IQPF – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 16 Nov 2022 12:17:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png IQPF – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’IQPF accueille ses diplômés du printemps 2022 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/liqpf-accueille-ses-diplomes-du-printemps-2022/ Wed, 16 Nov 2022 12:17:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90274 Soit plus d’une centaine.

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L’Institut québécois de planification financière (IQPF) a célébré ses 103 nouveaux diplômés et nouvelles diplômées, soit ceux de la promotion du printemps 2022, lors d’une cérémonie de remise de diplôme le 5 novembre dernier à Montréal.

Lors de cette cérémonie, qui s’est déroulée sous la présidence d’honneur de Claudia Bousquet, directrice régionale, RBC planification financière, l’IQPF a tenu à souligner la performance de Louis Miller en lui remettant la bourse Charles-Pelletier – RBC Banque Royale, qui récompense l’élève ayant obtenu la meilleure note de l’année.

L’IQPF a également décidé de remettre un prix « Coup de cœur des formateurs ». Ce nouveau prix est décerné à une personne qui, dans le cadre des formations, a su démontrer les qualités et les valeurs de la profession. Le premier récipiendaire est ainsi Dominic Chagnon.

À noter que parmi les 103 nouveaux diplômés et nouvelles diplômées, 50 % œuvrent dans les institutions financières, 20 % dans le secteur du placement, 11 % dans le secteur de l’assurance et 19 % dans les autres catégories.

Pour rappel, en juin, l’IQPF avait déjà accueilli 244 nouveaux diplômés.

Si vous désirez consulter la liste des diplômés de la promotion du printemps 2022, cliquez ici.

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L’IQPF nomme deux nouveaux Fellow https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/liqpf-nomme-deux-nouveaux-fellow/ Tue, 27 Sep 2022 18:24:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89305 CONGRÈS IQPF - Et décerne le titre de Collaborateur de l’année.

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Comme chaque année depuis 2019, l’Institut québécois de planification financière (IQPF) a profité de son congrès annuel des 22 et 23 septembre pour honorer des planificateurs financiers qui se démarquent par leur implication et leur dévouement.

Cette année, ce sont Lorena Biason et Daniel Laverdière qui ont été récompensés par le titre de Fellow de l’IQPF. François Archambault a quant à lui été nommé Collaborateur de l’année qui récompense « le travail d’une personne qui œuvre étroitement auprès de l’IQPF tant en formation que dans différents projets qui font avancer la profession et en maintiennent les plus hauts standards ».

« C’est important de prendre un temps d’arrêt et de souligner l’apport de ces personnes qui partagent leur savoir et propulsent la profession à un autre niveau. Merci, vous êtes une source d’inspiration pour vos pairs et pour la relève », commente Chantal Lamoureux, LL. B., CRHA, présidente-directrice générale de l’IQPF.

Deux nouveaux Fellow

Le titre de Fellow de l’IQPF récompense « des personnes qui ont la planification financière à cœur, qui ont fait rayonner la profession et dont la contribution devrait être soulignée, qu’elles soient diplômées de l’IQPF ou non », rappelle le communiqué de l’Institut.

Lorena Biason travaille ainsi chez RBC Banque Royale depuis 1983. Depuis 2016, cette diplômée de l’IQPF titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université du Québec à Montréal occupe le rôle de vice-présidente régionale, Planification financière pour la province du Québec.

En plus de son poste actuel, Lorena Biason s’implique régulièrement pour la planification financière et aide cette profession à rayonner au Québec. « Mme Biason est une ambassadrice hors pair de la profession et incarne bien les valeurs de l’IQPF : engagement, excellence, intégrité, rigueur et transparence », vante le communiqué de presse.

Daniel Laverdière, pour sa part, est planificateur financier depuis 1996. Jusqu’à récemment, il était directeur principal, Centre d’expertise à la Banque Nationale Gestion privée 1859. Celui-ci s’implique auprès de l’IQPF depuis plusieurs années. Il a notamment été membre du conseil d’administration et de nombreux comités, formateur et rédacteur de la chronique Finance du magazine La Cible depuis 2003. Il a été nommé membre honoraire de l’IQPF en 2009 en reconnaissance à sa très généreuse contribution à la planification financière.

Pour rappel, le titre de Fellow de l’IQPF a été créé à l’occasion du 30e anniversaire de l’organisme. Le premier avait été décerné à Jocelyn Houle-LeSarge, la présidente-directrice générale de l’institut. L’année suivante c’est Martin Dupras et Claude Paquin qui ont reçu le titre. En 2021, c’est finalement Nathalie Bachand et Cary List qui ont été honorés par ce titre.

Lorena Biason et Daniel Laverdière sont ainsi les 6e et 7e planificateurs financiers à recevoir ce titre honorifique.

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Denis Preston encore une fois honoré par l’IQPF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/denis-preston-encore-une-fois-honore-par-liqpf/ Fri, 01 Oct 2021 13:55:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82587 Il reçoit le titre de Collaborateur de l’année 2020.

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L’Institut québécois de planification financière (IQPF) a honoré Denis Preston en lui décernant le titre de Collaborateur de l’année 2020, en marge de son congrès annuel qui se déroule au Château Frontenac à Québec. Le conseiller, rappelons-le, avait déjà reçu ce prix en 2019.

Ce titre est remis à une personne qui œuvre étroitement auprès de l’IQPF, tant en formation que dans différents projets qui font avancer la profession, et en maintiennent les plus hauts standards. L’IQPF a choisi Denis Preston pour souligner la « qualité de son travail » et reconnaître « l’originalité du contenu qu’il crée et la qualité de son enseignement », selon leur communiqué.

Cette reconnaissance est accompagnée d’un prix en argent et d’un don de 1 000 $ qui sera remis au nom du Collaborateur de l’année à un organisme de charité. Denis Preston a choisi de faire son don à la Fondation québécoise de la maladie cœliaque. Une cause qui lui tient à cœur puisqu’il avait donné cet argent à la même Fondation deux ans auparavant.

« Vous le savez, l’IQPF est un organisme de formation, a déclaré la présidente-directrice générale de l’IQPF, Chantal Lamoureux, LL. B, CRHA. On forme les futurs planificateurs financiers, on s’assure que ceux qui le sont déjà restent au courant de tous les derniers développements grâce à la formation continue, et on forme aussi le public, en publiant une foule d’articles, en offrant des webinaires, en partageant sur les médias sociaux. Tout ça, c’est possible grâce à plusieurs collaborateurs, des planificateurs financiers experts de leur domaine et généreux de leur temps. »

Denis Preston compte plus de 30 années d’expérience en finances personnelles. Il est formateur et consultant à honoraires. Il a obtenu son diplôme en planification financière en 1992. Outre son titre de planificateur financier, il est détenteur d’une maîtrise en finance appliquée ainsi que des titres FRM (Financial Risk Manager) et GPC (gestionnaire de placement canadien) et est membre de l’Ordre des CPA du Québec. Il s’implique énormément auprès de l’IQPF, et depuis longtemps. Il a été président du comité d’experts, a animé des activités de formation continue et est chroniqueur pour La Cible, le magazine officiel de l’IQPF.

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Un bilan prénuptial, un outil non négligeable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-bilan-prenuptial-un-outil-non-negligeable/ Tue, 27 Oct 2020 12:07:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76038 Ce bilan permet de ne pas retrouver certains documents trop tard.

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Votre client sale son café et a des étoiles dans les yeux. Il vous annonce qu’il se marie avec sa nouvelle conjointe, l’amour de sa vie. Il est temps de lui parler du bilan prénuptial.

 D’abord, rappelons ce qu’est le bilan prénuptial. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un bilan qui reflète les avoir et les dettes à une date qui précède de peu le mariage. Il permet de connaître les biens et les dettes au moment du mariage, d’en connaître la valeur, de savoir qui est propriétaire de quoi. Il permet aussi d’annexer les documents pertinents et de prendre des notes, certainement l’un des aspects les plus importants de l’exercice.

« Après 20 ans de mariage, ce sont des détails dont les gens ne se souviennent plus vraiment, pointe Serge Lessard, avocat et planificateur financier, au congrès de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) tenu en septembre. C’est important d’en avoir une trace à quelque part ».

Qui fait les bilans prénuptiaux? 

Serge Lessard l’avoue, les bilans prénuptiaux ne sont pas légion. « Il ne s’en fait pas tant que ça. Et ce n’est pas parce que les gens n’en font pas qu’ils ne sont pas essentiels. Au contraire », insiste-t-il.

Parmi les professionnels aptes à effectuer des bilans prénuptiaux se trouvent les notaires qui les annexent au contrat de mariage. Mais leur implication s’arrête souvent là, puisque les clients remplissent eux-mêmes ces bilans, précise l’avocat. Est-ce la meilleure façon de faire? « J’en doute, dit-il, parce que les clients, en général, n’ont pas les connaissances juridiques qu’il faut pour être capable de remplir un bilan de la bonne façon ».

Les comptables en font aussi parfois. Bien qu’il ne doute pas de l’exactitude des chiffres et des valeurs que contiennent leurs bilans, Serge Lessard se demande si certains aspects non monétaires sont pris en compte. « Est-ce qu’ils connaissent bien les produits de placement? Comprennent-ils bien les régimes de retraite? Je me suis rendu compte qu’au fond, peu importe le professionnel, faire un très bon bilan dépend de chaque individu, de ses connaissances personnelles additionnelles. »

Les Pl. Fin. mieux placés 

Si les notaires et les comptables sont aptes à faire des bilans prénuptiaux, les planificateurs financiers sont en bien meilleure posture pour poser un tel geste puisqu’ils comprennent bien les produits, les valeurs financières et les éléments juridiques qui y sont liés, fait valoir l’avocat.

Serge Lessard suggère d’ailleurs aux planificateurs financiers d’aborder directement la question. « Je pense que votre travail est nécessaire et pourrait être très en demande », ajoute-t-il.

Les raisons de ne pas le faire 

Malgré les avantages qu’il présente, beaucoup d’objections se dressent au moment de procéder au bilan prénuptial. Le principal étant que…

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Rémunération : choisir le salaire ou les dividendes ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/remuneration-choisir-le-salaire-ou-les-dividendes/ Wed, 02 Oct 2019 12:26:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61409 IQPF 2019 - Il s’agit d’un débat sans fin dans les cercles fiscaux : les propriétaires d’entreprises doivent-ils se verser leur rémunération sous forme de salaire ou de dividendes? Il n’existe toujours pas de réponse universelle… mais presque.

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À mesure que les règles fiscales évoluent, la décision devient de plus en plus facile, et c’est généralement le salaire qui s’impose.

« Quand l’entreprise génère des revenus de plus de 500 000 $, le salaire sort toujours gagnant. C’est une règle du pouce, on n’a plus besoin de se poser de questions », a expliqué la planificatrice financière Nathalie Bachand lors du Congrès de l’Institut québécois de planification financière (IQPF). La même conclusion s’applique aux entreprises qui ne sont pas admissibles à la déduction pour petite entreprise (DPE) au Québec.

La question peut toutefois se poser pour les entreprises qui ne sont pas admissibles à la DPE au fédéral et au provincial, et pour celles qui peuvent au contraire en bénéficier aux deux paliers de gouvernement. Lorsque le revenu de ces sociétés est inférieur à 500 000 $, le salaire et le dividende donnent le plus souvent des résultats similaires, avec un léger avantage pour le salaire.

La fiscalité ne dit pas tout

Des considérations non fiscales doivent également être prises en compte avant de se tourner vers l’une ou l’autre des formes de rémunération. Contrairement aux dividendes, le salaire permet par exemple de cotiser au Régime de rentes du Québec et d’accumuler des gains assurables dans le cadre du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). Le revenu de dividendes n’entre pas non plus dans le « revenu gagné » qui sert à l’établissement des droits de cotisation au REER.

L’âge et le profil d’investisseur sont aussi des éléments à considérer. Dans l’ensemble, plus l’actionnaire est jeune, plus les droits de cotisation à un REER ont de la valeur, ce qui milite en faveur du salaire. En matière de placement, un profil d’investisseur prudent a pour effet de rendre le salaire plus intéressant, alors qu’un profil plus agressif favorise le dividende.

Selon les projections réalisées par Nathalie Bachand, lorsque l’entreprise a accès à la DPE au Québec, la rémunération sous forme de dividende devient avantageuse à partir d’environ 45 ans considérant un portefeuille investit à 70 % en actions, et à  partir d’environ 35 ans considérant un portefeuille investit à plus de 90 % en actions. Lorsque la proportion d’actions est inférieure à 70 %, le dividende perd son avantage, peu importe l’âge.

« De manière générale, on a moins de questions à se poser qu’avant, résume Nathalie Bachand. En plus, si on considère les frais associés au comptable, qui devra réaliser des calculs complexes pour déterminer la meilleure option, le dividende ne sera peut-être pas si rentable au final. »

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Clients anxieux : mieux comprendre pour mieux servir https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/clients-anxieux-mieux-comprendre-pour-mieux-servir/ Tue, 01 Oct 2019 18:10:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61406 FI RELÈVE - L’anxiété face à l’argent peut avoir de lourdes conséquences financières. Comment savoir si la personne devant vous souffre d’anxiété financière? Que craignent les clients anxieux exactement et comment faire pour mieux les servir?

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Après la peur de la mort et la maladie, la peur de manquer d’argent est la deuxième source d’anxiété. Et ça commence très tôt.

« Les parents ne réalisent pas que leurs enfants peuvent être très inquiets quand ils parlent d’argent. Certains ont peur que leurs parents en manquent », a affirmé Rose-Marie Charest, psychologue et conférencière, lors du congrès 2019 de l’Institut québécois de planification financière.

Une crainte qui est extrêmement répandue chez les personnes âgées, alors que plus on vit vieux, plus on a de chances d’être malade et de manquer de fonds. « Et de mourir! » ajoute la psychologue. Il ne faut donc pas s’étonner que les personnes âgées soient anxieuses.

« L’anxiété a des répercussions sur les finances. Mais les finances influencent beaucoup l’anxiété », déclare la conférencière. Une trop grande anxiété peut amener quelqu’un à prendre trop peu de risques ou à faire constamment des changements dans ses placements, ce qui ne donne pas le temps de rentabiliser l’investissement.

« Parce qu’une personne anxieuse, dès que ça baisse un peu [sur les marchés], elle vend », résume-t-elle.

Des peurs nombreuses

Dans les émotions liées à l’argent, il ne faut jamais perdre de vue la crainte d’être humilié. Quand on demande aux gens de quoi ils auraient peur s’ils manquaient d’argent, ce n’est pas de ne pas pouvoir se loger ou se nourrir. C’est d’être mal vu pour avoir perdu de l’argent.

La perte financière est d’ailleurs une importante cause de tentatives de suicide. « Pas parce que la personne a perdu son confort mais parce qu’elle se sent humiliée d’avoir subi une perte financière », mentionne la psychologue.

« La plus grande source de stress est le sentiment de ne pas avoir de contrôle », assure-t-elle. Chez les personnes anxieuses, les dettes inquiètent parce qu’avoir une dette, c’est laisser le contrôle à quelqu’un d’autre.

« Au Québec, en particulier, la dette a eu mauvaise presse longtemps parce que du temps de nos grands-parents, c’était très mal vu. Pensez à Un homme et son péché. Si tu avais une dette avec Séraphin, c’était fini, tu n’avais plus de liberté. »

Des signes qui ne mentent pas

Certains signes peuvent indiquer que vous faites affaire avec un client qui souffre d’anxiété, par exemple, quand on a le sentiment qu’il ne fait pas des choix raisonnables ou qu’il reporte toujours ses décisions.

« Certains sont tellement anxieux par rapport à l’argent qu’ils ne sont même pas au courant de leurs affaires (l’évolution de leurs placements, de leur REER, etc.) explique la psychologue Rose-Marie Charest. Si le client fait de l’évitement, s’il refuse d’aller voir toutes les possibilités qui pourraient lui convenir, cela peut être dû à de l’anxiété ».

Une autre peur génératrice d’anxiété est celle de la responsabilité envers les proches, soit de ne pas arriver à répondre à leurs besoins et de ne pas pouvoir laisser assez d’argent aux enfants et petits-enfants. Une crainte qui est toujours présente même chez les personnes qui ont fini d’élever leur famille.

Qu’ils soient anxieux ou non, la menace d’une séparation peut aussi empêcher vos clients de dormir. Pour leur faire comprendre l’importance de planifier ses finances en fonction d’une éventuelle rupture amoureuse, vous pourriez aborder le sujet comme on le fait en assurance.

« On ne souscrit pas une assurance invalidité parce qu’on veut tomber malade. On le fait parce qu’on veut avoir l’esprit tranquille si jamais on devient malade », illustre Rose-Marie Charest.

Vous pouvez donc expliquer aux clients anxieux que vous ne planifiez pas leurs finances parce que des malheurs vont arriver, mais pour être tranquille s’ils surviennent.

Bien servir un client anxieux

Voici ce que vous pouvez faire pour rassurer ce type de client et éviter qu’il ne prenne de mauvaises décisions financières.

Vous devez d’abord tenter de comprendre ce qui le rend anxieux par rapport à l’argent. Vous pourriez lui demander quelles sont ses craintes. Les réponses peuvent être aussi nombreuses qu’il y a de clients dans votre Rolodex.

« Souvent, ce que la personne a en tête, c’est le pire scénario », rappelle Rose-Marie Charest. Vous pourriez alors lui décrire les différentes possibilités. Le pire scénario est loin d’être le seul!

Prenez le temps d’expliquer les choses à votre client en utilisant des termes qu’il saisit. « Plus la personne comprend, plus ça la calme. Et plus on lui donne du contrôle, moins elle est stressée », insiste la psychologue.

Faites comprendre à votre client l’importance de se tenir informé sur sa situation financière. « Quand on est renseigné, on a le sentiment de s’approprier cette réalité, affirme Mme Charest. Tandis que quand on fuit cette réalité, quand on l’évite, elle nous fait peur tout le temps. »

Montrez-vous disponible et faites preuve d’ouverture à l’autre. Par exemple, vous pourriez dire à votre client : « Nous avons fait ceci, s’il y a quelque chose qui vous inquiète, rappelez-moi demain, ça me fera plaisir de vous expliquer ».

Générateur d’autocritique

« L’argent, c’est très proche de la morale, surtout quand on regarde ça du point de vue de l’impôt, déclare Rose-Marie Charest. On instaure des règles et ensuite, vous êtes coupable de ne pas les avoir suivies. Vous allez vous sentir bien si vous respectez les règles ». C’est donc la peur de manquer à ces règles qui est anxiogène.

L’argent est aussi générateur d’autocritique : les gens ont honte d’être désorganisés et de ne pas détenir tous les documents nécessaires. « Si vous dites : « Écoutez, vous n’êtes pas la seule personne qui n’a pas tous ses papiers », déjà, vous venez de faire baisser la pression. Votre client va moins se sentir jugé. »

Enfin, la qualité de la relation avec votre client repose beaucoup sur votre capacité à tenir compte de sa personnalité, de ses besoins, de sa réalité. « Si vous faites ça, vous augmentez la valeur du service que vous lui rendez et vous augmentez la valeur de votre profession », dit la psychologue.

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L’IQPF accrédite maintenant un baccalauréat en administration https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/liqpf-accredite-maintenant-un-baccalaureat-en-administration/ Wed, 13 Mar 2019 13:55:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=57023 Le baccalauréat en administration (concentration en planification financière), sous la responsabilité de la professeure Lilia Rekik, de l'École des sciences de l'administration, vient d’être accrédité par l'Institut québécois de planification financière (IQPF).

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Ainsi, les étudiants qui réaliseront ce baccalauréat auront la formation nécessaire pour exercer la profession de planificateur financier. « Il ne leur restera qu’à suivre le cours de formation professionnelle de l’Institut et à passer l’examen pour obtenir leur diplôme de l’IQPF », a indiqué la professeure Rekik, dans un communiqué.

« Ce qui distingue particulièrement ce programme et qui lui donne sa plus-value, c’est qu’il est le seul au Québec qui se donne entièrement à distance dans le domaine de la planification financière », a mentionné André G. Roy, directeur général par intérim de l’Université TÉLUQ.

« Cet ajout à l’offre de formations de l’Université TÉLUQ ne peut qu’être avantageux pour les futurs étudiants, car il constitue une voie plus directe pour devenir planificateur financier », est pour sa part d’avis Jocelyne Houle-LeSarge, FCPA, FCGA, présidente-directrice générale et secrétaire de l’IQPF.

Ce baccalauréat aborde des thèmes directement liés domaines de la planification financière, notamment les aspects légaux, les assurances et la gestion des risques, la finance, la fiscalité, les placements, la retraite et la succession.

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Se préoccuper de la communauté https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/se-preoccuper-de-la-communaute/ Thu, 19 Jul 2018 12:56:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=49643 Redonnez à la communauté pour espérer qu’elle se porte mieux, voilà ce qui allume Julie Raîche, vice-présidente régionale, Montérégie Est à la Banque Nationale, et nouvelle présidente du conseil d’administration (CA) de l’Institut québécois de planification financière (IQPF).

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Au lieu d’attendre que les problèmes se règlent par eux-mêmes, Julie Raîche préfère relever ses manches et s’impliquer. Son engagement auprès de différentes fondations, notamment en milieu hospitalier, illustre bien comment elle accomplit cette mission qu’elle s’est donnée de faire sa part pour améliorer le sort de ses concitoyens, dans ce cas-ci, sur le plan médical mais aussi financier.

« C’est ce qui me passionne dans la vie. Je crois que donner du conseil au client, c’est ce qui va faire la différence. J’ai la profonde conviction que c’est le conseil qui va faire augmenter le patrimoine de nos concitoyens. Plus ils vont recevoir de conseils, plus ils vont s’enrichir, et plus on pourra rêver grand », affirme-t-elle.

Passionnée par la finance, Julie Raîche a rapidement développé des atomes crochus avec l’administration et la gestion. Dès ses débuts sur le marché du travail, au sein de la chaîne de magasins Clément, la direction l’a vite remarquée et lui a confié des responsabilités de gérance.

Elle travaille maintenant depuis presque 25 ans dans des institutions financières. Après pratiquement 20 années chez Desjardins, elle a intégré l’équipe de la Banque Nationale en 2015.

« Le métier a toujours été de soi. La planification financière, ça a été la cerise sur le sundae », raconte-t-elle.

Julie Raîche a été reçus planificatrice financière (Pl.fin.) en 2003, puis a intégré le CA de l’IQPF en 2013. Afin de bien se familiariser avec tous les rouages de l’Institut, elle a d’abord présidé le comité d’audit puis, de 2014-2016, elle est devenue trésorière de l’IQPF, afin de « comprendre les chiffres ».

Elle est ensuite devenue vice-présidente du CA de l’Institut de 2016-2018, tout en s’impliquant au sein de différents comités, à savoir le comité de développement professionnel et le comité de gouvernance.

« Quand je suis arrivée sur le Conseil, c’était clair pour moi que je voulais m’impliquer, que je me donnais là-dedans avec passion. Je voulais comprendre comment l’Institut fonctionnait », se souvient-elle.

Poursuivre la mission de l’Institut

À titre de présidente du CA de l’IQPF, Julie Raîche, compte bien porter les projets que ses prédécesseurs ont mis en place, tout en les faisant évoluer pour être en phase avec les changements qui marquent l’industrie.

« Faire évoluer la profession de planificateur financier, ça reste un des éléments qui occupent les pensées du CA au quotidien. On veut faire croître notre reconnaissance, même si notre mission première, bien entendu, consiste à protéger le public », déclare-t-elle.

Faire progresser cette volonté de l’IQPF, à travers les nombreux changements qui caractérisent l’industrie est l’un des enjeux perçus par Julie Raîche et elle croit que le CA devra réfléchir sur la manière de faire évoluer la formation des planificateurs financiers et de continuer à protéger le public.

Déjà, par exemple, afin de rester à la pointe des tendances, l’IQPF tente à travers ses formations continues, de familiariser les Pl.fin avec la technologie. L’Institut désire que celle-ci devienne un outil permettant de gagner du temps afin que « l’humain prenne toute la place dans la relation ». L’IQPF s’intéresse également beaucoup à la finance comportementale.

« On est très axés sur les nouvelles technologies et le comportement. On travaille beaucoup plus qu’avant avec des psychologues lorsque l’on prépare nos cours. Au congrès, cette année, on va encore avoir une psychologue qui va interagir avec les planificateurs financiers pour bien comprendre les comportements du consommateur », explique Jocelyne Houle-LeSarge, présidente-directrice générale et secrétaire à l’IQPF.

Julie Raîche mesure l’importance pour la profession de continuer à développer le volet finance comportementale et technologique de l’IQPF. « C’est une passation de témoin, affirme-t-elle. On a mis tellement d’efforts là-dessus, on y croit. C’est donc une chose qui va se poursuivre dans les prochaines années ».

Et l’Ordre des planificateurs financiers?

Si le prédécesseur de Julie Raîche à la tête du CA de l’IQPF, Sylvain B. Tremblay, n’a pas réussi à jeter officiellement les bases d’un ordre professionnel destiné à représenter les planificateurs financiers durant son mandat, l’IQPF ne relègue pas cet objectif aux oubliettes. Bien que l’adoption du projet de loi 141 par l’Assemblée nationale du Québec, le 13 juin dernier, avec sa série d’amendements incluant le maintien de la Chambre de la sécurité financière (CSF), ait refroidi les espoirs en ce sens, Jocelyne Houde-LeSarge rappelle que l’IQPF a déjà créé certaines structures et développé des outils destinés à la mise en place éventuelle d’un tel ordre, par exemple un comme le code d’éthique et un manuel de pratique, et que ces initiatives conservent toutes leur pertinence.

« Notre dossier est toujours le même, toujours aussi valable qu’il l’était. Notre argumentaire n’a pas changé et repose sur la protection du public », déclare Jocelyne Houle-LeSarge.

Elle convient cependant que l’IQPF va devoir se questionner et estime que ce dossier ne pourra guère progresser au cours des 18 prochains mois, en raison du calendrier politique qui inclut notamment un rendez-vous électoral en octobre prochain.

Et même là, il faudra s’armer de patience avant que l’ordre puisse être mis en place, puisque celui-ci sera une structure dissociée de l’IQPF et qu’il reste donc tout à créer.

L’IQPF souhaite la création d’un ordre professionnel afin de mieux servir le public et d’uniformiser les standards de la profession et qu’ainsi, les planificateurs financiers puissent être par leurs pairs. Jocelyne Houle-LeSarge rappelle que l’IQPF est un organisme de formation pour les personnes désirant s’engager dans la planification financière. La création d’un ordre professionnel signifierait la mise en place d’une organisation distincte qui aurait notamment pour mandat de retirer le titre à un membre inscrit en cas de faute : « Qui de mieux qu’un planificateur financier pour dire si la planification financière a bien été faite ou non ? » s’interroge Jocelyne Houle-LeSarge.

« Avec la reconnaissance d’un ordre professionnel, on serait capable de suivre de bout en bout la protection du public », ajoute Julie Raîche.

L’IQPF entend profiter du fait qu’elle doit revoir sa planification stratégique pour les prochaines années afin de réfléchir à ce dossier, affirme Julie Raîche.

Une belle représentativité

Encore cette année, le CA de l’IQPF compte plus de femmes (9) que d’hommes (8). La diversité de son conseil d’administration et sa représentation féminine dominante sont des éléments dont Jocelyne Houle-LeSarge et Julie Raîche sont particulièrement fières.

« On a un CA multigénérationnel, de toutes les provenances géographiques et encore cette année, on a plus de femmes que d’hommes. Je pense qu’une telle représentation est un atout significatif afin de continuer à faire évoluer la profession », se réjouit Julie Raîche.

« On couvre toute la province et les institutions, ajoute Jocelyne Houle-LeSarge. On est très chanceux parce que les gens se présentent et sont élus de façon universelle. Il n’a pas d’élection par région et finalement on a des planificateurs financiers de partout. »

Cependant, même si le CA est à majorité féminine, les deux membres du CA déplorent le peu de femmes parmi les nouveaux diplômés cette année. Bien que le nombre de diplômes émis par l’IQPF croisse, le nombre de nouvelles planificatrices financières demeure en deçà des attentes.

« Je ne comprends pas pourquoi. C’est pourtant une très belle profession pour les femmes. On a eu Nathalie Bachand, il y a quelques années comme présidente de l’IQPF, et maintenant on a Julie Raîche. Il me semble que ce sont de beaux modèles pour les jeunes et que c’est susceptible d’attirer les femmes », affirme Jocelyne Houle-LeSarge.

Pour Julie Raîche, il s’agit surtout d’une question de temps, car il lui semble que le programme de l’IQPF propose justement un bon compromis pour les femmes. Le programme peut notamment être suivi en ligne, ce qui facilite la conciliation travail et famille. Mais elle promet en tant que présidente de s’assurer d’avoir une meilleure représentativité.

« Je vais certainement me permettre dans la prochaine année d’être dans plusieurs tribunes, de rencontrer des femmes pour en attirer encore plus à la profession de planificateur financier », affirme Julie Raîche.

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