées.

Tandis que les « puristes » préfèrent détenir le cryptoactif dans un portefeuille virtuel, les FNB de bitcoins démocratisent l’accès à cette catégorie d’actifs, propulsés par le lancement aux États-Unis d’un premier FNB au cours de l’année 2024. Déjà, à la mi-décembre, 34 milliards (G$) de dollars américains avaient afflué pour 2024 dans une dizaine de FNB disposant d’un actif supérieur à 1,0 G$ US, selon VMTD, faisant déjà des FNB bitcoin « un des plus grands succès dans l’histoire des FNB ».

Le marché canadien se distingue mondialement par son innovation historique puisque c’est ici qu’a été mis en marché le premier FNB de bitcoins au comptant par Purpose Investment en février 2021, « créant des précédents fructueux pour tous les FNB de bitcoins au comptant dans le monde », note VMTD.

Malgré les récents succès aux États-Unis, les FNB de bitcoins canadiens offrent encore un net avantage de gestion de risque de devise aux investisseurs canadiens. « Pour la plupart des investisseurs particuliers détenant des dollars canadiens, affirme VMTD, il devrait être plus rentable d’acheter des FNB bitcoin cotés au Canada que d’acheter des produits américains avec des huards et de les déployer dans des FNB bitcoin cotés aux États-Unis. »

Sur les sept FNB bitcoin que compte VMTD, les frais de gestion varient considérablement. Le moins dispendieux, le Fidelity Advantage bitcoin ETF, exige des frais de seulement 0,43 %, alors que le FNB bitcoin 3iQ prélève des frais de 1,75 %, celui de Global X affichant les frais les plus élevés à 2,0 %.

Le ratio des frais de gestion des FNB est un élément clé de différenciation entre les différents FNB de bitcoins en détention physique (spot). D’ailleurs, en 2024, le FNB de Fidelity est le seul ayant connu des créations nettes parmi l’ensemble du secteur.

Malgré la progression du prix du bitcoin en 2024, le secteur canadien des FNB de cryptoactif a subi des rachats nets de 1,1 G$ en 2024, notamment en raison du lancement d’un FNB de bitcoin en détention physique en janvier, mentionne Banque Nationale Marchés financiers : « Fait intéressant, il s’agit de la seule catégorie d’actif qui a subi des rachats nets en 2024 parmi toutes les catégories de FNB canadiens. »

Le secteur des FNB de cryptoactifs, tant aux États-Unis qu’au Canada, est nettement dominé par les FNB de bitcoin au comptant. Par contre, on voit affluer de nouveaux produits, notamment des FNB bitcoin à couverture d’options et des FNB inversés. C’est le cas du FNB Betapro bitcoin inversé de Global X, lancé dès avril 2021. Celui-ci investit dans des contrats à terme de façon à produire l’équivalent du rendement négatif de la performance quotidienne de son indice de référence, le Global X Contrats à terme de premier mois (rendement excédentaire). Ce FNB ne cherche pas à réaliser son objectif de placement établi sur une période de plus d’une journée.

À l’instar du FNB bitcoin de Global X, le FNB de rendement fondé sur le bitcoin Purpose occupe une place unique au Canada. Ce FNB investit dans le bitcoin avec une superposition active d’options, recourant à des options d’une échéance de moins d’un mois pour une part du portefeuille allant de 10 % à 50 %.

« Comme les rendements des FNB d’options d’achat couvertes sur le bitcoin sont moins touchés par les baisses de taux d’intérêt que d’autres produits à rendement d’intérêt, tels que les FNB de titres à revenu fixe, ils sont attrayants dans le contexte actuel », juge VMTD.

VMTD annonce l’arrivée prochaine au Canada d’un nouveau venu, le FNB bitcoin iShares (IBIT) déjà transigé aux États-Unis. Quand il sera offert, ce FNB proposera des frais de 0,4 %, ce qui en fera le meilleur marché sur la place canadienne.

Changement de garde à la SEC

À l’instar de la situation au Canada on devrait voir émerger aux États-Unis des développements parmi les plus sophistiqués dans le secteur des FNB de cryptoactif.

Ainsi, le 19 novembre dernier, le NASDAQ a inauguré la transaction d’options sur le IBIT d’iShares, introduisant une nouvelle façon de transiger sur le bitcoin. Les choses n’en resteront sans doute pas là, juge VMTD. Ce nouveau marché d’options, écrit la firme, entraînera probablement « de nouvelles innovations dans les produits, tels que des FNB d’options couvertes et à tranche protégée qui intègreront ces options ».

Enfin, VMTD voit l’avènement possible aux États-Unis de FNB inversés ayant recours à des positions de vente à découvert faisant appel à un triple levier d’emprunt. Pour l’instant, la limite est fixée à un effet de levier double, mais un changement imminent de garde à la Securities and Exchange Commission pourrait très bien rendre le régulateur plus réceptif à ces innovations.

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FNB : 6 tendances qui ont marqué la dernière année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-6-tendances-qui-ont-marque-la-derniere-annee/ Wed, 08 Jan 2025 11:25:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104872 FOCUS FNB — Selon Banque Nationale Marchés financiers. 

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Gestion active, popularité des indices pondérés et afflux institutionnel, ces six grandes tendances rapportées par Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) révèlent un marché des fonds négociés en Bourse (FNB) en pleine mutation.

Les créations nettes en FNB dépassent les ventes nettes des FCP

Pour la troisième année consécutive, les créations nettes de FNB ont battu les ventes nettes des fonds communs de placement (FCP).

Les créations nettes de FNB ont dépassé les ventes nettes de FCP pour la première fois en 2018 et ce jusqu’en 2021 ou les ventes nettes des FCP a représenté plus du double de celles de FNB (112 G$ vs 52,5 G$). Les entrées nettes de FNB ont pris leur revanche les trois années suivantes. Pour les 10 premiers mois de 2024, les créations nettes de FCP totalisaient 8,3 G$ comparativement à 56,6 G$ pour les FNB canadiens.

L’actif sous gestion (ASG) des FNB canadiens représente aujourd’hui près de 18 % de l’actif total des FCP au Canada, selon BNMF.

Les FNB de titres à revenu fixe et les fonds du marché monétaire sont en tête des entrées nettes en pourcentage des actifs initiaux. « Ils attirent les conseillers à honoraires en raison de leur coût généralement plus faible, de leur transparence, de leur commodité et de la richesse de leur sélection », signalent les analystes de BNMF.

Davantage de FNB à gestion active

Plus de la moitié des FNB canadiens (53 %) étaient gérés activement à la fin de 2024. Cette proportion s’établissait à 40 % il y a cinq ans. Au 31 décembre 2024, les FNB gérés activement totalisaient 161 G$ en termes d’ASG, soit 31 % des FNB canadiens. Les catégories de FNB canadiens gérés activement les plus importantes sont les FNB d’allocation d’actifs, les FNB de compte d’épargne à intérêt élevé et du marché monétaire ainsi que les FNB ayant recours à des stratégies d’options. Ces trois catégories combinées représentent 55 % de l’ASG des FNB gérés activement.

Les FNB d’allocation d’actifs cumulent 37 G$, soit 24 % de l’ASG total, les FNB de dépôts en espèces et les FNB du marché monétaire accueillent 28 G$. Les options totalisent 24 G$. Près du quart de l’ASG des FNB en gestion active est composé de titres à revenu fixe (38,6 G$), dont les obligations canadiennes (18 G$) et mondiales (17 G$). Les actions forment 18 % de l’ASG total (24 G$). Les FNB sectoriels et thématiques sont les plus importants de cette catégorie (9,3 G$ en actif). Les stratégies alternatives représentent quant à elles 2 % de l’ASG, tandis que les matières premières et les cryptomonnaies représentent 0,8 G$.

Les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière dominent

Les FNB qui suivent un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière ont reçu 29 G$ en entrées nettes en 2024, un montant qui dépasse de loin tous les chiffres précédents. Les marchés haussiers (menés par les États-Unis et leurs mégacapitalisations technologiques) ont incité les investisseurs à se procurer des actions, signale BNMF. La lourdeur des indices américains pondérés en fonction de la capitalisation a également entraîné un afflux de capitaux dans les FNB équipondérés et les FNB de moyenne et petite capitalisation. Les FNB de dividendes/revenus et les FNB sectoriels ont enregistré des entrées de plus de 3 G$ chacun, tandis que les FNB à faible volatilité ont subi leur cinquième année consécutive de sorties de capitaux. Les FNB thématiques (à l’exclusion de la catégorie ESG) ont enregistré des entrées nettes de 888 millions de dollars (M$), grâce à un FNB sur l’intelligence artificielle (CIAI) et à un FNB sur l’innovation (FINN).

Rotations dans les FNB du marché monétaire

Sur une base nette, les FNB du marché monétaire ont attiré 2,8 G$ en 2024. La catégorie des FNB de comptes à intérêt élevé (qui placent principalement leurs actifs dans des dépôts en espèces) a connu des rachats d’1,9 G$, contrebalancés par des créations nettes de 4,7 G$ dans les FNB de titres du marché monétaire. Depuis l’entrée en vigueur, en janvier, de la décision du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) du traitement des liquidités bancaires des FNB de compte d’épargne à intérêt élevé, leurs rendements ont légèrement augmenté et de nombreux produits ont changé de composition. Le léger avantage de rendement des FNB de titres du marché monétaire comparables a commencé à séduire les investisseurs en quête de rendement, commente BNMF. En 2024, cette catégorie a enregistré des entrées tous les mois, même après les récentes baisses de taux des banques centrales.

Investisseurs sensibles aux frais de gestion

Cette année, toutes les catégories de FNB, peu importe l’importance de leur ratio de frais de gestion (RFG) ont enregistré des entrées positives, signale BNMF. Toutefois, les investisseurs en FNB semblent sensibles aux frais de gestion. En effet, environ 66 % de tous les actifs et plus de 73 % des entrées nettes en 2024 se situent dans des FNB dont les frais de gestion se situent dans la fourchette entre 0 et 30 points de base. La raison : les FNB passifs restent populaires à cause de leur faible coût.

Dans la fourchette de 30 à 50 points de base, les entrées les plus importantes concernent les FNB d’allocation d’actifs, les FNB du Nasdaq 100, les FNB de dividendes, les FNB de haute qualité, les FNB du marché des actions et les FNB obligataires à gestion active, selon le rapport de BNMF.

Différents profils d’investisseurs

L’analyse de BNMF révèle que les FNB sont utilisés à des fins variées selon la taille des transactions et le profil des investisseurs. Les FNB d’allocation d’actifs et basés sur des options attirent principalement des transactions inférieures à un million de dollars, reflétant une utilisation par des investisseurs autonomes. En revanche, les FNB obligataires et d’actions canadiennes enregistrent une proportion significative (30 % ou plus) de transactions d’un million de dollars ou plus, indiquant une forte présence d’investisseurs institutionnels.

Les transactions d’investisseurs autonomes se concentrent davantage sur des FNB d’allocation d’actifs à profils « All Equity » (uniquement en actions) et « Growth » (croissance) ainsi que sur des FNB à options offrant des rendements élevés. À l’opposé, les conseillers privilégient des FNB équilibrés ou conservateurs et des FNB à options avec des rendements plus modérés.

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Attrait anticipé pour les fonds de dividende https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/attrait-anticipe-pour-les-fonds-de-dividende/ Wed, 08 Jan 2025 11:22:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104716 FOCUS FNB — La baisse des taux d’intérêt devrait le stimuler.

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Avec la baisse prévue des taux d’intérêt, une catégorie de fonds d’investissement devrait gagner de l’attrait : les fonds d’actions canadiennes versant des dividendes, selon Marchés mondiaux CIBC.

« À notre avis, avec la baisse des taux et l’arrivée à maturité de certains investissements (dépôt à terme, certificat de placements garanti, fonds d’investissement du marché monétaire), il est fort probable qu’une grande partie de ces fonds deviendront mobiles — et les actions canadiennes à haut rendement en profiteront. La détention directe d’actions est certainement une option, mais les fonds négociés en Bourse (FNB) et les fonds communs de placement recueilleront une part raisonnable de ces fonds », lit-on dans une note à des clients de CIBC.

À la fin de juillet 2024, on comptait plus de 200 milliards de dollars (G$) en dépôt à terme, certificats de placements garantis et fonds d’investissement du marché monétaire, comme des fonds communs de placement du marché monétaire et des FNB de compte d’épargne à intérêt élevé, selon Marchés mondiaux CIBC. En avril 2020, c’était moins de 50 G$.

Ces capitaux pourraient s’orienter vers des fonds d’investissement à dividendes, certains offrant des rendements en dividendes variant de 2 à 4 %. « Historiquement, les dividendes ont généré un tiers des rendements totaux des actions au Canada et 20 % des rendements aux États-Unis. La très forte performance globale des actions au cours des cinq dernières années a atténué l’impact du rendement des dividendes, mais avec la baisse des taux, nous nous attendons à ce que les dividendes contribuent à nouveau de manière plus significative », lit-on dans l’étude de CIBC.

Selon cette étude, un différentiel de 2 points de pourcentage entre le rendement en dividende des actions et le rendement des titres à revenu fixe est, en général, l’écart nécessaire pour que l’on puisse s’attendre à ce que l’argent revienne vers les actions.

Pour les clients assoiffés de dividendes, il existe une panoplie de FNB qui sont orientés vers ces titres. Ces fonds ont à la fois des pour et des contre, mais semblent avoir la caractéristique commune suivante : ils sont concentrés dans certains secteurs.

« Malheureusement, si un investisseur souhaite un rendement en dividende élevé, un certain degré de concentration est nécessaire — les actions de croissance ont le plus souvent besoin de tout leur flux de trésorerie pour financer la croissance », lit-on dans l’étude. Par exemple, dans le marché canadien, les actions du secteur financier et de sociétés du secteur des ressources naturelles sont les principaux distributeurs de dividendes.

On retrouve, parmi les principaux FNB de dividendes sans effet de levier, à la fois des FNB indiciels et des FNB à gestion active. Par exemple, le Vanguard FTSE Canadian High Dividend Yield Index ETF est un FNB indiciel assorti de frais de gestion de 0,20 %.

De leur côté, les fonds Dynamic Active Canadian Dividend ETF (DXC) et CI WisdomTree Canada Quality Dividend Growth Index ETF (DGRC) ont les caractéristiques suivantes : ils gèrent respectivement des stratégies actives fondamentales et quantitatives, offrent des rendements à long terme inférieurs à ceux de certains de leurs concurrents, mais ciblent des actions de qualité à dividendes croissants. Leurs frais de gestion sont respectivement de 0,60 % et 0,21 %.

Il existe également des FNB d’actions à dividendes sectoriels, lesquels offrent l’occasion à des conseillers de surpondérer certains secteurs selon les besoins des clients. Selon la sélection de CIBC, le FNB du secteur financier ayant le plus d’actif sous gestion est le BMO Equal Weight Banks Index ETF (ZAB), assorti de frais de gestion de 0,25 %. Le meneur à ce chapitre du secteur des services publics est le iShares S&P/TSX Capped Utilities Index ETF (XUT), assorti de frais de gestion de 0,55 %. Et le meneur du secteur des fiducies de placement immobilier est le iShares S&P/TSX Capped REIT Index ETF (XRE), avec des frais de gestion de 0,55 %.

« Au cours de l’année écoulée, certains de ces secteurs axés sur le rendement se sont mieux comportés que d’autres. Après que les turbulences au sud de la frontière ont pris les valorisations des banques canadiennes entre deux feux, la plupart des noms se sont redressés. En revanche, les services publics et l’immobilier, deux secteurs fortement exposés à la volatilité des taux d’intérêt, ont enregistré des performances inférieures à celles du marché dans son ensemble », lit-on dans l’étude.

Les conseillers devraient porter une attention particulière au moment d’évaluer la pertinence d’ajouter à leur offre des FNB qui emploient de l’effet de levier et des options pour augmenter les distributions en dividendes, comme les FNB de vente d’options d’achat couvertes.

« Cette approche a donné de bons résultats dans certains domaines, tandis que d’autres ont constamment sous-performé leur secteur respectif ou l’indice de référence général du marché », lit-on dans l’étude.

Par exemple, sur une période d’un an, cinq des neuf FNB de la sélection de CIBC de fonds à rendement « accru » affichent une pire performance par rapport à un produit indiciel équivalent.

« Tout comme les FNB sectoriels constituent un outil utile pour la rotation sectorielle, ces produits peuvent être utiles aux investisseurs qui ont un appétit pour le risque suffisant, qui sont convaincus par la courbe de rendement et qui font confiance au gestionnaire de portefeuille pour prendre les bonnes décisions en matière d’effet de levier. Toutefois, ces produits peuvent se situer en dehors de la fourchette idéale pour un investisseur en dividendes typique qui a une aversion pour le risque », lit-on dans l’étude.

Par ailleurs, les FNB qui ont recours à des options, à l’effet de levier ou aux deux sont assortis de frais de gestion supérieurs, variant de 0,40 % à 0,85 %, voire certains à 1,50 %.

Vérification diligente

Malgré l’attrait des fonds d’investissement versant des dividendes, un conseiller diligent devrait comparer l’effet à long terme de ce genre de stratégie par rapport à d’autres options. Par exemple, un conseiller pourrait avoir un portefeuille diversifié d’actions et de titres à revenu fixe et générer des liquidités en vendant une part de celui-ci périodiquement, ce qui offre une occasion au passage de rééquilibrer ce portefeuille.

Par ailleurs, selon la théorie de la non-pertinence des dividendes de Merton Miller and Franco Modigliani, les dividendes devraient avoir peu ou pas d’impact sur le prix des actions d’une société. Selon cette théorie, c’est la capacité d’une entreprise à réaliser des bénéfices et à croître qui détermine la valeur de marché de l’entreprise et qui détermine le cours de l’action.

« D’après cette théorie, les dividendes nuisent à l’entreprise, car l’argent serait mieux réinvesti. Les entreprises peuvent s’endetter pour honorer les paiements de dividendes au lieu de rembourser leurs dettes pour améliorer leur bilan », résume Investopedia.

Cette théorie a été développée dans un monde « sans impôt ». Les critiques de cette théorie font valoir que la capacité d’une société à honorer ses dividendes est un signe de force et de stabilité pour les investisseurs, ce qui peut avoir un effet favorable sur le prix de son action.

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FNB canadiens : créations nettes records en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-canadiens-creations-nettes-records-en-2024/ Wed, 08 Jan 2025 11:13:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104870 FOCUS FNB – Elles affichent une hausse de 45 % par rapport au précédent record annuel de 2021.

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L’année 2024 s’est avérée faste pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens. Dans un contexte économique incertain, de nombreux conseillers et investisseurs se sont tournés vers ces produits pour diversifier et gérer le risque des portefeuilles de leurs clients, selon Banque Nationale Marché financiers (BNMF).

Les actifs sous gestion des FNB canadiens ont franchi le seuil historique des 520 milliards de dollars (G$), avec un taux de croissance annualisé de 22 % sur cinq ans et de 21 % sur dix ans, d’après le rapport de BNMF.

Les créations nettes annuelles dans les FNB canadiens ont atteint un sommet annuel de 76 G$ en 2024, soit une augmentation de 45 % par rapport au précédent record annuel établi en 2021. Ce succès est attribuable à une confiance accrue des investisseurs et à une offre de produits de FNB de plus en plus diversifiée, indique BNMF.

Les FNB d’actions en tête de file

Les FNB d’actions ont dominé le marché en 2024 avec des créations nettes records de 44,6 G$, dépassant de 49 % le précédent record annuel de 2021. Bien que ces produits aient connu un début d’année timide, leur performance s’est accélérée en fin d’année, dépassant les créations nettes combinées de 2022 et 2023 de 17,6 G$.

Ils ont enregistré des entrées nettes pour chaque mois de l’année, malgré un ralentissement durant les mois d’été.

La croissance a été largement stimulée par la demande pour les FNB d’actions américaines, qui ont attiré près de 22 G$, soit près de la moitié des entrées nettes de cette catégorie. Les FNB d’actions canadiennes et les FNB d’actions mondiales ont également bien performé avec des créations nettes respectives de 9 G$ et 14 G$.

Toutes les catégories de FNB d’actions ont connu de bons résultats au chapitre des créations nettes, mis à part les FNB à faible volatilité et les FNB ESG canadiens. Ces derniers ont connu leur première année de rachats nets. Les FNB ESG, qui avaient connu une année record en 2023, affichent des rachats nets de 1,6 G$ en 2024, principalement causés par des rachats institutionnels.

Les FNB suivant des indices pondérés par la capitalisation boursière ont attiré 29 G$, établissant un nouveau record. « La montée des marchés haussiers, notamment aux États-Unis avec leurs actions technologiques de mégacapitalisation, a incité les investisseurs à s’exposer aux actions via les FNB les plus importants et les plus échangés », indiquent les analystes de BNMF.

Les titres à revenu fixe se diversifient

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur ascension en 2024 avec 24 G$ de créations nettes, dépassant les 21,4 G$ de l’année précédente. Pour le mois de juin seulement, ces actifs ont enregistré des créations nettes records de 6,8 G$ en raison des réallocations d’investisseurs institutionnels vers une série de FNB obligataires de BMO, commente BNMF.

Bien que les FNB du marché monétaire aient ralenti, avec seulement 2,8 G$ d’entrées nettes (contre 9,3 G$ en 2023 ou 44 % des créations nettes), les FNB d’obligations canadiennes ont dominé cette catégorie. Seuls les FNB de dépôts en espèces ont enregistré des rachats, totalisant 1,9 G$.

Les FNB de matières premières ont connu une année record avec des créations nettes de 995 M$, dont 95 % proviennent des FNB d’or physique. Les FNB de cryptomonnaies ont subi des sorties nettes de 1,1 G$, la seule catégorie d’actifs en territoire négatif pour 2024.

En excluant la catégorie des FNB ESG, les FNB thématiques ont attiré 888 M$, portés par le succès des FNB axés sur l’intelligence artificielle (CIAI) et l’innovation (FINN).

Des lancements et des retraits 

L’offre de FNB continue de s’élargir : 224 nouveaux FNB ont été lancés en 2024, une hausse de 12 % par rapport au précédent record de 2021. Le total atteint désormais 1 497 produits, contre seulement 300 en 2013. Le nombre total de FNB canadiens s’élevait à 1 497 à la fin de 2024 alors qu’on en comptait 879 cinq ans plus tôt. Pour rappel, il y avait 300 FNB cotés au Canada en 2013.

Les retraits de produits ont ralenti, avec 60 FNB retirés de la cote en 2024, contre 122 FNB l’an dernier. Plusieurs grands émetteurs, comme CI GAM, Global X, Mackenzie et TD, ont rationnalisé leur gamme, notamment dans les catégories ESG et obligations gérées activement. Cinq nouveaux émetteurs ont fait leur entrée : J.P. Morgan, Capital Group, Quadravest, Corton Capital et LongPoint, portant le nombre total de fournisseurs au Canada de 40 à 45.

RBC iShares est le manufacturier de FNB canadien ayant enregistré le plus de créations nettes en 2024, avec 18 G$, suivi de BMO (17,4 G$), Vanguard (13,7 G$), Fidelity (5,9 G$), TDAM (4,5 G$) et Global X (3,3 G$). CI affiche des rachats nets de 1 G$.

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Les frais les moins bien compris par les conseillers https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-frais-les-moins-bien-compris-par-les-conseillers/ Wed, 08 Jan 2025 11:10:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101751 FI TV — Michael Chung, responsable régional des ventes Québec, Harvest ETFs parle des frais les moins bien compris par les conseillers en matière de FNB.

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Finance et investissement : Quels frais sont les moins bien compris par les conseillers, selon vous, et pourquoi pensez-vous qu’ils le sont ? 

Michael Chung : Selon nous, les frais les plus mécompris par les conseillers sont principalement ceux liés à l’imposition sur les distributions, et ce, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, les changements fréquents dans la législation fiscale rendent difficile pour les conseillers de rester constamment à jour, étant donné la complexité et la variabilité de ces changements.

Ensuite, les différents traitements fiscaux appliqués à chaque type de distribution ajoutent un autre niveau de complexité à la gestion fiscale des investissements.

De plus, dans le cas des fonds négociés en Bourse (FNB), la présence de titres étrangers introduit un niveau supplémentaire de complexité en matière de questions fiscales transfrontalières.

Et enfin, chaque situation fiscale individuelle va varier considérablement, ce qui signifie que les conseillers doivent comprendre et adapter leur approche pour chaque client en fonction de sa situation spécifique.

Les opinions exprimées sont celles de Michael Chung, responsable régional des ventes Québec, Harvest ETFs en date du 8 juillet 2024, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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L’année s’est terminée en force pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lannee-sest-terminee-en-force-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 08 Jan 2025 10:40:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104861 FOCUS FNB – Avec des créations nettes de plus de 10 milliards de dollars en décembre.

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Pour la première fois de leur histoire, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont franchi en décembre le seuil des 10 milliards de dollars (G$) de créations nettes en un seul mois (10,6 G$). Ce nouveau record dépasse les 9,2 G$ enregistrés en novembre, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB d’actions renforcent leur position

Les FNB d’actions continuent de dominer le marché, avec des créations nettes de 7,8 G$ en décembre, comparativement à 6,9 G$ en novembre. Toutes les catégories de fonds d’actions ont enregistré des entrées nettes. Sur le plan géographique, les fonds d’actions canadiennes et américaines se distinguent avec plus de 3 G$ d’entrées nettes chacun, suivis par les FNB d’actions mondiales (1,6 G$).

Les FNB pondérés par la capitalisation boursière ont capté l’essentiel des apports de capital (5 G$). Par secteur, les FNB de titres de sociétés de l’énergie ont enregistré les plus importantes entrées nettes (326 M$), tandis que les fonds des sociétés des soins de santé sont les seuls à avoir affiché des rachats nets.

Les titres à revenu fixe se redressent

Après plusieurs mois en demi-teinte, les FNB de titres à revenu fixe ont redressé la tête avec des entrées nettes de 2,3 G$ en décembre, contre à 1,4 G$ en novembre. Cette performance est largement attribuée à un regain d’intérêt pour les obligations canadiennes, selon les analystes de BNMF.

Cependant, les FNB du marché monétaire, moteurs de cette catégorie pendant une grande partie de l’année, ont marqué le pas avec seulement 46 M$ d’entrées nettes en décembre, bien en deçà des 646 M$ du mois précédent. En revanche, les FNB d’obligations canadiennes agrégées se sont démarqués, attirant 798 M$ de créations nettes, le plus haut niveau de la catégorie en décembre.

Performance contrastée des autres catégories

Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont enregistré des entrées nettes solides de 897 M$, confirmant leur attrait auprès des investisseurs. Les FNB de matières premières ont attiré des entrées nettes de 20 M$ en raison de l’attrait pour l’or qui se poursuit, mais qui ralentit, comparé aux entrées nettes de 216 M$ de novembre.

À l’inverse, les FNB de cryptomonnaies ont continué à subir des rachats massifs, avec des sorties nettes de 606 M$, soit les plus importantes de l’année.

Les émetteurs et les nouvelles offres dominent la scène

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu un mois de décembre fructueux sur le plan des créations nettes. RBC iShares mène la charge avec 4 G$ d’entrées nettes. BMO suit avec 2 G$ et Vanguard se positionne avec 1,7 G$. Global X et TD complètent le top 5 avec respectivement 501 G$ et 413 M$ en créations nettes en décembre. CI GAM et Evolve ont connu des rachats nets de 362 M$ et 155 M$ respectivement.

Côté innovations, LongPoint Asset Management a lancé quatre FNB à effet de levier ou inverse sur le pétrole brut et le gaz naturel, basés sur les indices Solactive. Par ailleurs, Harvest prévoit élargir sa gamme en 2025. La firme a déposé un prospectus préliminaire pour la création de six FNB auprès des régulateurs canadiens.

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Tour d’horizon de l’univers FNB : Harvest prévoit d’élargir sa gamme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tour-dhorizon-de-lunivers-fnb-harvest-prevoit-delargir-sa-gamme/ Mon, 06 Jan 2025 12:25:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104831 Fidelity effectue pour sa part un changement de gestionnaire de portefeuille.

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Harvest Portfolios Group Inc. cherche à étendre sa présence dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) au Canada.

La société a annoncé le 11 décembre qu’elle avait déposé un prospectus préliminaire auprès des autorités canadiennes de réglementation des valeurs mobilières pour six nouveaux FNB.

Il s’agit des FNB :

  • Harvest MicroStrategy High Income Shares ETF
  • Harvest Coinbase High Income Shares ETF
  • Harvest Palantir Enhanced High Income Shares ETF
  • Harvest Tesla Enhanced High Income Shares ETF
  • Harvest Meta Enhanced High Income Shares ETF
  • Harvest Diversified High Income Shares ETF

Le Harvest MicroStrategy High Income Shares ETF et le Harvest Coinbase High Income Shares ETF prévoient une exposition à une seule action de l’entreprise de logiciels MicroStrategy Incorporated et du fournisseur de plateforme d’échange de cryptomonnaies Coinbase Global Inc. respectivement.

Le Harvest Palantir Enhanced High Income Shares ETF, le Harvest Tesla Enhanced High Income Shares ETF et le Harvest Meta Enhanced High Income Shares ETF auront pour objectif d’offrir un accès au potentiel de croissance de l’entreprise de logiciels Palantir Technologies Inc, de l’entreprise automobile et d’énergie propre Tesla Inc et du conglomérat technologique Meta Platforms Inc, respectivement.

Ces cinq FNB monoactions auront tous une stratégie active d’options d’achat couvertes, qui vise à générer un revenu mensuel accru, selon un communiqué.

Enfin, le Harvest Diversified High Income Shares ETF offrirait une exposition à un portefeuille composé de Harvest High Income Shares ETF.

Autres nouvelles

Fidelity Investments Canada a désigné une nouvelle gestionnaire de portefeuille pour le Fonds Fidelity Leadership au féminin.

Depuis le 16 décembre, Preeti Sayana, qui s’est jointe à Fidelity en 2005, est gestionnaire de portefeuille du fonds. Elle possède 30 ans d’expérience, notamment dans la cogestion d’une stratégie internationale couvrant les petites capitalisations, les marchés émergents et les actions américaines, et dans l’intégration de l’ESG dans le processus de recherche de la gestion de portefeuille.

Preeti Sayana remplace Nicole Connolly, qui prendra sa retraite à la fin de l’année.

Les objectifs d’investissement du fonds restent inchangés, a déclaré Fidelity dans un communiqué.

Le 16 décembre, VersaBank, basée à London, en Ontario, a déposé un supplément de prospectus provisoire à son prospectus préalable de base simplifié, daté du 22 novembre, dans le cadre d’une offre publique d’actions ordinaires de la banque.

Le supplément de prospectus a été déposé auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières de chaque province et territoire du Canada, à l’exception du Québec.

Il a également été déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis dans le cadre du U.S./Canada Multijurisdictional Disclosure System, qui permet aux entreprises canadiennes d’offrir des titres aux États-Unis en utilisant des prospectus préparés en fonction des exigences canadiennes.

Raymond James & Associates, Inc. est l’unique teneur de livre, tandis que Keefe, Bruyette & Woods, Inc. et Roth Canada, Inc. agissent en tant que co-gestionnaires de l’offre, selon un communiqué.

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Pas évident de sélectionner un FNB pour un client https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/pas-evident-de-selectionner-un-fnb-pour-un-client/ Wed, 11 Dec 2024 11:32:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101750 FI TV — Michael Chung, responsable régional des ventes Québec, Harvest ETFs, parle des aspects à considérer avant de sélectionner un FNB pour un client outre les aspects de vérification diligente.

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Finance et investissement (FI) : Outre les vérifications habituelles liées à la stratégie de placement, quels sont les autres aspects de la vérification diligente auxquels les conseillers devraient accorder le plus d’attention lorsqu’ils sélectionnent un fonds négocié en Bourse (FNB) pour leurs clients ?

Michael Chung (MC) : Lorsqu’on examine les stratégies d’options d’achat couvertes, le point le plus important en matière de diligence est la compréhension du processus et des risques associés au FNB.
Ainsi, pour les stratégies impliquant des options, il est essentiel de bien comprendre le processus, car il constitue une composante intégrale du fonctionnement du FNB.

FI : Quels éléments de la vérification diligente liés à l’émetteur de FNB sont les moins bien compris ou méritent une meilleure compréhension ?

MC : Les éléments de diligence raisonnable les moins compris par les conseillers pour les stratégies d’options d’achat couvertes, c’est que le conseiller doit vraiment regarder au-delà du rendement (yield en anglais) des FNB et comprendre vraiment comment ce rendement est réellement généré.

Cela signifie que le conseiller doit vérifier que la distribution payée par le FNB correspond bien à ce que le FNB peut générer grâce aux primes d’options. Sinon, cela pourrait entraîner une érosion du capital, ce qui n’est pas souhaitable pour les investisseurs.

Les opinions exprimées sont celles de Michael Chung, responsable régional des ventes Québec, Harvest ETFs en date du 8 juillet 2024, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les FNB et FCP, utiles pour la vente à pertes à des fins fiscales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-et-fcp-utiles-pour-la-vente-a-pertes-a-des-fins-fiscales/ Wed, 11 Dec 2024 11:31:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104536 FOCUS FNB — Cette année, on discutera également de la pertinence de récolter des gains en capital.

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C’est un classique annuel : la fin d’année arrive et les conseillers dont les clients ont des actifs dans des comptes non enregistrés se demandent comment appliquer la stratégie de vente à perte à des fins fiscales.

Cette stratégie peut s’avérer difficile à mettre en pratique cette année notamment en raison de bonne performance de nombreux marchés financiers. À preuve, à la mi-novembre, Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) comptait 27 % des composantes actuelles de l’indice S&P/TSX avec des rendements négatifs depuis le début de l’année. De ce groupe, seuls 29 titres avaient baissé de plus de 10 % depuis le début de l’année.

C’est dire que la récolte des pertes risque d’être plus mince cette année, même si certaines occasions sont présentes. Par exemple, dans le secteur des télécommunications, les actions BCE et Rogers Communications affichent des baisses significatives sur un an.

Que faire si un client en détient dans un compte non enregistré ? Même si cet article ne devrait pas se substituer à une vérification auprès de conseillers fiscaux, appliquer la stratégie de vente à perte à des fins fiscales peut être envisagée.

Comment ? En vendant à perte les titres perdants dans le but de cristallier la perte en capital, laquelle perte peut être utilisée afin de réduire les gains en capitaux réalisés par ailleurs. Cette perte peut atténuer un gain réalisé rétrospectivement aux trois années précédentes ou être reportée indéfiniment sur les années à venir.

Selon BNMF, pour que la perte soit comptabilisée dans l’année 2024, la dernière journée pour réaliser une telle transaction est le 30 décembre, car le règlement de la transaction se fera lors du dernier jour de l’année (considérant l’actuel cycle de règlement des transactions T+1).

« Les investisseurs devraient attendre 30 jours après la vente avant de racheter les actions afin de préserver la perte fiscale conformément aux règles fiscales de l’Agence de revenu du Canada. Pendant cette période de 30 jours, les investisseurs peuvent acheter d’autres titres pour obtenir une exposition à peu près similaire, comme des fonds négociés en Bourse (FNB). Un FNB peut fournir un rendement sectoriel spécifique à la place de l’action. Le cas échéant, les investisseurs peuvent revenir à l’action sous-jacente une fois la période de 30 jours écoulée », lit-on dans l’étude de BNMF.

Dans l’exemple plus haut, le détenteur de titres de BCE ou de Rogers vendrait ces actions. Puis, il acquerrait, par exemple, le fonds Global X Equal Weight Canadian Telecommunications Index ETF (RING), lequel a un actif sous gestion composé à 31 % de titres de BCE et à 34 % de ceux de Rogers, selon BNMF. La corrélation importante entre le RING et les titres de BCE et de Rogers en font des fonds de substitution de choix durant la période de 30 jours sans détention.

Au chapitre des FNB sujets à appliquer la vente à perte à des fins fiscales, en raison de la forte performance des actions et des titres à revenu fixe cette année, les occasions sont limitées. « Le secteur de l’énergie propre est le seul secteur des actions qui a connu des baisses de prix importantes cette année. En ce qui concerne les titres à revenu fixe, les FNB détenant des obligations du Trésor américain et canadien à long terme ont enregistré des rendements négatifs. En outre, les FNB sur les crédits de carbone ont également connu des baisses de prix cette année », constate Valeurs mobilières TD.

Le diable dans les détails

Pour bien réaliser cette stratégie, le client doit composer avec une série de contraintes, dont la réglementation sur les pertes apparentes.

Selon celle-ci, si un client vend un placement à perte, cette réglementation nie la perte et l’ajoute au produit de base rajusté (PBR) du placement racheté si l’investisseur ou une « personne affiliée » achète le même placement ou un placement identique dans les 30 jours civils suivant la vente et continue de détenir le placement 30 jours après la vente, d’après une note auprès des clients de CIBC.

Selon cette note, la période de 30 jours correspond en fait à 61 jours pour la période d’achat, car la Loi de l’impôt sur le revenu définit la période d’achat comme « les 30 jours civils précédant ou suivant la transaction ».

De plus, « une “personne affiliée” désigne votre époux ou conjoint de fait, une société que vous ou votre époux ou conjoint de fait contrôlez, ou une fiducie dont vous ou votre époux ou conjoint de fait êtes un bénéficiaire majoritaire, comme votre REER ou votre CELI. Pour être encore plus claire, la règle s’applique à tous les comptes. Par exemple, si vous vendez un titre à perte dans votre compte non enregistré et que votre conjoint achète le même titre 25 jours plus tard dans son REER, vous ne respectez pas la règle des 30 jours, même si vous n’achetez pas le titre dans votre propre compte non enregistré », lit-on dans la note.

Ce que la réglementation définit comme bien identique est une question de faits, mais voici certains éléments à considérer.

« Les biens identiques sont des biens qui présentent les mêmes caractéristiques essentielles, de sorte qu’un acheteur potentiel n’aurait pas de préférence pour l’un plutôt que pour l’autre. Pour déterminer si des biens sont identiques, il est nécessaire de comparer les qualités ou les éléments inhérents à chaque bien qui font sa singularité. Dans le cas des FNB, la vente et l’achat de FNB correspondant au même indice peuvent donner lieu à des pertes apparentes », lit-on dans une note sur la fiscalité des FNB de Valeurs mobilières TD.

Selon cette note, si un client vend ses parts du FNB indiciel iShares Core S&P/TSX Capped Composite (XIC CN) et en achète du FNB indiciel BMO S&P/TSX composé plafonné (ZCN-T) dans les 30 jours suivants, une perte en capital découlant de la vente pourrait être considérée comme une perte apparente. Toutefois, si un investisseur vend des parts du XIC et en achète d’autres du iShares S&P/TSX 60 Index ETF (XIU CN), la perte en capital ne sera probablement pas considérée comme apparente.

« Différentes parts (comme les parts en dollars américains et les parts couvertes en dollars canadiens) d’un FNB peuvent ne pas être considérées comme relevant de FNB différents aux fins de vente à perte en capital » et être touchées par les règles sur les pertes apparentes, selon Valeurs mobilières TD.

Par ailleurs, on doit choisir avec soin le titre de substitution afin d’éviter la distribution de gain en capital qui est faite à la fin d’année pour de nombreux fonds. Par exemple, si le client choisit mal le fonds de remplacement et que celui-ci était sur le point de lui distribuer des gains en capital, ces gains viendraient effacer les pertes en capital récoltées par la stratégie.

Évidemment, une analyse de la rentabilité de cette stratégie devrait tenir compte des frais de transaction par rapport à la perte qu’on espère cristalliser. L’analyse devrait également considérer le risque que, en fin d’année, de nombreux autres investisseurs veuillent profiter de cette même stratégie, ce qui pourrait nuire en la capacité d’un client d’obtenir un prix juste pour sa transaction.

Récolter des gains

Cette année, les conseillers pourraient également envisager de récolter des gains en capital, afin de profiter des nouvelles règles applicables sur les gains en capital annoncées à l’occasion du budget fédéral 2024, selon Peter Guay, gestionnaire de portefeuille chez PWL Capital.

Pour un client particulier, le taux d’inclusion des gains en capital demeure à 50 % pour les premiers 250 000 $ de gain en capital. Dépassé ce seuil, le taux d’inclusion passe à 66 2/3 %. Évidemment, le projet de loi n’est pas encore adopté, même si l’ARC agit déjà comme si c’était le cas.

Par conséquent, si un client a des gains en capital latents supérieurs à 250 000 $ dans des comptes non enregistrés et qu’il considère éventuellement liquider l’ensemble de son portefeuille, il pourrait envisager la stratégie de récolter des gains en capital. Cette récolte lui permettrait de répartir sur quelques années ses gains afin de profiter du seuil annuel de 250 000 $ et, possiblement, éviter une facture fiscale plus élevée en liquidant durant une seule année l’ensemble de son portefeuille, selon la note de Peter Guay destinée à ses clients.

« Il est possible de vendre et de racheter immédiatement le même actif pour cristalliser le gain. Il n’y a pas de règle de “gain superficiel”. Le gouvernement est heureux de percevoir vos impôts plus tôt si vous êtes prêt à les payer ! », écrit-il.

Il faut bien entendu considérer l’ensemble de la situation du client et analyser la rentabilité d’une telle stratégie, notamment en considérant la valeur relative de l’argent dans le temps et le coût de renonciation de l’impôt payé.

Cependant, Peter Guay fait une mise en garde importante à l’idée de récolter des gains. « La loi visant à promulguer cet élément du budget n’a pas encore été adoptée. Si le gouvernement libéral actuel tombe avant que ce projet de loi ne soit adopté, ou si la loi ne passe pas avant la fin d’année, la récolte des gains en capital serait vaine », écrit-il.

Une nouvelle législature redéposerait-elle le même projet de loi afin de favoriser la prévisibilité fiscale au Canada ou un projet différent ? L’avenir le dira.

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Perspectives des FNB pour 2025 et au-delà https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/perspectives-des-fnb-pour-2025-et-au-dela/ Wed, 11 Dec 2024 11:27:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104462 ZONE EXPERTS — La croissance et l’innovation devraient se poursuivre.

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Au cours des cinq dernières années, j’ai eu le plaisir de rédiger des articles trimestriels sur les fonds négociés en Bourse (FNB). Depuis que j’ai commencé à inclure des FNB dans mes portefeuilles discrétionnaires, il y a plus de dix ans, beaucoup de choses ont évolué. Dans mes écrits, j’ai eu l’occasion de partager mes réflexions sur l’univers des FNB sous divers angles, allant de la construction de portefeuilles aux méthodologies indicielles, en passant par l’investissement thématique et les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).

Dans cette dernière chronique régulière sur les FNB, j’aimerais souligner l’importance de s’entourer d’un comité d’investissement solide, pour débattre des changements de portefeuille et « regarder sous le capot » des produits que nous choisissons pour nos clients.

Au fil des années, j’ai eu le privilège de collaborer avec de nombreux collègues respectés, tant au sein qu’en dehors de ma société, y compris à travers des échanges enrichissants avec mon équipe, afin de prendre des décisions d’investissement pour mes portefeuilles discrétionnaires.

Récemment, j’ai eu l’occasion de collaborer avec Luke Kahnert, spécialiste principal des fonds communs de placement et des FNB chez Raymond James, lors d’une séance de questions-réponses sur les perspectives des FNB pour 2025. Voici quelques-unes de mes questions, ainsi que ses réponses.

Mary Hagerman : Le secteur des FNB a dû faire face à l’émergence d’un plus grand nombre de FNB à gestion active dans un environnement de marché difficile en 2024. Comment le secteur a-t-il réagi ?

Luke Kahnert : Malgré la volatilité des marchés cette année, le secteur canadien des FNB a su relever les défis et se positionne pour une autre bonne année. Selon les données de Valeurs mobilières TD, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 66,3 milliards de dollars (G$) depuis le début de l’année et l’actif sous gestion du secteur a atteint 513,6 G$ au 29 novembre. En fonction des développements à venir, le secteur devrait dépasser le record annuel précédent de 58 G$ en créations nettes établi en 2021.

Au 29 novembre 2024, 768 FNB utilisant une stratégie de gestion discrétionnaire (active traditionnelle, factorielle ou quantitative) géraient un actif total de 157,2 G$, soit 30,6 % de l’actif global des FNB canadiens. Cette proportion a augmenté au cours des dernières années. Pour l’année en cours (du 1er janvier au 29 novembre 2024), les créations nettes de fonds dans les stratégies discrétionnaires représentent 44 % de toutes les entrées nettes de fonds dans les FNB canadiens cotés en Bourse.

Bien que l’avenir reste incertain, le secteur canadien des FNB a fait preuve d’une résilience remarquable au cours des 30 dernières années, soit depuis le lancement du premier FNB au monde au Canada en 1990. Je m’attends à ce qu’il continue de croître dans les années à venir.

Mary Hagerman : Quelles seront les zones géographiques les plus performantes en matière de collecte d’actifs à l’horizon 2025 : le Royaume-Uni, l’Europe, le Canada, les États-Unis ou l’Asie ?

Luke Kahnert : Une étude de JPMorgan Chase & Co. indique qu’à la fin du mois de mai, plus de 12 000 FNB étaient répertoriés dans le monde, avec un actif total d’environ 13 000 G$ US. Ce chiffre comprend approximativement 3 500 FNB aux États-Unis, avec environ 9 000 G$ d’actifs (près de 70 % des actifs mondiaux), 3 800 FNB en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, avec approximativement 2 000 milliards d’euros d’actifs (environ 16 % des actifs mondiaux), et 3 600 FNB en Asie-Pacifique, avec 1 500 G$ d’actifs (environ 12 % des actifs mondiaux). Nous avons certainement assisté à une croissance significative du secteur des FNB, tant en matière de taille que de variété des produits proposés aux investisseurs à l’échelle mondiale.

Le secteur mondial des FNB est bien positionné pour une croissance future et devrait continuer à être dominé par le marché américain en termes de collecte d’actifs en dollars absolus. Bien que le marché canadien des FNB soit plus petit, ce qui me frappe, c’est sa croissance régulière et son esprit d’innovation, année après année. Selon les données de Morningstar du 31 octobre, le Canada offre une large variété de 1 536 titres. L’innovation a toujours été une caractéristique du secteur canadien des FNB, et je prévois que les émetteurs canadiens continueront à développer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins évolutifs des investisseurs canadiens.

Mary Hagerman : Quelles tendances sectorielles et thématiques domineront les FNB en 2025 ?

Luke Kahnert : Les lancements de produits peuvent fournir des indications précieuses sur la manière dont les émetteurs de FNB se positionnent pour répondre à la demande future des investisseurs. En 2024, nous avons observé l’arrivée d’une large gamme de FNB à revenu fixe et à base d’options, ce qui témoigne de l’attention croissante des émetteurs face au besoin accru de revenus des investisseurs.

Les FNB offrent de nombreux avantages, notamment une exposition ciblée au marché, une liquidité intrajournalière, une négociation et une tarification en continu et la transparence du portefeuille. Il peut être intéressant de tirer parti de la commodité d’une structure de FNB pour les stratégies basées sur les revenus fixes et les options, et je pense que cette caractéristique continuera à soutenir la croissance future de ces stratégies de FNB en 2025 et au-delà.

Mary Hagerman : Le marché propose-t-il suffisamment de couvertures pour les FNB à gestion active ?

Luke Kahnert : Nous commençons à observer que plusieurs fonds communs de placement (FCP) proposent désormais une série FNB de leur fonds, une tendance qui pourrait refléter les orientations stratégiques globales des sociétés de gestion de fonds. Je m’attends à ce que cette tendance se poursuive dans les années à venir, à mesure que ces sociétés s’efforceront de répondre à l’ensemble des préférences des investisseurs. Le lancement de stratégies de FCP sous forme de séries FNB devrait encourager davantage d’entrées nettes vers ces outils de placement, en offrant aux investisseurs des accès à des stratégies qui étaient jusque-là réservées aux FCP. Il s’agit là d’une évolution notable, car l’augmentation des options disponibles permet aux Canadiens de disposer d’un plus large éventail d’outils pour construire des portefeuilles adaptés à leurs objectifs spécifiques. (Il n’est plus nécessaire d’acheter votre crème glacée dans un cornet si vous préférez la déguster dans un gobelet.) Il convient également de souligner que, bien que les FNB soient un instrument d’investissement pratique, dans certains cas, une structure de FCP pourrait se révéler plus adaptée.

La structure d’un FCP dont le règlement des transactions s’effectue à la valeur liquidative de fin de journée peut parfois s’avérer pratique du point de vue de la tarification.

Si le marché sous-jacent est fermé (comme c’est le cas des marchés d’actions internationaux à 14 heures, heure de l’Est), les écarts entre les cours acheteur et vendeur peuvent potentiellement s’élargir pour un FNB dont le prix est fixé tout au long de la journée, alors que le coût d’un FCP est fixé au même prix que tous ceux qui ont acheté et vendu ce jour-là et n’est calculé qu’après la fin de la journée de négociation.

Par exemple, il est conseillé d’acheter un FNB composé d’actions européennes qui se négocie à la Bourse de Toronto entre 10 h et 11 h, heure de l’Est, car la Bourse de Londres est encore ouverte à ce moment-là, ce qui crée un chevauchement d’heures d’ouverture avec la Bourse de Toronto. Ce chevauchement permet de s’assurer que les prix des actions européennes sous-jacentes reflètent les conditions du marché en temps réel, ce qui réduit les écarts entre les cours acheteur et cours vendeur du FNB coté au Canada. En revanche, si le marché sous-jacent est fermé (par exemple à partir de 14 h, heure de l’Est), le prix du FNB canadien composé d’actions européennes peut devenir moins favorable, et les écarts entre les cours acheteur et vendeur peuvent s’élargir. En effet, les mainteneurs de marché de ces FNB peuvent faire face à des risques accrus en raison de l’absence de prix en temps réel. Lorsque le marché sous-jacent est fermé, cette incertitude peut entraîner un élargissement des écarts, les mainteneurs de marché cherchant à se protéger contre les mouvements de prix à la réouverture du marché.

Dans le cas d’un FCP, tous les ordres sont calculés sur la base de la valeur liquidative de fin de journée, de sorte que la tarification peut être plus stable. Il s’agit là d’une nuance mineure qui permet de mieux comprendre les différences entre les deux outils de placement.

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