Investissement étrangers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 20 Apr 2021 12:33:07 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Investissement étrangers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Macroéconomie et diversité du capital humain https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/macroeconomie-et-diversite-du-capital-humain/ Tue, 20 Apr 2021 12:33:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79370 FI RELÈVE – La signature d’Investissement Mount Murray.

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Au fil de sa vaste expérience acquise auprès de diverses sociétés reconnues, Vincent Dostie a notamment occupé le rôle de vice-président des investissements au sein d’un « multi-family office ». Il y embauchait les gestionnaires de portefeuille, assurait le développement des affaires et supervisait l’allocation d’actifs pour une quarantaine de familles fortunées du Québec.

Particulièrement intéressé par l’analyse et la prise de décisions d’investissement, son projet phare a toujours été de fonder une firme de gestion d’actifs indépendante. En route pour franchir le pas, il a tenu les premières rencontres d’équipe de la jeune entreprise montréalaise incorporée en 2016, sur le mont Murray, l’un des trois sommets qui constituent le Mont-Royal.

C’est en compagnie de deux anciens collègues de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) que Vincent Dostie a fondé Investissement Mount Murray. « Il faut une bonne dose de courage pour se lancer en affaires de façon indépendante. Avoir eu la chance de travailler au sein de startups en placement a été extrêmement enrichissant pour moi, me permettant d’évoluer vers ce choix important », souligne le président et co-chef des placements de la firme.

Le défi intellectuel que représente l’investissement a été un facteur décisif pour Vincent Dostie au moment de cibler son champ d’expertise. La constante évolution des marchés, le travail analytique et de recherche sans bornes, le plaisir de mettre ses idées en œuvre, voilà ce qui l’a incité à faire carrière dans ce secteur.

« Tu as la piqûre quand tu te retrouves à la CDPQ, où toutes les ressources du monde sont à ta portée pour tirer ton épingle du jeu dans le marché des investisseurs mondiaux, explique-t-il.  Quand on parle à de jeunes diplômés, on voit clairement que c’est un domaine qui fait rêver, dans la mesure où tu peux vraiment te dépasser si tu es bien organisé et que ton travail est efficace. »

Point de vue évolué

C’est dans le cadre de ses expériences auprès d’entreprises en démarrage que Vincent Dostie a eu l’idée d’investir davantage dans les marchés émergents, une stratégie clé pour Investissement Mount Murray à ce jour. « Keith Porter, co-chef des placements de l’entreprise, était responsable d’une grande équipe qui investissait dans ces marchés à la CDPQ », relate Vincent.

« C’est une expertise assez rare à Montréal et c’est intéressant pour les investisseurs de pouvoir consulter directement un gestionnaire local d’expérience pour élucider ce que sont au juste les marchés émergents, mentionne-t-il. Par ailleurs, pour un gestionnaire d’actifs qui place des montants importants pour des clients, c’est toujours apprécié d’avoir une idée des gens avec qui on investit, ce qui est plus facile quand on fait affaire avec une firme locale », ajoute Vincent Dostie.

La culture organisationnelle très inclusive est un autre atout propre à Investissement Mount Murray. Pour créer une équipe aux compétences variées, elle porte une attention particulière aux postulants qu’elle choisit et à leur implication aux discussions internes. « Chacun a sa place, quel que soit son niveau d’expérience, et je dirais qu’on a une vision moderne en matière d’investissement », précise Vincent Dostie.

La firme vise l’intégration structurée de grandes quantités de données à son analyse macroéconomique, selon une approche descendante ou top down, en plus de la recherche fondamentale qu’effectue son équipe d’analystes et de gestionnaires sur les compagnies en portefeuille. « Les marchés émergents touchent de nombreux pays différents aux quatre coins du monde, et il y a selon nous de la valeur ajoutée à obtenir avec une structure macroéconomique solide permettant d’identifier certaines régions qui sont parfois plus porteuses », explique le président d’Investissement Mount Murray.

De plus, à titre de gestionnaire de portefeuille émergent, la firme adopte naturellement une perspective innovante car elle développe présentement ses propres méthodes et processus, ainsi que son équipe. « Beaucoup d’études démontrent que les gestionnaires de portefeuille émergents génèrent de meilleurs rendements que ceux qui ont des actifs plus établis », souligne Vincent Dostie.

Fidèle à une approche bien ancrée dans les réalités actuelles, Investissement Mount Murray aborde dans son dernier bulletin d’information la priorité accordée à la crise climatique par le nouveau président américain. « Nous aimerions penser que 2020 a été l’année de la consécration de l’approche ESG. Ce nouvel accent bénéficiera à différents domaines de nos portefeuilles. »

Pics de valeur pour le client

Comme ses concurrents de l’industrie, la firme doit composer avec la pression à la baisse sur les frais en gestion d’actifs. « Cela découle en partie des investissements passifs, c’est-à-dire les fonds négociés en Bourse (FNB) », signale Vincent Dostie. Puisque l’entreprise se spécialise dans les marchés émergents et vise l’ajout de valeur significative par rapport à son indice de référence, analysant les risques et adoptant une vue à long terme, elle peut toutefois justifier ses frais.

« En fait, il faut se poser la question : si au cours d’un cycle boursier complet, les rendements de tes clients, moins tes frais sont-ils supérieurs à ceux du marché? parce que si ce n’est pas le cas, ils auraient bien sûr mieux fait d’opter simplement pour un FNB », conclut le président de la société.

Acquérir une masse critique d’actifs sous gestion pour avoir un flux de trésorerie est bien sûr un autre défi qui se pose aux nouvelles firmes de placement comme Investissement Mount Murray, et celle-ci accorde beaucoup d’importance à la recherche de talent.

« Puisqu’on a une petite équipe spécialisée et que chacun y joue un rôle significatif, il est essentiel de trouver les personnes aux bons profils complémentaires et de concevoir un excellent programme d’intégration et de formation à long terme », explique Vincent Dostie.

« Côté talent brut, on est chanceux à Montréal, il y a des professionnels aux compétences et aux expériences diverses, de bonnes universités, et on arrive à embaucher des gens provenant des pays dans lesquels on investit, ce qui est vraiment intéressant », ajoute-t-il.

L’un des objectifs de croissance d’Investissement Mount Murray est d’optimiser ses systèmes analytiques afin de suivre un nombre grandissant de données, de la façon la plus efficace possible et en temps réel. La firme souhaite également mettre en place des équipes de recherche internationales, tout en maintenant une équipe centrale dynamique à Montréal. Tout cela, dans le but d’offrir des rendements toujours supérieurs à ses clients.

Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.

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Hubert Bolduc dirigera le segment international d’Investissement Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hubert-bolduc-dirigera-le-segment-international-dinvestissement-quebec/ Tue, 24 Sep 2019 14:26:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61170 NOUVELLES DU MONDE - Le gouvernement du Québec a nommé le président-directeur général de Montréal International, Hubert Bolduc, à la tête du nouveau segment international d'Investissement Québec chargé d'attirer les investissements étrangers et stimuler les exportations.

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Dans le cadre de son mandat, M. Bolduc, qui a déjà été attaché de presse de l’ex-premier ministre péquiste Bernard Landry, devra collaborer avec Montréal International et Québec International en plus de s’assurer d’une bonne cohésion avec les ministères de l’Économie ainsi que des Relations internationales et de la Francophonie.

Le gouvernement Legault voit grand pour Investissement Québec (IQ), le bras financier de l’État québécois, car il souhaite doubler les investissements étrangers dans la province, qui sont d’environ 3,5 milliards de dollars (G$) par année, en cinq ans.

La nomination de M. Bolduc s’inscrit dans la cadre de la réforme de la société d’État, maintenant dirigée par Guy LeBlanc, un ami personnel du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.

Ancien employé d’IQ de 2014 à 2016, M. Bolduc dirigeait Montréal International depuis 2016. Sous sa gouverne, la métropole a vu l’investissement direct étranger (IDE) dans la métropole grimper de 1 G$ par année à 2,5 G$ l’an dernier.

Parallèlement à ses nouvelles fonctions, ce dernier continuera de diriger Montréal International jusqu’à la fin de l’année, afin que l’organisme soit en mesure de lui trouver un successeur.

Par voie de communiqué, M. LeBlanc a estimé que M. Bolduc « va grandement contribuer à mobiliser encore davantage nos équipes de démarcheurs », notamment parce qu’il connaît déjà IQ et qu’il a acquis une « vaste expérience » en « attraction d’investissements directs étrangers » chez Montréal international.

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Les marchés asiatiques peuvent encore récompenser les investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-marches-asiatiques-peuvent-encore-recompenser-les-investisseurs/ Tue, 27 Aug 2019 13:12:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60606 Entre les guerres commerciales, le ralentissement économique mondial et la volatilité des marchés, bien des investisseurs sont tentés de cristalliser leurs gains et de se retirer tranquillement de la Bourse. C’est hors de question pour la gestionnaire de portefeuille Joanna Kwok.

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Celle qui cogère le JP Morgan Asia Growth Fund persiste et signe : les courageux qui demeureront investis seront récompensés, particulièrement sur les marchés asiatiques.

Elle concède que la volatilité persistera en raison de l’incertitude liée à la guerre commerciale, mais elle est d’avis que les investisseurs devraient s’accrocher, car les niveaux de valorisation des actions suggèrent des rendement « décents » pour les 12 prochains mois. Sur le marché asiatique, le ratio cours/valeur comptable des actions reste inférieur à la moyenne sur cinq ans, souligne-t-elle en entrevue à Bloomberg. « Avec une telle évaluation, nous devrions acheter et non vendre. »

Le fonds de Joanna Kwok, qui suit l’indice MSCI Asie, excluant le Japon, a réalisé un rendement de 11 % depuis le début de l’année, battant 98 % de ses pairs depuis le début de l’année et au cours des cinq dernières années.

Les actions asiatiques ont perdu près de 1 700 G $US lors de la dernière correction, et elles ont à peine récupéré depuis en raison des menaces de Donald Trump d’imposer un tarif douanier de 10 % sur un grand nombre de produits chinois importés aux États-Unis.

Misant sur une remontée des actions asiatiques, qui sont actuellement dépréciées, Joanna Kwok…

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Le tigre indien https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-tigre-indien/ Mon, 21 Jan 2019 13:21:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55565 Pendant que la Chine occupe l’essentiel des projecteurs braqués sur les « marchés émergents », la plus grande démocratie au monde fomente une croissance spectaculaire. L’Inde, propulsée par une population jeune, nombreuse, et une consommation intérieure sur le point d’exploser, mérite l’intérêt des investisseurs. Mais attention, ce marché, aussi intéressant soit-il, n’est pas exempt de risques.

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« À travers l’éventail des marchés émergents, je perçois l’Inde très favorablement », confie Christine Tran, vice-présidente adjointe et gestionnaire de portefeuille chez Placements Mondiaux Sun Life. « C’est un marché très intéressant pour les investissements à long terme. La population y est extrêmement jeune, et le PIB, encore très faible par habitant. Le potentiel de croissance est important », souligne-t-elle.

« Si je devais choisir entre le Brésil, l’Argentine et l’Inde, mon choix se porterait sur l’Inde, affirme Francis Sabourin, directeur gestion de patrimoine et de portefeuille chez Richardson GMP. On ne parle pas beaucoup de ce pays, mais on devrait certainement en parler plus. Dans un horizon de cinq à dix ans, c’est une nation qui va se tailler une place de choix sur l’échiquier mondial. » Selon lui, une stratégie de diversification qui engloberait ce pays et la Chine pourrait s’avérer excellente pour un investisseur patient.

Les risques inhérents

Des avis enthousiastes et des occasions intéressantes, certes, mais qui doivent être pondérées par les risques et les écueils indiens. D’abord, ce pays est extrêmement dépendant des importations de pétrole, et donc, des cours de l’or noir. La bureaucratie y est lourde, et les banques publiques, criblées « de mauvaises créances », explique Francis Sabourin. En outre, comme il s’agit d’un marché en émergence, le risque de volatilité plane constamment.

Toutefois, s’il y a « beaucoup de bruit » en ce qui a trait aux marchés émergents, les vents contraires qui ont pu frapper l’Inde en 2018 : comme la vigueur du dollar américain et les hausses de taux par la Réserve fédérale, devraient s’amenuiser cette année, croit Christine Tan. « C’est un marché qui mise beaucoup sur les importations. C’est d’ailleurs là l’un des atouts de ce pays : la croissance interne est appelée à être décuplée, comme les investissements dans les infrastructures. »

Encore peu de produits

Quelques rares produits sont offerts afin d’accéder au marché indien. Par exemple, « Sun Life détient un fonds qui est axé sur l’Inde, avec une gestion assez active, estime Francis Sabourin. Fairfax détient également un fonds et la BMO aussi. Dans ce cas, je trouve qu’il y a un petit penchant techno, dit-il. Ça dépend vraiment de ce que l’on recherche. »

Quant aux secteurs à privilégier, Christine Tan, de la Sun Life, mise sur les produits de consommation, comme l’automobile, que très peu de ménages possèdent encore, ainsi que sur les banques privées. « Difficile de trouver un marché, qui, comme l’Inde, présente un aussi grand potentiel de croissance », conclut la vice-présidente adjointe et gestionnaire de portefeuille.

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La Caisse investit en Amérique latine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-caisse-investit-en-amerique-latine/ Mon, 07 Jan 2019 15:10:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55268 Elle acquiert une participation minoritaire dans SURA Asset Management.

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La Caisse de dépôt et placement du Québec a acquis une participation minoritaire dans SURA Asset Management (AM) pour une valeur de 247 millions de dollars américains (335 M$ CA).

SURA AM est une filiale de Grupo de Inversiones Suramericana (Grupo SURA), une institution financière d’Amérique latine, comptant 135 G$ US en actifs sous gestion.

La société offre des services financiers à près de 20 millions de clients au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Chili, au Salvador et en Uruguay.

Grâce à l’investissement de la Caisse, SURA AM pourra,,,

Lire la suite via Avantages.ca

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Allocateurs d’actif : le CGE toujours en mode séduction https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/allocateurs-dactif-le-cge-toujours-en-mode-seduction/ Mon, 17 Dec 2018 15:39:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=54177 Plus de 125 personnes, dont 14 allocateurs d’actif, ont participé à la troisième édition de l’événement annuel d’introduction aux capitaux du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE), qui s’est tenu en novembre au club Saint-James, à Montréal.

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« Ce fut encore une fois un très bel événement, auquel des allocateurs d’actif du Québec, mais aussi de l’Ontario et des États-Unis, ont participé », explique Charles Lemay, membre du conseil d’administration du CGE, dans un entretien avec Finance et Investissement.

Il évoque notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec, Hydro-Québec, la Fondation Lucie et André Chagnon et Fondaction, mais aussi FIS Group, Nile Capital Group et Wells Fargo.

« Il y avait des Family Office, des investisseurs institutionnels, certains en étaient à leur première présence, par exemple Wells Fargo, d’autres à leur deuxième expérience, comme la Societe Generale Branch & SG Americas Securities, et d’autres, qui suivent certains gestionnaires depuis les tout débuts et profitent de cette occasion pour prendre note de leur évolution », dit-il.

Selon Charles Lemay, cet événement est devenu un incontournable, dans la mesure où il permet de promouvoir l’écosystème montréalais, mais aussi ontarien. « Ça permet de montrer le talent des gestionnaires du CGE – qui développe tranquillement son antenne ontarienne – à différents allocateurs d’ici qui n’ont pas l’occasion de les voir régulièrement. Quant aux allocateurs américains, ils viennent à Montréal et en profitent souvent pour multiplier les rencontres, dans le cadre de notre événement, mais aussi en marge de celui-ci, dans le cadre de soupers et de lunchs, ce qui profite à tout le monde ».

Près de 35 gestionnaires de l’Ontario et du Québec étaient sur place. « Il y avait bien sûr des gestionnaires issus du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), mais aussi plusieurs autres membres du CGE. L’objectif consiste à partager de l’information et à acquérir de l’expérience pour mieux présenter ses solutions », explique Charles Lemay. L’événement, qui incluant deux panels, faisait une aussi large place aux rencontres entre gestionnaires et allocateurs d’actifs, sous format de « pitch one-on-one » d’une quinzaine de minutes.

Des retombées ?

S’il n’a obtenu aucune confirmation d’allocation, Charles Lemay est d’avis que plusieurs allocateurs reviennent chaque année parce qu’ils entretiennent des conversations approfondies avec plusieurs gestionnaires.

« Parfois, cela fait de 12 à 18 mois qu’ils ont une conversation sérieuse en vue d’éventuels investissements assez importants. Peut-être que le fond visé est trop petit pour l’instant, mais ce suivi annuel permet de bâtir une relation de confiance. Lorsque le fonds sera parvenu à la bonne taille, ces allocateurs seront prêts à donner un ‘‘ticket’’ de 30, 40 ou 50 M$ », souligne Charles Lemay.

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Les fintechs américaines Upgrade et Jumio s’installent à Montréal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-fintechs-americaines-upgrade-et-jumio-sinstallent-a-montreal/ Thu, 30 Aug 2018 14:14:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50776 Upgrade, une société de technologies financières établie à San Francisco, implantera un centre de développement à Montréal, selon Montréal International.

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La firme prévoit créer une centaine d’emplois, incluant 75 ingénieurs, d’ici deux ans et occupera des locaux situés au centre-ville de Montréal. Ses activités incluront le développement de produits de crédits destinés aux consommateurs.

Cette annonce s’ajoute à la récente confirmation de l’implantation à Montréal de Jumio, une société californienne de paiement et de vérification d’identité mobile en ligne, dont le siège social est situé à Palo Alto.

Jumio, qui a créé le service de vérification d’identité Netverify (Trusted Identity as a Service ou TIaaS), qui est notamment utilisé par des entreprises de services financiers, implantera un laboratoire d’intelligence artificielle à Montréal.

« Le AI Labs se consacrera à la création, à l’expérimentation et au déploiement à grande échelle de technologies d’apprentissage automatique et d’apprentissage profond. Il travaillera à mettre au point des modèles d’apprentissage profond qui permettent d’améliorer la précision et la vitesse de vérification de l’identité », indique Montréal International.

Le laboratoire devrait compter une trentaine d’employés d’ici 2019.

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Le dilemme de l’international https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-dilemme-de-linternational/ Fri, 01 Jun 2018 14:29:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=48554 Ils représentent 95 % de la population mondiale, produisent plus de 80 % du produit intérieur brut international tout en ne représentant que 45 % de la capitalisation boursière, d’après les représentants d’Invesco. Qui sont-ils ? Les marchés internationaux.

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Ajouter des fonds internationaux aux portefeuilles de ses clients peut représenter un risque pour certains conseillers.

Cependant, pour Guillaume Paradis, vice-président régional des ventes chez Invesco, l’écart entre la capitalisation boursière et la production du PIB de ces pays est une bonne raison de s’intéresser à l’international.

Durant sa présentation dans le cadre de la journée mondiale de la santé financière, organisée par le Conseil des professionnels en services financiers (CDPSF), il a énuméré quelques raisons justifiant l’intérêt actuel envers le reste du monde.

La population hors Canada et États-Unis connaît une augmentation importante de sa classe moyenne.

D’ici 2030, la classe moyenne de l’Asie devrait atteindre 3,5 milliards de personnes, un marché 10 fois plus important que celui de l’Amérique du Nord, qui devrait atteindre 380 millions.

Or, alors que les marchés émergents étaient davantage intéressés par les ressources et les matériaux dans les années 90, les entreprises de consommation connaissent une progression importante de leurs ventes, liée à l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens dans ces régions.

«Il y a de plus en plus de personnes en Chine qui atteignent la classe moyenne, a dit Guillaume Paradis. Il y a des entreprises qui bénéficient de ça sur place, c’est le type d’entreprise qu’on aime.»

La gestion active est à privilégier selon lui, puisque les gestionnaires actifs devraient faire bonne figure en période de volatilité.

Les conseillers à la recherche de fonds mondiaux devraient d’ailleurs jeter un œil plus précis sur les régions que couvrent les fonds.

La question est de savoir si le fonds est vraiment international, soit le monde entier excluant le Canada et les États-Unis, ou s’il ne s’intéresse qu’à deux ou trois régions du monde, d’après Guillaume Paradis.

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Les investisseurs fuient le Canada, affirme le patron de la RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-investisseurs-fuient-le-canada-affirme-le-patron-de-la-rbc/ Mon, 02 Apr 2018 12:03:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=46420 Le patron de l'une des plus grandes banques du Canada presse le gouvernement fédéral d'agir pour endiguer l'exode des capitaux d'investissement vers les États-Unis, car selon lui, les fonds sortent déjà en « temps réel ».

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Le président et chef de la direction de la Banque Royale du Canada, Dave McKay, a fait part lors d’une récente entrevue à La Presse canadienne de ses plus grandes inquiétudes au sujet de la compétitivité du Canada.

Ottawa fait face à la pression du milieu des affaires canadien pour répliquer à la récente révision du taux de taxation aux États-Unis. Une mesure qui devrait attirer les investissements au sud de la frontière.

Dave McKay affirme qu’un « important » exode des investissements est déjà en cours en direction des États-Unis, particulièrement dans les secteurs de l’énergie et des technologies propres.

La fuite des capitaux, ajoute M. McKay, va probablement entraîner une fuite des talents, ce qui veut dire que la prochaine génération d’ingénieurs, de solutionneurs de problèmes et de créateurs de propriété intellectuelle pourrait prospérer au sud de la frontière plutôt qu’au nord.

« On voit notre gouvernement se promener partout dans le monde en vantant à quel point le Canada est un excellent endroit pour investir. Oui, c’est un beau pays, un pays inclusif, un pays diversifié avec un excellent capital humain, mais si on ne retient pas le capital ici, on ne peut pas retenir les gens ici. Des changements sont nécessaires pour réunir le capital humain et le capital financier au même endroit », explique le patron de la RBC.

Depuis l’élection du président Donald Trump aux États-Unis, le milieu des investissements au Canada est aux prises avec de graves incertitudes en lien avec la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).

Plusieurs personnes pointent aussi du doigt les importantes réductions de taxes aux entreprises consenties aux États-Unis, une mesure qui pourrait faire encore plus mal au Canada.

Toutefois, selon M. McKay, le problème de compétitivité va au-delà du simple taux de taxation. Par exemple, les entreprises américaines ont la possibilité d’amortir la valeur totale de leurs investissements en machinerie et en nouveaux équipements.

« Cela change complètement le retour sur l’investissement. Juste ça pourrait réduire la concurrence », croit le banquier.

En comparaison, le Canada n’offre qu’une possibilité d’amortissement sur deux ans et uniquement dans les secteurs de la fabrication et de la transformation.

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Les investisseurs canadiens aiment les Bermudes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-investisseurs-canadiens-aiment-les-bermudes/ Tue, 20 Mar 2018 17:34:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=46045 Après la Chine, c’est dans l’archipel des Bermudes, un paradis fiscal, où les investissements directs étrangers (IDE) du Canada à l’étranger ont le plus progressé depuis 5 ans.

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À la fin de 2012, la position d’IDE du Canada aux Bermudes totalisait 13,7 milliards de dollars canadiens, selon les données de Statistique Canada publiées en avril 2017 (les plus récentes). À la fin de 2016, elle s’élevait à 39,4 G$, soit une hausse de 187,6%.

Durant la même période, la position d’IDE du Canada en Chine est passée de 4,5 à 13,3 G$, soit une hausse de 195,5%.

Les États-Unis sont de loin le principal pays où les Canadiens investissent à l’étranger.

À la fin de 2016, la position d’IDE du Canada y totalisait 474,4 G$, ce qui représente près de la moitié de tous les investissements directs canadiens à l’étranger (1 049,6 G$).

Par ailleurs, les investissements des investisseurs des Bermudes au Canada progressent aussi très rapidement.

De la fin de 2012 à la fin de 2016, leur position d’IDE au pays est passée de 3 à 10,1 G$, soit un bond de 236,7%.

Il s’agit de la plus forte hausse des investissements directs étrangers au Canada, suivis par la Suisse (203%) et la Chine (84,5%).

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